ACTUALITES SUR LES TROUBLES DYS Centre de référence des troubles du langage, Hôpitaux...
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ACTUALITES SUR LES TROUBLES ACTUALITES SUR LES TROUBLES DYSDYS
Centre de référence des troubles du langage, Hôpitaux pédiatriques de Nice CHU – Lenval
Jérôme BIANCHIJérôme BIANCHI
NeuropsychologueCERTA
Exercice libé[email protected]@gmail.com
Site du CERTASite du CERTAhttp://www.lenval.org/gcs/
PLAN GENERAL
I. L’enfant Dyspraxique et adaptations pédagogiques
II. L’enfant TDA(H) et adaptations pédagogiques
III. Conclusion / discussion générale
L’enfant Dyspraxique …
MINI QUIZZ
QUESTION 1 : Praxies et coordination motrice : concepts différents ?
1. OUI2. NON
QUESTION 2 : Dyspraxie visuo-spatiale : un concept international ?
1. OUI2. NON
QUESTION 3 : Quels sont les critères d’exclusion de la dyspraxie ?
1. Troubles sensoriels2. Déficience intellectuelle
3. Infirmité motrice cérébrale4. Lésion cérébrale
5. Les 4
LA DYSPRAXIE DÉVELOPPEMENTALEDÉFINITION
Ce qu’il y a : « DYS » :
dysfonctionnement, installation incorrecte d’une fonction (≠ perte)
« Praxie » : séquence de mouvements aboutissant à la réalisation d’un geste volontaire, intentionnel, orienté vers un but
Ce qu’il n’y a pas :
Trouble sensoriel
Déficience intellectuelle
Troubles de la relation ou communication
Affection médicale générale (IMC, lésion cérébrale, hémiplégie, ...)
Carences pédagogiques
Trouble durable de la conceptualisation, de la planification, et de la coordination volontaire
des séquences de mouvements qui sont nécessaires pour réaliser une action nouvelle, orientée vers un but précis et permettant une interaction adéquate avec l’environnement.
Entrave l’exécution et l’automatisation des gestes volontaires.
DÉVELOPPEMENT NORMAL DES PRAXIESQUELQUES REPÈRES
Attention : Dyspraxie ≠ simple retard Diagnostic délicat avant 4 ans
Praxies matures vers 11-12 ansTableau d’après Pannetier, E. (2007)
ACTIVITES 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans
S’alimenterSeul avec cuillère ou fourchette
Utilise le couteau
Avec couteau et fourchette ensemble
Tartine
S’habillerEnfile ses pantalons
Fermeture éclair, boutons
S’habille/se déshabille seul, Fait ses boucles
Attache ses chaussures seul
Découper Tient les ciseauxCoupe entre les
lignes
Découpe en suivant les
courbes
Découpe des formes
complexes
Dessiner ou écrire
Prénom
AttraperBallons à deux
mainsBalle avec bras
et corpsBalle avec les
mainsBalle avec une
main
Frapper un ballon avec le
pied
Donne un coup de pied
Coup de pied stable
Fait rouler avec le pied
Coup de pied en courant
QUELQUES SIGNES D’APPEL• Maladresse motrice :
« gauche », fonctionne par tâtonnement, lenteur ...
• Difficultés en motricité globale :
équilibre précaire, ...
• Déficit d’intégration sensori-motrice :
mauvaise reconnaissance D/G
• Difficultés en motricité fine :
perçu comme un « brise-fer », ...
• Signes neurologiques discrets :
syncinésies, latéralisation ...
• Difficultés de gestion de l’espace :
se cogne, se heurte, ...
• Difficultés d’utilisation des outils/objets :
habillage, stylo, couverts, …
= > Difficultés à la maison : manque d’autonomie
• difficultés d’habillage (lacets, ...)
• maladresse à table (mauvaise tenue des couverts ...)
= > Difficultés scolaires :
• mauvaise tenue du crayon, écriture peu lisible
• difficultés en géométrie, en maths, en sport (non participation, mis à l’écart)
• difficulté d’utilisation des outils scolaires (compas, règle, cahier) ...
= > Difficultés affectives :
• diminution de l’estime de soi
• repli sur soi, crainte
• sentiment d’insécurité, ...
QUELQUES SIGNES D’APPEL
DEROULEMENT DE L’ACTION
VISIONVISION
PERCEPTIONPERCEPTION
Main sur la
poignée
Tourner la poignée
Pousser la porte
Planification et programmationPlanification et programmation
Contraction musculaire, ajustement, correction précision, force …
ExécutionExécution
Tourner + pousser
Geste / actionGeste / action
Tableau d’après Pannetier, E. (2007)Ouvrir une porte …Ouvrir une porte …
VISIONVISION
PERCEPTIONPERCEPTION
Main sur la
poignée
Tourner la poignée
Pousser la porte
Planification et programmationPlanification et programmation
Contraction musculaire, ajustement, correction précision, force …
Pas de rétroactionPas de rétroaction
Tableau d’après Pannetier, E. (2007)
1er problème
2° problème
3° problème
Appuyer + pousserPousser + tournerTourner + tirer
DEROULEMENT DE L’ACTION : DYSPRAXIE
DIFFÉRENTS MODELESPerturbation d’un ou plusieurs processus
Conceptualisation
Planification Exécution
J. Ayres X X
S. Cermak X X
D. Dewey X
M. Mazeau X X
Degas et Gérard
X X X
JM. Albaret X
Dyspraxie motrice / mélokinétique :
Trouble de la dextérité dans les mouvements rapides, alternatifs ou en série.
Dyspraxie idéatoire :
Trouble de la manipulation d’objets ou d’outils.
Trouble de la succession chronologique des différentes étapes dans la réalisation du geste pour manipuler l’objet.
Dyspraxie d’habillage :
Trouble dans l'orientation des vêtements et/ou dans l'ordre d'enfilage.
Dyspraxie idéomotrice :
Trouble de l’organisation du geste moteur en l’absence de manipulation réelle de l’objet (faire semblant de) lorsque l’enfant doit réaliser des gestes symboliques sur ordre + Déficit dans la réalisation de gestes non significatifs (configurations digitales et manuelles).
DIFFÉRENTS TYPES DE DYSPRAXIESDANS LA PRATIQUE ...
DIFFÉRENTS TYPES DE DYSPRAXIESDANS LA PRATIQUE ...
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LE TROUBLE D’ACQUISITION DE LA COORDINATION (TAC) Traduction directe du terme introduit par les anglo-saxons dans les
années 90
Conférence de consensus international (1994)
Critères diagnostiques définis par le DSM-IV
A. Les performances dans les AVQ nécessitant une bonne coordination motrice sont nettement au-dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet et de son niveau intellectuel.
B. Interférence significative avec la réussite scolaire ou les activités de vie courante.
C. La perturbation n’est pas due à une affection médicale générale et ne répond pas aux critères de TED.
D. S’il existe un retard mental, les difficultés motrices dépassent celles habituellement associées à celui-ci. Critères quantitatifs ? (quels seuils ?)
Ne distingue pas un simple retard ... On ne parle que de la « coordination motrice » ... (Quels tests ? Quelles composantes ?)
DYSPRAXIE DÉVELOPPEMENTALE VS TAC Différentes conceptions selon les auteurs
Dyspraxie = TAC
Dyspraxie < TAC >
TAC < Dyspraxie >
Dyspraxie ≠ TAC
TAC coordination motrice Mouvement
sous la commande motrice de muscles, pré-câblé génétiquement
Dyspraxie Praxies Geste
ensemble de mouvements permettant la réalisation d’un projet moteur finalisé, avec ou sans signification
CE QU’IL FAUT RETENIR …
• La dyspraxie ET le TAC = « fourre-tout »
• Manque de consensus : conceptions différentes selon les auteurs
pays, définition, modèles théoriques, tests, populations cliniques, ...
• Accord relatif : pas « dyspraxie développementale » chez IMC
• Peu d’outils d’évaluation ...
• Grande hétérogénéité des troubles praxiques chez l’enfant
Différents profils ≠ terme « générique »
Identifier les difficultés spécifiques de l’enfantTROUBLES PRAXIQUES CHEZ L’ENFANT
≠ DYSPRAXIE DEVELOPPEMENTALE
L’ÉVALUATION
Quand l’envisager ?A partir des différents signes d’appel (maladresse motrice, difficultés dans l’utilisation des outils quotidiens…)
La prise en charge pluridisciplinaire(Médecins, Neuropsychologues, Orthophonistes, Ergothérapeutes, Orthoptistes …)
= Essentiel au diagnostic différentielIl est très important de prendre en compte les critères d’exclusion, la co-morbidité et les retentissements éventuels.
La neuropsychologie
Discipline née principalement de l'interactionentre la neurologie et la psychologie
Elle étudie les fonctions mentales supérieures, leur fonctionnement et dysfonctionnements et
leurs répercussions dans le quotidien de l’individu
Le/La neuropsychologue
Est avant tout un psychologue spécialisé en
neuropsychologie.
Il atteste d’une Licence (3 ans) de Psychologie et d’une spécialisation en
neuropsychologie(Master en 2 ans).
Le constructifFigure de REY / de TAYLOR
Cette figure présente un ensemble de formes géométriques sans signification évidente qui sont construites autour d’un rectangle. Cette épreuve permet en fait d’évaluer les capacités visuo spatiales et visuo constructives, les capacités de planification, l’attention et la mémoire visuelle.
Met en avant différentes composantes :-Visuo-spatiale-Visuo-constructive-Exécutif
NB: FCR étapes par étapes : épreuve extraite du Projet FEE « Etude des Fonctions Exécutives chez l’Enfant »
sous la coordination de Arnaud ROY et collaborateurs (Laboratoires de Psychologie des Universités d’Angers et de Chambéry)
Quand le visuo-constructif est indépendant du visuo-spatial et de l’exécutif
Le cas de ThomasLe cas de Thomas
Figure de REY Copie
Quand le visuo-constructif est indépendant du visuo-spatial et de l’exécutif
Le cas de ThomasLe cas de Thomas
Figure de REY Étapes par étapes
Epreuve extraite du Projet FEE Etude des Fonctions Exécutives chez l’Enfant (étude nationale multicentrique) sous la coordination de Arnaud ROY et collaborateurs (Laboratoires de Psychologie des Universités d’Angers et de Chambéry)
Quand le Visuo-spatial pénalise le Visuo-constructif
Le cas de MatthieuLe cas de MatthieuFigure de REY Copie
Quand le Visuo-spatial pénalise le Visuo-constructif
Le cas de MatthieuLe cas de MatthieuFigure de REY Étapes par étapes
Epreuve extraite du Projet FEE Etude des Fonctions Exécutives chez l’Enfant (étude nationale multicentrique) sous la coordination de Arnaud ROY et collaborateurs (Laboratoires de Psychologie des Universités d’Angers et de Chambéry)
PRISE EN CHARGE Orienter l’enfant en fonction de ses difficultés spécifiques
(D’après le Consensus Régional formalisé sur la dyspraxie développementale, R4P Rhône-Alpes, A.N.A.E. 2011)
Psychomotricité : latéralisation, repères corporels, posture, coordination motrice globale, ...
Ergothérapie : gestes de la vie quotidienne, gestion des outils scolaires, écriture, ...
Orthoptie : troubles du regard (fixation, poursuites, saccades, ...)
Orthophonie : praxies bucco-faciales, ...
Psychologie : difficultés psycho-affectives liées au « handicap invisible »
Neuropsychologue : Déficit exécutif, planification, trouble de l’attention, gnosies spatiales …
Accentuer la prise en charge sur les processus déficitaires
Praxies gestuelles : planification, exécution, ...
Troubles visuo-spatiaux : regard, perception, ...
Mettre en place les aménagements pédagogiques adaptés
Inclure les parents : maintien des acquis, transfert ...
LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
En Maternelle En Maternelle
Ne pas assimiler niveau graphique et maturité intellectuelle
Ne pas dévaloriser le langage de l’enfant au prétexte que ses productions ne sont pas à la hauteur de son discours
Ne pas insister sur les jeux de cubes, legos, puzzles, mosaïques, mécanos (c’est le travail de la rééducation)
L’aider lors des activités de découpage, collage, pliage en insistant sur la pertinence de son projet
L’encourager à verbaliser explicitement
Pour les dessins : valoriser son projet, ses commentaires plutôt que la réalisation elle – même
Le maintien en maternelle n’améliorera pas son handicap (surtout si les capacités verbales et de raisonnement permettent de suivre en CP )
Mme Agnès Szikora/AynaudEnseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL
En PrimaireEn Primaire
Gérer l’écriture clavier
Limiter l’écriture manuelle (ex à trous, mots isolés, écriture des chiffres …)
Tolérer un graphisme malhabile
Ne pas encourager les aspects présentation ni la qualité de l’écriture manuelle aux dépends de la rapidité d’exécution ou de la lisibilité
Eviter les exercices de copie (photocopies, désigner un secrétaire …) = Pb plans inclinés
Favoriser l’oral pour l’apprentissage de l’orthographe d’usage (répétition, épellation…)
La pose et la résolution des opérations sont difficiles (alignement, écriture des nombres)
Mme Agnès Szikora/AynaudEnseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL
LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
En Primaire (suite)En Primaire (suite)
Mme Agnès Szikora/AynaudEnseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL
Permettre l’utilisation précoce d’une calculette , d’aides mémoire sur le bureau ( tables x, +,conjugaisons ….)
Adapter les outils scolaires et l’installation de l’enfant (guide doigt, compas, ciseaux …) Grâce à l’aide des rééducateurs ( orthophoniste, ergothérapeute)
Aider l’enfant à gérer son matériel afin de pallier au défaut d’autonomie scolaire induit par la dyspraxie
Tenir compte des difficultés d’attention (le placer au 1er rang, au centre du tableau, le rappeler, éviter les éléments distracteurs sur le bureau…)
Autoriser des pauses.
LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
Au CollègeAu Collège
Mme Agnès Szikora/AynaudEnseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL
Limiter la prise de notes
Dispenser l’enfant de la réalisation de cartes, de schémas, de dessins
Accepter difficultés et échecs en géométrie, en travaux manuels.
Etre exigeant à l’oral sur la qualité des apprentissages (leçons sues, applications …), les langues, la culture générale.
S’appuyer sur des descriptions verbales très complètes et très précises (des situations-problème, des règles de calcul algébrique ..)
Autoriser l’utilisation de la calculette, d’aides mémoire sur le bureau ( tables x, +,conjugaisons ….)
Favoriser l’utilisation d’un ordinateur portable
LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
CONCLUSION GENERALE Troubles praxiques chez l’enfant ≠
Dyspraxie développementale Dyspraxie développementale = trouble
primaire et spécifique des praxies, durable. Evaluation pluridisciplinaire avec suivi
longitudinal
Diagnostic différentiel L’étiquette ne change pas la qualité de la
PEC ! Mieux identifier la nature des troubles
pour mieux prendre en charge Adaptations pédagogiques : faire au mieux
et favoriser les interactions avec la famille
BIBLIOGRAPHIE ?
L’enfant TDA(H) …
1. L’attentionWilliam James (1890) « L'attention est la
prise de possession par l'esprit, sous une forme
claire et vive, d'un objet ou d'une suite depensées parmi plusieurs qui semblent
possibles [...] Elle implique le retrait de certains objetsafin de traiter plus efficacement les autres ».
Exemple de déficit de l’attention : Le TDA-H« Le TDA-H » : Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.
Enfant qui « papillonne », enfant « dans la lune », semble ne pas écouter, difficulté à
rester concentré sur une tâche même courte …
Critères obligatoires dans la définition du TDA-H :
Le début des symptômes se situe toujours avant 7 ans (15 ans DSM V)
La durée des symptômes doit être supérieure à 6 mois.
Il est atteint de manière significative dans plusieurs sphères de sa vie (sociale, scolaire …)
Exemples de difficultés liées au TDAH
Difficultés
avant l’école
Difficultés
à l’école
Difficultés
après l’école
Difficultés
au coucher
Au réveil
Lors de la
préparation pour aller à l’école
Rapports
excessivement difficiles avec les
parents
Moins bonnes notes
Manque de
concentration
Comportement perturbateur
Rapports difficiles
avec les amis
Dans les
sports/clubs
Devoirs
Comportements à risque et blessures
Rester assis
pendant le souper
Lors de la
préparation pour se coucher
À se calmer/
s’endormir
« Le TDA-H » : Le Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, est un trouble neuro-développemental pouvant se révéler sous 3 formes :
un trouble de type inattentionun trouble de type hyperactivité / impulsivitéun trouble mixte alliant les deux précédents
QUELQUES SIGNES D’APPELInattention
Il prête difficilement attention aux détails, il fait des erreurs d’inattention.
Il a du mal à soutenir son attention.Il ne semble pas écouter quand on lui parle directement.Il ne se conforme pas aux consignes ou il ne termine pas
ses tâches (sans qu'il s'agisse de comportements d’opposition).
Il a de la difficulté à planifier et à organiser ses travaux ou ses activités.
Il évite certaines tâches, ou il les fait à contre-coeur, surtout si elles nécessitent un effort mental soutenu.
Il perd des objets nécessaires à son travail ou à ses activités.
Il est facilement distrait par des stimuli externes.Il fait des oublis fréquents dans la vie quotidienne.
QUELQUES SIGNES D’APPELHyperactivité – ImpulsivitéATTENTION à « l’instabilité psychomotrice » !
Il remue souvent les mains et les pieds, il bouge sur son siège.
Il se lève souvent dans des situations où il doit demeurer assis.
Il court ou il grimpe partout (en vieillissant : sensation de fébrilité ou de bougeotte).
Il a du mal à se tenir tranquille à l'école, au travail ou dans ses loisirs.
Il est souvent fébrile ou survolté.Il parle souvent trop.
QUELQUES SIGNES D’APPELImpulsivité
Il répond aux questions avant qu’on ait terminé de les poser.
Il a de la difficulté à attendre son tour.Il interrompt souvent autrui, il impose sa
présence.Autre symptôme …
L’enfant peut être très bruyant, antisocial, voire agressif, ce qui peut générer le
rejet et l’isolement.
Les types d’attentionEn modalité auditive ou visuelle
L’attention sélective Sorte de filtre qui permet de sélectionnerL’information pertinente.
L’attention soutenue Maintien du niveau d’attention sur une longue période.
L’attention diviséePermet de traiter simultanément deux tâches
Les fonctions exécutives
Les fonctions exécutives regroupent l’ensemble des processus dont la fonction principale est de faciliter l’adaptation de la personne à des situations nouvelles, et ce, notamment lorsque les routines, les schémas habituels ne suffisent pas
(Damasio, 1995; Duncan, 1986; Shallice,1982).
- Situations routinières
- Situations non routinières
Peu développées chez les enfants d’âge pré-scolaire
Améliorées de 3 à 6 ansPoursuite de la maturation jusqu’à l’âge adulteDépendent des régions pré-frontales +
structures sous-corticales
Un exemple de déficit des fonctions exécutives : le traumatisme crânienPar accident de la voie publique, chute …
Peut engendrer des lésions focales et diffuses avec fracture du crâne, hématomes …
Les fonctions exécutives cognitives
L’inhibition
La planification
La flexibilité mentale
• L’inhibition« Capacité à s’empêcher de produire une réponse automatique »
L’exemple d’Antoine
• La planification« Capacité à organiser une série d’actions »
L’exemple de Justine
• La flexibilité mentale« Capacité de passer d’un comportement à un autre »
L’exemple de LéaEt de son prof …
Le cas de Mathis …
6 ans 4 moisGSM Porte des lunettes Bilinguisme : Anglais / Français Isolement socialComportement perturbateur (École et maison)Tendance à l’angoissePas de pb motricité globale et fineSuivi par Orthophoniste pour l’écriture et le graphismeÉvaluation intellectuelle QI entre 95 et 107 (notes très
hétérogènes.
Durant la passation …Chante …Décrochages réguliers, besoin constant de le
recentrerTouche tout ce qui se trouve autour de luiGrande impulsivité… mais il chante plutôt bien.
Les questionnaires …
Parents : Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et trouble oppositionnel avec défiance.
Maîtresse : Trouble déficitaire de l’attention
Évaluation attentionnelleResultats TEACH
8
50 50
41
73
5
10
25
10 10
0
20
40
60
80
100
Po
urc
en
tag
es
Recherche dans le ciel cibles 8
Recherche dans le ciel Tps 50
Recherche dans le cie Note 50
Carte 41
Coups de fusil 7
Codes 3
Faire 2 choses 5
Ecouter 2 choses 10
Petits hommes verts NB 2
Petits hommes verts TPS 5
Mondes Contraires 1 10
Mondes contraires 2 10
Subtests
Dans le détail …ATTENTION SELECTIVE 8 % (justesse)41 % (aidé par l’impulsivité)
ATTENTION SOUTENUE7 % (tâche de 5 minutes)3 % (tâche de 15 minutes) = arrêt prématuré
ATTENTION DIVISEEFaire 2 choses à la fois 5 %Écouter 2 choses à la fois 10 %
FONCTION EXECUTIVES Flexibilité (Nb) 2 % ; (Tps) 5 %Inhibition 10 %
LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
L’INATTENTION Diminuer les sources de distractions (emplacement du bureau, espace de travail : y tolérer seulement le matériel nécessaire à la tâche en cours)
Éviter l’utilisation de stylos 4 couleurs ou à pointe rétractable et privilégier les bics classiques + l’utilisation de STABILO peut être intéressant afin de l’aider à pointer les éléments pertinents d’une consigne. Utiliser des consignes courtes (oral et écrit) et privilégier une présentation aérée (écrit) ses capacités de mémoire à court terme sont souvent faibles.
Avant d’expliquer toute notion importante, mobiliser l’attention (contact visuel, signal non verbal établi au préalable) + S’assurer de la proximité physique lors de la transmission des consignes (réduire les sources de bruit et de mouvement dans la classe, signal non verbal établi au préalable … utilisation de cartons de couleurs, gestes, pointer une image)
Placer l’enfant devant en classe afin d’éviter qu’il ai la vue sur l’ensemble de la classe et potentiellement sur un nombre important de source de distraction. Utiliser des supports visuels et s’y référer lors des explications verbales
Présenter le travail en petites étapes entre lesquelles l’élève peut consulter l’enseignant (temps de concentration continue requis moins long) l’attention soutenue est une composante déficitaire chez ces enfants.
Rechercher la qualité plutôt que la quantité de travail (école et devoirs) lui permettre d’avoir du temps supplémentaire ou bien retirer systématiquement un exercice afin qu’il puisse compenser la mauvaise gestion du temps.
Lui permettre de participer aux tâches quotidiennes de la classe (distribuer des feuilles etc…) cela lui permettra de couper ses activités et de pouvoir s’évader quelques instants. Cela lui permettra également de se sentir valorisé.
Mme Agnès Szikora/AynaudEnseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL
LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
LE MANQUE D’ORGANISATION
Aider l’élève en classant ses documents (porte vues), en utilisant des cahiers et non des classeurs.
Utiliser un système de rangement simple et rapide avec support visuel au besoin + Utiliser des codes couleurs par matière.
Prévoir un « double » du matériel requis pour les travaux à la maison (permet de pallier aux oublis fréquents de la vie quotidienne.
Découper la tâche en petites parties présentées une à une (cacher les autres éléments à l’aide d’un carton ou découper la feuille)
Établir un fonctionnement routinier et stable des activités quotidiennes avec rappels fréquents du temps qui reste.
Mme Agnès Szikora/AynaudEnseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL
LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
L’AGITATION / L’IMPULSIVITE
Placer des balles de tennis sous les pieds de sa chaise pour réduire les bruits.
Poser un velcro sous l’étui à crayons, prévoir une place précise pour le cartable, loin du bureau.
Éviter que d’autres objets ne soient à sa portée (bibliothèque, ordinateur…)
Permettre des sorties à l’extérieur de la classe (responsable des commissions, facteur…)
Trouver des moments où l’élève peut bouger (passer des feuilles, effacer le tableau, ouvrir la fenêtre …)
Permettre de travailler debout ou à genoux sur sa chaise (favorise la concentration)
Faire prendre l’habitude d’attendre 5 secondes avant de répondre à une question
Ignorer les comportements destinés à attirer l’attention (plainte, chuchotement, rêvasserie) mais ne jamais ignorer des comportements agressifs ou destructeurs.
Mme Agnès Szikora/AynaudEnseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL
LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
L’AGITATION / L’IMPULSIVITE
Placer des balles de tennis sous les pieds de sa chaise pour réduire les bruits.
Poser un velcro sous l’étui à crayons, prévoir une place précise pour le cartable, loin du bureau.
Éviter que d’autres objets ne soient à sa portée (bibliothèque, ordinateur…)
Permettre des sorties à l’extérieur de la classe (responsable des commissions, facteur…)
Trouver des moments où l’élève peut bouger (passer des feuilles, effacer le tableau, ouvrir la fenêtre …)
Permettre de travailler debout ou à genoux sur sa chaise (favorise la concentration)
Faire prendre l’habitude d’attendre 5 secondes avant de répondre à une question
Ignorer les comportements destinés à attirer l’attention (plainte, chuchotement, rêvasserie) mais ne jamais ignorer des comportements agressifs ou destructeurs.
Mettre en relief toute forme de réussite pour encourager l’enfant à bien agir
Mme Agnès Szikora/AynaudEnseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL
Merci de votre attention et Merci de votre attention et de votre participation !de votre participation !
J. Bianchi Centre de référence des troubles du langage et des
apprentissagesHôpitaux pédiatriques de Nice CHU - Lenval