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ACCUEIL DE LA DELEGATION DE LA CNSS DU MAROC
Au sommaire- Quelques données générales sur les URSSAF-Le contrôle URSSAF-La lutte contre la fraude et le travail illégal
19 octobre 200919 octobre 2009
2
• Sécuriser le financement du système de la
Sécurité Sociale
• Aider les entreprises à bien appliquer la législation
et à faire valoir leurs droits
• Préserver les droits des salariés
• Contribuer à la garantie d’une saine concurrence
.
Titre du DIAPORAMA
Les finalités du contrôle
3
Les orientations nationales
• Etre présent auprès d’un nombre accru de cotisants• Proposer les compétences de la branche en matière de
contrôle et de lutte contre l’évasion sociale• Adapter l’approche contrôle à la nouvelle organisation
de la gestion des grands comptes des très grandes entreprises et des entreprises en versement en lieu unique
• Mieux couvrir le champ de la branche en matière de contrôle
• Renforcer les services pour mieux accompagner le cotisant
• Des orientations spécifiques en matière de lutte contre le travail illégal
• Poursuivre l’évolution de l’organisation des corps de contrôle pour améliorer le pilotage
4
L’élaboration des plans de contrôle
• Principe de base :
• L’analyse du risque
• Le choix de l’action la plus adaptée au risque
cotisant
• Les outils et méthodes
• La sélection d’une population répondant à un critère
de risque
• La cotation du risque de l’entreprise
5
• Le contrôle comptable d ’assiette ( CCA )
• Le contrôle sur pièces ( CPAP )
• La lutte contre le travail illégal ( LCTI )
• Le diagnostic URSSAF
Des actions de contrôle adaptées au cotisant
6
Le cadre juridique du contrôle
• Des contrôles réalisés par des agents agréés et
assermentés
• Dans le respect de la procédure prévue par l ’artic
le R. 243-59 du CSS
• Dans le cadre de la prescription
• Avec des voies de recours pour l’entreprise
7
Réalisation du contrôle
Lettre d ’observations
Au moins 15 jours Envoi de l ’avis de contrôle
Observations de l ’entreprise
Réponses aux observations de
l ’entrepriseDépôt du rapport
Mise en Demeure Décisions administratives
Période contradictoire 30 jours
charte du cotisant contrôlé
8
La gestion des ressources du contrôle
• Les moyens
• Environ 1600 inspecteurs
• A la fin de la COG, 220 contrôleurs du recouvrement
• La formation
• initiale : 18 mois pour les inspecteurs
10 mois pour les contrôleurs
• Continue : en moyenne 10 jours par an
• La fonction managériale
• Dans chaque URSSAF un responsable contrôle
• Un dispositif de formation ambitieux
9
La lutte contre la fraude et le travail illégal
10
« Trois principes guident l’action des Urssaf contre les fraudes :
la garantie de conditions de concurrence équilibrées entre les entreprises
le rétablissement des salariés dans leurs droits sociaux
la préservation des intérêts financiers de la Sécurité sociale
Les montants redressés par les Urssaf représentent près d’un tiers des montants détectés dans la sphère de la Sécurité sociale;
Cette lutte prend tout son sens dans le contexte financier actuel de la Sécurité sociale »
Pierre Burban, président de l’Acoss lors de la conférence de presse pour le lancement de la campagne, le 6 octobre 2009
Les finalités de la lutte contre la fraude
11
Une organisation dédiée au service de la lutte contre le travail illégal
Un pôle national d’expertise et de pilotage dédié au sein de l’AcossUn réseau de 21 inspecteurs référents en matière de LCTI au plan régional en charge :
- de coordonner les actions - d’assurer une veille des montages juridiques et des pratiques - d’apporter un appui méthodologique et organisationnel aux corps de contrôle
Des référents locaux spécialisés dans la LCTI dans chaque UrssafLe développement de « cellules spécialisées » au sein du réseau Urssaf
Des actions coordonnées au sein du réseau Urssaf
Des actions nationales concertées lorsque l’analyse préalable des risques démontre qu’une intervention simultanée en différents points du territoire constitue le mode opératoire le plus adapté
Des actions de contrôle aléatoires dans le cadre d’un plan national pour :
- Approfondir l’évaluation de l’assiette dissimulée - Fournir un éclairage sur les pratiques de fraude dans un secteur d’activité donné - Mesurer l’impact des contrôles sur les comportements déclaratifs
Réseau Urssaf : une action déterminée pour lutter contre la fraude
12
Un développement des partenariatsParticipation à la coordination organisée au niveau national par la Délégation
nationale à la lutte contre les fraudes (DNLF)Développement des partenariats : Travail, Intérieur, Défense, Justice,
Administration fiscale et les offices interministériels spécialisés (Office central de lutte contre le travail Illégal (Oclti))…
Coopération avec les caisses prestataires (Cpam, Caf, retraites, Pôle Emploi…) : dans le cas où les fraudes aux prestations et aux cotisations sont mêlées
Mutualisation d’information pour contribuer au développement de la lutte contre les fraudes aux prestations et à la constitution de droits
L’approfondissement des stratégies de lutte contre les nouvelles formes de fraude
- Une cellule de veille Internet Un axe prioritaire : les activités commerciales non-déclarées Elle participe aux travaux de recherche avec les administrations financières,
fiscales et répressives impulsées par la DNLF- La lutte contre la fraude au détachement de salariés Une coopération avec les partenaires étrangers visant à vérifier le bien fondé
des détachements de salariés et des contrôles sont diligentés, notamment dans les zones frontalières
Réseau Urssaf : une action déterminée pour lutter contre la fraude
Les méthodes d’investigationQuels types d’action ?
L’activité de lutte contre le travail dissimulé en Urssaf peut être appréhendée au travers de 4 types d’actions :
•Les actions ciblées
•Les actions de prévention et de recherche (issues d’une sélection aléatoire ou non)
•Les contrôles classiques (qui peuvent inclure une phase de détection des risques de travail dissimulé)
•L’exploitation des procédures de nos partenaires (procédure nouvelle issue de la LFSS 2008, qui permet d’exploiter directement, sans contrôle, le procès-verbal d’un partenaire afin de chiffrer les cotisations éludées)
Les méthodes d’investigationQuels types de redressements ?
Par définition, le chiffrage des cotisations éludées constitue un exercice délicat, car il est souvent très difficile de déterminer avec précision l’antériorité de la durée de l’infraction. Voici les possibilités offertes par la réglementation :
•Le chiffrage au réel (autrement dit sur la base des rémunérations réellement versées au sens de l’article L.242.1 du CSS)
•Les annulations de réductions et d’exonérations de cotisations (uniquement sur les périodes où le travail dissimulé a été constaté)
•La taxation forfaitaire (à défaut d’éléments comptables probants) en application de l’article R.242-5 du CSS
•Le redressement forfaitaire (art L.242-1-2 du CSS) : si la détermination de l’antériorité de l’infraction s’avère impossible, possibilité de pratiquer une forme d’ « amende sociale » calculée, par salarié dissimulé, sur la base de 6 SMIC mensuels
Cas pratique n°1 : HCR
Cadre juridique : action de contrôle ciblé dans un café restaurant objet d’un signalement.
Pourquoi un redressement forfaitaire :
au réel : impossible car aucun enregistrement comptable
R.242-5 non retenue, le nombre de table, l’amplitude d’ouverture et l’examen des pièces permettent de déterminer qu’en plus de l’exploitant, la présence d’au moins une personne à temps complet est nécessaire au fonctionnement de l’entreprise.(le salarié déclaré).
Le recours au personnel non déclaré n’est pas quantifiable.
Situation rencontrée : L’établissement est ouvert depuis janvier 2007. présence en plus de l’exploitant de deux personnes en situation de travail (1salarié déclaré et 1 salarié non déclaré qui dit être à l’essai depuis le début de la semaine (absence DPAE et BS). L ’employeur déclare que le salarié est employé depuis ce matin et qu’il n’a pas encore eu le temps de faire la DPAE.
Les méthodes d’investigationQuelles suites en matière de recouvrement forcé ?
•Le recouvrement forcé « classique »
•L’assignation en liquidation judiciaire
•La mise en jeu de la solidarité financière des donneurs d’ordre, qui peut être mise en œuvre dans 3 types de situations
–Recours sciemment aux services de l’auteur de l’infraction
–Non respect des obligations de vigilance
–Absence de diligence : le donneur d’ordre ou le maître d’ouvrage averti par l’Urssaf du constat de TD, n’a pas fait cesser l’infraction
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La lutte contre le travail illégal occupe une place spécifique et croissante dans l’activité des Urssaf. Une part importante de l’activité a été investie dans des actions de prévention et de recherche.
- 37 000 établissements ont fait l’objet d’un contrôle - 86 700 salariés ont vu leur situation vérifiée - 7 159 opérations ciblées de contrôle laissant présumer une situation de travail dissimulé ont été diligentées - 108 millions d’euros de cotisations frauduleusement éludées ont été mises en recouvrement
Ces actions se sont largement appuyées sur les nouveaux dispositifs de sanctions mis en place par le législateur : redressement forfaitaire, annulation d’exonérations, facilitation de l’exploitation des procès verbaux de travail dissimulé établit par les partenaires
Réseau Urssaf : les résultats 2008 en matière de LCTI
Le dispositif de suivi et d’évaluation Les résultats globaux
17 93721 454
27 009
31 249
36 580 36 801
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
2003 2004 2005 2006 2007 2008
Nombre d'actions de prévention et de recherches
Le dispositif de suivi et d’évaluation Les résultats globaux
par ces organismes
9181
1499
9365
1321
7604
917
7714
758
7575
947
6655
433
71
-
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
2003 2004 2005 2006 2007 2008
Nombres d'actions ciblées
Actions RG Actions TI Actions exploitation PV
Le dispositif de suivi et d’évaluation Les résultats globaux
33 4159
73
118108
0
20
40
60
80
100
120
2003 2004 2005 2006 2007 2008
Redressements mis en recouvrement résultant d'un constat de travail dissimulé (en millions d'Euros)
Le dispositif de suivi et d’évaluation
•Par définition, l’évaluation de la performance en matière de contrôle ou de lutte contre la fraude suppose de prendre en compte 3 dimensions
– Un niveau d’activité et de productivité des agents de contrôle
– La qualité du ciblage des actions de contrôle
– L’efficacité financière de ces actions
•La définition de nouveaux indicateurs de performance sur la LCTI dans le cadre de la COG 2006-2009
– Fréquence de redressement des actions ciblées
– Nombre d ’actions de contrôle ciblées par inspecteur
– Montant des redressements par action avec redressement
Pour l’avenir, la priorité clairement affichée est celle de continuer à faire progresser l’efficacité financière des actions de contrôle, aussi bien au niveau des redressements notifiées
que des sommes effectivement recouvrées
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Campagne de sensibilisation à la lutte contre
la fraude sociale et fiscale12-31 octobre 2009
23
Une campagne copilotée et cofinancée par :- Le ministère du Budget, des Comptes publics, de la
Fonction publique et de la réforme de l’Etat,- L’Acoss (Caisse Nationale des Urssaf)
En partenariat avec de nombreux organismes- Délégation nationale à la lutte contre les fraudes (DNLF),
branches maladie, retraite, famille, administration fiscale, Gendarmerie, Police, Justice, Inspection du travail…
La mobilisation de tous les acteurs pour une sensibilisation du grand public
à la lutte contre la fraude
24
« Lutter contre la fraude aux finances publiques est une priorité en raison de son impact financier, particulièrement intolérable en périodes de déficits publiques importants mais aussi et surtout pour des raisons de justice :
la fraude mine la solidarité nationale
la fraude porte atteinte à la confiance de nos concitoyens dans l’efficacité de l’action publique et l’équité de notre système de prélèvements et de prestations
Lutter contre la fraude est aussi une priorité d’une grande majorité des français qui respectent les règles du jeu »
Eric Woerth, ministre du Budget, des Comptes publiques, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, lors de la conférence de presse pour le lancement de la campagne, le 6 octobre 2009
La lutte contre la fraude est une priorité
des pouvoirs publics
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Une grande diversité de thématiques : 10 spots radio différents permettant- D’aborder des enjeux concernant les entreprises aussi bien que les particuliers :
travail dissimulé, fraude aux prélèvements ou aux prestations sociales, fraudes fiscales …
- De ne pas stigmatiser une catégorie de fraudeurs mais de lutter contre l’ensemble des fraudes
Un concept : ne pas franchir la ligne jaune- Il est toujours perdant d’écouter une petite voix qui dirait de franchir la ligne
jaune : Frauder c’est perdant pour tout le monde
Des objectifs : - Parler de la fraude simplement et sans détour- Informer sur les sanctions encourues et alerter sur le préjudice individuel mais
aussi collectif, parce que tout le monde y perd- Resituer les enjeux pour l’ensemble de la collectivité : « parce qu’agir contre la
fraude c’est agir pour plus de justice »
Les effets attendus : - Rendre visible la mobilisation sur une action jugée prioritaire par les Français- Dissuader de contourner les règles collectives- Conforter les non-fraudeurs dans leur probité- Valoriser le rôle des corps de contrôle
Présentation de la campagne
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Une signature- Les pouvoirs publics agissent contre la fraude « parce qu’agir contre la fraude, c’est
agir pour plus de justice »
Un plan média radio pour parler à tous- 10 spots radio de 35 secondes permettant de traiter différents thèmes emblématiques
de fraudes fiscales et sociales
Travail dissimulé (5 spots) 1- Absence de DUE / Suractivité / Emploi d’un salarié de courte durée 2- Absence de DUE / Période d’essai 3- Sous-déclaration d’heures travaillées 4- Non-déclaration de sous-traitant 5- Personnel non-déclaré / Employé à domicile Fraudes fiscales (3 spots) 6- TVA / Dissimulation de chiffres d’affaires 7- Impôts sur le revenu / Dissimulation de revenus fonciers 8- E-fraude / activité de commerce dissimulée sur internet
Fraudes aux prestations sociales (2 spots) 9- Fraude aux indemnités journalières 10- Fraude aux allocations logement - 1 000 spots pour trois semaines de campagne sur les grandes radios généralistes
d’informations et musicales : RTL, France Infos, France Inter, Europe 1, RMC, BFM, Radio Classique, Les Indépendants, Virgin, NRJ
- Plus de 23 millions d’auditeurs entre 25 à 64 ans touchés au moins une fois et en moyenne 13 fois, parmi ceux-ci, 9,2 millions de personnes CSP+ seront touchées au moins une fois et en moyenne 12 fois
1 000 spots radio et plus de 23 millions de personnes touchées
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- 1 000 spots pour trois semaines de campagne sur les grandes radios généralistes d’informations et musicales : RTL, France Infos, France Inter, Europe 1, RMC, BFM, Radio Classique, Les Indépendants, Virgin, NRJ
- Plus de 23 millions d’auditeurs entre 25 à 64 ans touchés au moins une fois et en moyenne 13 fois, parmi ceux-ci, 9,2 millions de personnes CSP+ seront touchées au moins une fois et en moyenne 12 fois
1 000 spots radio et plus de 23 millions
de personnes touchées
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Un concept - Des interviews de collaborateurs de tous les organismes impliqués
dans le contrôle et dans la lutte contre la fraude : Urssaf, Administration fiscale, Gendarmerie, Police, Justice, Inspection du travail…
Des messages - Equité- Coopération inter-services- Amélioration des services
Des chroniques (Courts interviews pré-enregistrés)- 15 chroniques de 55 secondes diffusées deux fois par jour avant
l’émission « la revue presque » de Nicolas Canteloup à 8h45- 15 alertes de 10 secondes de lancement juste en amont des
chroniques à 8h27- 5 best off diffusés les week-end
Première diffusion : 19 octobre 2009
Un partenariat radio – Europe 1
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Un visuel reprenant le message institutionnel de la campagne pour les accueils des réseaux partenaires