2017 d'activite rapport 18 - e-tlf.com
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2017rapport
d'activite18
UNION DES ENTREPRISESDE TRANSPORT ET DE LOGISTIQUE DE FRANCE OVERSEAS
I 3 SOMMAIRE
Édito Union TLF
Organigramme
Organisation
Contacts
Permanents
Chiffres clés
Dossiers TLF
Édito
Digital
Cadre réglementaire
Impact de l’utilisation des nouvelles technologies
Accompagnement des professionnels
Actualités métiers TLF Overseas
Année en images
Partenaires
4
6
8
89
12
13
14
16
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31
32
37
41
47
50
54
4 I I 5 ÉDITO UNION TLFÉDITO UNION TLF
LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2017-2018
l’amélioration du climat économique
la digi-
talisation
L’Union TLF / TLF Overseas est en marche.Continuez à lui témoigner votre confiance et à bientôt.
Claude BLOT
6 I I 7 ORGANIGRAMME
TLF servIcesServIces
communsCommIssIons transverses
DélégatIons régIonales SyndIcats affIlIésConseIls de métIers
ILE-DE-FRANCE CENTRE
EST
HAUTS-DE-FRANCE NORMANDIE
SUD OUEST
AUVERGNERHÔNE-ALPES
MÉDITERRANÉE
SÛRETÉ SÉCURITÉ DU FRET
SOCIALET FORMATION PRO
DÉVELOPPEMENT DURABLE
DIGITAL
MATIÈRESDANGEREUSES ET SÉCURITÉ
TLF OVERSEAS
COMMISSION MARITIME
COMMISSION DOUANE
COMMISSION AÉRIEN
ROUTE
LOCATION VÉHICULES
INDUSTRIELS
ORGANISATEUR TRANSPORT TERRESTRE
COMMISSION AFFRÈTEMENT
SUPPLY CHAIN
MULTIMODAL
COMMISSION MESSAGERIE
EXPRESS TRANSPORTS
LÉGERS
GÉRANCE
PARTENARIATS
ASSISTANTE COMMUNICATION
DIRECTEUR FINANCIER
TLF OVERSEAS
SNTL
AMCF
AFWP
Syndicats nationaux
SCDTM
STG
TLF RÉUNION
ATHF
SRCTT
STM -
OUEST OVERSEAS
AGENCE LE HAVRE
Syndicats régionaux
PRÉSIDENT
TRÉSORIER
VICE-PRÉSIDENTS
comitédirecteur
CLAUDE BLOT
LOGISTIQUE URBAINE
OUEST
8 I I 9 ORGANISATIONORGANISATION
CONSEIL DE MÉTIERS "ORGANISATEUR DE TRANSPORT TERRESTRE"
GOUVERNANCE IILes conseils de métiersGOUVERNANCE I
Le comité directeur
Claude BLOT
Stéphane CASSAGNE
Denis BERTIN
Rodolphe ALLARD
Eric HÉMAR
Herbert de SAINT-SIMON
Pierre-Louis COLIN
Emmanuel DELACHAMBRE
Bruno LAUBARD
Christian HOEFFLER
Amaury de TURCKHEIM
Dominique MAZIERES
CONSEIL DE MÉTIERS "SUPPLY CHAIN"
Yannick BUISSON Eric HÉMAR
Jean-Philippe LABARONNE
CONSEIL DE MÉTIERS "ROUTE"
Denis BERTIN
Pascal VANDALLE
CONSEIL DE MÉTIERS "MULTIMODAL"
Jérôme DOUY
Ghislain BILLAUDEL
Christine MOREL
CONSEIL DE MÉTIERS "LOCATION DE VÉHICULES INDUSTRIELS"
Pierre-Louis COLIN
Pascal VANDALLEPascal VANDALLE
TLF OVERSEAS
Herbert de SAINT-SIMON
Anne SANDRETTO
Florent NOBLETAntoine SEBASTIENAudrey FILALI
Stéphane HAMOUCHE
Didier ROCHAS
Philippe SOULOUMIAC Michel DOUTON
10 I I 11 ORGANISATIONORGANISATION
GOUVERNANCE IVLes délégations régionales
GOUVERNANCE IIILes commissions transverses
COMMISSION "DÉVELOPPEMENT DURABLE"
Tariel CHAMEROIS
Jérôme DOUY
Béatrice POISSON
COMMISSION "MATIÈRES DANGE-REUSES ET SÉCURITÉ"
COMMISSION "LOGISTIQUE URBAINE"
COMMISSION "SÛRETÉ"
Pascal VANDALLE
Abdelghani HAMITOUCHE
Nancy NOËL
Jerôme DOUY
COMMISSION "SOCIAL ET FORMATION PROFESSIONNELLE"
Jean-Yves CHAMEYRAT
COMMISSION "RELATIONS EXTÉRIEURES ET PARTENARIATS"
Anne SANDRETTO
Anne SANDRETTO
COMMISSION "DIGITAL"
Jean-Christophe CUVELIER
Christophe SCHMITT Philippe DE CLERMONT-TONNERRE
Josiane BODEIN
TLF HAUTS-DE-FRANCE/NORMANDIE
Sébastien DELQUIGNIES Alain HOUTCH
Christian BOULOCHER
TLF EST
Véronique WEINHARD
Eugène SCHNEBELENJean-Laurent HERRMANN
Frédéric HABONNELLaurent GUOLI
François CORSI
Nicolas BOVERO
Jean-Christian VIALELLES
AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
Céline COMBRONDE
Denis DESCOMBES
Sylvain FATTON
Franck PUHARRÉ
TLF SUD-OUEST
Hervé HIVERT
Stéphane LEQUIEN
Philippe LAPART
ÉRIC ROSAY
Michel MATTAR Guillaume SOCKEEL
Marie CHANTIER
TLF MÉDITERRANÉE
Gilles MENOTTI, Marc GROLLEAU, Pierre-Yves BERTO, Denis GARCIN Patrick FARVACQUE
TLF ÎLE-DE-FRANCE – CENTRE
Hervé STREET
Philippe MUNIER
OUESTBretagne et Pays de Loire
Philippe MUNIER
Mathilde LOCQUEVILLE
12 I I 13 PERMANENTS
SIÈGE
RÉGIONS
SYNDICATS AFFILIÉS
CONTACTS
UNION DES ENTREPRISES DE TRANSPORT ET DE LOGISTIQUE DE FRANCE
TLF HAUTS-DE-FRANCE / NORMANDIE
TLF ILE-DE-FRANCE - CENTRE
TLF EST
TLF AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
ASSOCIATION FRANÇAISE DES WAGONS DE PARTICULIERS (AFWP)
SYNDICAT NATIONAL DES TRANSPORTS LÉGERS (SNTL)
AGENTS MARITIMES ET CONSIGNATAIRES DE FRANCE (AMCF)
TLF OVERSEAS
OUEST OVERSEAS
AGENCE LE HAVRE
TLF OVERSEAS ROISSY
TLF RÉUNION
SYNDICAT ROUENNAIS DES COMMISSIONNAIRES DE TRANSPORT TRANSITAIRES (SRCTT)
ASSOCIATION DES TRANSITAIRES DES HAUTS-DE-FRANCE (ATHF)
SYNDICAT DES TRANSITAIRES DE MARSEILLE (STM)
SYNDICAT DES TRANSITAIRES DE LA MARTINIQUE (SCDTM)
SYNDICAT DES TRANSITAIRES ET COMMISSIONNAIRES DE LA GUADELOUPE (STG)
RESPONSABLES MÉTIERS ET DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX
Nicolas BOVERO
Philippe MUNIER
Anne SANDRETTO
Guillaume SOCKEEL
Audrey FILALI
Patrice GRAVELLIER
Florent NOBLET
Michel MATTAR
Béatrice POISSON
Jérôme DOUY
Antoine SÉBASTIEN
Franck PUHARRÉ
Véronique WEINHARD
Nancy NOËL
Jean-Christian VIALELLES
Pascal VANDALLE
Jean-philippe LABARONNE
CHARGÉS DE MISSION
Michaël CHOURAQUI
Mathilde LOCQUEVILLE
RELATIONS EXTÉRIEURES ET PÔLE OVERSEAS
ASSISTANTES
Josiane BODEIN
Nathalie LADRET
Catherine PRIGNON
Sylvie BAUDROUX
Sylvie GUEMY
TLF PAYS DE SAVOIE - BOURGOGNE
TLF MÉDITERRANÉE
TLF SUD-OUEST
TLF OUEST : BRETAGNE ET PAYS DE LOIRE
14 I I 15 CHIFFRES CLÉSCHIFFRES CLÉS
TRANSPORT FERROVIAIRE - 2016
TRANSPORT FLUVIAL - 2016
ENTREPOSAGE ET PLATES-FORMES LOGISTIQUES
DÉDOUANEMENT
11,3 millions
5,8millions
PROTECTION DU CITOYEN/ SÉCURISA-TION DES OPÉRATIONS DE COMMERCE INTERNATIONAL
FISCALITÉ
TRANSPORTAÉRIEN
DOUANE
FRET AÉRIEN DANS LE MONDE
FRET AÉRIEN EN FRANCE1,8 MT/an
2,2 MT/an
TRANSPORTS INTÉRIEURS sont en hausse de 1,2%,
+1,2 %
Les transports intérieurs terrestres de marchandises sont lar-
gement dominés par le transport routier.
hausse de 2,2 % du transport
routier
transport ferroviaire et du transport fluvial
Le transport international représente 27,6 %
88%
2,1%
9,9%
TRANSPORT ROUTIER - 2016
+2,2 %
- 4,2 % - 8,3 %
-4,9 %
- 8,4 % - 3,7 % - 2,0 %
-8,4 %
TRANSPORTMARITIME
LIGNES RÉGULIÈRES CONTENEURS FIN 20173 Alliances Maritimes
91%99%
1er
12e
56e
110e
MONDE - 2017
80% 10,5 milliards de
tonnes
80 %
FRANCE - 2017
7e
72%318,74 M tonnes
72 %%
16 I I 17
SOCIAL ET FORMATION PROFESSIONELLE
SOCIALSOCIAL
UN DIALOGUE SOCIAL INTELLIGENT - TLF À LA MANOEUVRE
TRANSFORMATION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Accord National Interprofessionnel
projet de loi
Compte Personnel de Formation
(CPF) crédité de 500 € par an
salariés non qualifiés, 800 € par an
temps partiel
formations longues
conseil en évolution professionnelle
demandeurs d’emploi
une seule cotisation
collectée par les URSSAF.
construction du plan de formation sera fortement simplifiée.
CLASSIFICATIONS : DU LONG TERME A LA SORTIE DE CONFLIT
Pour sortir de la « crise »
le dossier « classifications »
Parmi les points d’achoppement,
Ce dossier au long cours poursuit sa voie trop lentement,
Mieux vaut avancer à pas lents que d'être forcé de reculer violemment.
18 I I 19 SOCIALSOCIAL
COMPÉTENCE EN DOUANEUn enjeu pour la profession
RAPPEL DU CONTEXTE RÈGLEMENTAIRE
Qui opérateur éco-
nomique agréé
représentant
en douane
Comment
LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Un des enjeux pour 2018
LE STANDARD EUROPÉEN DE COMPÉTENCE EN DOUANE
INTERVIEW
-
néfices de cette formation ?
É
INTERVIEW
Pierre, vous avez eu l’occasion de partici-
Que retenez-vous des échanges avec les
professionnels ?
Pierre de SURÔNE
Aurélien COUSSET
Quelles ont été les clés d’une réussite
comme la vôtre ?
Action de TLF Overseas en 2017
Objectif de TLF Overseas pour 2018
20 I I 21
INTRODUCTION
POUR CONCLURE
RAPPORTS & LOIRAPPORTS & LOI
CONTRIBUTION MINISTÉRIELLE
RAPPORT DURON le rapport DURON
Scénario 1. 48 milliards pour l’AFITF en 20 ans
Scénario 2. 60 mi l l ia rds pour l ’AF ITF en 20 ans
Scénario 3. 80 milliards pour l’AFITF en 20 ans
Le rapport DURON
RAPPORT SPINETTA
financements
rapport SPINETTA
rapport DURON.
LOI D’ORIENTATION DES MOBILITÉS
Le combat que je souhaite engager pour les années à venir, c’est celui des transports du quotidien, celui de l’ensemble des mobilités prioritaires à mes yeux
Analyse rapports DURON SPINETTA
La LOM
La loi
Commentaires
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22 I I 23
EUROPEON THE MOVE
Bruxelles engage la réforme dans le secteur
du transport routier.
RÉVISION DES CONTRATS TYPESDe multiples groupes de travail par spécialité "métier"
CONTRATS TYPESPAQUET MOBILITÉ EUROPE
l’Union TLF
Afin de garantir une cohérence entre les différents contrats,
fin mai 2017 La Commission Européenne a adopté le pro-
gramme « Europe en Mouvement » en vue de la révision de la
réglementation européenne du transport routier.
1071/2009/CE
1072/2009/CE
novembre 2017 Une seconde série de discussions a été
dans une approche transversale.
Dès mai 2017, l’Union TLF n’a eu de cesse de défendre
européenne.
©
©
24 I I 25
LA LOGISTIQUEAu coeur des réflexions
SUPPLY CHAINSUPPLY CHAIN
INDICES LOGISTIQUES
L’indice TLF
Stockage Prestations
Support
l’Union TLF
FISCALITÉ DES ENTREPÔTS
L’Union TLF
Conséquence : 300 à 400 %.
SOCIAL
Classifications Contrat à durée indéterminée d’opération
L’Union TLF
©
©
26 I I 27
FRET FLUVIAL : DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS À SAISIR
RSE : LA NOUVELLE STRATÉGIE D'ENTREPRISE
MULTIMODALDÉVELOPPEMENT DURABLE
Union TLF
SEINE-ESCAUT, UN RÉSEAU AU SERVICE DES POLITIQUES PUBLIQUES EUROPÉENNES !
La liaison Seine-Escaut
projet Seine-Escaut
nous sommes désormais tous impatients
de voir la concrétisation de ce projet.
Sustainable development is development that meets the needs of the present without compromising the ability of future generations to meet their own needs.
RSE : UN GUIDE SECTORIEL EN PRODUCTION !
La Stratégie Nationale « France Logistique 2025 »
référentiel RSE commun
L’Union TLF
LE FRET FLUVIAL ENTRE DANS UNE NOU-VELLE ÈRE !
L’Union TLF
un événement fluvial fédé-
rateur, « Le Fret
Son potentiel et son impact écologique sont encore
©
©
Tariel CHAMEROIS
POINT RSE
Christine MOREL
ENTRETIEN
ENTRETIEN
28 I I 29 QUESTION POLITIQUE TRANSVERSE QUESTION POLITIQUE TRANSVERSE
LES ENJEUX DU BREXITPour les organisateurs de transports
et représentants en douane
La mondialisation fait débat. Alors que cer-tains prônent l’ouverture à l’international, d’autres militent pour le protectionnisme. Les britanniques ont voté : la Grande Bre-tagne quittera l’Union européenne.
Les entreprises membres de TLF/TLF Over-
seas ont donc décidé de se préparer à cette sortie et ont entrepris de formuler leurs re-commandations, nécessaires afin de pren-dre en considération les contraintes et l’évolution de leurs activités.
C’est pourquoi en novembre 2017 les deux Unions professionnelles ont ouvert leur groupe de travail, épaulées par les travaux de réflexion entamés au niveau européen à travers leur organisation pro-fessionnelle le CLECAT.
Le scénario de « hard Brexit » incitent les organisateurs de transport international/représentants en douane à se poser plu-sieurs questions : quelles seront les condi-tions de sortie et quel en sera le prix ?
LA QUESTION DOUANIÈRE : L’ÉLÉMENT CRUCIAL DES FUTURES RELATIONS ENTRE LE RU ET L’UEAvec un futur environnement qui se struc-ture autour d’un rétablissement de fron-tières douanières, il est primordial d’obtenir la possibilité d’un maintien de simplifica-tions nécessaires à la fluidité des échanges.
LE TRANSPORT DE MAR-CHANDISES : LA NÉCESSITÉ D’ASSURER LA FLUIDITÉ DES ÉCHANGESTLF/TLF Overseas accentueront leur vi-gilance sur deux secteurs privilégiés : le transport routier et le transport maritime de marchandise, ceci dans le but d’antici-per les futures règlementations liées à ces deux modes de transport, d’analyser les nouveaux schémas de transport, d’obte-nir une adaptation des infrastructures et des services nécessaires à l’importation et l’exportation des marchandises.
LES SYSTÈMES D’INFORMA-TION : LES OUTILS NÉCES-SAIRES À LA FACILITATION DU COMMERCELes administrations devront mener des travaux pour augmenter la capacité de leurs systèmes afin de digérer les flux sup-plémentaires notamment de déclarations en douane, de déclarations sommaires d’entrée et de sortie.
Le secteur privé devra également prendre en compte la nécessité de revoir ou de déve-lopper des solutions informatiques internes pour s’adapter à ce nouvel environnement.
L’Union Européenne doit être forte et né-gocier des accords commerciaux dans la réciprocité, ceci afin de permettre le main-tien d’une concurrence équitable entre les 27 Etats membres et la Grande Bretagne.
Doit-on s'inquiéter des conséquences
du Brexit ? Si la fluidité des échanges est conservée, les risques liés à cette sortie peuvent se transformer en réelles oppor-tunités pour les entreprises françaises.
LES PREMIÈRES ACTIONS DE TLF/TLF OVERSEAS
POUR PORTER LA VOIX DE LEURS ENTREPRISES ADHÉRENTES
1. Entretien avec Madame Marie LEBEC, députée LRM des Yvelines et membre de la mission parlementaire BREXIT au sein de l’Assemblée Nationale le 6 février 2018.
2. Audition par la DGE et la DG TRESOR le 28 février 2018.
3. Conférence sur la thématique lors du SITL 2018.
4. Réunion d’échanges avec Rachel BELLEGY, DGDDI le 9 avril 2018.
Le BREXIT : un réel enjeu
pour le commerce extérieur
de la France.
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Olivier THOUARDResponsable Douanes GEFCO France
Président du groupe de travail BREXIT TLF/TLF Overseas EssD
OCSENTRETIEN
Olivier, pouvez-vous nous donner un
aperçu des réflexions sur le sujet BREXIT
au sein de votre société ?
Cela fait plusieurs mois que GEFCO a lancé des réflexions sur le sujet du BREXIT, tant au Royaume Uni et en France que dans les autres pays de l’UE. Les pays principa-lement touchés seront en toute logique la France et le Royaume Uni. Par exemple, en France, nous avons étudié la volumétrie déclarative qu’engendrera le BREXIT : nous estimons une croissance du besoin natio-nal de l’ordre de +50% sur notre périmètre. Cela reste une estimation assez floue car nous ne pouvons pas encore anticiper cer-taines évolutions probables comme l’aug-mentation de la taille des lots en groupage et la réduction des échanges commerciaux entre le Royaume Uni et la France.
En novembre 2017, vous avez accepté
de présider le groupe de travail TLF/TLF
Overseas dédié au BREXIT : quelles sont
vos recommandations auprès des adhé-
rents à court et moyen terme ?
Le groupe de travail est l’occasion de partager entre nous et de rencontrer des officiels pour leur faire part de nos préoc-cupations et de nos souhaits. Nous avons ainsi pu rencontrer la députée Marie LE-BEC (membre du groupe BREXIT de l’As-semblée Nationale), Rachel BELLEGY de la douane française (conseillère BREXIT auprès du Directeur Général des Douanes Françaises) et la DGE/DG Trésor.
A ce jour, la seule certitude est que le Royaume Uni sera un pays tiers le 30 mars 2019. Comme nous ignorons si un accord sera trouvé pour la frontière irlandaise et si une période de transition sera validée puis ratifiée avant mars 2019, nos entreprises doivent commencer par analyser leur ex-
position au BREXIT. Quels flux, quels sites, quelle part d’activité, quels produits… ?
Bien connaître ses risques permettra de réagir plus vite si la période de transition n’est finalement pas mise en œuvre. Cette analyse ne sera de toute façon pas perdue puisque le sujet devra être traité au plus tard avant le 31 décembre 2020, date li-mite définie par l’UE pour la potentielle période de transition.
Quelles seront, selon vous, les objectifs à
atteindre pour les acteurs du transport et
de la logistique membres des deux Unions
professionnelles avant le 29 mars 2019 ?
Nous devrons être prêts, mais nous ne sa-vons pas encore prêts à quoi !
Les objectifs de nos professions seront d’être au rendez-vous quelles que soient les décisions politiques et de servir au mieux nos clients en leur permettant de réduire au maximum les incidences sur leurs activités.
30 I I 31 DIGITALÉDITO
Au cours de ce dernier exercice, votre organisation pro-fessionnelle est intervenue sur de nombreux sujets et vous en trouverez les détails dans le corps de ce rapport.
Certains sujets très structurants pour l’avenir de notre profession sont toujours en cours comme la mise en œuvre du CDU ou les conséquences pour nos métiers de la digitalisation des rapports clients/fournisseurs/services de l’Etat, notamment tout ce qui concerne la dématérialisation des documents de transport.
Les initiatives prises par le gouvernement précédent pour faire de la France un pôle d’excellence en matière logis-tique (France Logistique 2025) sont toujours d’actualité.
De nombreux projets sont dans les tuyaux notamment dans les infrastructures portuaires, aéroportuaires, flu-viales et ferroviaires et votre syndicat est régulièrement sollicité pour apporter sa contribution à ces travaux.
Ces dossiers qui concernent l’ensemble de la filière sont traités en parfaite concertation avec l’ensemble des organisations professionnelles concernées : UNIM, AMCF, Amateurs de France, AUTF, UPF.
En ce qui concerne plus spécifiquement le maritime, une nouvelle instance le comité France Maritime a été mise en place par le Secrétariat général à la Mer. Ce comité réunit tous les acteurs de la filière et traite des sujets transverses. Il représente, nous le pensons, un excellent vecteur pour faire avancer des dossiers où chacun doit faire sa part. TLF Overseas y est bien enten-du très actif. Le dossier de la convergence des CCS est, par exemple, traité à ce niveau.
Notre forte présence au sein de nos organisations pro-fessionnelles européennes (CLECAT, CONFIAD) et Fédéra-tion internationale (FIATA), notre collaboration avec l’en-semble des acteurs européens et internationaux, nous permettent d’anticiper et non subir les grandes évolutions que nos métiers sont en train de vivre et ainsi apporter une véritable contribution au service de nos adhérents.
Je tiens enfin à remercier tous ceux d’entre vous qui contribuent aux travaux dans lesquels votre organisation professionnelle est impliquée. Il va sans dire que la pré-sence de professionnels à nos côtés est indispensable.
Toute l’équipe de TLF Overseas est au service de la dé-fense et de la promotion de vos métiers mais doit être également moteur dans tous ces changements qui fe-ront votre métier de demain.
Herbert de Saint-Simon
Président TLF Overseas
Je tiens enfin à remercier tous ceux d’entre vous qui contribuent aux travaux dans lesquels l’Union TLF Overseas est impliquée. Il va sans dire que la présence de professionnels à nos côtés est indispensable.
Chers Adhérents, Une synergie se crée chez tlf autour du "digital"
L’environnement économique et sécuritaire est actuellement fortement bousculé. Ajoutons à cela une déferlante de nouvelles technologies qui vient chahuter de nombreux secteurs de l’industrie et du commerce. Cet ensemble de facteurs nous a ame-nés à transformer notre groupe de travail commun « Digital » TLF/TLF Overseas en une véritable com-mission transverse, tout métier du transport et de la logistique inclus y compris la douane.
Depuis septembre 2017, le rythme de ce groupe de travail est particulièrement dynamique. En effet la nécessité de faire un état des lieux des pratiques existantes et de mieux comprendre les nouveaux modèles économiques nous a poussés à accélérer la cadence. De plus l’importance des enjeux nous a conduits à travailler de façon collaborative tant au niveau national, européen qu’international.
Les membres de cette Commission se sont fixé des priorités d’action pendant cette période 2017/2018 : contribuer de façon très active au développement harmonisé de la dématérialisation des documents de transport. Dans les relations entreprises/admi-nistrations, la reconnaissance par les diverses ins-tances nationales et européennes de ces nouvelles pratiques est justifiée par le fort développement du digital ces dernières années entre entreprises dans le secteur privé.
Définition et harmonisation de jeux de données en collaboration avec les administrations concer-nées, utilisation des standards internationaux déjà existants, archivage et contrôles électroniques, définition des règles du jeu en terme d’accès et de partage des données sur les plateformes collabora-tives… autant de sujets traités en séances plénières pour les aspects stratégiques ou en groupes de tra-vail plus techniques tel que celui dédié à la e-CMR.
Le groupe de travail Miroir France DTLF (Digital Transport Logistics Forum), créé avec les Services du Ministère des Transport (DGITM) et notre Organi-sation professionnelle TLF, a pour mission de favori-ser le dialogue dans ce travail interministériel pour atteindre ces objectifs au niveau national.
Comme vous pourrez le constater, au niveau euro-péen et international, TLF OVERSEAS est très active au sein des travaux du CLECAT et de FIATA.
Nous remercions les membres de notre commission « digital » et nos partenaires ayant eu l’opportuni-té d’être associés à nos travaux lors de certaines séances, notamment au cours de l’évènement « DI-GITAL DAY » organisé le 1er février 2018. Le temps qu’ils nous ont consacré et la qualité de leurs contri-butions ont été précieux.
Anne SANDRETTODG TLF Overseas
INTRODUCTION
32 I I 33 DIGITAL
CADRE RÉGLEMENTAIREActualité des textes législatifs
Reconnaissance par l'état français de la e-CMR électronique
L’arrêté du 6 décembre 2017 (publié le 22/12/2017) modifiant l’arrêté du 9 novembre 1999 a reçu un très bon accueil notamment parmi les membres actifs de notre commission « digital » ainsi que chez les entreprises adhérentes intéressées par la dématériali-sation. En effet cela est une première étape, le texte répond à la demande effectuée par TLF au Gouvernement français : désormais la CMR n’est plus obligatoire sous format papier et peut être transmise par voie électronique selon les conditions stipulées dans le texte.
Nous devons à présent accélérer nos négociations avec les Admi-nistrations tant au niveau français qu’au niveau européen afin d’apporter aux entreprises une véritable sécurisation juridique. La signature électronique, l’archivage électronique et les contrôles à posteriori sont à l’ordre du jour de nos négociations en cours.
L’harmonisation européenne ainsi que l’harmonisation intermi-nistérielle au niveau national est une condition de réussite d’un déploiement rapide et optimal.
A l’écoute des préoccupations du moment de ses adhérents, l’Union TLF a décidé de regrouper, autour du savoir-faire de son prestataire Kilean, déjà validé par de nombreux adhérents dans le domaine de l’accompagnement OEA, une équipe de spécia-listes RGPD capable d’accompagner ou tout simplement d’infor-mer nos entreprises sur le RGPD.
Une méthodologie baptisée « OBJECTIF RGPD » a ainsi été conçue pour répondre à différents besoins : information, dia-gnostic, plans d’action, conseil, assistance à maîtrise d’œuvre, audit ou encore modèles de documents.
L’Union TLF a demandé à ces spécialistes de répondre aux ques-tions des adhérents relatives au RGPD, via une adresse mail créée spécialement pour l’occasion : [email protected], pendant la période de transition que nous traversons et au cours de laquelle les entreprises devront justifier de plans d’actions de convergence, faute de pouvoir attester d’une conformité com-plète au RGPD.
Des devis gratuits d’accompagnement peuvent également être sollicités auprès de notre partenaire Kilean (www.kilean.fr ou [email protected]) en précisant l’opération « RGPD Adhérents TLF ».
Le nouveau Règlement Général sur la Protection des Données personnelles (RGPD) est entré en application le 25 mai 2018. Si les GAFAM (Google / Apple / Facebook / Amazon / Microsoft) et certaines grandes entreprises ont bien anticipé ces nouvelles pratiques visant la protection renforcée du citoyen européen, il n’en est pas de même pour des centaines de milliers de PME, TPE et associations, pourtant toutes concernées au même titre que les premières et risquant les mêmes sanctions ( 4% de leur chiffre d’affaires ).
Protection des données et cyber sécurité
LE RGPD :
Le règlement général sur la protection des données personnelles adopté le 14 avril 2016 par le Parlement européen est entré en application en France le 25 Mai 2018 ; Il a pour vocation d’harmo-niser le droit européen en matière de protection des données per-sonnelles. Il concerne l’ensemble des acteurs (PME, TPE, grands groupes, start-ups, associations, syndicats, organisations profes-sionnelles, collectivités locales…)
EIDAS :
Entré en vigueur en septembre 2014 et applicable au 1er juillet 2016 au niveau eu-ropéen, il concerne « l’identification élec-tronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur ».
Son objectif : Démocratiser la digitalisation des processus pour dynamiser le marché européen par :
d’identités électroniques fiables et interopérables.
de confiance sé-curisés mais simples à déployer.
Les décrets pour son application en France seront publiés courant du dernier trimestre 2018.
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DIGITAL
CADRE RÉGLEMENTAIRERGPD, TLF et TLF OVERSEAS vous accompagnent
Toutes les entreprises, associations, organisations
professionnelles … sont concernées …
Il existe bel et bien des données personnelles sensibles dans le système d’information des entreprises de transport et logis-tique. De l’extrait de casier judiciaire nécessaire aux obligations de sûreté aux données de géolocalisation des conducteurs en passant par les données familiales ou de santé des salariés, les occasions sont nombreuses de mettre en application les exi-gences ou les recommandations du RGPD.
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34 I I 35 DIGITAL
CADRE RÉGLEMENTAIREForum DTLF – Digital Transport & Logistics Forum
(Commission Européenne)
Dominique WILLEMSCustoms affairs and Digital Policy Manager (CLECAT)
INTERVIEW
Do you think that the main purposes of
the EU on DTLF program have already
been reached ? (3 years after launching)
The Digital Transport and Logistics Forum (DTLF) has been working since 2015 to build a common vision and road map for digital transport and logistics. It was also mandated to help identify the need for EU level measures and to support their deve-lopment and implementation where rele-vant. CLECAT commends the achievements of the DTLF for identifying challenges and creating a mind-shift in accepting the im-portance of moving towards electronic transport environment. However, in 2017 after more than two years, CLECAT still found a lack of tangible results, actions and recommendations. Therefore, in its po-sition paper on Digitalisation in Transport and Logistics of 2017, CLECAT presented its views and recommendations to the EU Commission. In this (digital) paper CLECAT strongly urged the Commission to take action and concrete steps towards digital transport, if necessary outside of the DTLF.
The Commission had the same opinion as CLECAT and thus agreed with and adopted CLECAT’s position. In the second half of 2017, DG MOVE launched a new initiative. This ini-tiative aims concretely at taking actual legal and non-legal policy measures to address the needs of the logistic sector. As a result, the Commission is currently preparing a proposal (in parallel of the DTLF) which will enable the exchange of digital data instead of paper-based documents. The initiative is a first step, which will allow trade to continue the use of paper documents if necessary, in order to provide an opportunity to adjust to an electronic environment. It is currently ex-pected that the legal proposal will be publi-shed in May this year.
What are the most important topics dealt
by CLECAT on this EU program?
In transport and logistics many processes are already digitalised or even auto-mated. Companies are perfectly able to use these technologies, especially in a bu-siness-to-business environment. For these businesses to grow and to be able to in-novate, CLECAT believes that the DTLF and DG MOVE should not single out one specific solution, service or system, but create and encourage an environment where businesses themselves can create new ways to co-operate and innovate. However, in order to operate on a 100% digital basis and to reap its full benefits, two issues need to be tackled: firstly, legal acceptance by authorities of data provi-ded digitally; and secondly encouraging or even enforcing by legal measures the interoperability between authorities.
While doing so, CLECAT finds it impor-tant that the DTLF and DG MOVE look beyond the current paper-based proce-dures in order to improve efficiency. The initiatives should not be about replacing paper documents with electronic equiva-lents, but about how to exchange data in a future-proof manner. Nonetheless, if there are already systems, standards or processes in place that work, attempts should not be made to replace these. CLE-CAT also finds it important that while au-thorities are moving towards digital and automated procedures, the benefits for trade are not lost and that the initiatives lead to tangible, measurable efficiency be-nefits and cost reductions.
(2018-2021)?
In June 2018 the current mandate of the DTLF will end. It is not clear yet whether there will be a new mandate for the DTLF and, if there would be a new man-date, whether that would be similar to the current one. CLECAT appreciates the DTLF as an open forum to exchange ideas with a large group of experts and for that purpose would like to see that forum to continue. However, according to CLECAT, the current set-up of the forum does not seem suitable to achieve actual, tangible results for logistic service providers (the companies we represent) from which they can profit in practice. That could be achie-ved better by setting more clear goals for a smaller group, which is more dedicated.
The legal proposal parallel to the DTLF, which the Commission (DG MOVE) will present in May 2018, still has to be adop-ted by the EU Parliament and the Council. Currently, not much issues are expected with the adoption. After adoption the real work can (finally) start. The legal act will be a so called “framework” legislation, which means it will not provide much details on actual implementation. That still has to be discussed and decided in the next few years between the Commission, the Member States and of course trade representatives, such as CLECAT. The goal for CLECAT is to be able to work in a 100% digital transport environment by 2021, while at the same time ensuring no increase in burdens and costs, ensuring harmonised and interope-rable systems of various authorities and of course to ensure that the exchange of information is safe and secure.
DIGITAL
CADRE RÉGLEMENTAIRE Forum DTLF – Digital Transport & Logistics Forum
(Commission Européenne)
A l’été 2015, la Commission Européenne a décidé de créer un Forum de consulta-tion publique visant à faire le point sur le niveau de digitalisation dans le secteur Transportation & Logistics.
Un des principaux objectifs est de légiférer sur un texte définissant les modalités et règles du jeu en matière de digitalisation dans la relation Business/Government (B2G) sur le marché européen.
En terme de déroulement, plusieurs séances sont organisées par an avec en parallèle 2 groupes de travail thématiques :
sur la dématérialisa-tion des documents de transport.
sur les corridors de fret numérique.
TLF Overseas participe activement aux côtés du CLECAT aux travaux du Forum de-puis 3 ans (plénières et groupes de travail sectoriels). En janvier 2018, TLF a publié un position paper répertoriant 10 sujets -clés nécessitant une clarification des en-jeux dans la relation secteur privé-pouvoirs publics européens (B2G) :
Cadre de reconnaissance légale par l’administra-tion EU.
Un seul jeu de données au niveau EU.
Défi-nir les conditions du partage de données.
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bility. S’assurer de l’interropérabilité et de la portabilité des données.
Support harmonized procedures. Sou-tenir la mise en place de procédures harmonisées.
Signature élec-tronique.
Pas de solutions IT imposées (neutralité).
systems. S’assurer de la mise en place de procédures de secours.
Prise en compte du cadre légal de digitalisation par chaque administration des Etats Membres de l’UE.
Conditions sécurisées pour l’archivage électronique.
DÉVELOPPEMENT D'UN MARCHÉ "TRANSPORT & LOGISTIQUE" EUROPÉEN DIGITAL
PERSPECTIVES
Un texte réglementaire devrait voir le jour d’ici juin 2018. En fonction des travaux présentés, un second Forum DTLF pourrait succéder au premier afin de poursuivre les champs d’étude sur la digitalisation et prolonger la consul-tation publique.
La mise en place de règles/préconisa-
tions communes cadrant les responsa-bilités et les procédures des adminis-trations publiques et du secteur privé, reste le principal objectif pour les orga-nisations professionnelles participantes telles que TLF et CLECAT.
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Digital Transportand Logistics
36 I I 37 DIGITAL
IMPACTS DE L'UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Une plateforme digitale pour le fret
Les plateformes de fret sont de plus en
plus nombreuses dans le TRM depuis
quelques années et sont devenues des
acteurs à part entière.
plateforme?
Une plateforme digitalise commerciale-ment un secteur lorsqu’elle libère une offre et une demande qui ne parvenaient pas à se rencontrer jusqu’alors, en particulier car l’offre était insuffisamment exploitée, faute d’opportunités.
Ce processus d’uberisation est souvent dé-crié car il peut être lié à un contournement des obligations réglementaires et sociales du secteur ou à la mise en place d’une concur-rence excessive qui peut entraîner une pau-périsation de l’ensemble des acteurs.
Cependant, cette libération du marché a généralement de nombreux aspects posi-tifs : une croissance de la demande, une transparence accrue sur le marché, un meilleur niveau de service, tout ceci grâce à l’exploitation de l’excédent d’offre et à la circulation de l’information, notamment via l’évaluation des parties à l’échange.
Rappelons que le marché du TRM est, par essence, sur-capacitaire - on compte plus de 330 000 camions sur le sol français et près de 6 millions en Europe - mais reste relativement " fermé " : en effet, les bar-rières pour y accéder sont importantes, techniques - avoir et pouvoir conduire un
poids lourd – financières et légales - être un professionnel agréé et contrôlé par l’État pour effectuer des prestations.
Les solutions technologiques mises en place avant l’arrivée des plateformes ont aidé à mieux exploiter les capacités excé-dentaires, mais cette efficacité s’est aussi accompagnée d’une complexité croissante en raison d’une sous-traitance en cascade dans l’affrètement. Ces solutions n’ont pas réussi à faire disparaître de façon durable la sur-capacité du marché, dont une pe-tite partie restera nécessaire et inhérente au métier. Les plateformes se sont donc dédiées au problème en utilisant les nou-veaux outils mis à disposition par le web (big data, temps réel, digitalisation des process, géolocalisation…).
Les bienfaits de cette approche pour le TRM sont multiples : une transparence accrue, avec une mise en relation directe entre professionnels, sans sous-traitance inutile. Un meilleur niveau de service grâce à une meilleure circulation de l’information, que ce soit pour le chargeur, qui a accès au prix réel de la prestation et qui sait qui la réa-lise vraiment, que pour le transporteur qui a un accès direct au client.
Dans le même temps, le cadre réglemen-taire du TRM, pour lequel le statut de trans-porteur reste une exigence légale pour ef-fectuer des prestations de livraison, rend a priori impossible le contournement des obligations du marché par ces plateformes.
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Rodolphe ALLARD PDG de Chronotruck
membre du Comité directeur de TLFENTRETIEN
Quelles sont les responsabilités des par-
ties prenantes pour une digitalisation
responsable du TRM ?
Les plateformes sont évidemment en pre-mière ligne pour que cette transformation du marché se fasse sans heurts. Pour res-pecter les contraintes et responsabilités liées à l’intervention dans la relation com-merciale, le statut de commissionnaire est plébiscité - le rapport Pichereau remis au ministre (2018) va en ce sens. Les princi-pales plateformes - comme Chronotruck, Fretlink ou encore Everoad - bénéficient de ce statut depuis leur création ou sont en passe de l’obtenir.
est l’autre principal responsable dans le bon déroulement de cette transfor-mation : il se doit d’éviter une libéralisation excessive d’un marché déjà sur-capacitaire, mais aussi d’accomplir son rôle de gen-darme pour s’assurer que les règles qu’il a lui-même définies sont bien respectées.
Les utilisateurs enfin ont une importance majeure, presque plus grande encore, grâce à leur feedback permanent sur la qualité des services reçus ou pour repérer les prestataires peu scrupuleux, qui pour-raient pratiquer le dumping ou se compor-ter de façon dangereuse ou frauduleuse.
Il convient donc de respecter les coûts
-
ler les clients à se comporter de façon
responsable en étant vigilant vis à vis des sites pratiquant des enchères inversées ou l’équivalent, et qui conduisent à un nivel-lement des prix, donc des marges et de la qualité de service, par le bas. Les plate-formes se doivent de pratiquer des prix attractifs, rendus possibles par la digitali-sation des processus et la suppression d’in-termédiaires devenus inutiles, mais justes pour le transporteur qui réalise la mission.
CADRE RÉGLEMENTAIREForum DTLF – Digital Transport & Logistics Forum
OBJECTIFS : Créer les conditions d’un dialogue et d’un travail interministériel (Transport, Douane, Bercy) pour la reconnaissance d’un cadre légal qui sécurise les échanges de données entre le secteur privé et les administrations publiques et gagner en efficacité (moins de papiers générés et archivés).
-
port & Logistique quelle importance pour
impulsé par TLF ?
Nous apprécions le lieu d’échange d’idées et d’expériences qu’il apporte. Le fait que ce groupe de travail soit en relation avec des comités européens est un plus. Le groupe apporte la possibilité de rencontre avec des entreprises qui évoluent sur des périmètres différents ou qui ont les mêmes préoccupations.
Quels sont pour votre organisation les
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térialisation et de digitalisation ?
Le groupe DTLF doit permettre aux ad-hérents de TLF d’avoir une vision sur les sujets technologiques qui concernent le marché et leur montrer que ces sujets sont étudiés au même titre que d’autres évolutions sans doute moins techniques.
INTERVIEW Group of Terrestrial Freight Forwarders (GTF)
Quels sont pour vous le ou les objectifs
Selon nous, les sujets qui préoccupent les entreprises actuellement sont les suivants :
L’augmentation des besoins de temps réel, de géo-positionnement des moyens et des biens. Ces besoins sont liés aux nouveaux portails collaboratifs qui naissent très ré-gulièrement. Chaque portail démarche des entreprises puis vient voir les transporteurs pour leur demander de se connecter sur son site ou d’utiliser son application mo-bile et autres fonctionnalités. Comme pour l’informatique embarquée dans les véhi-cules, les standards n’existent pas encore et les transporteurs ne cessent de créer de nouvelles interfaces pour répondre à la demande. Cela génère des coûts qui sont rarement facturés. Nous sommes donc fa-vorables à une API normalisée.
Autre sujet avec des causes similaires de temps réel et positionnement, les objets connectés (IoT) qui commencent à envahir de nombreux domaines.
GT MIROIR FRANCE DTLF - DIGITAL TRANSPORT & LOGISTICS FORUMEn parallèle du Forum européen, TLF est à l’initiative de la création d’un Groupe miroir France DTLF réunissant entreprises adhérentes, organisations et associations professionnelles du secteur Transport & Logistique et administrations publiques.
COMMENT :
3 séances de travail ont été organisées les 31 mai, 04 juillet 2017 et 16 janvier 2018 afin d’inventorier l’ensemble des questions et sujets soulevés par le programme de la Commission Européenne.
PERSPECTIVES :
Une 4e séance est programmée le 2 juillet 2018 avec la participation de différentes administrations dont l’objectif sera de commencer à définir ce que chacun en-tend par 1 jeu de données unique. Ce jeu de données sera le dénominateur commun aux futures relations dématérialisées entre secteur privé et pouvoirs publics régaliens.
Plus globalement, la lenteur de la déma-térialisation des documents de transport dans le secteur T&L (e-CMR notamment).
La facture électronique. Beaucoup de stan-dards de facture existent pour les mar-chandises entre un vendeur et un ache-teur. Peu de standards existants pour le transport. Les transporteurs se trouvent à faire des factures qui ressemblent à celle des marchandises avec des pièces jointes spécifiques à chaque client. Le minimum à définir est la liste codifiée des prestations afin de permettre à l’ensemble des acteurs de générer et intégrer des factures en identifiant les différents postes de coûts. L’exemple typique est comment identifier un montant transport et un montant de surcharge carburant dans une facture pour une même expédition. Certains clients sont passés à une phase plus simpliste en de-mandant une facture par transport au lieu des factures périodiques qui sont très ré-pandues dans la profession.
La standardisation des API pour une mul-titude de fonctions et qui couvre les points déjà évoqués.
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IMPACTS DE L'UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES Blockchain et Intelligence artificielle :des outils au service de la profession
INTERVIEW
Quel est le regard de la commission « di-
gital » sur la révolution numérique ?
Notre monde est entré dans l’ère de la donnée. Notre économie se dirige vers une économie de services et d’usage où l’impor-tance de la fonctionnalité va devenir majeure.
En outre, notre industrie qui, par nature, manipule de grosses quantités de données pour accompagner les flux de marchan-dises, se trouve bien placée pour créer de nouveaux produits et fonctionnalités à des-tination de nos clients.
Ce qui est aujourd’hui un risque pour notre industrie, c’est de penser que ce nouveau monde est une menace et non une oppor-tunité pour nos entreprises.
La chaîne de création de valeur est en train de bouger. L’acteur qui maîtrise la donnée
Jean-Christophe CUVELIERPrésident de la Commission « Digital »
Vice President Exécutif – Business Développement & Innovation
Directeur Général – ALIS-InternationalCRYSTALGROUP
Toutes vont nous impacter, mais si nous devions en retenir trois ce serait les algo-rithmes de type machine learning, la cobo-tique appelée aussi robotique collaborative, et la blockchain.
La blockchain est balbutiante, mais c’est certainement la technologie qui sera la plus impactante à long terme pour notre industrie. Cette technologie ne doit pas seulement être classée dans la catégorie innovation mais constitue également une révolution.
Mais le plus gros défi pour notre industrie sera celui des ressources humaines : iden-tifier les nouvelles compétences et métiers, créer de nouvelles filières de formation, et accompagner le repositionnement de nos ressources actuelles.
et qui saura créer de la valeur à partir de celle-ci deviendra un interlocuteur de choix pour le client.
Notre industrie va donc profondément se transformer, nous continuerons à stocker, préparer et transporter les produits de nos clients mais pas uniquement… Les nou-velles technologies numériques vont nous donner les moyens d’optimiser notre activi-té mais aussi de se réinventer en proposant de nouveaux produits.
Quelles sont les technologies qui sont
les plus prometteuses pour votre secteur
d’activité ?
On a tendance à surestimer les nouvelles technologies, mais il ne faut pas non plus les sous-estimer.
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IMPACTS DE L'UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Intéropérabilité et ouverture des systèmes communautaires - CCS
PRINCIPALES PLATEFORMES CCS EN FRANCE
AP+ Système commun MGI
SOGET : actuellement présente sur les ports sauf La Réunion
Ci5 : Système développé par MGI sera déployé à partir Q3 2018 à Marseille / Bordeaux / Dunkerque / Martinique / Guyane (remplacera AP+)
S)ONE : Système développé par SO-GET sera déployé à partir Q3 2018 à : Le Havre / Rouen / Nantes / Guade-loupe (remplacera AP+)
SIMAR : Système développé par 4SH à la Réunion
CIN : Système CCS aérien développé par CIN France applicable sur Roissy CDG
ENJEUX POUR LES ORGA-NISATEURS DE TRANSPORTS INTERNATIONAUXLes opérateurs actifs sur les différentes places portuaires/aéroportuaires françaises réclament l’interopérabilité et l’ouverture des systèmes afin de favoriser la compé-titivité de leur environnement de travail et l’attractivité de la place française. Ces deux principes essentiels répondent également à l’évolution des réglementations au niveau communautaire (CDU et dédouanement centralisé / DTLF et interopérabilité des sys-tèmes / Maritime Single Window…)
InteropérabilitéL'interopérabilité, capacité que possède un système dont les interfaces sont connues à fonctionner avec d'autres systèmes exis-tants ou futurs et ce sans restriction d'ac-cès ou de mise en œuvre, permettrait aux opérateurs de travailler sur les différentes places portuaires françaises avec une visibi-lité globale, des usages harmonisés et une uniformisation des messages. Des connec-teurs Webservices communs permettraient un suivi en temps réel de la marchandise.
OuvertureL’ouverture des CCS détermine les condi-tions d’accès aux fonctionnalités du système à trois niveaux : Ouverture Géographique (selon l’établissement de l’opérateur sur le territoire national), Ouverture « Métier » (se-lon les « rôles » des opérateurs sur la mar-chandise), Ouverture Technique (interopéra-bilité des systèmes avec des plateformes ou interfaces tierces).
INITIATIVES TLF OVERSEASCCS Maritimes : Actions auprès des Edi-teurs et du Comité France Maritime.
Depuis 2005 les places portuaires fran-çaises disposaient d’un socle commun « AP+ » qui disparaîtra avec le déploiement progressif de S)One et Ci5. Le CCS est un élément clé de la compétitivité des ports français avec des éditeurs SOGET et MGI qui ont un réel savoir-faire dans le domaine des CCS. Afin de maintenir cet avantage concurrentiel pour les opérateurs français, l’Union TLF Overseas a alerté les éditeurs dès 2014 sur les conséquences d’une diver-gence techniques des CCS. A défaut d’un CCS unique, l’interopérabilité doit être maximale pour favoriser la compétitivité et l’ouverture doit permettre l’accès dans des conditions égales aux fonctionnalités indispensables auxquelles les opérateurs ont droit selon leurs rôles.
Les éditeurs se sont engagés à garantir l’in-teropérabilité et l’ouverture de leurs futurs systèmes S)One et Ci5, notamment grâce à la médiation énergique du Comité France Maritime. MGI et SOGET l'ont confirmé lors de la réunion de présentation de la conver-gence MGI/SOGET en février 2018. L’Union TLF Overseas veillera au suivi de l’applica-tion de ces engagements.
Participation au groupe de travail ouvert sur ce sujet au sein de l’atelier du Comité France Maritime /SG MER.
INTRODUCTION
CCS : « CARGO COMMUNITY SYSTEM » : plateforme informatique d’échanges d’informations liées aux flux physiques (import / ex-port / transit) de marchandises, circulant sur un site portuaire, aéroportuaire ou multimodal, ouvert à l’ensemble des parties concer-nées par le transport et la logistique des marchandises. La gestion des informations de la base de données a pour objectifs l’optimi-sation du fret, la sécurité du commerce, le suivi des marchandises, et la facilitation des procédures douanières et administratives.
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ACCOMPAGNEMENT DES PROFESSIONNELSe-CMR et eLettre de Voiture
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La e-CMR est un sujet au centre de nom-breuses réflexions de transporteurs et de sociétés de services liées à ces derniers.
De nombreux développements ont déjà été réalisés, des opérations pilotes sont lancées chez de nombreux intervenants mais la e-CMR n’est pas encore une réalité du quotidien.
La validation de la signature par le desti-nataire nécessite encore réflexions et déci-sions, beaucoup de personnes étant encore très attachées au tampon commercial.
Il existe également un risque lié à la non-acceptation par le destinataire de cette e-CMR. En effet, dans la plupart des cas, le destinataire n’a aucun support à garder chez lui et le fait de se connecter sur un site internet avec des références qui ne sont pas les siennes n’est pas incitatif.
L’autre frein à la e-CMR est l’exigence de nombreux destinataires de recevoir un bor-dereau de livraison ou un manifeste. Dans les faits, cette pratique qui est souvent dé-noncée reste un frein à la dématérialisation, le destinataire et l’expéditeur attachant plus d’importance au BL qu’à la CMR.
La e-CMR sera globalement acceptée par les transporteurs quand elle sera directe-ment intégrée aux autres outils de gestion de l’entreprise (TMS, outils de géo position-nement, données sociales, etc.. ) et que les
Après de multiples interventions au-près des services du ministère des transports, un arrêté a été publié au JO le 22 décembre 2017 relatif aux documents de transport devant se trouver à bord des véhicules et auto-rise ainsi la présentation des lettres de voiture électroniques lors des contrôles sur route ou sur les lieux de chargement / déchargement. Les transporteurs sont désormais dis-pensés de devoir présenter lors de ces contrôles des lettres de voiture sur papier.
Dans le cadre de DG MOVE et son projet de loi à l’étude au niveau eu-ropéen relatif à la dématérialisa-tion des documents de transport et autres documents nécessaires au transport de marchandises, TLF / TLF Overseas a transmis, en début d’an-née 2018, un document de position, sous forme d’une synthèse reprenant les principales recommandations de notre Fédération.
documents d’accompagnement commer-ciaux seront également digitalisés.
Reste à définir les cas spécifiques mais qui existent comme les relais de conducteurs servant simultanément plusieurs clients.
Reste à définir également les recommanda-tions en cas de dommages à la marchandise ou de manquants (mail aux acteurs, copie transmise automatiquement…). Comment un destinataire formule-t-il ses réserves de manière dématérialisée ?
Au second semestre 2017, l’Union TLF a souhaité la mise en place d’un groupe de travail spécifique à la e-CMR.
Cette instance constituée de profession-nels a permis de :
en matière de dématérialisation des documents de transport ;
d’acceptation et d’adhésion des enjeux de la transformation e-CMR pour les entre-prises de TRM.
Ces réflexions et propositions issues du groupe de travail (formats/standards de reconnaissance, jeu de données, signature électronique) ont fait l’objet d’une pré-sentation au sein de la commission « di-gital » et du groupe miroir DTLF France (Digital Transport & Logistics Forum).
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IMPACTS DE L'UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Logistique urbaine
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TLF
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La logistique urbaine est un élément essen-tiel et constitutif du développement tant économique que social des villes et des ag-glomérations. Il est donc nécessaire d’avoir une réflexion approfondie sur les moyens de gérer l’ensemble des flux de marchan-dises dans les meilleures conditions en atténuant au maximum les externalités négatives (pollution, bruit, congestion).
Aujourd’hui les collectivités dans leurs plans à long terme doivent aussi penser la ville autour de la mobilité des biens. Celle-ci doit être « transparente », fluide, efficace et propre.
Au-delà de l’optimisation et de la mutuali-sation déjà largement utilisées, les outils de digitalisation, l’utilisation des datas et la numérisation doivent permettre d’amé-liorer et de fiabiliser l’ensemble des opé-rations en ayant une connaissance précise des poids et volumes, des points de livrai-son, des incidents et temps de parcours et de la présence des clients finaux ou des instructions données par l’envoi d’informa-tions sur les conditions de la livraison (mail, sms, téléphone) ; le client, de son côté doit aussi pouvoir par les mêmes canaux valider ou demander une modification de ses livrai-sons en fonction de sa disponibilité et pour diminuer drastiquement les relivraisons.
On pourrait ainsi livrer au plus juste et avec les moyens les plus adaptés au type de mar-chandises (e-commerce, appro magasin, livraison particuliers, bureaux, administra-tions, chantier, reverse logistique, …) et large-ment participer à « inventer » une logistique urbaine fluide et propre !
L’Union TLF s’est attachée depuis plusieurs mois à développer différentes synergies en matière de logistique urbaine. Sous l’im-pulsion de ses entreprises adhérentes, la Commission « logistique urbaine » a été constituée en octobre 2017. Sous la co-pré-sidence de Christophe Schmitt (HEPPNER) et Philippe de Clermont-Tonnerre (STAR SERVICES), celle-ci s’est attachée à dévelop-per une organisation dynamique de travail autour de 6 axes de travail :
Schéma des flux de logistique urbaine ;
Détermination du gabarit et adéquation poids / volume ;
Guichet unique des aides à l’investissement ;
Economie Circulaire / Reverse Logistique ;
Mutualisation des box /consignes de livrai-son ;
Quelles solutions pour le compte propre ?
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glementaire : une des clés pour une
meilleure optimisation des flux.
Parallèlement, cette Commission s’est at-tachée à finaliser en partenariat avec GRDF un document intitulé « Villes & Transports de marchandises : La transition énergé-tique est en route ! ». En complémentarité avec l’évolution du déploiement du réseau d’avitaillement GNV sur le territoire, il tra-duit à la lecture des différentes réglemen-tations mises en œuvre par les collectivités la nécessité pour nos entreprises d’avoir à leur disposition une plateforme collabo-rative ; Celle-ci permettant d’obtenir l’en-semble des informations réglementaires de livraison de marchandises afin de les implémenter directement dans leur TMS d’exploitation et optimiser plus complète-ment leurs flux de livraison. Cette demande a été particulièrement soutenue dans le cadre des Assises de la Mobilité.
Philippe De CLERMONT-TONNERRE Co-Président de la Commission « logistique urbaine »
ENTRETIEN
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ACCOMPAGNEMENT DES PROFESSIONNELSCIN France : un CCS aérien, nouvelle génération
L’enjeu est également la dématérialisation des procédures et la nécessaire visibilité dont a besoin l'administration des Douanes pour mener à bien les tâches de contrôle qui lui incombent.
L’OUTIL NOUVELLE GÉNÉRATION est opérationnel depuis 18 mois sur les plateformes parisiennes et de province et propose les fonctionnalités suivantes :
Le CIN est une plateforme digitale d’échanges de datas ouverte à l’ensemble des acteurs du fret aérien (chargeurs, commissionnaires de transport, compagnies aériennes, agents de handling, opérateurs de fret postal et de fret express) quels que soient le sens, la nature et la quantité des flux partant (ECS), arrivant (ICS) ou transitant (SDM) sur un aéroport français (métropole, outre-mer).
LES COMMISSION AÉRIENNE ET COMMISSION DOUANE DE TLF OVERSEAS continuent leur ac-tion pour les expéditeurs de fret aérien afin de résoudre les cas subsistants de messages ECS non apurés (dits en état stockés), ceci en proche collaboration avec la direction des douanes de Roissy (DRD-DI), l’équipe CIN France et l’ensemble des entreprises utilisatrices du CIN.
L’autre axe d’effort de TLF Overseas sur ce dossier consiste à faire accélérer l’ac-tivation de la fonctionnalité SDM par l’en-semble des agents de handling et démon-trer les avantages qu’un gestionnaire de magasin peut en retirer, tant en termes d’efficience logistique que de conformi-té aux textes prescrits par le Code des Douanes de l’Union (CDU) concernant la comptabilité matière dématérialisée.
un module de recherche permettant d’obtenir le détail des Airwaybill, des ECS Export, des MRN avec suivi des sta-tuts, détail des manifestes avec quantités chargées/quantités attendues et ULD, comptabilité matière avec sélection multi critères, retour messages Delta.
un suivi dématérialisé des marchandises (SDM) pour tracer celle-ci à la fois doua-nièrement et logistiquement dans les ma-gasins de transit.
une comptabilité matière avec sélection multicritères (date, référence documen-taire, quantité, poids, description de la marchandise, MRN, vol, routing, statut, agent, expéditeur, destinataire, paiement).
le CIN est aussi vecteur de dématéria-
l’outil reçoit et affiche les statuts des messages eAirwaybill et eCSD – Consignment Secu-rity Declaration (pour la sûreté).
une passerelle informatique avec le sys-tème DELTA de la Douane (système de dé-douanement en ligne).
LE CIN
INTRODUCTION
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DIGITAL
ACCOMPAGNEMENT DES PROFESSIONNELSDigitalisation et fluidité des flux - métier aérien
INTERVIEWPhilippe SOULOUMIAC
Directeur des Opérations (Kintetsu World Express France), co-président de la Commission aérienne de TLF OVERSEAS
Vous avez travaillé chez Kintetsu France
pendant plusieurs années, faisant
preuves de dynamisme pour booster
-
fices que vous enregistrez actuellement
au niveau de vos opérations et process
aériens ?
Les gains sont relativement faibles à ce jour car nous devons toujours composer avec 2 méthodes de travail différentes ( manuelle et edi ) avec en sus des clients qui ne com-prennent pas toujours l’intérêt de dématéria-liser les documents de transport mais globa-lement les choses progressent tout de même.
Quels sont pour vous les freins et blocages
persistants ?
Localement sur le Marché France, nos pres-tataires compagnies aériennes n'ont pas toutes une bonne connaissance du e-pro-cess, ajoutez à cela beaucoup de délai pour la mise en place des e-procédures avec leurs sièges monde, voire une obligation de traiter directement avec les sièges des compagnies pour faire accélérer les choses.
D’autres difficultés sont encore à résoudre. IATA pourrait :
Faire plus d’efforts au niveau du marché français à commencer par ses compa-gnies aériennes membres sur l’accéléra-tion du e-process.
des relations de proximité avec les autorités administratives, les agents de handling, les general sales agents, les compagnies aériennes, les commission-naires de transport, et l’équipe CIN France pour emmener sur une même voie tous les maillons de la chaîne du fret aérien.
Obtenir des réceptions systématiques et normées de messages de confirmation et d’alerte en cas de problèmes de ré-ception/transmission de données (mes-sages types Ready For Carriage- RCS, Freight On Hand-FOH).
progressivement l’utilisation des différentes versions de standards de messages par les acteurs du fret aé-rien (type cargoimp, 9,12, 16 ou 17) qui posent encore problème selon les desti-nations et tendre vers une généralisa-tion du standard de message CargoXML.
Percer le plafond de verre des 45,4% de taux e-Airwaybill et tendre vers l’objectif des 80 %, sans quoi nous aurons tou-jours une réticence des opérateurs de la chaîne.
Mettre en place des solutions pour les small et medium forwarders qui n'ont pas forcément les outils informatiques, ni même un niveau de flux aériens per-tinent pour se lancer dans le Single Pro-cess avec les compagnies aériennes.
Uniformiser les process sur les aéro-ports de Province, avec une reconnais-sance et une utilisation du CIN par tous les opérateurs et les services douaniers afin de permettre un déploiement accé-léré sur toutes les stations.
Être attentif aux évolutions technolo-giques (type data platform, blockchain) où chacun peut apporter et transmettre ses datas en une seule transmission.
Les actions de la Commission aérienne de TLF Overseas sont de continuer à pousser vivement la profession à se saisir de cette mutation digitale et ne pas attendre d’être dos au mur. Cela ne marchera qu’avec une volonté de chacun, à commencer par celle du top management. J’y vois en outre d’autres leviers d’actions au niveau TLF qui sont autant de quick wins :
Continuer d’impulser le mouvement auprès des compagnies aériennes et travailler avec leur association profes-sionnelle le SYCAFF à convaincre celles qui sont encore réticentes.
Accentuer la demande des supports auprès des agents de handling com-pagnies aériennes et encourager les agents de handling-transitaires à aller de l’avant et moderniser leurs process.
Bénéficier d’un accompagnement pé-renne et régulier de la Direction gé-nérale des Douanes et des différentes directions interrégionales sur l’aspect e-Douane et facilitations douanières promises aux entreprises et avec le sup-port de CIN France.
Maintenir l’effort et l’exigence de réu-nions techniques communes interpro-fessionnelles avec les opérateurs et l’ensemble des parties prenantes de l’industrie du fret aérien. La nouvelle as-sociation ACFA, Air Cargo Forum Asso-ciation, doit nous permettre cela.
L’objectif de ce Forum 2018 était de faire le point sur la poursuite des initiatives, projets et travaux de digitalisation entre tous les acteurs composant l’industrie du fret aérien. Mais aussi d’identifier les avan-cées, freins et blocages ainsi que les leviers
d’actions relatifs à l’efreight sur le marché français tant à l’export qu’à l’import. Enfin, de fournir des éléments de prospectives qui définissent ce que sera le futur des échanges de données entre l’ensemble des acteurs de l’industrie du fret aérien.
2 ans après le précédent Forum e-Freight aérien organisé en 2016, 200 personnes ont participé le 04 avril 2018 au Forum Di-gital Air Cargo organisé sous l’égide d’AC-FA (Air Cargo France Association) dont TLF OVERSEAS est un des membres fondateurs.
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ACCOMPAGNEMENT DES PROFESSIONNELSDigitalisation et shipping
L’Union TLF Overseas particulièrement active au sein de la Fédération interna-tionale des Freight Forwarders s’engage dans le projet pilote de dématérialisation des documents de transport FIATA avec le soutien d’une entreprise adhérente. La FIATA a signé un partenariat en novembre 2017 avec GS1 pour accompagner la fé-dération sur les travaux de digitalisation à commencer par la dématérialisation des documents de transport FIATA en étudiant l’opportunité de l’utilisation des standards internationaux GS1.
En mars 2018, FIATA a signé un nouveau partenariat avec EssDOCS pour démarrer le projet pilote de dématérialisation du FBL. Cette solution permet de rédiger le FBL en ligne, de le partager pour valida-tion avec le donneur d’ordre avant son im-pression. L’identification unique associée au document permettra ainsi de sécuri-ser l’usage du document en facilitant son authentification immédiate sur la plate-forme. Cette première étape de dématé-rialisation du document FIATA offrira plus de sécurité, de rapidité et de fluidité an-ticipant le développement d’une solution 100% numérique et l’élargissement de la solution aux House BL (HBL) des commis-sionnaires intéressés.
La cyber-sécurité des entreprises et de leurs activités, enjeu contemporain et corollaire de la transition digitale, n’épargne pas les acteurs du transport et de la logistique, no-tamment celles actives sur le mode maritime. Le shipping, composante cruciale de la globalisation des échanges, peut constituer une cible de choix de la cyber-malveillance. Les infrastructures portuaires, considérées comme des Opérateurs d’Importance Vitale sont soumis aux exigences de sécurité de la loi de programmation militaire.
La Directive européenne NIS requiert également un niveau plus élevé de sécurité des opérateurs de « services essentiels ». Sensibiliser les Opérateurs du Transport et de la Logistique pour assurer la protection en interne de leurs données et de leurs activités en tant qu’opérateurs interconnectés aux systèmes informatiques d’importance vitale est une des missions de l’Union TLF Overseas. L’Union TLF OVERSEAS collabore avec le Conseil Supérieur de la Marine Marchande et le Comité France Maritime pour identifier les risques particuliers du secteur. Notre fédération souhaite également accentuer son action pour renforcer la sécurisation des flux physiques de marchandise et les flux d’in-formations liés en partenariat avec les pouvoirs publics.
CYBER-SÉCURITÉ LIÉE AUX OPÉRATEURS DE SERVICES ESSENTIELS
DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS DE TRANSPORTFBL / HBL
DIGITAL
ACCOMPAGNEMENT DES PROFESSIONNELSLes enjeux du digital pour les professionnels
du dédouanement : plus qu’une évolution, une révolution.
COMMENT S’INSCRIT TLF OVERSEAS DANS CE NOUVEL ENVIRONNEMENT DOUANIER DIGITAL ?À travers l’ouverture de la commission DIGITAL TLF/TLFOVERSEAS, les professionnels du secteur ont pu définir leurs objectifs et priorités :
recenser les initiatives sur le digital, analyser l’impact des nouvelles technologies sur les « business models », obtenir de l’Administration une reconnaissance du digital, investir en toute sécurité dans des solutions innovantes pour accompagner leurs clients.
Concernant le déploiement du DCC, TLF Overseas l’a déjà proposé à la DGDDI : ses entreprises adhérentes sont volontaires pour mettre en place un pilote DCC dans le but de préparer une offre compétitive française.
Concernant ICS2, TLF OVERSEAS, à travers le CLECAT, a joué un rôle important dans les négociations concernant la possibilité pour chaque acteur de la supply chain de trans-mettre les données dont il dispose, nécessaires à l’analyse de risque.
TLF Overseas est également volontaire pour participer à des expérimentations qui pour-raient être initiées par la DGDDI pendant la phase de transition sur les différents modes de transport.
FOCUS SUR TROIS ÉVOLUTIONS MAJEURES.
Cette évolution va avoir un impact sur le quotidien des opérateurs avec notamment la disparition du DAU en tant que document électronique au profit d’échanges basés sur un nouveau modèle de données. Le CLECAT a créé un groupe de travail dédié pour ce sujet.
Le dédouanement centralisé communautaire
La Commission européenne a lancé l’ouverture d’un groupe de travail européen : Le « UCC Centralised Clearance Import Design ». Le CLECAT a été nommé pour participer aux travaux qui ont démarré en novembre 2016.Ce groupe de travail a pour objectif de définir les lignes directrices nécessaires au dé-veloppement du DCC tant au niveau règlementaire, informatique et fiscal permettant ainsi la mise en place d’une procédure harmonisée au niveau européen, ce qui constitue un prérequis indispensable au bon fonctionnement du dispositif.
Le système de contrôle des importations ICS2
Malgré les mesures de simplification accordées par les administrations, le commerce international se complexifie. Les OTI et RDE doivent donc anticiper les nouvelles bar-rières imposées par les mesures de sûreté et sécurité des échanges.ICS 2 s’inscrit dans cette stratégie : qualité des données, anticipation dans le délai de transmission des données, tous les acteurs impliqués, élargissement à tout mode de transport… des évolutions à anticiper par tous les acteurs de la supply chain.
UN OBJECTIF POUR TLF OVERSEAS EN 2018
Obtenir la mise en place d’un Comité National des Utilisateurs des SI doua-niers demandé à la DGDDI en sep-tembre 2017 : les entreprises ont be-soin d’une visibilité sur les évolutions à venir et souhaitent en discuter avec la douane française afin de s’organiser face aux évolutions européennes sur le « Digial » dans le secteur transport et logistique incluant la douane.
Dans le cadre du CDU, l’échange d’infor-mations entre les opérateurs économiques et les autorités douanières ainsi qu’entre les autorités douanières elles-même, doit d’ici à 2020, reposer entièrement sur des techniques de traitement électronique des données. Cette évolution est perçue comme une avancée de premier plan pour faciliter le commerce légitime, réduire la charge ad-ministrative et garantir l’application d’exi-gences harmonisées au sein de l’UE. Pour parvenir à cet objectif, dix-sept systèmes électroniques sont en cours de mise à ni-veau ou de conception conformément au calendrier défini dans le programme de tra-vail du CDU qui vient d’être repoussé au 31 décembre 2025.Ces systèmes se baseront sur de nouvelles exigences en matière de données fondées sur un nouveau modèle de données com-patible avec celui de l’OMD et dénommé Modèle de Données Douanières de l’UE (ci-après, MDD UE).
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Les acteurs du fret aérien français ont créé l'association inter-professionnelle ACFA (Air Cargo France Association) pour pro-mouvoir le fret aérien français et renforcer l'attractivité des aé-roports nationaux.
L'ACFA est composée de France Cargo, SYCAFF, WFS, SODEXI, CIN FRANCE, la Direc-
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nérale de l'Aviation Civile et la Préfecture déléguée de Roissy-
Orly-Le Bourget.
Les principaux objectifs de cette association sont de soutenir tous les projets permettant de renforcer l'attractivité des aéro-ports français et plus globalement des territoires alentour.
Les acteurs de la chaîne du fret aérien se regroupent pour par-ticiper à des actions communes afin de promouvoir les activités fret de l'ensemble des aéroports basés sur le territoire national ainsi que des entreprises implantées sur ces aéroports.
L'association prévoit, en outre, de renforcer les liens de coopéra-tion dans le respect du droit de la concurrence. Parmi les actions collaboratives prioritaires, la promotion de la certification CEIV
Pharma au sein de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle, comme norme internationale de référence pour le transport des pro-duits pharmaceutiques, constitue une démarche active qui vise la certification des principaux acteurs de la chaîne logistique de la plateforme aéroportuaire.
L'ACFA se mobilise également pour promouvoir l'utilisation des nouvelles technologies au sein de la communauté interprofes-sionnelle, permettant la digitalisation et la dématérialisation par l'usage de l'outil logiciel CIN FRANCE (Cargo Information Network). Cet outil permet de substituer aux documents " papier " une gestion numérique des échanges de données.
L'association entend également développer la qualité de ser-vice, la robustesse opérationnelle et la sécurité des opérations en piste en améliorant la traçabilité des matériels, roulants ou non, au travers d'un outil de géolocalisation commun.
L'association souhaite, par ailleurs, financer et conduire des études pour une meilleure connaissance des métiers du fret aé-rien et faciliter leur développement, notamment en termes de création d'emplois à destination des jeunes.
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ACTUALITÉS MÉTIERS OVERSEAS
LE TRANSPORT AÉRIENAir Cargo France Association
DIGITAL
ACCOMPAGNEMENT DES PROFESSIONNELSLa révolution digitale : TLF/TLF overseas en recherche
constante de nouveaux partenaires
INTRODUCTION
Suite aux travaux internes réalisés en 2017 par TLF/TLF OVERSEAS, la Commission « digital » a saisi cette opportunité pour organiser, dès début 2018 plusieurs journées collaboratives réunissant à la fois les entreprises adhérentes, nos partenaires et des startups invitées.
PROTECTION DES DONNÉESRèglements européens entrant en application en 2018.
RGPD, EIDAS, tiers de confiance, identification unique et signa-ture électronique, sauvegarde des données.
de l’IMPRIMERIE NATIONALE (Jacques Velot) et de BUREO (Serge Hernando).
DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS DE TRANSPORT
internationale de l’identification unique (MOU GS1/FIATA), exemples de la e-CMR, des FBL, des HBL…
de GS1 (Cédric Lecolley) et de DASHDOC (Benoit Joncquez).
PLATEFORMES COLLABORATIVES TMS pour les flux Overseas, un Cargo Community
System innovant aérien. d’AKANEA (Hélène Kerjean) et de CIN FRANCE
(Jean-François Bouilhaguet).
BLOCKCHAIN Blockchains appliquées au secteur Transport & Logistic.
éléments de contextualisation, intervention de Jean-Christophe Cuvelier et Mohamed Ould Adias.
de TransChain, Pierre Banzet sur projet transport routier.
de CargoX, Igor Jakomin sur projet Smart B/L.
FORUM DIGITAL AIR CARGO À ROISSY : digital disruption &
Future of Air Cargo. projet One-Record.
France. de Roissy.
PARTICIPATION AUX TRAVAUX INTERNA-TIONAUX DE FIATA (Advisory Body Information Techno-logy)présidée par Anne Sandretto concernant le digital.
: Signature d’un MOU avec GS1 Monde pour la communauté inter-nationale de la FIATA – identification unique des entreprises et des flux documentaires et physiques de marchandises.
en Février 2018 :Présentation du projet pilote de dématérialisation des FIATA BILL OF LADING (eFBL) par essDocs et projection du projet de plate-forme collaborative de FIATA (FIATAbility).
en Mars 2018 :Présentation par la DG Move des projets lancés par la Com-mission Européenne (Lia Potec, Policy Officer at European Commission) : DTLF.
des livrables UN/CEFACT concernant la Supply Chain et le Transport et la Logistique par Sue Probert Vice-Chair Ship.
Sujets traités par TLF/TLF OVERSEAS dans les actions d’accompagnement de la grande mutation du digital :
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L’Importance de la qualité du passage de la marchandise sur les places portuaires implique de relever 3 principaux défis : la Qualité de service, le Temps de passage et le Coût du passage. Les problématiques sont liées : système de RDV portuaire, équipements suffisants, système de filtrage en amont, information en temps réel et anticipation des ca-pacités proposées, impacts sur les coûts de stationnement, surestaries et tractions portuaires...
d’une fluidité optimale passe par la nécessité de penser l’ensemble des solutions du passage portuaire avec les différents acteurs et au premier titre : les opérateurs de terminaux, les commissionnaires de transport, les transpor-teurs, l’autorité portuaire…
Les enjeux :
Attractivité des ports français, Compétitivité des acteurs du Transport et de la Logistique, Fluidité et transparence de la SC globale.
Didier ROCHASPrésident de la Commission Maritime
Directeur Overseas Dimotrans
MOT DU PRÉSIDENT
ACTUALITÉS MÉTIERS OVERSEAS
LE TRANSPORT MARITIMELa Fluidité du passage de la marchandise
sur les ports français
LE TRANSPORT MARITIME
Quelles frictions ou blocages ont pu su-
bir les terminaux havrais ?
L’accroissement significatif des volumes en 2017 a engendré une aggravation des problèmes existants sur les terminaux : temps d’attente intolérables, perte de productivité de l’ensemble des acteurs de la chaine logistique, image brouillée auprès des donneurs d’ordres, récrimina-tions quotidiennes… l’annonce de l’arrêt
Délégué TLF Overseas le HavreINTERVIEW
FOCUS 1 : LE HAVREsous un préavis de deux mois du système communautaire de prise de rendez-vous nommé TAS en sept. 2017 et les rumeurs de systèmes privatifs payants mettent à mal la sérénité de la profession. TLF Over-seas le Havre a organisé une rencontre au Havre entre les adhérents et les deux prin-cipaux manutentionnaires havrais qui ont notamment apporté des précisions sur le maintien de prise de rendez-vous gratuits.
Quelles initiatives les professionnels de
la place havraise ont pu mettre en place ?
Différents progrès sont à noter : concer-tation entre professionnels et rencontres notamment avec les Fédérations de Trans-porteurs. Les échanges sur les contraintes d’exploitation des différents acteurs per-mettent de travailler sur l’amplitude des
horaires et d’obtenir un reporting quotidien sur le taux de qualité. Les rencontres début 2018 de TLF Overseas avec GMPH visent à optimiser les processus de prise de RDV pour obtenir des gains communs de fluidité.
Une nouvelle approche avec un dialogue professionnel amélioré sur un mode colla-boratif permettra d’envisager plus serei-nement le traitement des volumes à venir. Indépendamment des projets de dévelop-pement cruciaux ( la Châtière , les prolon-gements de PORT 2000 sur les quais 11 et 12 ), le GPMH doit mener une réflexion sur les accès portuaires et prévoir des zones de délestage contrôlées au voisinage im-médiat des terminaux.
Clément BALLADURVP Commission maritime TLF Overseas / Directeur HBI
INTERVIEW
Quelles frictions ou blocages ont pu ren-
contrer les terminaux marseillais ?
Plusieurs points de friction ont été observés : une congestion portuaire liée à l’accroisse-ment des volumes, une certaine désorgani-sation des transporteurs, le non-respect des règles mises en place et le travail des navires trop lent et peu adapté à la croissance avec une main d’œuvre à quai trop faible.
Quelles initiatives les professionnels de la
place marseillaise ont pu mettre en place ?
Un vrai dialogue entre professionnels de la place portuaire a été installé grâce à plu-sieurs réunions de travail entre les diffé-
rents professionnels. Les principaux sujets de discussion ont porté sur le développe-ment du système de prise de rendez-vous, l’anticipation des opérations, la transpa-rence sur les contraintes opérationnelles et de management et l’amplitude horaire des terminaux et parcs à conteneur.
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3 principales préoccupations : les travaux sur la zone portuaire, l’aménagement des voies d’accès au Terminal de Fos sur Mer et l’optimisation de la Desserte Fluviale et Ferroviaire.
FOCUS 2 : MARSEILLE
ACTUALITÉS MÉTIERS OVERSEAS
4,95 M EVP sur les 7GPM métropolitains.
30 à 45 min sur terminal (Gate-in /Gate-Out) à distinguer du temps d’attente sur les zones portuaires (en cas de congestion - jusqu’à 3H).
dans les systèmes des principaux terminaux : Marseille + Le Havre : environ 5000 RDV/jour.
ORDRE DE GRANDEUR
3% Rail
85% Route
12% Fluvial
LA REPRÉSENTATION EN DOUANE
La place du représentant en douane en France
TLF Overseas, à travers la représentation de ses entreprises ad-hérentes, a toujours veillé à créer un équilibre entre les nouvelles contraintes liées à la réglementation douanière et la « facilita-tion » de la circulation des marchandises à l’international.
C’est pourquoi l’organisation professionnelle avait saisi la DGDDI en juin 2016 concernant les difficultés rencontrées par ses ad-hérents dans la mise en œuvre de l’arrêté du 13 avril 2016 et à travers l’application de l’article 5 de cet arrêté ; cet article
en douane à un autre représentant en douane (sous-traitance).
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ACTIONS DE TLF OVERSEAS EN 2017
Malgré la rédaction d’une note explicative en janvier 2017 qui vient apporter la souplesse opérationnelle né-cessaire à l’activité de ses adhérents et pour répondre à la demande de ses adhérents, action de TLF Overseas auprès de la DGDDI pour ouvrir à nouveau les discus-sions et demander la modification de l’Arrêté, venant ainsi sécuriser juridiquement les entreprises.
Organisation de plusieurs réunions de travail communes avec la DGDDI.
OBJECTIF DE TLF OVERSEAS POUR 2018
Aboutir à la modification de l’Arrêté en collaboration avec la DGDDI, prenant en considération les contraintes de la profession.
Le cas échéant, entreprendre une action pour demander l’abrogation de l’article 5 de cet Arrêté du 13 avril 2016 auprès du Conseil d’Etat.
Etude juridique au niveau européen dans le but de limi-ter une distorsion de concurrence entre représentants en douane français et leurs confrères européens.
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Mardi 19 Septembre 2017
Présence de TLF lors de l’ouverture des assises de la mobilité par Madame la Ministre Elisabeth Borne.
Mercredi 20 septembre 2017
Changement au sein de la commission Douane, Jean-François Auzéau transmet la présidence à Stéphane Hamouche.
Mercredi 4 octobre 2017
Signature du Protocole d'accord de la branche transports routiers et activités auxiliaires du transport par les organisations professionnelles et syndicales.
Vendredi 6 Octobre 2017 Signature d’un MOU FIATA/GS1 à Kuala-Lumpur (Chief executive Officer GS1 Goh Chiang Fein, Chair of ABIT Anne Sandretto, DG FIATA Hans Gun-ther Kersten).
Mardi 17 Octobre 2017
Journée Fluviale : "Le fret fluvial entre dans une nouvelle ère" - Madame la ministre Elisabeth Borne lors de son arrivée sur Mistinguett, bateau utilisé lors de cette manifestation.
Présence des institutionnels, acteurs du fluvial et des étudiants venus dé-couvrir le port de GENNEVILLIERS.
Mardi 14 novembre 2017
L’Union TLF lance sa commission logistique urbaine.
Mardi 12 décembre 2017
Commission Sociale commune TLF/FNTR.
Mercredi 13 décembre 2017
L’Union TLF /TLF Overseas présent à la clôture des Assises de la mobilité par Madame la Ministre Elisabeth Borne.
Mercredi 10 janvier 2018
Vœux en commun de l’Union TLF et de la FNTR. Discours de Monsieur Yves Fargues.
Mardi 16 janvier 2018
Groupe de travail miroir DTLF France dans les locaux de l’Union TLF/TLF Overseas.
Jeudi 1er Février 2018
Digital Day organisé par TLF en présence de ses partenaires et ses équipes.
Digital Day présentation de la commission digitale par Anne Sandretto et Jean-Christophe Cuvelier.
Lundi 5 février 2018
Signature de la convention de partenariat pour la reconversion des conduc-teurs ex-LOTI entre Madame la Ministre Elisabeth Borne et Muriel Pénicaud.
Mardi 6 février 2018
Entretien avec Marie LEBEC, députée LRM des Yvelines et membre de la mission parlementaire BREXIT au sein de l’Assemblée Nationale. Présents : Yves Fargues, Audrey Filali, Olivier Thouard.
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Vendredi 9 février 2018
FIATA Working Group Sea. Digitalisation des « Bill of lading » à Londres – Anne Sandretto et Antoine Sébastien présents.
Mardi 13 février 2018
Petit déjeuner/débat révision de la Directive eurovignette. Présents : Yves Fargues, Madame Revault d'Allonnes (dépu-tée européenne), Monsieur Pichereau (député à l’assemblée nationale).
Vendredi 23 février 2018
Forum emploi transport à Aubervilliers.Présents : Yves Fargues et Madame la Ministre Elisabeth Borne.
Présence des Organisations professionnelles du secteur et de la Madame la Ministre Elisabeth Borne.
Vendredi 9 Mars 2018 Board CONFIAD à Naples Présidé par Massimo de Gregorio. TLF Overseas : Anne Sandretto, Jean-François Auzéau, Audrey Fillali.
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Parution du nouveau Livret « Essentiel 2018 » de l’Union TLF
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Mardi 20 mars 2018 SITL 2018 Inauguration lors de la conférence d’ouverture. Présents : Marie-Christine Lombard, Yves Fargues, Damien Pichereau, Alain Bagnaud.
Conférence sur le thème « LA STRATÉGIE DOUANIÈRE - UN LEVIER DE PERFORMANCE ÉCONOMIQUE » co-organisée avec TLF Overseas. Intervenants : Hélène Guillemet, Stéphane Ha-mouche, Jean-Christophe Cuvelier.
Mercredi 21 mars 2018 SITL 2018
Salle pleine pour écouter la conférence digitale - TLF overseas et GS1 interviennent.
Mercredi 4 avril 2018
Forum Air Cargo Digital. 200 participants, ici au petit-déjeuner se rencontrent pour le lancement de l’association ACFA.
Présentation des membres actifs de l'ACFA dont TLF Overseas (Florent Noblet).
Vendredi 25 mai 2018
TLF et le CLECAT reçoivent une délégation de l’administration anglaise pour préparer le BREXIT.
Villes & Transports de marchandises :
la transition énergétique est en route ! une collaboration GRDF/TLF
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