Annexes au PFE avec excel
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MEMOIRE DE
Auteur : Nicolas LUTZ INSA Strasbourg, Spécialité Génie Civil, Option Aménagement du Territoire
Tuteur Entreprise : François Chargé d’études, LOLLIER Ingénierie
Tuteur INSA Strasbourg : Maître de conférences, INSA Strasbourg
ETUDE DES TECHNIQUES
EAUX PLUVIALES ET US
EMOIRE DE PROJET DE FIN D’ETUDES- Spécialité Génie Civil -
INSA Strasbourg, Spécialité Génie Civil, Option Aménagement du Territoire
François SCHIESTEL Chargé d’études, LOLLIER Ingénierie
Tuteur INSA Strasbourg : Abdelali TERFOUS INSA Strasbourg
ANNEXES TUDE DES TECHNIQUES ALTERNATIVES DE GEST
EAUX PLUVIALES ET USEES EN AMENAGEMENT
TUDES
Juin 2010
ALTERNATIVES DE GESTION DES
EES EN AMENAGEMENT
2 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
SOMMAIRE DES ANNEXES
ANNEXES A : SYNTHESE DE L’ASPECT JURIDIQUE ET REGLEMENTAIRE .................................................... 3
Annexe A.1. La législation française de l’assainissement .................................................................................... 3
A.1.1. Le Code Civil : la servitude d’écoulement ............................................................................................. 3 A.1.2. La Loi sur l’Eau du 3 janvier 1992 et la LEMA du 30 décembre 2006 ................................................... 3 A.1.3. La Directive Cadre sur l’Eau et les objectifs de qualité des eaux rejetées ............................................ 6 A.1.4. Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement ....................................................... 6 A.1.5. Le Code de l’Urbanisme ........................................................................................................................ 7 A.1.6. La réglementation sanitaire départementale ....................................................................................... 8
Annexe A.2. Réglementation complémentaire spécifique à l’assainissement des eaux usées.......................... 9
A.2.1. L’assainissement collectif ..................................................................................................................... 9 A.2.2. L’assainissement non collectif (autonome) .......................................................................................... 9
ANNEXES B : TABLEAUX DE COMPARAISONS DE LA PARTIE 4 ET 5 .......................................................10
Annexe B.1. Comparaison des ratios................................................................................................................. 10
Annexe B.2. Tableaux des comparaisons multicritères..................................................................................... 11
B.2.1. Techniques alternatives EP ................................................................................................................. 11 B.2.2. Techniques alternatives EU ................................................................................................................. 11
ANNEXES C : RESULTATS DE L’ENQUETE ......................................................................................12
Annexe C.1 : Aperçu du site Internet ayant permis la consultation .................................................................. 12
C.1.1. Page d’accueil ..................................................................................................................................... 12 C.1.2. Exemple de questionnaire .................................................................................................................. 12
Annexe C.2 : Tableaux des résultats « bruts » .................................................................................................. 13
Annexe C.3 : Graphiques des résultats classées par catégorie ......................................................................... 14
ANNEXES D : ETUDE DE CAS – LES RIVES DU BOHRIE A OSTWALD ......................................................15
Annexe D.1 : Présentation du projet : Plans du projet et images du site ......................................................... 15
D.1.1. Localisation du site ............................................................................................................................. 15 D.1.2. Vue sur le site en 2004 (avant passage du tram) ................................................................................ 15 D.1.3. Plan d’aménagement général de la ZAC ............................................................................................. 16 D.1.4. Volumétrie du bâti .............................................................................................................................. 17 D.1.5. Image de synthèse du projet .............................................................................................................. 17
Annexe D.2 : Calculs de pollution du système de traitement des eaux pluviales ............................................. 18
D.2.1. Remarque préliminaire ....................................................................................................................... 18 D.2.2. Détermination des surfaces imperméabilisées des voiries ................................................................ 18 D.2.3. Rappel des ouvrages de traitement .................................................................................................... 18 D.2.4. Détermination de l’abattement global ............................................................................................... 18 D.2.5. Données d’entrée relatives au projet ................................................................................................. 19 D.2.6. Calcul des effets cumulatifs et effets de choc .................................................................................... 19
Annexe D.3 : Calcul dans l’hypothèse de l’installation d’un filtre planté de roseaux pour le traitement des
eaux usées provenant de l’îlot G ....................................................................................................................... 20
D.3.1. Remarque préliminaire ....................................................................................................................... 20 D.3.2. Détermination du nombre d’équivalent-habitant .............................................................................. 20 D.3.3. Ouvrages de traitement et abattement global ................................................................................... 20 D.3.4. Données d’entrée relatives au projet ................................................................................................. 21 D.3.5. Calcul des effets cumulatifs et effets de choc .................................................................................... 21
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ANNEXES A : SYNTHESE DE L’ASPECT JURIDIQUE ET REGLEMENTAIRE
ANNEXE A.1. LA LEGISLATION FRANÇAISE DE L’ASSAINISSEMENT
A.1.1. LE CODE CIVIL : LA SERVITUDE D’ECOULEMENT
Les articles 640, 641 et 681 du Code Civil relatifs aux eaux pluviales instituent des servitudes de droit privé
destinées à régler les problèmes d’écoulement des eaux pluviales entre immeubles voisins. Les fonds inférieurs
(« fonds servants ») sont assujettis envers ceux qui sont plus élevés (« fonds dominants »), à recevoir les eaux
qui en découlent naturellement sans que la main de l’homme y ait contribué. Tout propriétaire a le droit d’user
et de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son fonds. Si l’usage des ces eaux ou la direction qui leur est
donnée aggrave la servitude naturelle découlement établie par l’article 640, une indemnité est due au
propriétaire du fonds inférieur.
Lorsque le terrain inférieur est une voie publique, la jurisprudence confortée par les textes, a admis que
l’exercice de cette servitude doit se faire en respectant les règles de police administrative en faveur de la
conservation du domaine public routier et de la sécurité routière. Ainsi, les restrictions ou interdictions de rejet
des eaux pluviales sur la voie publique sont régies par les articles L.113-2, R.116.2 et R.122-3 du Code de la
Voirie Routière et également par les articles D.161-14 et D.161-16 du Code Rural. Il appartient au Maire, au
titre de son pouvoir de police générale, de réglementer ou d’interdire le rejet des eaux pluviales sur la voie
publique pour prévenir et faire cesser les accidents, pollutions ou inondations.
Il en résulte que ces articles encouragent indirectement à recourir à des techniques alternatives du fait des
limitations imposées par l’exercice de cette servitude légale. En effet, cette servitude comporte des limites
dont le franchissement, à l’appréciation du juge judiciaire, peut entraîner l’indemnisation du propriétaire de
terrain voisin inférieur [38].
A.1.2. LA LOI SUR L’EAU DU 3 JANVIER 1992 ET LA LEMA DU 30 DECEMBRE 2006
LES OUTILS DE PLANIFICATION : LE SDAGE ET LE SAGE
La loi sur l'eau du 3 janvier 1992 a créé deux nouveaux documents de planification :
- Le SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux) fixe pour chaque bassin
hydrographique métropolitain les orientations essentielles d'une gestion équilibrée de la ressource en
eau dans l'intérêt général et dans le respect des principes de la loi sur l'eau.
- Le SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux), reprenant les grandes orientations du
SDAGE, s'applique à un niveau local (sous-bassin). La loi sur l'eau et les milieux aquatiques, adoptée le
30 décembre 2006, prévoit que le SAGE comporte un règlement qui sera opposable à toute personne
publique ou privée pour l'exécution d'activités soumises à procédure de déclaration ou d'autorisation.
Le SDAGE Rhin Meuse :
Dans le SDAGE Rhin Meuse arrêté par le Préfet le 15 novembre 1996, une référence à la préservation des eaux
souterraines et le milieu aquatique associée est mentionnée dans son chapitre 4. Elle préconise de :
� A.2) Gérer les eaux souterraines et écosystème associé.
� A.2.2) « […] éviter l'infiltration des eaux pluviales provenant des zones urbaines, si elles
présentent des risques significatifs de contamination d'une nappe vulnérable […] ».
� E.2) Intégrer la gestion globale dans la conception globale des projets : « Inciter le maîtres
d'ouvrages à acquérir le plus tôt possible dans la conception du projet, les connaissances qui
seront nécessaires pour poursuivre la conception détaillée ultérieure, selon les principes d'une
approche globale des questions relatives à l'eau :
o les effets de rejets sur la qualité du milieu récepteur ;
o les impacts de l'imperméabilisation des sols ;
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o les impacts des modifications des temps de concentration ;
o la modification du couvert végétal […] » [93].
Le SAGE de la plaine d’Alsace :
Le SAGE Ill-Nappe-Rhin, approuvé par les préfets du Bas-Rhin et du Haut-Rhin le 17 janvier 2005, énonce des
objectifs généraux :
� Garantir la qualité des eaux souterraines sur l’ensemble de la nappe alluviale rhénane d’Alsace
afin de permettre partout, au plus tard d’ici à 20 ans, une alimentation en eau potable sans
traitement ;
� Prendre en compte la gestion des eaux dans les projets d’aménagement et de développement
économique ;
� Limiter les risques dus aux inondations par des mesures préventives, relatives notamment à
l’occupation des sols.
LE ZONAGE D’ASSAINISSEMENT
L’article 35-III de la loi sur l’eau, codifié par l’article L.2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales
prévoit que les collectivités (communes ou groupement en établissements publics), après enquête publique,
délimitent deux catégories de zones; à savoir :
� Les zones touchant exclusivement les eaux usées ou le mélange eaux usées - eaux pluviales :
Chaque commune doit déterminer sur son territoire, après enquête publique, les zones relevant
de l'assainissement collectif et celles qui relèvent de l'assainissement autonome.
� Les zones concernant les eaux pluviales et de ruissellement :
- Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour
assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ;
- Les zones où il convient de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage, si besoin
le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu’elles apportent au
milieu aquatique risque de nuire à l’efficacité des dispositifs d’assainissement.
Ces zones sont assujetties à un règlement d'assainissement. Ce document définit, en fonction de circonstances
locales, les conditions et modalités du déversement des eaux usées et pluviales dans les réseaux
d'assainissement, les prestations assurées par les services ainsi que les obligations respectives de l’exploitant et
des usagers de ces services.
Il en résulte que les zonages d’assainissement peuvent être l’occasion pour les communes de faire appel à des
techniques alternatives.
L’ARTICLE L.211-7 DU CODE L’ENVIRONNEMENT
Cet article du Code de l’environnement fixe aux communes un cadre juridique pour déterminer les conditions
de réalisation et d’entretien des techniques alternatives, bien évidemment lorsque les travaux présentent un
caractère d’intérêt général ou d’urgence. Cet article autorise les collectivités territoriales et leurs groupements
à utiliser la procédure définie par les articles L.151-36 à L.151-40 du Code rural pour étudier, exécuter et
exploiter directement ou par voie de concession tous travaux, ouvrages ou installations dans le respect des
orientations définies par le SAGE. En outre, le programme des travaux arrêté par la ou les personnes morales
concernées doit prévoir la répartition des dépenses de premier établissement, les modalités d’exploitation et
d’entretien des ouvrages qui conditionnent dans la plupart des cas l’efficacité de ces techniques alternatives
dans le temps. Les travaux, soumis à enquête publique, peuvent être déclarés d’utilité publique si des
expropriations sont nécessaires.
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LES OPERATIONS SOUMISES A AUTORISATION OU A DECLARATION AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU
Quel que soit la nature des techniques alternatives utilisées, la réalisation de tous ouvrages, tous travaux,
toutes activités susceptibles de porter atteinte à l'eau et aux milieux aquatiques sont soumis à autorisation ou
déclaration au titre de la loi sur l'eau, en application des articles R.214-1 et suivants du Code de
l'Environnement. La liste des ouvrages soumis à déclaration ou à autorisation est précisée dans les articles
R.214-1 à R.214-5 du code de l'environnement. (cf. Extraits de l’article R.214-1 en annexe) [94].
LA POLICE DE L’EAU ET LA MISE
La police de l’eau :
En France, la police de l’eau est assurée par trois polices spécialisées : la police de l’eau et des milieux
aquatiques, la police de la pêche, la police des installations classées.
Sont contrôlés au titre de la police de l’eau, à condition qu’ils soient visés par la nomenclature, les installations,
ouvrages ou travaux susceptibles d’avoir des effets négatifs sur le débit ou la pollution des eaux de pluie ou de
ruissellement (rejets d’eaux pluviales dans les eaux superficielles). Les prescriptions visent à garantir une
gestion équilibrée de l’eau et à protéger les intérêts visés par l’article L.211-1 du code de l’environnement dont
les fondamentaux sont la protection de l’eau et des milieux aquatiques contre toute pollution ainsi que le lutte
contre les inondations.
L’article 13 du décret 93-742 du 29 mars 1993 modifié (codifié article R.214-15 du code de l’environnement)
permet de préciser les conditions de réalisation, d’aménagement et d’exploitation des ouvrages avec comme
prérogative, l’efficacité des techniques disponibles et leur économie. Cette condition permet d’imposer le
recours à des techniques alternatives.
La MISE :
La Mission Inter-Services de l'Eau regroupe l'ensemble des services de l'Etat qui agissent dans le domaine de
l'eau (DDT, DREAL, DRAFF, ARS, DDPP, DDCS…). Elle est sous l’autorité du préfet dans le département et est
pilotée par la Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt (DDT).
Une doctrine relative à la gestion des eaux pluviales issues d’une imperméabilisation nouvelle fixe les modalités
des rejets en eau superficielle ou dans un réseau existant et définit les conditions pour l’infiltration des eaux.
Cette doctrine appliquée dans le Bas-Rhin précise notamment que [34] :
� L’infiltration ne sera possible que si la perméabilité du sol est compatible avec le procédé ; tout
rejet d’eau pluviale, directement dans la nappe (gravière, puits perdus...) est proscrit (article 4.4).
� L’acheminement des eaux depuis la sortie du dispositif de stockage jusqu’au point de rejet se fera
artificiellement ou naturellement par un ouvrage imperméable. A défaut, le service de police de
l’eau considérera que le projet recourt à l’infiltration (article 5.1).
� En cas d’aménagement d’un système d’infiltration des eaux, une étude de sol sera produite afin
de connaître ses caractéristiques (perméabilité, aptitude à la filtration) et la profondeur de la
nappe (zone non saturée d’au moins 0,5 m en situation de hautes eaux) (article 5.2).
� Le système devra permettre l’évacuation sans débordement de la pluie décennale (article 5.2).
� Toutes les eaux collectées, à l’exception des eaux de toitures non polluées, seront traitées avant
évacuation avec au minimum décantation et déshuilage adaptés. Les concentrations des
paramètres à ne pas dépasser sont jointes en annexe (article 6).
� En cas de rejet vers les eaux superficielles ou un réseau collectif, le débit de fuite ne devra par
dépasser le débit naturel du bassin versant avant l’aménagement ayant conduit à
l’imperméabilisation de tout ou partie de la surface (article 7.1).
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LE FINANCEMENT DE LA GESTION DES EAUX PLUVIALES
L’article 48 de la loi du 30 décembre 2006, relative au financement de la gestion des eaux pluviales, introduit
une nouvelle taxe due par les propriétaires des immeubles raccordés au réseau de collecte des eaux pluviales
dont le produit est affecté au financement du service public de collecte, de transport, de stockage et de
traitement des eaux pluviales. Un abattement de la taxe de 10% à 90% est alloué pour ceux ayant entrepris des
travaux évitant ou limitant les rejets dans le réseau public de collecte. En sont exonérés ceux qui aménagent
des dispositifs nécessitant plus de raccordement au réseau. Un crédit d’impôt destiné à encourager les
particuliers ayant financé un dispositif de récupération et de traitement des eaux de pluie était alloué de
janvier 2007 au 31 décembre 2009.
On relève dans cette loi, une incitation financière forte à l’emploi des techniques alternatives à l’échelle d’une
propriété.
A.1.3. LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU ET LES OBJECTIFS DE QUALITE DES EAUX REJETEES
Depuis 1971, la qualité des cours d’eau était évaluée en France à partir d'une grille qui associait 5 classes de
qualité (1A, 1B, 2, 3, hors classe) en fonction de valeurs seuil des paramètres physico-chimiques et
hydrobiologiques. La promulgation de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et l’élaboration du SDAGE a amené les
Agences de l’Eau ainsi que le Ministère chargé de l’environnement à reconsidérer la grille de 1971, afin de
mieux mettre en évidence les différents types de pollution. C’est dans ce contexte qu’est apparu le Système
d'Evaluation de la Qualité des cours d'eau (SEQ-Eau) qui prend en compte la potentialité biologique du cours
d’eau, ainsi que de l’usage de l’eau pour l’eau potable et pour les loisirs et sports nautiques [84].
La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) impose aux états membres d’atteindre le « bon état » des eaux superficielles
et souterraines et des milieux aquatiques en 2015. Le bon état d’une masse d’eau de surface est atteint lorsque
son état écologique et son état chimique sont au moins « bons ». C’est le SDAGE qui est entré en vigueur au 1er
janvier 2010 qui fixe ces objectifs à l’échelle du bassin Rhin-Meuse [95].
Le système d'évaluation de la qualité de l'eau des cours d'eau (SEQ Eau) analyse et permet de suivre l'altération
des différents paramètres physico-chimiques. Les paramètres de même nature ou de même effet sont groupés
en 16 altérations (les matières organiques et oxydables, les matières azotées, les matières phosphorées, les
nitrates, etc.). Chaque altération est définie par un indice de qualité de 0 à 100 et une classe de qualité
correspondant à une des 5 couleurs conventionnelles :
Indices Classes Qualité
80 à 100 Très bonne
60 à 80 Bonne
40 à 60 Moyenne
20 à 40 Médiocre
0 à 20 Mauvaise
CORRESPONDANCE ENTRE INDICES, CLASSES ET QUALITE DU SEQ-EAU [96]
A.1.4. LES INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
La définition d’une ICPE est donnée par le Livre V, Titre I, art. L 511-1 du Code de l’environnement (ancienne loi
du 19 juillet 1976). Une installation classée pour la protection de l’environnement est une installation fixe dont
l’exploitation présente des risques pour l’environnement (exemples : usines, élevages, entrepôts, carrières…).
Les installations soumises à cette réglementation sont référencées dans une nomenclature qui, dans sa
dernière version, se présente sous la forme d’une liste de substances et d’activités auxquelles sont affectés des
seuils : quantité de produits, surface de l’atelier, puissance des machines, nombre d’animaux, etc. (décret du
20 mai 1953).
Elles sont soumises à des prescriptions générales minimales fixées par arrêté préfectoral pour les installations
soumises à déclaration (article L.512-9 du code l’environnement) ou par arrêté ministériel applicables à
certaines catégories d’installations autorisées ou déclarées (article L.512-5 et L.512-10 du code
l’environnement).
7 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
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L’arrêté ministériel du 2 février 1998 modifié (article 9) fixe les conditions de rejet de toute nature de certaines
installations et prévoit par diverses dispositions, la collecte, le confinement et le traitement des eaux pluviales
et de ruissellement (respect des valeurs limites de rejet, séparation des réseaux EP et EU, le contrôle et la
surveillance des rejets).
A.1.5. LE CODE DE L’URBANISME
L’URBANISME REGLEMENTAIRE
Le SCOT : Le Schéma de Cohérence Territoriale permet aux élus de définir en commun la priorité d’urbanisme
et les orientations à mettre en œuvre pour limiter les impacts sur le milieu naturel ainsi que le risque
d’inondation [35].
Le PLU : Le Plan Local d'Urbanisme (PLU), qui se substitue au Plan d'Occupation des Sols (POS), n'est pas
uniquement un document d'urbanisme réglementaire : il exprime un véritable projet de ville. Il s'harmonise
avec le Programme Local de l'Habitat et le Plan de Déplacements Urbains avec comme un des objectifs de
prévenir les risques naturels dans le respect du développement durable.
La liaison entre urbanisation et assainissement peut se faire au travers des dispositions citées ci-après.
� L’article R.123-11.b du code de l’urbanisme : relatif à l’existence de risques naturels ;
� L’article R.123-9.4° du code de l’urbanisme : relatif aux conditions de desserte par les réseaux divers ;
� Les annexes du PLU : schémas des réseaux d’assainissement, note technique et définition des
équipements futurs, caractéristiques des réseaux et localisation des futures stations d’épuration, etc.
� L’article R.123-1.11° du code de l’urbanisme : zonages d’assainissement collectif et non collectif.
D’une manière générale, une commune, sur la base de l’article R.123-11.b et sur les fondements des articles
R.123-4 et R.123-9 du Code de l’Urbanisme, peut adopter dans le règlement de son PLU des prescriptions qui
s’imposeront aux constructeurs et aménageurs publics ou privés en vue de favoriser l’infiltration ou le stockage
temporaire des eaux pluviales.
L’URBANISME OPERATIONNEL : LA ZAC
Le procédé le plus courant de réalisation de l'urbanisme opérationnel est la ZAC (zone d'aménagement
concerté). La ZAC est une opération d’aménagement d’initiative publique permettant à la collectivité de
maîtriser le programme d’urbanisation et notamment, le contenu, la densité, la forme, et la typologie des
logements avec précision.
Une ZAC donne à la collectivité la possibilité de mettre en œuvre un projet réglementaire programmatique
(technique réglementaire) et conceptuel (financement d’équipements) sur mesure, intégrant les techniques
alternatives de gestions des eaux et celles relatives aux relations contractuelles de droits privés entre
l’aménageur, vendeur des terrains, et les acquéreurs-constructeurs (cahiers des charges de cession de
terrains).
LES EQUIPEMENTS PROPRES A LA CHARGE DES LOTISSEURS ET DES CONSTRUCTEURS
Hormis les dispositions d’ordre réglementaire fixées à chaque constructeur ou lotisseur par le PLU, l’autorité
délivrant un permis de construire, d’aménager ou de lotir peut exiger la réalisation et le financement des
travaux nécessaires à la viabilité et à l’équipement de la construction, du terrain aménagé ou du lotissement.
Une des prérogatives est l’évacuation des eaux pluviales et des matières usées. Ces équipements avec l’accord
de la collectivité concernée peuvent être rétrocédés dans le domaine public, bien évidemment sans
indemnisation.
Dans les secteurs de la commune où un programme d'aménagement d'ensemble a été approuvé par le conseil
municipal, il peut être mis à la charge des constructeurs tout ou partie du coût des équipements publics
réalisés pour répondre aux besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier dans le secteur
concerné (article L332-9 du Code de l’Urbanisme).
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LES PERMIS DE CONSTRUIRE : ARTICLE L.421-3 DU CODE DE L’URBANISME
Il pose comme principe qu’un permis de construire ne peut être accordé que si les constructions projetées sont
conformes aux dispositions législatives et réglementaires concernant notamment leur assainissement. Ces
dispositions sont confirmées par les articles R.111-2 et R.111-8.
Ces articles permettent donc d’imposer dans le permis de construire sous forme de prescriptions, les
dispositions contenues dans la législation : PLU, règlements d’assainissement, règlements sanitaires… ou en
cas de non respect de la réglementation nationale ou locale l’autorité administrative peut refuser le permis de
construire.
A.1.6. LA REGLEMENTATION SANITAIRE DEPARTEMENTALE
En application de l’ancien article L.1 du code de la santé publique, les préfets ont fixé les règles d’hygiène
applicables dans leur département notamment dans le domaine de la salubrité des habitations et des
agglomérations. Un règlement type formalisé par la circulaire du 9 août 1978 sert ainsi de référence aux
préfets pour adapter la réglementation à chaque département. Cette réglementation contient quelques
dispositions relatives à l’évacuation des eaux pluviales, à savoir :
� L’obligation de maintenir en bon état de fonctionnement et d’étanchéité les ouvrages d’évacuation
des eaux pluviales des locaux d’habitation ;
� L’obligation d’évacuer en permanence les eaux pluviales des immeubles d’habitation et l’interdiction
d’évacuer les eaux vannes dans les ouvrages d’évacuation des eaux pluviales ;
� L’obligation d’établir des voies privées de manière à assurer l’écoulement des eaux (réseau enterré).
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ANNEXE A.2. REGLEMENTATION COMPLEMENTAIRE SPECIFIQUE A L’ASSAINISSEMENT DES
EAUX USEES
A.2.1. L’ASSAINISSEMENT COLLECTIF
Toute construction ou installation nouvelle dans les zones desservies par un réseau de collecte et une station
d’épuration doit obligatoirement évacuer ses eaux usées sans aucune stagnation et par des canalisations
souterraines au réseau public d’assainissement en respectant ses caractéristiques (Code de la Santé Publique,
Code Général des Collectivités Territoriales et Règlement Sanitaire Départemental).
Le code de la santé publique fixe des dispositions concernant l’assainissement collectif dans ses articles
L.1331-1 à L.1331-15. Les principales obligations sont les suivantes :
� Le raccordement au réseau d’assainissement collectif est obligatoire dans un délai de deux ans
(article L.1331-1 du code de la santé publique), sauf dérogation pour des motifs d’obstacles
techniques sérieux ou de coût démesuré.
� Les ouvrages nécessaires pour amener les eaux usées à la partie publique du branchement sont à
la charge exhaustive des propriétaires. La commune contrôle la conformité de la partie privée du
branchement au réseau public (article L.1331-4).
� Faute par le propriétaire de respecter les obligations édictées aux articles L.1331-4 et L.1331-5
précités, la commune peut, après mise en demeure, procéder d’office et aux frais de l’intéressé
aux travaux indispensables (article L.1331-6).
� Les propriétaires des immeubles édifiés postérieurement à la mise en service de l'égout auquel
ces immeubles doivent être raccordés peuvent être astreints par la commune à verser une
participation s'élevant au maximum à 80 % du coût de fourniture et de pose d'une telle
installation. Une délibération du conseil municipal détermine les conditions de perception de
cette participation (article L.1331-7).
� Tout déversement d'eaux usées, autres que domestiques, dans les égouts publics doit être
préalablement autorisé par le gestionnaire du réseau (article L.1331-10).
� Les agents du service d'assainissement ont accès aux propriétés privées pour l'application des
articles L.1331-4 et L.1331-6 (article L.1331-11).
A.2.2. L’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF (AUTONOME)
En l’absence de réseau collectif d’assainissement ou dans l’attente de celui-ci, toute construction ou
installation devra diriger ses eaux usées vers un dispositif d’assainissement non collectif conforme à la
réglementation et qui devra faire l’objet d’une autorisation préalable de la collectivité avant sa mise en place
(cf. Code Général des Collectivités Territoriales et l’arrêté interministériel du 7 septembre 2009). En effet, le
code de la santé publique précise que « les immeubles non raccordés doivent être dotés d'un système
d'assainissement autonome dont les installations seront maintenues en bon état » (L.1331-1-1).
La responsabilité des particuliers couvre d’une part la mise en place d’installations conformes et d’autre part le
maintien des installations en bon état de fonctionnement. Cette obligation est confirmée par l’article 26 du
décret du 3 juin 1994 : « Les systèmes d'assainissement non collectif doivent permettre la préservation de la
qualité des eaux superficielles et souterraines », et par l’arrêté ministériel du 6 mai 1996. Cet arrêté fixe les
prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement non collectif. Le lagunage ne fait pas partie
des techniques retenues dans cet arrêté pour l’assainissement non collectif.
10 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
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ANNEXES B : TABLEAUX DE COMPARAISONS DE LA PARTIE 4 ET 5
ANNEXE B.1. COMPARAISON DES RATIOS (Partie 4 - §5.2.2)
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11 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
ANNEXE B.2. TABLEAUX DES COMPARAISONS MULTICRITERES (Partie 4 et 5 - §7)
B.2
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12 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
ANNEXES C : RESULTATS DE L’ENQUETE
ANNEXE C.1 : APERÇU DU SITE INTERNET AYANT PERMIS LA CONSULTATION
C.1.1. PAGE D’ACCUEIL
C.1.2. EXEMPLE DE QUESTIONNAIRE
13 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
ANNEXE C.2 : TABLEAUX DES RESULTATS « BRUTS »
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14 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
ANNEXE C.3 : GRAPHIQUES DES RESULTATS CLASSEES PAR CATEGORIE
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15 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
ANNEXES D : ETUDE DE CAS – LES RIVES DU BOHRIE A OSTWALD
ANNEXE D.1 : PRESENTATION DU PROJET : PLANS DU PROJET ET IMAGES DU SITE
D.1.1. LOCALISATION DU SITE [31]
(Fond de plan : Géoportail)
D.1.2. VUE SUR LE SITE EN 2004 (AVANT PASSAGE DU TRAM) [30]
16 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
D.1.3. PLAN D’AMENAGEMENT GENERAL DE LA ZAC [33]
17 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
D.1.4. VOLUMETRIE DU BATI [33]
D.1.5. IMAGE DE SYNTHESE DU PROJET [30]
18 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
ANNEXE D.2 : CALCULS DE POLLUTION DU SYSTEME DE TRAITEMENT DES EAUX PLUVIALES
D.2.1. REMARQUE PRELIMINAIRE
Les calculs suivants n’ont pas été validés dans le cadre de ce projet, mais il confirme toutefois les résultats du
DLE de janvier 2010 réalisé par une société spécialisée, qui sont basés sur une autre méthode et sur d’autres
hypothèses.
La méthode de calcul que je propose est en cours de validation par la DDT67 sur un projet de résidentialisation
de plus d’1 ha sur la commune de Truchtersheim.
D.2.2. DETERMINATION DES SURFACES IMPERMEABILISEES DES VOIRIES
Surface (m²) Coef. d'imper. Surface pondérée (m²)
Voirie 5900,00 1,00 5900,00
Trottoir 3343,00 1,00 3343,00
Stationnement 563,00 1,00 563,00
Zone mixte 2212,00 1,00 2212,00
Parking 6828,00 1,00 6828,00
Total 18846,00 18846,00
D.2.3. RAPPEL DES OUVRAGES DE TRAITEMENT
D.2.4. DETERMINATION DE L’ABATTEMENT GLOBAL
MES DCO DBO5 Hc Pb
Chaussée réservoir 75% 60% 50% 60% 86%
Noue 55% 50% 50% 60% 70%
Fossé 55% 50% 50% 60% 70%
Abattement global 94,9% 90,0% 87,5% 93,6% 98,7%
Remarque : Au vu de la longueur de la noue et du fossé par rapport à l’emprise totale, on pourra supposer un
abattement respectif de chacun des ouvrages (noue et fossé), et non un abattement unique pour l’ensemble.
Eaux pluviales de
voiries et parkingChaussée réservoir
Noue enherbée
étanche
Fossé étanche
(prairie humide)
Rejet dans
l'Ostwaldergraben
19 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
D.2.5. DONNEES D’ENTREE RELATIVES AU PROJET
D.2.6. CALCUL DES EFFETS CUMULATIFS ET EFFETS DE CHOC
20 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
ANNEXE D.3 : CALCUL DANS L’HYPOTHESE DE L’INSTALLATION D’UN FILTRE PLANTE DE
ROSEAUX POUR LE TRAITEMENT DES EAUX USEES PROVENANT DE L’ILOT G
D.3.1. REMARQUE PRELIMINAIRE
On applique la même procédure que précédemment. Néanmoins des incertitudes subsistent sur le calcul des
effets de choc : le système de traitement supposé (filtre planté de roseaux) a l’avantage de réguler les débits et
d’éviter ces effets de chocs (filtration et temps de séjour important). Le calcul présenté prend toutefois en
compte cet effet en prenant l’hypothèse du cours d’eau à son débit mensuel d’étiage (QMNA2) comme dans le
calcul des eaux pluviales présenté précédemment.
D.3.2. DETERMINATION DU NOMBRE D’EQUIVALENT-HABITANT
L’îlot G comprend 281 logements. Ainsi, on peut estimer la présence d’environ 850 EH (hypothèse de
3 EH/logement).
D.3.3. OUVRAGES DE TRAITEMENT ET ABATTEMENT GLOBAL
On propose la mise en œuvre d’un filtre planté de roseaux pour traiter les eaux usées issues de l’ilot G, les
autres ilots étant reliés au réseau d’assainissement de la commune. L’emploi de ce système nécessitera son
installation sur un remblai pour pallier à la contrainte de proximité de la nappe.
L’abattement de ce système est le suivant :
MES DCO DBO5
Filtre planté de roseaux à écoulement vertical 90% 85% 90%
Abattement global 90% 85% 90%
21 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
D.3.4. DONNEES D’ENTREE RELATIVES AU PROJET
D.3.5. CALCUL DES EFFETS CUMULATIFS ET EFFETS DE CHOC
22 Annexes au PFE : Etude des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales et usées en aménagement
Nicolas LUTZ – GC5 ATE
Dans le cas de la pollution chronique par ses effets de choc, on constate que le système de traitement par des
filtres plantés de roseaux n’est pas assez efficace avec la sensibilité du milieu. En effet, la quantité de
phosphore total est légèrement supérieure aux objectifs de qualité. Mais globalement ce système reste une
hypothèse envisageable dans le cadre de ce projet.