Lécole maternelle première pour ménager lentrée dans la culture Paris, novembre 2011.
1. 1. Introduction 2. Lentrée par les technologies éducatives : lesquelles sont utiles ? pour quoi...
-
Upload
jeannette-mangin -
Category
Documents
-
view
108 -
download
0
Transcript of 1. 1. Introduction 2. Lentrée par les technologies éducatives : lesquelles sont utiles ? pour quoi...
1
1. Introduction2. L’entrée par les technologies éducatives :
lesquelles sont utiles ? pour quoi ? dans quelles conditions ?
3. L’entrée par les apprentissages visés : lesquels bénéficient d'un apport des TICE ?
4. L’entrée par l'utilisabilité des applications5. L’entrée par la compatibilité avec les pratiques
des enseignants6. Conclusion
2
1. Introduction2. L’entrée par les technologies éducatives :
lesquelles sont utiles ? pour quoi ? dans quelles conditions ?
3. L’entrée par les apprentissages visés : lesquels bénéficient d'un apport des TICE ?
4. L’entrée par l'utilisabilité des applications5. L’entrée par la compatibilité avec les pratiques
des enseignants6. Conclusion
3
4
Communication
Non verbale
Langue orale
Dessins
Lecture
Orthographe
Grammaire
Gribouillages
Écriture
Apprentissages implicites
Apprentissages explicites
0 1,5……………………. 5…………………8
Capacité des organismes vivants à s’adapter à leur(s) environnement(s) au cours de leur propre vie.
Capacité de réutiliser une trace d’un environnement dans le même ou un autre environnement, ultérieurement. sensations, émotions, souvenirs,
interprétations, concepts, savoir-faire, méthodes, etc.
5
Apprentissages implicites = apprentissages adaptatifs de connaissances primaires Apprendre sa langue maternelle, à reconnaître des
visages, à avoir des relations sociales, à se sortir de situations problèmes, à interagir physiquement avec son environnement par le mouvement
Apprentissages explicites = apprentissages non immédiatement adaptatifs de connaissances secondaires Apprendre à lire, à écrire, une langue étrangère, à
résoudre une équation Requièrent des efforts, du temps, de la motivation et
des stratégies
6
Les NTIC à l’heure actuelle sont plutôt conçues comme des ressources pour des situations d’enseignement, c’est-à-dire une situation d’apprentissage explicite, dans lesquelles se trouvent des élèves, un enseignant et des contenus.
On se demande si : elles constituent des ressources plus efficaces
que d’autres, plus anciennes elles sont compatibles avec les situations
d’enseignement, c’est-à-dire les pratiques des enseignants et des élèves
elles ne posent pas de nouveaux problèmes
7
Technologies éducatives (faire plus, mieux, plus vite)
Adaptation au monde (qui change), acquisition de nouvelles compétences
Amélioration des apprentissages (qualitativement, quantitativement)
Nouvelles façons de travailler Effets de mode (refaire de l’ancien avec un
nouvel habillage... en séduisant plus les élèves)
8
9
élève ordinateur
contenu
+ Application :EnseignantEnvironnementDocument
10
élève ordinateur
contenu
Enseignant (EAO)
Environnement (EIAO, ENT)
Document (hypermédia)
impose
interagit
recherche
Application ludo-éducative Exerciseur Hypermédia Micromonde Plate forme d'apprentissage collaboratif Documents électroniques, préAO, TBI Simulation Tuteur intelligent Utilisation pédagogique d'applications professionnelles Projet pédagogique impliquant une réalisation TICE
11
fonction pédagogique tâche de l’élève exemple d’activité rôle du professeur (tâche, espace,
temps, communication) apport pour l’élève apport pour l’enseignant limites
12
Fonction pédagogique : captiver l'attention et la motivation de l'élève
Tâche élève : jouer Exemple activité : au domicile, activité de
délestage Rôle du professeur : aucun… ou presque Apport élève : pas d'évaluation positive
connue ; semble entraîner une activité mais pas d'apprentissage
Apport enseignant : tranquillité Limites : peu d’intérêt pédagogique (aucun?)
13
Fonction pédagogique : dispenser des exercices
Tâche élève : faire des exercices Exemple activité : TP, révisions, travail au
domicile Rôle du professeur : en apparence très modeste,
mais probablement très important : il institue une situation d'apprentissage
Apport élève : procéduralisation, automatisation Apport enseignant : discutable car l'enseignant
peut s'ennuyer Limites : ne marche par forcément en autonomie ;
attention à la qualité des corrections ; ne sert qu'à la procéduralisation et à l'automatisation
14
Fonction pédagogique : fournir un espace d'exploration Tâche élève : problématiser, explorer Exemple activité : recherche thématique, préparation
d'un exposé Rôle du professeur : définition d'un objectif large ;
accompagnement Apport élève : découverte, responsable de son activité,
de son parcours Apport enseignant : diversité des connaissances
construites (concepts, méthodes, méta, savoir-faire); interdisciplinarité
Limites : l'élève peut se perdre; l'apprentissage dépend de l'engagement et de la persistance de l'apprenant
15
Fonction pédagogique : fournir un environnement pour la découverte de domaines abstraits
Tâche élève : construire Exemple activité : résolution de problèmes
« mal définis » Rôle du professeur : définir une tâche, assister Apport élève : compréhension de certaines
notions; apprentissage par induction Apport enseignant : permet d'asseoir de futurs
enseignements Limites : peut sembler abstrait à certains élèves;
certains abandonnent
16
Fonction pédagogique : fournir un espace d'échange entre élèves
Tâche élève : collaborer, discuter, confronter des hypothèses
Exemple activité : site groupes PE2 IUFM Toulouse
Rôle du professeur : inciter, conseiller Apport élève : échanges, comparaisons,
mutualisation Apport enseignant : possibilité d’enseigner à
distance Limites : isolement, difficultés d’organisation,
absence d’un chat
17
Fonction pédagogique : présenter de l'information Tâche élève : lire, regarder, écouter (et comprendre !) Exemple activité : cours magistral ou interactif Rôle du professeur : présenter de l'information Apport élève : peut favoriser la compréhension de
certaines notions (par rapport à l'oral, à l’écrit seuls) Apport enseignant : la distance ; permet de représenter
des notions difficiles à représenter autrement ; fil conducteur ; redondance
Limites : ne sert qu'à la compréhension ; peut sembler ennuyeux
18
Fonction pédagogique : fournir un environnement pour la découverte de lois naturelles
Tâche élève : manipuler, observer Exemple activité : expérimentation ;
observation ; « découverte » Rôle du professeur : guider le questionnement;
instituer la connaissance Apport élève : compréhension de phénomènes
dynamiques Apport enseignant : possibilité de montrer des
phénomènes difficiles à montrer autrement Limites : grosses difficultés de compréhension;
distanciation entre la simulation et la réalité ?
19
Fonction pédagogique : véritablement enseigner Tâche élève : comprendre, résoudre des pbs,
etc. Exemple activité : activité en autonomie de type
TD Rôle du professeur : aucun (si ce n'est
d'instituer) Apport élève : très complet : prise de
conscience des erreurs, compréhension, production d'hypothèses, procéduralisation, etc.
Apport enseignant : ? Limites : n'existe pas vraiment
20
Fonction pédagogique : mettre en situation professionnelle ; détour
Tâche élève : utiliser un outil informatique Exemple activité : dessiner, réaliser le journal
de l’école Rôle du professeur : faire parcourir les fonctions Apport élève : acquisition d’un bagage Apport enseignant : détour; mise en situation Limites : éducation = préparation à l’entrée
dans le monde professionnel ?
21
Fonction pédagogique : réaliser un traitement de l'information afin de produire un document multimédia
Tâche élève : produire des textes, images, sons et composer leur découverte
Exemple activité : réalisation d'un dessin animé par 3 classes de Cycle 2
Rôle du professeur : tache : guider, induire, faire formuler espace : intervention sur petit groupe
Apport élève : maîtrise de différents langages, anticipation du résultat
Apport enseignant : gestion de groupes composé de peu d'éléments, favorisant le travail différencié
Limites : pas facile pour un débutant
22
L’apprenant a pour tâche d’essayer de comprendre des connaissances nouvelles Structure hiérarchique et claire Navigation linéaire ou guidée, allant du simple
vers le complexe. Codes (linguistiques et non-linguistiques)
redondants entre eux référencement mutuel doit être explicite
Utiliser la multimodalité Animations pas à pas, suite d’états
23
L’apprenant ayant déjà des connaissances dans le domaine ; en train de continuer à apprendre Les documents peuvent être plus complexes. Structure peut être moins hiérarchique Moins de guidage et de redondance Les animations peuvent être utilisées. Le rôle du support est maintenant secondaire:
accès selon besoin, l’activité est centrale : résolution de problème, réalisation d’un projet, d’exercices, etc.
24
Les individus sont devenus des experts dans le domaine Les supports ont un rôle encore différent
support d’une mise à jour ponctuelle d’une connaissance
réponse à une question précise Le support a alors pour principale qualité
d’être bien indexé et/ou d’avoir un moteur de recherche performant
25
Processus Eléments favorisants
conceptualisation Identification des traits communs. Profondeur d’encodage. Catégorisation. Mise en lien avec d’autres concepts.
compréhension Proximité entre ce qui est présenté à l’élève (texte, image, objet, etc.) et ses connaissances antérieures. Multiplicité de l’encodage.
procéduralisation Compréhension. Bon équilibre entre recherche de la solution par l’élève (hypothèses, essais et erreurs) et guidage par l’enseignant. Transfert à d’autres problèmes. Importance du temps.
automatisation Fréquence de l’utilisation de la connaissance, répétition, essais et erreurs. Importance du temps.
mise en application Eléments saillants, analogie. Qualité de la conceptualisation (niveau de généralité, cohérence).
prise de conscience Réflexion, analyse, comparaison - confrontation avec l’activité d’autrui.
26
27
28
support
code
structure
papier
magnétique
électronique
linguistique
iconique
analogique« non-codé »
linéaire
non linéaire
canal
Qu’est ce qu’un document ?
auditif
visuelaccès
En ligne
Hors ligne
discours
narration
description
argumentation
explication
dialogue
Plusieurs canaux sensoriels : auditif, visuel, etc. Plusieurs codes : linguistique, iconique, etc. Plusieurs formats de documents : documents
écrits, images, vidéo, simulations, etc. Plusieurs sources : institutions ou auteurs
différents, point de vue différents, divergents, etc.
Interaction multimodale : gestes (clavier, souris, écrans tactiles), voix (commande vocale), …
29
30
31
32
Ainsi, dans une pompe à simple effet, lorsqu'on pousse la tige de commande, le pistoncomprime l'air le séparant de la valve de sortie. Cette valve de sortie s'ouvre et l'air est
expulsé vers l'élément à gonfler. Le vide laissé par le déplacement du piston s'est remplid'air par l'intermédiaire de la valve d'entrée de l'air situé au pôle opposé de celui de la
valve de sortie
33
34
35
Dans la figure ci-contre, trouvez la valeur de l’angle DBE.
Solution :Angle ABC = 180° – Angle BAC – Angle BCA (La somme des angles d’un triangle est égale à 180°)
= 180° – 60° – 40 °= 80 °
Angle DBE = Angle ABC (deux angles opposés par le sommet sont égaux)
= 80°
36
Dans la figure ci-dessus, trouvez la valeur de l’angle DBE.
37
38
39
support
code
structure
papier
magnétique
électronique
linguistique
iconique
analogique« non-codé »
linéaire
non linéaire
canal
auditif
visuelaccès
En ligne
Hors ligne
discours
narration
description
argumentation
Le traitement de la structure et du type de
discours
explication
L'organisation non-linéaire des données favorise la désorientation de l'utilisateur;
L'organisation fonctionnelle des contenus (correspondant à la façon dont ils sont mobilisés par des experts) ne favorise pas la mémorisation, ni le repérage
L’organisation hiérarchique favorise la mémorisation et facilite la navigation.
L’organisation linéaire entraîne de faibles performances, mais semble bien adaptée à une 1ère utilisation.
40
L’organisation combinée (hiérarchique / réseau) semble intéressante mais on manque de résultats.
Le lecteur-utilisateur interagit avec une structure rhétorique, qui, quand il la connaît, lui permet de localiser les informations recherchées (Dillon, 1991)
L'effet de la « rhétorique » est répliqué avec les documents multi-sources (Rouet et al., 1994)
41
Lecture Compréhension Maîtrise fonctionnelle de l’écrit
Identification et exploitation des organisateurs rhétoriques
Catégorisation des documents, de leur contenu et de leurs exploitations possibles
Planification, contrôle et régulation de l’activité (de recherche d’information ou de synthèse)
…
42
Pour un document purement linguistique, l’information traitée est : Linguistique Rhétorique Typo dispositionnelle Spatiale
43
La qualité visuelle de l’information: luminosité, pas, longueur des lignes, MFM
La multimodalité La structure des textes Les tâches réalisées
44
Illustrations décoratives, ludiques Fonds sonores, ludiques Textes anecdotiques, périphériques Logos, publicités Etc., notamment : modes d’emplois,
manuels, etc.
45
Utilité : des systèmes qui permettent aux élèves d’apprendre ce qu’ils ont à apprendre
Utilisabilité : et qui sont faciles à utiliser Acceptabilité : et qui sont compatibles avec les
valeurs et les organisations des élèves et de leurs enseignants
Ce qui requiert un travail de conception extrêmement long, exigeant (en compétences) et coûteux
… sans doute pollué par l’innovation technologique et la gadgetophilie
L’exemple des thèses de Romero (2010) et Moguel (2010)
46
Motivation, engagement, plaisir Richesse, complexité Interactivité, personnalisation Contenu Mais…
Nous ne savons pas bien répondre aux questions de compatibilité avec les pratiques. Les modèles de type TAM semblent limités. L’exemple de la thèse de Roussel (2008).
Des effets sur le statut des savoirs ? des connaissances ?
47
Répondre au niveau des processus d’apprentissage fins
Répondre au niveau des situations d’enseignement
Répondre au niveau des outils, voire même au niveau des grandes catégories d’outils
48
Les apports de la multimodalité et de la simulation à la compréhension
Les apports de l’interactivité à une individualisation « limitée »
Des supports pour une pédagogie de détour Des médias adaptables à des handicaps
sensoriels et physiques Les apports du réseau Internet à l’accès et à la
communication Les apports de l’électronique au stockage
49
Si les TICE favorisent la mise en œuvre des processus (cognitifs, socio-cognitifs, affectifs) impliqués dans la situation d’apprentissage dans laquelle ils s’insèrent (pour laquelle ils ont été conçus)
Dans cette situation il y a d’autres ressources et d’autres êtres humains
De l’intérêt des scénarii didactiques externes ou mixtes
50