A Grèvechezlesfonctionnaires, lentereprisechezlescheminots · d’Yves de Kerdrel Libérer...

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1,20 MARDI 20 NOVEMBRE 2007 - N° 19 689 - www.lefigaro.fr A RENDEZ-VOUS International Pages 2 et 3 France Pages 4 à 6 Sport Page 7 Économie Pages 9 à 12 Télévision Pages 13 et 14 Toute l’actualité en direct sur lefigaro.fr L’éditorial de Nicolas Barré L’onguent et les réformes Page 8 La chronique d’Yves de Kerdrel Libérer l’économie, plutôt que la réformer Page 8 Le sommaire complet Page 15 L’ancien président khmer rouge arrêté CAMBODGE. À 76 ans, l’ancien chef de l’État cam- bodgien sous le régime géno- cidaire des khmers rouges, Khieu Samphan, a été rattrapé hier par son passé. Il est le cin- quième ancien dirigeant khmer rouge à être arrêté et inculpé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par le Tribunal spécial de Phnom-Penh chargé de juger les crimes du régime. Page 2 Berlusconi fonde un nouveau parti politique ITALIE. Silvio Berlusconi a sabordé la Maison des libertés, sa coalition d’opposition, pour former autour de lui un nou- veau parti de centre droit. Il compte reprendre le pouvoir à Rome à l’occasion d’élections législatives anticipées qu’il espère provoquer dès l’an pro- chain. Berlusconi a ainsi mis un point final à son partenariat avec l’Alliance nationale de Gianfranco Fini. Page 3 LE LITTRÉ TOME 9 EN VENTE ACTUELLEMENT AU PRIX DE 13,90 À nos lecteurs Un appel à la grève d’une branche du Syndicat du livre empêche aujourd’hui la parution et la diffusion des quotidiens nationaux, dont Le Figaro. Nous prions nos lecteurs, qui peuvent retrouver l’essentiel de nos informations sur notre site Internet (lefigaro.fr), de bien vouloir nous excuser. ANPE- Unedic : la fusion se précise EMPLOI. Longtemps hostiles à la fusion entre l’ANPE et l’Unedic, trois syndicats et le Medef ont émis hier un avis favorable sous réserve sur le projet. Le ministre de l’Éco- nomie, Christine Lagarde, devrait faire une nouvelle proposition très prochaine- ment. Le texte définitif de la fusion devrait être présenté au Par- lement avant Noël. Page 9 PARIS www.dubail.fr 21, place Vendôme 01 42 61 11 17 66, rue François 1 er 01 53 57 42 00 19,rue de la Paix 01 42 65 68 71 222, rue de Rivoli 01 42 60 73 29 Grève chez les fonctionnaires, lente reprise chez les cheminots Alors que le trafic à la SNCF et à la RATP est perturbé depuis six jours, les fonctionnaires cessent le travail aujourd’hui. Ils entendent protester contre les suppressions d’emplois et demandent un rattrapage salarial. Les profs devraient être mobilisés Xavier Darcos, ministre de l’Éducation nationale, relance de son côté l’idée d’un service minimum dans les écoles, collèges et lycées. Page 10 Fortes perturbations à la RATP et à la SNCF Les transports franciliens fonctionnaient toujours au ralenti. Malgré l’effritement du taux de grévistes, il n’y avait qu’un métro sur cinq en moyenne à Paris. Page 4 et notre éditorial page 8 Les fonctionnaires manifestent à leur tour Ils engagent aujourd’hui un mouvement de grève de vingt-quatre heures non reconductible. Page 5 Un coût croissant pour l’économie Le ministre de l’Économie, Christine Lagarde, a estimé hier que le coût total de la grève s’élevait à « 300 ou 400 millions d’euros par jour ». Page 4

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1,20 € MARDI 20 NOVEMBRE 2007 - N° 19 689 - www.lefigaro.fr

A

RENDEZ-VOUS

International Pages 2 et 3

France Pages 4 à 6

Sport Page 7

Économie Pages 9 à 12

Télévision Pages 13 et 14

Toute l’actualité en direct sur lefigaro.fr

L’éditorial de Nicolas BarréL’onguent et les réformes Page 8

La chroniqued’Yves de Kerdrel Libérer l’économie, plutôt quela réformer Page 8

Le sommaire complet Page 15

L’ancienprésidentkhmer rougearrêtéCAMBODGE. À 76 ans,l’ancien chef de l’État cam-bodgien sous le régime géno-cidaire des khmers rouges,Khieu Samphan, a été rattrapéhier par son passé. Il est le cin-quième ancien dirigeantkhmer rouge à être arrêté etinculpé de crimes de guerre etde crimes contre l’humanitépar le Tribunal spécial dePhnom-Penh chargé de jugerles crimes du régime. Page 2

Berlusconifondeun nouveauparti politiqueITALIE. Silvio Berlusconi asabordé la Maison des libertés,sa coalition d’opposition, pourformer autour de lui un nou-veau parti de centre droit. Ilcompte reprendre le pouvoir àRome à l’occasion d’électionslégislatives anticipées qu’ilespère provoquer dès l’an pro-chain. Berlusconi a ainsi misun point final à son partenariatavec l’Alliance nationale deGianfranco Fini. Page 3

LE LITTRÉTOME 9

EN VENTE

ACTUELLEMENT

AU PRIX

DE 13,90€

À nos lecteurs

Un appelà la grève d’unebranche

du Syndicat du livreempêche aujourd’huila parution et ladiffusion des quotidiensnationaux, dontLe Figaro. Nous prionsnos lecteurs, qui peuventretrouver l’essentielde nos informationssur notre site Internet(lefigaro.fr), de bienvouloir nous excuser.

ANPE-Unedic :la fusionse préciseEMPLOI. Longtemps hostilesà la fusion entre l’ANPE etl’Unedic, trois syndicats et leMedef ont émis hier un avisfavorable sous réserve sur leprojet. Le ministre de l’Éco-nomie, Christine Lagarde,devrait faire une nouvelleproposition très prochaine-ment.Le texte définitif de la fusiondevrait être présenté au Par-lement avant Noël. Page 9

PARIS

www.dubail.fr

21, place Vendôme • 01 42 61 11 17

66, rue François 1er • 01 53 57 42 00

19, rue de la Paix • 01 42 65 68 71

222, rue de Rivoli • 01 42 60 73 29

Grève chez les fonctionnaires,lente reprise chez les cheminotsAlors que le trafic à la SNCF et à la RATP est perturbé depuis six jours, les fonctionnaires cessent le travailaujourd’hui. Ils entendent protester contre les suppressions d’emplois et demandent un rattrapage salarial.

Les profs devraient être mobilisésXavier Darcos, ministre de l’Éducation nationale,relance de son côté l’idée d’un service minimumdans les écoles, collèges et lycées. Page 10

Fortesperturbationsà la RATPet à la SNCFLes transportsfranciliensfonctionnaienttoujours auralenti. Malgrél’effritement dutaux de grévistes,il n’y avait qu’unmétro sur cinqen moyenne àParis.Page 4 et notreéditorial page 8

Lesfonctionnairesmanifestentà leur tourIls engagentaujourd’hui unmouvement de grèvede vingt-quatreheures nonreconductible.Page 5

Un coût croissant pour l’économieLe ministre de l’Économie, Christine Lagarde, a estiméhier que le coût total de la grève s’élevaità « 300 ou 400 millions d’euros par jour ». Page 4

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A

ASIE DU SUD-ESTKhieu Samphan a étéinculpé de crimes contrel’humanité par le tribunalparrainé par l’ONU.

Bangkok

IL SE VOYAIT en retraité de la ter-reur se consacrant à l’élevage decanes, à ses champs de maïs etde sésame. Mais Khieu Samphan,76 ans, l’homme qui présida à ladestinée du Kampuchéa démo-cratique (le régime khmer rougeentre 1976 et 1979) a été arrêté hieret présenté au tribunal chargé dejuger les crimes du régime ultra-maoïste.

Celui qui n’avait réussi qu’àmarmonner « désolé, désolé » lorsde la conférence de presse quiavait suivi sa reddition, en décem-bre 1998, est devenu plus disert.Tracassé par « cette histoire de pro-cès », lui, la « bouche de Pol Pot », a

préparé sa défense. Dans ses « let-tres ouvertes à (ses) compatriotes »et dans ses Mémoires intitulés« l’histoire récente du Cambodge etles motifs de mes prises de posi-tion », il demande de « pardonnersa naïveté » et parle du poids descirconstances.

Sa ligne de défense : enfermédans l’organisation cloisonnéekhmère rouge, il ignorait tout. Lestueries, l’évacuation des villes, lasuppression de la monnaie, la col-lectivisation accélérée.

« Un travail de bureau »Pourtant, en avril 1977, quand

les massacres atteignaient leurapogée, il déclarait : « Nous devonsexterminer l’ennemi. Tout doit êtrefait avec ordre et à fond. Il ne fautpas se laisser distraire mais conti-nuer le combat en supprimant tou-te apparence d’ennemi en touttemps. » La face visible de Pol Pot aréponse à tout : « Mon rôle était

largement honorifique. Dans lesfaits, j’assumais plutôt un travailde bureau », expliquait-il au Figaroen 2004 dans sa modeste maisonsur pilotis à l’écart de Païlin, bourgadossé à la frontière thaïlandaise.Son admission en 1976 commemembre de plein droit du comitécentral du PCK « était loin de(l’)introduire dans le secret des

décisions politiques importantesqui se prenaient lors des réunionsdu bureau permanent ». Sa pro-motion, confirmée par Ieng Sary,« frère numéro trois », à la tête duBureau 870, centre de transmis-sion des ordres entre la base et lesommet : « Une affabulation ».

L’évacuation de Phnom Penh(10 600 morts sur les deux millions

d’habitants) : « Une terrible gaffe »;et ses discours : « Dictés par PolPot... » Formé dans les universitésfrançaises, Khieu Samphan sou-tient une thèse à la Sorbonne en1959 sur « l’économie du Cambod-ge et ses problèmes d’industrialisa-tion ». L’ouvrage contient en ger-me une partie des futurs précepteskhmers rouges. De retour au Cam-

bodge, il crée une revue franco-phone, L’Observateur. Élu députéau début des années 1960, il faitpartie des personnalités de gau-che que le prince Sihanouk faitentrer dans son gouvernement.Accusé de subversion, il prend lemaquis en 1967, avant d’appeler àla résistance puis de rejoindre PolPot, dont il devient le lieutenant leplus loyal. Il est resté auprès duchef historique jusqu’à sa mort enavril 1998.

Après l’arrestation de Douch,65 ans, ancien chef du centre detorture de Tuol Sleng, de NuonChea, 81 ans, ancien numéro deuxdu régime, de Ieng Sary, 82 ans,ancien ministre des Affaires étran-gères, de Ieng Thirith, 75 ans,épouse de ce dernier, cinq cadresdu régime khmer rouge sontdésormais appelés à comparaîtredevant le tribunal spécial parrainépar l’ONU.

FLORENCE COMPAIN

L’ancien président khmer rouge sous les verrousKhieu Samphan (ici à Pékin en 1975) a toujours considéré que son «rôle était largement honorifique». Cinq jours avant son arrestation, souffrant d’hypertension, il était transféré à l’hôpital Calmette de Phnom Penh. AFP et AP

■ Il ne manquait au tableau dechasse de Jacques Vergès qu’unKhmer rouge. Après Carlos,Klaus Barbie, Slobodan Milose-vic et Tarek Aziz, Me Vergès s’estprésenté hier au tribunal spécialKhmers rouges à Phnom Penhpour défendre Khieu Samphan,chef de l’État du Kampuchéadémocratique. Les deux hommes

se sont connus dans les années1950 à Paris, où ils fréquentaientles mêmes cercles marxistes dumouvement anticolonialiste.Khieu Samphan évoque avecnostalgie le temps où ils étaient« tous les deux emportés par letourbillon des manifestations surle Boul’Mich’ ». Ils se sont revusen 2004 et en 2006 pour plan-

cher sur la ligne de défense.Ce choix ne manquera pasd’épaissir le mystère entourantl’avocat et les huit années (de1970 à 1978) pendant lesquel-les il s’est volatilisé. Une deshypothèses suggère qu’il faisaitle coup de feu aux côtés desKhmers rouges.

F. C.

Me Jacques Vergès va défendre Khieu Samphan

l’origine du repli syrien aprèsl’assassinat en 2005 de l’ex-pre-mier ministre Rafic Hariri, avaientauparavant fait savoir qu’ils sesentiraient floués par l’émergencesur la scène présidentielle d’unepersonnalité qui ne serait pas l’unde leurs compagnons de route.« Ils craignent d’être les dindons dela farce », assure un observateurproche de Michel Edde, le PDG duquotidien L’Orient-Le Jour, consi-déré comme l’un des postulantsles mieux placés sur la liste du car-dinal Sfeir.

L’intransigeance d’AounEn face, Michel Aoun, candi-

dat officiel à l’élection et allié deschiites du Hezbollah, affiche sonintransigeance. Le général chré-tien pèse sur l’échiquier politiquelibanais pour apparaître commeune solution de recours ou – aumoins – monnayer au mieux deses intérêts son retrait de la prési-dentielle.

« Celui qui portera la responsa-bilité d’avoir bloqué le processusaccepté par tout le monde » se ver-ra imputer « la déstabilisation duLiban et ses conséquences régiona-les », menace Bernard Kouchner.« La France s’étonne que quelquechose ait coincé, que quelque choseait dérapé… La France fera savoirau monde entier qui est responsa-ble de cette situation », ajoute-t-il.

« Les Français se trompent deméthode. Leur initiative s’effectue,comme nous le disons depuis ledébut, au détriment des véritablesreprésentants de la communautémaronite. Ils ont mis une bombedans les mains du cardinal Sfeir »,répond en écho Simon Abi Ramia,un conseiller de Michel Aoun.

La partie ne se joue pas uni-quement dans le camp chrétien.

PROCHE-ORIENTLes dirigeants politiqueslibanais ne sont toujourspas parvenus à un accordsur un candidat à l’électionprésidentielle de demain,malgré la médiationfrançaise.

De notre envoyé spécialà Beyrouth

LE BLOCAGE de l’élection prési-dentielle libanaise tape sur lesnerfs de Bernard Kouchner. Lechef de la diplomatie française estapparu excédé hier, à la sortie deses rendez-vous avec Saad Hariri,le patron de la majorité parlemen-taire, et Nabih Berri, président dela Chambre et fer de lance del’opposition.

Les deux principaux interlocu-teurs du ministre des Affairesétrangères ne sont pas parvenus às’entendre sur un candidat deconsensus à élire dès demain parles députés, à l’occasion d’uneréunion de la dernière chance duParlement.

Les tractations engagées parles dirigeants politiques libanaissur la base d’une liste fournie, sousla pression de Paris, par un média-teur, le cardinal maronite Nasral-lah Sfeir, ont pour l’instantéchoué. Il ne reste plus que quel-ques jours pour trouver un succes-seur au président prosyrien ÉmileLahoud, dont le mandat arrive àéchéance le 23 novembre àminuit, et empêcher le pays debasculer dans un inquiétant videinstitutionnel.

Arrivé avant-hier à Beyrouth,Bernard Kouchner s’est dit agacépar les « brisures du camp chré-tien ». Des responsables maro-nites du mouvement du 14 mars, à

Les coups de sangbeyrouthinsde Bernard Kouchner

Le Hezbollah attend du futur pré-sident des garanties sur le non-dé-sarmement sans préalable de sesforces armées et sur le maintien deses prérogatives.

La Syrie conserve également,

en dépit de son retrait du territoi-re, une capacité de nuisance in-tacte. Elle se serait engagée, selonBernard Kouchner, en faveur d’un« bon déroulement de l’élection »…

THIERRY OBERLÉ

« Celui qui portera la responsabilité d’avoir bloqué le processus acceptépar tout le monde » se verra imputer « la déstabilisation du Liban etses conséquences régionales », a déclaré Bernard Kouchner. Ibrahim/AFP

PROCHE-ORIENTLes États-Unis organisentune réunion fin novembrepour lancer les négociationssur la création d’un Étatpalestinien.

De notre correspondantà Jérusalem

LA PLAISANTERIE qui court à laKnesset en dit long sur les attentesliées à la conférence d’Annapolis àla fin du mois, pour laquellel’Administration Bush n’a toujourspas distribué les invitations : « Lescartons pour un mariage sont en-voyés deux mois à l’avance, ceuxd’un enterrement, la veille. » Hier, lepremier ministre israélien, EhoudOlmert, a reçu le président palesti-nien, Mahmoud Abbas, pour tenterde sauver cette réunion, censéerelancer le processus de paix.

Les deux parties ont fait état deprogrès à l’issue de la rencontre,sans plus de détails. Le chef del’équipe de négociateurs palesti-niens, Ahmed Qoreï, avait faitmonter la pression auparavant enannonçant que les négociationspréparatoires à la conférence d’An-napolis étaient arrivées à leur ter-me, sans qu’un document com-mun ait été élaboré.

Les Palestiniens avaient sou-haité un texte fixant un cadre pré-cis de règlement des principauxcontentieux : statut de Jérusalem,frontières du futur État palesti-nien et sort des réfugiés de 1948.Israël et les États-Unis ne l’ont pasjugé indispensable. Les deux paysaffirment vouloir se satisfaire dulancement à l’occasion de cetteconférence des premières négo-ciations sur le fond depuis septans entre Palestiniens et Israé-liens, avec pour objectif d’aboutirà un accord avant le départ deGeorge Bush de la Maison-Blan-che, en janvier 2009.

Hier, Ehoud Olmert a multi-plié les effets d’annonce visant àdémontrer la bonne volontéd’Israël. Son gouvernement aapprouvé la libération d’environ450 Palestiniens « comme gestede bonne volonté envers Abbasavant la rencontre ». Ces libéra-tions concernent essentiellementdes détenus membres du Fatah, leparti du président palestinien, quine sont pas impliqués dans desattaques ayant causé la mortd’Israéliens. Israël détient plus de11 000 prisonniers palestiniens etleur libération est l’une des princi-pales revendications de l’Autoritépalestinienne.

Querelle sur la colonisationOlmert a aussi annoncé un gel

partiel de la colonisation. « Nousnous sommes engagés dans lafeuille de route à ne pas construirede nouvelles implantations en Cis-jordanie et nous n’en construironsaucune, a-t-il affirmé lors d’uneréunion du cabinet. Nous noussommes engagés à démanteler lespoints de peuplement illégauxet nous le ferons. » Cependant, ila laissé entendre que les blocs decolonies, qu’Israël souhaite con-server au terme d’un accord avecles Palestiniens, pourraient êtreagrandis. « Jamais nous n’as-phyxierons les colonies existantes »,a-t-il dit.

La semaine dernière, les Pales-tiniens avaient réclamé un « geltotal » de la colonisation avantAnnapolis. Le négociateur palesti-nien Saëb Erekat a déclaré avoirécrit vendredi au gouvernementaméricain pour lui rappeler qu’Is-raël était tenu de suspendre « tou-tes les activités de colonisation »,y compris l’extension des implan-tations existantes, pour la paix queles deux camps ont acceptée en2003.

PATRICK SAINT-PAUL

Olmert multiplie lesgestes avant Annapolis

International2 mardi 20 novembre 2007 1

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Europe31mardi 20 novembre 2007

A

ITALIEFace à la contestationorchestrée par GianfrancoFini, le chef de la droitechoisit la fuite en avant.

Rome

ADIEU « Maison des libertés », ciao« Forza Italia » : exaspéré par les cri-tiques incessantes de ses alliés, Sil-vio Berlusconi rompt les ponts etdécide de créer seul une formationentièrement nouvelle, le Parti dupeuple italien. Il le portera sur lesfonts baptismaux le 2 décembre,jour anniversaire de la vaste mobili-sation de la droite contre le gouver-nement Prodi. Il y a un an, les partisregroupés au sein de la « Maison deslibertés », la coalition d’oppositioncomptant les démocrates-chrétiensde l’UDC, la Ligue du Nord, l’Allian-ce nationale et Forza Italia, le partilancé en 1994 par le magnat de

l’audiovisuel, affichaient une mêmeligne. Le nationaliste GianfrancoFini, qui préside l’AN, faisait mêmefigure d’héritier présomptif.

Les mois ont passé sans querien ne change. La fusion maintesfois annoncée en un parti uniquene s’est pas concrétisée. Les cha-mailleries incessantes et l’esprit dechapelle ont repris le dessus. À gau-che, l’irruption sur la scène politi-que de Walter Veltroni, un leaderde 52 ans qui s’est emparé sanscoup férir du nouveau Parti démo-crate, a modifié la donne.

Dos au murDès juillet, Gianfranco Fini, qui,

à 55 ans, fait partie de la mêmegénération que Veltroni, enjoignaitBerlusconi de tirer les conséquen-ces de cette nouvelle situation :« nous ne pouvons feindre que rienne s’est passé ». En clair, il briguaitson poste.

C’est ainsi du moins que Ber-lusconi l’a ressenti. À 71 ans, à pei-ne trois de plus que Romano Prodi,le Cavaliere ne se sent aucunementl’âme d’un retraité. Tout l’été, il abattu campagne pour soutenir les« Clubs de la liberté », une structurede jeunes professionnels qui se lan-cent dans l’activité politique. Cesclubs présidés par Michela VittoriaBrambilla, chef d’entreprise de 40ans, sont au nombre de quatre àcinq mille. Le 6 octobre, cette rous-se au tempérament impétueux lesprésentait pour la première fois.Dimanche, elle se trouvait auxcôtés de Berlusconi à Milan quandce dernier a annoncé le change-ment de cap. C’est sur cette forcenouvelle que le chef de l’oppositioncompte former l’ossature du nou-veau parti.

Comme le remarque le mairede Venise, Massimo Cacciari (gau-che), Silvio Berlusconi n’a pas son

pareil pour rebondir quand il a ledos au mur. Une grave défaite lui aété infligée avec l’adoption du bud-get 2008 de Romano Prodi par leSénat, mercredi dernier. Depuisdes semaines, le chef de la droiteannonçait la chute du président duConseil sur ce budget. Cela ne s’estpas produit. Dès le lendemain,Gianfranco Fini l’invitait à « faireson autocritique » et à ouvrir la dis-cussion avec la majorité sur lesréformes.

Silvio Berlusconi n’en a pasl’intention. Il l’a montré ce week-end en annonçant qu’il avaitrecueilli sept millions de signaturespour « renvoyer Prodi chez lui ». ÀFini qui l’accuse de « dérive plébis-citaire », il répond : « je ne cherchepas à le convaincre. Si Fini veutadhérer au nouveau parti, très bien.Autrement, j’irai de l’avant avec laforce du peuple ».

RICHARD HEUZÉ

Silvio Berlusconi fait la quête, une tirelire à la main, pour financer le Parti du peuple italien qu’il vient de créer. Mario Laporta/AFP

Berlusconi rompt avec ses alliéset fonde un nouveau parti

ESPAGNELa loi mémorielle votéepar la majorité socialisteinterdira désormaisles rassemblements denostalgiques du franquisme.

Valle de los caidos

LES BRAS levés en salut fasciste,un petit millier de personnesentonnent à plein poumon le Caraal sol, l’hymne franquiste. La mes-se dominicale vient de s’acheverau Valle de los Caidos, le mausoléeoù sont enterrés le dictateur Fran-co et son mentor politique, JoséAntonio Primo de Rivera, fonda-teur du parti La Phalange. Parmiune foule bigarrée, sont présentsdes familles avec poussettes, quel-ques jeunes au crâne rasé et, sur-tout, de nombreux adhérents de laPhalange.

Vêtus de leur traditionnellechemise bleu marine, en souvenirdu bleu de travail des ouvriers, cesmilitants sont venus à pied deMadrid (une cinquantaine de kilo-mètres) pour se recueillir avec fas-te et honneur sur la tombe de leurhéros, décédé, comme Franco, un20 novembre. Aujourd’hui, dateofficielle de leur mort, une béné-diction sera dite par les pèresbénédictins.

À la différence des années pré-cédentes, les cérémonies de sou-venirs organisées ont été mar-quées par un surcroît de rituel etd’émotion, à en croire certainsvétérans. Les nostalgiques ont étéplus nombreux. Car désormais,toute manifestation exaltant lefranquisme et le phalangisme serainterdite. La loi sur la mémoire his-torique, initiative phare du gou-vernement socialiste et qui entendhonorer la mémoire des victimesdu franquisme, prévoit de « dépo-litiser » le Valle de los Caidos, sym-

bole par excellence de la répres-sion franquiste, puisque cettebasilique a été construite par desprisonniers républicains. Dèsl’entrée en vigueur de la loi, prévueavant la fin de l’année, il seradésormais impossible de réaliserdes hommages collectifs aux pèresde la dictature.

« On veut nous détruire et nousempêcher de défendre nos idéeslibrement », fulmine Martin, mili-tant phalangiste. Et de poursuivre :« Rien ne pourra nous arrêter, sil’on doit célébrer une messe enl’honneur de Primo de Rivera enpleine campagne, on le fera. »

« L’honneur de la patrie »Parti politique, à la fois militai-

re et religieux, la Phalange réunitaujourd’hui quelque 8 000 person-nes réparties dans tout le pays. Sesmilitants mettent un point d’hon-neur à se différencier des franquis-tes, lesquels ont, selon eux, perduleurs « convictions » en s’associantau Parti populaire (PP, droiteconservatrice). « Nous ne sommespas une espèce en voie de dispari-tion. Nous sommes l’honneur de lapatrie espagnole », lance Martin.

Dans le public, certains se sontenroulés dans des drapeaux espa-gnols préconstitutionnels, frappésde l’aigle noir de Saint-Jean. « Je nesuis pas pro phalangiste, mais il estvrai qu’ils défendent la fierté dupeuple espagnol, une idée totale-ment galvaudée par la classe politi-que », assure Pedro Gutierrez,informaticien de 35 ans. Surl’esplanade, ils sont nombreux àphotographier avec leur téléphoneportable la marche des phalangis-tes, dont le cortège, en rangs pardeux, s’engouffre dans la basiliquepour déposer une dernière foisune gerbe de fleurs sur la tombe deleurs pères spirituels.

DIANE CAMBON

Ultime salut dephalangistes espagnolsau mausolée de Franco

ALLEMAGNEÀ l’occasion d’un colloquescientifique, les espionsde l’ex-RDAont impunément réécritl’histoire de leurs méfaits.

De notre correspondant à Berlin

L’INTENTION, purement acadé-mique, était tout ce qu’il y a de plushonorable. Thomas Wegener Friis,jeune historien danois du Centred’études de la guerre froide, enten-dait donner la parole à des« témoins directs », avant qu’ils nedisparaissent et qu’il soit « troptard » pour la science. Consacré àl’espionnage étranger de la Stasi, lapolice politique de la RDA, le collo-que devait à l’origine avoir lieu àBerlin. Il s’est tenu le week-enddernier à l’université d’Odense et apeu ou prou tourné au scandale.

Car les « témoins directs », unesoixantaine de dignitaires des ser-vices secrets est-allemands dissousen 1990, ont profité de l’occasionpour se livrer impunément à unvibrant plaidoyer de leur passéprofessionnel « au service de lapaix ». Pour Hubertus Knabe, ledirecteur du musée commémoratifde la Stasi à Berlin, on aurait tout

autant pu « inviter Oussama BenLaden à une conférence sur le terro-risme ».

Absent pour cause de santédéfaillante, Werner Grossmann,78 ans, le dernier patron de la HVA(Hauptverwaltung Aufklärung :administration principale du ren-seignement), avait fait parvenir unmessage écrit pour rendre homma-ge à ses troupes, par opposition auxméthodes des services occidentaux.« Nous, nous n’avons jamais envoyédes commandos de tueurs, il n’y apas eu d’enlèvements, et nousn’avons pas coopéré avec des terro-ristes. » Que la RDA ait offert l’asile àune douzaine de membres recher-chés de la bande à Baader, pas unmot. Pas plus sur les explosifs que laStasi avait livrés à Carlos pour com-mettre un attentat à Berlin.

Une balle dans la nuqueNombre de chercheurs occi-

dentaux, selon la presse allemandequi rend amplement compte de laréunion d’Ostende, se sont éton-nés de cette réécriture de l’histoire.Sans impressionner le moins dumonde les « éclaireurs de la paix »autoproclamés. Jürgen Strahl, ex-capitaine de la HVA et aujourd’huiavocat à Berlin, a ainsi justifié la

dernière exécution en RDA, en1981 lorsque Werner Teske, lui-même de la Stasi, a été condamné àmort et liquidé d’une balle dans lanuque. « Les traîtres se suicident oualors ils sont abattus. »

Ou encore Rainer Rupp.« Topaze », l’homme qui avait infil-tré l’Otan et livré des milliers dedocuments ultrasecrets de l’Allian-ce au pacte de Varsovie. Libéré deprison en 2000, il claironne aujour-d’hui que ses actes ont « empêchéun conflit nucléaire », Moscouayant eu grâce à lui une vision préci-se de l’état des préparatifs militairesde l’Ouest. Avec une mention spé-ciale pour le rôle des « Roméos »,espions de RDA chargés de séduireles femmes ouest-allemandes dansles antichambres du pouvoir.

En somme, pas de regrets. « J’aitoujours été fier de mon travail »,affirme Ralf-Peter Devaux, 67 ans,l’homme qui avait dirigé l’espion-nage est-allemand contre la RFA etmis en place Günter Guillaume, lataupe qui a fait chuter Willy Brandt.Le seul bémol est venu de la bou-che de Wolfgang Schwanitz, le der-nier patron de la Stasi. « Peut-êtrene faut-il pas parler de fierté. Aprèstout, nous avons perdu. »

PIERRE BOCEV

Les anciens de la Stasise muent en héros de la paix

BALKANS. Pour la première fois,hier, l’Union européenne a évo-qué officiellement les réponses àapporter à une probable déclara-tion unilatérale d’indépendancede la part du Kosovo après le10 décembre, date de la fin pré-vue de la mission de la Troïka(UE, États-Unis, Russie).Réunis à Bruxelles, les ministresdes Affaires étrangères des Vingt-Sept ont appelé les dirigeantsalbanais à la prudence et ceciaprès la demande de « soutieninternational » à une sécession

de la province, formulée parHachim Thaci, le vainqueur desélections législatives.Les Vingt-Sept s’interrogentnotamment sur la base juridiqueleur permettant d’assurer unemission de stabilisation dans laprovince, censée prendre lerelais de la Minuk, la missionmandatée par l’ONU. Des payscomme l’Espagne s’opposent àtout déploiement d’une nouvellemission hors d’un mandat fermevenu de New York. Avec la Grèceet Chypre, Madrid pourrait refu-

ser de reconnaître le nouvel Étatdu Kosovo. La France, en revan-che, a appelé l’UE à « prendre sesresponsabilités ».Les Vingt-Sept ont égalementévoqué les contreparties à offrir àla Serbie, hostile à toute indépen-dance. « On doit donner des pers-pectives à Belgrade pour sa placedans l’UE », a indiqué Jean-PierreJouyet, le ministre français desAffaires européennes. La seuleobsession de l’UE est de resterunie.

PIERRE AVRIL (à Bruxelles)

L’UE appréhende une sécession du Kosovo

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FrancePolitique4 mardi 20 novembre 2007 1

A

Fillon durcit le ton, les fonctionnaires en grèveSOCIALLes grévistes dans les transportscherchent à faire la jonctionavec ceux de la fonction publique.

→ Poursuite du mouvement aujourd’hui. À la sixiè-me journée de grève, les transports franciliens ainsique les trains fonctionnaient toujours au ralenti.Hier, un peu plus d’un cheminot sur quatre (26,2 %)suivait encore le mouvement, un taux en baisseconstante depuis le 14 novembre (61,5 %). La fré-quence des TGV s’était améliorée (un train sur deux),mais de grosses difficultés ont subsisté en Ile-de-France. De fortes perturbations ont aussi touché laRATP, avec un métro sur cinq, malgré un effritementcontinu du taux de grévistes (18 % hier contre 44 %mercredi). Le trafic routier est lui aussi resté difficile,le RER B ne fonctionnait pas et le RER A, à peine.

La situation devrait rester similaire aujourd’hui.Les assemblées générales ont en effet reconduit lemouvement, bien que certaines envisageaient desuspendre la grève : des négociations s’ouvrentaujourd’hui à la RATP.

Selon la SNCF, le trafic devrait s’améliorer avec350 TGV sur 700, 85 Corail sur 300, des fréquences de

trains supérieures en Ile-de-France, 50 % des TER etun trafic Thalys « proche de la normale ». Lesouvriers du Livre, trois syndicats de la Banque deFrance, cinq de Météo France et le syndicat CGTd’Air France ont également déposé un préavis pouraujourd’hui.

Une manifestation est prévue en début d’après-midi à Paris. D’autres manifestations sont prévuesen province.→ Mouvement dans la fonction publique. C’estdans ce contexte qu’intervient aujourd’hui la grève– non reconductible – des 5,2 millions de fonction-naires. Le secrétaire d’État à la Fonction publique,André Santini, semble avoir choisi la même stratégieque son homologue du Travail, Xavier Bertrand : il aprévenu, hier sur RMC, que le mouvement de lafonction publique serait « sans doute largement sui-vi ». Le Snuipp-FSU pronostique 65 % de participa-tion parmi les enseignants du primaire – « un taux degrévistes qui correspond aux grandes journées de2003 », commente Gilles Moindrot, secrétaire géné-ral du syndicat majoritaire.

Salariés des régimes spéciaux et étudiants refu-sant l’autonomie des universités se joindront parfoisaux cortèges des manifestants. Au risque d’une gran-

de confusion sur les mots d’ordre. « On est en trainde faire une OPA sur leur grève ! », a lancé André San-tini lui-même, reprenant les craintes des syndicatsde la fonction publique.

Les huit fédérations de syndicats de fonctionnai-res (CGT, FSU, CFDT, FO, Unsa, Solidaires, CGC,CFTC) entendent protester contre les 18 000 à23 000 suppressions d’emplois qui seront votéesaujourd’hui dans le budget 2008 de l’État. Ellesdemandent surtout un rattrapage salarial (nos édi-tions d’hier). Toutes se retrouveront demain soirpour analyser la participation et décider de la suite àdonner au mouvement. De source gouvernementale,il n’est pas question d’ouvrir des négociations avant,au plus tôt, la fin de l’année. Et, de toute façon, lesministres Éric Woerth (Budget) et André Santini ontclairement indiqué leur volonté de parler de pouvoird’achat de façon globale (mesures catégorielles, pri-mes au mérite…) plutôt que d’accorder des haussesde point d’indice bénéficiant à tous les agents. Orc’est la principale revendication des syndicats.→ Fillon en appelle à la responsabilité de chacun.Alors que Nicolas Sarkozy garde le silence, FrançoisFillon a jugé, hier, depuis la cour de Matignon, que lagrève était « minoritaire dans les entreprises » et

« extrêmement minoritaire » en France. Pour lui, iln’y a « maintenant, plus aucune raison pour que letrafic continue d’être bloqué ».

« J’en appelle à la responsabilité de chacun, lanégociation va commencer. Il faut maintenant queprogressivement le trafic reprenne et que les droits desusagers soient respectés », a-t-il estimé.

De son côté, le porte-parole de l’UMP, Yves Jégo,a évoqué « l’exaspération » des militants du partimajoritaire. « Nous sommes noyés sous les messages,sous les appels, sous les mails des militants UMP etdes sympathisants qui n’en peuvent plus de ce bloca-ge », a-t-il dit. Le porte-parole a cependant répétéque l’UMP ne défilerait pas, afin de ne pas « contri-buer à créer des tensions entre les Français ».→ Un coût croissant. La grève commence à pesersur l’économie. Le ministre de l’Économie, ChristineLagarde, a confirmé, hier, que son coût total tournaitentre « 300 à 400 millions d’euros par jour ». Le prési-dent de la SNCF, Anne-Marie Idrac, affirme quel’entreprise a déjà perdu « plus de 100 millionsd’euros ». De son côté, la direction de la RATP assureque le mouvement lui coûte 4 millions d’euros parjour.

OLIVIER AUGUSTE et CLAIRE BOMMELAER

Taux de grévistes (en %)

SNCF RATP73

5861

44 42

27,732

23,326,6

18

18/19octobre

Mercredi14/11

Jeudi15/11

Vendredi16/11

Lundi19/11

Source : AFP

Les négociations vont durerjusqu’au 12 décembreet mettre autour de la tablel’État, les entrepriseset les centrales.

TOUT s’est précipité ce week-end.Après le feu vert du gouvernementaux négociations vendredi soir, leministère du Travail a communi-qué aux parties prenantes un« document de méthode ». Celui-ci« précise la méthode, le contenu etle calendrier des négociationsd’entreprises » qui doivent débuterdemain et rassembler autour de latable les fédérations de syndicats,un représentant du gouverne-ment et la direction des entrepri-ses concernées par la réforme desrégimes spéciaux : la SNCF, laRATP, EDF et GDF.

Raymond Soubie, le conseillersocial de l’Élysée, a souligné hierque le gouvernement « était prêt ànégocier sur la grève à la SNCF et àla RATP bien avant mercredi, bienqu’il s’agisse de la meilleure date ».

Officiellement, la méthode estclaire : tout le monde sera écoutéet les « propositions concrètes de ladirection comme des organisations

syndicales seront examinées ».Tout le monde est d’ailleurs atten-du autour de la table, y comprisFO et SUD-rail.

Pour l’heure, les syndicats decheminots préfèrent néanmoinsrester prudents. « Nous attendonsdes éclaircissements sur les mar-ges de manœuvres dont disposerala direction de la SNCF pour har-moniser notre régime de retraite,explique Bernard Aubin, secrétai-re fédéral de la CFTC-cheminots,ainsi que des précisions sur lecalendrier de la réforme. »

Tables rondes conclusivesLa note du gouvernement

annonce la tenue de six tablesrondes préparatoires « débou-chant sur deux tables rondesconclusives ». Les tables rondespréparatoires se tiendront jus-qu’au vendredi 7 décembre. Ellesporteront sur six thèmes princi-paux : « les mesures salariales, lecomplément de retraite, l’adapta-tion des règles du régime spécial,les avantages familiaux, l’aména-gement des fins de carrière et laprévoyance ». Chaque réunionsera préparée à l’avance et un

dossier technique envoyé auxorganisations syndicales « pourcompléter leur information ».

Les trois premières séancesseront sans doute les plus diffici-les pour leurs organisateurs. Ilsdevraient en effet y évoquer lesavancées déjà obtenues par lesyndicat des conducteurs, laFgaac : la prise en compte d’élé-ments du salaire qui ne sont pasintégrés dans le calcul des pen-sions, la création d’un compteépargne-temps ou encore« l’octroi d’un complément derémunération » pour les agentsarrivés en haut de leur grille sala-riale et devant poursuivre leurcarrière.

Le document lance égalementquelques pistes pour une meilleu-re prise en compte de la pénibilitédes métiers. Il prévoit ainsi un« aménagement des conditions detravail sur les postes à fortecontrainte » ou des affectations surdes postes à moindre contrainteen fin de carrière. Ce round denégociation devrait aboutir surdeux tables rondes conclusives, les10 et 12 décembre.

FABRICE AMEDEO

Le gouvernement prévoitune série de réunions avec les syndicats

■ Ils n’avaient jamais vu ça. Lesagents de la Fgaac, le syndicatautonome des conducteurs,sont depuis une semaine victi-mes de pressions en tout genre.L’organisation syndicale nes’est en effet pas jointe au mou-vement de grève. Un choix qua-lifié de « trahison » par Didier LeReste lui-même, le secrétaire dela CGT-cheminots.« On découvre des agissementsqui n’avaient jamais eu lieu,explique un délégué de laFgaac. Beaucoup de nosagents ont eu leurs pneus cre-vés et leur voiture taguée. Cesactes n’incitent pas nos agentsà aller travailler. »

De nombreux actes d’intimida-tion ont été relevés à Chartres,Lille, Paris-gare de l’Est ouNice. Le plus souvent, il s’agitde simples quolibets ou deséquestrations pour empêcherles non-grévistes d’assurer leurservice. Mais parfois, cela vaplus loin.À Melun, un train a été arrêté ceweek-end et ses freins sabotéspour l’empêcher de repartir. ÀLimoges et à Chambéry, deslocaux de la Fgaac ont été mis àsac. À Besançon, une confron-tation entre grévistes et non-grévistes a dégénéré en rixe.D’après nos informations, descheminots ont été identifiés par

les caméras de surveillance dela SNCF. Ils encourent desmises à pied et parfois même unrenvoi de l’entreprise.En région parisienne, la gare del’Est est fidèle à sa réputationde gare « chaude ». Les nomsdes collègues non grévistessont lus dans les assembléesgénérales et hués. « Des grévis-tes ont même réussi à avoir leplanning des agents assurantleur service, explique un mem-bre de la Fgaac. Ils les ontappelés sur leur portable pourleur dire qu’ils les attendaientau dépôt pour les passer àtabac. »

F. A.

Les grévistes maintiennent la pression sur ceux qui travaillent

Malgré la baisse du nombre de grévistes, les services de la SNCF et de la RATP restent toujours très perturbés. J.-C. Marmara/Le Figaro

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FranceSociété51mardi 20 novembre 2007

A

ÉDUCATIONAlors qu’il y auraaujourd’hui des écolesprimaires fermées etdes cours non assurés dansles collèges et les lycées,le ministre de l’Éducationrelance la questiondu service minimum.

QUELQUES heures avant le débutde la grève des services publics,Xavier Darcos a tenu à rappelerqu’il entendait instaurer un serviceminimum dans l’Éducation natio-nale : « Des discussions auront lieuau début de l’an prochain. Il ne fautpas que les parents et les enfantssoient victimes des grèves », a dit leministre de l’Éducation sur RTL.

Nicolas Sarkozy avait fait duservice minimum dans l’éduca-tion, sujet très populaire, une deses promesses de campagne. Lepremier ministre François Fillonavait envoyé un ballon d’essai finjuillet, soulevant une levée de bou-cliers des syndicats, dénonçantune « atteinte au droit de grève ».Le gouvernement, Henri Guaino(conseiller spécial de NicolasSarkozy) en tête, avait alors calméle jeu, assurant qu’il n’y avait pasde projet en préparation sur lesujet. Depuis, Xavier Darcos s’estexprimé à plusieurs reprises sursa volonté d’instaurer, à terme,un service minimum. « S’il n’estpas question de faire un serviceminimum de mathématiques oude français », il faut en revanche« accueillir les élèves lorsqu’il y aune grève », a-t-il ainsi précisé enaoût. Il a écrit vendredi aux rec-teurs d’académie pour leurdemander « d’organiser, en lienavec les collectivités volontaires, unservice d’accueil au sein des établis-sements scolaires du premier et dusecond degré lorsque cela sera pos-

dent de faire grève, le directeurpeut estimer que les conditions desécurité ne sont pas assurées fauted’un personnel suffisant par rap-port au nombre d’enfants. Dans cecas, il en réfère au maire ou à l’ins-pecteur d’académie qui peuventdécider de fermer l’école.

« C’est du cas par cas »Selon les textes officiels, seul le

maire de la commune peut déci-der d’ouvrir l’école malgré tout, enorganisant un tour de garde.« Toutefois les communes ne sontpas tenues d’assurer l’accueil des

enfants en cas de grève », selon lestextes. Aucune disposition législa-tive ne leur en fait obligation. Toutrepose donc sur la bonne volontédu maire. À Anthony, ville dePatrick Devedjian, les centres deloisirs ouverts par la communedevraient ainsi permettre d’ac-cueillir des enfants aujourd’hui.Au ministère de l’Éducation, onassure que dans certaines écolesles personnels communaux « gar-deront également les enfants »aujourd’hui. « Tout se négocie, c’estdu cas par cas, selon les possibilitésdes collectivités », explique-t-on.

Les syndicats affirment aucontraire que « ces tours de garde »ou « garderies » des mairies sonttrès rarement assurés. Seule certi-tude pour le moment : lorsqueaucune solution n’a pu être trou-vée pour accueillir les enfants, lesdirecteurs sont censés informer lesparents suffisamment tôt afinqu’ils puissent prendre les disposi-tions nécessaires pour garder oufaire garder leurs enfants. L’usageveut qu’ils soient prévenus dansles carnets de correspondance etpar affichage devant l’école.

MARIE-ESTELLE PECH

sible ». Les recteurs veilleront aussibien « au respect du droit de grève »qu’à la « liberté des familles ».

Aujourd’hui, dans l’Éducationnationale, l’obligation d’accueilexiste. Les collèges et les lycéessont tenus de rester ouverts lesjours de grève. La situation est dif-férente dans les écoles primaires.Ces dernières ne disposent pas depersonnels administratifs, ouvrierset de service, en particulier pourassurer la surveillance des élèves,ce qui rend difficile l’organisationde l’accueil en cas de grève. Si detrop nombreux enseignants déci-

Service minimum dans l’éducation pour 2008

À l’heure actuelle, collèges et lycées ont une obligation d’accueil et doivent rester ouverts les jours de grève, à la différence du primaire. Pouzet/Sipa

Depuis hier, plusieursdizaines de lycées sonttouchés par la contestationétudiante.

LES LYCÉENS ont-ils entendul’appel lancé dimanche à Tourspar leurs aînés de la coordinationnationale étudiante opposée à laloi Pécresse ? Depuis hier, lacontestation contre le texte relatif àl’autonomie des universités gagneen tout cas progressivement lesecondaire.

Côté méthodes, les lycéenssuivent l’exemple des étudiants.

Selon la FIDL, syndicat lycéen clas-sé à gauche, 128 assemblées géné-rales, organisées à l’intérieur ouaux abords des établissements, seseraient tenues hier dans une qua-rantaine de villes, parmi lesquellesParis, Lyon, Marseille, Bordeaux.Les blocages ont été organisés pardes élèves grévistes dans quatrelycées de Basse-Normandie.

Au lycée Fénelon de Lille, éga-lement bloqué, les cours ont fina-lement été suspendus par la direc-tion. « Les élèves sont tous partisfaire le tour des autres lycées pourappeler au blocage et à la manifes-

tation de mardi », raconte un assis-tant d’éducation du lycée. La FIDLappelle en outre les élèves à mani-fester aujourd’hui. La propositioncontenue dans l’« appel de Tours »de la coordination nationale étu-diante de mettre en place un mou-vement conjoint le 22 novembresemble, elle aussi, avoir porté sesfruits : l’organisation lycéenne lan-ce un appel à la mobilisation à cet-te date. Des assemblées générales,des sit-in, des happenings sur lethème du retrait de la loi Pécresse,des manifestations et des blocagessont au programme.

Pour autant, les lycéens sedéfendent d’être téléguidés par lesuniversités. À en croire l’UNL,autre syndicat lycéen, les rassem-blements qui émaillent les établis-sements depuis quinze jours, des-tinés à « informer les élèves »,témoignent d’« une véritable auto-nomie » : « Les lycéens qui irontmanifester demain comprendronten quoi cette réforme les concerneet ne seront pas dans un simpleprocessus d’imitation des étu-diants », estime Floréale Mangin,présidente de l’UNL. Hormis laprotestation contre « l’instaura-

tion d’une inégalité légale dansl’enseignement supérieur par la loiPécresse » et pour le retrait de cetteloi, les élèves entendent aussidénoncer « la suppression des pos-tes dans l’éducation nationale ».

« L’intrusion d’individusextérieurs aux lycées »

Les antibloqueurs semblenttout autant prendre leurs aînéspour modèles. L’UNI-lycées, syn-dicat étudiant classé à droite, quisoutient la loi Pécresse, s’opposeaux blocages, demande aux chefsd’établissement « la plus grande

fermeté contre tous ceux qui ten-tent, aujourd’hui, de bloquer leslycées » et condamne « l’intrusiond’individus extérieurs aux lycées ».

Concernant les étudiants, lamobilisation s’est poursuiviehier. Environ 43 sites sur 85étaient perturbés. Vingt-huit sontbloqués à des degrés divers, dontquelques-uns fermés administra-tivement. Une trentaine d’assem-blées générales ont été organiséesdans les universités. Les étu-diants de Lille-I et ceux de Paris-Vont voté la levée du blocage.

ANNE-NOÉMIE DORION

Les deux principales organisations lycéennes appellent à la grève

JUSTICELa Chancelleries’attaque au dernier voletde la réforme de la cartejudiciaire. Les juridictionsprud’homales dontl’activité est faiblesont visées.

LA RÉFORME de la carte judiciai-re se poursuit, avec l’annonceofficielle, ce week-end, de la fer-meture de 63 des 271 conseils deprud’hommes, qui seront regrou-pés avec les tribunaux voisins.Alors que Rachida Dati a achevéson tour de France des juridic-tions, destiné à annoncer les nou-veaux contours de la carte des tri-bunaux de grande instance, destribunaux d’instance et des tribu-naux de commerce, le cabinetdu garde des Sceaux a envoyécette fois aux syndicats la listesdes conseils de prud’hommesvisés – une liste qui a été rame-née de 67 à 63. Sur ce dossier, laChancellerie travaille en tandemavec le ministère du Travail.

L’objectif du gouvernementétait de s’y prendre suffisammenten amont pour que la nouvellecarte des conseils de prud’hom-mes puisse être effective pour lesprochaines élections prud’homa-les, en décembre 2008. Selon laprocédure, la liste des juridictionssupprimées doit paraître au Jour-nal officiel – ce qui doit être faitdans la semaine –, ouvrant unenégociation de trois mois avec les

syndicats, les organisations pro-fessionnelles, les élus locaux et leschambres des métiers, sous lahoulette des préfets. Le Code dutravail impose également la pré-sence d’un conseil de prud’hom-mes par tribunal de grande ins-tance minimum. Ont donc étévisés les tribunaux de plus faibleactivité (moins de 300 affaires paran, hors référés).

Le syndicat FO a dénoncé« une réforme qui ne prend encompte que le seul critère compta-ble » et critiqué « la volontéministérielle de fermer des tribu-naux les plus rapides et les moinsengorgés ». Les syndicats demagistrats et de fonctionnairesont de nouveaux exprimé leursinquiétudes pour la sauvegardede la justice de proximité.

« La procédure est simple »La Chancellerie se défend

notamment en expliquant que lenombre de conseillers pru-d’homaux ne sera pas réduit – les14 616 postes de conseillers syn-dicaux et patronaux serontmaintenus.

Sur le terrain, les conseils deprud’hommes, qui tranchent leslitiges du monde du travail (enpremière instance), affichent desperformances très inégales. « ÀÉtampes, raconte un profession-nel, le conseil n’est pas surchargé,tandis qu’à Nanterre par exempleil faut attendre une bonne annéeentre l’audience de conciliation et

le jugement, malgré tous lesefforts d’organisation… »

La relative simplicité d’accèsdu conseil de prud’homme a eneffet assuré le succès de cettejuridiction. « La procédure estsimple, même si le droit est com-pliqué, raconte Me Annick Pérol,avocate spécialisée en droitsocial. Chaque salarié peut se pré-senter seul, sans écrit, sans avocat,il suffit de remplir un question-naire au greffe pour solliciter uneaudience. » Les cadres se présen-tent majoritairement avec unavocat, mais ce n’est pas le casdes employés.

Si, conjoncture oblige, les liti-ges portant sur les contrats pré-caires ou à durée indéterminéerestent toujours nombreux, lesactions pour harcèlement oupour égalité de traitement enmatière de salaire ont beaucoupaugmenté, expliquent les profes-sionnels. « À l’origine des pru-d’hommes, on parlait de la grandeprud’homie. L’idée était de per-mettre au salarié d’avoir accès aujuge tout de suite, dans une unitéde lieu, quasiment dans l’entre-prise… On va désormais s’éloi-gner de cette notion », expliqueMe Roger Koskas.

Le Parti socialiste a décidé demonter au créneau : une manifes-tation inhabituelle d’élus PS estannoncée pour demain devant laplace Vendôme, ainsi que desactions dans plusieurs villes.

LAURENCE DE CHARETTE

Plus de soixante conseils de prud’hommes vont disparaître

Les chiffres clés Type de conflits présentésen première instance (en %)

Durée moyenne d'attenteavant un premier jugement(en mois)

conseils deprud'hommesdont 63 menacésconseillersprud'hommes

271

14 280conseillerssalariés7 140conseillersemployeursélus tous les cinqans par environ16 M. d'électeurs

Environ 200 000 affaires traitées par an

7 140

Rupturedu contratde travail

Règlementdes salaires*

Autres

*Ou autres éléments de rémunération : primes, heures supplémentaires, etc.

50

4010

85 90 95 97 98 99 00 04

11,4

9,5 10,1

9,6 9,7 10,3 10

,213

,8

Source : Cfdt

dont

L’appel à la grève devrait êtreaujourd’hui bien suivi chez lesenseignants. Gérard Aschieri,secrétaire général de la FSU,tablait sur un taux de mobilisa-tion de plus de 50 % tandisque Patrick Gonthier, secrétai-re général de l’Unsa, prévoyaitune mobilisation plus fortedans le second degré que dansle premier. Selon ce dernier,cette journée pourrait être l’unedes plus importantes de cesvingt dernières années.Les suppressions d’emploispublics (11 000 dans l’Éduca-tion nationale), la perte du pou-voir d’achat des fonctionnaireset les pistes de réforme de lafonction publique lancées parNicolas Sarkozy sont autant dethèmes fédérateurs pour lespersonnels.Relativement optimiste sur lescapacités des syndicats à mobili-ser, Gérard Aschieri expliquaitque les enseignants étaientaujourd’hui particulièrement sen-sibles aux revendications concer-nant les salaires.Rappelant le contexte de sup-pressions de postes, les syndi-cats affirment que la seule aug-mentation salariale perçue parles personnels de la fonctionpublique en 2007 (une aug-mentation de l’ordre de 0,8 %en février 2007) n’est qu’une« augmentation accordée parle précédent ministre de laFonction publique au titre durattrapage de l’inflation pourl’année 2006. »

M.-E. P.

Grève : les enseignantsdevraient être mobilisés

Les conseils de prud’hommes affichent des performances très inégales. Martine Archambault/Le Figaro

14616

7 3087 308

271

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SociétéSciences6 mardi 20 novembre 2007 1

A

OCÉANDes navires japonaisprévoient de capturerun millier de baleines,dont une cinquantainede baleines à bosse.

LE JAPON a lancé dimanche unenouvelle campagne de chasse à labaleine. Il s’agit comme toujourspour ce pays, de « pêche scientifiquedestinée à étudier les effectifs ainsique les modes de reproduction etd’alimentation ». Ce type de pêcheest autorisée par la Commission ba-leinière internationale.

Quatre navires baleiniers ontquitté le port de Shimonoseki pourl’océan Antarctique. Au cours d’unecampagne de cinq mois, ils de-vraient tuer un millier de baleines,pour la plupart des petits rorqualsou baleines de Minke, mais aussides espèces plus massives, dont 50rorquals communs (25 mètres delong) et 50 baleines à bosse (12 à 16mètres).

C’est la première fois depuis1960 que cette espèce, qui a faillidisparaître au cours du XXe siècle,va être délibérément chassée.

Les réactions ont été particuliè-rement virulentes en Australie et en

Nouvelle-Zélande. Ces deux paysont demandé au Japon de renoncerà son projet, et sont les principauxmoteurs du camp anti-chasse ausein de la Commission baleinière,auquel appartient également laFrance.Ilss’opposentrégulièrementau Japon, à la Norvège et à l’Islande,partisans de la reprise de la chasse etde l’abandon du moratoire appli-qué et reconduit depuis 1986.

Changement climatique« Je désapprouve totalement ce

que font les Japonais », a déclaré lepremier ministre australien, JohnHoward. Même protestation enNouvelle-Zélande, où le premierministre, Helen Clark, a affirmé queles baleiniers japonais en route pourl’océan Austral pour y tuer un mil-lier de baleines feraient mieux derester chez eux.

« La flotte baleinière doit retour-ner dès maintenant. Si ce n’est pas lecas, nous mènerons des actions di-rectes et nonviolentes pour stopper lachasse à la baleine », a indiqué l’undes responsables de Greenpeace.L’association a annoncé que sonnavire Esperanza allait tenter de tra-quer les baleiniers japonais dans leseaux internationales.

Hajime Ishiwaka, le responsa-ble de l’expédition baleinière, dé-nonce de son côté « l’hypocrisie etles mensonges » des ONG. Les chas-ses scientifiques ne mettent pas endanger, selon lui, la survie des balei-nes à bosse dont les effectifs remon-tent chaque année. Une vision opti-miste tempérée par Ken Findlay, unbiologiste sud-africain, qui estimeque les Japonais pourraient tuer desbaleines dans des zones où elles sereproduisent, comme c’est le cas aularge de la Nouvelle-Zélande.

Daniel Robineau, auteur d’uneHistoire de la chasse à la baleine (éd.Vuibert), explique que deux espècessont actuellement menacées de dis-parition : la baleine des Basquesdans l’Atlantique Nord et la baleinebleue dans l’Antarctique.

Le changement climatique quipourrait modifier la production deplancton et la pêche de krill dont senourrissent les baleines, constitue àses yeux des menaces plus grandesqu’une éventuelle reprise de lachasse. Une reprise que les ONG nesont pas prêtes à accepter et quiaurait un retentissement considéra-ble en raison de la charge émotion-nelle associée aux cétacés.

YVES MISEREY

Le Japon étend ses pêchesscientifiques aux baleines à bosse

Dirigée par le Nisshin Maru, une flotte de baleiniers a appareillé dimanche pour l’Antarctique. Greenpeace/AFP

JUSTICEDifficile de s’y retrouverdans les angles de tiret les démonstrationsbalistiques.

LE MÉDECIN légiste est revenuhier devant la cour d’assises deParis spécialement composée, quijuge Yvan Colonna depuis unesemaine. Sa déposition, jeudi,avait semé le trouble, puisqu’ils’était prononcé, martelant qu’ilne pouvait être formel, sur la pos-sible taille de l’assassin du préfetÉrignac – taille qui ne correspon-dait pas du tout à celle de l’accusé(nos éditions d’hier). Le Dr PaulMarcaggi prononce d’abord unbref préambule, qui pourrait serésumer ainsi : je suis corse, maisn’ai subi aucune pression, et si j’aiabordé le problème de la taille dutireur, c’est sur question de l’avo-cat général.

Cela étant posé, le praticien,contre toute attente, ne se lancepas dans un mea culpa. Bien aucontraire, il défend pied à pied sesconstatations, de manière trèstechnique. Le médecin renvoiehabilement la balle à l’institutionjudiciaire, qui ne l’a jamais convo-qué pour une quelconque recons-titution sur place : « D’habitude,on travaille comme ça. Or, dans undossier aussi important, je n’y étaispas, cela m’aurait pourtant aidé. »

Pour l’accusation et la partiecivile, les photos de l’autopsie dupréfet et le rapport écrit de

l’expert étaient de nature à leconfondre. Mais le Dr Marcaggi aréponse à tout. Interrogé sur unephotographie où l’on voit la têtede la victime transpercée de « trin-gles » qui semblent indiquer destrajectoires de tir fortementascendantes, il s’explique : si lepréfet avait la tête légèrementinclinée en avant, ce qui est possi-ble puisqu’il gravissait une rue enpente nette, le fait que les ballesentrent dans la nuque et sortentdu front peut témoigner d’unetrajectoire proche de l’horizonta-le. L’effet induit par les clichésdoit au surplus, selon lui, être cor-rigé par les lois de la perspective.

« C’est lui qui est làpour nous convaincre »

Surtout, il décrit des orificesd’entrée parfaitement circulaires,d’un diamètre de 9 mm – calibrede l’arme du crime. Si le tireuravait été de taille très différente decelle de sa cible, l’angle de tiraurait été différent, et les orificesseraient de forme ovale.

On apprend au passage qu’ilexiste plusieurs séries de photo-graphies : l’expert demande auprésident la projection de lanuméro 60, et s’étonne de ce quele magistrat diffuse la n° 59 – quifigure deux fois dans l’album« officiel ». Le praticien, lui, dispo-se d’une autre photo n° 60, qui n’apas été retenue. « C’est étonnant »,reconnaît le président Coujard,tout en litote. Une pierre de plus

Procès Colonna:le médecinlégiste défend sa thèse

dans le jardin des enquêteurs.Chacune des parties, à présent,questionne l’expert. Le ministèrepublic, par la voix d’Yves Jannier,fait montre d’une courtoisie touteparticulière. Principal avocat desparties civiles, Me Philippe Lemai-re fait répéter au légiste que lesballes sont entrées dans la nuqueet ressorties du front, ce qui, pourlui, est le plus parlant.

La défense, rusée, se gardebien de vouloir pousser trop loinun avantage ténu : l’expert n’affir-me rien sur la taille de l’assassin,déplorant que l’absence du balis-ticien l’empêche de croiser orale-ment leurs observations.Me Gilles Simeoni obtient que le

Dr Marcaggi répète la part la plusclaire de son exposé : « Les orificesd’entrée sont circulaires. Si les tra-jectoires étaient très ascendantesou descendantes, ils seraient diffé-rents. Si on considère que le préfetétait légèrement fléchi en avant,nous avons des trajectoires quasihorizontales. »

Le président disait tout àl’heure : « Nous ne sommes pas icipour convaincre monsieur l’expert,c’est lui qui est là pour nousconvaincre. » A-t-il rempli sa mis-sion ? Difficile à dire.

À moins qu’il n’ait convaincuqu’une reconstitution eût étébienvenue.

STÉPHANE DURAND-SOUFFLAND

Le Dr Paul Marcaggi avait semé le trouble en estimant que la taillede l’assassin du préfet Claude Érignac ne correspondait pas à celled’Yvan Colonna. Sébastien Soriano/Le Figaro

JUSTICERoué de coups par quatrejeunes, il s’était effondréen 2005 alors qu’il venaitde photographierdu mobilier urbain.

QUELQUES jeunes désœuvrés, unlampadaire parmi tant d’autres, unappareilphotopeut-êtreunpeutropbeau, une caméra de vidéosurveil-lance efficace, et un père de famillebien sous tous rapports : tels sont lesprincipauxingrédientsduprocèsquis’ouvre aujourd’hui devant la courd’assises de Seine-Saint-Denis.

Accusés de « vol avec violenceayant entraîné la mort » ou de com-plicité, quatre garçons âgés de 21 à25 ans répondent de l’agressionmortelle perpétrée le 27 octobre2005 contre Jean-Claude Irvoas. Deretour de promenade, et pour desbesoins professionnels, ce commer-cial de 56 ans était allé ce jour-là àÉpinay-sur-Seine photographier unélémentdemobilierurbaindestinéàcompléter le catalogue de ses clients.Une minute trente plus tard, aprèsavoir tenté d’échapper à ses assail-lants, il s’écroulait net sous les yeuxde sa femme et de sa fille. Et décédaitdans la nuit.

Survenue le même jour que ledrame de Clichy-sous-Bois au coursduqueldeuxjeuneshommesavaientpéri électrocutés dans un transfor-mateur EDF, sa mort avait bien failliêtre à demi éclipsée par les émeutesen banlieue. Mais l’émotion suscitéeau sein de l’opinion publique par lecaractère particulièrement sauvagede l’agression avait contribué à accé-lérer l’enquête. En l’espace de qua-rante-huit heures, deux des quatresuspects sont en effet interpellés.

Samba Diallo, arrêté sur la foid’un témoignage anonyme, et Sé-bastien Béliny sont tous deuxconnus des services de police. En

cavale du côté de Limoges, BenoîtKusonika se rend dix jours plus tard,reconnaissant être l’auteur de l’ul-time coup de poing porté à Jean-Claude Irvoas. « Il a eu très peur, sou-ligne son avocate, Me Cécile Meu-risse. Honteux, rongé par la culpabi-lité, il a fini par contacter son ancienentraîneur de foot, un commandantde police, à qui il a tout raconté. »

Début janvier, un quatrièmecomparse, Icheme Brighet, est à sontour arrêté. Vols, violence, usage ettrafic de cannabis figurent pêle-mêlesur le casier judiciaire des quatreagresseurs présumés. Immortalisépar une caméra de vidéosurveillan-ce, le déroulement des faits est d’uneeffrayante clarté. Après s’être garérue de Marseille à 15 h 53, Jean-Claude Irvoas s’approche du lampa-daire. Les habitués du quartier – l’undes hauts lieux de la drogue à Épi-nay – guettent ostensiblement lequinquagénaire, juste avant quecelui-ci ne regagne son véhicule.

«Tout se joue en vingt secondes»Trois jeunes gens lui emboîtent

alors le pas. En agrippant la victimeauniveaudubras, l’und’euxtentedelui arracher son appareil photo. Lavictime lutte, l’appareil numériquevole jusque dans un buisson.

D’autres jeunes gens prennentpart à la bagarre. Jean-Claude Irvoasse relève une dernière fois. Rattrapépar l’un de ses agresseurs, il est frap-pé à la tête et s’effondre. Le légisteestime à neuf le nombre total decoups portés. « Tout se joue en vingtsecondes », indique une source pro-che du dossier. Un laps de temps surlequellacourrisquefortdes’attardersi elle veut pouvoir affiner le rôle dechacun : sur cette séquence précise,le film est partiellement occulté parla présence d’un arbre dans lechamp de vision de la caméra.

ANNE-CHARLOTTE DE LANGHE

L’agression mortelledu photographed’Épinay aux assises

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Sport71mardi 20 novembre 2007

A

TENNISL’Américain et le Suissejoueront, à trois reprisescette semaine en Asie,un impossible matchentre passé et présent.

LES LÉGENDES ne prennent pasde rides, échappent invariable-ment au jeu des comparaisonsquand le romantisme se heurte aumodernisme, à son côté aseptisé.Pour le plaisir des yeux, du jeu,Pete Sampras réveillera les souve-nirs assoupis, sortira, le temps detrois matchs exhibition, de saretraite dorée pour se mesurer àRoger Federer, l’icône actuelle qui,par sa grâce et son efficacité, a su

combler le vide creusé au sommetdu tennis mondial. Une exhibitionattendue. Un face-à-face, tête cou-ronnée contre tête couronnée,programmé aujourd’hui à Séoul,jeudi à Kuala Lumpur (en différé le24 novembre à 14 heures, sur ParisPremière) et samedi à Macao. LeSuisse et l’Américain multiplierontles échanges, défieront le temps.

Après « le match des surfaces »,le 2 mai 2007 à Palma de Majorque,entre Rafael Nadal et Roger Federersurunterraincoupéendeux,mosaï-que picturale de terre battue etd’herbe, le tennis tourne une nou-velle page d’histoire. En coiffant,dimanche à Shanghaï, une quatriè-me couronne de maître de la planè-

te tennis, Roger Federer se projetaitavec délectation sur le triple défi :« Quand il était dans un bon jour,Pete était presque imbattable. C’estl’un des meilleurs de l’histoire et çam’excite vraiment de le défier. (…) Enmarsdernier, jemesuisentraînéaveclui sur un court à Los Angeles et ilm’était apparu très en forme. Il avaittoujours son coup droit mortel, songros service, ses enchaînements à lavolée. On va voir comment je pourraifaire face à son jeu. »

Federer-Sampras, des coups,un coût. Pharaonique. Pour défier letemps, unir en trois temps le passéet le présent. Quinze ans de sommetde jeu. Et une seule rencontrerecensée sur le circuit ATP (victoire

de Federer en cinq sets en seizièmesde finale à Wimbledon en 2001).Ensuite, le 2 août 2003, Pete Sam-pras rangeait définitivement sesraquettes, se retirait à New York sur« une fin de roman », un épilogueinoubliable, un match dantesqueremporté en finale à Flushing Mea-dows contre Andre Agassi.

Affiche impossibleLes larmes des fans à peine

séchées, Roger Federer, avec unpremier titre majeur juste compostéà Wimbledon, allait, ventre à terre,commencer à jongler avec les chif-fres pour étourdir adversaires etspectateurs. Quatre ans plus tard, ilsse croisent. Sampras pèse plus de43 millions de dollars de gains danssa carrière, collectionne 14 titres duGrand Chelem, 5 Masters et a passésix ans à la tête du classement mon-dial. Federer (déjà 36 millions dedollars de gains), 11 Grand Chelem,boucle sa quatrième année au som-met du tennis mondial. Sampras(762 victoires, 222 défaites), Federer(551 succès, 134 revers, dont unratio époustouflant ces quatre der-nières années quand brillent 315victoires, pour 24 revers). Sampras(36 ans), Federer (26 ans), le matchimpossible. Sur surface rapide. Aumeilleur des trois sets avec tie-break. Pour le plaisir. Instantané et àdiffuser car le duel s’étirera lors dessemaines et des mois à venir pourl’intouchable Suisse désireux demordre dans les derniers records dumaître américain qui, au gré dequelques apparitions sur le circuitdes vétérans outre-Atlantique, adernièrement étalé des qualitésintactes. Sampras-Federer, unmatch à encadrer.

JEAN-JULIEN EZVAN

Sampras-Federer, pour passerdu rêve à la réalité

Les deux joueurs vont se retrouver pour trois matchs d’exhibition. Un face-à-face, tête couronnée contre tête couronnée. Lee Jin-man/AP

FOOTBALLMême s’ils sont déjàqualifiés pour l’Euro,les Bleus affirmentqu’ils joueront à fondle match de demainen Ukraine.

« LA PRÉPARATION à l’Euro com-mence dès maintenant. » Si Ray-mond Domenech a martelé cemessage dimanche, c’est qu’il fauttrouver un sens au match, désor-mais sans enjeu, de demain enUkraine. À un peu moins de sixmois de la compétition (7 au29 juin en Autriche et en Suisse),les enjeux restent multiples.

D’abord, il y a un rang à tenirafin de limiter au minimum lesmauvaises surprises lors du tirageau sort (le 2 décembre). En gros, ilconvient de gagner pour se glisserdans le deuxième chapeau et sepréserver d’une poule extrême-ment relevée.

Ensuite, pour certains joueursdont la place n’est pas assurée dansla liste des 23 retenus pour l’Euro, lamotivation sera individuelle. Cematch sera l’occasion de se mon-trer, de marquer des points auprèsdu sélectionneur des Bleus mêmes’il affirme qu’il ne pensera pas à saliste avant mars.

Ainsi, sur le côté gauche del’attaque, Ben Arfa et Rothenpourraient profiter du forfait deMalouda pour se mettre en valeur.De même, sur le flanc droit de ladéfense, Clerc ou Sagna ont unebelle carte à jouer en l’absence deSagnol. S’il a du temps de jeu, Las-sana Diarra, très peu utilisé enclub, ne boudera pas son plaisir deprouver ce qu’il vaut. Tout commeNasri et Benzéma qui n’ont dispu-té que quelques matchs avec lesBleus (six pour le Marseillais, septpour le Lyonnais).

Dans un autre registre, Mic-kaël Landreau, qui est quasi cer-tain de figurer sur la liste des 23,aura à cœur de prouver que sonerreur vendredi face au Marocn’était qu’un accident de par-cours.

Oui mais, pour les autres, lestitulaires indiscutables qui, saufblessure, sont assurés d’aller pas-ser trois semaines en juin en Autri-che et en Suisse, comment semotiver pour ce voyage à Kiev ?

Domenech va jouer sur la fibrede l’honneur. Exploiter le filon :« On veut prouver qu’on ne doitnotre qualification qu’à nous-mê-mes en faisant un grand match là-bas. » Un discours qui, officielle-ment, passe plutôt bien auprèsdes cadres du groupe des Bleus.Écoutons William Gallas, parexemple : « Même si on est déjàqualifiés, on veut terminer le bou-lot de ces éliminatoires. Cela veutdire ramener un bon résultatd’Ukraine. » Même sentiment deClaude Makelele : « Avant les troisderniers matchs des éliminatoires,on s’était fixés l’objectif de tous lesremporter. Même si on est quali-fiés, on garde la même idée : allers’imposer là-bas. »

Maintenant, tous ces joueursqui disputent des rencontres déci-sives pour leur club tous les troisjours ne seront-ils pas finalementtentés d’en garder un peu sous lasemelle mercredi malgré leursdéclarations très offensives ?

Raymond Domenech aligne-ra-t-il des joueurs légèrement tou-chés (Toulalan, Anelka) alors queleur club préférerait qu’ils soientménagés ? Seul le match apporte-ra une réponse à ces interroga-tions.

Motivation supplémentaireEn tout cas, ils auront une autre

motivation pour réaliser une belleperformance : clouer le bec ausélectionneur ukrainien, Oleg Blo-khine, qui en veut toujours àDomenech et aux Bleus pourd’obscurs problèmes de calendriersur lesquels Français et Ukrainiensne se sont pas mis d’accord.

Un épiphénomène pensez-vous ? Pas si sûr car les joueurssont plus sensibles aux médiasqu’ils ne l’avouent. Lors de la Cou-pe du monde 2006, Zinédine Zida-ne s’était confié une seule fois auxjournalistes après une rencontre.C’était après la victoire contrel’Espagne en huitièmes de finale.« Je ne suis pas encore en retraite »,avait-il glissé pour répondre à lapresse espagnole qui avait titréavant le match : « On va mettreZidane à la retraite. » Non décidé-ment, les Bleus ont des tas de rai-sons se surpasser à Kiev. À euxd’en avoir envie.

JEAN-YVES GUÉRIN

Les Bleus se préparentpour l’Ukraineen bons élèves

VOILELe dénouementde la traversée héroïqueest prévu cet après-midiau Brésil.

De notre envoyé spécialà Salvador de Bahia (Brésil)

SAUF COUP de Jarnac de derniè-re minute, le podium de la caté-gorie monocoques 60 pieds de la8e édition de la Transat JacquesVabre devrait être connu cetaprès-midi, mettant un terme audéveloppement durable de17 jours de l’épreuve pour untriumvirat composé de Foncia(Desjoyeaux-Le Borgne), Safran(Guillemot-Caudrelier) et Chemi-nées Poujoulat (Stamm-Cariou).

Avec un alizé de sud-est de 15à 20 nœuds, la progression vers labaie de Tous-les-Saints, sur laroute directe pour tous mais par-fois façon dahu, déroulait hier

son tapis bleu indigo au Fonciade Michel Desjoyeaux et Emma-nuel Le Borgne. Les deuxmeneurs de meutes, attendus cejour à l’heure de l’implacablesoleil au zénith dans la marina deBahia (en fin d’après-midi enFrance), avaient malgré tout del’ouvrage hier matin avant ledénouement.

Une fin muscléeComme le confirmait par

courriel Michel Desjoyeaux :« Tout va bien à bord, même si ona commencé à se liquéfier. Lesconditions de travail ne sont plusce qu’elles étaient, elles fontn’importe quoi. La vie penchée àchaque risée se transforme encoup de gîte plutôt qu’en accéléra-tion. On progresse contre le vent,vivement Recife pour que l’onretrouve des sensations de glisseplus chaleureuses. »

À 27 milles du premier au

classement de 16 heures, CharlesCaudrelier (Safran) était motivéplus que jamais pour la fin hale-tante et musclée : « C’est moinshumide et la mer est supportable.On prenait des embruns à pleinevitesse en étant obligé de faire despauses très souvent, le pilote bar-rant moins bien que nous. Pour lafin, nous pensons d’abord à creu-ser sur les poursuivants avant depenser à la victoire. »

Vraisemblablement récipien-daire de la médaille en chocolatpromise à Stamm-Cariou, JeanLe Cam (VM Matériaux) espéraitencore un geste du destin : « Nousen avions marre d’être dessousalors que les autres choquaient lesécoutes. Maintenant, il y a tou-jours de l’espoir de revenir sur lespremiers. On a connu tellement detrucs bizarres dans les courses à lavoile… » Un scénario quedevaient conjurer les premiers.

SERGE MESSAGER

Transat Jacques Vabre : arrivée aucouteau entre «Foncia» et «Safran»

Le milieu de terrain, Samir Nasri, hier, à Clairefontaine. F. Fife/AFP

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Opinions8 mardi 20 novembre 2007 1

A

La chroniqued’Yves de Kerdrel

L’enfer n’est pas seule-ment pavé de bonnesintentions, il se cacheaussi dans les détails.

Les entreprises du secteur privé ledécouvrent peu à peu avec la miseen place du nouveau régime sur lesheures supplémentaires. Chacunse souvient que pour illustrer sonslogan « travailler plus pour gagnerplus », Nicolas Sarkozy avait faitsienne l’idée de l’économiste Mi-chel Godet consistant à exonérerles heures supplémentaires à la foisde charges sociales et patronales etd’impôt sur le revenu.

C’est l’une des premières me-sures adoptées par l’Assembléenationale et le Sénat au cours de lasession extraordinaire du mois dejuillet. Et cela avait donné lieu à devifs débats sur le rapport entre lecoût de cette mesure et son rende-ment.

Même à droite, beaucoup necomprenaient pas l’intérêt de cettedisposition visant à vider un peuplus de son contenu la règle des35 heures par semaine.

Finalement, c’est le 1er octobreque cette mesure est entrée envigueur. Et de ce que l’on sait pourle moment l’accueil qui lui a étéréservé par les chefs d’entreprisesemble timide. Non pas qu’ils man-quent de travail pour justifier desheures supplémentaires. Mais ilsmanquent de temps pour com-prendre les 26 pages de la circulaire

que des fonctionnaires zélés ontpondu sur la manière d’appliquercette disposition.

Lors de ses rencontres avecquelques visiteurs du soir, le prési-dent de la République s’est récem-ment emporté contre les scribesqui ont « saboté » l’une de ses pro-messes emblématiques.

On a effectivement du mal àcomprendre aujourd’hui qu’il faillepondre une circulaire de 26 pagespour « encadrer » ce nouveau régi-me des heures supplémentaires.Cela prouve à la fois la déconnexioncomplète entre la haute adminis-tration et le monde de l’entreprise,et une forme de mépris de la partdes technocrates à l’égard de ceuxqui ont les mains dans le cambouis.Il ne faut plus s’étonner dans cesconditions que, chaque année, 260pages du Code du travail soiententièrement réécrites, contribuantà créer une incroyable incertitudejuridique. La commission Attali,dont fait partie l’auteur de ceslignes, et qui a déjà abattu un travailconsidérable, s’est évidemmentpenchée sur ces questions de sim-plification, puisque son mandat estde faire sauter tous les verrous quiretiennent la croissance économi-que.

Mais aussi profonde soit sadétermination à bousculer

des vieilles lunes françaises, et aussisérieux soit son travail d’analyse,cet aréopage ne constitue qu’uneforce de proposition. Certes le pré-sident de la République avait dit

d’emblée à ses membres « tout ceque vous proposerez, je le ferai ». Cene sera malheureusement pas sisimple.

Et c’est bien dommage. Carpuisque l’enfer se cache dans lesdétails, pourquoi ne pas aller direc-tement droit au but et éviter lesdétours d’une déconstruction parpetit bout des 35 heures. Pourquoine pas déclarer une fois pour toutesque la notion de durée légale du tra-vail, qui avait un sens il y a une cen-taine d’années, ne correspond plusà rien aujourd’hui. D’ailleurs la plu-part des grandes économies déve-loppées ont tiré un trait sur cettenotion. Et comment en serait-ilautrement puisque la durée du tra-vail dans le bâtiment, n’a rien à voiravec celle qui est nécessaire dansles services ou dans l’industrie.

On constate actuellement qu’iln’y a pas de limite horaire à la liber-té de faire grève, donc de ne pas tra-vailler, voire d’empêcher ses conci-toyens de travailler. Voilà uneraison supplémentaire de déclarerque « la liberté de travailler et deproduire des richesses doit êtrerétablie ».

On objectera que le patronatn’a jamais vraiment demandé la

L’onguent et les réformesEntre les grèves qui s’effilochentdans les transports mais conti-nuent de perturber la vie de mil-lions de gens et la « journéed’action » des fonctionnairesaujourd’hui, le risque de télesco-

page, évidemment, existe. Il est même ardem-ment souhaité dans les dépôts de cheminots lesplus durs et dans les amphis de facs les plus radi-caux, où l’on se réchauffe sur le vieux thème de la« convergence des luttes »…Les deux mouvements sociaux sont toutefois denature profondément distincte. Les syndicats defonctionnaires ne veulent pas être associés audernier combat des jusqu’au-boutistes du railpour une raison simple : ils ont bien conscienceque la revendication du dernier carré des chemi-nots grévistes – refus de cotiser aussi longtempsque le reste de la population pour leur retraite –est impopulaire et surtout inéquitable, alors que

la leur est susceptible, croient-ils, de rencontrerun tout autre écho dans l’opinion. Il s’agit de ladéfense du pouvoir d’achat, thème qui fut encoreplus central dans la campagne présidentielle deNicolas Sarkozy que celui de la réforme des régi-mes spéciaux de retraite.Bref, il y a d’un côté une revendication, celle descheminots, jugée manifestement excessive par lagrande majorité des Français, de l’autre une pré-occupation qui concerne tout le monde et dontl’exécutif lui-même est prêt à discuter.Les fonctionnaires ne sont certes pas les mieuxplacés pour mettre en avant les thèmes de la haus-se du pouvoir d’achat et de la défense de l’emploi.

Alors que le secteur privé vit au rythme des res-tructurations et du souci permanent de producti-vité, les efforts demandés à la fonction publiqueen la matière n’ont pas grand-chose à voir.Là, il n’est question que de nonrenouvellementd’un départ à la retraite sur deux ou sur trois, pasde licenciements comme certains pays tels que leCanada en ont pratiqué dans leur fonction publi-que fédérale.Quant aux salaires, ils n’ont cessé, année aprèsannée, de progresser plus rapidement que les prixdans la fonction publique. Au point que, à qualifi-cation comparable, les revenus moyens dans lepublic, contrairement à une idée reçue, ne sont

guère éloignés de ceux perçus dans le privé. Au basde l’échelle, l’État est même souvent unemployeur plus généreux que les entreprises !Il reste qu’en agitant le thème du pouvoir d’achatles fonctionnaires appuient là où cela fait mal.Les pouvoirs publics en sont conscients : ilsconstatent en effet que la principale mesure enfaveur du pouvoir d’achat votée cet été, à savoirla détaxation des heures supplémentaires, tarde àproduire ses effets dans l’opinion. Pour une bon-ne raison : elle vient d’entrer en vigueur, et, si lesmontants ainsi redistribués dans l’économie sontmassifs – cinq milliards d’euros –, ils commen-cent tout juste à être visibles sur les feuilles depaie.D’où la volonté de l’Élysée d’aller plus loin enannonçant dans les jours à venir des mesures des-tinées à doper le pouvoir d’achat et à lutter contrela vie chère. L’onguent destiné à faire passer lesréformes.

L’éditorial de Nicolas Barré

suppression totale des 35 heurescar il s’est fait anesthésier par lesallégements de charges mis en pla-ce à l’occasion de la réforme Aubry.

Cependant, dans la mesure oùle gouvernement va sans dou-

te conditionner ces aides à desnégociations salariales annuellesobligatoires, les chefs d’entreprise

auraient intérêt à renoncer, de leurpropre fait, à cette malsaine mannepublique. Le meilleur moyen delibérer la croissance, et donc defavoriser la capacité des entreprisesà créer de la richesse, c’est de lesrendre les moins dépendantes del’État. Pour la première fois cetteannée, celui-ci a abandonné l’idée

« L’État doit renoncerà l’idée préhistorique

selon laquelle lepouvoir d’achat peut

se décider depuisBercy, Matignon oula Rue de Grenelle »

funeste d’un « coup de pouce ausmic ». Il faudrait maintenant qu’ilrenonce à l’idée préhistorique se-lon laquelle le pouvoir d’achat peutse décider depuis Bercy, Matignonou la Rue de Grenelle.

Les 2,7 millions d’entreprisesfrançaises ne cherchent qu’unechose, c’est le double progrès éco-nomique et social. Beaucoup, ycompris à droite, pensent que lesprofits ne servent qu’à rémunérerles actionnaires. Si tel était le cas,cela fait longtemps que le capitalis-me aurait disparu.

En revanche, ce qui est sûr,c’est que si les marges des entre-prises s’étiolent, si leur trésoreriefond comme neige au soleil et sileurs délais de paiement se creu-sent, elles auront du mal à se mon-trer plus généreuses avec leurssalariés. Seule la liberté d’entre-prendre, de produire et de tra-vailler peut donner aux entreprisesles marges de manœuvre dontelles ont besoin.

Il ne s’agit donc plus de réfor-mer l’économie, mais de la Libérer.« La liberté existe toujours, écrivaitMontherlant, il suffit d’en payer leprix », la croissance qui en découle-ra devrait vite le rembourser.

Libérer l’économie, plutôt que la réformer

« La notion de duréelégale du travail,qui avait un sensil y a une centaine

d’années,ne correspond plusà rien aujourd’hui »

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Economie91mardi 20 novembre 2007

A

EMPLOILongtemps hostilesà la fusion, trois syndicatset le Medef ont émisun avis favorablesous réserve. ChristineLagarde devrait présenterun nouveau projettrès prochainement.

LE RAPPROCHEMENT del’ANPE et de l’Unedic se préci-se. Le ministre de l’Économie,Christine Lagarde, a présentéhier aux syndicats et au patro-nat l’avant-projet de fusiondes deux organismes au coursd’une réunion exceptionnelledu Comité supérieur del’emploi. Prévue pour s’arrêterà la mi-journée, la réunions’est prolongée dans l’après-midi.

À l’issue de celle-ci, le Medefet trois syndicats (CFDT, CGT,CGC) ont émis un avis favorablemais sous réserve de plus de

précisions sur le projet. Lereprésentant de la CGT, MauradRahbi, a ainsi demandé à ensavoir plus sur le futur statut desagents. Selon lui, la conventioncollective de l’Unedic, relative-ment avantageuse, pourrait êtreétendue à la nouvelle institu-tion, les agents ANPE étantlibres de renoncer ou pas à leurstatut pour y adhérer.

Le projet définitif devraitêtre présenté avant Noël

De son côté, le Medef a insis-té pour que le directeur généralde la nouvelle institution soitnommé sur proposition duconseil, où les partenairessociaux seront majoritaires, etpas en conseil des ministrescomme prévu dans le projet.

L’organisation patronale aaussi demandé des précisionssur le renforcement des contrô-les de la recherche effectived’emploi. Il a enfin donné un

ANPE-Unedic:le projetde fusionse précise

accord prudent pour quel’Urssaf soit désormais chargéede collecter les cotisations chô-mage, ce à quoi la CGPME s’estfermement opposée.

La présidente CFDT del’Unedic, Annie Thomas, a poursa part demandé « la mise enplace d’un comité d’évaluation(de la réforme) avec une majo-rité de partenaires sociaux ».

En première ligne des oppo-sants au projet de fusion « pourdes raisons de principe », le

représentant de FO, StéphaneLardy, a estimé : « Dès qu’il y atripartisme avec l’État, c’est la find’une forme de paritarisme. » Il aindiqué que le syndicat était« pour le rapprochement opéra-tionnel de l’ANPE et l’Unedic, quidevrait être bouclé en 2009-2010 » mais a dit ne pas être« sûr qu’on ira plus vite avec lafusion ».

Avec la CGT et la CFDT, lesyndicat a demandé une modifi-cation pour que l’Unedic puisse

disposer plus librement de sesfinances, et pour limiter lesdroits de veto de l’État.

L’avant-projet évoque unecontribution de « 10 % aumoins » du montant des cotisa-tions chômage à des mesuresactives en faveur des deman-deurs d’emploi. Mais une tellefixation par décret exposerait lespartenaires sociaux à des aug-mentations discrétionnaires dugouvernement, que les syndicatsrefusent.

Le projet définitif de lafusion ANPE-Unedic devraitêtre présenté au Parlementavant Noël.

La réunion d’hier a en toutcas permis, selon Annie Tho-mas, de retenir décembre 2008comme « date de naissancecible » pour la nouvelle institu-tion, qui « sera une instance suigeneris » avec une « coresponsa-bilité » de l’État et des partenai-res sociaux.

F.-X. B.

Source : ANPE

Répartition du budget de l’ANPE,en millions d’euros et évolution2006/2005 en %(total : 2 369,6 millions d’euros)

Répartition des effectifs en 2006(équivalent temps-plein)

Chiffres clés en 2006

.17 millions

d’entretiens

avec les demandeurs

d’emploi.3,5 millions

d’offres d’emploi.531 000entreprises clientes.Plus de 1 300points d’implantation,

dont 824 agences

locales

Personnelet prestations

internes

1 106,2(+ 13,4 %)

Prestationsexternaliséesvers les chômeurs

503,3 (- 4,8 %)

Équipement

44,5 (-7,4 %)

Fonction-nement

407,5(+ 7,2 %)

Mesures pour l’emploi

311,4 (- 44,7 %)

AutresAnimateursd’équipe

et directeurs

Appuiet gestion

Conseilà l’emploi

730

3 0464 290

17 741

Total : 25 807(+ 13 % par

rapport à 2005)

Les premiers bénéficiairesde la réforme devraientêtre les usagers de l’ANPEet de l’Unedic.

Pour les usagers. C’est essen-tiellement pour eux que lafusion est engagée avec l’objec-tif de simplifier les démarchesadministratives à effectueraprès la perte d’un emploi.Alors qu’un chômeur doitaujourd’hui s’inscrire successi-

vement auprès de l’Unedic et del’ANPE pour toucher ses indem-nités et bénéficier de l’aide à larecherche d’emploi, il aurademain un guichet unique poureffectuer l’ensemble de cesdémarches. « Éclaté entre plu-sieurs réseaux qui ont souventdu mal à coordonner leurs inter-ventions sur le terrain, le servicepublic de l’emploi est insuffi-samment performant », justifiele projet de loi.

Pour les partenaires sociaux. Ilssortent consolidés de la fusion.Outre la gestion financière del’assurance-chômage, qu’ilsconservent, ils voient leur rôlerenforcé dans l’ensemble de lanouvelle structure. Ils serontmajoritaires dans le conseilchargé de piloter l’ANPE-Unedic fusionnés et intervien-dront au sein du Conseil natio-nal de l’emploi. Ce dernier, quise substitue au comité supé-

rieur de l’emploi, doit « veiller àla cohérence d’ensemble despolitiques de l’emploi ». Syndi-cats et patronat interviennentégalement au niveau localauprès des directions régiona-les. « Une instance paritaire,placée auprès du directeur régio-nal, se prononce notamment surles questions touchant à la miseen œuvre de la conventiond’assurance-chômage », précisele projet.

Pour l’État. Le gouvernementnomme le directeur général duconseil de la nouvelle structureaprès avis du conseil. Ce conseil,constitué de dix partenairessociaux, cinq représentants del’État et trois personnalités quali-fiées, élit en son sein un président àla majorité absolue, qui a voix pré-pondérante. Le ministre en chargede l’Emploi préside un Conseilnational de l’emploi qui se substi-tue à l’actuel comité supérieur.

Pour les agents de l’ANPE et del’Unedic. « Pendant la période detransition », les 30 000 agents del’ANPE pourraient conserver leurstatut, de même que les 14 000salariés de l’Unedic. En revanche,« un statut commun serait créépour les nouveaux recrutementsvers lequel les agents déjà présentspourraient choisir d’aller », a pré-vu Christine Lagarde. Ce statutsera fixé par une convention col-lective agréée par l’État.

Ce que la réforme va changer

SOCIALFace à la menaced’une démission en masse,les communes leur ontaccordé une augmentationsubstantielle.

Helsinki

MATLEENA FLINKKILÄ a pris sadécision. Elle quittera la Finlandepour poursuivre sa carrière d’infir-mière à l’étranger, comme l’ontdéjà fait plusieurs milliers de sesconsœurs. Ses trois années àl’hôpital de Herttoniemi, à Helsin-ki, ont fini par la décourager.Même si un conflit social majeurdans le pays nordique a pu êtreévité in extremis hier, au prixd’une généreuse augmentationsalariale, cette brune de 30 ans estdésormais convaincue que la clas-se politique n’a « aucune considé-ration » pour sa profession.

C’est précisément parcequ’elles s’estiment ignorées etexploitées que quelque 12 500

infirmières, dont Matleena Flink-kilä, avaient décidé de démission-ner en bloc. Leur initiative, sansprécédent dans un pays tradition-nellement enclin au dialoguesocial, devait initialement entreren application la nuit dernière, audernier coup de minuit. « Cettedémarche constituait pour nous leseul moyen de faire comprendreaux employeurs et au gouverne-ment que nous étions prêtes à allerjusqu’au bout », expliquait hierMarjut McLean, une des membresdu conseil dirigeant de Tehy, leprincipal syndicat du personnel desanté et de l’assistance sociale.

Hausse des impôtsLa profession s’était mise en

grève pour la première fois en1968, puis en 1983 et en 1995. Cegenre d’extrémité est prévu dans lesystème bien huilé qui régit lesrelations entre partenaires sociauxdans les pays nordiques. Toute-fois, à entendre les mécontentes,leur sort ne s’était guère amélioré

depuis. « En 1995, notre mouve-ment n’a pas été efficace, puisquede nombreuses grévistes sont restéestravailler pour traiter les urgen-ces », se souvient Marjut McLean.

Aussi, cette année, le syndicatétait-il déterminé à « ne pas se lais-ser marcher dessus » lors du renou-

vellement des conventions collec-tives. D’autant qu’avant leslégislatives de mars dernier, lespartis politiques avaient promis unrattrapage salarial pour les profes-sions à dominante féminine. Alorsque les autres syndicats de person-nels communaux acceptaient une

augmentation de 9 % sur deux anset demi, Tehy refusait. Lesemployeurs – les municipalités –ont alors proposé 12 %. Tehy, lui,réclamait 24 % ! Et il joignait à sesrevendications une lettre dedémission collective de 12 500 deses membres (sur 123 000).

« Irresponsable », a rétorqué laFédération des communes. Deséconomistes ont mis en gardecontre les conséquences d’une tel-le hausse de salaire sur l’inflation(2,3 % sur un an) et sur les négocia-tions à venir dans d’autres sec-teurs. Du côté du gouvernementde centre-droite, on a fait appel à« la raison ». À son initiative, le Par-lement a adopté, le 16 novembre,une loi qui aurait obligé quelque2 500 des démissionnaires à assu-rer un service minimum à partir dece matin (lire ci-contre).

Cette démarche n’a fait querenforcer la détermination desmembres de Tehy. À l’hôpital deMalmi, dans la grande banlieued’Helsinki, la mobilisation était

palpable hier, avant l’annonced’un accord. « Les conditions detravail se sont dégradées au fil dutemps. Nous manquons déjà depersonnel, alors que la populationvieillissante aura de plus en plusbesoin de soins », déplorait LeilaNieminen, infirmière en chef. Sursa blouse blanche, un pin’s procla-me : « C’est une affaire de volonté. »

Le pays se préparait donc àvivre un conflit inhabituel. Desopérations avaient été annulées,des femmes enceintes transféréesen Suède. Dimanche soir, les com-munes ont fini par céder. Elles ontconclu un accord avec Tehy, qui aété rendu public hier et approuvéde part et d’autre : les infirmièresont obtenu une hausse allant de22 % à 28 % sur une période dequatre ans, dont 10 % la premièreannée. Mais cela aura un prix :« Une commune sur quatre vadevoir augmenter ses impôts », a-t-on déjà averti du côté desemployeurs.

ANTOINE JACOB

Salaires : les infirmières finlandaises font plier leurs employeurs

■ C’est une première controver-sée en Finlande : le Parlement aadopté, le 16 novembre, une loidestinée à « protéger lespatients » contre la démission enmasse de quelque 12 500 infir-mières affiliées au syndicat Tehy.Si elles étaient passées à l’acte lanuit dernière, quelque 2 500 per-sonnes auraient été réquisition-nées au nom de la santé publique.Au terme de la loi, les éventuellesréfractaires auraient pu êtreaccompagnées par la police sur

leur lieu de travail. Elles auraientété passibles d’amendes, voire depoursuites en justice. Le gouver-nement de centre droit a imaginécette parade à la va-vite. Condam-née par l’opposition comme uneatteinte aux droits syndicaux, cet-te loi a suscité les réserves de laprésidente, la sociale-démocrateTarja Halonen. Un tel texte, a-t-elleaverti, doit être conforme à laConstitution et aux traités interna-tionaux ratifiés par le pays.

A. JA

La parade juridique du gouvernement

ÉCHANGESL’accord qui lie l’Unioneuropéenne à 78 pays ACPexpire à la fin de l’année.

De notre correspondant à Bruxelles

MALGRÉ LE RYTHME intensif deleurs rencontres, quasi quotidien-nes, l’Union européenne et les 78pays de la zone Afrique CaraïbesPacifique (ACP) échouent à conclu-re un nouvel accord commercial departenariat économique (APE).

Réunis aujourd’hui à Bruxelles,les ministres du Développementdes Vingt-Sept devraient prendreacte de l’enlisement des négocia-tions. Les deux parties ont jusqu’au

1er janvier prochain pour surmonterleurs divergences, faute de quoi,sous la pression de l’Organisationmondiale du commerce (OMC), lesavantages commerciaux qu’accor-de l’Europe à ses ex-colonies depuisplus de trente ans seraient jugés illé-gaux.

Malgré l’imminence du danger,souligné de manière insistante parBruxelles, la grande majorité despays ACP, encouragés par les ONG,refusent de passer sous les fourchescaudines de l’Union européenne.En échange d’un accès totalementlibre à son marché intérieur, sansdroits de douane ni quotas (riz etsucre exceptés), l’UE les appelle,d’une manière très progressive, à

ouvrir les leurs et à faciliter l’implan-tation des investisseurs étrangers.Tout en étant compatible avec lesrègles de l’OMC, cette ouverture neserait pas effective avant dix ans,voire vingt-cinq ans pour certainsproduits jugés sensibles. Cette libé-ralisation, affirme Bruxelles, contri-buera à stimuler le commerce intra-régional africain. Ce dernier nereprésente que 2 % dans l’ensembledu commerce du continent contre60 % pour les échanges Nord-Sud.

Le risque d’une divisionprofonde du continent africain

Ces promesses laissent les paysafricains de marbre. Récemment,les dirigeants syndicaux de neuf

États, du Kenya au Botswana enpassant par le Niger, ont appeléleurs dirigeants à résister aux« pressions » de l’Europe. Les qua-rante nations disposant du statutde « pays les moins développés »sont certains de continuer à béné-ficier d’un accord de 2001 qui leuroffre déjà un accès aux marchéseuropéens libre de quotas et dedroits de douane (sauf pour lesarmes). Et elles estiment n’avoiraucun intérêt souscrire à l’APE.D’autres, en revanche, comme laCôte d’Ivoire (ou le Ghana), onttout intérêt à souscrire à un nou-veau cadre commercial, faute dequoi 36 % des exportations ivoi-riennes seraient grevées d’un tarif

de 27 % contre 0 % aujourd’hui.Ces intérêts particuliers n’empê-chent pas la région d’Afrique del’Ouest d’exiger deux ans supplé-mentaires de statu quo.

Les négociations menées avecl’Afrique centrale ne sont guèreplus avancées. Bruxelles jugeinsuffisante la proposition despays de cette région d’attendrevingt-cinq ans avant d’ouvrir seu-lement 60 % de leur marché. Cer-taines puissances africaines, com-me le Nigeria, qui vit de sa rentepétrolière, ou l’Afrique du Sud,déjà ouverte aux investisseurs,estiment pouvoir se passer d’unaccord global de partenariat qui,jugent-ils, profiterait surtout à

leurs voisins. Seul un accord, par-tiel, avec les Caraïbes et les petitesîles du Pacifique reste envisagea-ble…

Pour tenter d’amadouer lesrécalcitrants, le commissaire auCommerce, Peter Mandelson, aproposé à ses interlocuteurs deréaménager le calendrier desnégociations, mais rien n’y fait.« Nous sommes confrontés aux ris-ques d’une division profonde ducontinent africain », explique undiplomate européen, et ceci moinsd’un mois avant un importantsommet UE-Afrique censé stimu-ler la coopération entre les deuxcontinents.

PIERRE AVRIL

Commerce : les négociations Europe-Afrique dans l’impasse

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Economie10 mardi 20 novembre 2007 1

A

PRESSE. Nicolas Beytout, ledirecteur de la rédaction duFigaro, a annoncé, hier, aux sala-riés du quotidien qu’il quittait sesfonctions pour être nommé PDGde DI Group, le pôle médias dugroupe LVMH, actuellement pré-sidé par Alain Metternich, quidevrait prendre sa retraite enjuillet 2008. Dans ses nouvellesfonctions, Nicolas Beytout serachargé de valoriser et de dévelop-per le pôle de médias constituépar Bernard Arnault, le PDG deLVMH. Ce pôle regroupe actuel-lement Radio Classique, lesmagazines Investir et Connais-sance des arts, ainsi que le quoti-

dien économique La Tribune. Cedernier devrait être cédé à AlainWeill, tandis que le quotidien LesÉchos devrait intégrer DI Groupaprès approbation des autoritésde la concurrence.Âgé de 51 ans, Nicolas Beytout estentré aux Échos en 1981 commechef de service économie généra-le avant d’assurer la direction dela rédaction de 1986 à 2004. À cet-te date, il a rejoint Le Figaro. Sondépart devrait être officialiséaujourd’hui à l’occasion d’unconseil d’administration. ÉtienneMougeotte, ancien vice-prési-dent de TF1 et actuel directeur dela rédaction du Figaro Magazine,

devrait prendre la direction desrédactions du quotidien et desmagazines du groupe Le Figaro.

Nicolas Beytout quitte la directionde la rédaction du « Figaro »

Nicolas Beytout quitte sesfonctions pour être nommé PDGde DI Group. Aubert/Le Figaro

GESTION. Secouée par la tempêtedu subprime au cœur de l’été, lamaison Oddo et Cie a publié hierses comptes au 30 septembre2007. Dans un souci de transpa-rence, alors que la crise avait faitenfler les rumeurs, la société affi-che un résultat avant impôts de30,7 millions d’euros « incluant lespertes et une dotation aux provi-sions au titre des conséquences dela crise de liquidité du marché destitrisations ». Oddo ne précise pasle montant de ces charges excep-tionnelles, principalement desti-nées à éviter des pertes aux clients

particuliers et associatifs (maispas institutionnels) qui détien-nent des parts de ses fonds moné-taires « dynamiques » affectés parla crise. Oddo n’a par ailleurs pasmodifié sa politique de rémunéra-tion variable à l’égard de ses colla-borateurs. Au final, l’addition semonte à plusieurs dizaines de mil-lions d’euros – près d’une centai-ne selon nos informations.Pour Philippe Oddo, président dela société, l’essentiel est ailleurs.D’abord dans le fait qu’Oddo res-te solide avec près de 300 mil-lions d’euros de fonds propres et

443 millions d’euros de trésore-rie. Une situation qui permet deréaffirmer le modèle et l’indé-pendance de la banque et sociétéde gestion.Pour autant, l’activité de gestiond’actifs n’est pas exonérée d’unpassage en revue systématique deprocédures et systèmes de contrô-le des risques, et la gamme defonds monétaires dynamiques nesera pas rouverte. « Plus jamaisça », c’est le mot d’ordre dans lescouloirs de la maison du boule-vard de la Madeleine.

B. B.

Oddo et Cie fait les comptes de la crise financière

INDUSTRIE. Le numéro un mon-dial de l’acier ArcelorMittal aannoncé de nouvelles hausses deprix pour les premier et deuxièmetrimestres 2008. Les aciers plats,concernés par cette annonce,sont notamment utilisés parl’industrie automobile. Pourmémoire, en 2006, la hausse desprix des matières premières, etparticulièrement de l’acier, a coû-té 429 millions d’euros de dépen-ses supplémentaires à Renault etpresque autant à PSA PeugeotCitroën (424 millions d’euros). Cedernier misait d’ailleurs en début

d’année sur un surcoût de300 millions en 2007. L’annonced’ArcelorMittal d’hier laisse doncsupposer que l’inflation n’est pasprès de s’arrêter.Le sidérurgiste explique cettedécision par le faible niveau desstocks et le recul des importationsd’acier en Amérique du Nord.ArcelorMittal doit aussi supporterl’augmentation des coûts de sespropres matières premières. Si legroupe produit lui-même 40 % duminerai de fer utilisé pour sa pro-duction d’acier, il achète encorele solde aux miniers. Or, tout lais-

se à penser que les prix du mine-rai de fer (fixés contractuellemententre les aciéristes et les groupesminiers au début de chaqueannée), mais aussi du charbon àcoke, devraient subir de nouvel-les augmentations l’année pro-chaine. Enfin, ArcelorMittal misesur une progression de la deman-de mondiale de l’acier de l’ordrede 8 % en 2008, et ce en dépit descraintes de ralentissement de lacroissance économique. La Chinedevrait continuer à soutenir lar-gement la demande.

E. B.

Nouvelles hausses des prix de l’acier en 2008

SOLIDARITÉ. L’associationFrance Active, qui financeplus de 80 % des entreprisessolidaires en France, a annoncéhier que le gouvernement allaitprendre des mesures en faveurde l’épargne salariale solidaireà travers la future loi demodernisation de l’économie.

MAIRES. Selon l’enquêteeffectuée par le Groupe Obea,l’emploi devrait être la premièrepréoccupation des maires (22 %des citations) devant la sécuritéet l’action sociale.

EURO. L’euro était presqueinchangé hier en find’après-midi face au dollar(1,4661 dollar), dans un marchécalme en l’absence de nouvellesdonnées macroéconomiques,et le billet vert continuant à pâtird’inquiétudes sur l’économieaméricaine et de déclarationsdéfavorables au sein de l’Opep.

EUROPE. La Commissioneuropéenne veut développerle microcrédit dans l’UE pourles très petites entreprises et lespersonnes qui ne peuvent pasobtenir de prêts bancaires, selonun projet rendu public hier.

EN BREF

Le Zimbabwe veut 25 % des mines étrangèresFINANCES. Le gouvernement zimbabwéen a publié lundi un projet deloi obligeant les mines étrangères à vendre 25 % de leurs parts à l’Étatou à des investisseurs locaux. Une précédente loi, prévoyant la ventede 15 % des capitaux des compagnies minières à des ressortissantszimbabwéens, a échoué, les investisseurs locaux ne parvenant pas àréunir les capitaux nécessaires. Ainsi, depuis trois ans, ils peinent àréunir 31 millions de dollars pour acquérir des parts du géant du plati-ne, Zimplats.

Trichet inquiet pour la croissance mondialeCONJONCTURE. Le président de la Banque centrale européenne(BCE), Jean-Claude Trichet, a estimé hier que la hausse des prix dupétrole et des produits alimentaires menaçait la croissance économi-que mondiale, actuellement légèrement inférieure à 5 %. « Nousdevons (…) faire ce que nous avons à faire pour paver le chemin de lastabilité financière (…) et à travers la stabilité financière, la croissanceet la création d’emplois », a dit Trichet en parlant de lui-même et de sesconfrères banquiers centraux.

Moins d’exonération de redevance téléFISCALITÉ. Les 780 000 foyers exonérés du paiement de la redevanceaudiovisuelle devront débourser à partir de 2008 les 116 euros de cettetaxe. « Une loi a été votée il y a trois ans, il n’y a pas de dispositif prévuet, à ce stade, la loi s’applique », a expliqué un porte-parole du ministè-re à l’AFP. L’exonération de redevance est en revanche maintenuepour les handicapés, soit quelque 28 000 foyers. Lors de l’examen dubudget média vendredi par l’Assemblée nationale, le député PS deParis, Patrick Bloche, avait dénoncé la « bombe à retardement » quereprésente la réintégration brutale de plusieurs centaines de milliersde foyers, jusque-là exonérés, dans la catégorie de ceux qui payent laredevance.

AGROALIMENTAIREAlors que Heinekenet Carlsberg redoublentd’efforts pour s’emparerde Kronenbourg,SABMiller rachète Grolsch.

LES BRASSEURS européens sonten pleine ébullition. Le géant bri-tannique SABMiller, deuxièmebrasseur mondial, propriétairedes marques Miller Lite, Castle etPeroni, vient d’avaler la bièreblonde hollandaise Grolsch.Menée tambour battant, cetteOPA a immédiatement reçu l’avalfavorable de 37 % des actionnai-res de Grolsch ainsi que de sonconseil d’administration.

Il faut dire que SAB avait desarguments financiers. Le britan-nique offre 48,25 euros pour cha-cune des actions Grolsch, soit uneprime de 84 % sur le cours moyende clôture du groupe pour le moisécoulé. À ce prix, « une contre-offre » est improbable, juge Jur-gen Smits, analyste chez Peter-cam.

SABMiller entend développerla marque Grolsch en Afrique eten Amérique latine, où le seg-ment de la bière haut de gammen’en est qu’à ses balbutiements,ainsi que sur les marchés plusdéveloppés comme l’Europe cen-trale et orientale. Des régions oùla consommation de bière estencore en croissance, contraire-ment aux pays matures qui souf-frent depuis une décennie d’une

baisse régulière de la consomma-tion du demi. Grolsch apparaîtpour SABMiller comme un relaisde croissance du groupe britanni-que dans les pays émergents.« L’origine de Grolsch, son profilgustatif unique et son positionne-ment sur le marché haut de gam-me joueront un rôle complémen-taire dans le portefeuille demarques internationales de SAB-Miller », a justifié le groupe.

La consommation au plus basPour les brasseurs britanni-

ques, le salut passe par l’interna-tional. Car leur marché domesti-que a rarement été aussi sinistré.Les ventes dans les pubs sont auplus bas depuis les années 1930, aannoncé hier l’Association despubs et brasseurs britanniques.Le nombre de pintes descendueschaque jour dans les pubs britan-niques a chuté de 49 % depuis1979, année record, pour attein-dre leur plus bas niveau depuisles années 1930, a précisé l’asso-ciation. Cette chute a cependantété en partie compensée par unehausse des ventes chez les autresdistributeurs. Ainsi, dansl’ensemble du secteur, les ventesde bière n’ont reculé que de 22 %,ce qui reste quand même le plusbas niveau depuis 1969.

C’est dans ce même contexteque se déroule une bataille auxenjeux encore plus déterminantspour le marché. Depuis un mois,le danois Carlsberg et le néerlan-

Concentrationmajeuredans la bièreeuropéenne

dais Heineken font une offre com-mune pour s’emparer de Scottish& Newscastle, propriétaire de lamarque française Kronenbourg.Vendredi, Carlsberg et Heinekenont relevé leur offre, la portant à750 pence par action en numérai-re au lieu de 720 précédemment,ce qui valorise Scottish à 10,4 mil-liards d’euros et 13,7 milliardsdettes comprises. La réponse duconseil d’administration de Scot-tish ne s’est pas fait attendre.

« Nous rejetons sans hésiter cetteproposition hautement inadéqua-te, qui sous-évalue substantielle-ment les atouts uniques et les partsde marché du groupe », a immé-diatement rétorqué BrianSteward, le président du groupeScottish. Les deux prédateurscomptent désormais sur lesactionnaires de Scottish pour faireplier la direction du groupe. Labataille ne fait que commencer.

THIÉBAULT DROMARD

SABMiller entend développer la marque de la bière blonde hollandaiseGrolsch en Afrique et en Amérique latine. Newscat/SABMiller plc

BANQUEBercy débourse420 millions d’eurossur deux ans pour renforcerla présence de La Postedans toute la France.

LE MINISTRE de l’Économie, desFinances et de l’Emploi a signéhier « le contrat de présence posta-le » détaillant les services que laPoste sera amenée à assurer surl’ensemble du territoire au coursdes prochaines années. Entre 2008et 2010, 420 millions d’eurosseront consacrés au « maintien dela présence postale dans les zonesrurales, de montagne, dans leszones urbaines sensibles ou lesdépartements d’outre-mer », aindiqué Christine Lagarde. Cesfonds permettront de financer« environ 6 000 à 7 000 points deprésences », a-t-elle expliqué,agences postales communales ouRelais Poste chez les commer-çants. Bercy associera à cedéploiement les collectivités loca-les et les élus. « Nous avons déjàcréé dans chaque département unecommission de présence postaleterritoriale, composée d’élus », arappelé Christine Lagarde.

Un comparateur de coûtsChristine Lagarde a par

ailleurs confirmé qu’elle avaitdonné son accord à La Banquepostale « pour développer une acti-vité de crédit à la consommation ».Elle a précisé qu’elle comptait surla banque pour « accorder uneattention particulière à la protec-tion du consommateur et à la pré-vention du surendettement ».

Créée le 1er janvier 2006, LaBanque postale n’avait, jusqu’àprésent, pas l’autorisationd’accorder de crédits à la consom-mation. Elle a annoncé hier soir

qu’elle lancerait cette activité « enpartenariat avec un professionneldu secteur, dans le cadre d’unecoentreprise » dont elle seral’actionnaire majoritaire. Le pro-cessus de sélection de ce partenai-re sera lancé d’ici à deux semaines.La Banque postale estime être prê-te à lancer cette activité fin 2009,un délai « nécessaire pour sélec-tionner le partenaire, construire lagamme, préparer la mise en mar-ché des produits, adapter les systè-mes d’information de la banque etformer les personnels concernés ».

Petite pierre dans le jardin deLa Banque postale ? ChristineLagarde a annoncé la créationd’un comparateur de coûts desenvois d’argent à l’étranger. Enpartenariat avec Western Union,La Poste est un grand acteur desenvois de fonds par des particu-liers vers le Maghreb et l’Afriquenoire.

CY. L.

La Poste autoriséeà accorder des créditsà la consommation

BANQUE. Le Crédit agricole pour-suit sa montée en puissance dansle capital de la sixième banqueespagnole, Bankinter. La Banqueverte a annoncé hier le rachat d’unbloc de 14,99 % du capital de lasixième banque espagnole, ce quis’ajoute aux 4,54 % déjà acquis etlui confère la place de premieractionnaire avec 19,53 % du capi-tal. Cette opération de 809 millionsd’euros, réalisée « auprès d’ungroupe d’investisseurs représentéspar Ramchand Bhavnani », valori-se l’établissement espagnol à5,4 milliards d’euros. Bankinter aréalisé en 2006 un produit net ban-caire de 820 millions d’euros. Au30 septembre 2007, ses encours decrédit s’élevaient à 36 milliards

d’euros et les dépôts atteignaient22 milliards.La transaction menée par le Créditagricole laisse les marchés per-plexes. « C’est une acquisition trèsdifficile à décrypter en l’état. Dessynergies sont difficiles à mettre enplace avec une telle participationminoritaire », estime ainsi JeanSassus, analyste de RaymondJames. L’opportunité de se déve-lopper dans le secteur en fortecroissance de la banque de détailespagnole nous a séduits, ontexpliqué hier les dirigeants de labanque, qui avaient pourtant pré-cisé il y a quelques semaines qu’ilsne souhaitaient pas prendredes participations minoritaires.« Notre réseau européen sera ren-

forcé par la forte expérience de Ban-kinter, qui affiche l’un des ratios decréances douteuses les plus bas dumarché espagnol », a soulignéGeorges Pauget, directeur généraldu Crédit agricole.Le seuil des 20 % de titres, quicontraint en Espagne l’acquéreurdu capital d’une entreprise cotée àdéclarer ses intentions futures(notamment celle de prendre ounon le contrôle de la société), n’apas été franchi. Au Crédit agricole,on se contente de préciser quel’entente est excellente avec lesdirigeants de Bankinter et que labanque française compte partici-per à la gestion et au développe-ment de la banque espagnole.

A. BOH

Le Crédit agricole investit en Espagne

Ces fonds permettront de financer« environ 6 000 à 7 000 pointsde présences », a expliquéChristine Lagarde. AFP

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Marchés111mardi 20 novembre 2007

A

FRANCFORT

AUSTRALIE ................. DOLLAR AUSTRALIEN 1.65835 AUDCANADA ...................... DOLLAR CANADIEN 1.4294 CADGDE BRETAGNE ...... LIVRE STERLING 0.71555 GBPHONG KONG ............ DOLLAR DE HONG KONG 11.41095 HKDJAPON .......................... YEN 161.785 JPYSUISSE ........................ FRANC SUISSE 1.63635 CHFETATS-UNIS ................ DOLLAR 1.46635 USDTUNISIE ....................... DINAR TUNISIEN 1.7916 TNDMAROC ....................... DIHRAM 11.376 MADTHAILANDE ................ BAHT 46.0585 THBTURQUIE .................... NOUVELLE LIVRE TURQUE 1.7641 TRYMEXIQUE .................... PESO MEXICAIN 15.981 MXNBRESIL ........................ REAL 2.5802 BRLNORVEGE .................. COURONNE NORVEGIENNE 8.07875 NOKRUSSIE ........................ ROUBLE 35.8727 RUBHONGRIE ................... FORINT 254 HUFLITUANIE ..................... LITAS 3.4528 LTLLETTONIE.................... LATS 0.7019 LVLESTONIE ..................... COURONNE ESTONIENNE 15.6465 EEKPOLOGNE .................. ZLOTY 3.6805 PLNREP. TCHEQUE ........ COURONNE TCHEQUE 26.72 CZKROUMANIE ................ LEU 3.4825 RONCROATIE ..................... KUNA 7.3468 HRKEGYPTE ....................... LIVRE EGYPTIENNE 8.0963 EGPCHINE .......................... YUAN 10.8908 CNYINDE ............................. ROUPIAH 13416 IDRALGERIE ..................... DINAR ALGERIEN 97.342 DZDSENEGAL ................... FRANC CFA 655.957 XOFILE MAURICE ............. ROUPIE MAURICIEN 43.812 MUR

EUROLISTLiquidation au 26 Nov. VALEURS Jour % var. + haut jour + bas jour % cap. éch. 31/12

COMPARTIMENT A (HORS VALEURS DU CAC 40) ADP ◗ .................................................... 75,07 - 2,81 78,7 75,02 0,13 + 27,24 ALTAREA .............................................. 248,5 + 0,2 248,51 248,5 + 67,91 APRIL S.A. (NP) ◗ � ........................ 41,49 - 4,95 43,42 41,1 0,12 + 14,01 A.P.R.R. ................................................. 74,01 + 2,88 74,01 68,25 0,03 + 22,33 ARKEMA ◗ ........................................... 41,17 - 0,48 42,5 41,14 0,61 + 5,75 ATOS ORIGIN ◗ ................................ 34,81 - 2,82 36,34 34,6 1,31 - 22,52 BENETEAU ◗ ...................................... 18,52 - 4,04 19,29 18,52 0,13 + 12,24 BIC ◗ � ................................................ 48,89 - 0,43 49,74 48,77 0,23 - 7,32 BIOMERIEUX ◗ ................................. 69,87 - 0,03 70,4 69,32 0,05 + 35,28 BOLLORE ◗ ........................................ 138 - 0,03 138,9 138 0,08 - 15,49 BONGRAIN ........................................ 74,19 - 2,83 76,38 73,1 0,04 - 1,01 BOURBON (NP) ◗ � ...................... 43,05 - 0,3 44,45 42,74 0,38 + 13,76 BUREAU VERITAS............................ 37,61 - 1,96 38,46 37,61 0,26 - 0,37 BUSINESS OBJECTS ◗ ................. 41,29 - 0,24 41,42 41,27 1,1 + 38,88 CAMAIEU ............................................ 317 + 0,6 325 317 0,01 + 47,44 CAMBODGE NOM. ......................... 3518,99 - 0,17 3520 3518,99 + 2 CASINO GUICH.ADP ..................... 64,81 - 0,14 65,44 63,55 0,27 + 17,84 CASINO GUICHARD ◗ ................... 75,16 - 0,58 75,85 74,61 0,38 + 6,76 CGG VERITAS (NP) ◗...................... 178,2 - 4,69 191,24 178 2,92 + 8,53 CHRISTIAN DIOR ◗ � .................... 85,1 - 3,47 88,83 85,07 0,13 + 5,39 CIC ACTIONS A................................ 232 - 5,57 244,89 232 - 18,57 CIMENTS FRANCAIS ◗ � ............. 108,75 - 3,68 114,3 108,75 0,15 - 25,26 CLARINS (NP) ◗ ................................ 64,51 + 7,7 67,95 61,78 0,14 + 12,48 CNP ASSURANCES ◗ .................... 77,11 - 4,2 81,01 77,11 0,21 - 7,65 COLAS ................................................. 315,2 + 3,99 315,2 302 + 37,94 DASSAULT-AVIATION ...................... 698 - 0,29 700 681,1 + 4,18 DASSAULT SYSTEMES ◗ ............... 37,66 + 0,13 38,84 37,53 0,67 - 6,32 EDF ENERGIES NOUV. ◗ .............. 52,8 - 2,67 54,7 52,78 0,22 + 31,64 EIFFAGE ◗ ........................................... 74,09 - 4,09 77,5 74,09 0,17 + 2,83 ELECT.STRASBOURG ................... 148,49 + 3,77 148,49 145 0,08 - 17,64 ERAMET ◗ ........................................... 293,22 - 1,09 300 293,22 0,07 +141,53 ESSO.................................................... 191,1 - 0,73 194 191,1 0,02 + 15,05 EULER HERMES ◗ ........................... 86,52 - 0,88 87,4 86,52 0,16 - 21,06 EURAZEO ◗ � .................................. 93,65 - 3,19 96,73 93,65 0,36 - 9,08 EUTELSAT COMMUNIC. ◗ ............ 18,65 + 0,32 18,82 18,4 0,21 + 28,8 FAURECIA ◗........................................ 50,5 - 5,06 54,43 50,36 0,09 + 2,89 FIMALAC ◗ .......................................... 48,39 - 2,69 49,78 48,2 0,06 - 33,44 FONC.REGIONS. ◗ � .................... 85 - 5,56 92 84 0,29 - 42,57 F.F.P. ◗ ................................................... 95,9 - 4,81 102 95,41 0,08 + 1,91 FONC.LYON. � ................................. 47,9 48,17 47,9 0,01 - 15,22 FROMAGERIES BEL ...................... 211 - 0,93 211 211 + 29,45 GECINA ◗ ............................................ 111,27 - 2 114,59 110,4 0,2 - 23,26Compartiment A : capitalisation > 1 Milliard . Comp. B : cap.> 150 Millions d’euros. Comp. C : cap. < 150 Millions d’euros. ◗ : SRD. � : Recevez gratuitement le dernier rapport d’activité de cette société.Téléphone : 0800 905 726 (appel gratuit). Fax : 0800 910 282 (appel gratuit). Internet www.lefi garo.fr/rapports. *: Valeurs du Marche Libre. s: Valeurs non accessibles aux particuliers.

3M............................................................................... 82.12 + 0,67 + 4,59ABBOTT LABS ....................................................... 54.83 - 0,69 + 13,08ALTRIA GROUP ..................................................... 73.8 + 0,85 + 14,6AM INTL GRP ......................................................... 55.38 - 1,88 - 22,43AMERICAN EXPRESS ......................................... 57.38 - 2,2 - 4,96AMGEN INC ............................................................ 54.99 - 0,9 - 18,48AT&T ........................................................................... 37.9 - 4,17 + 9,15BANK OF AMERICA ............................................. 43.21 - 2,61 - 18,17BOEING CO ........................................................... 88.78 - 1,35 + 0,5BRISTOL MYERS SQUI ...................................... 28.19 + 1,44 + 7,14CHEVRON ............................................................... 85.41 - 0,66 + 17,07CISCO SYSTEMS ................................................. 29.48 - 1,54 + 9,4CITIGROUP............................................................. 32.287 - 5,04 - 40,81COCA-COLA .......................................................... 62.45 - 0,27 + 29,06COMCAST CLASS A ........................................... 19.27 - 3,12 - 30,26CONOCOPHILLIPS ............................................. 77.81 - 1,42 + 9,2DELL .......................................................................... 26.76 - 0,56 + 7,89EXXON MOBIL ....................................................... 84.56 - 0,64 + 10,81GENERAL ELECTRIC .......................................... 38.17 - 1,24 + 3,04GOLDMAN SACHS GRP ................................... 223.42 - 0,81 + 14,46GOOGLE A ............................................................. 626.34 - 1,15 + 37,59HEWLETT PACKARD ........................................... 49.7 - 2,07 + 23,99HOME DEPOT........................................................ 28.51 - 1,93 - 29,03IBM ............................................................................. 103.69 - 1,05 + 8,12INTEL CORP ........................................................... 25.26 - 0,98 + 25,73J.P.MORGAN CHASE ........................................... 41.97 - 2,6 - 12,05JOHNSON & JOHNSON .................................... 67.96 + 0,31 + 2,76MC DONALD'S CORP ........................................ 58.7 + 0,98 + 32,3MEDTRONIC........................................................... 45.27 - 1,09 - 15,04MERCK AND CO .................................................. 58.37 - 0,02 + 33,76MERRILL LYNCH & CO ....................................... 54.01 - 3,74 - 40,93MICROSOFT .......................................................... 34.06 - 0,09 + 14,37MORGAN STANLEY ............................................. 51.19 - 3,23 - 23,1ORACLE CORP ..................................................... 20.6 - 0,96 + 21PEPSICO ................................................................. 74.45 + 0,41 + 18,08PFIZER ...................................................................... 22.8 - 2,52 - 10,31PROCTER AND GAMBLE .................................. 72.73 - 0,63 + 13,58SCHLUMBERGER ............................................... 92.11 - 1,44 + 46,55SPRINT NEXTEL .................................................... 14.79 - 4,33 - 19,01TARGET CORP ...................................................... 53.28 - 1,11 - 5,57TEXAS INSTRUMENTS ....................................... 31.216 - 1,65 + 9,41TIME WARNER ...................................................... 16.78 - 3,01 - 21,53TYCO INTERNATIONAL ...................................... 39.39 + 1,7 - 18,14UNITED TECHNOLOGIE .................................... 73.16 - 1,53 + 17,91US BANCORP DELAWRE ................................. 30.76 - 2,13 - 14,34VERIZON COMMS ............................................... 43.07 - 1,42 + 17,16WACHOVIA ............................................................. 37.87 - 3,25 - 32,34WAL-MART STORES ............................................ 45.66 - 1,47 + 0,28WALT DISNEY CO ................................................ 31.493 - 3,19 - 4,5

LINGOT DE 1KG ENV. ..................................... 17270 17000 + 12,14PIECE 10 DOL USA ......................................... 310 300 + 14,81PIECE 10 FLORINS .......................................... 103 102 + 9,57PIECE 20 DOLLARS ........................................ 590 580 + 9,26PIECE 20F ........................................................... 99,1 99,1 + 12,61PIECE 5 DOL US (H) ....................................... 145 140 + 3,57PIECE 50 PESOS MEX................................... 634 635 + 10,65PIECE FR 10 FR (H) ......................................... 55 48 + 30,95PIECE SUISSE 20F .......................................... 99,7 99 + 11,15PIECE LATINE 20F ............................................ 99,7 99 + 10,78SOUVERAIN........................................................ 123 128,1 + 6,96KRUGERRAND .................................................. 545 540 + 13,54

AEGON NV ............................................................ 12.1 - 4,2 - 16,2AIR LIQUIDE ......................................................... 90.43 - 0,62 + 0,53ALCATEL-LUCENT ............................................... 5.31 - 3,8 - 51,28ALLIANZ .................................................................. 137.8 - 2,8 - 10,96ARCELORMITTAL A ............................................ 46.63 - 2,94 + 45,81AXA .......................................................................... 26.28 - 3,17 - 14,31BANCO SANTANDER ........................................ 14.61 - 1,15 + 3,32BASF AG ................................................................ 87.44 - 3,02 + 18,4BAYER ..................................................................... 53.22 - 1,54 + 30,89BCO BILBAO VIZCAYA ..................................... 16.39 - 1,74 - 10,14BNP PARIBAS ...................................................... 69.75 - 2,39 - 15,61CARREFOUR........................................................ 50.99 + 1,33 + 10,99CREDIT AGRICOLE ........................................... 22.22 - 4,51 - 29,12DAIMLER ................................................................ 64.61 - 2,92 + 38,06DANONE ................................................................ 59.9 - 1,09 + 4,36DEUTSCHE BANK .............................................. 82.75 - 1,56 - 18,34DEUTSCHE BOERSE ....................................... 115.97 - 1,7 + 66,36DEUTSCHE TELEKOM ...................................... 15.17 + 2,43 + 9,61E.ON ........................................................................ 136.08 + 0,44 + 32,33ENEL ....................................................................... 7.985 - 2,92 + 2,24ENI............................................................................ 23.9 - 1,07 - 6,04FORTIS ................................................................... 17.17 - 4,72 - 36,52FRANCE TELECOM ........................................... 26.61 + 2,58 + 27,02GENERALI ASS. .................................................. 31.07 - 1,68 + 2,86IBERDROLA ......................................................... 11.59 - 0,52 + 39,98ING GROEP CVA ................................................ 25.26 - 3,4 - 24,8INTESA SANPAOLO ........................................... 5.11 - 1,26 - 12,65L'OREAL ................................................................. 93.58 + 0,52 + 23,29LVMH ....................................................................... 79.33 - 1,78 - 0,78MUNICH RE .......................................................... 119.17 - 1,51 - 8,63NOKIA ..................................................................... 26.21 + 0,77 + 69,32RENAULT ................................................................ 91.13 - 3,53 + 0,14REPSOL YPF ........................................................ 24.88 - 1,78 - 5,04ROY.PHILIPS ELECTR ....................................... 27.41 - 2,46 - 4,06RWE......................................................................... 90.27 + 1,24 + 8,11SAINT-GOBAIN .................................................... 68.04 - 1,58 + 6,9SANOFI-AVENTIS ................................................ 59.06 - 1,55 - 15,57SAP .......................................................................... 34.92 + 0,06 - 13,26SCHNEIDER ELECTRIC................................... 86.05 - 2,91 + 3,41SIEMENS ............................................................... 96.06 - 1,27 + 27,84SOCIETE GENERALE A ................................... 99.33 - 2,87 - 22,76SUEZ ....................................................................... 45.2 - 0,96 + 15,22TELECOM ITALIA ................................................. 2.185 + 0,35 - 4,91TELEFONICA ........................................................ 22.74 - 0,52 + 41,07TOTAL ...................................................................... 54.01 - 0,57 - 1,17UNICREDITO ITALIAN ........................................ 5.34 - 3,28 - 19,73UNILEVER CVA .................................................... 24.49 + 1,11 + 18,31VINCI ....................................................................... 53.67 - 2,42 + 10,89VIVENDI .................................................................. 30.24 + 1,58 + 2,13VOLKSWAGEN .................................................... 164.1 - 3,56 + 91,06

VALEURS Jour % var. + haut jour + bas jour % cap. éch. 31/12 VALEURS Jour % var. + haut jour + bas jour % cap. éch. 31/12 VALEURS Jour % var. + haut jour + bas jour % cap. éch. 31/12CAC 40 5432,57 - 1,65 % VALEURS Jour % var. + haut jour + bas jour % cap. éch. 31/12

ACCOR ..................................................... 57,15 - 2,87 59,2 56,8 0,59 - 2,64AIR FRANCE-KLM .................................. 22,92 - 3,37 23,96 22,81 0,98 - 28,13AIR LIQUIDE � ....................................... 90,43 - 0,62 91,86 90,25 0,63 + 0,53ALCATEL-LUCENT ................................. 5,31 - 3,8 5,59 5,27 0,73 - 51,28ALSTOM .................................................... 133,75 - 5,44 143,9 133,6 0,89 + 30,23ARCELORMITTAL ................................... 46,63 - 2,94 49,47 46,35 0,36 - 2,26AXA ............................................................. 26,28 - 3,17 27,1 26,1 0,78 - 14,31BNP PARIBAS ......................................... 69,75 - 2,39 72,05 69,42 0,75 - 15,61BOUYGUES............................................. 58,8 - 3,67 62,45 58,8 0,36 + 20,91CAP GEMINI ............................................ 38,05 - 4,28 40,3 38,01 2,11 - 19,98CARREFOUR .......................................... 50,99 + 1,33 51,39 50,13 0,67 + 10,99CREDIT AGRICOLE .............................. 22,22 - 4,51 23 22,22 0,43 - 29,12DANONE ................................................... 59,9 - 1,09 60,92 59,73 0,81 + 4,36DEXIA ......................................................... 17,38 - 2,74 18,03 17,2 0,78 - 16,24EADS .......................................................... 22,02 - 4,05 23,27 21,93 0,34 - 15,63EDF ............................................................. 81,67 82,7 81,01 0,07 + 47,95ESSILOR INTL ......................................... 40,63 - 2,1 41,7 40,55 0,38 - 0,23FRANCE TELECOM .............................. 26,61 + 2,58 26,89 25,88 0,55 + 27,02GAZ DE FRANCE................................... 38,35 - 1,24 38,97 38,28 0,19 + 10,04LAFARGE .................................................. 104,34 - 3,83 109,67 104 0,5 - 7,42LAGARDERE � ...................................... 52,96 - 4,23 55,58 52,75 0,39 - 13,18L'OREAL .................................................... 93,58 + 0,52 94,54 92,37 0,28 + 23,29LVMH MOET HEN. ................................. 79,33 - 1,78 81,52 79,03 0,44 - 0,78MICHELIN � ........................................... 75,7 - 4,74 81 75,08 1,31 + 4,41PERNOD RICARD ................................. 150,05 - 1 151,84 150,01 0,31 + 3,52PEUGEOT................................................. 51,79 - 5,56 55,66 51,46 0,65 + 3,17PPR ............................................................. 115,78 - 2,93 120,84 114,96 0,61 + 2,28RENAULT .................................................. 91,13 - 3,53 96,58 90,53 0,65 + 0,14SAINT-GOBAIN ....................................... 68,04 - 1,58 70,8 68,01 0,75 + 6,9SANOFI-AVENTIS ................................... 59,06 - 1,55 59,96 58,86 0,35 - 15,57SCHNEIDER ELECTRIC ..................... 86,05 - 2,91 89,98 85,5 0,81 + 3,46SOCIETE GENERALE � ..................... 99,33 - 2,87 103,04 98,8 1,05 - 22,76STMICROELECTRONICS ................... 10,9 - 2,94 11,26 10,87 0,9 - 22,53SUEZ .......................................................... 45,2 - 0,96 45,75 45,05 0,4 + 15,22TOTAL ......................................................... 54,01 - 0,57 55,03 53,93 0,53 - 1,17UNIBAIL-RODAMCO ............................ 137,27 - 4,05 145 137,02 0,65 - 25,84VALLOUREC � ....................................... 189,65 - 4,31 202,74 189,5 3,07 - 13,91VEOLIA ENVIRON. ................................. 64,17 - 0,77 66,25 64 0,42 + 11,78VINCI � ..................................................... 53,67 - 2,42 55,75 53,48 0,44 + 10,89VIVENDI ..................................................... 30,24 + 1,58 30,55 30,03 0,5 + 2,13

NEW YORK (Sélection)

ALLIANCE BOOTS .............................................. 11.36 + 0,09 + 35,64ANGLO AMERICAN ........................................... 28.62 - 7,26 + 11,87ASTRAZENECA ................................................... 21.53 - 1,82 - 21,54AVIVA ....................................................................... 6.285 - 4,99 - 21,23B SKY B GROUP ................................................ 6.235 - 0,08 + 20,12BAE SYSTEMS ..................................................... 4.737 - 3,02 + 13,39BARCLAYS ............................................................ 4.912 - 3,49 - 32,19BG GROUP .......................................................... 9.505 - 2,31 + 40,91BHP BILLITON ..................................................... 15.19 - 5,18 + 68,97BP ............................................................................. 5.725 - 2,47 + 2,91BRITISH AM.TOBACCO ................................... 17.72 - 2,53 + 25,33BRITISH LAND CO RE ...................................... 8.205 - 7,76 - 50,29BT GROUP ............................................................ 2.81 - 0,44 - 5,06CADBURY SCHWEPPES ................................ 5.97 - 2,53 + 10,7CENTRICA ............................................................. 3.505 - 1,55 - 1,34COMPASS GROUP ........................................... 2.78 - 3,3 - 1,81DIAGEO .................................................................. 10.59 - 2,22 + 7,63GLAXOSMITHKLINE .......................................... 11.69 - 1,6 - 12,28HANSON ................................................................ 10.99 + 0 + 42,64HBOS...................................................................... 7.3 - 3,88 - 34,28HSBC HOLDINGS ............................................. 8.26 - 2,13 - 10,2IMPERIAL TOBACCO ........................................ 24.06 - 1,56 + 20,95LAND SEC GRP REIT ....................................... 13.77 - 6,26 - 38,96LEGAL&GENERAL GRP ................................... 1.225 - 0,81 - 22,22LLOYDS TSB GROUP ....................................... 4.668 - 3,01 - 17,45MAN GROUP ........................................................ 4.973 - 5,74 - 2,54MARKS & SPENC GRP .................................... 5.98 - 3,39 - 14,09MORRISON SUPERMARK .............................. 2.785 - 1,76 + 11,98NATIONAL GRID ................................................. 7.885 - 0,76 + 8,01OLD MUTUAL ....................................................... 1.531 - 4,91 - 9,15PRUDENTIAL ........................................................ 6.3 - 4,26 - 7,15RECKITT BENCKISER ...................................... 27.3 - 2,05 + 18,34REED ELSEVIER ................................................. 5.68 - 3,89 + 4,37REUTERS GROUP ............................................. 6.105 - 0,73 + 38,35RIO TINTO ............................................................. 50.53 - 6,08 + 95,07ROLLS-ROYCE GROUP ................................... 5.04 - 4,64 + 18,75ROYAL BK SCOT. GRP ..................................... 4.04 - 5,28 - 37,53ROYAL DUTCH SHEL A .................................... 19.41 - 0,15 + 9,8ROYAL DUTCH SHEL B .................................... 19.15 - 0,42 + 8,21SABMILLER........................................................... 13.06 - 2,83 + 12,77SAINSBURY(J) ..................................................... 4.08 - 1,33 + 1,28SCOT.&SOUTH.ENERGY ................................. 15.92 - 2,03 + 3,67SCOTTISH POWER ........................................... 8.02 + 0 + 7,22STANDARD CHARTERED ................................ 16.79 + 0,9 + 14,48TESCO .................................................................... 4.692 - 3,15 + 18,79UNILEVER .............................................................. 17.96 + 0,73 + 24,37VODAFONE GROUP ......................................... 1.896 - 0,89 + 35,34WOLSELEY PLC .................................................. 6.54 - 4,53 - 45,95WPP GROUP ....................................................... 5.8 - 1,36 - 15,42XSTRATA ................................................................. 30.43 - 7,25 + 24

ABB N ..................................................................... 29 - 6,36 + 31,99ADECCO ................................................................ 60.95 - 4,54 - 26,79BALOISE-HOLD. NOM. ..................................... 108.4 - 2,95 - 11CIE FIN RICHEMONT ........................................ 74.25 + 1,64 + 4,51CLARIANT (NAMEN) .......................................... 11.02 - 4,73 - 38,45CS GROUP N ...................................................... 65.5 - 1,86 - 22,36HOLCIM N ............................................................. 116.7 - 3,8 + 4,3JULIUS BAER HLDG .......................................... 86.8 - 4,04 + 29,36NESTLE NOM. ...................................................... 544.5 - 0,64 + 25,64NOBEL BIOCARE HLDG ................................. 318 - 3,96 - 12,56NOVARTIS N ......................................................... 58.25 - 1,78 - 17,3ROCHE HOLDING BJ ....................................... 195.1 - 1,01 - 10,11SCHWEIZ.RUCKVERS. .................................... 87.55 - 7,84 - 13,22SWISS LIFE HLDG N ........................................ 291.75 + 1,74 - 2,43SWISSCOM N ..................................................... 415 - 0,06 - 10,03SYNGENTA NAMEN ........................................... 255 - 2,78 + 13,08SYNTHES INC ...................................................... 132 - 1,57 - 9,15THE SWATCH GROUP ..................................... 313 - 5,22 + 16,25UBS N ..................................................................... 50.5 - 4,53 - 31,74ZURICH FIN SERVICE ...................................... 305.75 - 3,89 - 7,62SYNTHES INC ...................................................... 135.7 + 0,15 - 6,61THE SWATCH GROUP ..................................... 366.25 + 0,27 + 36,03THE SWATCH GROUP N ................................. 69.7 - 0,57 + 27,89UBS N ..................................................................... 63.4 - 0,7 - 14,31

ADIDAS .................................................................... 45.57 - 1,89 + 20,78ALLIANZ ................................................................... 137.8 - 2,8 - 10,96BASF AG ................................................................. 87.44 - 3,02 + 18,4BAYER ...................................................................... 53.22 - 1,54 + 30,89BMW ........................................................................ 40.74 - 2,51 - 6,37COMMERZBANK ................................................. 25.06 - 2,6 - 13,14CONTINENTAL ...................................................... 87.3 - 3,98 - 0,91DAIMLER ................................................................. 64.61 - 2,92 + 38,06DEUTSCHE BANK ............................................... 82.75 - 1,56 - 18,34DEUTSCHE BOERSE ........................................ 115.97 - 1,7 + 66,36DEUTSCHE LUFTHANSA.................................. 17.67 - 3,02 - 15,25DEUTSCHE POST ............................................... 21.93 - 1,08 - 3,98DEUTSCHE POSTBANK ................................... 54.49 + 3,42 - 14,82DEUTSCHE TELEKOM ....................................... 15.17 + 2,43 + 9,61E.ON ......................................................................... 136.08 + 0,44 + 32,33FRESENIUS MED.CARE ................................... 35.64 - 0,22 + 5,89HENKEL KGAA VZ............................................... 37.64 - 1,72 + 1,3HYPO REAL ESTATE ........................................... 35.51 - 2,77 - 25,62INFINEON TECHNO N....................................... 8.05 - 1,23 - 24,63LINDE ....................................................................... 80.9 - 1,1 + 3,37MAN .......................................................................... 103.69 - 1,86 + 51,46MERCK KGAA ....................................................... 82.25 + 2,74 + 6,15METRO .................................................................... 64.7 + 0,79 + 33,93MUNICH RE ........................................................... 119.17 - 1,51 - 8,63RWE.......................................................................... 90.27 + 1,24 + 8,11SAP ........................................................................... 34.92 + 0,06 - 13,26SIEMENS ................................................................ 96.06 - 1,27 + 27,84THYSSENKRUPP ................................................. 37.53 - 3,87 + 5,16TUI ............................................................................. 18.9 - 5,55 + 24,83

Jour Veille 31/12OR

PLUS FORTES VARIATIONS DU SRD VALEURS Jour % var. + haut jour + bas jour % cap. éch. 31/12

PLUS FORTES HAUSSESCLARINS ................................................. 64,51 + 7,7 69 51,55 0,14 + 12,48FRANCE TELECOM ............................ 26,61 + 2,58 26,89 18,88 0,55 + 27,02VIVENDI ................................................... 30,24 + 1,58 33,04 27,92 0,5 + 2,13AVENIR TELECOM .............................. 1,99 + 1,53 2,83 1,71 1,12 - 27,64CARREFOUR ........................................ 50,99 + 1,33 58,46 42,82 0,67 + 10,99TF1 ............................................................ 17,71 + 0,97 28,63 17,45 0,92 - 37MERCK AND CO ................................. 39,76 + 0,89 40,6 32,01 + 20,85BONDUELLE ......................................... 87,1 + 0,86 99,55 80,7 0,08 - 5,58L'OREAL .................................................. 93,58 + 0,52 94,9 74,25 0,28 + 23,29EUTELSAT COMMUNIC. ................... 18,65 + 0,32 19,31 14,12 0,21 + 28,8

PLUS FORTES BAISSESRODRIGUEZ GROUP........................ 25,85 - 6,75 43,23 25,4 1,86 - 30,79IPSOS ...................................................... 21,95 - 6,64 30,29 21,75 0,27 - 19,77STERIA GROUPE ................................ 24,5 - 6,35 47,87 24,24 1,98 - 41,28HAULOTTE GROUP ............................ 21,06 - 6,28 33,78 20,1 0,43 + 4,26DERICHEBOURG ............................... 5,56 - 5,76 11,99 5,05 0,47 - 51,94SOITEC ................................................... 9,25 - 5,61 29,95 9,15 2,98 - 65,68PEUGEOT............................................... 51,79 - 5,56 67,35 47,41 0,65 + 3,17FONC.REGIONS. ................................. 85 - 5,56 164,9 84 0,29 - 42,57ALSTOM .................................................. 133,75 - 5,44 165,9 84,55 0,89 + 30,23ICADE....................................................... 42,71 - 5,13 66,6 38,4 0,14 - 10,74

Pays monnaie 1EURO= DEVISES

SMI 8270.88 - 2,45ZURICH

DAX 30 7511.97 - 1,32

LONDRES (Sélection)FTSE 100 6120.8 - 2,71Dow Jones 30 13015.18 - 1,23

Nasdaq 100 2028.97 - 0,96

VALEURS Jour % Var. 31/12 VALEURS Jour % Var. 31/12

VALEURS Jour % Var. 31/12

VALEURS Jour % Var. 31/12

Eurostoxx 50 4226,7 - 1,3 %

VALEURS Jour % Var. 31/12

EUROPE

GENERALE DE SANTE .................. 28,95 - 2,59 29,72 28,95 0,01 - 6,61 HAVAS ◗ ............................................... 3,69 - 1,6 3,78 3,68 0,36 - 12,14 HERMES INTL ◗ ................................ 81,18 - 3,09 84,74 81,18 0,17 - 14,32 ICADE ◗ ................................................ 42,71 - 5,13 45,49 42,71 0,14 - 10,74 ILIAD ◗ .................................................. 63,87 - 2,37 67,1 63,5 0,23 - 2,93 IMERYS ◗ � ....................................... 54,91 - 3,95 58,76 54,54 0,28 - 18,53 IMMEUBLES DE FCE ..................... 52,19 - 0,02 52,19 52,19 + 11,52 IPSEN ◗ ................................................ 37,15 + 0,13 38,25 36,99 0,09 + 5,48 JC DECAUX ◗ � ............................... 26,9 - 3,58 28,16 26,5 0,22 + 24,08 KAUFMAN ET BROAD (NP) ◗ ....... 33,43 - 0,8 34,47 33,41 0,34 - 29,38 KLEPIERRE (NP) ◗ ........................... 31,24 - 4,61 33,5 31,21 0,31 - 34,4 KORIAN................................................ 29,98 - 2,6 31,1 29,98 0,03 - 20,05 LEGRAND ◗ � .................................. 23,4 - 3,74 24,49 23,2 0,28 + 5,41 MANITOU ............................................ 35,37 - 4,66 36,97 35,3 0,09 - 6,92 MAUREL ET PROM (NP) ◗ ............ 13,62 - 3,34 14,1 13,61 0,24 - 15,46 MERCIALYS ........................................ 25,38 - 3,64 26,8 25,2 0,09 - 15,96 M6-METROPOLE TV ◗ .................... 18,13 - 1,57 18,85 18,11 0,27 - 33 NATIXIS ◗ ............................................. 12,02 - 1,88 12,4 12 0,44 - 43,52 NEOPOST (NP) ◗ � ........................ 69,97 - 1,31 71,6 69,41 1,23 - 26,46 NEUF CEGETEL ◗ ............................ 34,5 - 0,55 35,58 34,42 0,25 + 28,25 NEXANS ◗ ........................................... 92,32 - 4,39 99,49 92 0,98 - 4,82 NEXITY ◗ .............................................. 37,68 - 3,95 40,86 37,29 0,31 - 31,37 NRJ GROUP ◗ ................................... 8 - 3,61 8,29 8 0,1 - 41,61 ODET(FINANC.) ................................ 315,01 - 3,37 327,4 315 - 0,31 ORPEA (NP) ◗.................................... 43,33 - 0,39 43,8 43,2 0,18 + 20,78 PAGESJAUNES ◗ .............................. 14,96 - 1,19 15,2 14,93 0,13 - 0,73 PUBLICIS GROUPE ◗ .................... 23,42 - 2,21 24,31 23,26 0,68 - 26,7 RALLYE ◗.............................................. 49,92 + 0,3 50,05 49,5 0,22 + 21,67 REMY COINTREAU ◗ ...................... 50,15 + 0,2 50,92 49,95 0,26 + 2,35 REXEL .................................................. 13,83 - 4,62 14,62 13,7 0,11 - 16,18 RHODIA (NP) ◗ � ............................ 23,38 - 4,26 24,77 22,41 1,38 - 31,4 SAFRAN ◗............................................ 15,18 - 4,23 16,03 15,11 0,36 - 13,65 SCOR SE (NP) ◗ ............................... 17,37 - 2,42 17,9 17,29 0,4 - 24,64 SEB ◗ .................................................... 120,65 - 3,15 124,99 120,65 0,29 + 12,13 SEQUANA CAPITAL ◗ ..................... 22,8 - 1,13 23,3 22,8 0,02 - 2,31 SILIC ◗ .................................................. 90,43 - 2,97 95,74 90 0,25 - 20,68 SODEXHO ALLIANCE ◗ ................. 41,39 - 0,29 42,37 40,1 0,97 - 12,92 SOITEC (NE) ◗ � ............................. 9,25 - 5,61 10,15 9,15 2,98 - 65,68 SOMFY ................................................ 206 + 2,49 207,99 205 0,01 + 0,39 TECHNIP ◗.......................................... 55,93 - 2,29 58,25 55,4 0,89 + 7,56 TELEPERFORMANCE (NP) ◗ ....... 22,87 - 4,95 24,4 22,81 0,48 - 22,37 TF1 ◗ � ................................................ 17,71 + 0,97 18,1 17,53 0,92 - 37 THALES ◗ ............................................ 38,97 - 1,37 39,86 38,86 0,29 + 3,15 THOMSON ◗ ...................................... 10,36 - 1,43 10,54 10,32 0,5 - 30,05 TNU (EX:EUROTUN.) � ................. 0,39 0,41 0,38 0,04 - 18,75 UBISOFT ENTERTAIN (NE) ◗ ....... 53,56 - 1,36 54,6 53,16 0,63 +109,46 VALEO ◗ ............................................... 35,9 - 2,97 37,32 35,55 1,27 + 13,86 VICAT .................................................... 68,48 - 1,85 70,4 67,1 0,04 - 19,48 WENDEL ◗ .......................................... 101,02 - 4,96 108 100,03 0,39 - 10,28 ZODIAC (NP) ◗ .................................. 41,05 - 3,98 43,34 40,24 1,14 - 19,35

COMPARTIMENT B (SÉLECTION) ACANTHE DEV. � ............................ 2,4 - 2,44 2,5 2,4 0,05 - 33,7 ADENCLASSIFIEDS ........................ 34,55 - 2,12 35,42 34,55 - 1,29 AFFINE (NP) ....................................... 36,05 - 7,8 39,1 36,05 0,32 - 20,81 ALAIN AFFLELOU ............................. 41,17 - 0,53 41,89 41,01 0,01 + 11,27 ALES GROUPE ................................. 21 21 20,99 0,01 + 20,34 ALTAMIR AMBOISE ......................... 9,24 - 0,11 9,77 9,24 0,14 - 1,01 ALTEN ◗ ................................................ 26,69 - 1,69 27,39 26,48 0,23 - 5,56 ALTRAN TECHNO. ◗ ........................ 4,48 - 4,07 4,72 4,45 0,43 - 35,17 AREVA CIP � .................................... 692,99 - 4,61 738,97 692,99 0,27 + 23,09 ARTOIS NOM. .................................... 2600 + 1,52 2600 2600 - 1,37 ASSYSTEM (NE) ............................... 9,91 - 0,4 10,14 9,9 0,1 - 35,65 AUDIKA (NP) ...................................... 33 - 7,07 37 31,61 0,42 + 70,98 AUFEMININ.COM (NE) ................... 30,5 - 1,58 31,49 30,5 0,03 + 27,46 AVENIR TELECOM (NE) ◗ ............. 1,99 + 1,53 2,06 1,95 1,12 - 27,64 BAINS C.MONACO ......................... 720 720,03 720 0,01 + 42,01 BANQUE TARNEAUD ..................... 155 155 155 0,01 - 13,89 BOIRON (NP) .................................... 18,14 - 0,33 18,2 17,8 0,02 - 0,82 BOIZEL CHANOINE ....................... 92,53 + 0,25 95,6 92,31 0,04 +107,7 BONDUELLE ◗ .................................. 87,1 + 0,86 87,1 86,2 0,08 - 5,58 BOURSORAMA (NE) ...................... 9,04 - 1,31 9,29 8,99 0,09 - 12,57 BANQUE REUNION ........................ 260 260 260 - 4,41 BRICORAMA ..................................... 54 - 0,9 54,5 54 + 18,42 BULL REGPT ..................................... 4,24 - 3,64 4,45 4,23 0,28 - 30,15 BURELLE ............................................ 206 206 206 + 16,38 CANAL + ◗ .......................................... 7,75 - 0,77 7,81 7,72 0,03 + 3,89 CARBONE-LORRAINE (NP) ◗ � 48,28 - 3,9 50,8 48,1 0,65 + 13,2 CARRERE GROUP ......................... 12,32 - 0,16 13,38 12,32 0,03 - 48,67 CDA-CIE DES ALPES (NP) ........... 34,99 - 0,03 35 34,5 0,02 + 0,69 CEGEDIM � ...................................... 76,64 - 2,68 78,74 76,13 + 16,3 CEGID GROUP (NE) ...................... 34,13 - 2,21 34,89 34,1 0,16 + 0,38 CHARGEURS (NP) .......................... 18,56 - 0,8 18,65 18,5 0,01 - 11,2 CLUB MEDITERRANEE ◗ � ......... 41,9 - 3,9 44,26 41,44 0,34 + 2,7 CNIM .................................................... 98 - 3,46 101,99 98 0,02 - 14,04 COFITEM-COFIMUR ....................... 98 98,01 98 0,01 - 5,77 CRCAM AQUITAINE ........................ 22,65 + 0,62 22,95 22,65 0,12 - 34,14 CRCAM CEN.LOIRE ........................ 43 - 8,7 46,9 43 0,03 - 27,12 CRCAM ILLE-VILAINE ..................... 83,5 - 0,6 84 83,5 0,01 + 0,66 CRCAM NORD FRANCE ............... 21,49 - 1,87 21,6 21,1 0,07 - 24,6 CRCAM BRIE PIC2CCI .................. 20,5 + 0,2 20,52 20,4 0,04 - 18 CRCAM PARIS ET IDF .................... 80,25 - 1,65 82 80,25 0,01 - 18,61 DAMARTEX ......................................... 26,3 26,3 26,3 - 9,4 DELACHAUX S.A. ............................. 69,13 - 0,4 71,5 69,05 0,09 + 35,26 DERICHEBOURG ◗ ........................ 5,56 - 5,76 6,1 5,55 0,47 - 51,94 DEVOTEAM (NE) ............................... 24,7 - 5,73 26,34 24,55 0,11 - 12,16 DISTRIBORG GP ............................. + 37,08 ENTREP. CONTRACT. ..................... 59,68 - 0,53 59,99 59,5 0,16 + 27,52 ETAM DEVELOP. ............................... 36,35 - 3,91 38,4 36,35 0,08 - 45,17 EURO DISNEY SCA � .................. 0,09 - 10 0,1 0,09 0,08 + 12,5 EUROFINS SCIENT. (NE) � ........ 76,37 - 2,99 79,79 75,8 0,07 + 41,16 EUROPACORP ................................. 11,2 - 0,88 11,35 11,2 0,01 - 27,74 EUROSIC ............................................ 33,1 + 0,03 33,8 33,1 0,05 - 32,48 EXA.CLAIREFONT ........................... + 3,43 EXEL INDUSTRIES (NP) � ........... 99,84 + 2,95 100 98 0,08 + 60,26 FAIVELEY ............................................. 48,15 - 2,43 50 48 0,2 + 11,72 FINATIS ................................................ 141,21 - 1,87 141,21 141,21 + 10,75 FONCIERE 6 ET 7............................ 17,3 + 2,37 17,3 17,3 0,01 + 10,25 GAMELOFT (NE)............................... 6,2 - 5,2 6,67 6,2 0,16 + 36,87 GAUMONT .......................................... 56 - 0,53 56,3 56 - 7,89 GEODIS............................................... 136,6 - 1,97 139,4 136,6 0,13 - 8,49 GFI INFORMATIQUE (NE) ◗ .......... 7,19 - 3,36 7,42 7,11 0,27 + 14,86 GIFI (NP) ............................................. 54,5 + 0,15 57,99 54,2 + 53,82 GL EVENTS (NP) .............................. 46 - 0,37 46,6 45,82 0,02 + 27,51 GL TRADE (NE) ................................. 35,5 + 0,28 35,75 35,25 0,02 - 5,33 GRAND MARNIER ........................... 6248 6248 6248 - 5,18 GROUPE CRIT .................................. 28 - 2,13 28,69 27,3 0,04 - 14,11 GROUPE EUROTUNNEL .............. 13,8 - 4,17 14,55 13,8 0,11 + 1,4 GROUPE FLO ................................... 10,15 - 2,4 10,35 9,72 0,08 + 9,26 GROUPE GO SPORT .................... 64,02 - 1,58 64,02 64,02 - 1,43 GROUPE PARTOUCHE ................. 13,5 - 0,37 13,74 13,5 0,01 - 28,95 GROUPE VIAL ................................... 37,06 - 2,47 38,3 37,06 0,15 + 17,58 GUERBET S.A ................................... 148 - 5,13 154,1 148 0,09 + 8,03 GUYENNE GASCOGNE ◗ ............ 126,22 - 2,34 129,45 124,18 0,52 + 24,72

HAULOTTE GROUP (NP) ◗ ........... 21,06 - 6,28 22,88 20,66 0,43 + 4,26 HI MEDIA (NE) ................................... 7 - 2,91 7,23 6,98 0,4 - 5,15 HYPARLO ............................................ - 1,85 IMS(INT.METALSER) (NP) � ......... 29,25 - 6,25 31,11 29,1 0,34 + 27,79 ICADE EMGP ..................................... 92 92 92 + 2,22 ICADE FONC DES PIM .................. 0,19 + 23,28 ILOG (NE) ........................................... 7,71 - 2,9 8 7,52 0,22 - 23,66 INGENICO ◗ ...................................... 20,1 - 3,6 21,18 20,07 0,46 + 3,34 INITIATIVE FIN.S.A ............................ 0,01 - 1,08 INTER PARFUMS (NP).................... 33 + 1,6 33,39 32 0,03 + 2,47 IPO ........................................................ 79 + 0,03 79,4 79 - 6,51 IPSOS (NP) ◗ � ................................ 21,95 - 6,64 23,8 21,75 0,27 - 19,77 LAGARDERE ACT. BR. ................... - 8,4 LATECOERE (NP) ............................ 20,3 - 2,4 20,83 20,2 2,09 - 14,71 LAURENT-PERRIER ......................... 115,45 - 5,02 119,23 114,5 0,09 + 58,59 LDC ....................................................... 85 - 0,43 85,4 85 0,01 + 6,52 LECTRA (NE)...................................... 5,63 + 0,72 5,63 5,48 0,02 + 1,81 LESNXCONSTRUCTEURS ........... 10,88 + 1,68 10,98 10,57 0,06 - 47,06 LINEDATA SERVICES (NE) ........... 13,19 - 0,08 13,24 13,13 0,09 - 32,05 LISI (EX GFI IND.) (NP)................... 73,82 - 4,13 77,12 73,24 0,07 + 20,62 LUCIA ................................................... 59,89 - 0,18 59,89 59,89 + 18,59 MAISONS FCE CONF. ................... 52,4 - 1,69 53,85 52,4 0,11 - 7,67 MANUTAN INTER. (NP) ................... 63,75 - 0,41 63,75 63,05 + 27,5 MEETIC ................................................ 30,5 - 0,88 31,48 30,22 0,82 + 25,93 METROLOGIC GROUP ................. 35,5 + 1,43 35,5 35,5 0,03 - 13,39 MONCEY (FIN.) NOM. .................... 2480 + 3,29 2480 2480 - 12,31 NEXTRADIOTV .................................. 24,65 - 1,6 25,05 23,11 0,01 + 18,14 NICOX (NE) ........................................ 12,6 - 9,09 13,9 12,52 0,28 - 41,06 NORBERT DENTRES. .................... 76,4 - 0,9 78,49 76,4 0,08 + 10,72 NORD EST.......................................... 61 61,24 61 2,52 + 24,44 OBERTHUR CARD SYS. ◗ ............ 5,64 - 3,26 6 5,63 0,23 + 11,68 OL GROUPE...................................... 19,08 + 0,63 19,1 18,54 0,01 - 20,5 ONET �............................................... 136,01 + 0,01 136,01 136,01 0,05 + 52,82 PARIS ORLEANS.............................. 344 344 336,05 + 26,01 PIERRE VACANCES (NP) ............. 83 - 3,71 86,76 82,01 0,25 - 10,75 PLASTIC OMN. .................................. 40 - 1,36 41,4 39,34 0,18 + 17,47 PROVIMI .............................................. 19,01 - 5,42 20,5 19 0,01 - 41,51 RADIALL (NE)..................................... 103,8 - 0,19 104 103,8 + 5,7 ROBERTET ......................................... 117,5 - 0,42 117,5 117,5 0,01 + 2,26 ROBERTET CDV............................... + 2 ROBERTET (CI) ................................ 0,05 + 9,2 RODRIGUEZ GROUP (NP) ◗....... 25,85 - 6,75 28,07 25,4 1,86 - 30,79 RUBIS (NP) ........................................ 69,38 + 0,76 70,3 68,33 0,34 + 19,71 SAFT ..................................................... 28,85 - 3,58 30,5 28,62 0,52 + 13,14 SAGA .................................................... 99 + 35,41 99 99 +130,29 SAMSE ................................................. 94,36 - 2,28 95,94 94,36 0,01 + 15,5 SECHE ENVIRONNEM. ................. 126,02 - 0,13 126,6 125,5 0,28 - 7,27 SECHILIENNE ................................... 51,51 - 7,44 56,3 51,51 0,31 + 23,26 SIIC DE PARIS .................................. 300 300 294,31 + 13,21 SOPRA GROUP CA (NE) ◗........... 58,6 - 3,14 60 58,6 0,3 - 3,93 SPERIAN PROTECTION ◗ ............. 86,17 - 1,86 88,99 86,17 0,47 - 15,02 SPIR COMMUNIC. ◗ ....................... 79,85 - 0,65 80,37 79,73 0,02 - 31,16 STALLERGENES .............................. 50,59 - 1,58 53 50,57 0,73 + 42,95 SARTORIUS STED BIO (NP)........ 36,5 - 0,68 37,27 36,5 0,24 - 8,25 STEF-TFE ............................................. 54,71 - 0,53 55 54,71 + 13,04 STERIA GROUPE ◗ ......................... 24,5 - 6,35 26,15 24,24 1,98 - 41,28 SUCR.PITHIVIERS ........................... 600 + 1,87 600 600 0,01 - 18,86 SWORD GROUP (NE) ................... 34,22 - 6,78 37,64 34,2 0,13 - 4,28 SYNERGIE .......................................... 25,9 - 2,78 26,67 25,7 0,01 + 17,67 THEOLIA .............................................. 21,61 - 3,05 23,35 21,2 1,58 + 75,98 TOUPARGEL GROUPE (NP) ....... 27,3 + 1,11 27,3 27 0,02 - 34,26 TOUR EIFFEL � ............................... 102,31 - 5,96 108,81 101,51 0,06 - 25,05 TRIGANO (NP) ◗ ............................... 30,74 - 3,97 32,35 30,05 0,13 - 21,76 U10 ........................................................ 8,26 - 8,22 9,1 8,26 0,23 - 32,02 UNIBEL ................................................ 289 289 289 + 18,35 UNION FIN.FRANCE ....................... 41,8 + 0,02 42 41,5 0,01 - 12,95 VERMANDOISE SUCR. ................. 1350 + 1,5 1350 1350 - 0,04 VIEL ET CIE (NP) � ......................... 5,01 5,2 5,01 0,03 + 5,47 VILMORIN & CIE ............................... 102,53 - 1,16 103,73 101,97 0,1 + 64,18 VIRBAC ................................................ 63 - 0,63 64,49 62 0,08 + 34,04 VRANKEN - POMMERY ................. 56,7 - 0,53 56,99 56,11 0,17 + 13,4 WAVECOM (NE) ............................... 12,3 - 2,61 13,12 12,3 0,64 + 11,41

COMPARTIMENT C (SÉLECTION) ADC SIIC � ....................................... 0,33 + 6,45 0,34 0,31 - 21,43 ACCESS COMMERCE (NE) ........ 0,9 0,92 0,88 0,49 - 37,06 ACTIELEC TECHNO. (NE) ............ 2,91 - 1,36 2,92 2,84 0,07 - 1,36 ADT S.I.I.C. � ..................................... 0,04 0,05 0,04 0,05 - 50 AEDIAN (NE) ...................................... 5,94 - 1 5,99 5,94 0,02 - 27,12 ALTI (NE) .............................................. 0,01 + 31,65 ARGAN................................................. 13,95 - 0,43 13,97 13,87 0,02 - 7 AUBAY (NE) ........................................ 7,49 - 0,79 7,6 7,39 0,07 + 1,22 AUREA ................................................. 17,26 - 7,95 18,9 17,12 0,05 + 29,58 AVANQUEST SOFTWARE (NE) .. 8,25 + 0,61 8,48 8,2 0,12 - 46,88 AVENIR FINANCE ............................ 20,49 - 2,38 20,6 20,1 - 26,29 BOURSE DIRECT (NE) .................. 2,39 - 0,42 2,39 2,31 0,01 + 21,32 BUSINESS ET DECIS. (NE).......... 24,89 + 0,65 25,09 24,1 0,07 + 53,17 CCA INTERNATIONAL (NE) .......... 5 5 4,95 0,27 + 8,7 COHERIS (NE) � ............................ 3,99 - 0,25 4 3,99 0,19 - 34,05 COIL ..................................................... 13,16 - 0,75 13,26 13,16 0,08 - 9,86 COURTOIS ......................................... 105,2 - 0,95 105,2 105,2 - 8,2 CS COM.ET SYSTEMES (NE) ...... 26,45 - 0,15 26,89 26,45 0,02 + 21,27 DANE-ELEC MEMORY (NE) ......... 2,18 + 1,4 2,2 2,12 0,11 - 50,23 DIDOT-BOTTIN .................................. 39,79 39,79 39,79 0,93 - 29,45 DMC (DOLLFUS MIEG) ................. 1,38 - 1,43 1,42 1,31 0,09 - 44,8 DUC LAMOTHE PART. .................... 0,01 DYNACTION ....................................... 13,7 - 0,72 13,8 13,55 0,01 + 10,84 EGIDE � ............................................. 19,88 + 4,63 20 19 0,26 - 39,2 ESI GROUP (NE).............................. 10 + 1,52 10,29 10 0,01 - 17,42 EPI ......................................................... 9 + 5,26 9 9 - 16,82 GASCOGNE (NP) ............................ 72 - 1,36 73,48 71,08 0,02 GENERIX ............................................ 4,4 - 2,22 4,65 4,32 0,06 - 27,87 GENESYS (NE) ................................. 1,63 1,66 1,59 1,08 + 40,52 GERARD PERRIER ......................... 32,8 + 0,15 32,8 32,7 + 14,17 GINGER (NP) .................................... 21,9 - 1,79 22,35 21,39 0,04 + 27,1 GROUPE ARES (NE) ...................... 3,47 - 5,71 3,69 3,35 0,7 + 5,12 GROUPE GUILLIN........................... 79,71 - 0,36 80,69 79,21 + 19,24 GUILLEMOT (NE) ............................. 2,89 + 2,12 2,94 2,82 0,06 + 2,12 HIGH CO. (NE) ................................. 9 + 0,22 9,13 8,96 0,03 - 18,99 HIOLLE INDUSTRIES ..................... 15,5 + 0,26 15,5 15,28 + 6,67 HOTELS DE PARIS (NP) ................ 0,03 - 1,96 HUBWOO.COM (NE) ..................... 0,99 1 0,97 0,23 - 19,97 IB GROUP (NE) ................................ 1,4 - 4,76 1,46 1,4 0,12 - 30,35 IGE +XAO (NE) ................................. 22 + 3,04 22 21,78 0,03 - 8,18 IMMO. DASSAULT ............................ 21,1 - 5,72 22 21,1 0,01 - 12,72 INFO VISTA (NE) ............................... 3,01 - 2,9 3,15 3,01 0,11 - 47,19 INFOGRAMES ENTER. (NE) ........ 0,16 0,17 0,15 0,08 - 60 JACQUET METALS (NP) ................. 91,99 - 0,54 94 91 0,4 + 29,75 LAFUMA (NP) ..................................... 51,8 - 0,38 52 51,8 0,03 - 14,8 LE PUBLIC SYSTEME (NP) ........... 10,95 - 3,1 11,3 10,95 0,03 - 10,98 LEXIBOOK (NP)................................ 17,7 + 4,12 17,7 17 0,09 + 4,12 MEMSCAP REGPT .......................... 13,71 - 4,79 14,6 13,55 0,18 - 37,11 MONTUPET SA ................................. 15 15,03 14,52 0,2 + 0,81 NET2S (NE) ........................................ 5,35 - 0,19 5,38 5,34 1,12 + 68,77

NETGEM (NE) .................................... 2,85 2,93 2,85 0,26 - 25 NEURONES (NE) ............................. 6,14 + 0,66 6,2 6,14 0,05 + 27,12 OENEO ................................................ 2,48 - 6,06 2,63 2,47 0,06 + 22,77 OSIATIS � .......................................... 5,63 - 4,41 5,84 5,63 0,01 - 16,34 PCAS .................................................... 5 5,01 4,85 0,05 - 1,77 PHARMAGEST INTER. (NE) ......... 48,5 + 0,83 48,5 48,5 0,01 + 7,78 PONCIN YACHTS ............................ 4,98 - 0,4 5 4,98 0,01 - 23,5 PRISMAFLEX INTER........................ 37,65 - 1,95 38 37,5 0,03 + 41,59 QUANTEL ............................................ 16,5 + 2,48 16,5 16,1 0,05 - 35,27 REPONSE ........................................... 7,8 - 1,64 7,8 7,8 0,05 + 30 RIBER (NE) ......................................... 1,56 - 1,27 1,58 1,53 0,36 - 27,1 RUE DU COMMERCE .................... 7 - 0,71 7,05 6,83 0,15 - 2,1 SASA INDUSTRIE ............................ 43 - 2,49 43 43 + 28,55 SII (NE) ................................................. 36,49 + 3,08 36,49 36 0,07 - 13,94 SIPAREX CROIS. (NP) ................... 25,81 - 0,85 26 25,81 0,01 - 12,51 SOFIBUS ............................................ 99 99 99 0,01 - 22,96 SOFT COMPUTING (NE) .............. 3,7 - 1,33 3,7 3,69 0,06 - 38,23 SOGECLAIR (NE) ............................ 25 - 2,99 25,21 25 0,01 - 35,98 SOLUCOM (NE) ............................... 19,14 - 0,83 19,25 19,05 + 29,06 SOLVING ............................................. 3,84 + 0,26 3,85 3,64 0,04 - 46,52 SQLI (NE) ............................................ 2,64 - 0,38 2,68 2,6 0,13 - 9,28 S.T. DUPONT ..................................... 0,41 - 6,82 0,44 0,4 0,57 + 5,13 SYSTAR (NE) ...................................... 3,62 - 3,47 3,62 3,62 0,02 - 12,56 SYSTRAN (NE)................................... 2,47 - 6,44 2,51 2,46 0,01 - 20,06 TEAMLOG (NE) ................................. + 13,93 TOUAX (NP)........................................ 41 + 2,5 41,5 40,44 0,03 + 63,51 VALTECH (NE) ................................... 0,54 - 1,82 0,56 0,54 0,55 - 15,62 XRT SA ................................................. 1,67 1,68 1,67 0,11 - 4,57 ZUBLIN IMMOBILIERE .................. 12,35 - 2,83 12,71 12,31 0,02 - 11,65

ALTERNEXT - MARCHE LIBRE (SÉLECTION) CELEOS .............................................. 11,29 - 1,74 11,44 11,1 0,16 - 18,78 ENVIRONNEMENT SA ................... 33 - 5,23 34,75 32,37 0,01 - 16,46 INITIATIVES ET DEV s..................... 21,9 - 0,23 21,9 21,9 0,45 + 62,22 MAXIMILES ......................................... 13,2 + 0,38 13,2 13,02 0,15 + 3,21 POWEO ............................................... 32 - 1,48 32,5 31,51 0,12 + 6,92 NASEBA* ............................................. 7,49 7,49 7,49 NEWSINVEST* .................................. 3 3 3 0,01

ETRANGÈRES (SÉLECTION) ADECCO S.A. ◗................................. 37,29 - 4,78 39,37 37,29 - 27,87 AIG AMERIC.INT.GRP .................... - 25,77 ALLIANZ ◗............................................ 137,78 - 3,06 142,1 137,16 - 11,51 ALTADIS ◗ � ....................................... 49,42 49,51 49,16 + 24,33 ALTRIA GROUP INC. ...................... 50,35 + 0,7 50,35 49,69 + 1,66 ANGLOGOLD ASHANTI ................ 29 - 3,65 30,69 29 - 18,08 ASTRA .................................................. 0,02 ATMEL CORP. ................................... - 34,04 BAYER.HYPO-UND � .................... 44,06 - 1,56 44,06 43,73 + 39,43 BP PLC � ........................................... 8,05 - 1,59 8,2 7,97 - 4,73 BRAS.OUEST AFRICA.................... - 5,71 BRASSERIE CAMEROUN ............ + 18,8 C.F.O.A ................................................. + 2,21 CATERPILLAR INC. .......................... 47,01 + 0,02 47,01 47,01 + 1,84 COLGATE PALMOLIVE ................... 53,09 - 0,32 54,05 53,09 + 7,95 COMPLETEL ◗ ................................... 35,5 35,6 35,5 0,01 + 51,06 D.A.B BANK � .................................. 6,1 - 1,61 6,22 6,1 - 8,41 DIAGEO ............................................... 14,89 - 2,3 15,03 14,89 - 0,13 DOW CHEMICAL CO..................... 26,87 - 2,36 27,31 26,87 - 12,1 DUPONT DE NEMOURS............... 30,68 - 0,26 31,21 30,68 - 16,83 EURONEXT ........................................ 92,9 - 0,15 93,04 92,88 + 3,8 FORD MOTOR ................................... 5,15 - 3,74 5,35 5,15 - 10,59 FOREST.EQUATORIALE ................. + 38,84 GEMALTO ◗ ........................................ 19,87 - 3,64 20,65 19,76 0,61 + 5,3 GENERAL ELECTRIC ◗ .................. 25,9 26,35 25,87 - 9,12 GENERAL MOTORS ....................... 18,85 - 8,56 20,19 18,85 - 18,54 HAMMERSON PLC � .................... 13,2 - 3,65 13,75 13,2 - 44,33 HARMONY GOLD ◗ ........................ 6,8 - 3 7,01 6,8 0,04 - 42,86 HSBC HOLDINGS ◗ ....................... 11,61 - 1,69 11,92 11,58 - 16,11 ITT CORPORATION ......................... 39,4 - 0,05 39,4 39,26 - 2,23 ING GROEP N.V. .............................. 25,32 - 3,14 26,14 25,32 - 24,87 KESA ELECTRICALS....................... 3,7 - 1,33 3,75 3,7 - 25,1 KINGFISHER ..................................... 2,27 - 8,1 2,46 2,27 - 34,39 LYCOS EUROPE .............................. 0,49 0,49 0,49 0,02 - 46,74 MERCK AND CO ◗ .......................... 39,76 + 0,89 39,9 39,1 + 20,85 NORSK HYDRO ............................... 8,92 - 5,01 9,5 8,87 + 14,23 NYSE EURONEXT ◗ ........................ 55,64 - 3,84 58,3 55,34 0,01 - 26,41 ORCO PROP. GRP (NP) ◗ � ....... 91,5 - 4,61 97,99 90,51 0,75 - 5,18 PLAN.TERRES ROUGES .............. - 3,18 PROCTER GAMBLE........................ 49,7 + 0,4 49,71 49,6 + 0,75 RICOH CY .......................................... - 13,84 RIO TINTO PLC ................................. 70,47 - 6,26 75,5 70,47 + 74,69 ROBECO ............................................ 27 - 2,24 27 26,67 - 6,48 RODAMCO EUROPE � ................ - 3,64 ROLINCO ............................................ 23,71 - 3,3 24,2 23,71 - 5,2 RORENTO........................................... 43,5 + 2,33 43,5 43,01 + 2,11 SCHLUMBERGER ◗ ....................... 62,54 + 0,06 64,29 62,4 + 30,59 SES FDR ◗ .......................................... 16,23 - 3,1 16,81 16,15 0,23 + 20,31 STILFONTEIN..................................... 0,37 TELEFONICA ◗ .................................. 22,74 - 0,57 23,14 22,42 + 41,24 TOTAL GABON ◗............................... 510,8 - 3,19 524,99 501 0,03 - 20,87 TRADER CLASS. MED. ◗ ............... 0,12 0,13 0,12 0,93 - 90,48 ZAMBIA COPPER ............................ 2,19 + 0,46 2,23 2,17 0,08 + 30,36

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Marchés12 mardi 20 novembre 2007 1

A

Valeurs liquidatives en euros (ou en devises), hors frais.

Valeur Date deLiquid. valorisat.

SICAVAGIPI ACTIONS ....................................................... 24,32 16/11/07AGIPI AMBITION ..................................................... 26,85 16/11/07AGIPI ENERGIES ................................................... 115,71 15/11/07AGIPI MONDE DURABLE .................................... 101,71 16/11/07

FCPAGIPI EUROPE ........................................................ 22,08 15/11/07AGIPI INNOVATION ................................................ 13,95 19/11/07AGIPI INFLATION .................................................... 16,70 16/11/07

SICAVAFER-SFER ............................................................... 41,98 16/11/07CROISSANCE BRITANNIA C ............................. 350,00 16/11/07VICTOIRE ................................................................... 254,97 16/11/07VICTOIRE CONVERT. ............................................ 32,93 16/11/07VICTOIRE DEVELOPP. ........................................... 269,69 16/11/07VICTOIRE EUROPE ................................................ 57,19 16/11/07VICTOIRE OBLIG.INT ............................................ 95,99 16/11/07VICTOIRE OBLIREA ............................................... 81,77 16/11/07VICTOIRE PATRIM. .................................................. 55,25 16/11/07VICTOIRE SEC. EUROPE .................................... 31,47 16/11/07VICTOIRE VALEURS FRANCAISES .................. 50,10 16/11/07VICTOIRE VALEURS IMMOBILIÈRES .............. 253,84 16/11/07

FCPAFER-EUROSFER .................................................. 124,06 16/11/07DYNAFER ................................................................... 578,43 16/11/07PLANISFER ............................................................... 588,32 16/11/07

AXA INITIATIVE 1 (C ET/OU D) ........................... 16,80 16/11/07AXA PLACEMENT INNOVATION II (C ET/OU D) 12339,78 30/06/07AXA PLACEMENT INNOVATION III (CET/OU D) 2676,10 30/09/07AXA PLACEMENT INNOVATION IV (CET/OU D) 9,76 30/09/07AXA PLACEMENT INNOVATION V (CET/OU D) . 9,47 30/09/07

SICAVUNI HOCHE C ......................................................... 168,11 16/11/07

ActionsASIA C ...............................................................USD 412,19 16/11/07AUSTRALIA C ..................................................AUD 793,76 16/11/07BRAZIL C ..........................................................USD 166,31 16/11/07BRIC C ..............................................................USD 201,01 16/11/07

CHINA C ...........................................................USD 460,86 16/11/07CONVERGING EUROPE C .......................EUR 180,23 16/11/07EMERGING MARKETS C............................USD 428,38 16/11/07EMERGING MARKETS EUROPE .............EUR 227,79 16/11/07EURO EQUITIES C .......................................EUR 172,09 16/11/07EURO SMALL CAP C ...................................EUR 235,73 16/11/07EUROPE ALPHA C ........................................EUR 141,94 16/11/07EUROPE DIVIDEND C .................................EUR 83,08 16/11/07EUROPE FINANCIALS C.............................EUR 124,55 16/11/07EUROPE GROWTH C .................................EUR 237,72 16/11/07EUROPE MID CAP C....................................EUR 505,13 16/11/07EUROPE OPPORTUNITIES C ...................EUR 211,60 16/11/07EUROPE REAL ESTATE C...........................EUR 88,94 16/11/07EUROPE VALUE .............................................EUR 179,95 16/11/07FLOOR 90 EURO C ......................................EUR 1170,82 16/11/07FRANCE C ........................................................EUR 523,06 16/11/07GLOBAL BRANDS C ....................................USD 299,14 16/11/07GLOBAL EQUITIES C...................................USD 165,93 16/11/07GLOBAL RESOURCES C...........................USD 280,17 16/11/07GLOBAL TECHNOLOGY C ........................USD 104,62 16/11/07INDIA C..............................................................USD 234,90 16/11/07ITALY C ...............................................................EUR 79,93 16/11/07JAPAN C ..............................................................JPY 5335,00 16/11/07JAPAN MID CAP ...............................................JPY 8107,00 24/10/07JAPAN SMALL CAP C .....................................JPY 5553,00 16/11/07LATIN AMERICA C .........................................USD 857,03 16/11/07SWITZERLAND C ..........................................CHF 753,41 16/11/07TURKEY .............................................................EUR 149,60 16/11/07UK C ................................................................. GBP 129,77 16/11/07US MID CAP ....................................................USD 122,24 16/11/07US SMALL CAP C ..........................................USD 483,05 16/11/07US VALUE .........................................................USD 109,19 16/11/07USA C ................................................................USD 91,27 16/11/07

ObligationsASIAN BOND C ..............................................USD 221,42 16/11/07ASIAN CONV. BOND C ...............................USD 347,52 16/11/07CREDIT STRATEGIES ..................................EUR 100,85 16/11/07EMERG MARKETS BOND C .....................USD 261,21 16/11/07EUR. BOND OPPORTUNITIES C ............EUR 137,23 16/11/07EURO BOND C ..............................................EUR 151,83 16/11/07EURO BOND PREMIUM .............................EUR 103,93 16/11/07EURO BOND SUSTAINABLE DEV. ..........EUR 100,85 16/11/07EURO CORPORATE BOND C ..................EUR 125,26 16/11/07EURO CORPORATE BD SUST. DVPT ....EUR 99,85 16/11/07EURO GOVERNMENT BOND C ..............EUR 263,66 16/11/07EURO INFLATION LINKED BOND C ......EUR 110,90 16/11/07EURO LONG TERM BOND ........................EUR 98,96 16/11/07EURO MEDIUM TERM BOND C ..............EUR 137,03 16/11/07EURO SHORT TERM BOND .....................EUR 105,01 16/11/07EUROPEAN BOND C...................................EUR 268,10 16/11/07EUROPEAN CONV. BOND C ....................EUR 131,46 16/11/07EUROPEAN HIGH YIELD BOND .............EUR 106,65 16/11/07EUROP. SMALL CONVERTIBLE BD .......EUR 104,01 16/11/07EUROPEAN SUSTAINABLE DEV. .............EUR 102,51 16/11/07GLOBAL BOND C .........................................USD 38,44 16/11/07GLOBAL INFLATION LINKED BOND ......EUR 106,20 16/11/07JAPAN YEN BOND C ......................................JPY 20042,00 16/11/07SCANDINAVIAN BOND C........................... DKK 1902,25 16/11/07US DOLLAR BOND C ..................................USD 357,47 16/11/07US HIGH YIELD BOND C ..........................USD 144,87 16/11/07

Court-TermeDYNAMIC CURRENCIES ............................EUR 103,58 16/11/07SHORT TERM (CHF) C................................CHF 298,79 16/11/07SHORT TERM (DOLLAR) C........................USD 197,48 16/11/07SHORT TERM (EURO) C ............................EUR 196,58 16/11/07SHORT TERM (STERLING) C .................. GBP 184,61 16/11/07

Court-Terme DynamiqueDYNAMIC ABS ................................................EUR 99,88 16/11/07DYNAMIC EONIA C .......................................EUR 108,95 16/11/07DYNAMIC EONIA PREMIUM C .................EUR 105,59 16/11/07

Diversifi esBALANCED (EURO) C .................................EUR 207,42 16/11/07CONSERVATIVE (EURO) C ........................EUR 131,33 16/11/07GROWTH (EURO) C ....................................EUR 132,50 16/11/07TARGET RETURN (EURO) ..........................EUR 112,86 16/11/07TARGET RETURN PLUS (EURO) .............EUR 118,22 16/11/07TARGET RETURN PLUS (USD).................USD 221,11 16/11/07

FCPECUREUIL 1,2,3 ...FUTUR D/PEA ..................... 58,66 18/11/07ECUREUIL ACTIONS EUROPÉENNES C ..... 21,41 18/11/07ECUREUIL CAPITALISATION C ......................... 53,76 18/11/07ECUREUIL DYNAMIQUE + D/PEA ................... 46,12 18/11/07ECUREUIL ENERGIE D/PEA .............................. 50,07 18/11/07ECUREUIL INVESTISSEMENTS D/PEA.......... 63,12 18/11/07ECUREUIL TRÉSORERIE C ............................... 63,46 18/11/07ECUREUIL TRIMESTRIEL D ............................... 256,27 18/11/07

ActionsCIC EURO OPPORTUNITÉS .............................. 40,79 19/11/07CIC EUROLEADERS ............................................. 46,96 19/11/07CIC FRANCE D ........................................................ 38,37 19/11/07CIC PLAN BOURSE............................................... 13,87 16/11/07CM-CIC ACTIONS JAPON ................................... 4,74 16/11/07CM-CIC ACTIONS USA ........................................ 7,30 15/11/07

MonetairesCIC MONÉTAIRE C ................................................ 37,78 19/11/07

ObligationsCIC OBLI COURT TERME D .............................. 132,86 19/11/07CIC OBLIGATIONS D ............................................ 25,19 19/11/07

Profi lesCIC PROFIL EQUIL. C .......................................... 21,05 16/11/07CM-CIC DYNAMIQUE INTERNATIONAL ......... 30,64 16/11/07CM-CIC TEMPÉRÉ.................................................. 167,56 16/11/07

SICAVCOGEFI FRANCE ................................................... 36,67 16/11/07COGEFI PROSPECTIVE ...................................... 383,79 16/11/07LE PORTEFEUILLE DIVERSIFIÉ ......................... 46,06 16/11/07

FCPCOGEFI EUROPE .................................................. 33,52 16/11/07

ATOUT EUROLAND D ........................................... 197,24 16/11/07ATOUT EUROPE C ................................................. 586,46 16/11/07ATOUT EUROPE MONDE D................................ 43,18 16/11/07ATOUT FRANCE C .................................................. 252,73 16/11/07ATOUT FRANCE D .................................................. 205,65 16/11/07ATOUT HORIZON DUO ........................................ 11,44 16/11/07ATOUT MODERACTIONS C ................................ 120,13 16/11/07ATOUT MONDE C ................................................... 45,15 16/11/07ATOUT QUANTEUROLAND D ............................ 132,05 16/11/07ATOUT VERT HORIZON C................................... 16,36 16/11/07ATOUT VIVACTIONS C .......................................... 129,60 16/11/07CAAM ACTIONS EUROPE C .............................. 383,70 16/11/07CAPITOP MONDOBLIG C ................................... 66,90 16/11/07

«L'EXCELLENCE PAR LA RECHERCHE»HDF MULTI ALTERNATIVES ................................. 464,37 09/11/07HDF GLOBAL OPPORTUNITIES ....................... 626,30 09/11/07HDF CAPITAL APPRECIATION ........................... 538,97 09/11/07HDF GLOBAL EQUITY .......................................... 558,54 09/11/07HDF GLOBAL LONG/SHORT ............................ 1752,19 09/11/07

SICAVCOMPTAVALOR C .................................................. 461,80 18/11/07COMPTAVALOR D .................................................. 348,25 18/11/07

FCPIXIS DYNAMISME C ............................................... 222,99 18/11/07IXIS DYNAMISME D ............................................... 207,04 18/11/07IXIS EQUILIBRE C .................................................. 227,21 18/11/07IXIS EQUILIBRE D .................................................. 205,96 18/11/07IXIS EURO ACTIONS C ........................................ 152,31 18/11/07IXIS EURO ACTIONS D ........................................ 148,11 18/11/07IXIS MODÉRATION C ............................................ 219,99 18/11/07IXIS MODÉRATION D ............................................ 191,34 18/11/07

SICAVLBPAM ACTIONS EURO R .................................. 34,65 16/11/07LBPAM ACTIONS INDICE EURO ...................... 111,02 16/11/07LBPAM ACTIONS INDICE FRANCE ................. 45,56 16/11/07LBPAM ACTIONS MONDE C .............................. 221,32 16/11/07LBPAM ACTIONS MONDE D .............................. 187,95 16/11/07LBPAM OBLI COURT TERME C ........................ 23,33 18/11/07LBPAM OBLI COURT TERME D ........................ 17,94 18/11/07LBPAM OBLI CRÉDIT ............................................ 128,15 18/11/07LBPAM OBLI MOYEN TERME C........................ 228,81 18/11/07LBPAM OBLI MOYEN TERME D ........................ 179,26 18/11/07LBPAM OBLI REVENUS ....................................... 754,64 18/11/07LBPAM PROFIL 100 C .......................................... 84,64 16/11/07LBPAM PROFIL 100 D .......................................... 78,80 16/11/07LBPAM PROFIL 15 C ............................................. 220,98 18/11/07LBPAM PROFIL 15 D ............................................. 204,25 18/11/07LBPAM PROFIL 50 C............................................. 237,97 18/11/07LBPAM PROFIL 50 D ............................................. 220,42 18/11/07LBPAM PROFIL 80 C............................................. 257,03 18/11/07LBPAM PROFIL 80 D ............................................. 238,82 18/11/07LBPAM PROFIL 80 PEA C ................................... 99,18 18/11/07LBPAM PROFIL 80 PEA D ................................... 92,22 18/11/07LBPAM TRÉSORERIE 2 C ................................... 3023,10 19/11/07

DYNALION EUROPE C ......................................... 101,69 16/11/07EGERIS ACTIONS 25-65 C ................................ 198,15 19/11/07EGERIS ACTIONS 25-65 D ................................. 157,90 19/11/07EGERIS ACTIONS 55-100 C .............................. 185,84 19/11/07EGERIS ACTIONS 55-100 D .............................. 153,17 19/11/07EGERIS ACTIONS PEA 25-65 C ....................... 177,50 19/11/07EGERIS ACTIONS PEA 55-100 C .................... 68,76 16/11/07EGERIS OBJECTIF CAC 7000 ........................... 110,26 16/11/07EGERIS PRUDENT C ............................................ 201,68 16/11/07INTERLION C ........................................................... 305,28 16/11/07MONELION JOUR C .............................................. 549,88 19/11/07MONELION JOUR D .............................................. 424,99 19/11/07SICAV 5000 D .......................................................... 195,16 16/11/07SLIVAFRANCE D ..................................................... 298,17 16/11/07

SLIVARENTE D ......................................................... 40,62 16/11/07SLIVINTER C ............................................................. 142,35 16/11/07TRILION D ................................................................. 779,75 16/11/07

EDMOND DE ROTHSCHILD AM

ActionsSAINT-HONORE AMERIQUE OPPORTUNITÉS 87,93 16/11/07AMERIQUE RENDEMENT (C) ............................ 105,61 16/11/07ASIE RENDEMENT (C) ......................................... 236,03 16/11/07JAPON RENDEMENT (C) ..................................... 140,12 16/11/07SAINT-HONORE INDE .......................................... 274,71 16/11/07SAINT-HONORE EUROPE MIDCAPS ............. 324,58 16/11/07EUROPE RENDEMENT (C) ................................. 87,10 16/11/07SAINT-HONORE EURO OPPORTUNITES.......... 367,79 16/11/07TRICOLORE (C) ...................................................... 313,18 16/11/07TRICOLORE RENDEMENT (C) .......................... 276,17 16/11/07SAINT-HONORE VIE ET SANTE ......................... 373,06 16/11/07SAINT-HONORE EUROPE SYNERGIE ........... 103,18 16/11/07

Obligations convertiblesSAINT-HONORE CONVERTIBLES.................... 441,26 16/11/07

EDMOND DE ROTHSCHILD MM

Multigestion alternativeMULTI ALTERNATIF SELECT ............................... 16435,81 28/09/07MULTI ALTERNATIF EQUILIBRE EURO (C) ... 1390,52 16/11/07MULTI ALTERNATIF EXPLORER ......................... 177,94 13/11/07

Multigestion traditionnelleMULTIGEST AMERIQUE USD (I) ....................... 132,56 16/11/07MULTIGEST REACTIF MONDE (C) ................... 127,42 16/11/07MULTIGEST PEA ..................................................... 162,50 16/11/07MULTIGEST RENDEMENT (C) ........................... 134,58 16/11/07MULTIGEST PATRIMOINE (M) ............................ 137,58 16/11/07GEO ENERGIES (C).............................................. 184,69 16/11/07

EDMOND DE ROTHSCHILD FS

Trésorerie dynamiqueSAINT-HONORE TAM-PLUS ................................ 185,65 16/11/07

ObligationsSAINT-HONORE EMERGING BONDS ........... 2812,50 16/11/07SAINT-HONORE OBLIG. OPPORTUNITES ... 162,29 16/11/07SAINT-HONORE SIGNATURES 3 B (C) ......... 119,06 16/11/07

SIMBADSIMBAD ACTIONS EUROPE C ......................... 231,20 16/11/07SIMBAD ACTIONS EUROPE CP....................... 78,34 16/11/07SIMBAD ACTIONS FRANCE C .......................... 589,31 16/11/07SIMBAD ACTIONS FRANCE CP ....................... 53,00 16/11/07SIMBAD ACTIONS MONDE C ........................... 46,50 16/11/07SIMBAD ACTIONS MONDE CP ........................ 47,32 16/11/07SIMBAD OBLIGATIONS C .................................. 3349,74 16/11/07SIMBAD OBLIGATIONS CP ................................ 18,84 16/11/07

DARWINDARWIN ACTIONS EUROPE C ......................... 110,86 16/11/07DARWIN ACTIONS EUROPE CP ...................... 54,44 16/11/07DARWIN ACTIONS MONDE C .......................... 106,76 16/11/07DARWIN ACTIONS MONDE CP........................ 52,65 16/11/07

FONDS DE DIVERSIFICATIONSGAM INVEST LIQUIDITÉS EURO (AC) ......... 74,50 16/11/07SGAM INVEST EURO REVENU ANNUEL ...... 42,07 16/11/07SGAM INVEST MONDE OBLIG (C).................. 70,01 16/11/07SGAM INVEST EURO VALUE ............................. 236,68 16/11/07SGAM INVEST EURO VALUE (PART D) .......... 102,16 16/11/07SGAM INVEST EUROPE LARGE CAP ( C ) .. 243,72 16/11/07

SGAM INVEST FRANCE LARGE CAP ( C ) ... 695,22 16/11/07SGAM INVEST FRANCE DIVERSIFIÉE ............ 86,75 13/07/07SGAM INVEST MONDE OPPORTUNITÉS ..... 37,78 16/11/07SGAM INVEST EURO PREMIÈRE MT ............. 2420,33 28/08/07SGAM INVEST EURO PREMIÈRE LT ............... 1543,60 16/11/07SGAM INVEST EURO REVENUS TRIMESTRIELS 1 ..... 150,95 16/11/07SGAM INVEST EURO REVENUS TRIMESTRIELS 2 ..... 148,87 16/11/07SGAM INVEST EURO REVENUS TRIMESTRIELS 3 ..... 148,53 16/11/07SGAM INVEST SECTEUR IMMOBILIER ......... 49,04 16/11/07SGAM INVEST SECTEUR OR ............................ 406,28 16/11/07

SELECTSÉLECT DÉFENSIF C ............................................ 214,08 16/11/07SÉLECT DYNAMIQUE C ....................................... 264,14 16/11/07SÉLECT EQUILIBRE C ......................................... 252,94 16/11/07SELECT OFFENSIF S............................................ 118,89 16/11/07SÉLECT PEA DYNAMIQUE C ............................. 154,95 16/11/07SELECT PEA OFFENSIF S .................................. 133,20 16/11/07SÉLECT PEA C ........................................................ 207,81 16/11/07

BETELGEUSE .......................................................... 44,01 16/11/07THIRIET PATRIMOINE C....................................... 266,43 16/11/07VICTOIRE SIRIUS ................................................... 452699,65 16/11/07

SICAV A COMPARTIMENT PARVESTwww.bnpparibas-am.fr

COGEFITél. : 01 40 06 02 22

www.cogefi .fr

BANQUE PALATINETél. : 01 47 54 40 40

www.palatine.fr

AVIVA GESTION D’ACTIFS24-26, rue de la Pépinière, 75008 Paris

CICwww.cic-sicav.fr

[email protected] ou appeler le 01.42.66.88.88

AGIPI98 bis, Bd Haussmann, 75008 Paris

01 40 08 93 00 - www.agipi.com

CAISSE D’ÉPARGNEOPCVM en ligne : 0 892 680 900 (0,34 e/mn)

www.caisse -epargne.fr

HDF FINANCE40, rue La Pérouse, 75116 Paris

Tél. : 01.44.17.12.34 - www.hdf-fi nance.fr

NATIXIS ASSET MANAGEMENT21, quai d'Austerlitz

75634 Paris cedex 13Tel: 33 1 78 40 80 00

www.am.natixis.com

THIRIET GESTION32, rue Beaujon, 75008 Paris

Tél. : 01.47.54.48.43

LCLTél. : 3938 (0,34 €/mn)

www.LCL.fr

LA BANQUE POSTALE3639 (0,34 € / mn)

www.labanquepostale-am.fr

www.sgam.fr

www.ca-assetmanagement.fr

www.lcf-rothschild.fr

Pour plus d’informations www.axa-im.fr

SICAV & FCP

À SUIVRE

La fusion OMX-Nasdaqbouclée début 2008

L’opérateur boursier nordique,OMX, s’attend à boucler sa fusionavec le Nasdaq début 2008. Rap-pelons que la Bourse new-yorkai-se avait fait une offre amicale surOMX, par le biais de Borse Dubaï,qui devrait revendre ses partsOMX au Nasdaq, à 265 couronnessuédoises par action, valorisantainsi l’opérateur à 32 milliards decouronnes.

Clarins au cœurdes convoitises

Dès l’ouverture hier, le titre Clarinsflambait à la Bourse de Paris. Aprèsavoir débuté en hausse de plus de3 %, le titre s’envolait de plus de8 % en séance pour finir sur ungain de 7,70 %, à 64,71 euros. Lasemaine dernière déjà le titre avaitbondi sur des rumeurs de rachatde la part de L’Oréal, le numéro unmondial des cosmétiques, quivient de retrouver une importantemarge de manœuvre en matièrede croissance externe avec la ces-

sion d’une partie de ses titresSanofi Aventis. Hier, les rumeursse concentraient autour d’un pos-sible intérêt de la part de PPR, quisouhaiterait prendre le contrôle dela société, via un rapprochementavec sa filiale Yves Saint LaurentBeauté.

Theolia cède 3 %

L’action de la société française decentrales éoliennes Theolia a ter-

miné la séance sur une perte de3,05 % hier, à 21,61 euros, aprèsle rachat de 35 % du capital del’allemand Ecolutions, spécialis-te des certificats de carbone, quidoit entrer en Bourse en mars2008. L’action a gagné près de90 % depuis le début de l’annéedont près de 20 % en seulementquatre jours, ce qui porte la capi-talisation boursière du groupe àprès de 900 millions d’euros.

Casa monte à 20 %dans Bankinter

Crédit agricole SA (– 4,51 %, à22,22 euros), la structure cotée dela Banque verte, a annoncé hieravoir acquis 14,99 % du capitalde la banque espagnole Bankin-ter au prix de 13,60 euros paraction, soit 809 millions d’euros.Cette opération, réalisée « auprèsd’un groupe d’investisseurs repré-sentés par Ramchand Bhavna-ni », valorise la banque espagno-le à 5,4 milliards d’euros, précisela banque française dans uncommuniqué. Ajoutée aux 4,54 %qu’elle détenait déjà, l’opération

porte à 19,53 % sa part dans Ban-kinter.

Les médias portéspar Goldman Sachs

TF1 (+ 0,97 %) et M6 (– 1,57 %)prenaient des chemins opposéshier alors que Goldman Sachs estpassé à l’achat sur ces deuxvaleurs en perspective d’une pro-chaine modification du paysageréglementaire de l’audiovisuel enFrance. L’analyste conseille aussiVivendi à l’achat pour son caractè-re défensif et relève son objectif de32,80 à 35 euros. Vivendi a terminéen hausse de 1,58 %, à 30,24 euros.

Eni renonceà s’offrir Burren

La compagnie pétrolière italienneEni a renoncé à son projet d’offred’achat sur le groupe britanniqueBurren Energy. Burren Energyprécise de son côté qu’Eni n’étaitpas disposé à relever le prix propo-sé initialement de 1 200 pence paraction, soit 1,77 milliard de livressterling (2,4 milliards d’euros).

Rodriguez Groupen chute libre

L’action du groupe français Rodri-guez Group (– 6,75 %) affichait laplus forte baisse du Service derèglement différé hier pour ladeuxième séance d’affilée, aban-donnant ainsi plus de 18 % depuisl’annonce jeudi dernier d’un chif-fre d’affaires en baisse de 1,5 %pour 2006-2007, très inférieur auxattentes.

LA SÉANCE

LES marchés ont voulu croireque la crise du subprime n’étaitplus qu’un lointain souvenir. Ilsont été brutalement ramenés àla réalité hier. L’annonce par leréassureur Swiss Re d’une pertede 1,2 milliard de francs suissesen raison de mauvais investisse-ments sur le marché des créditsimmobiliers à risque a fait l’effetd’une douche froide dans lamatinée sur les marchés euro-péens. Visiblement, les investis-seurs s’attendent à d’autresdéconvenues. La plupart desgrands indices ont immédiate-ment plongé dans le rouge.

À Paris, le CAC 40 a terminéla séance sur une perte de

1,65 %, passant ainsi sous labarre des 5 500 points à exacte-ment 5 432,57 points à la clôtu-re. À Francfort, le DAX s’estenfoncé de 1,32 % à7 511,97 points, tandis qu’à Lon-dres le Footsie s’est effondré de2,71 % pour finir la séance à6 120,80 points.

Un sentiment de défianceEn soi, la taille du réassu-

reur helvétique ne justifie pasd’emporter les marchés à labaisse. Mais les investisseursqui détestent les mauvaises sur-prises ont réagi avec brutalité.D’autant que le groupe de réas-surance suisse avait dit début

novembre avoir une expositionlimitée à la crise du subprime.Le sentiment de défiance desinvestisseurs s’est considéra-blement renforcé dans l’après-midi après l’ouverture de WallStreet. En effet, les analystes deGoldman Sachs ont affirmé hierque la première banque mon-diale, Citigroup, pourrait elleaussi encore accuser 15 mil-liards de dollars de déprécia-tion d’actifs supplémentairesau cours des deux prochains tri-mestres à cause également deson exposition au subprime.Elle a déjà annoncé une dépré-ciation de 8 à 11 milliards dedollars pour le 4e trimestre.

L’enjeu est tout autre que pourSwiss Re.

À mi-parcours, la Bourse deNew York s’enfonçait elle aussidans le rouge : le Dow Jonescédait 1,20 % à 13 018,18 pointstandis que le Nasdaq perdait1,24 % à 2 604,62 points.

Les banques attaquéesÀ Paris, les banques faisaient

une nouvelle fois les frais desinquiétudes des investisseursface à la crise du subprime : laSociété générale a terminé laséance sur une perte de 2,87 % à99,33 euros, BNP Paribas(– 2,39 % à 69,75 euros), Dexia(– 2,74 % à 17,38 euros) et

Natixis (– 1,87 % à 12,02 euros).« C’est tout le secteur bancai-

re qui tire le marché vers le bas.Il ne faut pas oublier que dansl’indice parisien on trouve aumoins 25 % de valeurs bancai-res », estimait hier RomainHayat, chez Meeschaert, quirelève un véritable climat dedéfiance chez les investisseurs.Toute bonne nouvelle sur undossier est l’occasion d’en sortir,et à l’inverse les sanctions sonttrès lourdes en cas de déception,comme sur Sodexho, en nettebaisse depuis l’annonce de sesrésultats en hausse mais infé-rieurs aux attentes.

HERVÉ ROUSSEAU

La crise du subprime plane toujourssur les marchés, Paris cède 1,65%

CAC 40 5432,57

Ouverture Clôture 5410

5450

5490

5530

FTSE 100 6120,80

Ouverture Clôture 6110

6170

6230

6290

DAX 30 7511,97

Ouverture Clôture 7480

7520

7560

7600

DOW JONES 13010,47

NASDAQ 2596,89

2590

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2610

2620

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Ouverture Clôture

Ouverture

18 h

18 h Clôture

Cours de l’action Clarins à Paris,en euros

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55

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Nov. 2006 Nov. 2007

64,51

Cours de l’action RodriguezGroup à Paris, en euros

20

25

30

35

40

Nov. 2006 Nov. 2007

25,85

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TélévisionRadio131mardi 20 novembre 2007

A

MÉTÉO

Le temps aujourd'hui

Les températuresLégende des cartes

Front chaud Front froidDirection et forcedes vents en Beaufort

Isobare

Le temps dans le monde

3

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Metz

BayonneNice

Bastia

Tours

Rouen Amiens

Lille

Rennes

Nantes

Nancy

Reims

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GrenobleSaint-Etienne

Marseille

Ajaccio

Montpellier

Perpignan

Toulouse

Clermont-Ferrand

Dijon

ParisLe Mans

Bordeaux

Limoges

Caen

Abidjan 25/32Agadir 13/25Bangkok 23/32Beyrouth 15/18Buenos Aires 13/26Chicago 4/15

Dakar 24/30Djerba 15/23Fort-de-France 22/30Hanoï 19/25Jérusalem 10/17Johannesburg 16/27

Le Caire 15/22Los Angeles 14/19Marrakech 12/28Mexico 10/24Miami 22/28Montréal -1/4

New Delhi 14/28New York 6/13Nouméa 20/26Papeete 21/31Pékin -1/11Pointe-à-Pitre 23/29

Rio de Janeiro 21/29Séoul -3/7Shanghaï 8/17Singapour 20/32Sydney 17/27Tokyo 8/16

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En Europe

Athènes

Paris

LondresCardiff

Edimbourg

Dublin

Cork

Madrid

PortoBilbao

Lisbonne

Alger

Rabat

TunisPalerme

Berne

Bruxelles Francfort

Amsterdam

Hambourg

Berlin

Copenhague

Oslo

Stockholm

Göteborg

HelsinkiSaint-Pétersbourg

Riga

Varsovie

Minsk

Moscou

KievPrague

MunichBudapest

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IstanbulDubrovnik

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MarseilleBarcelone

PalmaValence

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Jeudi

Vendredi

Pluie ou averses, mais plus douxA l’aube, les précipitations concerneront de nombreusesrégions, mais elles épargneront temporairement le Sud-Ouest etplus durablement la Corse et la Provence. L’après-midi, unenouvelle vague pluvieuse arrivera à partir du littoral atlantique. Enfin de journée, la pluie sévira du Nord aux Pyrénées-Orientales,mais aussi sur tout le Nord-Ouest. Le vent soufflera en force surle Sud et notamment le long des côtes de Méditerranée.

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Demain

6.50 TFou. 8.35 Téléshopping. 9.35Beverly Hills, 90210. 10.35 Le Des-tin de Lisa. 11.10 Star Academy.12.00 Attention à la marche !

13.00 JOURNAL

13.50 Les Feux de l'amour. 14.40Face au silence. Film TV. Drame.16.20 Les Quintuplés. 16.55 Preuveà l'appui. 17.45 Le Destin de Lisa.18.20 Star Academy. 19.10 La rouede la fortune.

20.00 JOURNAL

8.50 Des jours et des vies. 9.15Amour, gloire et beauté. 9.45 C'estau programme. 10.45 Motus. 11.20Les z'amours. 12.00 Tout le mondeveut prendre sa place.

13.00 JOURNAL

13.55 Expression directe. 14.00 Tou-te une histoire. 15.00 Le Renard. 2épisodes. 17.05 Rex. 2 épisodes.18.55 On n'a pas tout dit. 19.50 Lemeilleur de Florence Foresti.

20.00 JOURNAL

20.50 �

22.55 Pascal, le grand frèreMagazine. Société. «Le grand frère»,vient en aide à des adolescents.

0.25 Fargas. Film TV. Policier. 2.10Star Academy. 2.50 Météo. 2.55 LesCopains d'abord. Film TV. Senti-mental. 4.40 Reportages. 5.10 Mu-sique. 5.25 Reportages. 5.50 Kan-goo juniors.

20.20 Ukraine/FranceFootball.

RTL 918.05 Top Models. 18.30 Fréquencecrime. 19.20 Le Rebelle. 20.10 PapaSchultz. 20.45 Highlander 2. Film.Science-fiction. 23.00 La Guerredes abîmes. Film. Aventure.

Les Visiteurs 2, les couloirs... Fra. 1998. Réal.: Jean-Marie Poiré.Avec : Christian Clavier, Jean Reno,Muriel Robin, Marie-Anne Chazel.«...du temps». Godefroy de Mont-mirail retourne à son époque, ac-compagné non pas de Jacquouille,son serviteur, mais de Jacquart.

Cette suite des «Visi-teurs» est destinée aux vrais fans deChristian Clavier et Jean Reno.Nous gardons une préférence pourle premier numéro, qui était réel-lement innovant.

Notre avis

PARIS PREMIERE19.45 Happy Days (C). 20.10 Camé-ra café (4 épisodes) (C). 20.45 Unjour, une photo : la planète en dan-ger. 20.50 Nestor Burma. Film TV.Policier. 22.30 Shark.

FRANCE INTER8.20 L’invité d’Inter. Éric Woerth,ministre du Budget, des Comptespublics et de la Fonction publique.19.20 Le téléphone sonne.

20.50 ��

22.45 Faites entrer l'accuséMagazine. «Jean-Pierre Deulin:pour quelques centimètres...».

0.05 Journal de la nuit. 0.30 His-toires courtes. 1.20 Profession, ex-plorateur. 2 parties. 3.05 Entre chienet loup. 3.30 24 heures d'info. 3.50Science, on tourne. 4.40 Tokyo côtécoeur. 5.20 24 heures d'info.

20.50 Tous... pour la musique �� Magazine.

CANAL J18.20 Code Lyokô. 18.50 Show Live.19.05 Les Zinzins de l'espace. 2épisodes. 19.30 Show Live. 19.45Génial génie. 20.10 Show Live.20.30 Franky Snow.

Guerre et paixFra - Ita - All. 2006. Réal.: RobertDornhelm. 3/4. Inédit. Avec : Clé-mence Poésy, Malcolm MacDowell,Alexander Beyer, Alessio Boni, Sca-li Delpeyrat. Troublée par la tentati-ve de suicide d'Anatole, Natachaaccepte de s'enfuir avec Anatole.

Ceux qui se sont identi-fiés à la jeune et romantique hé-roïne souffrent désormais avec el-le. Les autres admirent encore labeauté des décors, sans oublier lespassages sur la stratégie de Na-poléon.

Notre avis

TV BREIZH17.50 Mission impossible. 2 épi-sodes. 19.35 Arabesque. 20.30 TVBreizh Info. 20.45 Dernier Recours.3 épisodes. 23.00 New York, cour dejustice. 2 épisodes.

EUROPE 111.00 Le grand direct. Invités: Mi-chèle Cotta; Michel Beaumale, mai-re de Stains; Christine Coquelin;Alexandre Chassagnac.

11.15 Côté cuisine.

11.40 12/13

12.55 Bon appétit, bien sûr. 13.05 30millions d'amis collector. 13.45 Der-rick. 15.00 Questions au gouverne-ment. 16.05 Outremers. 16.30 Luc-ky Luke. 17.00 C'est pas sorcier.17.35 Des chiffres et des lettres.18.05 Questions pour un champion.

18.40 19/20

20.20 Plus belle la vie.

20.50 ��

23.30 La HorseFilm. Drame psychologique. Fra-Ita-All. 1969. Réal.: Pierre Granier-Deferre. Avec : Jean Gabin.

0.50 NYPD Blue. 1.40 Plus belle lavie. 2.05 Soir 3. 2.35 Spéciale Vieprivée, vie publique. «Les coulissesde la télé». 4.25 Côté maison. 4.50Docteur Stefan Frank. 5.40 Les ma-tinales.

20.50 Des racines et des ailes �� Magazine.

EUROSPORT18.15 Watts. 18.30 Mali/Algérie.Football. Match amical. En direct.20.30 Alexander Povetkin(Rus)/Chris Byrd (E-U). Boxe. 23.00FIA WTCC Magazine.

Le Maître de guerreEU. 1986. Réal.: Clint Eastwood.Avec : Clint Eastwood, Marsha Ma-son, Everett McGill. Faute de pou-voir se réinsérer dans le civil, le ser-gent Highway, vétéran du Viêtnamet de Corée, doit passer un nouveaucontrat avec l'armée.

Avis aux fidèles,hommes ou femmes, du grandClint Eastwood! Soyez prêts pourvoir ou revoir cette oeuvre de l'ac-teur-réalisateur qui met surtout envaleur un homme courageux. (Sui-vi de Soir 3 à 23.5.)

Notre avis

TPS STAR20.40 Telle est ma télé news (C).20.45 Movie Star (C). 21.00 Négo-ciateur. Film. Policier. 23.10 MovieStar. 23.20 Ordinary Decent Crimi-nal. Film. Comédie policière.

RTL RADIO7.50 L’invité de Jean-Michel Aphatie.Laurent Wauquiez, porte-parole dugouvernement. 16.00 Les GrossesTêtes. Invitée: Annick Geille.

12.15 Moot moot. 12.30 Les Gui-gnols (C). 12.40 L'édition spéciale(C). 13.45 Le journal des sortiesdes jeux vidéo (C). 13.55 Despera-te Housewives. 2 épisodes. 15.20Big Love. 16.15 L'effet papillon.16.45 Ultraviolet. Film. Thriller. 18.10Album de la semaine (C) . 18.20How I Met Your Mother (C).

18.45 LE JT DE CANAL+ (C)

19.10 Le grand journal de Canal+(C). 19.55 Les Guignols (C). 20.10Le grand journal, la suite (C).

20.50 ��

22.50 Michael Moore :polémique systèmeFilm. Can. 2007. Réal.: Rick Caine etDebbie Melnyk.

0.05 Terreur sur la ligne. Film. Thril-ler. EU. 2006. 1.30 C'est beau uneville la nuit. Film. Drame. Fra - Can.2006. 3.05 Championnat NFL.Football américain. 5.05 Jeudi in-vestigation.

20.50 L'École pour tous� Film.

FRANCE 517.45 C dans l'air. 19.00 Le magazi-ne de la santé. 19.50 Allô, docteurs !20.25 C à dire. 20.40 Quel père,quel fils ? 21.45 Verdict. 22.40 Cdans l'air.

Le Labyrinthe de PanEsp - Mex. 2006. Réal.: Guillermodel Toro. Inédit. Avec : Ivana Ba-quero, Sergi López. Espagne, 1944.Une jeune veuve rejoint la maison deson nouvel époux, odieux capitainede l'armée franquiste.

Présenté au Festival deCannes, ce film a été diversementapprécié. Il faut accepter de seplonger dans un univers à la foissombre et imprégné de magie.Mention spéciale à Sergi López etIvana Baquero.

Notre avis

TEVA19.25 Un gars, une fille. 19.40 LaPetite Maison dans la prairie. 20.30Vous les femmes. 4 pisodes. 20.50Desperate Housewives. 2 épisodes.22.30 Femme$ de footballeurs.

FRANCE INFO18.15 L’invité de France Info. Jean-Marc Ayrault, pdt du gpe socialisteà l’Assemblée nationale. 19.15 C’estvous qui le dites. Michel Barnier.

12.30 Kushti, la lutte indienne. 13.30Chic. 14.00 360°, GEO. 14.55 LesSentiers de la gloire. Film. Guerre.16.20 Contacts. 2 volets. 16.50 Auxorigines du bien-être. 17.35 Maasaï.18.30 Bienvenue chez.... 19.00Chasseurs de coquillages en Arc-tique.

19.45 ARTE INFO

20.00 Le journal de la culture. 20.15Tout quitter, tout recommencer.20.40 Thema. «Où va l'Afghanis-tan?»

20.45 ��

21.30 Afghanistan, terre de conflitsDocumentaire. Société. All. 2007.Réal.: Armin Paul-Hampel. Inédit.

21.55 Afghanistan, mon pays, mapatrie. 22.25 Où va l'Afghanistan.22.45 Ravages. 0.20 Arte info. 0.3524 UTC. 1.35 Tracks. 2.30 One. Film.Court métrage. 3.00 Le Jour desmorts vivants. Film. Horreur.

20.40 La comtesse et la révolution russe �� Doc.

TMC18.00 Pacific Blue. 18.50 Monk.19.45 Le mur infernal. 20.30 TMC in-fos tout en images. 20.45 Le Pro-tecteur. Film TV. Action. 22.20 L.A.Dragnet. 3 épisodes.

Les barons de la drogueAll. 2007. Réal.: Mehran Bozorgnia.Inédit. En Afghanistan. Malgré lesmillions de dollars investis dans lesprogrammes antidrogue, la culturedu pavot est souvent l'unique chan-ce de survie pour les populations ru-rales.

On imagine aisémentque le réalisateur a pris des risquesénormes pour parvenir à menerson enquête. Un sujet qui fait letour du problème. Efficace et au-dacieux.

Notre avis

FRANCE 419.05 Popular. 19.45 Consomag.19.50 Un gars, une fille (8 épisodes).20.45 Fais pas ci, fais pas ça. 2 épi-sodes. 22.20 Un gars, une fille (3épisodes). 22.50 Toutaz.

FRANCE CULTURE16.00 Sur les docks/L'heure du do-cumentaire. A qui profite le crime deguerre? Un bilan provisoire de lajustice pénale internationale.

11.20 Une nounou d'enfer. 11.50Touche pas à mes filles. 12.20 Mal-colm. 12.50 Le 12.50/Météo. 13.10Friends. 13.45 Ma fille, mon gendreet moi. Film TV. Comédie. 15.40L'Espoir au bout du chemin. FilmTV. Drame. 17.25 Histoires in-croyables. 18.05 Veronica Mars.19.00 Top model.

19.50 SIX'/MÉTÉO

20.05 Etes-vous plus fort qu'un élè-ve de 10 ans ? 20.40 Six'infos lo-cales/Kaamelott.

20.50 �

22.55 T’empêches tout le monde de dormirTalk-show. En direct. Invités: Kad etOlivier, Guy Carlier, Julien Dray...

1.10 Zone interdite. «Crime pas-sionnel: au coeur d'un procès d'as-sises». Les équipes du magazineont filmé le procès de Patrick Sar-tori. 3.15 M6 Music l'alternative. 4.15M6 Music/Les nuits de M6.

20.50 Adriana et Moi �Film TV.

DIRECT 820.10 Max la Menace. 20.35 Un flic.Film. Policier. 22.10 Politiquementparlant. Invité: Jacques Attali. 23.10Dites-moi tout. Invité: VincentPeillon.

Incroyable talentPrés.: Alessandra Sublet. À dé-couvrir, entre autres, ce soir: la com-pagnie Balya entoure une déesseverte dont les mains sortent duventre. Les DNK, danseurs de Teck-tonic, initient le public à leur art.Agés de 15 ans en moyenne, ilstentent de convertir le jury.

Des numéros divers of-ferts, et par des artistes en herbe, etpar de véritables professionnels.Cela donne une soirée de qualitéinégale que le jeune public devraitapprécier.

Notre avis

NT 118.15 Nicky Larson. 18.35 StreetFighter 2 V. 19.00 Dragon Ball Z. 2épisodes. 19.50 K 2000. 20.45 Au-delà des profondeurs. Film TV. Ca-tastrophe. 22.15 Jury de stars.

RADIO CLASSIQUE19.15 L’invitée de Jean-Luc Hees.Dee Dee Bridgewater, chanteuse.20.00 Un dîner en musique. 21.00 Leconcert à domicile.

TNTTNT

TNT

TNT

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Film. Comédie. Film TV. Drame. Film. Comédie dramatique. Film. Fantastique. Documentaire. Société. Divertissement.

DemainDemainDemainDemainDemainDemain

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TélévisionRadio14 mardi 20 novembre 2007 1

A

Trois programmes en BDHUMOUR. Trois albums sortent aux Éditions Junglequi font revivre des programmes de la télévision en BD.Ainsi, après un Best of Caméra café, on peut découvrirle troisième tome des aventures de Joséphine angegardien (notre photo), Le Secret des Macmillan,de Thierry Robberecht et Galdric et le premier tomedes aventures de Fred et Jamy, les héros deC’est pas sorcier sur France 3, de Robberecht et Di Sano.

Priscilla Telmon au chevet de la planètePARIS PREMIÈRE. Après « Paris d’ailleurs »qu’elle présentait sur Paris Première, l’exploratricePriscilla Telmon (notre photo), revient sur la chaîne.Tous les jours à 20 h 40, dans « Un jour une photo :la planète en danger », elle commente une sélectionde photos de la planète extraites d’archivesde Paris Match. En janvier, elle animera un magazinesur l’environnement, toujours sur Paris Première.

TF1« Le Grand Frère »Pascal s’attaqueà des situations difficilespour rétablir le dialogueentre des adolescentset leur famille.

« LE GRAND FRÈRE » n’est pasinfaillible. « Sur dix rencontres,nous avons connu deux échecs.Deux adolescents sont retombésdans leurs travers en retrouvant demauvaises fréquentations d’antan,malgré le suivi que nous assuronsvolontiers et les nouvelles que nousprenons après les tournages », indi-que le prénommé Pascal, l’éduca-teur chargé par TF1 de remettre del’ordre dans des familles en pleinecrise de nerfs. Une mission que sonéquipe doit mener à bien en dixjours. Un délai suffisant pour bou-leverser des situations parfois sidélicates qu’elles en deviennent

caricaturales ? « Notre objectif, c’estd’abord de restaurer le dialogue ausein d’une famille », déclare lerédacteur en chef du magazine,Lionel Delfini. Située entre leconcept de « Confessions intimes »et celui de « Super Nanny », unetelle démarche séduit le public,comme en témoigne le bon scoredu précédent numéro qui avaitattiré 3,3 millions de téléspecta-teurs et récolté 33 % de partd’audience.

Disponibilité et motivationAu lendemain de chaque édi-

tion, jusqu’à 150 candidatures pro-viennent à la production, émanantde parents, de proches ou des ado-lescents eux-mêmes. « Nous ne rete-nons pas les jeunes qui ont moins deseize ans, note le rédacteur en chef.Une certaine maturité est nécessaire.D’autre part, nous privilégions lesadolescents qui sont en marge du sys-

tème éducatif pour leur redonnergoût au travail et à certainesvaleurs. »

La sélection porte sur biend’autres critères, comme la dispo-nibilité et la motivation desfamilles, mais aussi sur la person-nalité des « sujets ». « Nous écar-tons de notre liste les jeunes qui ontsombré dans la délinquance, la dro-gue ou l’alcool. On ne peut pasrégler ces problèmes-là qui exigentle recours au corps médical. À cha-cun son travail », insiste l’éduca-teur. L’équipe du « Grand Frère »est-elle néanmoins susceptibled’aider un adolescent déjà suivi parun psy ? « Cela ne nous est pas arri-vé, mais nous demanderions alorsl’accord du médecin », affirme Lio-nel Delfini. Après une étudedétaillée des dossiers, la produc-tion s’intéresse plus particulière-ment au sort de trois familles.Durant une période de dix jours,

elle multiplie les contacts avec lespersonnes concernées, leur entou-rage, les professeurs. « Puis nousportons notre choix sur la situationqui nous paraît la plus urgente »,dit Lionel Delfini.

Ne pas accentuer le traitSon objectif consiste aussi à

convaincre tous les membresd’une famille d’être placés sousl’œil des caméras. La parties’annonçait serrée dans le cadre dureportage diffusé ce soir. « Nousavons été contactés par le frère del’adolescente, précise Lionel Delfi-ni. Elle était réticente. Nous avonsdemandé à la rencontrer, juste pourdiscuter. Elle nous a dit : “ Venez sivous voulez ! Ça ne changera pasgrand-chose”.» Les progrès de lajeune femme auraient aujourd’huidépassé les espérances de safamille.

La production déclare, par

ailleurs, ne pas accentuer le traitlors des tournages. « Bien aucontraire, nous rappelons auxfamilles qu’elles seront suivies pardes caméras et qu’elles doivent faireattention à leur image », insiste-t-on encore à la production. « Nousne diffuserons jamais d’éventuellesviolences physiques », précise Pas-cal. « Tous les tournages sont allés àleur terme », poursuit-il. Selonl’équipe, un échec ne serait pas denature à provoquer un traumatis-me supplémentaire chez cestémoins. « Les familles savent quel’évolution de la situation dépendsurtout d’une prise de conscience deleur part », dit-on encore. « Noussommes très attendus par ces gens,nous ne pouvons pas non plus fairedes miracles à chaque fois »,conclut le « grand frère ».

PIERRE DE BOISHUE

■ Ce soir à 22 h 50.

Pascal, qui intervient en tantqu’éducateur, dispose de dixjours pour mener à bien samission. C. Chevalin/TF1

Tournages sous tension pour le « Superéducateur »

NATIONALGEOGRAPHIC CHANNEL«Mégastructuresde légende»Une série consacrée auxmerveilles de l’humanité.

CE DOCUMENTAIRE, consacré à lacathédrale de Chartres, est le pre-mier d’une prestigieuse série inédi-

te sur les merveilles architecturales.Illustré de propos d’historiens,d’images en 3D et de reconstitu-tions, il revient sur la constructionmouvementée du monument clas-sé au patrimoine mondial del’Unesco.

Détruit par un incendie en 1194,il ouvrira de nouveau ses portessoixante-six ans plus tard. Aujour-

d’hui, les touristes peuvent encore yvoir le « voile de la Vierge », quelque176 somptueux vitraux (des XIIe etXIIIe siècles), –dont le plus monu-mental dédié à Marie–, ou encoreapprécier le fameux bleu de Char-tres. Les plus audacieux découvri-ront la charpente de type Eiffel, enforme de coque de bateau, en sui-vant Rudy Morinière, un agent tech-

nique passionné par les inventionsarchitecturales des maîtres d’œuvrede jadis, comme l’arc-boutant. « Lacathédrale reçoit 200 000 à 300 000pèlerins par an sur 1,3 million devisiteurs attirés par la ville qui setrouve sur le chemin de Saint-Jac-ques-de-Compostelle », signaleAgnès Le Maître, adjointe à l’officede tourisme.

Surtout axé sur l’Histoire, ce52 minutes ne dit pas ce qu’une poi-gnée de guides confie aux espritsattentifs, par exemple que la cathé-drale a failli servir de décor au DaVinci Code, mais que les autoritésreligieuses ont refusé le projet. Ilocculte également les nombreuseslégendes qui circulent autour dulabyrinthe, l’un des rares préservés

en France, l’existence potentielle desources géobiologiques et l’étrange« cérémonie » qui voit les fidèles seprosterner une fois l’an, le 21 juin,jour du solstice d’été, devant un…clou éclairé par un rayon de lumièreprovenant de l’extérieur…

NATHALIE SIMON

■ Ce soir à 22 h 35.

Un chef-d’œuvre en majesté

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La justice internationale passée au cribleFRANCE CULTURE. La radio diffuse jusqu’à vendrediune série de documentaires sur la justice pénaleinternationale dans le cadre de son magazine« Sur les docks » (16 heures). Les reporters se rendrontnotamment à Prijedor, en République serbe,et à Freetown, en Sierra Leone, pour parler du tribunalspécial chargé de juger son principal accusé,l’ancien président Charles Taylor (notre photo).S.

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Page 15: A Grèvechezlesfonctionnaires, lentereprisechezlescheminots · d’Yves de Kerdrel Libérer l’économie, plutôt que ... nos lecteurs, qui peuvent ... dans les écoles, collèges

mardi 20 novembre 2007

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« Marine Le Pen ou BrunoGollnisch n’ont pasles qualités nécessaires

pour continuer le Front ; lequel doitexister, car il sert d’exutoireà de nombreux frustrés politiques.»Alexandre

« S’il a encore les forces pourun nouveau mandat…Mais ira-t-il

jusqu’au bout ? »Jean

« Oui. Sa fille prendra trèsbien les rênes du FN, carelle est plus diplomate

et surtout plus intelligente. »Mario

« Que Le Pen passe la mainmaintenant ou plus tard,cela ne changera rien pour

l’avenir d’un parti qui n’en a pas. »Milène

Faut-il obliger les enseignants du primaire à assurer un service minimum ?

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LE FAIT est suffisamment rarepour ne pas être ignoré : il existeun parti non majoritaire, et mêmeperdant eu égard à ses scores pas-sés, où tout le monde a gagné. Àson congrès de Bordeaux, le Frontnational a voté comme un seulhomme pour Jean-Marie Le Pen,candidat à sa propre succession àla tête de son parti. Du coup, cha-cun s’est senti pousser des ailes.Le vieux lion, bien sûr, plébiscité àla présidence à bulletins secrets,avec 97,67 % des voix. Bruno Goll-nisch, ensuite, dont l’opération dela prostate a eu un effet bénéfiquesur sa popularité puisqu’il a étéélu au comité central par 85 % desbulletins. Marine Le Pen, néan-moins, malgré son score inférieurà son rival, a engrangé 75 % desvoix des adhérents, accédantcomme lui à la vice-présidenceexécutive. Elle aux affaires inté-rieures, lui aux affaires internatio-nales et au programme « prégou-vernement. »

En somme, on ne change pasune équipe qui perd, ironisentcertains lecteurs internautes pourqui le FN n’est pas la tasse de thé.Oui, mais le chef reste chef, touten déléguant plusieurs dossiers àses proches, et les moutons serontbien gardés. L’avantage de n’avoirpas trop de prétendants dans unparti, c’est qu’aucun ne peut faireune contre-performance. L’affairede famille roule, et ce n’est pascette fois-ci que César s’écrouleraen éructant « Tu quoque, fili ».Marine Le Pen, toujours discipli-née et déférente, tel le princeCharles, attend sagement son

tour. La minorité des courrielsqui, sur lefigaro.fr, approuvent labelle constance du président duFN, arguent que « l’image d’unparti vieillissant et marginal n’ensera que renforcée, et c’est trèsbien ». Car, ne nous cachons pasderrière notre souris, peu decontributeurs applaudissent sansarrière-pensée. Citons tout demême Michel qui « félicite M. LePen tout en l’assurant de (mes)sentiments fidèles ». Jean-Pierre,adhérent qui a « voté Le Pen sansétat d’âme, car compte tenu desproblèmes financiers, c’était lameilleure solution ». Et Alexis, per-suadé qu’« il n’y a personned’autre pour reprendre les com-mandes du navire ».

Mais, pour la plupart des lec-teurs internautes spectateurs dela vie politiques du FN, « ceconglomérat d’individus dispara-tes est dirigé par un homme qui a

fait un mandat de trop ». Marinava plus loin : sa stratégie prouve« qu’il n’a jamais voulu accéder aupouvoir ». Jacques s’étonne de cequ’un mouvement « qui a failliprésider la France en 2002 » se soitune fois de plus doté du mêmedirigeant « qui démolit ce qu’il aconstruit en s’accrochant indéfini-ment à sa popularité passée ». Toi-non fait remarquer que « si Le Penavait été cheminot, il serait à laretraite depuis 25 ans ! » Tout enlui reconnaissant un « talent ora-toire ». Lequel n’est « pas unecondition suffisante pour persévé-rer ». Yvon persifle en baptisantl’homme « Jean-Marie Calmant »et tient à préciser : « La prétentionà l’éternité tenait déjà les tsarssoviétiques. » Quant à Mimi, pourexprimer tout le cas qu’elle fait duparti frontiste, elle interroge gra-cieusement : « Le FN, kesako ? »

VÉZIANE DE VEZINS

FIGARO OUI FIGARO NON VOTRE AVIS SUR WWW.LEFIGARO.FR

Jean-Marie Le Pen aurait-il dûpasser la main dès maintenant ?

Oui : 79%. Non : 21%. Résultat d’après 3 977 votants.Jean-Christophe Marmara/Le Figaro

VOS COURRIELS

RÉSULTATS DES JEUXKENO

DIMANCHE 18 NOVEMBRE - 2e tirage (21 heures) : 8-9-10-12-13-19-24-25-26-31-32-34-35-38-39-45-51-59-61-64. Numéro Jackpot :0-41-12-79. Joker + : 4-620-303. LUNDI 19 NOVEMBRE - 1er tirage(13 h 45) : 3-15-21-23-27-31-32-33-35-37-38-50-51-52-54-55-59-61-64-68. Numéro Jackpot : 6-69-36-97. Joker + : 8-061-626.

INTERNATIONAL

Asie du Sud-Est L’ancien président khmer rougesous les verrous ................................................................................ 2Proche-Orient Les coups de sang beyrouthinsde Bernard Kouchner ....................................................................... 2Proche-Orient Olmert multiplie les gestes avant Annapolis .... 2

EUROPE

Italie Berlusconi rompt avec ses alliéset fonde un nouveau parti ................................................................ 3Espagne Ultime salut de phalangistes espagnolsau mausolée de Franco .................................................................... 3

POLITIQUE

Social Fillon durcit le ton, les fonctionnaires en grève ............... 4Le gouvernement prévoit une série de réunionsavec les syndicats ............................................................................. 4

SOCIÉTÉ

Éducation Service minimum dans l’éducation pour 2008 ......... 5Justice Plus de 60 conseils de prud’hommes vont disparaître .. 5Justice Procès Colonna : le médecin légiste défend sa thèse .. 6

SCIENCES MÉDECINE

Océan Le Japon étend ses pêches scientifiquesaux baleines à bosse......................................................................... 6

SPORTS

Tennis Sampras-Federer, pour passer du rêve à la réalité ....... 7Football Les Bleus se préparentpour l’Ukraine en bons élèves ......................................................... 7

DÉBATS OPINIONS

Éditorial L’onguent et les réformes, par Nicolas Barré .............. 8Chronique Libérer l’économie, plutôt que la réformer,par Yves de Kerdrel .......................................................................... 8

ÉCONOMIE

Emploi ANPE-Unedic : le projet de fusion se précise................. 9Social Salaires : les infirmières finlandaisesfont plier leurs employeurs................................................................ 9Agroalimentaire Concentration majeure dans la bièreeuropéenne ...................................................................................... 10Banque La Poste autorisée à accorderdes crédits à la consommation ...................................................... 10Marchés La crise du subprime plane toujourssur les marchés, Paris cède 1,65 % ............................................. 11

TÉLÉVISION

Programmes Les grilles du jour .................................................. 13TF1 Tournages sous tension pour le « Superéducateur » ....... 14

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1er décembre“Escrocs mais pas trop”

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