9ème Baromètre des institutions de prévoyance CTIP / Crédoc - Juin 2011
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Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
1
Département Évaluation des Politiques Sociales
Garanties et services : les attentes des
salariés et des entreprises Mai 2011
Résultats du 9ème Baromètre des institutions de prévoyance
réalisé par le Crédoc pour le CTIP
Léopold GILLES
Pauline JAUNEAU
Mai 2011
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
2
Sommaire
SOMMAIRE 2
CONTEXTE ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE 4
SYNTHESE 5
1/ PREVOYANCE : LES TAUX DE COUVERTURE CONTINUENT DE PROGRESSER 5
2/ DEPENDANCE : ATTENTISME DES EMPLOYEURS ET DES SALARIES 6
3/ UNE COMPLEMENTAIRE SANTE COLLECTIVE ET OBLIGATOIRE 7
4/ LES INSTITUTIONS DE PREVOYANCE : DES SPECIFICITES RECONNUES ET VALORISEES 8
4.1 La gestion paritaire : une image positive 8
4.2 L’action sociale : une notoriété inégale, des priorités communes 8
4.3 La prévention : de nombreuses pistes d’innovation à creuser 9
PREMIERE PARTIE : LES SALARIES 10
5/ LA PREVOYANCE 10
5.1 Une tendance globale à la hausse 10
5.2 Des taux de couverture variables selon les caractéristiques des salariés 12
5.3 Des attentes en hausse 13
5.4 Les garanties de prévoyance : une protection pour soi et pour les proches 14
6/ LA COUVERTURE DU RISQUE DEPENDANCE 15
6.1 L’expression d’un attentisme 15
6.2 Une garantie encore rarement mise en place 16
6.3 Intérêt pour une rente dépendance 17
6.4 Une préférence pour un financement mixte du risque dépendance 17
6.5 Les avantages reconnus du contrat collectif 18
6.6 Les services associés à la rente dépendance 18
7/ LA COMPLEMENTAIRE SANTE 20
7.1 Un taux de couverture élevé 20
7.2 Six salariés sur dix couverts par un contrat collectif 20
7.3 La complémentaire santé reste la priorité 20
7.4 Des prix jugés raisonnables 21
7.5 Une préférence plus marquée pour le contrat collectif… 22
7.6 …et des tarifs modulables selon la situation familiale 22
7.7 Les contreparties acceptables en échange d’une baisse de cotisations 23
7.8 Les services associés à la complémentaire santé 23
7.9 Les exonérations sociales sur la contribution de l’employeur sont légitimes 24
8/ LA GESTION PARITAIRE 25
8.1 Une spécificité mal connue 25
8.2 Une image toujours positive de la gestion paritaire 25
9/ L’ACTION SOCIALE DES INSTITUTIONS DE PREVOYANCE 27
9.1 L’action sociale des institutions de prévoyance mieux connue 27
9.2 L’action sociale est toujours considérée comme très importante 27
9.3 Les actions prioritaires en matière d’action sociale 28
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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9.4 Les actions de prévention prioritaires 29
9.5 Des pistes de nouveaux services qui suscitent l’intérêt des salariés 30
DEUXIEME PARTIE : LES EMPLOYEURS 31
1/ LA PREVOYANCE 31
1.1 Un niveau de couverture en hausse 31
1.2 Des garanties souvent obligatoires du fait d’un accord professionnel ou de la convention
collective 34
1.3 Des entreprises très favorables aux régimes professionnels 36
1.4 Les avantages associés aux régimes professionnels 37
1.5 Gestion des contrats collectifs de prévoyance et de complémentaire santé 38
2/ LE RISQUE DEPENDANCE 40
2.1 La dépendance reste une priorité en matière de protection sociale 40
2.2 Une couverture encore rarement mise en place 40
2.3 Financement de la dépendance 40
2.4 Mise en place d’une garantie dépendance dans l’entreprise 41
2.5 Les services associés à une rente dépendance : priorité au maintien à domicile 43
3/ LA COMPLEMENTAIRE SANTE 45
3.1 Une nette hausse des taux de couverture 45
3.2 Nouveaux besoins des salariés : des stratégies dispersées 45
3.3 Les avantages des contrats collectifs obligatoires 46
3.4 Hausses de cotisations : des comportements variables selon le niveau de la hausse et la
taille des entreprises 47
3.5 Contreparties acceptables en échange d’une baisse des cotisations 48
3.6 En cas de dépassement du plafond d’exonérations : un report vers l’épargne retraite ou une
diminution des garanties 49
3.7 Suppression des exonérations sociales : la majorité des entreprises ne maintiendraient pas le
dispositif existant 50
3.8 Une information suffisante sur les hausses tarifaires 51
3.9 La garantie prioritaire reste la complémentaire santé 53
4/ LES SERVICES ASSOCIES 54
4.1 Pour les employeurs : l’accès au réseau de soins 54
4.2 Pour les salariés : l’assistance à domicile et les tarifs négociés 55
4.3 Un intérêt marqué pour de nouveaux services 58
5/ L’ACTION SOCIALE DES INSTITUTIONS DE PREVOYANCE 59
5.1 Une meilleure connaissance de l’action sociale des institutions de prévoyance 59
5.2 Les priorités en matière d’action sociale 59
5.3 Les publics prioritaires de l’action sociale : précarité et handicap 61
5.4 Une image favorable de l’action sociale des institutions de prévoyance 62
6/ NOTORIETE ET IMAGE DU PARITARISME 63
6.1 La gestion paritaire des institutions de prévoyance de mieux en mieux repéré 63
6.2 Une bonne image de la gestion paritaire 64
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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Contexte et méthodologie de l’étude
Depuis 1999, le CREDOC réalise à la demande du CTIP un baromètre sur les attentes des salariés
du secteur privé en matière de couvertures prévoyance et de complémentaire santé. En 2002,
l’étude s’est élargie aux responsables de PME (chefs d’entreprise, chefs du personnel, gérants).
En 2011, des entreprises de 200 à 499 salariés ainsi que des entreprises de 500 salariés ou plus
ont été intégrées à cet échantillon d’employeurs.
Au total, plus de 1000 salariés du secteur privé ont été interrogés par téléphone.
Le deuxième volet de cette enquête concerne les employeurs : 900 responsables d’entreprises dont
325 d’entreprises de moins de 200 salariés, 371 d’entreprises de 200 à 499 salariés et 204
d’entreprises de 500 salariés ou plus ont été interrogés par téléphone.
Dans l’échantillon d’entreprises de moins de 200 salariés, la moitié des répondants appartiennent à
des entreprises qui sont assurées auprès d’une institution de prévoyance.
Selon l’actualité, certaines questions évoluent d’une année sur l’autre, afin de mesurer l’évolution
des opinions. Cette année, un volet sur le traitement social des cotisations « Employeur » ainsi
qu’un autre sur de nouveaux services ont été intégrés.
Ce rapport présente dans une première partie les principaux résultats de l’enquête auprès des
salariés et dans une deuxième partie ceux relatifs à l’enquête auprès des employeurs.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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Synthèse
1/ Prévoyance : les taux de couverture continuent de progresser
Les taux de couverture sont en hausse pour l’ensemble des garanties, exception faite de
l’épargne retraite, selon les déclarations des employeurs.
Figure 1 Garanties de prévoyance déclarées par les employeurs1 et les salariés
64%
85%
77%
92%
58%
83%
36% 33%
85%
95%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
En cas dedécès
IJ en casd'incapacitéde travail
Une rente encas d'invalidité
Une épargneretraite
Au moins unecouverture
Salariés Entreprises (au moins une partie des salariés)
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; Sur l’ensemble des répondants
Le nombre de salariés déclarant ne bénéficier d’aucune garantie est en baisse (15% en 2011
contre 19% en 2009), tandis que plus de la moitié d’entre eux déclarent toujours être couverts
pour au moins trois garanties sur quatre.
Selon les déclarations des employeurs, les entreprises de moins de 200 salariés proposent plus
souvent qu’en 2009 trois ou quatre garanties (81% pour 74% en 2009). Les taux de couverture
sont par ailleurs plus élevés dans les grandes entreprises (la totalité des entreprises de 500
salariés ou plus ont au moins une garantie).
Les garanties mises en place dans les entreprises le sont le plus souvent dans le cadre
d’un accord professionnel ou d’une convention collective (75% des entreprises pour au
moins une garantie). Les employeurs se montrent d’ailleurs très largement favorables à ce 1 Par tous les employeurs, toutes tailles confondues, garanties mises en place pour au moins une partie des salariés.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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mode de mise en place (94%), dont le principal avantage (76%) est pour eux d’instaurer
une solidarité entre tous les salariés de la profession.
En ce qui concerne les autres modes de mise en place des garanties : dans 37% des cas elles sont
mises en place par accord d’entreprise ou référendum (30% en 2009 dans les entreprises de moins
de 200 salariés), dans 54% des cas par une décision unilatérale de l’employeur (45% en 2009).
2/ Dépendance : attentisme des employeurs et des salariés
Pour une majorité d’employeurs, la dépendance reste une priorité en matière de protection sociale
(59%). Les salariés ne sont plus qu’une minorité à partager cette opinion (39%), alors qu’ils
étaient majoritaires en 2009.
Salariés (47%) comme employeurs (51%) sont plutôt favorables à un financement de la
dépendance alliant solidarité nationale et incitation à une assurance complémentaire.
La formulation de la question sur la dépendance, qui portait en 2011 uniquement sur « la
dépendance » alors qu’elle concernait « la perte d’autonomie et la dépendance » en 2009, peut en
partie expliquer cette évolution. Mais l’intérêt limité des salariés pour la rente dépendance et les
raisons évoquées (le fait de ne pas se sentir concerné) semblent montrer une forme de
distanciation par rapport à cette problématique.
Seuls 5% des employeurs déclarent avoir mis en place dans leur entreprise une
couverture contre le risque dépendance. Les débats en cours au moment de l’enquête sur la
possibilité de mettre en œuvre une garantie obligatoire ne favorisaient certainement pas la prise
d’initiative.
L’intérêt pour le maintien à domicile des personnes dépendantes se traduit dans les
priorités en matière de services associés à une rente dépendance. Salariés et employeurs se
rejoignent sur l’importance de proposer une aide financière pour les services à domicile, ou le
financement de travaux d’aménagement. Les employeurs accordent une plus grande importance
que les salariés à l’existence de places réservées en établissements spécialisés.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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Figure 2 Intérêt pour les services associés à une rente dépendance
Salariés Employeurs
Une aide financière pour des services d'aide à domicile 77% 86%
Des places réservées en établissement spécialisé 25% 43%
Le financement de travaux d'aménagement 43% 35%
Une aide aux aidants (soutien psychologique, conseils…) 21% 16%
Une aide aux démarches administratives 18% 12%
Une aide financière pour de la téléalarme ou de la téléassistance 13% 7%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
3/ Une complémentaire santé collective et obligatoire
Comme en 2007 et 2009, la complémentaire santé reste la garantie prioritaire pour la
majorité des salariés (65%) et des employeurs (59%), devant la prévoyance (16% des
salariés et 35% des employeurs) et l’épargne retraite (19% des salariés et 4% des employeurs).
Les taux de couverture déclarés sont toujours très élevés : 93% des salariés déclarent être
couverts, dont 59% par une complémentaire santé collective. Les taux de mise en place dans
les entreprises sont très importants : 84% chez les entreprises de moins de 200 salariés, 90%
chez les 200 à 499, et 100% chez les 500 et plus.
Selon les employeurs, il s’agit dans neuf cas sur dix de contrats collectifs obligatoires.
Les deux tiers des salariés sont satisfaits du tarif de leur complémentaire santé d’entreprise, et ce
alors même que les comparaisons de prix sont de plus en plus courantes (plus d’un salarié sur
deux compare désormais sa complémentaire aux autres offres du marché).
Comme en 2009, 85% des salariés estiment que la meilleure solution en matière de
complémentaire santé est le contrat collectif d’entreprise.
Pour réduire le montant des cotisations, la contrepartie la plus acceptable pour les
salariés comme pour les employeurs serait de consulter en priorité des professionnels de
santé recommandés par l’organisme assureur (58% des employeurs et 42% des salariés).
Seul un quart des salariés et des employeurs accepterait des baisses de remboursement.
Le partage de l’augmentation des cotisations entre employeurs et salariés est par ailleurs une
décision envisageable pour les responsables d’entreprises, si les hausses de cotisations ne
dépassent pas 5 à 7%. Au-delà, les employeurs feront jouer la concurrence plutôt que de partager
l’augmentation, notamment dans les plus grandes entreprises.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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En cas de dépassement des plafonds d’exonérations sociales, les employeurs déclarent qu’ils
maintiendraient leur participation (39%) ou la reporteraient sur l’épargne retraite (21%).
Si les exonérations de cotisations sociales sur la complémentaire santé d’entreprise
étaient supprimées, la moitié des employeurs remettraient en cause le dispositif existant
dans leur entreprise (47%) : 17 % diminueraient leur implication financière, 24 % mettraient
fin au contrat et reporteraient leur implication financière sur la prévoyance ou l’épargne retraite,
6% mettraient fin au contrat, sans transformer la part employeur en salaire. Seules 39% des
petites entreprises choisiraient de prendre la différence à leur charge, 24% pour les entreprises de
plus de 500 salariés.
8 salariés sur 10 estiment par ailleurs que ces exonérations constituent une contrepartie
légitime à l’implication financière de l’employeur dans la complémentaire santé d’entreprise.
4/ Les institutions de prévoyance : des spécificités reconnues et valorisées
4.1 La gestion paritaire : une image positive
Un salarié sur trois (32%) et six employeurs sur dix savent que les institutions de prévoyance sont
gérées par les partenaires sociaux (un employeur sur deux en 2009 dans les entreprises de moins
de 200 salariés).
L’image de la gestion paritaire est toujours positive : 75% des salariés et 79% des
employeurs en ont une bonne image, dont 4% des salariés et 6% des employeurs une très bonne
image.
4.2 L’action sociale : une notoriété inégale, des priorités communes
La connaissance de l’action sociale des institutions de prévoyance progresse également. Elle reste
limitée chez les salariés : un sur trois l’identifie (35%). En revanche, la moitié des employeurs la
connait.
Les salariés comme les employeurs considèrent toujours l’action sociale comme
importante (86% des salariés et 82% des employeurs). Leurs priorités en termes d’actions et de
publics restent similaires :
- concernant les aides ponctuelles : la prise en charge des cotisations et remboursements pour
les personnes à faibles revenus (66% des salariés et 62% des employeurs) ;
- concernant les aides collectives : la prévention et le dépistage en santé (61% des salariés et
73% des employeurs).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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4.3 La prévention : de nombreuses pistes d’innovation à creuser
La prévention fait partie des missions naturelles des organismes assureurs pour plus de
neuf salariés sur dix.
Certains services suscitent un réel intérêt chez les salariés comme chez les employeurs :
- l’information sur des démarches en cas de décès et d’invalidité (68% des employeurs),
- la mise en place d’un dépistage (61% des employeurs et 48% des salariés),
- des informations sur la sécurité et la santé au travail (61% des employeurs),
- des actions de prévention en santé (troubles musculo-squelettiques, troubles du sommeil,
alimentation, addictions…) (60% des salariés),
- la télémédecine (61% des salariés et 36% des employeurs).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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Première partie : les salariés
1 001 salariés du secteur privé ont été interrogés par téléphone. L’échantillon est représentatif de
l’ensemble des salariés du privé en termes d’âge, de sexe, de profession et de grande région.
L’échantillon est également représentatif en termes de taille et de secteur d’activité des entreprises
qui les emploient.
Une partie des salariés (37%) a été recrutée par le biais des fichiers d’entreprises transmis par les
institutions de prévoyance.
5/ La prévoyance
5.1 Une tendance globale à la hausse
Les trois quarts (77%) des salariés interrogés déclarent disposer dans leur entreprise
d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail.
Deux tiers (64%) des salariés déclarent bénéficier d’une garantie décès (61% sont couverts par
le biais d’un capital aux ayants droit, 45% par une rente de conjoint et 31% par une rente
d’éducation).
Viennent ensuite la rente en cas d’invalidité (58%) puis, nettement moins citée, l’épargne
retraite (36%).
NB : il s’agit ici des déclarations des personnes interrogées. C’est donc la perception de ces
personnes que l’on mesure ici. On notera également la part importante de personnes ignorant si
elles sont couvertes ou non.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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Figure 3 Les garanties mises en place dans l’entreprise
Oui Non Ne sait
pas Total
En cas de décès2 64% 27% 10% 100%
un capital aux ayants droit 61% 24% 15% 100%
une rente pour votre conjoint, 45% 36% 19% 100%
une rente d’éducation pour vos enfants 31% 45% 23% 100%
Des indemnités journalières en cas d'incapacité de travail 77% 19% 4% 100%
Une rente en cas d'invalidité 58% 24% 18% 100%
Une épargne retraite 36% 58% 5% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
Comme en 2009, plus de la moitié des salariés (55%) dispose dans son entreprise d’au
moins trois garanties parmi les quatre. Le nombre de salariés n’étant couvert par aucune
garantie est en baisse par rapport à 2009 (19% en 2009 contre 15% en 2011).
Figure 4 Nombre de garanties
Nombre de garanties
dans l’entreprise 2009 2011
Aucun 19% 15%
Une garantie 15% 14%
Deux garanties 13% 16%
Trois garanties 32% 33%
Quatre garanties 21% 22%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
En 2011, les salariés sont plus nombreux à déclarer être couverts, quelle que soit la
garantie considérée. Deux hausses significatives sont à noter :
- les indemnités journalières en cas d’incapacité de travail (69% en 2009 et 77% en
2011)
- la rente d’éducation pour les enfants en cas de décès (26% en 2009 et 31% en 2011).
2 Cette année on ne leur demandait pas s’ils disposaient d’une rente de survie pour les enfants handicapés.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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Figure 5 Évolution des garanties depuis 2001
% Des salariés couverts 2001 2002 2003 2005 2007 2009 2011
En cas de décès 68% 67% 63% 64%
un capital aux ayants droit 61% 67% 63% 64% 61% 58% 61%
une rente pour votre conjoint, 34% 40% 40% 44% 40% 41% 45%
une rente d’éducation pour vos enfants 35% 44% 37% 28% 29% 26% 3%1
Des indemnités journalières en cas d'incapacité de travail 72% 77% 68% 71% 72% 69% 77%
Une rente en cas d'invalidité 65% 68% 54% 59% 58% 55% 58%
Une épargne retraite 26% 30% 30% 33% 36%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
5.2 Des taux de couverture variables selon les caractéristiques des salariés
Des écarts dans la couverture déclarée sont à noter selon les caractéristiques des salariés.
Selon l’âge :
- Contrairement à 2009, les plus jeunes (18-25 ans) déclarent moins souvent que le reste des
salariés n’avoir aucune garantie (18% contre 33% en 2009).
- En revanche, 25% des 26-29 ans déclarent ne bénéficier d’aucune garantie (contre 15% pour
l’ensemble des salariés).
- Seuls 6% des plus de 50 ans déclarent ne bénéficier d’aucune garantie.
Selon les tailles d’entreprises :
- La part des salariés des petites entreprises déclarant n’être pas couverts tend à diminuer par
rapport à 2009 (37% contre 27%).
- 36% des salariés d’entreprises de plus de 500 salariés déclarent être couverts pour les quatre
risques (15% pour les entreprises de moins de 10 salariés).
Selon la catégorie socioprofessionnelle
- Quel que soit le risque, les cadres déclarent plus souvent que les autres CSP être couverts (90%
pour la couverture décès contre 49% pour les ouvriers, 89% pour les indemnités journalières
contre 66% pour les ouvriers, 86% pour la rente invalidité contre 47% pour les ouvriers).
- Parmi les cadres, 4% ne déclarent aucune garantie. Ce taux est de 22% pour les ouvriers.
Selon le sexe
- Contrairement à 2009, les femmes déclarent plus souvent être couvertes que les hommes.
Neuf femmes sur dix bénéficient d’au moins d’une garantie de prévoyance contre huit hommes
sur dix.
- 26% sont couvertes pour les quatre risques (contre 18% des hommes).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
13
Selon le niveau de revenu
- Les salariés ayant des revenus de plus 3.000 € mensuels déclarent moins souvent que les
autres (7%, contre 15% sur l’ensemble des salariés) ne bénéficier d’aucune garantie.
- En revanche, environ un salarié sur cinq ayant un revenu inférieur à 2.300 € déclare ne
bénéficier d’aucune garantie.
Figure 6 Garanties selon la catégorie socioprofessionnelle
Cadre supérieur Prof. Inter. Employé ouvrier Ensemble
Couverture en cas de décès 90% 75% 65% 49% 64%
Des indemnités journalières en cas
d'incapacité de travail 89% 84% 81% 66% 77%
Une rente en cas d'invalidité 86% 67% 54% 47% 58%
Une épargne retraite 42% 38% 37% 33% 36%
Aucune garantie 4% 11%% 12%% 22% 15%%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
5.3 Des attentes en hausse
Par rapport à 2007 et 2009, les attentes se sont accrues. Selon les garanties, 60 à 70%
des salariés non couverts souhaiteraient l’être :
- 60% souhaiteraient bénéficier d’une épargne retraite, alors que ce taux n’atteignait que
34% en 2009 ;
- 66% d’une rente invalidité (29% en 2009) ;
- 68% d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail (27% en 2009), garantie qui
devient la première attente des salariés ;
- 66% d’un capital décès pour les ayants droit, 56% d’une rente pour le conjoint, 57%
d’une rente d’éducation pour leurs enfants.
Ces niveaux d’attente sont comparables à ceux observés en 2005, 2003 et 2002.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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Figure 7 Attentes en termes de garanties de prévoyance
2002 2003 2005 2007 2009 2011
En cas de décès
un capital aux ayants droit 64% 64% 68% 46% 30% 66%
une rente pour votre conjoint, 59% 51% 58% 40% 26% 56%
une rente d’éducation pour vos enfants 64% 54% 56% 40% 25% 57%
Des indemnités journalières en cas d'incapacité de travail 61% 65% 69% 46% 27% 68%
Une rente en cas d'invalidité 66% 70% 70% 45% 29% 66%
Une épargne retraite 66% 60% 55% 43% 34% 60%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Guide de lecture : n’ont répondu à un item de cette question que les salariés ayant répondu non à la
garantie correspondante dans le tableau 1 – Les garanties mises en place dans l’entreprise.
5.4 Les garanties de prévoyance : une protection pour soi et pour les proches
Les salariés estiment toujours que les garanties de prévoyance représentent avant tout
une protection et une sécurité pour eux et leurs proches (59%). 30% considèrent que c’est
un « plus » en grande partie payé par l’entreprise.
Figure 8 Image des garanties de prévoyance
2005 2007 2009 2011
Une protection et une sécurité pour vous et vos proches 82% 59% 57% 59%
Seulement des cotisations supplémentaires à payer 15% 7% 9% 10%
Un « plus » en grande partie payée par l’entreprise - 30% 32% 30%
Ne sait pas 3% 4% 2% 2%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
- Les jeunes de 26-29 ans (49%) et les cadres (48%) sont moins sensibles que les autres
à la dimension « protection et sécurité ».
- Pour 19% des salariés ayant un revenu modeste (moins de 1.500 €), les garanties
représentent uniquement des cotisations supplémentaires à payer (19%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
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6/ La couverture du risque dépendance
6.1 L’expression d’un attentisme
Par rapport à 2009, une forte baisse de l’intérêt pour le risque de dépendance est à noter (62% en
2009 et 39% en 2011). Cependant, ce résultat est à observer avec prudence. La question a évolué
entre 2009 et 2011. Celle-ci ne porte plus en effet que sur « la dépendance » et non plus sur « la
dépendance et la perte d’autonomie ». La dépendance peut alors avoir été perçue, par les salariés,
comme une problématique beaucoup plus lourde que la perte d’autonomie.
Figure 9 Sentiment par rapport au risque de dépendance
Se sent concerné39%
Ne se sent pas concerné
61%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
NB : la question « Estimez-vous qu'il s'agit d'une priorité en matière de protection sociale? » a
évolué en 2011. En 2009, elle était découpée en deux sous questions « en général » et « pour vous
en particulier ». En 2011, il n’y a plus qu’une seule question.
Quelques différences de perception sont à noter en 2011 :
- les femmes se sentent plus concernées que les hommes (42% contre 35% des hommes),
- les plus âgés se sentent plus concernés (56% des 50 ans et plus le sont, contre 22% des
26-29 ans).
Parmi ceux qui se disent concernés, la principale raison évoquée est l’incertitude face à l’avenir
(30%). Viennent ensuite des raisons plus personnelles comme la volonté de ne pas peser sur ses
proches (19%), l’âge de la personne interrogée (17%) ou encore le fait de connaître cette situation
avec un proche (15%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
16
Figure 10 Pourquoi vous sentez-vous concerné ?
%
Incertitude de l’avenir, ça peut arriver à tout le monde 30%
Car vous ne voulez pas peser sur vos proches 19%
En raison de votre âge 17%
Car l’un de vos proches est directement touché 15%
Car vous souhaitez préserver votre patrimoine pour le transmettre à vos enfants 8%
A cause de votre situation financière future 7%
Il y a de plus en plus de personnes âgées 7%
A un travail difficile 7%
Parce que vous n’avez pas de proche pour vous aider en cas de dépendance 5%
A déjà une maladie ou un handicap 5%
Y est confronté de par son travail 1%
Total 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur les 388 personnes se sentant concernées par le risque de dépendance
6.2 Une garantie encore rarement mise en place
Alors que les couvertures dépendance sont encore très rares en entreprise, 14% des salariés
déclarent en bénéficier. Ils semblent avoir une connaissance peu précise de leurs garanties en la
matière. 14% déclarent d’ailleurs ne pas savoir s’ils sont couverts dans leur entreprise.
Figure 11 Couverture dépendance mise en place dans l’entreprise
Oui14%
Non72%
Ne sait pas14%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
17
6.3 Intérêt pour une rente dépendance
Les salariés restent en majorité favorables à la mise en place dans leur entreprise d’une
garantie prévoyant une rente en cas de dépendance (54%)3.
Figure 12 Intérêt pour la mise en place d’une garantie dépendance
20094 2011
Oui 59% 54%
Non 39% 45%
Ne sait pas 2% 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
Les salariés les plus âgés y sont plus favorables que les autres : 61% des 50 ans et plus contre
39% des moins de 25 ans.
Les salariés qui ne sont pas intéressés l’expliquent en premier lieu par leur volonté de ne pas payer
de cotisations supplémentaires (38%) et par leur préférence pour une assurance individuelle
(30%).
Figure 13 Raisons du non-intérêt pour la garantie dépendance
2009 2011
Vous ne voulez pas avoir de cotisations à payer en plus 38% 38%
Vous préférez vous assurer pour la dépendance en dehors de l’entreprise, à titre individuel 33% 30%
Vous ne vous sentez pas concerné 10% 18%
C’est trop cher 11% 9%
Ne sait pas - 1%
Devrait être financé par la solidarité nationale - 1%
Ne connait pas la rente dépendance - 2%
Autre 8% 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur 323 répondants en 2011
6.4 Une préférence pour un financement mixte du risque dépendance
Comme les années précédentes, la solution mixte, couplant solidarité nationale et incitation à une
assurance complémentaire, est privilégiée (47%) pour financer le risque dépendance.
3 Cotisation mensuelle de 10 à 20 € par mois, pour une rente d’environ 400 à 800 € par mois en cas de dépendance. 4 Cotisation mensuelle de 12 euros par mois pendant 35 ans, de 40 ans jusqu’à 75 ans, pour une rente d’environ 400 euros par mois en cas de dépendance.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
18
Figure 14 Le financement de la dépendance
2007 2009 2011
C’est du ressort de la solidarité nationale uniquement 35% 32% 27%
C’est du ressort de la solidarité nationale, complétée par
une incitation à une assurance complémentaire 45% 49% 47%
C’est du ressort de chaque individu de la financer directement 18% 19% 25%
Autre 2% 0% 0%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
6.5 Les avantages reconnus du contrat collectif
Le principal avantage du contrat collectif relevé par les salariés pour la couverture du risque
dépendance est la prise en charge par l’employeur d’une partie des cotisations (55%). Sont
ensuite mentionnés :
- l’aptitude des représentants des employeurs et des représentants des salariés à négocier
une bonne garantie (45%),
- le fait que tous les salariés sont couverts (40%)
- la réduction de l’effort de cotisation car le salarié cotise tôt (39%).
Figure 15 Pour vous, quels sont les avantages d’un contrat collectif d’entreprise pour la
couverture du risque dépendance ?
En 1er
Les deux
1ers
L’employeur prend à sa charge une partie de la cotisation 33% 55%
Les représentants des employeurs et des salariés sont plus aptes à négocier
une bonne garantie qu’un individu isolé 25% 45%
Il permet à tous les salariés d'être couverts, quel que soit leur âge, leur état de santé 19% 40%
Il amène les salariés à cotiser tôt ce qui permet de réduire leur effort de cotisation 17% 39%
Il permet de bénéficier d'une offre de services plus riche 4% 12%
Aucun 3% 6%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
6.6 Les services associés à la rente dépendance
Les préférences en matière de services associés sont marquées par le souhait des salariés de
rester le plus longtemps possible chez eux en retardant l’entrée en établissement. La participation
financière à des services d’aide à domicile est ainsi le service le plus intéressant pour les salariés
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
19
favorables à la mise en place d’une garantie dépendance (77%). Le financement des travaux
d’aménagement est cité par 43% des salariés.
Figure 16 Quels services associés à une rente dépendance vous semblent intéressants ?
Pour ceux qui sont favorables à la mise en place d’une garantie dépendance
2011
1er choix Total
Une participation financière à des services d’aide à domicile
(auxiliaire de vie, petit dépannage, aide au ménage…) 58% 77%
Le financement de travaux d’aménagement 14% 43%
Des places réservées en établissement spécialisé 9% 25%
Une aide aux aidants (soutien psychologique, conseils,
séjour temporaire en établissement) 8% 21%
Une aide aux démarches administratives 5% 18%
Une participation financière à des services de téléalarme
ou téléassistance (pour intervention en cas d’urgence) 4% 13%
Aucun 1% 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur les 388 personnes favorables à la mise en place d’une garantie dans leur entreprise pour constituer
une rente dépendance.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
20
7/ La complémentaire santé
7.1 Un taux de couverture élevé
93% des salariés interrogés déclarent disposer d’une complémentaire santé, via
l’entreprise ou un contrat individuel. Ce taux est assez stable depuis 2001.
7.2 Six salariés sur dix couverts par un contrat collectif
La part des salariés disposant d’une couverture collective reste stable : 59% des salariés
déclarant avoir une complémentaire santé sont couverts par un contrat d’entreprise,
32% par un contrat individuel. 9% des salariés déclarent être couverts par la complémentaire
santé de leur conjoint.
Figure 17 Mode de souscription de la complémentaire santé
1999 2000 2001 2002 2003 2005 2007 2009 2011
Couvert par le contrat de l’entreprise 56% 60% 68% 68% 59% 56% 66% 60% 59%
Contrat individuel en ayant fait des
démarches personnelles 34% 32% 24% 24% 33% 31% 29% 34% 32%
Couvert par la complémentaire santé du
conjoint 9% 12% 12% 11% 13% 13% 10% 11% 9%
CMU 3% 0%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
En 2011, sur les 928 personnes disposant d’une couverture complémentaire santé.
7.3 La complémentaire santé reste la priorité
Interrogés sur le type de garanties qu’ils souhaiteraient conserver au cas où l’entreprise ne pourrait
en proposer qu’une seule, la préférence des salariés s’exprime nettement pour la
complémentaire santé (65%). NB : en 2011, les salariés n’avaient le choix qu’entre trois
garanties, la dépendance n’était pas incluse.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
21
Figure 18 Choix des salariés dans l’hypothèse où l’entreprise ne pourrait proposer qu’un
seul type de garanties
2007 2009 2011
Prévoyance 17% 16% 16%
Complémentaire santé 59% 64% 65%
Épargne retraite 23% 16% 19%
La dépendance 3%
Ne sait pas 1% 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
En 2011, sur les 830 personnes ayant une complémentaire santé ou une garantie de prévoyance.
7.4 Des prix jugés raisonnables
La plupart des salariés estiment payer leur complémentaire santé au juste prix (47%), voire « pas
cher » (18%). Une proportion qui correspond globalement à la part des salariés ayant répondu « le
juste prix » en 2009 (l’item « pas cher » n’existait pas avant 2011).
Figure 19 Perception du coût de la complémentaire santé
2003 2005 2007 2009 2011
Pas cher 18%
Le juste prix 70% 68% 65% 66% 47%
Un peu trop cher 17% 19% 22% 25% 23%
Beaucoup trop cher 9% 8% 8% 7% 10%
Ne sait pas 4% 5% 4% 2% 2%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
En 2011, sur les 928 personnes ayant une complémentaire santé.
Les salariés couverts par un contrat collectif sont plus nombreux à être satisfaits du prix de leur
complémentaire santé que les salariés couverts à titre individuel. Huit salariés sur dix couverts
dans le cadre de leur entreprise estiment que leur complémentaire est au juste prix voire « pas
chère », alors que six salariés sur dix couverts par un contrat individuel jugent leur
complémentaire santé trop chère.
} 65%
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
22
Figure 20 Perception du coût de la complémentaire santé selon la nature du contrat
2009 2011
Contrat
collectif
Contrat
individuel
Contrat
collectif
Contrat
individuel
Pas cher 25% 7%
Le juste prix 76% 50% 54% 33%
Un peu trop cher 17% 39% 14% 41%
Beaucoup trop cher 4% 10% 5% 19%
Ne sait pas 3% 1% 2% 0%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
En 2011, sur les 928 personnes ayant une complémentaire santé.
7.5 Une préférence plus marquée pour le contrat collectif…
Comme en 2009, les salariés interrogés déclarent que la meilleure solution en matière de
complémentaire santé est un contrat d’entreprise (85%).
La part des salariés préférant un contrat obligatoire croit régulièrement depuis 2003, et augmente
significativement par rapport à 2009 (de 54% à 62%). A noter que les salariés des entreprises de 1
à 9 salariés y sont moins favorables (53%).
Figure 21 Solution souhaitée pour la mise en place de la complémentaire santé
2001 2002 2003 2005 2007 2009 2011
Obligatoire pour tous les salariés de l'entreprise c'est-à-dire
négociée avec l’employeur dans le cadre d'un accord
collectif d'entreprise
53% 45% 35% 39% 41% 54% 62%
Facultative pour les salariés de l'entreprise mais négociée
entre l'employeur et l'organisme assureur 14% 33% 35% 36% 40% 27% 23%
A l'initiative de chaque salarié qui la choisit et la finance lui-
même 29% 19% 29% 24% 18% 18% 14%
Ne sait pas 3% 3% 1% 1% 1% 1% 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
7.6 …et des tarifs modulables selon la situation familiale
Depuis 2007, les salariés couverts par une complémentaire santé collective et obligatoire sont en
faveur d’une modulation du prix selon la situation familiale (62%). Seuls 37% préfèrent un
tarif unique pour tous, quelle que soit la situation familiale.
} 40%
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
23
Figure 22 Solution souhaitée pour la tarification du contrat collectif
2005 2007 2009 2011
Un tarif selon la situation familiale des salariés 53% 68% 68% 62%
Un tarif unique pour tous quelle que soit la situation familiale 44% 31% 32% 37%
Ne sait pas 2% 1% 0% 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
En 2011, sur les 471 personnes ayant une complémentaire santé par le contrat de leur entreprise
obligatoire.
7.7 Les contreparties acceptables en échange d’une baisse de cotisations
La contrepartie la plus acceptable en échange d’une baisse des cotisations serait de consulter en
priorité des professionnels de santé recommandés par l’organisme assureur pour 47% des salariés.
Viennent ensuite l’arrêt des remboursements pour une chambre particulière à l’hôpital (28%) et
pour des médicaments à vignette orange (26%), ou encore en cas de dépassement d’honoraires
(19%). En revanche, seuls 9% des salariés accepteraient d’être moins bien couverts pour l’optique
ou les soins prothétiques en dentaire.
Figure 23 Contreparties acceptables contre une baisse des cotisations
20115
Consulter en priorité des professionnels de santé recommandés
par l’organisme assureur 47%
Ne plus être remboursé pour la chambre particulière à l’hôpital 28%
Ne plus être remboursé pour les médicaments à vignette orange
(médicaments remboursés à 15%) 26%
Être moins remboursé sur les dépassements d’honoraires médicaux 19%
Être moins bien couvert pour l'optique ou pour les soins
prothétiques en dentaire 9%
Aucun 18%
Ne sait pas 2%
Autre 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur les 928 salariés couverts par une complémentaire santé
7.8 Les services associés à la complémentaire santé
L’assistance à domicile est citée en premier (59%), l’accès à un réseau de soins en
second (46%). En 2009, l’accès à un réseau de soins était le plus souvent cité (57%, contre
51% pour l’assistance à domicile). Les tarifs négociés sont cités par 28% des salariés.
5 Les résultats ne peuvent être comparés à ceux des années précédentes, les items ayant été modifiés.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
24
Figure 24 Intérêt pour les services associés à la complémentaire santé
2009 2011
Le
1er
Les deux
1ers
Le
1er
Les deux
1ers
Une assistance à domicile en cas de problème (aide-ménagère,
garde d’enfant…) 34% 51% 35% 59%
L’accès à un réseau de soins qui dispense le salarié d’avancer
les frais 31% 57% 26% 46%
Des tarifs négociés (opticiens, cliniques…) 8% 24% 10% 28%
L’accès à des offres de crédits à taux réduits pour financer
des soins lourds 6% 19% 8% 20%
Des actions de prévention (vaccination, aide à l’arrêt du tabac…) 10% 16% 11% 19%
Un service Internet : information sur les garanties, consultation des
remboursements… 3% 12% 6% 14%
Une analyse de devis (ex. dentaire et optique) 2% 6% 3% 10%
Aucun de ces services 5% 13% 1% 3%
Autres divers 0% 1% 0% 0%
Ne sait pas 0% 1% - -
Source : CREDOC/CTIP, 2011
En 2011, sur les 830 personnes disposant d’au moins une garantie dans leur entreprise.
Pour les salariés à faible revenu (inférieur à 1.500 €), les tarifs négociés sont moins intéressants
(15%) que les crédits à taux réduits pour financer des soins lourds (36%).
7.9 Les exonérations sociales sur la contribution de l’employeur sont légitimes
Pour la grande majorité des salariés (77%) ayant une complémentaire santé ou au moins une
garantie de prévoyance, l’exonération de cotisations sociales sur la part employeur des
cotisations est une contrepartie légitime de l’implication financière de l’entreprise.
Figure 25 Pour la prévoyance et la complémentaire santé, la contribution financière de
l’employeur est exonérée de cotisations sociales. Vous estimez :
%
Que ce n’est pas normal, qu’il s’agit d’une « niche sociale » 18%
Ou que c’est une contrepartie légitime à son implication financière 77%
Ne sait pas 5%
Total 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur 830 personnes ayant une complémentaire santé et au moins une garantie de prévoyance
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
25
8/ La gestion paritaire
8.1 Une spécificité mal connue
Peu d’évolutions sont à noter par rapport à 2009. Seul un tiers des salariés interrogés connait
le mode de gestion paritaire des institutions de prévoyance.
Figure 26 Selon vous, les institutions de prévoyance sont gérées par…
2000 2001 2002 2003 2005 2007 2009 2011
L’Etat 8% 10% 12% 18% 20% 17% 17% 21%
Les partenaires sociaux 40% 31% 39% 34% 34% 36% 30% 32%
Des actionnaires privés 21% 31% 32% 21% 26% 27% 28% 35%
Ne sait pas 31% 28% 17% 27% 20% 20% 25% 12%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
Comme en 2009, le niveau de connaissance est plus élevé parmi les cadres supérieurs (49%) et les
salariés âgés de 50 ans et plus (47%).
8.2 Une image toujours positive de la gestion paritaire
Comme les années précédentes, plus de huit salariés sur dix ont une bonne image de la
gestion paritaire des institutions de prévoyance (79% en ont une assez bonne image, 4%
une très bonne).
Figure 27 Image du paritarisme
2001 2002 2003 2005 2007 2009 2011
Une très bonne image 10% 5% 6% 6% 5% 3% 4%
Une assez bonne image 76% 81% 75% 72% 78% 81% 79%
Une assez mauvaise image 12% 13% 15% 19% 14% 14% 15%
Une très mauvaise image 2% 1% 3% 3% 3% 2% 2%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
Rappel : avant d’être interrogés sur l’image de la gestion paritaire, celle-ci a été expliquée à tous
les salariés interrogés afin qu’ils soient tous au même niveau d’information et puissent porter un
jugement en connaissance de cause.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
26
La première raison qui explique la bonne image de la gestion paritaire des institutions de
prévoyance est l’aide apportée aux salariés en cas de besoin : alors que moins d’un salarié
sur cinq la citait en 2009, un tiers la retient en 2011).
Figure 28 Pour quelles raisons avez-vous une bonne image de ces organismes
paritaires ?
2009 2011
Ces organismes peuvent aider les salariés en cas de besoin 19% 34%
L’évolution des garanties est décidée conjointement
par des représentants des employeurs et des salariés 27% 22%
Ces organismes n’ont pas d’actionnaires à rémunérer 14% 19%
Leur gestion est prudente et s’exerce au bénéfice des assurés 17% 12%
Leur qualité de service 16% 10%
Ne sait pas 6% 2%
Autre 1% 0%
TOTAL 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur 747 répondants ayant une bonne image de la gestion paritaire
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
27
9/ L’action sociale des institutions de prévoyance
9.1 L’action sociale des institutions de prévoyance mieux connue
Un tiers des salariés interrogés déclarent savoir que les institutions de prévoyance
développent une action sociale. Ce nombre ne cesse de croitre depuis 2007.
Figure 29 Part des salariés sachant que les institutions paritaires développent une action
sociale
28%
31%
35%
0%
10%
20%
30%
40%
2007 2009 2011
Source : CREDOC/CTIP, 2011, sur l’ensemble des répondants
Sur l’ensemble des répondants.
Elle est mieux identifiée chez les cadres supérieurs (45%) et les professions intermédiaires (46%).
9.2 L’action sociale est toujours considérée comme très importante
Les salariés semblent toujours attachés à l’action sociale : 86% d’entre eux estiment qu’il est
important que l’organisme assureur de l’entreprise développe une action sociale. Pour
plus d’un quart d’entre eux, c’est même très important (plus d’un tiers dans les entreprises de 500
salariés ou plus).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
28
Figure 30 Même si vous n’en bénéficiez pas directement, estimez-vous important que
l’organisme assureur de l’entreprise développe une action sociale ?
2009 2011
Très important 27% 27%
Assez important 61% 59%
Pas très important 9% 10%
Pas important du tout 2% 3%
Ne sait pas 1% 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants.
9.3 Les actions prioritaires en matière d’action sociale
En termes d’aides ponctuelles à la personne, l’action prioritaire reste, pour 2 salariés sur 3, la
prise en charge des cotisations pour la complémentaire santé ou de frais médicaux pour
les personnes démunies.
Sont ensuite cités les secours et aides financières d’urgence (30%) et les aides à l’insertion
professionnelle (27%).
L’accompagnement au passage à la retraite, item introduit en 2011, est mentionné par près d’un
quart des salariés.
Figure 31 Aides ponctuelles prioritaires à la personne
2007 2009 2011
1er
choix
Deux
choix
1er
choix
Deux
choix
1er
choix
Deux
choix
Prise en charge de cotisations pour la omplémentaire
santé ou de frais médicaux pour les plus démunis 48% 65% 57% 72% 51% 66%
Secours et aides financières d’urgence 14% 34% 16% 36% 15% 30%
Aides à l’insertion ou réinsertion professionnelle 16% 40% 13% 36% 9% 27%
Accompagnement au passage à la retraite 7% 23%
Prêts pour le logement 8% 22% 5% 22% 8% 20%
Bourses d’études 7% 20% 5% 15% 7% 19%
Soutien psychologique 6% 16% 2% 12% 3% 13%
Source : CREDOC/CTIP, 2011, sur l’ensemble des répondants
Sur l’ensemble des répondants.
En matière d’actions collectives, les salariés considèrent toujours la prévention et le
dépistage en santé comme prioritaire (61% de l’ensemble des salariés, et même 74% des 50
ans et plus), les places dans les établissements spécialisés étant désormais en seconde position
(51%), suivies du soutien à la recherche médicale (51%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
29
Figure 32 Actions collectives
2007 2009 2011
1er
choix
Deux
choix
1er
choix
Deux
choix
1er
choix
Deux
choix
Prévention et dépistage en santé 28% 63% 42% 62% 40% 61%
Des places dans des établissements spécialisés (pour
personnes âgées dépendantes, enfants et adultes
handicapés...)
26% 51% 23% 45% 27% 51%
Soutien à la recherche médicale 30% 58% 24% 55% 20% 50%
Soutien aux associations à vocation sociale ou
humanitaire 10% 23% 6% 19% 7% 22%
Aide aux départs en vacance 5% 13% 4% 12% 5% 14%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants.
9.4 Les actions de prévention prioritaires
Six salariés sur dix mentionnent d’abord la prévention santé parmi les deux actions de
prévention prioritaires, dont 30% la prévention des troubles musculo-squelettiques (mal de dos…),
et davantage chez les ouvriers et les salariés de plus de 30 ans.
Les salariés mentionnent également souvent :
- l’aide au retour à l’emploi : 50% de l’ensemble des salariés et 60% des ouvriers,
- les actions de dépistage (diabète, hypertension…) : 48% de l’ensemble, 59% des 50 ans
et plus
Figure 33 Quelles actions de prévention vous intéressent?
Le 1er
Les deux
1er
La prévention santé (nutrition, addiction …) 29% 60%
Troubles musculo-squelettiques (mal de dos…) 20% 30%
Troubles du sommeil (insomnie...) 11% 27%
Équilibre alimentaire, nutrition 11% 24%
Addictions (tabac, alcool...) 12% 23%
Activité physique 6% 16%
Ne sait pas 1% 1%
L'aide au retour à l'emploi suite à un arrêt de travail 28% 50%
Les actions de dépistage (diabète, hypertension…) 22% 48%
Le diagnostic du stress, dépression, surmenage 22% 41%
Total 100
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
30
Pour plus de neuf salariés sur dix, la prévention font partie des missions des organismes assureurs.
Figure 34 Pour vous, un organisme assureur est-il dans son rôle
lorsqu’il propose des actions de préventions?
Oui91%
Ne sait pas1%
Non8%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants.
9.5 Des pistes de nouveaux services qui suscitent l’intérêt des salariés
Une majorité des salariés interrogés accueille positivement les nouveaux dispositifs évoqués, et
notamment la proposition de dépistage.
Figure 35 Intérêt pour de nouveaux dispositifs
%
Mise en place dans l’entreprise d’un dépistage proposé par l’organisme assureur 70%
Un suivi et un accompagnement à l’aide d’un outil de télémédecine 61%
Total 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur l’ensemble des répondants
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
31
Deuxième partie : les employeurs
Pour la première fois, les responsables d’entreprises de plus de 200 salariés ont été interrogées en
2011. Au total, 900 responsables d’entreprises ont répondu au questionnaire, dont :
- 325 entreprises de moins de 200 salariés,
- 371 entreprises de 200 à 499 salariés,
- et 204 entreprises de 500 salariés et plus.
Chaque sous-échantillon d’entreprises est représentatif en termes de secteur d’activité, de nombre
de salariés et de localisation géographique.
Les résultats sont présentés par taille d’entreprise. En revanche, les comparaisons avec les années
précédentes ne peuvent être présentées que pour les entreprises de moins de 200 salariés.
Remarque : les résultats présentés sur l’ensemble des entreprises sont très proches de ceux
observés sur les entreprises de moins de 200 salariés, dans la mesure où elles représentent la
quasi-totalité des entreprises.
1/ La prévoyance
1.1 Un niveau de couverture en hausse
Quelle que soit la taille de l’entreprise, les garanties les plus largement mises en place sont
les indemnités journalières en cas d’incapacité de travail. Sont ensuite citées les couvertures
décès, la rente invalidité et, nettement moins souvent, l’épargne retraite.
Dans les entreprises de moins de 200 salariés, en dehors de l’épargne retraite, tous les
taux de couverture sont en hausse par rapport à 2009, et atteignent des niveaux jamais
atteints depuis 2003.
Figure 36 Évolution des garanties de prévoyance proposées par l’entreprise
2003 2005 2007 2009 2011
Indemnités journalières en cas d’incapacité de travail 85% 87% 89% 89% 92%
Rente en cas d’invalidité 71% 77% 80% 79% 83%
Épargne retraite en supplément de la retraite obligatoire
et de la retraite complémentaire 25% 27% 35% 40% 33%
Couverture en cas de décès 77% 84% 83% 83% 85%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur 325 entreprises répondantes.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
32
Le taux de couverture augmente avec la taille de l’entreprise :
- 92% des entreprises de moins de 200 salariés bénéficient d’indemnités journalières
contre 97% des entreprises de 200 à 499 salariés et 98% des entreprises de 500 salariés
ou plus.
- Concernant la couverture décès, la totalité des entreprises de 500 salariés ou plus
proposent cette garantie contre 98% des entreprises de 200 à 499 salariés et 85% des
entreprises de moins de 200 salariés.
- Le même phénomène est observé sur la rente en cas d’invalidité, la couverture allant de
83% pour les entreprises de moins de 200 salariés à 99% pour celles de 500 salariés ou
plus.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
33
Figure 37 Les garanties de prévoyance proposées par l’entreprise selon sa taille
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Des indemnités journalières
en cas d'incapacité de travail
Oui, pour tous les salariés 85% 84% 92% 85%
Oui, pour une partie 7% 13% 6% 7%
Non 7% 3% 1% 7%
Ne sait pas 1% 0% 1% 1%
Une rente en cas d'invalidité
Oui, pour tous les salariés 77% 87% 93% 77%
Oui, pour une partie 6% 9% 6% 6%
Non 12% 3% 0% 12%
Ne sait pas 5% 1% 1% 5%
Ensemble Couverture Décès 85% 98% 100% 85%
Un capital aux ayants droit,
en cas de décès
Oui, pour tous les salariés 81% 92% 96% 81%
Oui, pour une partie 4% 6% 4% 4%
Non 12% 2% . 12%
Ne sait pas 3% 1% . 3%
Une rente pour le conjoint,
en cas de décès
Oui, pour tous les salariés 56% 65% 71% 57%
Oui, pour une partie 8% 14% 16% 8%
Non 25% 16% 11% 25%
Ne sait pas 10% 4% 2% 10%
Une rente d'éducation pour
les enfants, en cas de décès
Oui, pour tous les salariés 46% 65% 71% 46%
Oui, pour une partie 5% 13% 16% 5%
Non 37% 15% 9% 37%
Ne sait pas 12% 7% 4% 12%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des répondants
Comme en 2009, 5% des entreprises interrogées ne proposent aucune garantie de
prévoyance. Ces chiffres semblent stagner depuis 2007.
Huit entreprises de moins de 200 salariés sur dix proposent trois ou quatre garanties à
une partie au moins de leurs salariés. Cette part est en hausse par rapport à 2009 (74% en
2009 et 81% en 2011).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
34
Figure 38 Évolution du nombre de garanties mises en place dans l’entreprise
Nombre de garanties pour une partie au moins des salariés
2002 2003 2005 2007 2009 2011
Aucun 14% 9% 7% 5% 5% 5%
Un risque 12% 9% 5% 7% 8% 7%
Deux risques 18% 15% 15% 13% 13% 8%
Trois risques 44% 49% 50% 47% 51% 55%
Quatre risques 12% 18% 22% 29% 23% 26%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur 325 entreprises de moins de 200 salariés répondantes
Lorsqu’un seul type de couvertures décès existe, ce risque est considéré comme couvert.
Le nombre de risques couverts augmente lui aussi avec la taille de l’entreprise. Les plus
grandes entreprises ont toutes mis en place au moins une garantie. Elles sont plus souvent
couvertes par trois ou quatre garanties (98%) contre 94% des entreprises de 200 à 499 salariés et
81% de celles ayant moins de 200 salariés. Les taux de couverture restent cependant élevés pour
toutes les tailles d’entreprise.
Figure 39 Nombre de garanties mises en place dans l’entreprise selon sa taille
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Aucun 5% 1% . 5%
Un risque 7% 1% 1% 6%
Deux risques 8% 4% 1% 8%
Trois risques 55% 61% 58% 55%
Quatre risques 26% 33% 40% 26%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des répondants
Lorsqu’un seul type de couvertures décès existe, ce risque est considéré comme couvert.
1.2 Des garanties souvent obligatoires du fait d’un accord professionnel ou de la
convention collective
Les garanties mises en place, et ce quelle que soit la taille de l’entreprise, le sont le plus
souvent dans le cadre d’un accord professionnel ou d’une convention collective (75%
des entreprises concernées pour au moins une garantie).
Dans les plus petites entreprises (moins de 200 salariés) l’ensemble des garanties sont le plus
souvent mises en place par une décision unilatérale de l’employeur (28% d’entre elles et même
63% pour les entreprises moins de 20 salariés). Les plus grandes entreprises ont davantage
tendance à recourir à l’accord d’entreprise ou au référendum pour toutes leurs garanties (30%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
35
Figure 40 Selon la taille de l’entreprise, parmi ces garanties, y en a-t-il qui sont :
Pour ceux qui offrent au moins une des garanties citées
Moins de 200
salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Obligatoires car faisant partie d'un accord
professionnel ou de la convention collective
Oui pour toutes les garanties 44% 50% 44% 44%
Oui pour une partie 31% 31% 36% 31%
Non aucune 25% 19% 20% 25%
Mises en place par un accord ou un
référendum au sein de l'entreprise
Oui pour toutes les garanties 18% 26% 30% 18%
Oui pour une partie 19% 22% 25% 19%
Non aucune 63% 53% 45% 63%
Mises en place par la seule décision de
l'employeur
Oui pour toutes les garanties 28% 19% 22% 28%
Oui pour une partie 26% 25% 19% 26%
Non aucune 46% 56% 59% 46%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011
Sur 310 entreprises de moins de 200 salariés, 369 entreprises de 200 à 499 salariés, 204 entreprises de
500 salariés ou plus ayant au moins une garantie de prévoyance.
Les modalités de mise en place des garanties se diversifient par rapport à 2009. Si peu de
changement sont à observer du côté des accords de branche et des conventions collectives, les
accords d’entreprise et référendums progressent légèrement (37% en 2011 contre 30% en 2009),
de même que les décisions unilatérales de l’employeur (54% en 2011 contre 45% en 2009).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
36
Figure 41 Parmi ces garanties, y en a-t-il qui sont :
41%
33%
26%
44%
31%
25%
11%
19%
70%
18%
19%
63%
25%
20%
55%
28%
26%
46%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2009 2011 2009 2011 2009 2011
Obligatoires car faisant partied’un accord professionnel ou de
la convention collective
Mises en place par un accord ouun référendum au sein del’entreprise à l’initiative de
l’employeur ou desreprésentants des salariés
Mises en place par la seuledécision de l’employeur
Oui pour toutes les garanties Oui pour une partie Non aucune
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ;
Sur les 310 entreprises de moins de 200 salariés ayant au moins une garantie de prévoyance
1.3 Des entreprises très favorables aux régimes professionnels
Comme les années précédentes, la très grande majorité de responsables d’entreprise interrogés
(93%) a une opinion favorable des garanties mises en place par un accord professionnel ou
prévues par la convention collective : 44% déclarent que c’est une très bonne chose pour
l’entreprise et 50% que c’est plutôt une bonne chose. Depuis 2002, cette opinion reste
stable.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
37
Figure 42 Opinion des employeurs sur la mise en place de garanties par accord
professionnel ou convention collective
2002 2003 2005 2007 2009 2011
Une très bonne chose 36% 38% 32% 39% 41% 44%
Plutôt une bonne chose 48% 54% 58% 52% 53% 50%
Plutôt une mauvaise chose 8% 4% 3% 2% 3% 2%
Une très mauvaise chose 2% 2% 2% 2% 1% 2%
Ne se prononce pas 6% 2% 5% 4% 2% 2%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur les 325 entreprises de moins de 200 salariés.
Cette proportion varie peu en fonction de la taille de l’entreprise.
1.4 Les avantages associés aux régimes professionnels
Le premier avantage pour les employeurs de la mise en place de garanties par accord
professionnel ou convention collective est désormais la solidarité entre les salariés (76%
en 2011 contre 55% en 2009) et ce nettement devant les autres réponses. L’importance du coût
moindre en raison de la mutualisation au niveau de la profession est en nette baisse :
28% seulement des entreprises de moins de 200 salariés l’ont cité comme avantage contre 59% en
2009.
Figure 43 Principaux avantages des régimes professionnels
Pour ceux qui trouvent que l’existence de garanties de prévoyance en raison d’un accord
professionnel ou de la convention collective est une bonne chose
2005 2007 2009 2011
En 1er
Les
deux
1ers
En 1er
Les
deux
1ers
En 1er
Les
deux
1ers
En 1er
Les
deux
1ers
Solidaire entre tous les salariés de
la profession 22% 43% 29% 56% 29% 55% 54% 76%
Plus simple à mettre en place 19% 48% 28% 56% 29% 57% 23% 53%
Plus d’attractivité des entreprises
de la profession 3% 12% 6% 12% 7% 19% 10% 35%
Moins cher grâce à la
mutualisation entre toutes les
entreprises de la profession
46% 50% 31% 59% 32% 59% 10% 28%
Autre 10% 17% 7% 13% 4% 11% 2% 8%
TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ;
Sur les 306 entreprises de moins de 200 salariés favorables aux garanties obligatoires en raison d’un
accord professionnel ou d’une convention collective.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
38
Les responsables d’entreprises de moins de 200 salariés citent plus souvent que les autres la
facilité de mise en place (53% contre 49% pour les entreprises de 200 à 499 salariés et 39%
pour les entreprises de 500 salariés ou plus).
Les entreprises de 500 salariés ou plus, quant à elles, mettent en avant l’attractivité des
entreprises de la branche (48% contre 40% pour les entreprises de 200 à 499 salariés et 35%
pour les entreprises de moins de 200 salariés).
Figure 44 Principaux avantages des régimes professionnels
selon la taille de l’entreprise
Moins de
200
salariés
Entre 200
et
499
salariés
500
salariés
et plus
Ensemble
Solidaire entre tous les salariés de la profession 76% 71% 72% 76%
Plus simple à mettre en place 53% 49% 39% 53%
Plus d'attractivité des entreprises de la branche 35% 40% 48% 35%
Moins cher grâce à la mutualisation entre toutes les
entreprises de la profession 28% 31% 32% 28%
Bien-être des salariés 1% 0% 1% 1%
Rien/Aucun 1% 1% 2% 1%
Autre 0% 2% 2% 0%
Ne sait pas 3% 5% 2% 3%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ;
Si favorables aux garanties obligatoires.
1.5 Gestion des contrats collectifs de prévoyance et de complémentaire santé
La gestion des contrats collectifs de prévoyance et de complémentaire santé est
différente selon que l’entreprise est de petite ou de grande taille. Ainsi les plus grandes
auront tendance à déléguer plus souvent cette gestion mais en continuant à suivre le dossier (40%
des entreprises de 500 salariés ou plus) tandis que les entreprises de moins de 200 salariés gèrent
elles-mêmes ces questions (62%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
39
Figure 45 Gestion des couvertures prévoyance et complémentaire santé :
Moins de 200
salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
L’entreprise traite en interne les questions de
prévoyance et de complémentaire santé 62% 52% 45% 62%
L’entreprise les sous traite mais en suivant de
près le dossier 22% 35% 40% 22%
L’entreprise soustraite entièrement ces
questions 16% 13% 15% 16%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011. Sur l’ensemble des répondants
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
40
2/ Le risque dépendance
2.1 La dépendance reste une priorité en matière de protection sociale
La majorité des entreprises continue de voir la dépendance comme une priorité en
matière de protection sociale (59% pour 63% en 2009) et ce quelle que soit la taille de
l’entreprise.
NB : alors qu’en 2009, la question était découpée en deux sous questions « en général » et « pour
vous en particulier » et portait sur « la dépendance et la perte d’autonomie », en 2011, il n’y a plus
qu’une seule question et celle-ci ne porte que sur « la dépendance ».
Figure 46 Estimez-vous que la dépendance est une priorité en matière de protection
sociale ?
20096 2011
La dépendance est une priorité en matière de protection sociale 63% 59%
Ce n’est pas une priorité 37% 41%
TOTAL 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011. Sur les 325 entreprises de moins de 200 salariés.
2.2 Une couverture encore rarement mise en place
Très peu d’entreprises ont déjà mis en place une garantie dépendance : 5% des entreprises de
moins de 200 salariés, 10% des entreprises de 200 à 499 salariés, 11% des entreprises de 500
salariés ou plus.
2.3 Financement de la dépendance
Les employeurs privilégient majoritairement un financement qui allie solidarité nationale
et incitation à une assurance complémentaire (51%). Ils citent ensuite la solidarité nationale
(29%) et enfin le financement individuel (19%). Ces résultats sont proches de ceux observés pour
les entreprises de moins de 200 salariés en 2009.
6 Pour 2009 la question était la suivante : « Estimez-vous qu'il s'agit d'une priorité en matière de protection sociale en général »
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
41
Figure 47 Le financement de la dépendance
2007 2009 2011
C’est du ressort de la solidarité nationale uniquement 20% 23% 2 9%
C’est du ressort de la solidarité nationale, complétée par
une incitation à une assurance complémentaire 56% 52% 51%
C’est du ressort de chaque individu de la financer directement 22% 24% 19%
Autre 2% 1% 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011.
Sur les 325 entreprises de moins de 200 salariés.
Les entreprises de plus de 200 salariés sont nettement plus favorables à un financement mixte
(près des deux tiers d’entre elles). Les entreprises de moins de 200 salariés favorisent quant à
elles plus souvent le financement par solidarité nationale (29%), tandis que les employeurs des
plus petites entreprises (moins de 20 salariés) se placent davantage du côté d’un financement
individuel (26%).
Figure 48 Le financement de la dépendance selon la taille de l’entreprise
Moins de 200
salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Par la seule solidarité nationale 29% 19% 25% 28%
Par la solidarité nationale avec une incitation à
une assurance individuelle complémentaire 51% 64% 65% 51%
Par chaque individu et sa famille 19% 16% 10% 19%
Ne sait pas 1% 1% . 1%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011. Sur l’ensemble des répondants
2.4 Mise en place d’une garantie dépendance dans l’entreprise
Un peu moins de la moitié des employeurs se déclarent favorables à la mise en place
d’une garantie dépendance dans l’entreprise (tendance stable depuis 2009 sur entreprises de
moins de 200 salariés).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
42
Figure 49 Moyennant une cotisation mensuelle, seriez-vous favorable à la mise en place
d'une garantie collective dans votre entreprise pour permettre à vos salariés de se
constituer progressivement une rente dépendance ? Exemple : cotisation mensuelle de 10 à 12 euros par mois pour une rente d’environ 400 à 800 euros par mois
en cas de dépendance.
2009 2011
Oui 51% 44%
Non 44% 47%
Ne sait pas 5% 9%
Source : CREDOC/CTIP, 2011. Sur les 325 entreprises de moins de 200 salariés.
Figure 50 Part des entreprises favorables à la mise en place d’une rente dépendance
(selon la taille de l’entreprise)
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Oui 44% 36% 45% 44%
Non 47% 54% 46% 47%
Ne sait pas 9% 10% 10% 9%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011. Sur l’ensemble des répondants
On constate en 2011 un intérêt des employeurs pour la mise en place d’une rente
dépendance : la principale raison évoquée est désormais le fait que « cela ne regarde pas
l’entreprise » (38% en 2011, 28% en 2009).
Le coût n’est cité qu’en second par 30% des employeurs.
Enfin, le désintérêt des salariés pour cette garantie n’est plus invoqué que par 12% des
employeurs, contre 28% en 2009.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
43
Figure 51 Raisons du manque d’intérêt pour la rente dépendance
2009 2011
Ca ne regarde pas l'entreprise 28% 38%
C’est trop cher 36% 30%
Les salariés ne sont pas intéressés 28% 12%
Ne sait pas 2% 3%
Difficile à mettre en place, à gérer 1% 4%
Autre 6% 4%
Préfère mettre autre chose en place, a déjà suffisamment de dispositifs, pas une priorité 5%
Déjà couvert 1%
C'est à étudier, pas dans l'immédiat 1%
Ne voit pas l'intérêt, ou ne se sent pas concerné 2%
Total 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011. Sur les 153 entreprises de moins de 200 salariés pas intéressé par la
mise en place d’une garantie dépendance dans l’entreprise.
Les responsables d’entreprises de moins de 200 salariés estiment plus souvent que cela ne regarde
pas l’entreprise (38% d’entre elles contre 24% pour les entreprises de 200 à 499 salariés et 22%
pour les entreprises de 500 salariés ou plus).
Les responsables d’entreprises de 200 à 499 salariés évoquent plus souvent un manque d’intérêt
des salariés (18% contre 12% dans les entreprises de moins de 200 salariés et 9% dans les
entreprises de 500 salariés ou plus).
2.5 Les services associés à une rente dépendance : priorité au maintien à domicile
Parmi les employeurs favorables à la mise en place d’une garantie dépendance dans l’entreprise, le
service associé qu’ils jugent le plus intéressant est la participation financière à des services
d’aide à domicile (86% des entreprises). Une opinion qui reflète, comme chez les salariés, la
prévalence du souhait du maintien à domicile des personnes âgées. Les employeurs sont d’ailleurs
35% à citer dans les services associés qui les intéressent le financement de travaux
d’aménagement du domicile.
Sont également citées les places réservées en établissements spécialisés (environ 40% des
entreprises).
Les autres services sont nettement moins souvent mentionnés : l’aide aux aidants (16%), l’aide
aux démarches administratives (12%) et l’aide financière pour des dispositifs de téléalarme (de 7%
à 12%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
44
Figure 52 Quels services associés à une rente dépendance vous semblent intéressants ?
(selon la taille de l’entreprise)
Pour ceux qui sont favorables à la mise en place d’une garantie dépendance
Moins de
200
salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Une aide financière pour des services
d'aide à domicile 86% 80% 85% 86%
Des places réservées en établissement spécialisé 43% 40% 44% 43%
Le financement de travaux d'aménagement 35% 36% 24% 35%
Une aide aux aidants (soutien psychologique,
conseils…) 16% 22% 20% 16%
Une aide aux démarches administratives 12% 11% 12% 12%
Une aide financière pour de la téléalarme
ou de la téléassistance 7% 11% 12% 7%
Aucun 0% 0% 1% 0%
Autre 0% 1% 1% 0%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011. Sur 143 entreprises de moins de 200 salariés.
NB : l’ajout d’un nouvel item en 2011 (le financement de travaux d’aménagement) ne permet pas
de présenter les comparaisons avec les résultats de 2009.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
45
3/ La complémentaire santé
3.1 Une nette hausse des taux de couverture
Par rapport à 2009, les responsables d’entreprises de moins de 200 salariés sont
nettement plus nombreux à déclarer l’existence d’une complémentaire santé dans leur
entreprise (84% en 2011 contre 72% en 2009) y compris pour tous les salariés (72% en 2011
contre 54% en 2009).
Figure 53 Évolution du taux de couverture en complémentaire santé depuis 2002
2002 2003 2005 2007 2009 2011
Oui 72% 74% 83% 77% 72% 84%
Non 28% 26% 17% 23% 28% 15%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur les 325 entreprises de moins de 200 salariés.
Les taux de couverture élevés varient en fonction de la taille de l’entreprise : si la totalité
des entreprises de 500 salariés ou plus propose une complémentaire à au moins une partie de
leurs salariés, 85% des entreprises de moins de 200 salariés en ont mis une en place (mais 90%
dans les entreprises de 1 à 9 salariés).
Figure 54 Taux de couverture en complémentaire santé
selon la taille de l’entreprise
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Oui pour tous les salariés 72% 88% 91% 72%
Oui pour une partie 12% 9% 9% 12%
Non 15% 3% 0% 15%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des répondants.
3.2 Nouveaux besoins des salariés : des stratégies dispersées
Quelle que soit la taille de l’entreprise, les employeurs sont très partagés quant à la stratégie à
adopter pour répondre à d’éventuels nouveaux besoins des salariés : la moitié d’entre eux
proposerait des options facultatives entièrement à la charge des salariés et environ 40% les
intégreraient au contrat de l’entreprise.
Les employeurs sont particulièrement indécis lorsqu’ils sous-traitent entièrement la gestion des
garanties.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
46
Figure 55 Si vos salariés exprimaient de nouveaux besoins en matière de garanties
santé, quelles solutions choisiriez-vous? (selon la taille de l’entreprise)
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Vous les intégreriez dans le contrat obligatoire
de votre entreprise. 40% 43% 41% 40%
Vous les proposeriez aux salariés en tant
qu’options facultatives, entièrement à leur charge50% 47% 49% 50%
Ne sait pas 10% 11% 10% 10%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des répondants
3.3 Les avantages des contrats collectifs obligatoires
Pour les employeurs qui ont mis en place une complémentaire santé obligatoire, cette dernière
constitue principalement un avantage social facteur d’équité et de cohésion entre les
salariés (63%). Un quart considèrent qu’elle permet un meilleur état de santé des salariés.
Figure 56 Pour vous en tant qu’employeur, la complémentaire santé obligatoire dans
votre entreprise est principalement : (selon la taille de l’entreprise)
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Un élément de rémunération attractif 12% 12% 12% 12%
Un avantage social facteur d'équité
et de cohésion entre les salariés 63% 67% 70% 63%
Une couverture permettant un meilleur
état de santé des salariés 25% 21% 18% 25%
Ne sait pas 0% 1% . 0%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ;
Sur 238 entreprises de moins de 200 salariés, 332 entreprises de 200 à 499 salariés et 179 entreprises
de 500 salariés ou plus (employeurs proposant un contrat obligatoire).
NB : l’ajout d’une nouvelle modalité de réponse en 2011 (« une couverture permettant un meilleur
état de santé des salariés ») rend difficile la comparaison avec les résultats de 2009.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
47
3.4 Hausses de cotisations : des comportements variables selon le niveau de la hausse
et la taille des entreprises
Quel que soit le niveau de la hausse des cotisations, la tendance générale des
responsables d’entreprises serait de partager le coût de cette augmentation avec les
salariés (58% en cas de hausse de 5 à 7%, 42% si la hausse est de 8 à 10%).
Plus la hausse est élevée, plus le recours à la remise en concurrence sera important (37%
en cas de hausse de 8 à 10% contre seulement 20% pour une hausse de 5 à 7%).
Les entreprises de plus de 500 salariés se distinguent ici nettement des entreprises de moins de
200 salariés par leur forte sensibilité au niveau d’augmentation des cotisations : la proportion
d’employeurs favorisant le partage de l’augmentation en cas de hausse modéré (66%) diminue
ainsi de moitié en cas de hausse plus importante (33%), tandis que la part de la remise en
concurrence double (de 15% à 32%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
48
Figure 57 Si les cotisations augmentent de 5 à 7 % pour 2010, qu’allez-vous décider ? Si
elles augmentent de 8 à 10% ? (selon la taille de l’entreprise)
Pour ceux qui proposent une complémentaire santé
Moins de
200
salariés
Entre 200
et
499
salariés
500
salariés
et plus
Ensemble
de 5 à 7 % pour 2011
Répercuter la hausse uniquement sur la part
« salarié » 4% 7% 3% 4%
La prendre entièrement en charge sur la part
« employeur » 6% 4% 4% 6%
La partager entre la part « employeur » et la part
« salarié » 58% 56% 66% 58%
Remettre en concurrence l'organisme assureur 20% 24% 15% 20%
Réviser les garanties à la baisse 3% 4% 4% 3%
Basculer en options facultatives certaines garanties 2% 2% 3% 2%
Ne sait pas 2% 2% 3% 2%
Pas d'objet 5% 2% 4% 5%
de 8 à 10 % pour 2011
Répercuter la hausse uniquement sur la part
« salarié » 2% 6% 3% 2%
La prendre entièrement en charge sur la part
« employeur » 3% 3% 2% 3%
La partager entre la part « employeur » et la
part « salarié » 42% 35% 33% 42%
Remettre en concurrence l'organisme assureur 37% 37% 32% 37%
Réviser les garanties à la baisse 3% 8% 9% 3%
Basculer en options facultatives certaines garanties 4% 4% 5% 4%
Ne sait pas 3% 5% 7% 3%
Pas d'objet 6% 2% 7% 6%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des entreprises ayant mis en place une complémentaire
santé (276 entreprises de moins de 200 salariés, 361 entreprises de 200 à 499 salariés et 203
entreprises de 500 salariés et plus).
3.5 Contreparties acceptables en échange d’une baisse des cotisations
La contrepartie la plus acceptable en échange d’une baisse des cotisations serait pour les
employeurs l’obligation pour les salariés de consulter en priorité des professionnels
recommandés par l’organisme assureur (58%).
Viennent ensuite la suppression des remboursements pour la chambre particulière à l’hôpital et les
médicaments à vignette orange (dans une moindre mesure pour les entreprises de moins de
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
49
200 salariés), ou encore la baisse des remboursements des dépassements d’honoraires (préférée
dans les entreprises de 200 à 499 salariés).
Une moindre couverture en optique ou dentaire n’est pas acceptable pour la très grande
majorité des employeurs, notamment les responsables d’entreprises de moins de 200 salariés
(95%).
Figure 58 Quelles sont les contreparties acceptables
en échange d’une baisse des cotisations ? (selon la taille de l’entreprise)
Pour ceux qui proposent une complémentaire santé
Moins de 200
salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Consulter en priorité des professionnels de
santé recommandés par l'organisme assureur 58% 61% 66% 58%
Ne plus être remboursé pour la chambre
particulière à l'hôpital 29% 33% 36% 29%
Être moins remboursé sur les dépassements
d'honoraires médicaux 28% 39% 33% 28%
Ne plus être remboursé pour les médicaments
à vignette orange (médicaments remboursés
à 15%)
24% 31% 31% 24%
Être moins bien couvert pour l'optique ou pour
les soins prothétiques en dentaire 5% 16% 14% 6%
Demander aux salariés ce qu'ils préfèrent 1% 0% 0% 1%
Aucun 8% 8% 4% 8%
Ne sait pas 2% 2% 0% 2%
Autre 3% 1% . 3%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur les 764 entreprises proposant une complémentaire santé
Guide de lecture : les totaux sont supérieurs à 100, plusieurs réponses étant possibles.
3.6 En cas de dépassement du plafond d’exonérations : un report vers l’épargne
retraite ou une diminution des garanties
En cas de dépassement des plafonds d’exonération de charges sociales, le maintien à
l’identique de la participation de l’entreprise prévaut chez les responsables
d’entreprises, particulièrement dans les entreprises de moins de 200 salariés (39%), suivie par le
report de la part employeur vers le dispositif d’épargne retraite (dont le plafond
d’exonérations est distinct) pour 21% des employeurs.
Dans les entreprises de plus de 500 salariés, le report vers l’épargne retraite est la solution la plus
citée (25%), à quasi égalité avec le maintien à l’identique de la participation de l’employeur (23%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
50
Les diminutions de cotisations sont plus souvent citées dans les entreprises de plus de
200 salariés.
Figure 59 Attitude en cas de dépassement du plafond d’exonération de charges sociales
(selon la taille de l’entreprise)
Pour ceux qui proposent une complémentaire santé ou des garanties de prévoyance
Moins de 200
salariés
Entre 200 et 499
salariés
500 salariés
et plus Ensemble
La participation de l'entreprise serait
maintenue à l'identique 39% 29% 23% 39%
Vous diminueriez la cotisation Santé 6% 8% 9% 6%
Vous diminueriez la cotisation
Prévoyance 4% 5% 5% 4%
Vous diminueriez les deux 10% 17% 18% 10%
Vous en utiliseriez une partie pour de
l'épargne retraite 21% 19% 25% 21%
Ne sait pas 17% 20% 17% 17%
Autre 2% 2% 3% 2%
Discussion avec les salariés, partenaires
sociaux, CE 2% 0% . 2%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ;
Sur les 885 entreprises proposant une complémentaire santé et une couverture prévoyance
A noter que l’incertitude est importante (17%).
3.7 Suppression des exonérations sociales : la majorité des entreprises ne
maintiendraient pas le dispositif existant
En cas de suppression des exonérations sociales sur la contribution de l’employeur au financement
des cotisations de complémentaire santé, la moitié (47%) des responsables d’entreprise ne
maintiendraient pas le dispositif existant en matière de complémentaire santé : 17%
reporteraient les cotisations santé vers l’épargne retraite et 7% vers les garanties de prévoyance,
17% diminueraient la part employeur pour ne pas payer plus, 6% mettraient fin au contrat sans
transformer la part employeur en salaire.
39% des responsables d’entreprise (24% pour les entreprises de 500 salariés et plus)
maintiendraient la part employeur et paieraient les charges sociales.
Près d’un employeur sur cinq ne peut se prononcer.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
51
Figure 60 Si les exonérations sociales pour la complémentaire santé
étaient supprimées, que feriez-vous? (selon la taille de l’entreprise)
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Vous paieriez les charges sociales en maintenant
à l'identique la part « employeur » 39% 31% 24% 39%
Vous diminueriez la part « employeur » pour ne
pas payer plus 17% 21% 29% 17%
Vous reporteriez les cotisations santé vers de
l'épargne retraite 17% 12% 15% 17%
Vous reporteriez les cotisations santé vers les
garanties de prévoyance 7% 11% 11% 7%
Vous mettriez fin au contrat de complémentaire
santé sans transformer la part « employeur » en
salaire
6% 5% 5% 6%
Ne sait pas 14% 19% 16% 14%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur 764 entreprises proposant une complémentaire santé et une
couverture prévoyance
3.8 Une information suffisante sur les hausses tarifaires
De manière générale, une large majorité de responsables d’entreprises s’estime
suffisamment informée sur les raisons qui expliquent les hausses tarifaires de la
complémentaire santé (71%), cette proportion étant plus importante dans les grandes
entreprises.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
52
Figure 61 Êtes-vous suffisamment informé par votre organisme assureur des raisons qui
expliquent les hausses tarifaires de la complémentaire santé ?
71%
26%
3%
84%
13%
3%
92%
8%0%
71%
26%
3%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Moins de 200salariés
Entre 200 et 499salariés
500 salariés etplus
Ensemble
Oui Non Ne sait pas/ Sans objet
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur 764 entreprises proposant une complémentaire santé
Pour les responsables d’entreprises, les hausses de tarifs sont essentiellement dues à la
hausse des dépenses de santé et la mise en place de nouvelles taxes. Néanmoins, près d’un
responsable d’entreprise de moins de 200 salariés sur quatre estime que les hausses de tarifs sont
injustifiées (22%).
Figure 62 A votre avis, les hausses tarifaires pratiquées ces dernières années sont :
(selon la taille de l’entreprise)
Moins de 200
salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Surtout une répercussion de la hausse des
dépenses de santé et des nouvelles taxes qui
pèsent sur les complémentaires santé
77% 84% 87% 77%
Ou ces explications ne sont qu’un prétexte
pour augmenter les cotisations 22% 14% 10% 21%
Ne sait pas 2% 2% 3% 2%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; Sur les 764 entreprises proposant une complémentaire santé
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
53
3.9 La garantie prioritaire reste la complémentaire santé
S’ils ne pouvaient conserver qu’une seule garantie dans l’entreprise, la majorité des
employeurs (59%) opteraient pour la complémentaire santé (55% en 2009). Cette
tendance est particulièrement marquée chez les entreprises de 200 à 499 salariés (69%). Comme
les années précédentes, environ un tiers des employeurs opteraient pour la prévoyance (26%
seulement pour les entreprises de 200 à 499 salariés).
Figure 63 Choix des entreprises dans l’hypothèse où elles ne pourraient proposer qu’un
seul type de garanties
2007 2009 2011
Prévoyance 38% 31% 35%
Complémentaire santé 47% 55% 59%
Épargne retraite 12% 10% 4%
La dépendance 2% 0%
Ne sait pas 3% 2% 2%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur 320 entreprises de moins de 200 salariés proposant une
complémentaire santé ou au moins une garantie de prévoyance.
Figure 64 Si vous ne pouviez proposer qu’un seul type de garantie à vos salariés, que
choisiriez-vous (selon la taille de l’entreprise):
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
La prévoyance 35% 26% 36% 35%
La complémentaire santé 59% 69% 61% 59%
L’épargne retraite 4% 4% 2% 4%
Ne sait pas 2% 1% 2% 2%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur les 885 entreprises proposant une complémentaire santé ou au
moins une garantie de prévoyance
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
54
4/ Les services associés
4.1 Pour les employeurs : l’accès au réseau de soins
L’accès à un réseau de soins qui dispense les salariés d’avances de frais est le service
associé au contrat de complémentaire santé qui intéresse le plus les employeurs (61%).
Viennent ensuite l’information valorisant le contrat en expliquant les garanties aux salariés (40%),
et le suivi par Internet du contrat (30%) et de l’équilibre entre cotisations et prestations (26%).
Un quart des employeurs se déclarent intéressés par un accompagnement au dialogue social avec
les représentants des salariés sur ce sujet.
Le suivi par Internet du contrat intéresse davantage les petites entreprises (30% des moins de 200
salariés) que les entreprises de 500 salariés ou plus (17%).
Le suivi de l’équilibre entre cotisations et prestations par Internet intéresse tout particulièrement
les entreprises de 200 à 499 salariés (43%).
Figure 65 Que vous en bénéficiez ou pas, quel service trouvez-vous le plus intéressant
pour l'employeur (selon la taille de l’entreprise)?
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500
salariés et
plus
Ensemble
L'accès à un réseau de soins qui dispense le salarié
d’avancer les frais 61% 59% 52% 61%
Une information valorisant le contrat en expliquant
les garanties aux salariés 40% 45% 48% 40%
Le suivi du contrat sur Internet avec la possibilité
de souscrire des options ou des services 30% 23% 17% 30%
Le suivi sur Internet de l'équilibre entre cotisations
et prestations du contrat de prévoyance ou santé
de l’entreprise
25% 43% 39% 26%
Un accompagnement de votre dialogue avec les
représentants des salariés sur ce sujet 26% 20% 27% 25%
Une estimation du passif social de l'entreprise 8% 5% 11% 8%
Aucun 8% 4% 4% 8%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur 885 entreprises proposant une complémentaire santé ou au moins
une garantie de prévoyance
Par rapport à 2009, les réponses ont peu évolué. Seule hausse notable : les entreprises de moins
de 200 salariés ont plus souvent cité en 2011 l’accompagnement au dialogue avec les
représentants des salariés (18% en 2009).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
55
Figure 66 Que vous en bénéficiez ou pas, quel service trouvez-vous le plus intéressant
pour l'employeur ?
2009 2011
1er choixDeux
1ers choix1er choix
Deux
1ers choix
L'accès à un réseau de soins qui dispense le salarié
d’avancer les frais 42% 60% 37% 61%
Une information valorisant le contrat en expliquant
les garanties aux salariés 18% 37% 21% 40%
Le suivi du contrat sur Internet avec la possibilité de
souscrire des options ou des services 14% 28% 14% 30%
Un accompagnement de votre dialogue
avec les représentants des salariés sur ce sujet 6% 18% 11% 26%
Le suivi sur Internet de l'équilibre entre
cotisations et prestations du contrat de travail
ou santé de l’entreprise
9% 22% 11% 25%
Une estimation du passif social de l'entreprise 3% 9% 3% 8%
Aucun 9% 26% 4% 8%
Total 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur 320 entreprises de moins de 200 salariés proposant une
complémentaire santé ou au moins une garantie de prévoyance.
4.2 Pour les salariés : l’assistance à domicile et les tarifs négociés
Les deux services proposés par l’organisme assureur aux salariés qui intéressent le plus les
employeurs sont l’assistance à domicile en cas de problème (47% dans l’ensemble, 38% des
grandes entreprises) et les tarifs négociés (41%).
Suivent les services par Internet (31%) et les actions de prévention (30%).
L’analyse des devis par téléphone est plus intéressante pour les responsables de grandes
entreprises (32% des 200-499 salariés et 36% des 500 salariés et plus mais seulement 18% des
moins de 200 salariés).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
56
Figure 67 Intérêt pour les services proposés par l’organisme assureur aux salariés
(selon la taille de l’entreprise)
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Une assistance à domicile en cas de
problème (aide-ménagère, garde
d’enfant…)
47% 38% 40% 47%
Des tarifs négociés auprès d’opticiens, de
cliniques 41% 36% 36% 41%
Un service Internet donnant accès à des
informations sur les garanties, à la
consultation des remboursements
31% 36% 30% 31%
Des actions de prévention (bilan de santé,
dépistage, sevrage tabagique…) 30% 26% 26% 30%
Une analyse de devis par téléphone (par
exemple en dentaire et optique) 18% 32% 36% 18%
L'accès à une plate-forme de services à la
personne 11% 10% 12% 11%
Une protection juridique 8% 9% 3% 8%
Un soutien psychologique 7% 7% 10% 7%
Aucun de ces services 5% 4% 3% 5%
Autre 1% 1% 0% 1%
Ne sait pas 0% 1% 0% 0%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ;
Sur les 885 entreprises proposant une complémentaire santé ou au moins une garantie de prévoyance.
Les seules variations notables par rapport à 2009 pour les entreprises de moins de 200 salariés
concernent :
- une hausse de l’intérêt pour les tarifs négociés qui sont cités par 41% des employeurs en
2011 contre 32% en 2009,
- un intérêt moindre pour les actions de prévention qui passent de 37% en 2009 à 30% en
2011.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
57
Figure 68 Intérêt pour les services proposés par l’organisme assureur
2003 2005 2007 2009 2011
1er
choix
Deux
1er
choix
1er
choix
Deux
1er
choix
1er
choix
Deux
1er
choix
1er
choix
Deux
1er
choix
1er
choix
Deux
1er
choix
Une assistance à domicile
en cas de problème (aide-
ménagère, garde
d’enfant…)
23% 56% 28% 54% 24% 49% 25% 46% 29% 47%
Des tarifs négociés auprès
d’opticiens, de cliniques… - - - - 19% 36% 11% 32% 19% 41%
Un service Internet
donnant accès à des
informations sur les
garanties, à la consultation
des remboursements…
6% 15% 16% 38% 10% 24% 14% 24% 11% 31%
Des actions de prévention
(bilan de santé, dépistages,
sevrage tabagique...)
39% 57% 33% 50% 27% 37% 27% 37% 22% 30%
Une analyse de devis par
téléphone (par exemple en
dentaire et optique)
4% 15% 15% 35% 8% 17% 11% 22% 10% 18%
L’accès à une plate-forme
de services à la personne - - - - - - 4% 9% 2% 11%
Une protection juridique - - - - 9% 27% 2% 9% 3% 8%
Un soutien psychologique - - - - - - 4% 7% 1% 7%
Aucun de ces services 5% 16% 6% 6% 3% 3% 1% 1% 1% 5%
Autre 2% 4% 2% 3% 0% 1% 1% 2% 0% 1%
Source : CREDOC/CTIP, 2011.
Sur les 320 entreprises de moins de 200 salariés proposant une complémentaire santé ou au moins une
garantie de prévoyance.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
58
4.3 Un intérêt marqué pour de nouveaux services
Parmi les nouveaux services qui pourraient être proposés par l’organisme, ceux qui suscitent le
plus d’intérêt sont :
- l’information sur les démarches en cas de décès et d’invalidité d’un salarié (68% des
entreprises toutes tailles confondues),
- des informations sur la sécurité et la santé au travail (61%),
- des actions de dépistage (61%).
La télémédecine intéresse moins les employeurs (36%) que les salariés, qui sont 61% à être
intéressés par ce dispositif.
Figure 69 Seriez-vous intéressé par (selon la taille de l’entreprise):
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Une information sur : 79% 85% 81% 79%
Les démarches en cas de décès
ou d'invalidité d'un salarié68% 69% 66% 68%
La sécurité et la santé au travail 61% 61% 61% 61%
L'emploi des salariés handicapés 52% 56% 58% 52%
L'accompagnement du départ à la retraite 52% 55% 51% 52%
La mise en place d’un dépistage proposé
par l’organisme assureur 61% 63% 61% 61%
La télémédecine 36% 38% 33% 36%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011.
Sur l’ensemble des répondants
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
59
5/ L’action sociale des institutions de prévoyance
5.1 Une meilleure connaissance de l’action sociale des institutions de prévoyance
En 2011, 51% des responsables des entreprises de moins de 200 salariés savent que les
institutions de prévoyance développent une action sociale pour venir en aide aux salariés,
en nette hausse par rapport à 2009 (39%), et davantage au sein des grandes entreprises.
Figure 70 Savez-vous que certains organismes de prévoyance tels que les institutions de
prévoyance, qui diffusent les garanties de prévoyance et de complémentaire santé,
développent une action sociale pour aider les salariés en difficulté
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Oui 51% 67% 73% 51%
Non 49% 33% 27% 49%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011. Sur l’ensemble des répondants
5.2 Les priorités en matière d’action sociale
5.2.1 Des aides ponctuelles pour les personnes à faibles revenus
En matière d’aides ponctuelles à la personne, la priorité pour près de deux employeurs sur
trois reste la prise en charge des cotisations ou le remboursement de frais médicaux
pour les personnes à faibles ressources (62%).
Les aides financières d’urgence sont par ailleurs citées par près d’un employeur sur deux, tandis
qu’un quart d’entre eux environ citent les aides à l’insertion ou réinsertion professionnelle, les
bourses d’études et les prêts pour le logement.
L’opinion des entreprises de 200 à 499 salariés se distingue de celle des entreprises de moins de
200 salariés : les aides à l’insertion ou réinsertion et la prise en charge des cotisations suscitent
moins d’intérêt chez les entreprises de 200 à 499 salariés (49%), qui citent plus souvent les aides
d’urgence (57%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
60
Figure 71 Aides ponctuelles à la personne (selon la taille de l’entreprise)
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
La prise en charge de cotisations et le
remboursement de frais de santé pour des
personnes à faibles revenus
62% 49% 54% 62%
Les aides financières d'urgence 46% 57% 50% 46%
Les aides à l'insertion ou réinsertion
professionnelle 28% 18% 24% 28%
Les bourses d'études 27% 26% 25% 27%
Les prêts pour le logement 25% 26% 24% 25%
Le soutien psychologique (en cas de deuil,
d’agression…) 10% 21% 21% 10%
Aucun 4% 3% 2% 4%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des répondants
Les réponses n’ont pas varié significativement par rapport à 2009.
5.2.2 Les aides collectives prioritaires : prévention et dépistage
En ce qui concerne les aides collectives, la prévention et le dépistage en santé sont jugées
prioritaires par près des trois quart des responsables d’entreprises (73%).
Un employeur sur deux cite également les places en établissements spécialisés et le soutien à
la recherche médicale, et 1 sur 3 le soutien aux associations.
Figure 72 Actions collectives d’action sociale prioritaires (selon la taille de l’entreprise)
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
La prévention et le dépistage en santé 73% 75% 70% 73%
Des places dans des établissements
spécialisés (pour personnes âgées
dépendantes, pour les personnes
handicapées)
48% 53% 60% 48%
Le soutien à la recherche médicale 44% 38% 36% 44%
Le soutien aux associations à vocation
sociale ou humanitaire 31% 29% 28% 31%
Aucun 5% 5% 5% 5%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des répondants.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
61
5.3 Les publics prioritaires de l’action sociale : précarité et handicap
Les deux publics prioritaires la moitié des entreprises sont les salariés en difficulté (53% pour
celles de moins de 200, 60% pour celles entre 200 et 499 et 64% pour celles ayant 500 salariés ou
plus) et les personnes en situation de handicap.
Environ un tiers des entreprises juge par ailleurs que les personnes âgées dépendantes et les
jeunes en difficulté constituent des publics prioritaires de l’action sociale.
Figure 73 Publics prioritaires pour l’action sociale des institutions de prévoyance (selon
la taille de l’entreprise) (en premier, en second)
Moins de 200
salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Les salariés en difficulté (chômage,
endettement, décès du conjoint…) et leur
famille
53% 60% 64% 53%
Les personnes en situation de handicap 49% 48% 46% 49%
Les personnes âgées dépendantes 38% 27% 30% 38%
Les jeunes en difficulté d'insertion
professionnelle 38% 37% 38% 38%
Aucun 1% 1% 3% 1%
Tous 8% 12% 9% 8%
Ne sait pas 2% 2% 0% 2%
Autre 1% 0% 0% 1%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des répondants
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
62
5.4 Une image favorable de l’action sociale des institutions de prévoyance
Plus de huit entreprises sur dix jugent importante l’action sociale mise en place par les
institutions de prévoyance. Les entreprises de 500 salariés ou plus la jugent plus souvent que
les autres « très importante ».
Figure 74 Même si vous n’en bénéficiez pas directement, estimez-vous important que
l’organisme assureur de l’entreprise développe une action sociale ?
% 2009 2011
Très important 24 22
Assez important 64 60
Pas très important 8 15
Pas important du tout 3 2
Ne sait pas 1 1
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur les 325 entreprises de moins de 200 salariés.
Figure 75 Importance de l’action sociale développée par les organismes assureurs selon
la taille des entreprises
22%
60%
15%
2%1%
23%
63%
12%2%
1%
32%
56%
10%2%
0%
22%
60%
15%
2%1%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Moins de 200salariés
Entre 200 et 499salariés
500 salariés etplus
Ensemble
Très important Assez important Pas très important Pas du tout important Ne sait pas
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; Sur l’ensemble des entreprises.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
63
6/ Notoriété et image de la gestion paritaire
6.1 La gestion paritaire des institutions de prévoyance de mieux en mieux repérée
La majorité des employeurs (59%) savent désormais que les institutions de prévoyance
sont gérées par les partenaires sociaux.
Figure 76 La gestion des institutions de prévoyance
2002 2003 2005 2007 2009 2011
Les partenaires sociaux (les
représentants des salariés
et des employeurs)
46% 50% 65% 50% 48% 59%
Des actionnaires privés 33% 16% 25% 32% 31% 26%
L’État 6% 3% 10% 5% 11% 5%
Ne sait pas 15% 31% - 13% 10% 10%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur les 325 entreprises de moins de 200 salariés.
En 2005, pas de modalité « Ne sait pas »
Le niveau de connaissance des employeurs varie en fonction de la taille des entreprises,
les entreprises de 200 à 499 salariés étant les moins bien renseignées.
Figure 77 La gestion des institutions de prévoyance
(selon la taille de l’entreprise)
Moins de 200
salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
L'État 5% 8% 7% 5%
Les partenaires sociaux (c’est-à-dire les
représentants des employeurs et les
représentants des salariés)
59% 50% 56% 59%
Des actionnaires privés 26% 34% 31% 26%
Ne sait pas 10% 9% 7% 10%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des répondants
Les responsables d’entreprises qui sous traitent entièrement la gestion des garanties sont une
minorité à connaître le mode de gestion des institutions de prévoyance (39%).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
64
6.2 Une bonne image de la gestion paritaire
L’image de la gestion paritaire reste très majoritairement positive : 73% des responsables
d’entreprise déclarent en avoir une assez bonne image. Les opinions restent modérées : seuls 6%
des employeurs en ont une très bonne image.
Figure 78 Image de la gestion paritaire
2002 2003 2005 2007 2009 2011
Très bonne image 9% 11% 6% 9% 7% 6%
Assez bonne image 63% 73% 78% 72% 72% 73%
Assez mauvaise image 14% 8% 15% 16% 17% 17%
Très mauvaise image 1% 2% 1% 4% 4% 4%
Ne sait pas 13% 6% 0% 0% 0% 0%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur les 325 entreprises de moins de 200 salariés.
Cette opinion s’améliore d’autant plus que la taille de l’entreprise est importante.
Figure 79 Image de la gestion paritaire
(selon la taille de l’entreprise)
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
Une très bonne image 6% 6% 5% 6%
Une assez bonne image 73% 79% 84% 73%
Une assez mauvaise image 17% 14% 8% 17%
Une très mauvaise image 4% 1% 2% 4%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur l’ensemble des répondants
La proximité avec le secteur de la prévoyance renforce l’image positive de la gestion paritaire. Il en
va ainsi des entreprises couvertes par une institution de prévoyance (85%), de celles ayant
identifié le mode de gestion des institutions de prévoyance (84%). A l’inverse, la proportion
d’entreprises qui sous-traitent entièrement les questions de prévoyance et de complémentaire
santé et qui ont une mauvaise image de la gestion paritaire est plus élevée que la moyenne (30%
contre 21%).
La raison principale de cette bonne image est, pour deux employeurs sur trois (et davantage dans
les entreprises de plus de 200 salariés), le fait que l’évolution des garanties est décidée
conjointement par des représentants des employeurs et des salariés.
La moitié des employeurs cite par ailleurs leur gestion prudente, le fait qu’il n’y ait pas
d’actionnaires à rémunérer (particulièrement cité dans les entreprises de moins de 200 salariés),
ou encore l’aide qui peut être apportée aux salariés en difficulté (en progression significative, de
32% en 2009 à 46% en 2011).
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
65
Enfin, un tiers des entreprises (36%) met en avant la qualité de service.
Figure 80 Pour quelles raisons avez-vous une bonne image des organismes paritaires ?
Moins de
200 salariés
Entre 200 et
499 salariés
500 salariés
et plus Ensemble
L'évolution des garanties est décidée
conjointement par des représentants
des employeurs et des salariés
62% 72% 67% 62%
Leur gestion est prudente et s’exerce
au bénéfice des assurés 52% 50% 47% 52%
Ces organismes n’ont pas d'actionnaires
à rémunérer 47% 39% 36% 47%
Ces organismes peuvent aider les salariés en cas
de besoin 46% 51% 44% 46%
Leur service est de qualité 36% 37% 27% 36%
Ne sait pas 4% 3% 1% 4%
Total 100% 100% 100% 100%
Source : CREDOC/CTIP, 2011 ; sur les 715 entreprises ayant une bonne image.
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
66
Annexe 1 : Salariés – Variables socioprofessionnelles
Sexe de la personne interrogée Effectifs %
Femme 566 56%
Homme 435 44%
Total 1001 100%
Age Effectifs %
18-25ans 119 12%
26-29 ans 113 11%
30-39 ans 308 31%
40-49 ans 274 27%
50-59 ans 177 18%
60 et plus 10 1%
Total 1001 100%
Profession Effectifs %
Cadre et profession intellectuelle supérieure 108 11%
Profession intermédiaire, cadre moyen, agent de maîtrise 206 21%
Employé 282 28%
Ouvrier 394 39%
Non renseigné 11 1%
Total 1001 100%
Type de contrat de travail Effectifs %
CDI 879 88%
CDD 64 6%
un contrat aidé, intérim, apprenti, stagiaire ... 58 6%
Total 1001 100%
Secteur Effectifs %
Industrie 286 29%
Tertiaire 448 45%
Construction 79 8%
Agriculture 22 2%
Commerce 166 17%
Total 1001 100%
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
67
Nombre de salariés dans l’entreprise
(ensemble de l’entreprise, pas seulement l’établissement)Effectifs %
1 à 9 236 24%
10 à 19 86 9%
20 à 49 150 15%
50 à 99 85 9%
100 à 499 191 19%
500 ou plus 242 24%
Ne sait pas 11 1%
Total 1001 100%
Situation familiale Effectifs %
Marié ou vivant maritalement 737 74%
Divorcé ou séparé 64 6%
Célibataire 174 17%
Veuf (veuve) 10 1%
Jeune vivant chez ses parents 16 2%
Total 1001 100%
Enfants à charge Effectifs %
Oui 598 60%
Non 403 40%
Total 1001 100%
Revenu net mensuel du foyer Effectifs %
Moins de 800 € 10 1%
De 800 à moins de 1500 € 158 16%
De 1500 à moins de 2300 € 234 23%
De 2300 à moins de 3000 € 252 25%
De 3000 à moins de 3800 € 156 16%
De 3800 à moins de 4500 € 65 7%
Plus de 4500 € 91 9%
Refus / Ne sait pas 36 4%
Total 1001 100%
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
68
Annexe 2 : Entreprises - Caractéristiques
Remarque :
Concernant les effectifs, la colonne « ensemble » n’est pas la somme simple des trois colonnes
précédentes. Il s’agit d’un effectif pondéré par l’importance de chacune des catégories (ex :
poids d’une région).
Concernant les pourcentages, les scores sur l’ensemble des entreprises sont très proches de ceux
observés sur les entreprises de moins de 200 salariés, dans la mesure où elles représentent la
quasi-totalité des entreprises.
Région
Moins de
200
salariés
Entre 200
et 499
salariés
500
salariés et
plus Ensemble
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
Alsace 13 4% 9 3% 8 4% 35 4%
Aquitaine 28 8% 13 3% 6 3% 76 8%
Auvergne 7 2% 8 2% 4 2% 20 2%
Basse Normandie 11 3% 8 2% 3 2% 29 3%
Bourgogne 4 1% 12 3% 3 2% 12 1%
Bretagne 22 7% 11 3% 3 1% 62 7%
Centre 9 3% 7 2% 6 3% 26 3%
Champagne-Ardenne 10 3% 5 1% 4 2% 27 3%
Corse 3 1% . . . . 8 1%
Franche-Comté 4 1% 6 2% 2 1% 12 1%
Haute Normandie 8 2% 15 4% 2 1% 22 2%
Ile de France 88 27% 126 34% 104 51% 245 27%
Languedoc
Roussillon 8 3% 8 2% 3 1% 23 3%
Limousin 1 0% 1 0% 1 0% 3 0%
Lorraine 9 3% 18 5% 8 4% 24 3%
Midi Pyrénées 16 5% 16 4% 4 2% 44 5%
Nord Pas de Calais 13 4% 26 7% 13 6% 36 4%
Pays de la Loire 20 6% 15 4% 3 2% 56 6%
Picardie 5 2% 11 3% 2 1% 15 2%
Poitou Charente 8 2% 13 3% 2 1% 21 2%
Rhône Alpes 28 9% 28 8% 13 6% 77 9%
PACA 10 3% 13 3% 10 5% 27 3%
Total 325 100% 371 100% 204 100% 900 100%
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
69
Taille
Moins de 200 salariés Entre 200 et 499 salariés 500 salariés et plus Ensemble
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
1-9 57 18% . . . . 157 17%
10-19 85 26% . . . . 233 26%
20-49 93 29% . . . . 255 28%
50 à 99 46 14% . . . . 126 14%
100-199 45 14% . . . . 124 14%
200 à 499 . . 371 100% . . 4 0%
500 à 999 . . . . 108 53% 1 0%
1000 et + . . . . 96 47% 1 0%
Total 325 100% 371 100% 204 100% 900 100%
Secteur
Moins de 200 salariés Entre 200 et 499 salariés 500 salariés et plus Ensemble
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
1- Agriculture 7 2% . . . . 20 2%
2- Commerce 95 29% 75 20% 39 19% 264 29%
3- BTP 49 15% 21 6% 12 6% 135 15%
4- Industrie 60 18% 127 34% 67 33% 167 19%
5- Services 113 35% 149 40% 86 42% 315 35%
Total 325 100% 371 100% 204 100% 900 100%
Situation
géographique
Moins de 200
salariés
Entre 200 et 499
salariés
500 salariés et
plus Ensemble
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
Région parisienne 86 27% 126 34% 104 51% 240 27%
Province 239 73% 245 66% 100 49% 660 73%
Total 325 100% 371 100% 204 100% 900 100%
Profession
Moins de 200
salariés
Entre 200 et 499
salariés
500 salariés et
plus Ensemble
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
PDG 17 5% 1 0% . . 46 5%
Directeur général 54 16% . . . . 147 16%
Secrétaire général 4 1% 1 0% 1 1% 11 1%
Gérant 7 2% 3 1% . . 20 2%
Directeur des ressources humaines,
cadre des ressources humaines 243 75% 366 99% 203 99% 675 75%
Total 325 100% 371 100% 204 100% 900 100%
Garanties et services : les attentes des salariés et des entreprises, CREDOC /CTIP – Mai 2011
70
Sexe de la personne
interrogée
Moins de 200
salariés
Entre 200 et 499
salariés
500 salariés et
plus Ensemble
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
Femme 202 62% 265 72% 140 68% 559 62%
Homme 123 38% 106 28% 64 32% 341 38%
Total 325 100% 371 100% 204 100% 900 100%
Age
Moins de 200 salariés Entre 200 et 499 salariés 500 salariés et plus Ensemble
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
18-25 ans 5 2% 11 3% 4 2% 15 2%
26-29 ans 14 4% 19 5% 12 6% 39 4%
30-39 ans 64 20% 107 29% 68 33% 179 20%
40-49 ans 113 35% 127 34% 62 30% 313 35%
50 à 59 ans 113 35% 98 26% 53 26% 313 35%
60 et + 15 5% 9 2% 4 2% 41 5%
Total 325 100% 371 100% 204 100% 900 100%
Secteur
Moins de 200
salariés
Entre 200 et 499
salariés
500 salariés et
plus Ensemble
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
Industrie 60 18% 139 38% 70 34% 166 18%
Tertiaire hors
commerce 128 39% 145 39% 83 41% 355 39%
Construction 47 14% 22 6% 13 7% 130 14%
Agriculture 16 5% 2 0% 4 2% 44 5%
Commerce 74 23% 63 17% 32 16% 205 23%
Total 325 100% 371 100% 203 100% 900 100%
Nombre de salariés dans
l’entreprise
Moins de 200
salariés
Entre 200 et 499
salariés
500 salariés et
plus Ensemble
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
1 à 9 51 16% 2 1% 1 0% 142 16%
10 à 19 54 17% . . 1 1% 148 16%
20 à 49 91 28% 3 1% . . 251 28%
50 à 99 38 12% 7 2% . . 103 11%
100 à 199 46 14% 31 8% 2 1% 127 14%
200 à 499 22 7% 247 66% 11 5% 62 7%
500 et plus 24 7% 81 22% 189 93% 68 8%
Total 325 100% 371 100% 204 100% 900 100%