65355532 Rapport de Stage SAMIR
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INTRODUCTION
La SAMIR (Société Anonyme Marocaine d’Industrie de Raffinage), leader dans le domaine de
raffinage de pétrole, crée afin de satisfaire les besoins croissants en ce qui concerne les produits
pétroliers. Vu l’importance et la réputation de la SAMIR au niveau du marché national et international,
il s’avère primordial de connaître l’historique, l’organigramme, les différentes unités, les principales
sources de pétrole, les clients et les projets en cours de réalisation de cette société.
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Rapport de Stage faculté des sciences et techniques Mohammedia
INTRODUCTION
I.1 Fiche signalétique………………………………………….2
I.2 Historique…………………………………………………..3
I.3 Les misions de la SAMIR………………………………….4
I.4 La sécurité à la SAMIR…………………………………....5
I.5 L’incendie du 25 Novembre 2002…………………………6
I.6 Les activités et les produits à la SAMIR………………….8
I.7 La qualité des ressources humaines……………………..11
I.8 Les différentes directions de la raffinerie……………….11
I.9 Les différentes unités de la SAMIR……………………...13
CONCLUSION
I.1 Fiche signalétique :
• Raison sociale : Société Anonyme Marocaine d’Industrie de Raffinage.
• Forme juridique : Société anonyme.
• Date de constitution : 1959.
• Capital social : 1.189.966.500 DHS.
• Actionnariat : CORRAL (66.72%), PUBLIC à travers la Bourse (33.28%).
• Effectif : 1307 dont 140 cadres.
• Registre de commerce : B.P. 91, Mohammedia.
• Numéro de patente : 36.404.860.
• Identification fiscale : 03100228.
• Affiliation à la CNSS : 1417395.
• Téléphone : 023-32-42-01/42 ; 023-32-74-80/87.
• Fax : 023-31-69-56 ; 023-31-71-88.
• Adresse : B.P. 89, Route côtière111, Mohammedia, Maroc.
• Superficie : 190 Hectares.
• La production : Propane et butane, Essence super et Ordinaire Kérosène et jet feu, Gasoil,
Fuel-oil, Huiles lubrifiantes, Butine.
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I.2 Historique :
Au cours des années 1950, l’office italien des hydrocarbures dénommé Ente Nazionale
Idrocarbur (ENI) décide de s’implanter au Maroc dans le but de mener des activités de recherche et
d’exploitation pétrolière.
Au lendemain de l’indépendance, le Maroc, pays non producteur de pétrole, décide d’assurer la
maîtrise de ses besoins en énergie, en créant une raffinerie à Mohammedia. Celle-ci est née d’une
convention signée en 1959 entre l’état représenté par le Bureau des Etudes et des Participations
Industrielles (BEPI) et l’office italien des hydrocarbures (ENI) représenté par sa filiale (ANIC). Cette
association donne naissance à la Société Anonyme Marocaine et Italienne de Raffinage (SAMIR). La
capacité initiale de la raffinerie était de 1 250 000 T/an de traitement de pétrole brut par distillation
atmosphérique.
Le choc pétrolier de 1973 induit une flambée des prix au niveau international. Pour éviter les
répercutions sur le Maroc ou les prix sont administrés, l’état marocain décide de racheter les parts de
l’ENI et SAMIR devient Société Anonyme Marocaine de l’Industrie du Raffinage.
Face à la demande de plus en plus forte des produits pétroliers, la SAMIR décide en 1975,
l’installation d’une nouvelle raffinerie complète d’une capacité de 4 000 000 T/an.
Ainsi en 1978, la SAMIR porte effectivement sa capacité à 6 250 000 T/an et lance un appel
d’offres pour la réalisation d’un complexe de lubrifiants pour la fabrication de 100 000 T/an d’huiles.
En 1995, la SAMIR est introduite à la bourse de Casablanca par la voie d’une offre publique de
vente de 25% de son capital social, et ce, dans le cadre de sa première privatisation.
En 1997, dans le cadre de la seconde phase de privatisation de la société, le groupe CORRAL
acquiert 60% du capital de cette dernière.
En 1998, le groupe CORRAL rachète la part encore détenue par l’état, soit 70%.
En 1999, fusion absorption de la SCP (Société chérifienne des pétroles) importants par SAMIR.
En 2000, eut lieu la fusion de la raffinerie de Sidi-Kacem avec la raffinerie de Mohammedia
pour prendre une seule raison sociale celle de la SAMIR.
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La SAMIR réceptionne chaque mois cinq pétroliers pour son approvisionnement en pétrole brut.
Les transactions représentent 20 millions de Dollars par bateau.
En 2002, elle a importé plus de 6,1 millions de brut en provenance pour un peu moins de la
moitié d’Arabie Saoudite, soit 42,5%. L’Iran a fourni plus de 25% et l’Irak prés de 24%.
Le prix moyen du baril s’est situé durant cette année 24,16 Dollars. La raffinerie a également importé
des produits finis : 366 000 tonnes de gasoil et 133 000 tonnes de jeu fuel.
Le pétrole brut traité à Mohammedia est en totalité importé. Les principaux fournisseurs sont :
L’Arabie saoudite : Arabie light
L’Irak : Kirkuk
L’Iran : Iranian ligh
La Russie : Ural
Actuellement, la SAMIR exploite plusieurs puits dans le Gharb et à Essaouira. La production est
de 10 000 tonnes par an de pétrole brut et de 20 millions de Nm3 de gaz naturel.
La SAMIR n’a rien à envier aux raffineries les plus modernes du monde, avec des unités de
fabrication sophistiquées, un laboratoire garantissant la qualité des produits à tous les stades de leur
élaboration, un service de sécurité sans faille et un réel souci de la protection de l’environnement.
I.3 Les missions de la SAMIR :
I.3.1 Mission économique :
La SAMIR contribue activement au développement économique du pays. Elle crée des
richesses, assure la sécurité d'approvisionnement du Maroc en produits pétroliers et sous-traite auprès
d'un réseau dense de PME-PMI.
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I.3.2 Mission sociale :
La SAMIR procure des emplois, dispense des formations, œuvre au bien-être de ses salariés et
apporte son soutien à des actions humanitaires, sportives et culturelles.
I.3.3 Mission environnementale :
La protection de l'environnement est une des préoccupations majeures de la SAMIR. Elle veille
à ce que ses procédés et ses produits aient le minimum d'impact négatif sur le milieu naturel, et intègre
la dimension environnementale parmi les critères qui guident ses choix en matière d'investissement.
I.4 Sécurité à la SAMIR :
I.4.1 But de passer par la sécurité :
Le but de consacrer une journée de sécurité est de rappeler à l’ensemble du
personnel de la raffinerie, ou tierces s’y trouvant, les règles de sécurité, leurs
objectifs et les moyens de prévention et d’intervention applicable pour assurer la
sécurité du personnel et des équipements.
I.4.2 Les concernés :
• chaque membre du personnel SAMIR,
• responsables des entreprises tierces intervenant au sein de la SAMIR,
• visiteurs occasionnels devant séjourner au sein de la société pour une période nécessitant leur
connaissance du règlement,
• stagiaires.
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I.4.3 Les équipements personnels de sécurité :
• casque de sécurité,
• la tenue de travail,
• les chaussures de sécurité,
• les lunettes de sécurité,
• gant de travail,
• les permis de travail.
Un permis de travail est nécessaire pour tout types de travail dans la raffinerie.
Vous êtes responsable de la validité du permis.
• PERMIS DE FEU est nécessaire pour tout travail susceptible de causer un incendie (travaux à
chaud ou à froid mais générateur d’étincelles ou de point chaud) : « PERMIS ROUGE ».
• PERMIS D’INTERVENTION est nécessaire pour tout travail à froid non générateur
d’étincelles ou de point chaud qu’il soit « PERMIS JAUNE ».
• PERMIS DE DÉCHARGE est délivré pour évacuer les produits et les déchets : « PERMIS
VERT ».
• PERMIS DE TERRASSEMENT et délivré avant tout travail de fouille excavation ou décapage
du sol « PERMIS BLEU ».
I.5 L’incendie du 25 novembre 2002 :
La nuit du lundi 25 novembre 2002 un incendie a provoque des dégâts importants dans la raffinerie
de Mohammedia, la centrale thermoélectrique a été touchée ainsi que des équipements au niveau des
unités de production. Mais ce sont des PLATFORMING et des huiles qui ont été sérieusement
endommagés.
Devant une telle situation, et pour regagner sa place dans le marché nationale, la SAMIR a entamé un
ensemble d’activités de reconstruction et d’amélioration de tout la raffinerie, dont une partie était déjà
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envisagée avant l’incendie. Ceci en commençant par l’automatisation de toutes les installation jusqu'à
disposer d’un système d’information intégrant toutes les activités de la société.
Photos du gigantesque incendie qui s'est déclaré le lundi 25 novembre 2002
Dans la plus grande installation pétrolière du Maroc, dans le port
de Mohammedia (65 Km au sud de Rabat). Celui a été maîtrisé peu
Après 00H30 GMT, a constaté l'AFP. (Mis en ligne le 26 novembre 2002)
Détails de l’incendie :
Les nombreuses équipes de pompiers, venues de toute la région, semblaient avoir maîtrisé la
progression des flammes.
L'alerte générale a été décrétée dans l'enceinte du port où se trouvent les installations de la
SAMIR, notamment une raffinerie de pétrole, inondées après les pluies torrentielles qui se sont
abattues sur la région les derniers jours.
La crue de l'oued El Maleh, qui a inondé la raffinerie où le niveau de l'eau a dépassé un mètre,
est sans doute à l'origine de l'incendie. Des responsables de la SAMIR, contactés sur les lieux,
évoquent l'hypothèse d'un court-circuit provoqué par l’eau.
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Des agents de la Protection civile ont facilité l'évacuation du personnel de la raffinerie. Alors
qu'un premier incendie a pu être maîtrisé, un second foyer s'est déclaré, faisant exploser quelques
réservoirs et élargissant le secteur incendié.
Une cellule de crise a été mise en place par le gouvernement marocain très rapidement pour
coordonner les secours à Mohammedia, présidée par le ministre de l'intérieur Moustafa Sahel.
I.6 Les activités et les produits :
Configuration raffinerie SAMIR de Mohammedia
Le raffinage est la principale activité. la raffinerie de Mohammedia, à elle seule, dispose d'une
capacité de plus de 6 millions de tonnes, dans le domaine de l'exploration production la Samir a investi
50 millions de dirhams en 2002-2003. Au niveau du trading, elle réceptionne cinq pétroliers de brut
par mois et exporte 25% de sa production.
A cela s'ajoute une activité secondaire, celle de la fabrication de bouteilles de gaz à l'usine de
Sidi Kassem.
La Samir élabore 14 produits à partir du pétrole brut importé d'Arabie saoudite, d'Irak, d'Iran et
de Russie.
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D'une capacité de 6 250 000 tonnes, la raffinerie de Mohammedia se compose d'unités
principales et d'unités annexes destinées à l'amélioration de la qualité des produits. Les principales
unités de la raffinerie sont :
• unités de fabrication des grands produits,
• un complexe de fabrication des huiles, bitumes & paraffines,
• installations offsites comprenant :
Un parc de stockage de pétrole brut, des produits finis et semis finis, deux centrales
thermoélectriques pour produire les différentes utilités : vapeur, électricité, eau
déminéralisée, air comprimé, etc.…
• équipements de traitement des eaux résiduaires.
Principales opérations de traitement du pétrole brut :
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• Le préchauffage : Le brut aspiré des bacs de stockage est préchauffé à une température variant
entre 240-260°C.
• Le déssalage : Cette opération permet de réduire la teneur en eau, sédiments et sels contenus
dans le pétrole brut.
• Le chauffage : Le brut issu du train de préchauffage est chauffé davantage dans le four de
charge pour atteindre la température de transfert de 365-370°c.
• La distillation atmosphérique : La distillation du pétrole brut est faite dans une unité de
topping. Le brut est fractionné en différentes composantes d'hydrocarbures dans une colonne de
distillation atmosphérique. Les composés légers montent tandis que les composés lourds
descendent dans la colonne.
• Le soutirage des produits : Les produis soutirés sont, les essences + GPL, le naphta, le
kérosène, le gasoil 1, le gasoil 2, le résidu atmosphérique. Les essences + le GPL sont par la suite
séparés en GPL, essence légère et essence lourde.
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I.7 La qualité des ressources humaines :
Les hommes sont indéniablement la seule ressource rare. ni les matières premières, ni la
technologie, ni le capital financier ne sauraient créer de la richesse en l'absence d'hommes et de
femmes capables de les utiliser de façon optimale.
La compétitivité passe par la mobilisation de nos ressources humaines. La SAMIR a toujours eu
et aura toujours un double projet économique et social conciliant la nécessité de son propre
développement et les aspirations des hommes qui y travaillent.
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I.8 les différentes Directions de la raffinerie :
La SAMIR dispose d’un ensemble de directions et de service pour assurer la meilleure
production de ses produits et dans les meilleures conditions de travail.
L’organigramme général de la raffinerie SAMIR se présente comme le montre la figure
suivante.
La SAMIR se compose alors de trois directions :
• D.G.A de développement,
• D.G.A de raffinage,
• D.G.A des ressources humaines.
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Organigramme de la SAMIR
I.9 Les différentes unités de SAMIR :
La SAMIR : Société Anonyme Marocaine de l’Indutrie de raffinage, est une société de raffinage
de pétrole qui comprend comme unité de fabrication :
• 3 Toppings (unité de distillation atmosphérique),
• 1 Merox Kérosène (désulfuration du Kérosène),
• 1 ATK Kérosène (désulfuration du Kérosène),
• 1 HDS hydrodésulfuration GO ou Kérosène,
• 2 HTD préparation de la charge Platforming,
• 2 centrales thermiques,
• 2 Platforming (amélioration de la qualité des essences en indice d’octane), et production
de GPL,
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• 2Mérox GPL désulfuration GPL,
• 2 Merox LSR désulfuration LSR essence légère,
• 1 Lavage a la MEA (monoethanoamine) GPL et GAZ,
• 2 Séparation C3/C4 (propane/butane),
• 1 DSV Distillation Sous Vide (la première unité du complexe des huiles lubrifiantes),
• 1 Extraction au furfural,
• Déparaffinage,
• Hydro finissage des huiles de base,
• Oxydation des bitumes,
• Traitement a la terre activée des paraffines et cires.
CONCLUSION
Vu le besoin accru en produits pétroliers dans le marché national et international, la SAMIR a
décidé d’augmenter la capacité de production de ses unités afin de satisfaire sa clientèle. La solution
adoptée par les dirigeants de la SAMIR se résume dans l’automatisation et le contrôle de la production
en introduisant un nouveau système de contrôle commande fournit par Yokogawa France en
collaboration avec CIM Equipement.
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L’intégration de ce système nécessite la connaissance des différentes zones ainsi que leurs
fonctionnements. Ces zones sont :
• Zone 1, zone 2,
• Les huiles,
• Offsite.
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Section des analyses de routine
Dans cette section les analyses se font sur le pétrole brut, les produits issus des différentes unités de
production et les eaux des centrales thermoélectriques.
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SECTION DES ANALYSES DE ROUTINE
II.1 La distillation
II.2 Mesure de la viscosité cinématique et indice de viscosité
II.3 La densité
II.4 Le point d’éclaire et doctor test
II.5 Le point d’écoulement et point trouble
II.6 Tension de vapeur de l’essence
II.7 Détermination de la teneur en eau
II.8 Détermination de la température limite de filtrabilité
SECTION DES PRODUITS FINIS
III.1 Point de ramollissement et point de pénétration pour les bitumes
III.2 Détermination du soufre par fluorescence
III.3 Distillation automatique
III.4 Densité automatique
III.5 Point d’écoulement au moyen d’un appareil
SECTION DES ANALYSES SPECIALES
IV.1 Détermination du soufre mercaptan par potentiomètre
IV.2 Distillation sous vide
IV.3 La chromatographie
Les différentes analyses effectuent pour les unités
II.1 La distillation :
II.1.1 Définition :
Distillation, procédé de séparation consistant à chauffer un liquide jusqu’à ce que ses constituants les
plus volatils — ceux qui ont le point d’ébullition le plus bas — passent en phase vapeur, cette dernière
étant ensuite condensée pour récupérer les constituants devenus liquides par condensation.
II.1.2 Principe :
La distillation est une méthode très utilisée pour séparer les constituants d’un mélange liquide de
volatilités différentes. Contrairement à l’évaporation, dont le but est de recueillir le composant le
moins volatil par élimination de l’autre composant, la distillation est suivie d’une condensation des
composés à récupérer.
II.2 Mesure de la viscosité cinématique et indice de viscosité :
II.2.1 Définition :
Viscosité, propriété d'un fluide qui tend à empêcher son écoulement lorsqu'il est soumis à
l'application d'une force. Les fluides de grande viscosité résistent à l'écoulement et les fluides de faible
viscosité s'écoulent facilement. La viscosité est déterminée par la capacité d'entraînement que possède
une couche en mouvement sur les autres couches adjacentes. Elle est mesurée par un viscosimètre,
récipient dont le fond comporte un orifice de taille standardisée. La vitesse à laquelle le fluide s'écoule
par cet orifice permet de déterminer la viscosité du fluide.
II.2.2 Appareillage :
Deux types de viscosimètres sont prévus dans cette norme.
• Le viscosimètre ubbelhode à niveau suspendu pour les transparents (huiles.)
• Le viscosimètre cannon-freske a écoulement inversé pour les liquides opaques (fuel –oil)
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• Chaque viscosimètre est étalonné par un laboratoire agrée qui fournit un certificat donnant sa
constante et son temps d’écoulement minimal.
II.2.3 Mode d’opération :
Cas du viscosimètre ubbelhode : charger le viscosimètre ubbelhode pour cela incliner
l’instrument d’environ 30°c sur le travail, puis introduire suffisamment le liquide dans le tube pour
amener le niveau jusqu’au trait de remplissage inférieur. Le niveau ne doit pas dépasser le trait de
remplissage supérieur lorsque le viscosimètre est redressé verticalement et que le liquide s’est écoulé
du tube 1 le tube en U inférieur doit être complètement rempli sans renfermer des bulles d’air quand le
viscosimètre est resté dans le bain à température constante quand le temps requis pour atteindre
l’équilibre placer le doigt sur le tube 3 et aspirer par le tube 2 jusqu’à ce que le liquide atteigne le
centre du réservoir C. Débrancher l’aspiration du tube 2 puis retirer le doigt du tube 3 et le placer
immédiatement sur le tube 2 jusqu’à ce que le liquide se soit égoutté de l’extrémité inférieure du
capillaire. Retirer alors le doit du tube 2 mesurer en seconde le temps que met le ménisque pour passer
de la 1ère marque à la seconde.
Ainsi la viscosité cinématique est le produit de cette valeur par la constante due viscosimètre choisie
en fonction du temps effectué de telle façon que ça soit un temps moyen qui de passera 200 seconde
et qu’on peut mesurer.
II.2.4 Indice de viscosité :
II.2.4.1 Définition :
L’indice de viscosité, nombre caractérisant dans une échelle conventionnelle la variation de la
viscosité d’un produit pétrolier en fonction de la température. Plus cette variation est faible et plus
l’indice de viscosité est élevé et inversement.
II.2.4.2 Calcule :
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L’indice de viscosité des produit pétroliers est calculé à partir de la viscosité à 40°c et la viscosité à
100°c cette dernière est indiqué en haut du tableau et au-dessous la viscosité à 40°c par projection on
déduit l’indice de viscosité.
II.2.4.3 Exemple :
• La viscosité cinématique à 100°c =11,28
• La viscosité cinématique à 40°c =101,2
D’où l’indice =97
II.3 Densité ou masse volumique :
II.3.1 Définition :
Densité, rapport de la masse volumique d'un corps sur la masse volumique d'un autre corps pris
comme référence. Ce dernier est l'eau pour les liquides et les solides, l'air pour les gaz. La masse
volumique d'un corps étant le rapport de la masse du corps sur le volume occupé par cette masse, on
peut également dire que la densité d'un gaz est le rapport de la masse du gaz sur la masse d'air qui
occupe le même volume et dans les mêmes conditions de température et de pression ; la densité d'un
solide ou d'un liquide est la masse du corps sur la masse d'eau correspondant au même volume à 4 °C.
II.3.2 Densité des solides et des liquides :
Pour connaître la densité d'un solide, il s'agit expérimentalement d'évaluer précisément la masse du
corps et celle du même volume d'eau. On peut déterminer la densité en utilisant le principe
d'Archimède, au moyen d'une balance hydrostatique. On pèse le corps dans l'air, puis dans l'eau. La
différence entre ces deux masses correspond à la masse de l'eau déplacée, ou la masse à 4 °C
d'un volume d'eau pure égal au volume du corps. La densité du solide est alors le rapport de la masse
du corps sur la masse précédemment calculée. Pour déterminer la densité des liquides, on peut utiliser
une balance hydrostatique, selon une méthode légèrement différente. Pour les deux types de corps, on
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peut également utiliser le procédé dit du flacon, qui fait intervenir des doubles pesées. Si l'on considère
la définition de la densité faisant intervenir les masses volumiques, celle de l'eau est prise égale à 1
000 kg/m3.
II.3.3 Densité des gaz :
La densité d'un gaz est en général déterminée par rapport à l'air. La méthode de Regnault consiste à
évaluer la masse d'un ballon, de volume donné, rempli d'air, puis rempli du gaz considéré. On effectue
ensuite le rapport de la masse d'air sur la masse du gaz. On peut également citer la méthode de Bunsen
et celle de Meyer. Par calcul, si l'on considère le gaz comme un gaz parfait, sa densité d est donnée par
: d = M/28,970, M étant la masse molaire du gaz, c'est-à-dire la masse d'une mole de gaz.
II.3.3.1 Appareillage :
• un aréomètre.
• Des thermomètres
• Des éprouvettes d’essai.
II.4 Point d’éclair :
II.4.1 Définition :
Le point d’éclair est la température à laquelle il faut porter la prose d’essai pour que les vapeurs
s’allument momentanément en présence d’une flamme.
A la section routine du laboratoire de la Samir on utilise différents appareils qui mesure
Le point d’éclair :
• Ueveland automatique et manuel : utilisé pour les produits pétroliers dont le point
d’éclair est beaucoup plus élevé comme les huiles de point d’éclair > 200°C.
• Pensky-marten : pour les gasoils et fuel-oil dont le point d’éclair >50°c.
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• Anfor : pour le gasoil et le kérosène dont le point d’éclair minimal est 55°C.
• Abel : pour le kérosène (jet) dont le point d’éclair < 55°c.
II.4.1.1 Appareillage :
• un vase
• un couvercle.
• Un dispositif de chauffage.
• Une plaque supérieure.
• Des thermomètres.
II.4.2 Doctor test pour les distillats de pétrole :
II.4.2.1 But :
Détection de l’hydrogène sulfuré et des mercaptans dans les essences et distillats similaires.
II.4.2.2 Principe :
L’échantillon placé dans un tube à essai est agité avec une solution de plomb et sodium, si
l’hydrogène sulfuré est présent dans l’échantillon, on a une formation immédiate d’un précipité noir de
sulfure de plomb selon la réaction :
Na2PbO2 +H2S → PbS + 2NaOH
Au cas où le précipité tarde à se former, l’addition d’une pincée de soufre dans tube accélère la
réaction.
La présence de la mercaptan se caractérise par la succession des colorations de phase organique :
orange – rouge – brume et noir.
Na2PbO2 + 2RSH → (RS)2 Pb + 2NaOH
(RS)2 Pb + S → RSSR + PbS
II.5 Point d’écoulement et point trouble :
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II.5.1 Objet :
Sont les points les plus importants et les plus facile à observer de l’action du froid sur les huiles :
• Le point trouble : s’applique aux huiles limpides.
• Le point d’écoulement : à toutes les huiles de pétrole.
II.5.2 Principe et définition :
II.5.2.1 Le point trouble :
Le point trouble d’une huile de pétrole est la température à laquelle les paraffines cires on autres
matières commencent à se solidifier ou à se séparer de la solution lorsque cette huile est refroidie dans
des conditions normalisés.
Autrement elle est exprimée sous forme de la température à laquelle un trouble distinct ou bouillard
apparaît dans l’huile se trouvant au fond du tube à essai.
II.5.2.2 Le point d’écoulement :
Le point d’écoulement d’une huile de pétrole est la plus base température à laquelle l’huile coule
encore lorsqu’elle est refroidie sans agitation.
II.6 Tension de vapeur de l’essence :
La tension de vapeur de l’essence déterminé par la méthode de Reid est la pression développée par
les vapeurs d’un certain volume d’essence, dans un espace clos, à température de 37,8°c, telle que la
température de l’essence à essayer ainsi que de la cuvette doit être d’autant plus basse que la tension
de vapeur approximative de l’essence est plus élevée.
II.7 Détermination de la teneur en eau :
II.7.1 Objet :
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Rapport de Stage faculté des sciences et techniques Mohammedia
C’est une méthode pour déterminer la teneur en eau de pétrole brut, de lubrifiant et des huiles
combustibles par entraînement à l’aide d’un solvant.
II.7.2 Principe :
L’eau contenue dans la prise d’essai et entraînée par distillation à reflux d’un solvant non miscible à
l’eau. Après condensation, l’eau se sépare du solvant et s’accumule dans un tube de recette gradué de
forme convenable. Le liquide d’entraînement retourne dans le récipient de distillation.
II.8 Détermination de la température limite de filtrabilité :
II.8.1 Définition :
Pour les besoins de la présence norme, la définition suivante s’applique, température limite de
filtrabilité (TLF). C’est la température la plus élevée à laquelle un volume déterminé de combustible
cesse de traverser en un temps limité un appareil de filtration normalité quand il est soumis à un
refroidissement dans des conditions normalisées.
II.8.2 Principe :
Une prise d’essai de combustible, refroidie selon les conditions prescrites est aspirée à des
intervalles de 1 °c sous une dépression contrôlé à travers un filtre métallique normalisé et recueillie
dans une pipette. L’essai se poursuit jusqu’à ce que la quantité de paraffine solidifiée soit suffisante
pour arrêter ou ralentir l’écoulement à un point tel que le temps nécessaire pour le remplissage de la
pipette excède 60 s ou que le combustible ne soit pas revenu complètement dans l’éprouvette au
moment ou la température du combustible est descendue d’un pas supplémentaire de 1°c.
La température limite de filtrabilité est la température relevée au moment ou a commencé la
dernière filtration.
SECTION DES PRODUITS FINIS
Son objet est le traitement des produits prêt à l’expédition l’échantillonnage se fait au niveau des
bacs de stockage.
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Rapport de Stage faculté des sciences et techniques Mohammedia
III.1 Point de ramollissement et point de pénétration pour les bitumes :
III.1.1 Détermination du point de ramollissement :
Le point de ramollissement est la température à laquelle un produit bitumineux atteint un certain
degré de ramollissement dans les conditions normalisées.
III.1.2 Principe :
Une bille d’acier d’une masse déterminée est placée sur une prise d’essai du produit contenue dans
un anneau de dimension normalisée, l’ensemble est chauffé à une vitesse constante déterminée. La
température à laquelle la prise devient assez molle pour la bille, ayant pénétrée le produit bitumineux
tombe enveloppée de celui-ci d’une hauteur déterminée est prise comme point de ramollissement
produit étudié.
III.1.3 Détermination du point de pénétration :
La pénétration à l’aiguille d’un produit bitumineux est donnée par la profondeur exprimé en dixième
de millimètre laquelle une aiguille de type chargée pénétré dans la prise d’essai dans des conditions
normalisées. La charge comprend l’aiguille, son support est éventuellement une masse additionnelle.
III.1.3.1 Principe :
Faire fondre la prise d’essai, la refroidir à une température déterminée et mesurer dans des
conditions normalisées (T=25°c), au moyen d’un pénétromètre.
III.2 Détermination du soufre par fluorescence :
III.2.1 Principe de la méthode :
Une prise d’essai est placée dans une cellule de l’appareil dans des conditions normalisées.
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La mesure du %S dans l’échantillon est affichée sur l’afficheur digital après le temps nécessaire pour
l’opération.
III.3 Distillation automatique :
III.3.1 Principe :
Une prise d’essai de 100 ml est distillée dans des conditions bien déterminées. Les mesures de la
distillation sont affichées sur l’écran ainsi que la courbe du débit et une autre courbe de température en
fonction du temps.
Les mesures sont imprimées en fin d’opération.
III.4 Densité automatique :
III.4.1 Principe :
Un échantillon liquide est introduit dans un tube oxillant. Le changement de masse du tube permet à
l’aide de mesure d’étalonnage de déterminer la masse volumique de l’échantillon.
III.5 Point d’écoulement au moyen d’un appareil :
III.5.1 Principe :
L’éprouvette contenant l’échantillon à tester est placée dans une jaquette Hermétiquement fermer
par la tête de mesure, l’essai se déroule automatiquement.
Le test se fait par basculement de la jaquette, si le produit coule la jaquette retourne à sa position de
repos, si le produit ne coule pas le mouvement de la jaquette continue jusqu’à ce que la jaquette soit
horizontale pendant cinq secondes la correction (+3°c) se fait automatiquement.
SECTION DES ANALYSES SPECIALES
Son personnel, opère pour le contrôle de la production, le contrôle des produits finis et le
contrôles liés à l’environnement.
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IV.1 Détermination du soufre mercaptan par potentiomètre :
IV.1.1 But :
Cette méthode mesure l’hydrogène sulfuré (H2S), le soufre mercaptan et la soufre de carbonyle dans
les hydrocarbures gazeux et les GPL ordinaire.
Elle concerne également la détermination de mercaptans dans les GPL particuliers pouvant contenir un
large éventail de types d’hydrocarbures depuis l’éthane jusqu’aux hydrocarbures de la coupe essence tel
que le pentane et hexane.
La concentration en H2S peut être déterminée entre 0,3 et quelques milliers de ppm en masse. La
méthode est également applicable aux échantillons de GPL ne contenant pas plus de 1,0 ppm de soufre
mercaptan.
IV.1.2 Principe :
L’échantillon prélevé soit d’une bombe ou directement sur une ligne de raffinerie épurée d’abord par
passage dans une solution de potasse, puis dans une solution de monoéthanolamine.
La solution de monoéthanolamine qui contient le sulfure de carbonyle absorbé puis traité
potentiométriquement avec le nitrate d’argent alcoolique dans un solvant de titration acide.
La concentration de chacun des produits recherchés est évaluée à partir d’une courbe de titration. On
peut utiliser un titrimètre à enregistrement automatique ou un titrimètre manuel.
IV.2 Distillation sous vide :
IV.2.1 Méthode :
On mesure la densité à 15°c de l’échantillon.
• On la traduit en densité à 60°c à l’aide d’un tableau.
• On traduit la densité à 60°c en masse en gramme.
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Tel que
• Pour 100 CC on multiple la densité à 60°c par 100.
• Pour 200 CC on multiple la densité à 60°c par 200 pour avoir la masse équivalente à 200 ml.
• On introduit la masse trouvée dans un ballon.
• On le surmonte à un réfrigérant.
• Lancement de la distillation sous pression réduite.
Mise en essai
• Numéro du programme : déjà choisi.
• Masse vol à 60°c (en Kg/m3)= à noter.
• Masse pour 200 ml = indiqué automatiquement.
• Pesée effectuée = à noter.
• Volume d’échantillon = affiché automatiquement.
• Identification de l’échantillon : appuyer sur espace et taper le nom puis valides par
entrer et lancer l’analyse par une deuxième entrer.
IV.3 La chromatographie :
IV.3.1 Présentation :
Chromatographie, technique d'analyse chimique utilisée pour séparer les constituants d'un mélange.
Cette technique est fondée sur le principe de l'adsorption sélective des différents constituants (phase
mobile) sur une phase fixe, ou sur leur partage en présence de phases liquides ou gazeuses. La
chromatographie fut découverte en 1906 par le botaniste russe, Mikhaïl Tsvet, mais il fallut attendre
les années 1930 pour qu'elle soit largement utilisée. Tsvet avait constaté la séparation des constituants
colorés de la chlorophylle brute lorsque sa solution montait le long d'un papier filtre. Les différents
constituants formaient en effet des bandes de couleurs distinctes à des hauteurs différentes.
IV.3.2 Chromatographie en phase liquide :
Il existe différents types de chromatographie en phase liquide :
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IV.3.2.1 Chromatographie par adsorption :
L'appareillage est constitué d'une colonne en acier inoxydable, remplie de particules solides de
diamètre inférieur à 20 µm. Cet adsorbant est en général l'alumine ou le gel de silice. Quelques
microlitres de la solution à analyser sont introduits en tête de colonne. Les constituants séparés en
sortie de colonne sont détectés par spectroscopie UV ou par réfractométrie. Comme son nom l'indique,
cette chromatographie est fondée sur l'adsorption sélective des constituants liquides sur la phase solide
de la colonne. En fait, il se produit une succession d'adsorptions et de désorptions, ces dernières étant
provoquées par l'ajout d'un solvant en fin de séparation.
IV.3.2.2 Chromatographie de partage liquide-liquide :
Elle utilise la différence de solubilité des constituants vis-à-vis de deux liquides non miscibles.
IV.3.2.3 Chromatographie par perméation de gel (GPC) :
C'est une méthode qui a subi un fort développement ces dernières années. Elle utilise la différence de
pénétration des constituants sur un gel de polymère. Les molécules dont le diamètre est inférieur à une
certaine valeur sont les seules à pouvoir pénétrer dans les pores du gel et sont donc retardées dans leur
traversée de la colonne. Les composés sont ainsi séparés selon la taille de leurs molécules.
IV.3.2.4 Chromatographie par échange d'ions :
Elle utilise l'échange d'ions entre la phase fixe, résine constituée d'ions, et la phase mobile
préalablement ionisée. Les ions sont en général des acides, des bases ou des cations métalliques. La
chromatographie par échange d'ions est employée pour des substances ionisables, en particulier en
chimie minérale.
IV.3.2.5 Chromatographie sur papier :
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Le mélange à analyser est préalablement mis en solution. On dépose une petite tache de ce mélange
liquide sur une feuille de papier. Le solvant migre par capillarité, entraînant avec lui les différents
constituants, qui s'arrêtent plus ou moins loin de la tache initiale selon leur interaction avec la cellulose
du papier.
IV.3.2.6 Chromatographie sur couches minces :
C'est une technique semblable à la chromatographie sur papier, la phase fixe étant une fine couche
d'adsorbant déposée sur une plaque de verre.
IV.3.3 Chromatographie en phase gazeuse (CPG) :
Elle est assez récente et permet de séparer des mélanges de gaz ou de composés vaporisables à haute
température. Le mélange à analyser est injecté dans une colonne métallique de quelques millimètres de
diamètre, enroulée sur elle-même et contenant la phase fixe. Les composés sont véhiculés sous
pression par un gaz inerte, le gaz vecteur. Il s'agit de l'hélium ou de l'argon. Le temps que met un
constituant gazeux pour parcourir la colonne est son temps de rétention, qui est caractéristique du
composé. Les constituants sont ainsi séparés par la différence entre leurs temps de rétention respectifs.
Le choix de la phase stationnaire est déterminant pour la réussite de la séparation. Cette phase est
choisie selon sa porosité et ses interactions avec la phase mobile, qui dépendent en particulier de la
différence de polarité entre les deux phases. La chromatographie en phase gazeuse est un moyen de
séparation très efficace. Elle est utilisée dans les raffineries et dans l'industrie chimique. On peut la
coupler avec la spectroscopie de masse pour séparer puis déterminer la nature et la masse des
constituants d'un mélange vaporisé.
La chromatographie est largement utilisée en laboratoire et dans l'industrie pour l'analyse des
aliments, des stupéfiants, des produits pétroliers et des produits de fission radioactive.
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Il existe actuellement plusieurs techniques de la
désulfuration, dont la plus utilisée est la
désulfuration avec la présence de l’hydrogène.
L’idée de désulfuration du pétrole brut dans sa
totalité avant la distillation atmosphérique a paru très
séduisante et de nombreuses études sont
actuellement en cours pour atteindre cet objectif.
Dans son développement et sa préparation au libre
échange des produits pétroliers qui aura lieu les
années prochaines la SAMIR va créer une unité pour
récupérer le soufre.
Durant ce stage nous avons pu donc se rendre
compte combien la chimie peut contribuer à la
résolution du problème de la pollution et améliorer la
qualité des produits pétroliers.
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