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À PARTIR DU 17 OCTOBRE TOUS LES JEUDIS À 20:50

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À PARTIR DU 17 OCTOBRETOUS LES JEUDIS À 20:50

LA SÉRIECROSSING LINES

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PITCH

Louis Daniel (Marc Lavoine) est un flic exceptionnel, respecté et humble. Après le décès de son fils Etienne tué dans l’explosion d’une bombe qui lui était destinée, il décide de partir en guerre contre le crime. Aidé par Michel Dorn (Donald

Sutherland), haut gradé de la Cour pénale internationale, il constitue une équipe d’agents, parmi les plus doués sur la place européenne. Il lui manque cependant une pièce maîtresse : Carl Hickman (William Fichtner), ancien inspecteur déchu de la

police new-yorkaise, aux dons de profiler proche d’un sixième sens. Afin d’aider ce dernier à regagner sa dignité et ses galons de policier, il le convainc d’intégrer cette équipe hors normes et sans frontières.

VOUS N’AVIEZ PAS JOUÉ DANS UNE SÉRIE DEPUIS TRÈS LONGTEMPS. QU’EST-CE QUI VOUS A DÉCIDÉ ?

En fait, j’ai commencé ma carrière par la comédie dans la série Pause-café quand j’avais 17 ans. Puis je me suis lancé dans la musique. Je continue d’alterner tournages, tournées et promotions de mes disques. Au tout début de la sortie de mon album, Je descends du singe, j’ai reçu un appel d’une femme exceptionnelle, Rola Bauer. Elle voulait me proposer de jouer avec Donald Sutherland dans un projet qu’elle portait avec Ed Bernero. Je ne pensais pas faire partie des acteurs potentiels pour jouer à l’international. Je l’ai d’abord pris de façon assez légère mais très vite ma femme m’a convaincu du contraire car les séries prennent aujourd’hui une place importante en proposant des thèmes très nouveaux. Pouvoir travailler auprès de personnalités comme Sutherland qui ont construit ma culture et mon goût pour le cinéma au même titre que Chabrol ou Trintignant, et m’ont donné envie de faire du cinéma, était formidable.

MARC LAVOINELOUIS DANIEL

Auteur - compositeur et interprète de talent, Marc Lavoine a aussi régulièrement joué la comédie au cinéma et à la télévision. Pour sa première production internationale, l’artiste endosse le rôle d’un policier star des enquêtes les plus médiatisées mais modeste et extrêmement professionnel.

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“ Poursuivre ceux qui vous ont détruit ”

CASTING / MARC LAVOINE

LOUIS DANIEL EST UN HOMME CHARISMATIQUE ET UN POLICIER IMPLIQUÉ…

Je me suis inspiré d’un ami très proche, un grand policier et un homme fantastique, pour ce rôle. Mon personnage porte en lui des valeurs républicaines qu’il défend jusqu’au bout. Il ne supporte ni l’injustice ni l’avilissement imposés à l’être humain. Tout ce qui peut l’humilier, le rendre dépendant à la drogue, à l’argent, le soumettre à la honte et à la violence lui est insupportable. Malgré cette force, il a une faille personnelle dans son couple car sa famille a été victime d’un attentat au cours duquel son fils a été tué. Cette blessure va entamer l’équilibre de cet homme en créant une part d’ombre. Comment retrouver l’assassin de son fils lorsqu’il doit résoudre des affaires l’entraînant partout en Europe aux côtés d’une équipe qu’il a engagée et dont il est responsable vis-à-vis de la Cour pénale internationale ? Responsabilité auprès de son père de substitution aussi, joué par Donald Sutherland qui lui fait confiance... Comment ne pas trahir la confiance de tous ces personnages tout en poursuivant ceux qui vous ont détruit. C’est toute la complexité de ce personnage.

A LA TÊTE DE CETTE PRESTIGIEUSE UNITÉ D’ÉLITE EUROPÉENNE, LOUIS DANIEL A UNE DOUBLE MOTIVATION…

Il cherche effectivement une réponse mais chaque membre de l’unité poursuit sa propre quête ou a des secrets : un frère, un assassin, une personne qui lui a fait du mal… Dorn est hanté par des souvenirs de charniers, de drames, d’actes dont il ne s’est jamais remis. Tout le talent d’Ed Bernero est de montrer que derrière chaque policier se cache un homme à la vie parfois chaotique. Cela rend le travail très intéressant et bien plus drôle que la simple résolution des énigmes comme un Cluedo permanent.

POUR QUELLES RAISONS CHOISIT-IL HICKMAN (WILLIAM FICHTNER) ?

Parce qu’il est le meilleur profiler et qu’il ne laisse pas tomber un être cher. Il a pour lui un attachement fraternel. De même que son père spirituel Dorn a toujours été présent pour lui lorsqu’il avait un problème impartageable, il veut être présent pour Carl. Ils se comportent comme deux frères ennemis qui se cherchent mais qui se protègent aussi. Carl est un peu le négatif de Louis.

VOTRE PERSONNAGE A PERDU SON FILS. VOUS ÊTES VOUS-MÊME PÈRE, COMMENT VOUS ÊTES-VOUS PRÉPARÉ À JOUER CE DEUIL ?

J’ai eu la chance d’avoir à mes côtés un auteur absolument exceptionnel, Ed Bernero. En tant qu’ancien policier, il me donnait des astuces pour être crédible lors des tirs ou des arrestations. Son aide a aussi été précieuse pour décrire la vie intérieure du personnage car il a connu des familles et des policiers déchirés. Il a conscience de la résistance nécessaire pour affronter la cruauté et la violence d’une scène de crime lorsqu’un enfant a été tué, que ce soit le vôtre ou pas. Mon coach, Peggy Hall, m’a beaucoup aidé à pénétrer le personnage, à me laisser emporter. Comme je jouais en anglais, je devais veiller à transporter toutes mes intentions dans cette langue.

JUSTEMENT, COMMENT VOUS Y ÊTES-VOUS PRIS ?

J’ai appelé à l’aide ! En fait j’aime beaucoup le travail, surtout de manière collective. Nous ne sommes jamais aussi bon dans un rôle que lorsque nous l’avons travaillé à plusieurs. L’intelligence collective est la solution à tous les problèmes, et notamment à ceux d’un artiste. Peggy a participé à la construction du personnage. Elle m’a vraiment été très utile pour pouvoir oublier le texte sur le plateau et me laisser aller au langage du corps.

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CASTING / MARC LAVOINE

QU’AIMEZ-VOUS DANS VOTRE PERSONNAGE ?

J’ai beaucoup aimé avoir plusieurs histoires à raconter en même temps. Louis a une femme, un enfant, un frère, un père, une équipe et un trouble intime lié à un événement inacceptable. Je trouvais intéressant d’être tout le temps imprégné de ce sentiment. Même avec une arme à la main, il ne peut oublier le vide provoqué par la perte d’un être aussi cher. Comme je venais de perdre mes parents, j’étais dans un état d’esprit approprié… Cette blessure est intéressante à travailler. COMMENT S’EST DÉROULÉ LE TOURNAGE ?

Il a été long et froid avec de très longues journées de travail à Prague. Mais ces tournages évoluent constamment. Plusieurs épisodes sont tournés en quatre mois et, mis à part les deux ou trois premiers,

nous ne connaissions pas les scénarios en amont. Mais d’une certaine manière, c’est un peu comme dans la vie ! Tourner de cette façon, en étant toujours un peu sur la brèche, peut être un peu déstabilisant mais permet de remettre le compteur à zéro tous les jours.

QUELLES RELATIONS AVEZ-VOUS NOUÉES AVEC LES AUTRES COMÉDIENS ?

Dès le départ, nous sommes tous devenus très amis. Le contexte d’immersion nous a très certainement aidés. Je suis devenu proche de Tom Wlaschiha et de Richard Flood. Cela a rendu l’affection et l’attachement entre les personnages réellement palpables. Quelque chose s’est produit entre nous, la solidarité a pris le dessus, et pouvoir compter sur eux a été très rassurant pour moi. J’avais avec eux un miroir, une réponse, notamment avec mon copain

Tom, fantastique et humainement formidable. Il est venu à Paris voir mon spectacle et nous avons gardé des contacts très forts ensemble. QUE RETENEZ-VOUS DE CETTE EXPÉRIENCE ?

Un sentiment. Je suis tombé amoureux de Donald Sutherland ! J’aime cet homme, d’une élégance rare, dont les petites histoires drôles distillées sur les tournages à propos de Fellini ou de Chabrol ont illuminé nos scènes. Délicat et généreux sur le plateau, il me relançait à chaque fois que je me trompais, me relevait quand je trébuchais. J’ai retrouvé cette bienveillance chez Ed, Rola, les acteurs Tom, Richard et William Fichtner. Cette expérience va compter pour moi.

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CASTING / MARC LAVOINE

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Directrice artistiquedes acquisitions de TF1

Sophie Leveaux se réjouit de présenter

CROSSING LINES, une série internationale ambitieuse, portée par de grandes signatures à la production et par un casting prestigieux au nombre duquel Donald Sutherland, William Fichtner, Marc Lavoine et Tom Wlaschiha. Rencontre.

LES ATOUTS DE CROSSING LINES

«Le pitch de départ - une unité d’élite européenne traque des criminels par-delà les frontières de l’Union - nous a été proposé par Rola Bauer et Ed Bernero. Avec la productrice Rola Bauer, nous avions envie de travail ler ensemble depuis vingt ans ! Elle a une carrière internationale reconnue. Elle agit comme un chef d’orchestre capable d’échanger avec tout le monde, sur le terrain comme sur l’éditorial. Ed Bernero, ancien flic à Chicago, créateur d’Esprits criminels et showrunner très réactif, est un faiseur de prime time avec lequel il est extrêmement agréable de travailler. Avec Crossing Lines, Rola et Ed nous ont proposé une série d’un genre nouveau, très en ligne avec la réalité et l’actualité.»

LA COPRODUCTION INTERNATIONALE, UN MODÈLE INTÉRESSANT

«Le modèle de la coproduction internationale est véritablement intéressant. Ce nouveau territoire est investi par des acteurs, des producteurs et des showrunners de renom désireux de s’engager. Cela

nous permet de découvrir des concepts inédits dans des écritures nouvelles et complémentaires à l’offre du marché américain qui nous fournit Unforgettable, Person of Interest et tous les primes à succès diffusés sur TF1. Aujourd’hui, l’innovation

peut aussi passer par cette aventure internationale car les showrunners y sont beaucoup plus libres.» UNE AVENTURE QUI FAIT SENS

«Je suis fière du résultat de Crossing Lines. Cette série actuelle et moderne met en valeur de beaux personnages. Féru de séries françaises et étrangères, notre public a un goût très pointu en la matière. Nous ne devons donc pas nous tromper sur la promesse que nous lui faisons. Avec Crossing Lines, nous avons voulu lui proposer une aventure qui fasse sens, qui lui donne envie d’en voir plus. Elle devrait plaire à tous les amateurs d’intrigues policières et à ceux qui s’attachent aux parcours des personnages. Cette série offre un équilibre intéressant entre ces deux aspects.»

PRODUCTION / SOPHIE LEVEAUX

“ Une série actuelle et moderne”

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TandemCommunications

Avec un Golden Globe et deux nominations aux Emmy Awards pour

Les Piliers de la Terre, la minisérie qu’elle a produite, Rola Bauer est depuis vingt-cinq ans l’un des acteurs majeurs de la production internationale. Elle revient avec enthousiasme sur sa première collaboration avec TF1.

COMMENT EST NÉE L’IDÉE DE CROSSING LINES ?

Je voulais développer une série policière voyageant à travers l’Europe. Nous habitons des pays très différents réunis sous la bannière de la communauté européenne. Avec l’abolition des frontières au 1er janvier 1993, tous les citoyens, y compris les criminels, ont pu traverser les pays sans difficulté et bien souvent sans être inquiétés. Bien sûr, Europol et Interpol existent mais leur rôle est plutôt d’ordre administratif. Grâce à des connaissances communes, j’ai rencontré à Los Angeles le créateur d’Esprits criminels Ed Bernero pour lui présenter mon idée. Extrêmement séduit, il a vu un réel potentiel narratif dans la situation européenne, proche à bien des égards de la situation des Etats-Unis avant la naissance du FBI.

POUR QUELLES RAISONS ?

Avant qu’Edgard Hoover décide la création de l’agence la plus célèbre au monde, les criminels américains fuyant un Etat pour un autre échappaient

complètement à la police qui ne pouvait intervenir hors de sa juridiction. Ed constatait que l’Europe avait finalement ce même souci actuellement. Il a alors imaginé que la Cour pénale internationale puisse délivrer des mandats autorisant les enquêteurs à franchir les frontières pour mener des investigations sur des crimes transnationaux. Notre conseiller technique sur le sujet, un salarié d’Europol, a trouvé l’idée brillante, conférant un statut moins administratif à l’institution. COMMENT QUALIFIERIEZ-VOUS VOTRE RENCONTRE AVEC ED BERNERO ?

Elle a été formidable ! Une vraie complicité est née entre nous. Nous partageons des valeurs communes et tenons tous deux à préserver notre univers familial. Nous nous sommes tellement bien entendus que nous partons en vacances ensemble !

LE CASTING EST INTERNATIONAL…

Nous avons effectivement choisi des acteurs d’horizons différents pour être cohérents avec

PRODUCTION / ROLA BAUER

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l’histoire. Chaque membre de l’unité d’élite est originaire de l’un des pays de l’Union européenne. Dans la version internationale, des mots et des

expressions ont été ajoutés en français ou en italien afin de donner un peu de couleur identitaire à nos personnages. Pour l’unité d’élite, avec Sophie Leveaux,

nous rêvions dès le départ de trois comédiens : Marc Lavoine, Donald Sutherland et William Fichtner…

COMMENT S’EST DÉROULÉE VOTRE PREMIÈRE COLLABORATION AVEC TF1 ?

Si Crossing Lines est ma première réalisation avec TF1, je connais la chaîne depuis longtemps. Avec la nouvelle stratégie de coproduction internationale menée par Sophie Leveaux, nous avons appris à travailler ensemble de façon ouverte et transparente, dans la confiance et le respect mutuels. Le scénario, le casting, le décor, la postproduction... nous avons échangé sur tous ces sujets en étant à l’écoute les uns des autres. Ce fonctionnement a été efficace et même si nous n’étions pas toujours d’accord, le dialogue est resté intact.

VOUS ÊTES UNE HABITUÉE DES PRODUCTIONS INTERNATIONALES. QUELLE EST VOTRE «RECETTE» ?

Je n’en ai aucune idée ! En fait, dans ma vie privée, je suis moi-même une coproduction ! Après une enfance à Ottawa et des études universitaires à Toronto, j’ai débuté ma carrière au Canada chez Alliance. Pour eux, j’ai traversé l’Atlantique et ouvert une filiale à Paris, ce qui m’a permis de travailler sur des projets de coproductions et de ventes de programmes. La chaîne allemande ProSieben m’a ensuite contactée pour présider à Munich un service de coproduction internationale de fiction.

Après la production et la vente, je découvrais le métier du point de vue du diffuseur. Je dirige maintenant ma propre société, basée à Munich, avec deux partenaires. Ce parcours me permet de bien comprendre les besoins des chaînes.

QUELLES SONT SELON VOUS LES GRANDES PHASES DE PRODUCTION D’UNE SÉRIE ?

La première de toutes, la plus importante, est l’écriture du scénario, car elle constitue les fondations de la série. Je trouve que nous n’avons jamais assez de temps à lui consacrer et pourtant, il permet de séduire les talents qui sont devant la caméra, les équipes techniques mais aussi le diffuseur. Avec Ed, nous avons pris le risque d’investir dans l’écriture d’une deuxième saison de Crossing Lines alors même que nous n’avions pas de feu vert. Cinq épisodes sont déjà quasiment prêts. En prenant ce temps, le scénario aura le temps de respirer.

QUEL EST VOTRE PLUS BEAU SOUVENIR SUR CROSSING LINES ?

Je garde un magnifique souvenir de la semaine où j’ai «bouclé» à la fois Marc Lavoine puis TF1. L’aventure de Crossing Lines commençait bien !

“ Travailler dans la confiance et le respect mutuels ”

PRODUCTION / ROLA BAUER

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QUELLE EST L’ORIGINE DE CROSSING LINES ?

J’ai l’impression que la gestion de la criminalité dans chaque pays européen en est au stade des Etats-Unis avant l’établissement du FBI. Lorsque nous avons parlé de ce projet avec Rola il y a à peine un an, nous voulions créer une série sur une police transfrontalière. Ensemble, nous avons commencé à travailler sur un pitch, puis sur la création d’un document très détaillé avec des images de la série et des typologies de personnages. Nous avons entamé notre tour d’Europe pour trouver des partenaires, notamment TF1, et avons vendu la série dans plus de 160 territoires dont l’Allemagne, l’Italie, les Etats-Unis.

COMMENT AVEZ-VOUS TRAVAILLÉ À L’ÉCRITURE DES SCÉNARIOS ?

Cette fois, j’avais des auteurs free-lance répartis un peu partout en Europe : nous avons recruté deux Britanniques et un Allemand pour écrire les fondations des épisodes. Avec Rola, nous avons imaginé la suite à partir de cette base. Contrairement à mon habitude, je n’avais pas une équipe d’une

dizaine d’auteurs réunis physiquement autour de moi, simplement car ils étaient disséminés aux quatre coins du monde. J’ai dû inventer une nouvelle façon de travailler, c’était passionnant et stimulant ! Showrunner et producteur exécutif de cette série, je suis bien entendu très impliqué dans tous les choix artistiques, avec Rola.

OÙ TROUVEZ-VOUS L’INSPIRATION ?

Les crimes étant universels, il est plutôt facile de trouver des idées mais je suis moins intéressé par les actes que par leurs effets sur les policiers. Donc, nous essayons de trouver des situations qui vont avoir un maximum de répercussions sur nos personnages. Mais je peux tout à fait trouver une idée dans un quotidien !

VOTRE UNITÉ D’ÉLITE DÉPEND DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE. EXISTE-T-ELLE VRAIMENT ?

Non, en fait je me suis appuyé sur les lois et les organismes existants pour franchir une étape supplémentaire en inventant un groupe qui peut

intervenir au-delà des frontières. Nous avons romancé la réalité car il n’y a rien dans les statuts de la Cour pénale internationale qui pourrait interdire sa formation. L’institution n’a simplement jamais été utilisée de cette façon.

POUR VOTRE PREMIÈRE EXPÉRIENCE EUROPÉENNE, AVEZ-VOUS CONSTATÉ DES DIFFÉRENCES AVEC LA PRODUCTION D’UNE SÉRIE AUX ETATS-UNIS ?

Le travail au quotidien est vraiment similaire. Seules la gestion du temps et la manière de conduire les équipes diffèrent. Aux Etats-Unis, un épisode est tourné en huit jours et un réalisateur différent dirige chaque épisode. Les comédiens européens ont donc dû faire un gros travail d’adaptation car en Europe, un seul metteur en scène suit habituellement l’ensemble de la série. Les tournages sont également un peu plus longs. A part cela, je ne vois aucune autre différence !

LE CASTING EST INTERNATIONAL. COMMENT AVEZ-VOUS CHOISI CHACUN DES ACTEURS ?

Tous les acteurs de la série étaient dans notre choix de départ et ils jouent le rôle que l’on avait imaginé pour eux. J’ai toujours rêvé de travailler avec William Fichtner par exemple, et son personnage

est parfaitement adapté à lui. Marc Lavoine est très charismatique dans le rôle de Louis, le chef de notre équipe, un charisme décelable dans sa musique. Pour la spécialiste de l’Italie, j’avais découvert Gabriella Pession dans un programme américain

Showrunneret producteur exécutif

Scénariste et producteur américain de renom, Edward Allen Bernero a d’abord été policier à Chicago pendant dix ans. Il débute sa carrière de scénariste avec Brooklyn South puis crée New York 911 dont il réalisera le centième épisode. Il assure

ensuite les fonctions de producteur exécutif notamment sur les six premières saisons d’Esprits criminels dont il est également le showrunner. C’est avec sa propre société, Bernero Productions, qu’il se lance dans CROSSING LINES.

PRODUCTION / ED BERNERO

“ Des personnages avec des secrets et des failles”

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et je l’avais trouvée extraordinaire, tout comme Tom Wlaschiha dans Game of Thrones.

CERTAINS PERSONNAGES ONT UNE HISTOIRE PARTICULIÈREMENT TRAGIQUE : LOUIS, CARL, TOMMY… POURQUOI ?

J’aime que mes personnages aient des secrets et des failles. J’ai l’habitude de commencer l’écriture des scénarios par une longue description de leurs caractères. Il me faut deux ou trois pages pour connaître leur histoire. C’est ma manière de les construire pour en faire ce qu’ils seront à l’écran. Parfois, le public ne sait pas tout d’eux, mais ce n’est pas grave car cela ne concerne finalement personne d’autre que moi ! Toute cette matière les fait ressembler à des personnages réels, et les rend très attachants.

VOUS ÊTES UN ANCIEN POLICIER AUJOURD’HUI SPÉCIALISÉ DANS LA PRODUCTION ET L’ÉCRITURE

DE SÉRIES POLICIÈRES. QU’AIMEZ-VOUS DANS CETTE ACTIVITÉ ?

C’est un univers bien meilleur ! Le métier de policier est très difficile car il oblige à regarder l’homme et le monde dans ce qu’ils ont de pire. Travailler avec des techniciens, des acteurs de talent et pouvoir créer et imaginer des histoires… Cette vie est complètement différente. Et je suis vraiment chanceux de pouvoir exercer ce métier !

DANS LA CRÉATION D’UNE SÉRIE, QUEL EST VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ ?

J’aime surtout le moment où je rencontre les acteurs pour la première fois. Je passe tellement de temps seul à travailler et à imaginer mes personnages que j’ai juste envie de les rencontrer en «vrai», habités par un acteur. Les premières répétitions sont d’ailleurs des moments heureux. Je découvre les comédiens devenir les personnages que j’ai côtoyés

seul pendant des mois. Cela me procure une joie intérieure intense.

QUE PENSEZ-VOUS DU RÉSULTAT ?

J’aime beaucoup ce programme. J’espère que le public international l’aimera autant que moi. Nous avons réuni des personnes du monde entier pour produire ensemble une série tournée en anglais en Europe avec un goût et un rythme américains. Après plus d’un an de travail sur Crossing Lines, je suis nerveux à l’idée de voir «mon bébé» commencer sa vie et j’ai hâte de l’observer évoluer. J’en suis déjà très fier !

PRODUCTION / ED BERNERO

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TF1 Production

Avec à son actif la production de grandes sagas (Zodiaque), de films unitaires de

prestige (Marie Humbert, Au bas de l’échelle), de séries policières (R.I.S Police scientifique), TF1 Production est devenu un acteur majeur de la production de fictions. Sa directrice Production et financement de Fictions et Dessins animés, Céline Roux, relate ses premiers pas dans la coproduction internationale.

QUELLES RAISONS ONT CONDUIT TF1 PRODUCTION À COPRODUIRE CROSSING LINES ?

En avril 2012 au MIP TV à Cannes, j’ai rencontré avec Sophie Leveaux les équipes de Tandem Communications qui présentaient Crossing Lines, porté par Ed Bernero, le showrunner d’Esprits criminels. Ce projet extrêmement enthousiasmant correspondait parfaitement aux attentes de TF1 qui avait pour ambition d’investir dans des œuvres européennes. Ces projets européens nous permettent d’investir jusqu’à 10 % de notre obligation légale* dans des films tournés en anglais mais à certaines conditions.Nous devons respecter plusieurs règles, comme un pourcentage minimum de financement français et de dépenses en France ainsi que la présence d’Européens sur les postes clés artistiques et techniques (comédien, auteur, réalisateur, monteur…). Dans le cas de Crossing Lines, si le créateur et le rôle principal, Ed Bernero et William Fichtner, sont tous deux américains, la majorité des autres talents est européenne, avec des Français aux postes de chef opérateur, chef costumière, chef décoration et même deux réalisateurs. Une équipe

d’une dizaine de Français sur ces postes clés ont suivi le tournage des dix épisodes. Enfin, nous nous sommes positionnés très vite en partenaire naturel dans cette aventure.

C’EST VOTRE TOUTE PREMIÈRE GROSSE COPRODUCTION INTERNATIONALE…

De cette ampleur, oui. Nous avions coproduit Avalanche avec La Bavaria, mais le modèle était très différent. Cette fois, notre rôle a consisté à monter la coproduction, d’un point de vue artistique, financier et juridique, et à produire la partie française de cette série. Nous avons ainsi tourné quatre des dix épisodes en France, entre Paris et Nice.

ETAIT-CE TRÈS DIFFÉRENT DE VOS FONCTIONS HABITUELLES ?

Je relève deux différences majeures. D’abord, le rythme de tournage, très intense. Ed Bernero et la productrice de Tandem, Rola Bauer, sont des bourreaux de travail, capables de convaincre les talents très vite. Marc Lavoine et William Fichtner ont d’ailleurs rapidement été séduits. Ils ont cette

PRODUCTION / CÉLINE ROUX

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force de penser que rien n’est impossible, alors ils avancent. Pour preuve, je les ai rencontrés pour la première fois en avril 2012 au MIP TV, TF1 a donné son accord pour la mise en production en juillet, le tournage a commencé en octobre pour s’achever en février 2013 et le programme a été présenté au MIP TV 2013, soit tout juste un an après ! Je trouve cette expérience bluffante d’efficacité.L’autre différence majeure concerne l’écriture. Nous avons lancé la production avec un seul épisode écrit. Les autres ont été livrés au fur et à mesure alors que sur les fictions françaises, nous débutons la production lorsque tous les scripts sont validés. Résultat, la gestion des plans de travail s’est révélée parfois complexe. Mais Ed Bernero a cette capacité à proposer des textes extrêmement bien ficelés et des personnages particulièrement ciselés. Il a aussi parfaitement conscience des demandes de la chaîne et s’adapte en permanence. QUEL BILAN TIREZ-VOUS DE CETTE EXPÉRIENCE ?

Il est très positif ! Grâce à cette expérience, nous savons comment coproduire à l’international. Je retiens également que la clé de la réussite

tient dans le savoir-faire d’un showrunner. Ils sont d’ailleurs nombreux à être tentés par l’aventure européenne car ils disposent d’une plus grande liberté artistique. Crossing

Lines nous a ouvert des portes et j’ai envie d’être ambitieuse pour notre prochaine coproduction internationale !

(*) TF1 a l’obligation légale d’investir 12,5% de son chiffre d’affaires dans la production d’œuvres audiovisuelles françaises et/ou européennes.

PRODUCTION / CÉLINE ROUX

“ Une expérience bluffante d’efficacité ”

QU’EST-CE QUI VOUS A PLU DANS CETTE SÉRIE ?

Il est difficile de mettre le doigt sur un aspect en particulier. Il s’agit plutôt d’une combinaison d’éléments et il y avait la perspective d’une expérience nouvelle. A la lecture des deux premiers épisodes, j’ai tout de suite pensé que les scénarios étaient vraiment très bien écrits. Bien sûr, Ed Bernero est le moteur de toute cette aventure. Avec son expérience d’ancien flic à Chicago, il apporte sa sensibilité en écrivant avec un vrai sens de la rue, notamment pour mon personnage, particulièrement bien cerné.

HICKMAN EST UN ANCIEN POLICIER RENOMMÉ DU NYPD. POURQUOI L’A-T-IL QUITTÉ ?

A la poursuite d’un kidnappeur d’enfants sur les toits de New York, il reçoit une balle dans la main et en perd l’usage. Ne pouvant plus se servir de son arme de service et s’administrant des doses de morphine pour apaiser une douleur permanente, il

Très prisé pour des seconds rôles dans de grosses productions américaines comme Elysium avec Matt Damon, La chute du faucon noir de Ridley Scott ou des séries comme Prison Break, William Fichtner endosse un des rôles principaux dans CROSSING LINES. Il incarne Carl Hickman, un ancien inspecteur de la police de New York, un «profiler» surdoué.

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WILLIAM FICHTNER CARL HICKMAN

“ Je n’ai jamais joué un homme aussi brisé ”

CASTING / WILLIAM FICHTNER

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est mis sur la touche par ses supérieurs. Renvoyé d’un travail passionnant, humilié et en colère, il quitte New York pour Amsterdam. Un lieu stratégique pour accéder plus facilement aux drogues qu’il prend, mais aussi peut-être pour une autre raison, connue de lui seul… Et pourtant, son ancien partenaire Louis va venir lui donner une seconde chance.

DANS QUEL ÉTAT LE TROUVE-T-IL ?

La vie de Hickman est brisée, il a perdu tout ce qui comptait pour lui. Il vit seul dans une caravane et travaille comme homme à tout faire dans une fête foraine ambulante. Ce personnage est très intéressant car il oblige à s’interroger sur le chemin parcouru par cet homme pour finir dans une telle situation. J’ai joué dans quarante films en interprétant autant de personnages différents mais je dois avouer que celui de Hickman fait partie de mes trois préférés ! Je ne pense pas avoir jamais joué un homme aussi brisé.

QUELLE EST LA SPÉCIALITÉ DE HICKMAN SUR LES ENQUÊTES ?

Il est capable de remarquer un fait étrange, un indice qui va entièrement changer le sens de l’enquête. Dans l’épisode du braquage de la banque, il perçoit très vite qu’il va se passer quelque chose et repère les individus impliqués. Hickman est un peu le sage de l’unité d’élite, il a vingt ans de plus que ses coéquipiers, il est beaucoup plus expérimenté et malin qu’eux !

QUEL GENRE DE RELATION UNIT LES DIFFÉRENTS MEMBRES DE L’ÉQUIPE ?

Ils ont des rapports très différents les uns avec les autres. Hickman trouve Sebastian très intelligent et lui fait confiance. Il a une relation particulière, presque paternelle, avec Anne-Marie depuis les deux premiers épisodes en raison d’une erreur qu’il a commise. Avec Louis Daniel, ils se connaissent

depuis longtemps pour avoir travaillé ensemble et pourtant, ils ne portent pas toujours le même regard sur les situations. Ce qui compte pour Hickman ce n’est pas seulement la résolution des crimes mais sa quête personnelle, très éloignée des préoccupations de l’équipe. ED BERNERO DIT AVOIR RÊVÉ DE TRAVAILLER AVEC VOUS…

Il me l’a dit aussi lorsque nous nous sommes parlé la première fois et je l’ai pris comme un beau compliment ! Souvent, les auteurs aiment écrire en pensant à un acteur en particulier. A la lecture des premiers scénarios, j’ai tout de suite beaucoup aimé le personnage qu’il me proposait.

QUE RETENEZ-VOUS DE CE TOURNAGE ?

Une expérience personnelle et familiale encore plusforte que l’aventure professionnelle ! Ma femme et mes enfants ont accepté de m’accompagner sur Crossing Lines pendant les cinq mois de tournage. C’était très important pour moi car nous sommes très unis.

AIMERIEZ-VOUS PARTAGER UN SOUVENIR ?

Oui, une scène. Dans le premier épisode, Cali, la diseuse de bonne aventure, vient voir Hickman dans sa caravane et essaie de l’embrasser. Elle est très belle, il en a envie mais il ne peut pas. Cette scène est le point de départ d’une réflexion sur la vie de cet homme qui ne réussit pas à se laisser aller. Mais sa situation évoluera en cours de saison même si je peux vous assurer qu’il n’est pas un Roméo ! Dans les trois premiers épisodes de la saison 2, sa vie sera davantage dévoilée et j’ai vraiment hâte d’explorer son univers.

CASTING / WILLIAM FICHTNER

“ Créer un passé commun à nos personnages ”

VOUS AVEZ RÉGULIÈREMENT JOUÉ DANS DES SÉRIES, QU’EST-CE QUI VOUS A SÉDUIT DANS CROSSING LINES ?

Le scénario était génial ! Il raconte en quelque sorte l’invention du FBI. Avant sa création, un criminel pouvait passer la frontière entre la Californie et le Nevada, et saluer les autorités californiennes qui n’avaient pas compétence à le pourchasser. Et puis, le Bureau a été créé et les policiers sont devenus des fédéraux habilités à agir. Mais en Europe, il n’y a pas une force de police organisée par un gouvernement fédéral. Un assassin peut commettre un crime en Italie, puis un autre en France. En l’absence d’une base centrale informatisée, les autorités ne peuvent pas intervenir.

Avec plus de 170 films ou séries et 2 Golden Globes à son palmarès, Donald Sutherland est l’un des comédiens les plus prolifiques du cinéma international. Il a joué aux côtés des acteurs les plus talentueux, sous la direction des plus grands réalisateurs. Il endosse pour CROSSING LINES le rôle d’un inspecteur général à Cour pénale internationale de La Haye qui a consacré toute sa vie à la poursuite des criminels de guerre.

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DONALD SUTHERLANDMICHEL DORN

CASTING / DONALD SUTHERLAND

Alors Ed Bernero et Rola Bauer se sont unis pour se demander ce qui se passerait si une équipe était autorisée par la Cour pénale internationale à enquêter sur un crime transfrontalier. Et en procureur de cette fonction, ils ont imaginé Dorn, un vieil ami de Louis Daniel.

QUI EST DORN ?

Dorn n’est pas marié, il n’a plus de famille. Il est le seul homme à pouvoir appréhender tous les problèmes de Louis sans poser de questions. Il le comprend, lit dans son jeu mais est parfois perdu. Louis essaie d’être toujours à la hauteur de ce contrat moral qu’il a avec mon personnage. En tout cas, avec Marc Lavoine, nous nous sommes raconté cette histoire afin de leur créer un passé commun.

QU’AVEZ-VOUS SOUHAITÉ APPORTER À VOTRE PERSONNAGE ?

Une cravate noire ! En fait, cet accessoire est un hommage à Luis Moreno Ocampo, procureur supérieur de la Cour pénale internationale de 1993 à 2008 que j’ai eu la chance de rencontrer. Cet homme a poursuivi tous les criminels de l’ex-Yougoslavie et 90% de ceux du Rwanda. Je l’ai rencontré par hasard alors que je patientais dans un aéroport de Los Angeles. Me reconnaissant et sachant sur quel projet je travaillais, il s’est présenté à moi et nous avons discuté. Il est pour moi comme une rock star, un homme extraordinaire. Je voulais absolument qu’il me donne des précisions sur lui afin d’apporter de la force à mon personnage. Il m’a alors révélé qu’il portait toujours une cravate noire.

QUEL EST VOTRE SENTIMENT SUR CETTE EXPÉRIENCE ?

J’adore Crossing Lines. Je pense que c’est une grande série. J’aime l’énergie des équipes qui

l’ont faite et leur engagement. Et j’aime Rola Bauer. Elle est à la fois une productrice merveilleuse et une cinéaste. Elle travaille tout le temps et a un formidable instinct. Elle est aussi impliquée que possible. La connaître est un des grands plaisirs de ma vie. Ed est un écrivain exquis. J’avais l’impression de travailler avec un poète. Lorsque j’aurais utilisé vingt ou trente mots pour une séquence, il les réduit à trois ou quatre, juste parfaits.

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CASTING / DONALD SUTHERLAND

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QU’EST-CE QUI VOUS A PLU DANS CE PROJET ?

Participer à une production internationale m’a immédiatement séduite. Née aux Etats-Unis mais vivant en Italie, j’ai particulièrement apprécié la saveur européenne de ce projet. J’étais ravie de collaborer avec Ed Bernero dont j’admire le travail, notamment sur Esprits criminels. J’ai également été charmée par le personnage d’Eva, une femme au caractère fort et à l’apparence très masculine, mais qui conserve une certaine vulnérabilité et de la sensibilité. Il est rare de trouver des rôles qui réunissent ces deux aspects aussi extrêmes.

COMMENT LA DÉCRIRIEZ-VOUS ?

Experte en arts martiaux, Eva est une femme passionnée, guidée par la colère. A 15 ans, elle a vu ses parents mourir dans l’explosion de leur voiture. Elle réalisait alors qu’ils étaient impliqués dans la mafia et que la richesse dans laquelle elle avait grandi était alimentée par un réseau criminel.

Actrice italienne de théâtre, de cinéma et de télévision, Gabriella Pession a débuté sa carrière sous la direction de Lina Wertmüller, l’une des plus grandes réalisatrices italiennes. Passionnée de psychologie, Gabriella Pession a été conquise par l’ambivalence d’Eva.

“ Le coeur de l’équipe”

GABRIELLA PESSIONEVA

CASTING / GABRIELLA PESSION

Ces révélations l’ont poussée à s’engager dans la lutte contre le crime.

QUEL GENRE DE FLIC EST-ELLE ?

Eva a une disposition naturelle à la communication et à l’écoute. C’est le cœur de l’équipe. Elle est très chaleureuse. Particulièrement émotive, il lui arrive de se mettre en colère et de perdre le contrôle.

VOUS RESSEMBLE-T-ELLE ?

J’aime beaucoup résoudre les situations conflictuelles, même les plus délicates, en m’efforçant d’écouter et d’établir une discussion constructive. J’essaye de me mettre dans la peau de mon interlocuteur avant d’émettre un jugement. Eva fait preuve de la même empathie.

COMMENT VOUS ÊTES-VOUS PRÉPARÉE À INTERPRÉTER CE RÔLE ? Je me suis entraînée une dizaine de jours pour apprendre à manier les armes et à adopter les bons déplacements. J’ai aussi suivi une préparation spéciale en arts martiaux et en boxe, à Nice, avec un coach français.

TOURNER EN LANGUE ANGLAISE VOUS A-T-IL DEMANDÉ UN EFFORT PARTICULIER ?

Je parle anglais depuis mon plus jeune âge. Malgré tout, la prononciation de certains mots reste délicate. Marc Lavoine, Tom Wlaschiha et moi-même avons travaillé avec une coach pour nous perfectionner. J’aime beaucoup tourner en anglais. C’est une langue très musicale. Il faut beaucoup plus de mots en italien pour exprimer une idée. L’anglais est plus instantané.

AVEZ-VOUS RENCONTRÉ DES DIFFICULTÉS PARTICULIÈRES ?

La première saison d’une série est toujours difficile à réaliser. Nous avons été confrontés à quelques imprévus et à des changements en cours de tournage. Nous recevions parfois le scénario définitif seulement trois jours avant de tourner, voire même la veille ! Les températures avoisinaient souvent les -15° et nous sommes tombés malades à tour de rôle…

CONNAISSIEZ-VOUS PARIS ?

Il y a quelques années, j’ai parcouru 5 000 kilomètres à travers les régions françaises en Fiat 500 d’époque. J’adore la France, et Paris est certainement l’une des plus jolies villes au monde. Y tourner était un rêve.

VOUS AVEZ JOUÉ DANS DIFFÉRENTS TYPES DE FILMS : DRAMES, COMÉDIES, POLICIERS, FILMS D’ACTION ET HISTORIQUES. QUEL GENRE A VOTRE PRÉFÉRENCE ?

J’apprécie beaucoup la comédie mais surtout, j’aime les films qui touchent à l’intime et à la nature humaine. Passionnée de psychologie, j’aime comprendre dans quel drame et dans quel conflit sont plongés les personnages. Je déteste les stéréotypes, les personnages superficiels et ordinaires. Eva était tout le contraire !

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CASTING / GABRIELLA PESSION

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TOM WLASCHIHA SEBASTIAN BERGER

Spécialiste des technologies au sein de l’équipe, Sebastian connaît une certaine renommée en Allemagne, en ayant apporté une aide précieuse dans l’enquête sur le massacre de sept personnes dans un restaurant chinois à Sittensen. Il a dirigé l’utilisation et l’adaptation d’une nouvelle technologie appelée Scan-Gen, développée à l’Université de Zurich, permettant de recréer une scène de crime. Le Scan-Gen a non seulement permis la capture des criminels mais, presque plus important encore, il a pu montrer le rôle de chacun sur les lieux. Pas du genre

à rester inactif, Sebastian est considéré comme froid par ceux qui ne le connaissent pas.

Tom Wlaschiha est né à Dresde et a grandi dans l’ex-Allemagne de l’Est. Après des études de théâtre en Allemagne puis au Conservatoire pour les Arts à Liège en Belgique, il devient membre de diverses compagnies théâtrales à Dresde et à Zurich. Il joue dans Clinic de Falk Richter et dans Henri IV mis en scène par Stefan Pucher. Au cours des dix dernières années, il a beaucoup travaillé pour le cinéma et la

télévision, tant en Allemagne qu’à l’étranger. Il s’est notamment illustré dans la minisérie The Deep : aux frontières des abysses ou Christopher et Heinz pour la BBC. Tom apparaît également dans Game of Thrones, la série de HBO récompensée par un Emmy et un Golden Globe, et dans Rush le prochain long métrage réalisé par Ron Howard. Tom vit entre Londres et Berlin et parle anglais, russe, allemand et français.

AUTRES PERSONNAGES / TOM WLASCHIHA

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Boxeur irlandais et combattant à mains nues, partisan de l’IRA, Tommy a également été membre d’un clan dans la très mouvementée Irlande du Nord. Pour lui éviter des ennuis à l’adolescence, sa mère décide de déménager à Londres. Cela ne fait qu’accroître son aversion pour les Britanniques. Régulièrement placé dans des centres pour mineurs, Tommy maintient pourtant ses activités illégales, devenant un voleur expert et un combattant redoutable. Il n’a en effet que 21 ans lorsqu’il manque de tuer un membre d’un autre clan lors d’un combat d’honneur.A sa dernière sortie de centre, un agent de Scotland Yard l’attend à son domicile. Informé de ses forfaits commis dans le Nord (les membres de

l’autre clan étaient des délateurs), l’agent lui fait une proposition : retourner en prison ou rejoindre le service afin de mettre ses connaissances de la criminalité au service de la justice. N’étant pas obligé de trahir ses proches, Tommy y voit l’opportunité de se joindre à «l’ennemi» et peut-être même de changer certains des stéréotypes que les membres de clans et les flics ont les uns des autres. Parmi ses aptitudes physiques, Tommy peut tirer avec une précision mortelle. Il est aussi très bon avec des explosifs.

La carrière du jeune comédien commence au théâtre pour se poursuivre à la télévision. Sur les planches, il joue notamment dans La Chatte sur un toit brûlant mis en scène par Mark Brokaw à Dublin,

dans The freedom of the City sous la direction de Vicky Jones et dans DruidSynge réalisée par Garry Hynes pour une tournée aux Etats-Unis. Sur le petit écran, il s’illustre principalement dans un unitaire, Trois femmes pour un destin et dans la minisérie Titanic : Blood and Steel.

RICHARD FLOOD TOMMY MCCONNEL

AUTRES PERSONNAGES / RICHARD FLOOD

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Calme et discrète, rigoureuse dans l’application de la loi française mais aussi internationale, Anne-Marie est l’un des esprits les plus brillants de l’équipe de Louis. Cette analyste talentueuse des affaires criminelles s’est spécialisée dans les trafics en tous genres. Ancien membre de la Police aux frontières (PAF), elle est également très bien informée des crimes liés à l’immigration et aux trafics. Dotée d’une mémoire presque photographique, elle est capable de synthétiser d’énormes quantités de données pour en tirer l’essentiel.Par ailleurs, Anne-Marie est la plus jeune fille de l’un

des policiers français assassinés par Roberto Succo, tueur en série italien, avant son arrestation.

Actrice franco-américaine, Moon Dailly a grandi dans plusieurs pays (Japon, Qatar, Sénégal, Rwanda, Suède, Hong-Kong, Etats-Unis) et est diplômée de Sciences Po. Après l’obtention de son diplôme, Moon travaille brièvement comme consultante en communication, avant de décider de suivre sa passion pour la comédie. Complètement bilingue, elle obtient de nombreux rôles à la fois en français et en anglais, et a prêté sa voix à plusieurs films

d’animation et à des jeux vidéo. Au cinéma, elle joue dans OSS 117: Rio ne répond plus aux côtés de Jean Dujardin, dans L’autre monde avec Louise Bourgoin et dans La Vérité si je mens ! 3 où elle joue exclusivement en mandarin. A la télévision, Moon s’est illustrée dans des drames comme Beauté Fatale, des comédies ou des films d’action comme Transporter. Moon obtient l’un des principaux rôles féminins dans la série française Commissaire Magellan en 2011.

MOON DAILLY ANNE-MARIE SAN

AUTRES PERSONNAGES / MOON DAILLY

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Estelle Lefébure interprète Caroline Pelletier, l’ex-épouse de Lev Marianski, un richissime oligarque russe auquel elle voue une haine farouche. Leur fils Maxime a été enlevé par des spécialistes appartenant à un réseau de kidnapping extrêmement bien organisé. Caroline est évidemment bouleversée par cet enlèvement mais sa colère envers son mari prend souvent le pas sur son inquiétude.

Avec une carrière riche de succès dans le mannequinat, Estelle Lefébure s’illustre en tant qu’animatrice télé dans des magazines ou des divertissements et participe à la saison 3 de Danse avec les stars. Elle fait ses premiers pas comme actrice en interprétant son propre rôle dans Grosse fatigue de Michel Blanc. Elle joue ensuite dans un épisode de la série Alice Nevers, le juge est une

femme. Au cinéma, elle est à l’affiche de Frontière(s) de Xavier Gens et du Bal des actrices de Maïwenn.Guest dans les épisodes Jusqu’à ce que la haine nous sépare.

ESTELLE LEFÉBURE CAROLINE PELLETIER

AUTRES PERSONNAGES / ESTELLE LEFÉBURE

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Alice Taglioni interprète Dominique Claire, officier de police décorée puis rétrogradée suite à un scandale sexuel au sein du 6 quai des Orfèvres. Son responsable, le commissaire Laveaux lui a fait des avances qu’elle a refusées en lui plantant un stylo dans la main. Avant son départ pour la Cour pénale internationale, elle a travaillé avec Louis sur l’affaire Dimitrov et connaît les détails du dossier. Dorn se

tourne alors vers elle quand Louis et Rebecca sont enlevés.

Alors qu’elle se destine à une carrière de pianiste, Alice Taglioni se lance dans des cours de comédie pour vaincre sa timidité. Elle joue alors dans plusieurs pièces de théâtre et fait ses débuts au cinéma dans La bande du drugstore de François Armanet. Sa

notoriété grandit avec Mensonges et trahisons et plus si affinités… aux côtés d’Edouard Baer et Clovis Cornillac. Elle enchaîne alors les rôles sous la direction de réalisateurs comme Gérard Pirès, Francis Veber ou encore Alain Berbérian.Guest dans l’épisode La croisée des chemins.

AUTRES PERSONNAGES / ALICE TAGLIONI

ALICE TAGLIONI DOMINIQUE CLAIRE

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RÉSUMÉS

CRIMES SANS FRONTIÈRES

Ancien inspecteur de la police de New York, Carl Hickman vit retiré du monde, jusqu’au jour où il reçoit une proposition unique de la part d’un collaborateur français, l’inspecteur en chef Louis Daniel. Ce dernier est sur la piste d’un tueur en série, dont le terrain de chasse international et sanglant égrène les corps mutilés de jeunes femmes.

Répondant à l’appel de Louis, Carl intègre une équipe de policiers surdoués issus de différentes régions du monde, chacun maîtrisant de façon exceptionnelle une spécialité bien précise, de l’interrogatoire à la logistique des armes. Pour retrouver son statut d’antan et trouver la voie de la rédemption, Carl Hickman doit affronter ses propres démons et la douleur infernale d’une ancienne blessure. Un faux pas entraîne cependant l’enlèvement de sa collègue Anne-Marie, dont il s’était rapproché. Pour Carl, Louis et le reste de l’équipe, les heures sont comptées pour secourir leur collègue.

JUSTICE SANS LIMITE

Anne-Marie San a été kidnappée par le tueur en série poursuivi par ses coéquipiers. Ceux-ci n’ont probablement que quelques heures pour la retrouver saine et sauve. Pendant que Tommy McConnel et Sienna Pride remontent la piste des précédentes victimes, Carl Hickman doit se défaire une fois pour toutes de ses démons intérieurs afin de sauver la vie d’Anne-Marie. Quand l’expert en technologie Sebastian Berger remonte la trace du tueur dans un parc berlinois, l’équipe entre dans une course contre la montre et doit s’affranchir de nombreuses frontières pour l ’arrêter. Malheureusement, une tragédie inattendue vient porter un coup fatal au moral de l’équipe…

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RÉSUMÉS

LE DERNIER ÉLÉMENT

Avec l’aide de Michel Dorn, de la Cour pénale internationale, l’équipe obtient toute l’autorité nécessaire pour mener à bien sa mission. Fougueuse inspectrice d’origine italienne, Eva Vittoria se met sur la piste de crimes en série : les victimes sont toutes de riches hommes d’affaires atteints par un étrange virus. Une spécificité qui conduit notre unité vers un groupe de voleurs d’œuvres d’art, ciblant des collectionneurs aisés et se servant d’un élément chimique létal, le polonium. Une confrontation avec le tueur qui pourrait bien avoir des conséquences hautement mortelles pour les membres de l’équipe.

SORTIES DE ROUTE

Une voiture abandonnée entraîne Sebastian et l’équipe en Pologne où le Scan-Gen, son outil de scan en trois dimensions, révèle la présence d’un cimetière caché. Leur enquête met ainsi au jour l’existence de combats mortels dans lesquels sont jetées de force des familles de touristes. Quand Eva et Tommy décident de se faire passer pour des civils, leur vie se trouve en danger. Louis et Carl doivent alors unir toutes leurs ressources pour les tirer de ce mauvais pas à temps.

JUSQU’À CE QUE LA HAINE NOUS SÉPARE(1re partie)

Maxime Marianski est un jeune adolescent cannois qui profite amplement des largesses de son père. Pris en otage, il devient la victime d’une demande de rançon. Anne-Marie trouve une affaire similaire à Florence. L’équipe doit alors mettre les bouchées doubles pour mettre la main sur les kidnappeurs et secourir Maxime. Dorn et Louis découvrent cependant que leur ennemi numéro 1, Alexander Dimitrov, est lié à l’affaire, ce qui plonge Dorn dans une situation extrêmement périlleuse à Moscou.

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RÉSUMÉS

JUSQU’À CE QUE LA HAINE NOUS SÉPARE (2e partie)

Maxime n’a toujours pas été retrouvé. A Florence, Eva Vittoria découvre un élément étonnant dans une affaire similaire de kidnapping. Elle se retrouve également confrontée à son ancien partenaire de la police locale, qui a déterré un secret compromettant pour la carrière de Sebastian. A Cannes, la consultation des dossiers financiers du père de Maxime montre à Carl Hickman et Anne-Marie que la tournure de l’affaire est bien plus insidieuse. Et c’est à Carl de rassembler les pièces du puzzle pour désigner les véritables coupables.

ENTRE CHIEN ET LOUP

La traque de Phillip Genovese, un génie du crime, mène Carl Hickman à La Haye. Il se retrouve alors pris en otage lors d’un hold-up dans une banque alors qu’il enquête sur l’argent sale de Genovese. Mais Carl réalise que les voleurs n’en ont peut-être pas après l’argent… De son côté, Tommy se retrouve confronté à un secret compromettant, issu de son passé.

A BOUT DE SOUFFLE

Tandis qu’Anne-Marie travaille auprès de l’un de ses anciens collègues pour mener une ancienne affaire à son terme, l’équipe doit découvrir la raison d’une vague de fusillades en Italie et en Slovénie. Deux jeunes hommes ont dérobé l’argent et la drogue d’un chef de la mafia italienne, Nicolas Conti. Au cours de leur cavale, ils prennent en otage la fille de ce dernier, Angela. Les relations familiales d’Eva avec la famille Conti lui permettent de rassembler les pièces du puzzle. Elle se retrouve alors acculée à révéler certains détails de son passé afin de sauver la jeune femme.

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RÉSUMÉS

COMBAT SINGULIER

Louis et sa femme Rebecca n’ont jamais vraiment retrouvé la paix depuis l’assassinat de leur fils Etienne par Alexander Dimitrov. Dorn, qui s’investit personnellement pour aider Louis dans sa quête de justice et de vengeance, se rend compte que l’appartement du couple est sur écoute. Pendant ce temps-là, à La Haye, une femme est retrouvée morte et une autre est portée disparue. Les pièces à conviction désignent Hickman comme étant le coupable, ce qui le fait arrêter. Tommy fait équipe avec l’inspectrice néerlandaise Arabela Seeger pour remonter à la source de cette méprise, mais Hickman sait que c’est bel et bien son ennemi Philipp Genovese qui tire les ficelles. A la fête foraine, Genovese prend l’ascendant sur Hickman et le laisse menotté avec la voyante Cali, gravement blessée.

LA CROISÉE DES CHEMINS

Menotté à Cali, qui est à deux doigts de la mort, Hickman est doublement paralysé par la douleur intolérable de sa main droite. Il tente cependant de se libérer. Tommy et Arabela arrivent enfin à la rescousse, permettant à Carl de poursuivre Genovese. Après plusieurs échanges de coups de feu, Genovese est blessé et finalement capturé. En France, Sebastian et Eva sont à la recherche d’Anne-Marie, qui n’est toujours pas rentrée de sa précédente mission. Une carcasse de voiture est retrouvée avec à son bord un corps brûlé au dernier degré, qui pourrait bien être celui de leur partenaire. Louis et Rebecca sont introuvables et Dorn confronte Dimitrov. Ce dernier lui confie que la bombe qui a tué Etienne n’était en fait pas destinée à Louis. Tandis qu’elle surveille Genovese, Arabela est agressée et il s’échappe. Pour Hickman, Dorn et le reste de l’équipe, la guerre menée contre le crime est très loin d’être terminée.

Une série policière de 10x45’

UNE PRODUCTION TANDEM COMMUNICATIONS EN ASSOCIATION AVEC BERNERO PRODUCTIONSET SONY PICTURES TELEVISION NETWORKS ET TF1 PRODUCTION

Une série créée par Edward Allen Bernero

Avec William Fichtner (Carl Hickman), Marc Lavoine (Louis Daniel), Gabriella Pession (Eva Vittoria),Tom Wlaschiha (Sebastian Berger), Moon Dailly (Anne-Marie San), Richard Flood (Tommy McConnel)

et Donald Sutherland (Michel Dorn)

CROSSING LINES EST RENOUVELÉE POUR UNE SAISON 2 !LE TOURNAGE DÉBUTERA FIN SEPTEMBRE.

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Stéphane Dubois 01 41 41 25 38 - [email protected]

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Rédacteurs : Catherine Armagnac, Karelle Bourgueil, Sylvain Thuret / Secrétariat de rédaction : Aurélie Binoist / Graphisme : Benoît Baron - Nicolas WissingResponsable photo : Marie-Laure de Frescheville / Chef de service : Maud Fayat

Credits photos : © 2013 Tandem Productions GmbH, TF1 Productions SAS. All rights reserved / Dusan Martincek - Etienne Chognard - Nils HD - Frédéric Berthet / TF1 - DR

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Septembre 2013