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79* Année. — W CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES Jeudi i l Juin 1999*. . ~ T 1
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P ara issan t le Jeudi et le Dimanche.JOURNAL DE SENLIS
■ G. • 1 - 'Rédacteur en chef : Loup BERTROZ.
Paraissant le J^udf et le Dimanche.
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A B O N I T H M E N T SOn s’absnnb aux Bureaux du Journal et dans tous
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^ d’ans^qnteafre. s v > •1« oo d o 15 d i chaque mois.
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XjCB A b o n n em en ts p a r te n t
Senlis , le iO J u in .
Grève de Vigneux.
le calme renaît à Vigneux, il y a 1 de s'en féliciter, surtout après les
ents regrettables qui ont .jete la ternation dans cette paisible con-
lons espérons qu’une entente entre Entrepreneurs et les ouvriers met- Fdéfinitivement fin aux bagarres,I scénes sanglantes qui ont attristé égion de Villeneuve.■.la situation s’est améliorée ces 1rs derniers, cela tient à plusieurs •ses Les grévistes ont eu le bon > it de résister aux menées des agi- Éurs, des provocateurs et d’une Ve part, l’envoi de renfort de troupe loduit le meilleur effet. Le nombre l arrestations, nous _ disent les frères parisiens, a été insignifiant,
g rév is te s , quoiqu'en force consi- Kble ont été tenus en respect par Eavalerie et les patrouilles de dra- ï s qui parcouraient les rues en tous
Foilà donc un fait qui démontre une I de plus, ce dont nous n’avons
la is douté, que la première des Editions pour enrayer le mouvement fn-révistes et empêcher l’effusion du
est de prendre, sans perdre de |p s . les mesures les plus énergiques | r dégager les abords des usines et Jèch'er les perturbateurs, sous la Ecluite de leurs cliels, de causer des brédations et de provoquer de san- Intes bagarres qui mettent aux prises fagents de la force armée avec des Irgumènes et souvent des gens sans feu.Xes socialistes, nous le savons bien, Binent que lorsqu’une grève éclate, tro u p e , la gendarm erie et la police Irraient briller par leur absence ; I vont jusqu'il prétendre, comme ils In t fait récemm ent à Creil lors des fcnifestr.lions du 1" Mai, que s ite s Jndarmes - n’étaient pas intervenus at se serait passé dans le plus grand Eme. Autrement dit la responsabilité | désordre sur la voie publique in
h ib e , d'après les socialistes, aux len ts de l’autorité qui devraient, le nr des manifestations, rester chez
BUREAUX, RÉDACTION & ADMINISTRATIONS E N L I S - 1 1 , P l a c e d e l ’H ô te l-d e -V U Ie ,
T É L É P H O N E H ' 4
Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus.
1 1 - S E N L I SI f r . r -
S . I X D B S I W S B B T I O N S :Annonces légales..................... 0 ,20 c. la ligne. I Réclames............................... 0 ,5 0 c. la Vga*.Annonces volontaires................. 0 ,25 | Faits divers............................
ON n ’a CCEPT* PAS D'INSERTION AU-DESSOUS DB 1 FRANO
Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont reçues jint boréaux du journal.
troupes et le sang-froid des officiers qui, sous les hiiées et les injures d’une foule grouillante composée de g ré vistes et d’apaches, ont gardé une impassibilité qui nous a épargné des incidents dont, les conséquences auraient pu être terribles. g C ’est ainsi qu’un officier, grossière
ment insulté, |a su, par sa présence 'esprit, m aintenir ses hommes qui oulaient foncer sur la foule et en
même temps obliger les manifestants '. reculer et à se taire. On le voit donc,
armée,- dans I cés circonstance délicates où il s’agit d’éviter l’effusion du sang- tout en m aintenant l'ordre, est complètement i l la hauteur de sa mission. et si le gouvernem ent était assez faible pour se priver de son concours dans le but d’être agréable aux socialistes et aux révolutionnaires, il assum erait une grande responsabilité.
C’est ce que l’expérience a établi une façon indiscutable h la grève de igneux comme à celles qui l’ont pré
cédée. - _L o u p BERTROZ.
B6HGS
M, C. ALBOUY, m«£SÏÏ&\S uccesseur de 11 YVOUEL,
<Jk .Sent,s. Loup B m f - ü Z nirpcimr-A 'ïm*11*- : Jo nm iAl lia. Ville.
Pour complaire a ses amis, M. Clé- nceru qui a toujours le mot pour
et excelle (ians l’art de faire des |o u 'lies, de riposter par une bouge aux questions les. plus graves, l i t aussi d'avis en cas de trouhles fviter un déploiement de forces nsidérables.
|A Lens notamment il paya de sa rsonne. vint sur le théâtre de la grè-
*, fit rentrer les troupes dans leurs ntonnements, harangua lesgrévistes
|u r les rappeler ‘a de nieilleurs sen- aents et les inviter au 'calm e le plus
psolu eu attendant la solution que (Avaient donner les pourparlers enta- és entre eux et leurs patrons.
[On n’avait conservé surlavoiepubli- | e que quelques pelotons de dragons Sur parer à toute éventualité et se prter immédiatement sur les points
pouvaient être subitement menaBs.(M. Clemenceau en a été pour si Dis d’éloquence ; son prestige insi- nifiant aux yeux des grévistes n ’a pa npêché ceux-ci de profiter de leur
tpériorité nuinérique pour se ruer sur | t t e vaillante petite troupe, la cribler f projectiles de toutes sortes : balles ! revolver, briques, pierres, etc... et
fecasionner notamment la mort d’un lu te n a n t de d ragons de Compiègne M- Clem enceau, qui avait a la lég e r
pomis aux socialistes de renvoyer oldats et gendarmes et de laisser les révistes m aîtres de la voie publique,
dû immédiatement donner contrordre et faire charger les agresseurs ui ne sont rentrés dans le calme qu’à A vue de la cavalerie les débordant de ous côtés et m ettant sabre au clair.
Il est donc un fait certain, c’est que pour les fauteurs de désordre le gen- aarme et la troupe sont le commencement de la sagesse. Si les révolutionnaires et les socialistes de mauvais
Eoi insistent avec autant de ténacité iprès des pouvoirs publics pour qu’ils ! fassent pas intervenir la force ar- ée, c’est uniquement pour avoir le Champ libre et terroriser plus à leur
aise les directeurs d’usines et les paisib les habitants de la région.
La gféye de Vigneux ne fait pas ^exception à la règle ; si dès la prem ière heure les mesures les plus énerg iques avaient été prises, lé sang n 'aurait pas coulé et le calme serait revenu plus tôt dans les _ esprits, mettant -ainsi fin à une pénible situation.
Cela -dit, puisque nous avons été appelés à parler des troubles qui ont si péniblement impressionné Vifie^ neuve et ses environs, ce serait comm ettre un oubli regrettable que de ne pas signaler la belle conduite des
101
Sciences A ihn i Bruxelles en 19IC ordinaire. Le Go
divers pays . avec l’Exposition
plus distingué mer entre eux, d’ menls, des com ités d'
ivés. Ii n’y a pî.
C o n jr rè s d e S c ie n c e sa d m in is t r a t iv e s *
Le P rem ier Congrès In te rna tiona l des ’slra lives qui au ra hou à- au ra une im portance extrâ-
uvernement belge va inviter i ce congres qui coïneid<-ra u n ijverse I i •. I s s pécia ' i si es s de ehaqu * nation vont for-
:ord. av.-c ieurs gouyerue- propagaude odiciois ou
.................t s line adm inistration oeulrajeou municipale élu une adm inistration privée quelconque éclairée qui ne sera heureuse de posséder les rapports qui enseigneront les m eilleures m éthodes adm inistratives du monde entier. Les rapports seront rédigés en anglais, en allemand ou dn français. En attendant que les comités nationaux soient constitués, on peut obtenir tous les renseignem ents désirables en s’adressant h l'un des secrétaires généraux : M. De Yuyst, inspecteur principal au Ministère de l’Agriculture,) 22, avenue des Germains, a Bruxelles (Belgique), ou M. Pyllerocn. proles- seur «i IT’nivûi’sifé de («and (Belgique).
. e s d é p u t é s , d 'a h o r d . . .l a m a r i n e e n s u i t e .
D’un seul c o u p , vingt-six bâtiments de notre flotte sont condamnes’ Et non pas de vulgaires canonnières, m ais Ides cuirassés tels que le C ourbet, la ijÀ jftslulio/i. ie Form idable , je M agenta, le N ïp iu n e , l’A m ira l A ube e t dix torpilleurs. ! " , . I
L’un de nos confrères s’est rendu au ministère de la marine pour dem ander comment 011 allait suppléer à| cette grave diminution de nos forces navales. Et voici ce que, philosopbique-forc.ment, on lui a repondu :
il est m alheureusem ent évident que les crédits du m inistère de la marine atlectés à la construction des nouveaux cuirassés ne nous perm ettent pas fie faire face, comme il serait désirable, au rem placement des cuirassés condam nés : toutefois, ces unités seront remplacées dans les.escadres, au fur et à m esure, par les navires en chantier ».
Au fur et à m esure !Ah, <;a n 'a pab traîné quand il a fallu trouver
des millions pqur porter à 15.000 francs les appointem ents de nos députés.
L a s u c c e s s i o n d u s é n a t e u r f a i l l i*Deux candidatures sont en présence pqur le
siège de sénateur devenu vacant à la suite de la démission de M. Evrard-Eliez : celle de M. Seulfort, ancien président du conseil général, républicain progressiste, e t celle de M. Delory, député, ancien maire de Lille, socialiste.
L a g r è v e d e V ig n e u x .La journée de dim anche a été calme, grâce
au sang-froid des officiers et en particulier du général Sylvestre. Les grévistes, en longues théories, sont allés déposer des couronnes sur la tombe de leurs cam arades tués. Il y eu t un instant de panique à l'église, oh se célébrait la prem ière communion, mais à aucun moment es grévistes n’ont songé à troubler la céré
monie religieuse.
gne düu,üüO francs. 5713112 gagnent cha-
4306115,
L a c o r r u p t i o n é l e c t o r a l e .
La commission du suffrage universel de la Chambre a e îtendu m ercredi le rapport de M. Laroche sur la proposition de loi, retour du Sénat, ayant pour objet de réprim er les actes de corruption dans les opérations électorales.
M. Grousscau s 'e st, d 'au tre .part, explique d e v a n t .elle su ;• sa proposition de loi -relative au livret électoral et au casier électoral. On sait que le député du Nord dem ande que chaque électeur ait un casier électoral comme il a un casier judiciaire, sur lequel seraient inscrites les condamnations qu’il aurait pu encourir pour fraude ou corruption électorale.
La comiuis.-io;! a, de plus, procédé à un échange de vues su r la proposition de M. D es- s o y e , te ndan t/i la diminution du nombre des députés.
L e s s o s i e s .M. Fallières, à la cour d’A ngleterre, a eu
l’occasion de|constater la curieuse et si frappante ressem blance qui pourrait faire prendre l’un pour l’au tre le prince de Galles et le ,tsar Nicolas II. ;
Le roi Edouard VII, lorsqu il n était que prince héritier, eut un sosie dans la personne d’un commerçant de la Cité. Celui-ci, d 'esprit faible s’im agina qu’il é tait le vrai prince et qpe l’autre était un imposteur. Après diverses excentricités il fut enferm é dans un asile d’aliénés,
On compte d’autres sosies illustres : 1 exconsul général allemand à Trieste, baron de Lutteroth, qui ressemblait d’une manière éton* nante à l’em pereur Guillaume Ier ; à Trieste, encore, vivait naguère un cordonnier qui était « tout le porWait » de Victor-Emmanuet.
Il n’avait pas manqué d’exploiter cette ressemblance. Sa boutique portâit pour enseigne ? A i Île d ’ita lia ,
11 ht promptement fortune, Comme quoi son beau physique lui avait servi ! -x
L a b é a t i f i c a t i o n d e J e a n n e d ’A r c .Hier, s’est réunie à Rome, la Congrégation
des Rites, sous la présidence du cardinal Cre- toni. On y a discuté les miracles nécessaires pour la béatification de Jeanne d'Arc.
D é p l a c e m e n t s m i n i s t é r i e l s .Nos ministres ont profité 'des vacances de la
Pentecôte pour se prom ener dans différentes régions. M. Clemenceau s ’ëst rendu à Rennes où il a félicité les radicaux. M. Viviam a présidé à Calais la séance de clôture du Congrès des Tullistcs. Quant au général Picquart, il est allé dimanche à Troyes, représenter le gouvernem ent à la grande fête de gymnastique qui a eu lieu dans cette ville.
Le généra l Picquart a remis une médaille d’a rg en t à la sœ ur Cardahaguec, e t la croix de la Légion d’honneur à l’intendant militaire Bayle, ainsi qu’au chef de bataillon de réserve Bon, du service des chemins de. fer de la 20e
r ^Ü ?U :éron, sous-secrétaire d 'E tat à la Guerre, présidait pendant ce temps le concours de pompes de Saint-Denis, e t M. Maujan, sous-secrétaire d’E tat à l'in térieur, honorait de sa présence la fête des Sociétés de Préparation militaire de la région de Saint-Maur.
1 + > UOKJ' ©
I n v a s s o n cie t o u r m i s .La région de Saint-Malo subit actuellement
une invasion des plus désagréables. D innombrables fourmis noire» apportées par le vent
midi, ont-pénétré dans toutes les maisons, en prolitant des moindres ouvertures. En bataillons serrés, elles envahissent les appartements, sc dirigent en bon ordre vers les salles h manger cl les cuisines, et prennent position dans les butlêls e t les garde-m anger. C est pourquoi les habitants ont dû isoler les provi- -.-ions, ot particiiüùroinent le sucre, dans des vases remplis d’eau.
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I .e S a u v e t a g e e n F r a n c ee l a l ’é t r a n g e r .
Une Commission Royale Hollandaise pour l’élude du Sauvetage, présidée par M. Yoor de Sheepvaart, inspecteur de la navigation etcom - Dosée do M il. le docteur W .P . Ruysch, inspecteur en chef du service sanitaire, Van Oordt, ingénieur des Ponts Cl Chaussées, e t C. Kayser, enseigne de vaisseau, s’est présentée h ier au siège de la Société centrale de Sauvetage des Naufragés, 1, rue de Bourgogne, Paris, ou elle a été ren ie par l'am iral Duperré, son président, les officiers inspecteurs et l’adm imstra- tour délégué, qui ont mis ci la disposition de la commission tous les documents ut renseignem ents qui pouvaient l’in téresser dans son élude du sauvetage, tel qu'il est organisé sur les côtes de F rance. . . ,
Aujourd'hui, ia Commission royale, accompagnée d’un inspecteur de la Société, visite la Station d 'tlonlleur, où elle assistera au lancement des canots de sauvetage de Calais et de Gravelincs d'où elle repartira pour La Haye.
Cette dém arche d’un gouvernem ent étranger fait d 'autant plus d'honneur à notre Société centrale de Sauvetage que celle-ci est une œu vre d'initiative privée, dont la renommée 1 franchi nos frontières, grâce aux services- nu’elle a rendus aux naufragés de toute nationalité, puisqu’il ce jour elle a secouru plus de t.300 navires et sauvé plus de 16.000 personnes.
qui nous ont précédés et qui ont fa i t de belles choses ; nous voulons nous m ontrer dignes d e u x . » Oh ne songerait pas à louer ces propos, si dans ces dernieres années il n ’avait (té de m ode, et m êm e p a rm i les membres du gouvernem ent, de dire le contraire. I l y a encore peu de tem ps, on ne p a rla it ae l’histoire de France que com m e si elle commençait à la Convention, et bien des gens au fo n d du cœur ne fa isa ien t débuter l ’ère de la civilisation qu’à l ’entrée en fo n ctions du ministère Combes. M. Clemenceau consent à saluer les siècles qui l ’ont précédé, et il sait que la p a tr ie est fa ite de tout le. passé. I l fa u t espérer ~ue les instituteurs s’inspireront de cette _ ’octrine en enseignant l ’histoire. I l y a aussi une autre parole qu ’ils pourraient m éditer : « Nous voulons la liberté et la justice , m êm e pour nos ennemis. » Ce ne sont pas des idées très nouvelles que les idées d ’ordre et de tolérance •• ce qui qui est moins fréq u en t, c’est de les entendre vanter pa r un m inistre radical. Il est vrai que quelques actes seraient encore bien p lu s beaux que des discours.
.233619 4729397 5934349 2678300 5688560 2768005 2350097 5277801 2341807 406148 4353805 3685311 - 805100 2473836 4022043 500335 2010779 1920831987326 5416282
L’Impôt sur la Renten Boursier m’a donné le conseil que voici :
C’est un avis très sage, e t rempli de prudence, Qui peut, — j’en suis certain, -j- vous être utile
[aussi,E t que vous recevrez avec reconnaissance •; (Je le.refuserais à tout au tre qju’àvoiis).
Lorsqu’un E tat est sens dessus dessous.Si l’on veut s'épargner des regrets superOus, Il faut s ’abstenir de m ettre cent sous dessus.
Bulletin de santé de notre trois pour cent :La Bourse apprend qu'il est m enacé d’embolie* O11 sait que le danger de cette maladie,C’est le.-.. Caillot, qui peut intercepter le sang.
La Guerre au Maroc,L a Iutle entre le s deux su ltans.
« La mehalla de Moulaï-Haftd commandée par Moulaï-Safer, qui a été battue par
ea'id des Anllous, a passé au parti aziziste et a rejoint le caïd M Tougui, qui venait 'attaquer.
Le caïd Bagna, qui en était le chef, a pris la fuite. -Il est revenu à Marakesch avec seulement deux cavaliers.
2,000 soldats ont quitté Marakesch et marchant contre M’Tougui.
A PÉtranger.A ngleterre.
Le voyage d’E douard V II en Russie Le roi d’Angleterre est parti dimanche
pour la Russie, h bord du yacht Victoria and A lbert; après une excellente, traversée, il s’est rencontré hier à Revel avec le tzar .Nicolas II et la. Izarine.
F . t a t s - l n i s .Conflit entre blancs et nègres
Un conflit sanglant a eu lieu, dans l’Etat d’Uklahama entre blancs et nègres; quinze nègres et huit blancs ont été tués. Le conllit a dégénéré en bataille rangée; les nègres, renforcés, seraient actuellement airaiombre de deux mille. Le gouverneur a dn faire appel à la milice pour venir A hout du soulèvement.
C h in e .Incident à la frontière Sino-Tonhinoise,
Le 3 juin, des réguliers chinois ont tiré sur une reconnaissance française, dirigée par le lieutenant français Weigand, aux environs du poste de.Pha-Long, territoire français, tandis que cet officier désarmait un groupe de réformistes chinois.
Le lieutenant W eigand et six tirailleurs tonki'nois ont été tués.
Quatre-tirailleurs ont été blessés.
V otes de n os D épotés.Séance du m ardi 2 ju in .
Scrutin sur l’urgenee de la proposition de loi de M. Georges Berry, relative aux fraudes commises pa'r les bouilleurs de cru.
Pour l’adoption : 144.£C ontre : 351.
La Chambre n’a pas adopté, f Ont voté pour : MM. Baudon, Bouffan-
deau, Butin, Chopinet et Delpierre." A voté contre : M. Gaillard.
— Scrutins sur les amendements de MM. Charles Dumont et Gervais à l’article 19 du projet de loi relatif à l’impôt sur le revenu, amendements qui ont été repoussés.
Ont voté pour l’adoption des amendem ents: MM. Butin, Chopinet, Delpierre et Gaillard.
Ont voté contre : MM. Baudon et Bout- fandeau.
Circuits téléphoniques.Avertissem ent d ’enquête,
L’Administration des Télégraphes va faire procéder à l’établissement des lignes électriques destinées à constituer les circuits téléphoniques : Jouy-sous-Thelle — Beaumont-les-Nonains, Villotran — La Neuville-Varnier, Berneuil-Auteuil, Saint- Martin-le-Nœud — Frocourt.
Un tracé de ces lignes indiquant les propriétés privées où ii doit être placé des supports, restera pendant trois jours, à partir du 9 juin 1908, aux mairies de Beaumont-les-Nonains, La Neuville-Gar- nier, Auteuil, Frocourt, où les intéressés pourront en prendre connaissance et présenter leurs observations ou réclamations.
ment les binages et démariages de betteraves, uans les uonnes conditions. La levée des b e t'rav es ne donne lieu A aucune plainte. Par endroits, on signale des dégâts appréciables causés par les insectes. Dans l’ensemble, la situation de la récolte betteravière est satisfaisante.
Dans les autres jiays européens, la température a été basse èt humide pendant une partie de la semaine ; il en est résulté des difliculté pour l’exécution des façons eulturales que nécessitent présentement la betterave. La levée de la plante à sucre ne donne toutefois lieu à aucune plainte.
Touchant la statistique générale de l’article, M. Otto Liciif, de Magdebourg, chiffre la superficie betteravière totale de l’Europe à t .773.304 hectares contre 1.870.862 hectares en 1907, soit une diminution de 97.338 hectares ou 5 2 0/0 , sur cette dernière année, et on calcule que, au rendement maximum des 9 dernieres campagnes, 3.679 kg. de sucre à l’hectare, la récolte 1908-09 atteindrait 6.524.000 tonnes. Admettant une récolte de sucre’de betterave de 6.500.000 tonnes contre 6.560.000 tonnes en 1907-08 ; une récolte desucre decanne de 5.800.000tonnes contre 5.185.000 tonnes en 1907-08. et une consom. de 12.260.000 tonnes 12.184.000 tonnes en 1907-08, le stock au 31 açût 1909 ressortirait à 1.615:000 tonnes contre 1.575.000 tonnes en 1908. Dans l'hypothèse la moins favorable, la situation statistique apparaît ainsi excellente pour les producteurs.
(Journal des Fabricants de sucre). ■
Les vins dans l’Oise.D’après le Journal officiel, le stock
commercial des vins dans notre déparlement à la lin du mois d’avril (différence entre les entrées et les sorties inscrites au compte des marchands en gros est de 113,307 hectolitres.
L’nion D épartem enta le desSapeurs-Pom piers de l’Oise.
L’assemblée générale annuelle de l’Union Départementale des Sapeurs:Pompiers de l’Oise aura lieu à Creil le 21 juin 1908.
Cette XXII” assemblée générale sera présidée par M. Meunier, Préfet de l’Oise assisté de M. Lafargue, Sous-Préfet de l’arrondissement de Senlis.
L’ordre du jour sera publié ultérieure- ment.
m. banquet est organisé en 1 honneur de M. le Préfet de l’Oise ; il aura lieu à l’hôtel du Lion-d'Argent, 106, rue de la République.
Les adhésions à ce banquet, dont le prix est fixé à 4 francs, sont reçues par M. le commandant Ilipp. Cazier, à Creil.
Les S oc ié tés m u sica les de l’Oise au con cou rs d e B langy.
Voici la liste des Sociétés musicales de l’Oise qui prendront part au concours du 26 juillet prochain, organisé sous la présidence de M. P.-A . Vidal, professeur au Conservatoire :
O rp h éo n . — Chorale de Sarcus, 27 exécutants.v H arm onie. — Neuilly-en-Thelle, 79 exécutants. , ,
F a n f a r e s . — Société instrumentale de Saint-Just-en-Chaussée, 38 exécutants ; Union musicale de Gouvieux, 49 exécutants; Fanfare municipale de Grandvil- liers, 38 exécutants; Fanfare du Mesnil- Théribus, 20 exécutants.
T r i i m p e t t e s . — L’Etendard, de Beauvjus 34 exécutants.
Nous leur souhaitons bon succès.
Cour d’Assises de l’Oise
Suite de l’audience du m cr li 2 j u in .
A ffaire Chopin (L o c is -A rm an d ).
ABCS DE CONFIANCE.
Le prévenu Louis-Armand Chopin, anciennement épicier à Noyon, est accusé d’avoir, lors ae sa faillite, détourné une partie de son .actif en envoyant sous des noms d'emprunt dans la banlieue de Paris des marchandises évaluées à 106.200 fr.
Ayant pris la fuite, il fut arrêté le 7 décembre 1907.
L'interrogatoire prouve les faits avancés, mais Chopin affirme avoir été de bonne foi.
Le réquisitoire de M. Magnin, substitut, demande une condamnation sévère.
Après plaidoirie de Me E. Mossé, de Paris, le jury écarte toute fraude. En conséquence, l’affaire devient simple délit e t Chopin est condamné à deux ans de prison.
Le vainqueur du Derby d’Epsom.Le vainqueur du Derby d'Epspm ne prepdra
pas part au (irand Prix. Le chevalier Ginis- Lrelli a déclaré qu’il renonce à envoyer sa pouliche Signorinetta à Paris pour le Grand Prix. Le cheyaiier ajoute qu’il songeait à rentrer en Italie avec ses chevaux de pOurse, .niais qu'il est si touché des marques de cordialité qu’il reçoit en Angleterre, qu'il restera dans ce pajjp.
M. Clemenceauà Rennes.
M. Clemenceau fa i t en Bretagne un voyage o ù i l fê te quelques m unicipa lités républicaines. L a Bretagne, on le sait, é ta it restée très longtem ps attachée à des idées non seulem ent conservatrices, m ais m onarchiques. E lle a passé tout a coup, sur certains poin ts du territoire, à dès idées très avancées ; elle s’est m êm e $onnè des m unicipalités collectivistes. Mais elle ne les a pas toujours gardées, et elle a élu aussi des m unicipalités républicaines et raisonnables. M. Clem enceau doit prononcer au bqnquet de Bennes à cette occasion, u n discours po-. ïitiqué. E n a ttendant ce m om ent solennel, il d it, a u x différentes étapes de son voyage, quelques paroles. Di}ns le nom bre, U y en a qu i sont notables, pour leur sagesse. « N ous som mes des républicains du tem ps présent, a dit M. Clemenceau, m ais nous ne renions pas ceux
Courtoisie Chinoise.
Rrid'oison aurait aujourd’hui encore, plus que jadis, le droit de se plaindre.
Les Américains, dont nous copions de plus en plus les manières, nous ont transm is leur brutalité, leur cynisme, leur façon de se com- porter dans les relations quotidiennes et usuelles.
La politesse s’est, parait-il, réfugiée en Chine, oii 1 obséquiosité est poussée à l’extrême (h j ’Extrême-Orient).
Voici, par exemple, eomment un éditeur refuse là-bas un m anuscrit qui ne lui agrée point.
« A lire ton travail j’ai goûté des délices infinies. Par les cendres sacrées de nos ancêtres, nous jurons ne jam ais avoir lu jusqu’ici un si magnifique chef-d’œ uvre. Si nous l'imprimions, Sa Majesté l’Em pereur, notre Iros haut et puissant mailre, nous ordonnerait de le prendre comme modèle, e t de ne jamais imprimer quelque chose qui lui fût inférieur. Comme cola ne serait pas possible avant dix mille années, nous te retournons, tout trem blants, ton divin manuscrit, e t te demandons mille pardqns. »
Nos auteurs ne se contenteraient peut-être pas d’un aussi délicat refus ; ils seraient seulement désarm és devant son aimabie forme, et les éditeurs, adoptant celte m anière d’exprimer leurs regrets, y gagneraient, à bon compte, une solide réputation d’hommes d'esprit. Qu’ils essaient !
Mot <lc la lin.Quelques légendes extraites du numéro
(Je Y Assiette au Beurre consacré par le dessinateur Radiguet à la « Viande de l'Est » :
Un réserviste. — Ah ! ilame, moi, la viande, je n’en mange pas, c’est moi qui la fournit.,, a
Nom inations de P ercepteu rs.Par arrêtés du ministre des finances ont
été nommés :M. Habert, percepteur de Nourard-le-
Franc, 2” classe, à la percetion de Méru, 2e classe (ancienneté).
M, Laurent, percepteur de Maignelay, 3* classe, à la perception de Nourard-le- Franc, 2“ classe (ancienneté).
M. Rassorre, percepteur de Saint-Mar- tîn-aux-Bois, 3* classe, à la perception de Maignelay, 3“ classe (ancienneté}.
M. Lemazurier, percepteur de Saint- Georges-d’EUe (Manche), 3e classe, à la perception d’Ons-en-Bray, 3e classe (ancienneté).
Audience du mercredi 3 ju in .A ffaire Adam.
INCENDIE VOLONTAIRE A BETZ.
Le prévenu Adam est accusé d’avoir mis volontairement le feu à Betz à une meule de luzerne appartenant d M. Brisset, cultivateur au même endroit : ce serait par vengeance contre Mme Brisset qui n ’avait pu lui donner de travail qu’il aurait agi.
Au cours de l’interrogatoire, Adam dément toutes les dépositions. Pendant la descente de justice sur les lieux, on constata que les traces de clous laissées à terre s’adaptaient exactement à ses chaussures.
Les témoins sont M. et Mme Brisset, M. Petit, receveur-buraliste à Betz, MM. Lacorne et Gilles, de Betz, le brigadier de gendarmerie Dujardin, qui arrêta l’aocusé et M. Bouguet, chef de poste de régie à Betz, qui découvrit l’incendie.
M. Magnin prononce son réquisitoire et s’attache à prouver que les dénégations de faits prouvés sont une nouvelle charge contre Adam, qui est condamné à t r o is a n s de prison après une plaidoirie de Me Saintré. L’avocat demande que dans le doute, la justice s'abstienne.
Ce n’est pas l’avis du jury, qui admet cependant des circonstances atténuantes-.
Les an cien s m obiles de l’Oise.Les ancien mobiles .de l’Oise (7" compa-
gie), des cantons de Noailles et de Méru, sont priés d’assister au banquet commémoratif, qui aura lieu à Andeville, le dimanche 26 juillet prochain, à midi et demi (salle Vaillant).
Prière d’adresser les adhésions d’ioi le 10 juillet, à M. A. Léger, ancien sergent- major, à Laboissière (Oise),
La réeo lte des betteraves.Température moyenne de la huitaine
15"1 contre 15°0 en 1907 et 16*4 en 1906. Au début de la huitaine sous revue, le temps a été froid, pluvieux, le ciel couvert, et la température diurne moyenne inférieure de 1 à 2 degrés à la normale. Vers la fin, le soleil s’est montré et la température s’est élevée d’une façon rapide ; les journées de dimanche, de lundi et mardi ont été très chaudes. La culture se réjouit de la venue du beau temps, qui lui permet d’exécuter le? travaux de saison, notam-
* A ffaire D ubacher.A tten ta t à la pudeur .
Johann-Alois Dubacher, m ercier, ambulant, 42 ans, d’origine suisse, demeurant â La Chapelle-en-Yexin (Oise), est petit, large d’épaules et d’aspect solide.
H est blond, la tète est ronde, le. profil assez régulier' et la ligure parait ' assez, franche.
11 s'exprime assez facilement mais avec un accent tudesque un peu dur. Il déclare ne savoir ni lire ni écrire.
Il est accusé d'attentat à la pudeur sur la personne de la petite Marie J ., âgée de 10 ans.
Dubacher nie être coupable, mais plusieurs témoins sont affirmatifs et. après plaidoirie de M° Caflin, le jury mitigeant son verdict des circonstances atténuantes condamne Duhacher à deux ans de p r i- s°n. '
Audience du je u d i 4 ju in . A ffaire Scoté
(Tentative d ’assassinat.)Scoté (Pierre) est inculpé dq tentative
.d’assasinat sur la personne dqM . Casimir Lefèvre, rentier septuagénaire â Héricourt- Saint-Samson. Scoté, ayGnt pénétré par une fenêtre dans la maison au vieillard, tenta de le tuer pour ’e voler e t le blessa assez grièvement au cou, malgré son énergique résistance.
La déposition de la victime, qui est un beau vieillard, est expressive et émouvante et fait-ûne grande impression.
Après un réquisitoire sévèfè de M. Péan et une plaidoirie de M» Poulet, le jury condamne Pierre Scoté à hu it ans ans de tra va u x forcés et dix ans d’interdiction de séjour.
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11,» » VJ i l :
Audience du vendredi 5 juin. A ffaire Montlgnv.
F Assassinat.. L’audiénce d eee jour est la plus inté-
’ante et la plus sensationnelle de la 'on. L’afiaire soumise à l'examen du
est un crime d’assassinat commis s des circonstances mystérieuses,
^accusé, Victor Montigny, cultivateur, ^ ,£ 3 e 36 ans, demeurant à Chevincourt, est un petit .bonhomme large d'épaules, de physionomie sanguine et rougeaude, de teint châtain.
Les traits sont lourds, le front droit et étroit et l’ensemble de la physionomie exprime l'énergie et la ténacité.
Montigny est accusé d’avoir, par une lettre, attirtS dans un guet-apens M. Tricot Edouard et de l'avoir tué d’un coup de fusil à la téte. Le corps de la victime était trouvé le lendemain à l’orée du bois d’Au- trèches.
L’inculpé se contente de nier, purement et simplement, mais plusieurs personnes l’ont vu rôder aux abords du bois tenant un fusil dans sa main. La déposition de M“* Montigny elle-méme accuse chez son m ari une fébrilité excessive ce jour-là et quelques paroles compromettantes.
Après un réquisitoire très énergique de M. Péan, Ms Jumel essaye de faire bénéficier du doute son client ; néanmoins, le jury condamne Montigny a u x tra v a u x fo rcés à perpétu ité .
A ffaire F rançois.— (V io i.)
Charles François, 40 ans, demeurant à Beauvais, est accusé d’avoir violé à plusieurs reprises ses deux fillettes : Lucie, âgée de 11 ans, et Victoria, âgée de 12 ans. François est un alcoolique, mais les renseignements recueillis sur lui ne sont pas mauvais, aussi, à l’issue de l’audition des témoins, - qui se passe à huis clos — M. Magnin, substitut, tout en réclamant un verdict affirmatif, ne s’oppose pas à l’admission des circonstances atténuantes.
François est condamné à d eu x ans de prison et déclaré déchu de la puissance paternelle. ______
F a contuaiax .La Cour juge ensuite, sans le jury, un
contumax, Georges-Emile Furcy, âgé de 44 ans, accusé d’incendies volontaires commis dans l’arrondissement de Cler- raont.
Furcy est condamné à d ix ans de trav a u x forcés.
M. le Président déclare la session close.***
P our la peine de m ort.’ Les jurés qui ont siégé pendant la 2* ses
sion des assises de l’Oise ont signé une pétition en faveur du maintien de la peine de mort. Cette pétition sera transmise â M. le Garde des sceaux.
★* ¥Recours en grâce.
M' Poulet, défenseur de Scoté, qui a été eondamné pour tentative de vol à huit ans de travaux forcés, a fai£signer un recours en grâce en faveur de-son client, par les ju rés qui siégeaient dans l’allaire.
yfl tra v e rs SenlisI e Festival
Hier soir, au Café du Nord, a eu lieu la réunion du Comité d’organisation du Festival. Les quêteurs ont rendu tours comptes : il nous revient que leuis recettes ont été 'fructueuses. Le Comité nous prie de transmettre â la population ses sincères r< ni-r- eiemenls pour le bon accueil qu'elle a réservé aux quêteurs et l’empressement avec iequel elle a répondu a i appel des organisateurs.
Le banquet, qui sera rervi par M. De- bressy, de l'hôtel Henri I v , comprendra environ ISO couverts. Il aura lieu au
i marché Scinl-Pierre ; enliu, nous pouvons annoncer à nos lecteurs qu’une vingtaine de Sociétés musicales ont promis d’assister à ce Festival, dont Je succès est d’autant plus assuré que la journée se term inera par un feu d’artifice.
Nous souhaitons à la Fédération des Sociétés Musicales et à tous ceux qui contribueront â la réussite de cette belle fête
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m lecocjkkiek u ê l
M. LAFARGUE, sous-préfet de l’arrondissement de Senlis ;
M. d e WARU, maire de la Ville de Senlis,
avec le concours de la M usique d e la G arde R ép u b lica in e ,
sous la direction de M. Parés.
— PROGRAMME —A s ix heures du m a tin , Salves d’artil
lerie annonçant la Fête.De h u it heures e t dem ie à m id i, Récep
tion à la Gare, des Sociétés Musicales par les Commissaires désignés.
A d ix heures et dem ie, en la grande Salle de l’Hôtel de Ville de Senlis, D istribution des Récompenses aux V ieux M usiciens de l’Oise, sous la présidence de M. Parés.
A une heure, Réunion de toutes les Sociétés à la Gare de Senlis.
A une heure u n quart, Défilé général des Sociétés. — Itinéraire : Place de la Gare, Avenue de la Gare, Rue de la République, Rue Bellon, Rue Rougemaille, Place de la Halle, Rue de l’Apport-au-Pain, Place de l’Hôtel-de-Ville.
A une heure et dem ie, Déülé des Groupes se rendant aux Sections. — Itinéraire : Premier groupe : Rue du Châtel, Place du'Parvis, Rue de Villevert, le Cours. — Deuxième groupe : Rue de l’Apport-au- Pain, Place de la Halle. — Troisième groupe : Rue Vieille-de-Paris, Faubourg Saint-Martin, Place Saint-Martin. — Quatrième groupe : Rue du Châtel, Place Au- las de la Bruyère, Rue de la Tonnellerie,
"Rue Saint-Frambourg, Place Saint-Fram- bourg, Rue du Chancelier-Guérin, Rue Saint-Pierre, Place Saint-Pierre. — Cinquième groupe : Rue de Beauvais, Place Lanavit.
De d eu x heures à quatre heures,
Grand Festivalp a r ton tes le s S o c ié té s p résen tes
Emplacements : Kiosque du Grand Cours (Concoursde classement),Place delaHaüe, Place de l’Hôtel-de-Villé*, Place Lanavit, Place Saint-Martin, Ancienne Eglise Saint- Pierre.
A trois heures , en la Grande Salle de l’Hôtel de Ville,
Réceptionflè la Mnsipi fle la Garde R p lc É e
- p ar la M unicipalité.De quatre heures à cinq heures et dem ie,
au Kiosque du Grand Cours,
Grand Concert,parla Mnsipe de laGarde Républicaine,
sous la D irection do M. P arés..4 s ix heures,
Distribution des KéeompetisesA U X SO CIÉTÉS
A sept hewuu,
Çrand î$cmquetPAR SOUSCRIPTION
Los personnes qui-désirent assister au banquet devront se faire inscrire chez M. Bomuny, 23, rue du Châtel.
A hu it heures et dem ie,
0©ïiee'j?t de Niiitau Eüosque.
.4 n e u f heures et demie,.H AL S P U B L IC S E T G R A T U IT S
Place (.h* lu Halle et Place deTlIutel-de-Yille.
RETOUR d e SENLIS a CRÉPY-EN-VALOIS
S t a t i o n s . A r r iv é e . Soir. .
S en lis . .............P . A. Mouliévôquc. P . N .. 9 h.. 25P . À. Borest. P . N 9 h" 29B arbery ...................... 9 h; 32P . A. Kully. P . N............... 9 hl 40P-.A.Fresnoy-ie-Luat. P.X. 9 h . 45P . A. Le Luat. P . N 9 lit 47Aifeer-Saint-Vinc&nt 9 h. 50Crépy-en-Valois . . . 10 h.
ALLER d e CHANTILLY a SENLISS t a t io n s .
D é p a r t . ■ Soir.
9 h; 20 9 h’. 25 9 b. 29 9 h. 33 9 h. 40 9 h. 45 9 h. 47 9 h. 50
Chantilly ...................Saint-Maximin (halte). . . .Vineuil (halte)..................Saint-Firmin ...........P. A. St-Nicolas. A. P. N.. Senlis.................. ............
A r r iv é e .Soir.
2 h. 10, 2 h. 15 2 h. 19 2 h. 24 2 h. 29
D é p a r t .Soir.
2 h. 00 2 h. i l 2 h. 16 2 h. 20 2 h. 24
RETOUR d e SENLIS a CHANTILLYS t a t i o n s . A r r i v é e .
Soir.Senlis. ........................P. A. St-Nicolas. A. P. N. G h. 03Saint-Firmin.................... 6 h. 07Vineuil (halle).................. 0 h. 11Saint-Maximin (halte) 6 I1. 10Chantilly...................... G h. 20
D é p a r t .Soir.
5 h. 586 h. 03 6 h. 08 G h. 12 G h. 1G
C onseil m unicip al d e Senlis,Séance du vendredi i 2 ju in ,
à h u it heures et dem ie du soir.Comptes et budgets de la Ville, — Rapport de
la Commission.Comptes et budgets des Etablissements de
bienfaisance?— Rapport de la Commission.Service des eaux..— Extension de la canali
sation à Saint-Etienne.Sapeurs-Pompiers. — Répartition de la sub
vention de l’Etat.Octroi. — Personnel sédentaire. Médaille Iren-
tenaire.Hôpital. — Aliénation de terre. Avis.Eglise Notre-Dame. — Travaux à l’ancienne
salle capitulairc.Affaires diverses.Assistance aux vieillards, aux infirmes et aux
incurables.Assistance médicale.
* que le beau temps se mette de la partie et viennp donner encore puis d’éclat à cette
journée qui ne manquera pas mcoup de monde.
Grande Fête M usicaleO R G A N IS ÉE A L ’uiV .A SÎO N D E I.A
Quatrième Pête annuelle delaFidérationdes Seclétés Musicales de M se.
|_e liimaueiic 1 t 1908,sous lu présidence d’honneur de
MM. CHOP1NET et GAILLARD, députés de l'arrondissement (le Senlis ;
Le Président de la Fédéra!ion,J. FENABLE.
Le Président du Comité d'organisation, Cu. T D l'P K T .
Président de la Société M usicale,0. SAVARY.
Le I ice-Président,A. LEPETIT.
Secrétaire du Comité d ’organisation et de la Fédération de l ’Oise
A. BONAMY.1F ê t e M u s ic a le .
A l’occasion de la Fête Musicale organisée le i 4 j u in prochain par la Ville de Senlis, avec le concours de la Musique de laiGarde Républicaine, la Compagnie du Chemin de fer du Nord mettra eu marche le 14 ju in les trains spéciaux de rit les horaires sont indiqués ci-après :
ALLER»J5 CRÉPY-EN-VALOIS a SENLIS
S t a t i o n s . A r r i v é e . D é p a r t .Soir.
J h. 55
1 i,: ol2 11, il,( li, III
s ii: i?2 h . 3 2
S y u d i e a t d * ln i t i a t iv e .Des commerçants se sont réunis samedi
dernier, à 9 heures du soir, au Café du Nord, pour examiner la formation d'un Syndicat d'initiative dans le but de faire connaître Senlis. Après ‘un échange de vues sur les conditions dans lesquelles fonctionnent les syndicats de Nancy, Epi- jpal, Grenoble, Coucy-le-Château, Com- piègne, etc., futilité de ce syndicat à Senlis a été reconnue d'une façon incontestable. 11 a été décidé qu’une nouvelle réunion de commerçants aurait lieu après le Festival. C'est au cours de cette réunion qu’on s’organisera 'définitivement et qu’on procédera à l'élection des membres du bureau.
Comité arch éo log iq u e .La prochaine séance du Comité archéo
logique aura lieu demain jeudi U juin, à une heure et demie précise, en la salle des réunions..
1. Lecture du procès-verbal île la dernièreséance.
2, l'.ürrespoiidaiice.S. tiens au Comité.4. l'réseulalioii de nouveaux Membres.
IIi . M. Maçon. — H istorique de la ville de
C han lillij .Suite).■2. M. Jlacon. — Le due d ’A um u le . — C han- j
Lilhi. !III j
Fixalion de l'ordre du jou r de la mine ;séance. j
R é s e r v i s t e s et T err i tc r îs i ï i .v . .N o u s c r o y o n s d e v o i r a p p e l e r i-n-
t io u d e s i n t é r e s s é s s u r l e s n o u v e l l e s d i s p o s i t i o n s d e la loi r e l a t i v e a u s e r v i c e u n l i -
Concert d e la S o c ié té M usicale.Ce soir, à huit heures etdem ie, répéti
tion-concert au Kiosque,’ par la Société Musicale. En voici le programme : v: ;1. V illa rs , pas redoub lé . . Allier.2. F an ta is ie -O uvertu re ..Andrieu.3. Valse R o s e ....................... . . . . Farigoul.4. B a lle t A n tiq u e (redem andé).. Cuiilem ent.5. Poisson d ’A v r i l, polka__!.. Allier.
, 1 ♦La p rem ière Communion.
Les fêtes de la Penteqûte avaient attiré d’autant plus de monde aux offices que l’on célébrait ce jour-là la cérémonie de la première Communion. Les messes de sept heures et de dix heures ont été particulièrement suivies par de nombreux fidèles, et toute la journée la plus vive animation n’a cessé de régner en ville.
“ “
G rave a ccid en t.Vendredi dernier, un employé de M.
Leroy, Louis Landry, 38 ans, était occupé à décharger une voilure à la gare de Bar- bery, lorsque son cheval prit peur tout à coup. 11 lit un brusque écart, le véhicule bascula sur le rail, se heurta contre le huttoir et se renversa sur le malheureux Landry. Tandis que son camarade Gau- chez-et plusieurs personnes le transportaient à la gare, on téléphonait au docteur Dureau tils, qui accourut aussitôt en automobile. Il examina le blessé et jugea son état assez grave pour exiger un prompt transport à l’Hôpital de Senlis.
Landry a, en outre de contusions multiples, une fracture du Hiassin e t . de la clavicule droite.
Objets trouvés.Petit bracelet d’enfant.Broche avec portrait de fillette.Une paire de chaussons d’enfant, neufs.
Objets perdus.Un mouchoir en dentelle rose. Bracelet dizaine en perles cristal.
M arché de Senlis du Mardi 9 Juin 1 9 0 8 .
NATUKBDÉS
CE REALES
Froment <1M quaiité..
( 3e; - ..Seigle ..............Avoine j qualité. . .
Farine, 1" qualité____
Pain, le kilo j j ^ qa^*
P R IXDES
100 kii.
21 75 21 /. 20 25 10 .. •17 . . 10 . . 51 . . . . 30; . . 33
PRIXD E
J'kecto.
POIDSN ET DEl'hecto.
1G 15 7615 55 7414 15 701 1 2 0 708 15 487 05 44
l i e
posa;taire.
Les l à m i i l i 'S des hommes de la i v . v v . v d o l’arm ée lorritoriale qui au momen!. de leur convocation, rem plissent efleeliveineid les devoirs de soutien indispensable de famille, peuvent recevoir une allocation journalière formé p ard ’Elat pendant lu durée de !:i période, d. Ue allocation, qui est lixée à soixante-quinze centimes sera majorée de vingt-cinq rca t 'u irs peur c l iq u e enfant de moins de seize ans a la charge de l'homme ce vo pi i.
En vue d 'obtenir cette allocation, i'hom.ne appelé ii accomplir une période devra en faire lu dem ande écrite au Maire de son domicile, et joindre h cette dem ande, soit sa le dite de contribution, soii un certificat du |inrrejdeur constatant qu'il n 'est pas imposé.
Q uelqucsjou rs à p e in en o u s sé p a re n t do la 'bello l'ot.o (lu B ouquet P rov inc ia l e t dé jà elle s 'an n o n ce connue devan t ê tre des puis b rillan tes. Chantilly tien t ti bien fa ire les ch oses el le cad re naturel de hi pelouse e t des fo rê ts qui. l 'en to u ren t j co n tribuera a d onner aux cérém on ies du B ouquet tout l’éc la t désirab le . i h t . a Ut. dans notre d ern ie r n u m éro , u w résu m é des l'êtes de Jèiôi: diniaiw-lie. nous pub lierons celui, du Bouquet de ifioK et. tout faite , nous jiouvuus j nu déjà que le B ouquet de pus in férieu r lu ses ait rappelle en co re le s;usles b ouquets d% Ué F ont, PiWiriites, e t ■ du g ran d concours i! d onnera rendez-vous
■liuirr.au te l sera inisUi.i écu ries, sine vélum l'ab rite ra . .Mgr'
de B e a u mis, p ré sid era ’ipiet i
Uij Programme illustré.L es o rg an isa teu rs .durBoHiquet P ro
v incial fo n t éd ite r u n m agnificpie p ro g ram m e illu s tré , éd ition de luxe , com p re n a n t : cinq! vues du c h â te a u de C hantilly , u n e n o tice h isto riq u e de la ville e t d es C om pagnies d-A rchers. L ’h o ra iré des .chem m s de fe r, Ses au tobus e t la lis te des m aisons reco m m andées fon t de ce t opuscule u n gu ide p arfa it, d ’au tan t p lus app récié q u ’il n e s e ra vendu que 0 ,15 c e n t , e t c e q u i e s t à r e t e n i r a n p r o f i t d e s p a u v r e s d u b u r e a u d e b ie n fa is a n c e .
Tous les v is iteu rs de Chantilly se p ro cu re ro n t en a rriv an t le p rog ram m e qu i se ra un souven ir de la m agnifique cérém onie du 14 ju in 1908.
A vis aux C om pagnies d’A rc.La Compagnie départementale des Trans
ports Automobiles se met â la disposition des Compagnies d’Are à l’occasion des fêtes du Bouquet Provincial. Celles qui habitent loin du chemin de fer el qui désireraient se rendre à Chantilly, n’ont qu’à s’adresser dès à présent à M. Goutagny, administrateur délégué, à Rousseloy, par Mello (Oise). Les autobus pourront être rendues dans les localités dès six heures du matin et se chargeront de reconduire le soir les archers dans leurs localités respectives.
* La Coupe des VoitureüesU n e b e l le é p r e u v e e n p e r s p e c t iv e
d a n s l ’a r r o n d is s e m e n t .
v coijqiiirtii.son dire (Dures e t i i ) '8- t i c s e r a
tés. Qu’o n se f s obtenu jia r
: sy. Y erberie, aura line idée momie ([ai se iria iiiiliv di-
cievnnt ;• la pe louse :
en touré de
d ’arc :i trav ers
Crépy-en-Valois...............AuKér-Huiiil-’Vinci ..i...........P. A. Le L u th V. S ..........P.A. Fresnov-le-Luat. l’.N.P . A. il.iily.' P. .N...............B arliery ..............................’* ‘ .llo re s t. P .N ...............
. Moiitlévèque. P. N ..
Aimivi.i:.Soir.
■2 o:j2 ii. es 2 11. 11 v ii. i;; 2 11. 22 2 h. ili 2 11. 31 2 11. 3 0
S u ccès sco la ire .Nous apprenons avec niai si: que M.
Louis Goutagny) ancien élève Saint-Vincent, fils de M. Goutagny, administrateur fiélégué de la Compagnie des Transports. Automobiles, vient de subir avec succès les épreuves du premier examen de doctorat juridique avec trois boules blanches <•[ tm.n rouge et blanche,
Nous adressons au jeune lauréat nus pins sincères félicitations.
îitîini'he i Le mai
les g ran d es mi i.iuguili D ouais, év t _ la eéivm i :io tou t SOn Ciol'yé.
Le défilé des Sociétés les rues de la ville off'r r'à égalem en t un su perbe coup d ’œ il : en , effet, de Y(m sociétés de la l ri! Coin, e t ch acu n e d 'elle se trouvera rep ré sen tée d an s le cortège .
Le banquet, serv i pat g ie te rré , au ra lieu aux au ssi le coup d ’œ il s e r t m agnifique, po u r peu que le soleil nous favo rise de
s p lu s beaux rayons.C hantilly se ra en fête , d im anche, u r recev o ir d ignem ent ses invités, ux qui n 'o n t pu enc
d ’a
ses i
ESces cérém onies ch arm an tes qui cou se rven t, dans no tre sièc le , oui parfum des tem ps h éro ïques de la chevalerie , tiend ron t à ven ir le l i j n n au B ouquet P rov inc ia l dé Chantilly. A. M,
en , effet, p lus. r r>l ’
e de Chanont répondu à l'appel
’ ” ’ itillv
l’ib ite l d ’Atl- T ribunes : là
vre a s s is te r à
11 y a quelques mois, nous avions annoncé qu’une Coupe de Voiturettes organisée par notre confrère l'.4«to, était en préparation.
Nous avions, à ce sujet, reproduit l'article de M. C. Faroux, qui préconisait le circuit Compiègne, C ré p y -e n -V a lo is , Com- piègne.
Les raisons de ce choix étaient sérieuses, et le parcours Fontainebleau, que certains proposaient, fut repoussé.
Voici, en effet, ce que nous lisons dans l'A u to du vendredi 3 juin, sous le titre la C o u p e d e s V o i tu r e t te s .
LA DATE DE L’ÉPREUVELa prochaine Coupe sera disputée en deux
journées : une d'élim inatoires le 11 septembre et la finale le 13 septembre 1908. La journée du 10 septem bre est consacrée à la réception des véhicules et à la mensuration des moteurs : celle du 12 , en tièrem ent libre, a été .prévue pour perm ettre aux constructeurs un nettoyage éventuel de leurs voitures après la journée des éliminatoires.
L E C IR C U ITNous avons adopté ie tracé Cônipiègne-
P ierrefonds-C utry-r.s-\xi.o is-C om pièiinérsar lequel nous reviendrons d’ailleurs à loisir.
N ous so m m e s h e u re u x du ch o ix fa i t par la c o m m is s io tid p rg a n js a lio n .C e tte ép reu v e e s t fixée, eu effet, ie j o u r m ê m e d e la f ê l e à C rép i/ , e t n o u s som m es 'c e rta in que ce s e ra u u e a t tra c t io n s a n s p ré c é d e n t.
N ous p u b lie ro n s , au fu r e t à m e su re , les re n s e ig n e m e n ts qui n o u s s e ro n t fo u rn is p a r Y A u t o , à q u i n o u s a v o n s é c rit que nous é tio n s e n t iè re m e n t à s a d isp o s itio n .
N ous ne d o u to n s pas q u e ce tte C oupe de V o itu re tte s ne re m p o rte un. lé g itim e su c cès. I L I îo x x io l.
.F A I T S L O C A U XB é tl i i s y -S l - P ie r s 'O . — Accident. —
Le mai, l'ouvrier Brice! lJ:*jirji, a u service de âi. Meyed'eld,'G: o>>it r à Jjüihi.y- Sr-iJienv coupait en ; mou- eau «!• 1>: File «j’.iami- ii se blessa au jg.' ; c -au.-h**. La coupure a riétcrniiiiri iibe etiilammaiioii uu doigt, 15 jours de repos.
-**■ Mort d' uxe ixc inm'f.. — Une femme inconnue, âgée de 33 à 40 ans, tombée malade est morte mercredi matin, dans le lavoir communal, où elle s’était abritée.
Elle à été inhumée jeudi matin.On suppose que cette femme devait sui
vre des ouvriers d'une batterie et que, malade, elle aura été abandonnée par eux.
D é t h i s j - S t - M a r t i n . — N é c ro lo g ie . — Vendredi, ont eu lieu à Cliehy, les obsèques de Madame veuve F élix’G resaer, née Céleste Tliieux. de Béthisy-S!-Mar[in, décédée dans sa 67' année, audit Cliehy, chez ses enfants.
B élhisy-Saint-S’icj r<*. - Contra, vextioxs. — Lundi dcrn.i-j-. p r juin, les genJaunes de Yerberie en tournée à Bé- tliisy ont dressé nue coniinvention à Al. Du mage René,âgé- deâUaus, tnarcliqud de vin à Margtiy-h s-Couitiiègiip, pour défaut d’appareil som.re à sa bicyelette.
Le même jour, dans la même localité,
— Contravention . — Dimanche j Coupé et Gilet tous deux coche Siens, ont été l’objet d’une contr pour iafraction à la police des ( gares.y — Dans la soirée du 28 mai, ]_
habitant la ville et qui ne pouvait trouver son centre de gravité a été par les gendarmes, au violon œà sa sortie, gratifié d'un procès
Chantilly. — Un duel. — p! motifs d’ordre privée, un duel à heu, samedi dans la forêt de entre deux personnalités n;MM. J. A ... et E. T ... m
A la quatrième reprise, M. j. y- atteint à quelques centimètres dit jj, poumon gauche perforé. Mais, sa.’ M, plications, la blessure ne semble»,, extrême gravité.
— N é c ro lo g ie . — Nous apprenti le plus vif regret la mort, de M. h pharmacien à Chantilly, qui a suce- M l’âge de 35 ans, à la suite d’une W ‘ douloureuse maladie. Le défunt, très’et estimé dans la région était notre excellent ami M. Daussin, m, Montataire, conseiller d’arrondi» du canton de Creil. Ses obsèques' lieu demain jeudi, à onze heures ! glise de Chantilly. .
En cette pénible circonstance adressons à la famille de M. Daussi, pression de nos plus vives et si condoléances.
— Don g é n é re u x , — A l’occasiot victoire de son cheval Quintette j Derby, M. Deschamp a fait panent Vallon, maire de Chantilly, une ’; de 500 francs pour le bureau detj sance.
Au nom des pauvres, nous adr, nos bien sincères remerciements at reux donateur.
C r e i l . — Assemblée Gënénl. Vétérans des Arm ées de Terre en, 4 7 3 e Section. — La séance est ost 4 heures par M. le commandant £ lyte Cazier, Président de la Section,( de MM. Servant, Vice Président ; y délégué à la Fédération de l'Oise ; £ Ion, Trésorier ; Manteaux, Seeré; Houpin père et Bernard, meu* . Conseil de Section ; Bralet, Présiê la Commission de contrôle ; liai Adam, membre de la Commission è trôle.
Après avoir procédé à l’examen i dre du jour présenté par le Conseil ral de la Société, l’Assemblée exaœt différents articles de l’ordre du joui ticulier de la Section.
La parole est donnée au Sécrétai: fait connaître lasituation morale el: cière de la ’473e Section, pendant le" de l’année 1907 et jusqu’à ce jour, b tif actuel de la Section estde 134met dont48 vétérans et 86 sociétaires. Lest tes sont ainsi présentés : les recel montant à 231 fr, 85 et les dépenses fr. 53, il sn résulte un boni de 20 f; Les comptes du Trésorier à ce jou adoptés à l'unanimité.
Un souvenirému est adressé à -h moire des regrettés camarades a Decrion et Giron, décédé depuis le 1= vier 1908.
Des applaudissements soulignent!, sage du rapport concernant le s ré « ses obtenues par MM. Vivien et &• pour services rendus à la Mutualité.
MM. Vivien et Servant remercia quelques paroles sincères, le Présida les membres de la Section de l’hoir qui leur est fait.
L'ordre du jour appelant la non» d urt Président, M. le cominauduitC. cède le fauteuil présidentiel à M. Sfr, Vice-Président, qui propose de raiw le mandat de notre si dévoué Préside l'unanimité, la proposition est admit M. le commandant Cizier fepremlsat: aux applaudissements de i’assist.wf.
! La séance continue parla nominatif , Vice-Président, d’uu Trésorier ,\à i d'un Scc.-étaire-Adjuint, de.deux raeii
du Conseil de Section ; du Président, trois membres de la Commission de trole.
A l’uuaniraité, les nominations sui tes sont faites :
Conseil de Section
* s ’é
sor• ' -m
. M . soi• ?.. été_ Gii
*- V . élu
M. le commandant Hippolyte i Section ;
les agents ont octroyé une contravention à M. Dupas, chaudronnier à Comp” pour défaut de piaque d’identité machine.
réélu Président de la Section f C,12i:;Al. Vivien est élu Vice-Président-
. M. Marcq est élu Trésorier-Adjoint, remidacementde M. Decrion, décédé
At.Tilloloy lilsestéluSecré taire-4dAL D claporteestélu membre du Ci.
de Section, en remplacement de M. C loi, décédé ;
Ai. ilissoii est léétu membre du C ■ de Section.
Commission de Contrôle. -Al. Bralet ostréélULPrésideut de la C.
missiun de contrôle ;Al. Faure .est élu en rcmplacemed
Ai. Alarcq, nommé Trqsoder-Adjùint;Ai. Afeuuessiei- est élu en remplace!
de AL ChamBorand, démissionnaire:Al. Hénault est réélu membre de iafc
mission de contrôle.Les nouveaux élus sont iuvitésàs'ü-
à la table du Conseil.
(13 F e u il le to n du COU RRIERde L’O ISE
>1LEPAR
Henri DEHESSU
P R E M IE R E P A R T IE
IVM A Q U A R T E N V O Y A G E
E lle s’est attachée à l'en fan t, et c’est elle qui le soigne, fo rt bien, il fau t le d ire ! V raim ent, cet enfant» me fait p ’.tié !
M aq u art n’écout vit pas l’hu issier ; les détails qu ’il lui donnait ne l’intéressaient u'us ; il songeait à ses affaires.
— A lors, E v e ra rd vous a dit qu'il qu itte ra it la ferm e si je voulais '! fit-il.
— O ui, je crois bien décidé. D’ailleurs vous avez tous d ro its en m ain ; il ne sa u ra it vous opposer aucune résistance sedeuse . .
M ais où i rn t ii '! 11 n e m e l’a pas dit e t je ne lui ni
p as dem andé. O r, que com ptez vous fuir», ’’ .J ae ira i selon vos o rd res et avec la rig u eu r nécess dre.
—' Je com pte reprendre la ferm e, ia relever e t la vendre, si c’est possible, lo rsque je l’au ra i rem ise en valeur. C 'est
y a de"'m iéux à fa ire , Il mesemble.
— J e vais donc m an œ u v rer eu ce .sens ?
— Oui. D ites à E verard que je lui donnerai cinq cent francs le jour où il qu itte ra la ferme.
— Voilà de la générosité ! fit l’hu iss’er ébahi car M aq u artn 'é ta itp a sco u tu m ie r du fait.
.— M ais à une condition, cependant a jou ta le vieil u su rier : je d is to u t vous, dire...
— L aquelle ? Je répétera: fidèlem ent vos paroles à E verard ; vous savez que vous pouvez com pter su r moi.
— J e lui donuerai cinq cent francs à la condition q u ’il q u itte ra le pays.
— Diable ! voilà qui sera difficile.— P o u rq u o i doue ? P arce qu’A ntoine E verard hésitera
à q u itte r de Pays °ù se trouve la t,.,.,be de la Benoîte, stir laquelle, ch aq u e jo u r, trè s réguilièrennent, il va s 'agenouiller.
— T a ra ta ta ! U n ’y a p lus d 'affaires possibles si nous faisons du sentim ent ! , Laissez m oi réfléchir à to u t celà, m onsieur L ecam us; dans qu aran te - huit heures, je vous ferai sa v o trceq u e j'au ra i résolu .
F o r t bien ! A présent je me sauve ; je su is attendu à Versai] es, et m êm e je su is en re tard . J V tenu i vous dire, ! d ’abord , le résu lta t de ma visite d 'h ier : à Cb-.gr.y
LMiu s iie r se leva, ce dis u t...— Je vous su is bien obligé d t Ma- -i
q u art. Donc, c est convenu : dans qu - , ran tç -h u it h eu resje vous d irai ce q u ’il
r fau d ra faire. N ous ag irons to u t aussitôt.I A u revoir.| — A u revoir.! — Je ne vous reconduis pas. Vous
connaissez le chem in !— Oui, oui ! A u revo ir !L es deu x hom m es se se rrèren t lu
m ain.M aq u art accom pagna l’huissier ju s
qu’à la porte de la cham bre.L o rsq u ’il fu t seul, il ouv rit les lettres
q u ’il av a it reçues et qui se trouvaien t en p aquet su r la table.
T o u t à coup, il p o u ss i une exclam ation de surprise après avoir jeté les yeu x su r l’une des le ttres, qu il avait- ouverte . *
— T onnerre ! fit-il. Il ne m anquerait p lu s que cela !
U ét%t devenu trè s pâle.La le ttre é tait ainsi conçue :
« P a r is , le 5 ju ille t 1868.« M onsieur,
« V enez me vo ir le p lu s tô t possible.« Il fau t que je vous parle au su jet du « petit.
« Fem m e Saixtonge, c Sage-Fem m e diplômée. »
Q ue peu t elle me vouloir ?U dem eura pensif un instan t.— B ah ! fit il,.. Rien à craindre , après
to u t !Il continua à décacheter son courrier— P o u r le coup, fit il en ouvran t une
au tre lettre, c’est le jo u r aux surprises. Cette lettre est de Mon ferrand. Je reconnais son ccrilure. Q ue m ’écrit-il? J! y a dix ans que je ne - l’ai vu , depuis q u ’il a prji? sa re tra ite . Je me souviens
qu’il m ’a fait p a r t de soa imariage il y a •environ cinq ans. D epuis; je ne s is pas ce qu’îLest devenu. V ojm ns donc ?
M aq u a it 'tu la lettre su ivan te avec ur.e surprise extrêm e :C hâteau de> T ô t : M aies,près Vouziers
(Ardenues;, le Àj> mai 1868.« M on c h e r cousin . I
« M on m édecin vient de dire à la sœ ur de charité qui veille à mes côtés :
« Le générai est perdu ... U sera m o rt avant^huit jou rs. Il passera dans une syncope 1
« Ifs croient que je n 'a i t ien entendu ! Ils usen t de m énagem ents ; ils ne savent pas que je sm s courageux !... Soldat, j ’ai vu la morîj, souvent, en face et sans trem bler... A p ésent; elié ne m’elfraie pas devan t âge, au con traire ! .. La m ort en elîet, va me délivre ! J e souffre cruellem ent .. d ep irs q u - tre ans !...
« D epu is’ q u a tre ans m a vie est à charge !
« Je veux té confier une m ission que tu accom pliras j ’en suis su r, >toi, mon seul paren t, le com pagnon de m on
^enfance ; toi, que je n ’ai pas vu assez souvent : les liazards et les nécessités de la v e nous a y a n t ' séparés dès la v ngtièm e anriée, sans que notre affection , d’ailleurs, fût fitnoindoe pnr l’absence ! Tu. s suivi le vrai chemin. M a'gré les ap titudes que tu avais et qui faisaient supposer pour to . un b ril'an t avenir, tu as p-éféré v vrejaux cham ps, paisiblem ent, dans 'a re tra ite , au grand a ir, loin des tracas des v lies, faisant valoir tîî petite fo rtune, hjeureux dans ta m édiocrité! Tu es un sa|ge ! p lfit a \i ciel que j ’eusse agi de même !
■ « D onc, c’est à toi que je confie la mission de payer la dette que j ’ai contra c té e ! Je su is sû r que tu consentiras à te charger de ce soin. Toi seul est' ca- pab e de la rem plir com m e j ’attends qu ’elle soit! A uparavan t, d faut que je te fasse m a confession louie ent ère... A ccours donc ! Je serais heu eux de te
! se rre r dans mes bras, et je m ourrai i p lus t r a n q u ile quand je sau ra i que mes I dernières volontés seron t accom plies !! « Je com pte su r toi, m on cher Ro-I m ain, et je t ’em brasse tendrem ent.
« G énéral R ourigue-M oaVtkerrano. »— Voilà q u ies ts 'n g u lie , p rexem ple !
dit M aquart après la lecture de cette lettre. Sa femme est m orte! Il va m ourir ! Q ue de nouvelles ! De quelle mission veut-il donc me charger?
Il réfléchit pendant plus d’une heure. Enfin il appela son dom estique.
— Q u’on m ette un cheval a m on char à-bancs, dit-il... J e pars en voyage.
Il fit une valise, ferm a soigneusem ent la porte de sa cham bre, et se mit aussitô t e h route.
A U C H A T E A U D ES T R Û IS -H A IE S
Le général M ontferrand s’était re tiré en son château situé dans les A rdennes, à deux k ilom ètres environ de Vouziers.
U y vivait depuis q uatre années. L§ çhàteau était une belle construction du sty le Louis X III le plus pur, et parfa item ent conservée.
Elle s'.élçvait au rpi|;eu d 'un parc très touffu, im m ense et traversé p ar des ru isseaux d’eaux vives.
On arriva it au château p a r une' gnifique $Mée d’un kilom ètre de loi’ bordée de vieux tilleu ls, dont les ci:' se rapp rochan t, form aient, l’été, su: tête des p rom eneurs, une voûte de fe: Iage qui gardait, là, une fraîcheur è cieuse...
Le général enveloppé dans unelonï robe de cham bre doublée, écrivait,as devan t un petit bu reau , dans sa chan: à coucher qu ’il ne qu itta it plus dep- quinze jo u rs ..
Il avait changé d’effrayante inanif et, personne n ’eû t pu reconnaître, e: voyan t, le robuste vieillard qu’il ét= encore six m ois au parav an t
Sa m aigreur é ta it excessive. On « dit un squelette . Il n 'av a it plus que peau su r les os. Ses joues étau- creuses et ses yeux , très briiiants, e foncés dans ses orbites. La pe :u d é visage était ja u n â tre , parcheminée, faisait p tié!
O n était au m ois de m ai, à fa tonh du jou r.
La fenêtre de la cham bre à coucV du général donnait su r le parc, derrtf leque: le soleil couchant mettait flamme rougeâtre , com m e si q r f incend e form idable av it dévoré forêt à 1‘horizon u 5
Rien dç plus doux que cet inhant"1 la journée, au prin tem ps, lorsque s apaise, avan t 1 heure du crépuscule ,. t ne 'egère, tiède, parfumée5 * odeur des foins et des bruvères & ▼?ges, pénétrait dans la chambre où- Vieillard m ourait.
(.4 suivre).
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LE COURRIER DE L’OISE
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: un gu id e bié q u ’il ne | e t c e q u i i p a u v r e s
la n ti l ly se yogram m e àagnifique
[ d ’A r c .idesT rans-
Idisposition lcasion des J Celles qui le l qui dési- l i i 'o n t qu'à [Goutagny, Iseloy, par lixon l être (six heures Tecouduire balités res^
Biîessp ec tiv eai.
avions an- |t te s orga-
était en
duit l'arti- fconisait le (lo is , Com-
Isérieuses, V certains
isons dans Ls le titre
en deux [septembre .a journée réception
s moteurs : te prévue nettoyage ûrnée’dus
jmipiegne- mïi/ne, s u r l lu i s i r .
ix fait par le épreuve pic- de la lija in que K en t. Jisure, les | t fournis
crit que position'.
IÇoupede lim e suc-
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— C o n t r a v en t io n . — D im a n c h e hJ Coupé et Gilet tous deux cocher?! siens, ont été l’objet d’une c o n t S Ï pour infraction à la police des coiîl gares.
— Dans la soirée du 28 mai, habitant la ville et qui ne pouvait btI trouver son centre ae gravité a été S I par les gendarmes, au violon m uai?! à sa sortie, gratifié d’un procès v»jj^
C hantilly. — U n d u e l . — p . motifs d’ordre privée, un duel à l’é 2 lieu, samedi dans la forêt de Chs entre deux personnalités paris?MM. J. A ... et E. T ... l!>
A la quatrième reprise, M. J . « atteint à quelques centimètres du poumon gauche perforé. Mais, sauf plications, la blessure ne semble paJ extrême grav ité .. '
— N é c r o l o g ie . — Nous appren le plus Vif regret la mort, de M. „ pharmacien à Chantilly, qui a suceom l’âge de, 35 ans, à la suite d’une Ion! douloureuse maladie. Le défunt, très» et estimé dans la région était le a notre excellent ami M. Daussin, u ? Montataire, conseiller d’arrondiss» du canton de Creil. Ses obsèques vl lieu demain jeudi, à onze heures glise de Chantilly. . -
En cette pénible circonstance adressons à la famille de M. Daussin pression de nos plus vives et sin. condoléances.
— Don généreux. — A l'occasionl victoire de son cheval Q uintette djJ Derby, M. Deschamp a fait parvenir?Vallon, maire de Chantilly, une soSl de 5U0 francs pour le bureau de l y sa n ce .. . ■ '
Au nom des pauvfes, nou§ adres nos bien sincères remerciements au a reux donateur. 8
C r e i l ; — Assem blée Générait Vétérans des A n nées de Terre et dej,473° Section. — La séance est ouverJ 4 heures par M. le commandant fin lyte Cazier, Président de la Section, » de MM. Servant, Vice Président ; Vir délégué-à la Fédération de l’Oise ; W Ion, Trésorier ; Manteaux, Sécrétai Houpin père et Bernard, onembrz Conseil de Section ; Bralet, Président la Commission de contrôle j ; Marti Adam, membre dtfla Commission de trôle.
Après avoir procédé à l’examen del dre du jour présenté par le Conseil tj ral de la Société, l’Assemblée examint différents articles de l’ordre du jour t -ticulier de là Section. .
La parole est donnée au Secrétaire! fait connaître la situation morale et ” cière de la 473" Section, pendant le de l’année 1907 et jusqu’à ce jour. L a tif actuel de la Section est de 134memli dont48 vétérans et 86 sociétaires. Lesc« k s sont ainsi présentés : les recette montant à 231 fr. 83 et les dépenses! fr. 33, il en résulte un boni de 26 fr.Les comptes du Trésorier à ce jour adoptés à l’unanimité.
L'n souvenir ému est adressé à la moire des regrettés camarades Chat üecrion et Giron, décédé depuis lel vier.;9(>8.
Des applaudissements soulignentle, sage du rapport concernant les récoœu se s obtenues par MM. Vivien--et Sers pour services rendus à la Mutualité. —
MM. Vivien et Servant remercieoliffl quelques paroles sincères, le Pré les membres de la Section de rhonmffl qui leur est fait.
L’ordre du jour appelant la nom in a liflH d un Président, M. le commandant ci ci-de le fauteuil présidentiel à M. Servi Vice-Président, qui propose de r e u ù u n lH L je mandat de notre si dévoué Présidenlfl 1 unanimité, la proposition est a d o p ta i ! ! » » M. le commandant Cazier reprend saplsjgl| aux applaudissements de l’assistance. lü iH
La séaeee continue parlano in inaliow lllH Ë \ice-PrfSideul, d’un Trésorier d un S 'in etaire-Adjoint, de deux membSl* :f-¥S d.. Loiiscr de Section ; uu Président etr trms membres de la Commission de e » x ^ a B trùle.
A l'unanimité, les nominations suivir tes sont faites :
Conseil de Section M. le commandant Hippolyte C aziersS^SH
réélu Président de la Section ; c a S a BM. Vivien est élu Vice-Président ; È t m R M. Marjq est élu Trésorier-Adjoint, ( k l
remplacement de M. Decriou, décédé ; ■ ( £ * M, r»Itoloy (ilsestéliiSecrétaire-Ad:oiiil^^^^S M. Di-iaporte est élu membre du
de Section, en remplacement de M. loi, décédé ;
M. IJisson est réélu membre du C u M B s In l île Section.
Comm ission de Contrôle...— • *'• - • ••*'* A • w u t ' j m u tî ict
mission de contrôle ;M. Faure est élu en remplacement’é- i-'Æ s
M. Maivq. nommé Trésorier-Adjoint; ’i l . Meiiuesjsier estéiu eu remplacem't;. iW m
de M- Ghamborand, démissionnaire ; -r i'Æ M. Hénault est réélu membre delaCo*.
mission de contrôle.Les nouveaux éîus sont invités à s’assor
a la table du Conseil.
O n a rriv a it au château p a r une gnifique a !lée d’un k ilom ètre de I bordée de vieux tilleu ls, don t les cims] se rap p ro ch an t, fo rm aien t, l’été, sur N tête des p rom eneurs, une voûte de feuiR lage qui gardait, là, une fraîcheur dft cieuse...
Le général enveloppé dans une loogjf robe de cham bre doublée, écrivait,assit devant’un petit b u reau , danssachambn à coucher q u ’if ne q u itta it p lu s depuis A jj quinze jo u rs ..
Il av a it changé d’effrayante manié»n a r e n n n n ’l ___ ». . Il J
rie la Il con- p n t i r a s
: c a - I tte n d s (q u e j e
t e r e . . . de te
ou rra i lie m es | p ies !
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I n o . »
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J i va ruelle
fee u re .
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Iretiré nnes, eîers.
I- Le du
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et, personne n’eût pu reconnaître , en voyan t, le robuste v ieillard q u ’il êta» encore six m ois au p arav an t
Sa m aig reu r é tait excessive. On eût d it un squelette . Il n ’av a it p lu s que 1* peau su r les os. Ses jo u es étaient creuses et ses yeu x , trè s brillants, ® foncés dans ses orbites. Lu pe m de K i &jg visage é ta it ja u n â tre , parchem inée. ■ ‘•vil faisait p ’tié ! «fesse*.
O n é ta it au m ois de m ai, à la tombée du jo u r.
La fenêtre de la cham bre à- couebef»™ du général donnait su r le parc , derrière p ® lequel le soleil couchan t m etta it un*j flam me rougeâtre , com m e si quelque F incendie form idable av it dévoré 111 forêt à l’horizon.
Rien 4e ptqs doux que cet instant j la journée, au p rin tem ps, lorsque tort s apaise, avan t l’heure du crépuscule.
Une bris 'égère, tiède, p a r f u m é e “e I * odeur des foins et des b ruvères sa vages, pénétrait dans là cham bre où * | v ieillard m ourait.
(.4 suiere).
"M A .
M. Vivien, Vice Président est réélu délégué pour représentèr la Section a la Fédération départementale de l’Oise. <tnriété de Secours M utuels l ’E galité
(Franc de la Veuve).T a narole est donnée au Secrétaire qui
donne lecture de la situation morale et financière de hfthrisse de secours en cas de décès l’Egalité, Franc de la Veuve.
L’effectif actuel est de 118 membres, dont 42 vétérans et 76 sociétaires.
Les comptes du Trésorier représentent, les recettes se montants à 356 fr. 40, y compris un don de 20 francs de la ville de Creil et un don de 20 francs du Comité du bal de Bienfaisance, et les dépenses s’élevantà230 fr. 45 un boni de 12u fr. 9u.
Les comptes présentés par le Trésorier sont adoptés à l'unanimité.
Depuis le 1" janvier 1908, la Caisse de secours a perdu 3 de ses membres et la somme de 100 francs prévue aux statuts à été versée à Mmes Decrion, Chariot et
GlA r ’unanimité, M. Druesne Nestor, est élu Trésorier de la Caisse de secours en cas de décès, en remplacement de M.
DT Æ ? ’d t id f q u e la. date du 1 - juin frv^e Dour payer les cotisations en retard pour la Caisse, de secours^ l'Egalité est reportée au 13 juin. Passé ce délai, la peine de la suspension au bénéfice du secours en cas de déeès pendant trois mois à partir du paiement des cotisations en retard sera appliquée rigoureusement.
M. le commandant Cazier termine la séance en remerciant les membres présents de leur attention et en les conviant à venir aussi nombreux que possible à la revue du 14 Juillet, la 473° Section étant invitée officiellement à cette solennité.
La séance est levée à 5 heures .1/2.Le Secrétaire, Le Président,A . M a n t e a u x . Ct. Hipp. C a z ie u .
_ f ê t e a n n u e l l e d u 1 4 j u i n . — F o r a in s p a r t ic ip a n t a l a f ê t e . —- Cinématographe Lumière : Baile-Bracco ; Théâtre des attractions modernes : du Laur ; Théâtre des Sœurs Ondines : Latouche ; Manège â vapeur de Gondoles Orientales : Léon Steppe; Tunnel électrique : Borgnier; Grande Roue de Paris : Steppe ; Panorama : Hector; Confiseries : Vigneron, Ducrot, Balansac, Gilles ; Lagahhe : Ché- venot • Tirs mécaniques et de salon : Pleis, Pelletier; Felz-Mollet; Etablissement de Friture : Baillieux ; Massacre : Pleis ; Billards anglais et Jeux divers : Fournel ; Loterie de volailles : Signetet, Tantost ; Loterie de porcelaine : Tantost; Loterie d'horlogerie : Esquiro; Jeux de bocaux: Niveau et quantité d’autres marchands.
— S a p e u r s - P o m p ie r s d e C r e i l . — Par suite de décès et de départ de la ville, des vacances existent à la Compagnie des sapeurs-pompiers de Creil.
Les candidats doivent adresser.leur demande au commandant Cazier, signée de deux membres actifs et y joindre leur livret militaire s’ils ont été soldat, et leur carte d’électeur, ou s'ils ne sont pas encore inscrits, un certificat de la Mairie constatant leur bonne moralité.
Pour faire sa demande d’admission, la limite d’âge est de 18 ans au minimum et de 40 ans au maximum.
Une caisse de secours mutuels existe au profit des sapeurs-pompiers, leur accordant indemnité journalière, frais médicaux et pharmaceutiques, indemnité en cas de naissance d'un enfant et indemnité en cas de décès. .
Le Conseil d’administration se réunira les 11 et 18 juin courant.
Prière d’envoyer sa demande avant cette date. Commandant Hipp. C a z ie r .
— B ic y c l îs t e e n d é f a u t . — Contravention pour bicyclette dépourvue de plaque de contrôle a été relevée lundi dernier contre Tavignot Aimé, 27 ans, menuisier à Apremont.
— I v r e s s e e t t a p a g e . — Le Molaire Philibert, 26 ans, terrassier, sans domicile fixe, a été, le 5 courant, l'objet d’une contravention pour ivresse.
Muller Auguste. 34 ans, demeurant rue du Parc, a été dimanche soir l'objet de même mesure pour même motif, il sera en outre poursuivi .pour tapage nocturne.
P o r t e - m o n n a ie t r o u v é . — M. Matra, dey m eurant rue de Beauvoisis, a trouvé lundi dernier un porte-monnaie contenant une dizaine de francs, qui a été réclamé par son propriétaire, M. Denant, habitant rue des Tufs.
— T a p a g e e t f l i r t a g e . — Liénart Blanche et Stenner Joséphine, deux professionnelles creilloises, qui ne travaillent guère qu’à la clarté des étoiles, s'étant livré dimanche soir, place Carnot, à des accès de gaieté’ trop bruyants, ont été l’objet d’une double contravention pour tapage nocturne et infraction à la police des mœurs.
— A c c id e n t . — Les Sociétés sportives de Creil et une Société de Paris avaient organisé, dimanche et lundi, des courses pédestres et cyclistes, qui ont été très intéressantes, malheureusement, au cours de ces dernières, nous avons eu un accident à déplorer, M, Loriot de Villers Saint- Paul s’est, dans une chut#, luxé l’épaule gauche.
C r é p y . — R é u n io n du c o n s eil m u n ic ip a l du 5 ju in . — Etaient présents MM. Chopinet, maire, Punant et Gallet adjoints, Lafontaine, Baudeu, Dorion, Levasseur, Naze, Desain, Leufant, Vincent Ch., Vincent L., Thué, Cahit, Saint-Germain, Trognon; Vassal, Guyot, Bodiot, Bertrand, Barrié, Pezé fils.
Absent : Normand.Compte a d m in istra tif d u Maire. —
Approuvé.Budget de Thospice. — Approuvé. Les
secours en combustibles seront augmentés.B udget supplém entaire p o u r 1908 :
Séléve'à 48.146 fr. 42 approuvé. Principales innovations : Création de colonies scolaires pour plusieurs enfants malingres que Ton enverrait 21 jours à la mer (600 fr.) et de deux bourses de collèges de 300 fr. chacune ; une somme de 1000 fr. est votée aussi comme assistance à la maternité. •
P ro je t de budget p o u r 1909. — Les recettes S'élèvent à 108.391 fi’. 41 contre 102.179 fr. 50 au dernier exercice qui avait eu un chiffçe de dépenses de 91.088 fr. 08.
M. Lenfant demande si dans la somme de 2010 fr. prévues pour subventions diverses, sont compris les 400 fr. aux sociétés de secours mutuels.
Ce chapitre ayant été oublié, sera pris sur les ressources extraordinaires. ~
B udget du service vicinal.— Approuvé.Commission des travaux. — Rappor
teur M. Cahit. Des travaux seront exécutés principalement à l’école maternelle et à l’Eglise St-Thomas. La porte et le hangar qui y ont été construits pour remiser Justine la balayeuse d’amusante mémoire, ont été si bien compris par l'architecte municipal qui sont presque inutilisables. Il faudra les refaire.
Les travaux de pavage seront entrepris, rue St-Denis et de la Cloche principalement.
Dans la rue de Vez on fera des trottoirs, et un égoùt sera construit route de Baron.
M. Cahit,’rapporteur fait voter une proposition tendant à ce que plusieurs membres de la commission soient adjoints dorénavant à l’architeete.
Lé rapport est ensuite approuvé.Commission de l’éclairage, rapporteur
M. L a fon ta ine. — Rapport approuvé.Legs B elloy. — Est désignée comme
titulaire Mme veuve Rousseau, restée veuve avec 5 enfants.
Autorisa tion de voirie. — Divers achats ou ventes sont autorisés entre MM. Cadot F ., Ambroise et Piedloup et la ville.
Demandes d ’allocations. — Avis favorable est donné aux demandes d’allocations jounidlières faite s par le nommé Boulogne A., père de 7 enfants et M“ * veuve Martin, restée veuve avec 4 enfants.
Questions diverses. — Seront exempts d'impositions pour portes et fenêtres les instituteurs adjoints et institutrices adjointes. Les mutations constantes rendent en effet cette perception impossible.
Une pétition déposée par M. Bertrand, demande que le prix du bains sulfureux soit diminué. Il ne sera plus que de 50 centimes, chaque baigneur apportant son sulfure.
Le conseil se réunit ensuite en comité secret !et la séance est levée à 10 h. 1/2.
C r é p y . — Avis im p o r t a n t aux m a ir e s d u c a n t o n . — Nous rappelons, à la suite des' élections m u n ic ip a le s , gue les maires doivent déposer au greffe de la ju s tice de p a ix de Crépy leur signature s'ils veulent q u ’elles soient légalisées.
— Ma r ia g e de M. Jean P ic a r d . — Le mardi i 2 juin a été célébré en l’église SaintjH unoré d’Eylau, le mariage de M. Jean Picard avec Mlle Guasco, lille du Directeur de l’importante maison d’encre Lorilleux.
Une assistance nombreuse avait tenu à apporter ses meilleurs vœux aux jeunes époux.
M. Jean Picard est le petit-fils de la vénérable Mme Picard, propriétaire du château de Ger.esme.
Nous nous faisons l’interprète de nos concitoyens pour présenter neft souhaits de bonheur a M. Picard et nos félicitations à Mme Yve Picard.
— A ccident grave. — Le 2 juin, l’ouvrier Dufresne J., âgé de 54 ans, au service de M. Launé, entrepreneur de maçonnerie, a eu la jambe gauche prise sous une plaque de fonte qui vint à tomber brusquement. Le. doigt fut écrasé et la première phalange complètement sectionnée. Le docteur Cailleux, qui soigne le blessé, éstime que dans un mois le blessé pourra reprendre son travail.
M o r t d e s e s b l e s s u r e s . — Nous avons,dans l’un de nos derniers numéros, raconté ie terrible accident de cheval survenu au jeune Julien L ..,, ses blessures, disions-nous, laissaient peu d’espoir de le sauver; l'événement a malheureusement confirmé nos prévisions et, jeudi dernier le pauvre enfant rendait le dernier soupir Sans ivoir repris connaissance.
— C o n s e r v a t o i r e . — Nos concitoyens ont encore présent à la mémoire le délicieux concert donné par M, R. Barré, de l'Opéra, Bt au concours duquel il npus fut donné d'entendre le ténor Audigier. son élève.
A la suite des derniers examens semes
triels, le jury du Conservatoire vient de l’admettre au concours de fin d’année pour les classes lyriques.
— L a F ê t e de la G a r e . — La fête de la gare, qui devait avoir lieu le 14 juin, est remise au 21, par suite du départ au festival de Seuiis des sociétés musicales de la ville.
— La p r e m iè r e com m union . — C’est dimanche 14 ju in que sera célébrée à Crépy la cérémonie de la première communion.
— E p a v e s . — Le 30, une broche avec un portrait d’enfant, trouvé en ville par M. Dolloy, employé de régie. Le 31, une'paire de gants blancs de demoiselle, en ville, par M. Launé, entrepreneur.Le 30 mai, un portemonnaie contenant une certaine somme d’argent, a été perdu en ville par la femme d’un ouvrier d’usine; la personne qui l'aurait trouvé est priée de le rapporter au bureau de police, il y aura récompense.
— A m é n it é s . — Ces jours derniers, la femme Debray a reçu de sa voisine, la femme Julien, un magnifique coup de poing qui lui a auréolé l'œil gauche : il parait qu’elle avait voulu jeter une cassè- role d’eau à la femme Julien.
M. le Juge de paix départagera les parties.
— A n im a u x abattus pen d a n t le mois de Mai.
Bœufs.................... UVaches................... 21Veaux.................... 55Moutons................ 124P o rc s ..................... 113Chevaux................. 5
Total 331— Au K io s o u e . — Malgré l'incertitude
du temps, nombreux furent nos concitoyens qui se rendirent samedi soir sur le Jeu de Paume, pour y écouter notre excellente Société Musicale qu’ils applaudirent dans les cinq morceaux donnés.
Furent particulièrement remarqués le Condi et le Vieux M énétrier, où M. De- lain exécuta un solo de saxophone soprano d’une parfaite pureté. .Ce morceau a d’ailleurs été redemandé et bissé.
— M a rc h é au B l é d u 6 J u in 1908. — Blé, 1" qualité, 21 fr. 35 ; 2“ qualité, 20 fr. 75 ; 3” qualité, 20 fr. 25 — Seigle, 15 fr. 50. — A voine, 1” qualité noire, .17 fr. 50; 2e qualité grise, 17 fr: »» ; 3° Qualité blanche, 16 fr. 50. — Orge, 20 fr. »» — Farine, l re qualité, 31 fr. 50; 2e 31 fr. »».
C r é p y . — L e c e r t if ic a t d’é t u d e s . — Les examens pour le certificat d’études seront passés à Crépy le 27 juin.
— La Légende des Petits P ierrots. — M» Pierre Constant, fils de notre sympathique Juge de paix, l’auteur applaudi de I l é ta it une bergère, J ’a i voulu fu ir , Dormez lettres d'am our, etc. vient, il y quelques semaines de composer sur des paroles de Dan-Léon un ravissant accompagnement intitulé La Légende des Petits Pierrois : l’éditeur musical R. Malat s’en est réservé la vente. Toutes nos félicitations à M. Pierre'Constant.
’ F e i g n e u x . — L e s f o r t e s c h a l e u r s .— Passant jeudi à Feigneux, vers les deux heures de l’après-midi, nousavonsconstaté que le thermomètre placé près de la porte de la Mairie, m arquaitSl degrés, au soliil.
C’est là un maximum rarement atteint et qu’il était intéressant de signaler.
F r e s n o y - l a - K i v i è r e . — D é l it champ ê t r e . — Le garde champêtre de Fresnoy- la-Rivière a dressé procès-verbal à M. Mé- laye, qui avait labouré une certaine superficie de terrain appartenant à M. Bourdon,, cultivateur à Vattier-Voisin.
d a i g n e s . — L e s d eu x M a ir e s . — On nous écrit :
« Il y a, à Glaignes, deux maires : le maître d’école et... l’autre. Lé jour de la réunion du Conseil municipal, l’instituteur prit en effet délibérément la' prési- dence et, très docile, M. le Maire se mit a sa gauche.
Durant toute la délibération, le magisler parla et conduisit la séance. M. je Mau e n’a que ce qu’il mérite, lui qui s’est toujours incliné très bas devant son secrétaire !
Un électeur ».G i l lo c o u r l . — A propos des élec-
’ lions m unicipales. Un coup d’œ il rétrosp e c ti f:
On peut dire qu’à Gillocourt la oampagne électorale des blo’cards a duré 4 ans, car les poohres du parti ayant lamentablement échoué en 1904, — comme en 1900 et en 1896, — ils avaient à cœur de prendre une revanche éclatante. Aussi, plus obstinés et plus persévérants que les libéraux, — qui souvent hésitent pour .entrer en lutte avec leurs adversaires — onG ils organisé et suivi un plaq (Je paqjpagnp qui devait leur donner le succès,
Par une propagande incessante ils sont arrivés à grouper, à gagner h leur cause, un nombre important d’électeurs, chacun connaît ici celui qui s’occupe spécialement de celle propagande : c'est la seule occupation d’ailleurs entouré d’un petit élat-maior d’acolytes, il re- nqit les rapporta, réohaujfe le zùle’ t(e§ uns, ramène les égarés, l'ail du prosélytisme, c est yn perpétuel agité qui ne vil qqe pqur la jjoli- tiqqe cl les élections, |,e yoipi arrivé parmi les grosses légumes ; rien ne s'oppose dono plus a ce qu'il reçoive une nouvelle récompense pour
D ' L . - J . M O R E A U
X a J / o n e t t e e t l a Z h è v e
forêts d’Ermenonville et de Ghautilly
— n —
I - A T H È V E
Son cou rs, m oins lo n g que celui de la N onette, e s t aussi m oins industrieux e t p lu s n a tu re . P eu de m oulins e t très peu de cresso n n iè res ; m ais des p ra iries avec le fo u rrag e qu ’elles donnent. A près avoir p a rco u ru depuis Saint-Sulpice 25 kilom ètres, elle se je tte dans l ’Oise au po n t de Thève à 1 altitude de 22 m ètres. Sa pen te m esu rée seu lem ent depuis le lâc de l ’Epine, un p eu su périeu re à celle de la N onette, se ra it d ’environ 2m22 p a r k ilom ètre .
L’Islenx.
L ’Isieux e s t une annexe de la T hève e t nécessite u n m ot, n o n p o u r son im portance p ro p re (10 à 14 k ilom ètres), m ais p a r les te rra in s qu’il trav erse , en p a rticu lie r p a r les sables
de Cuise que nous avons b peine m entionnés à p ropos de la N onette.
Deux vallonnem ents se creu sen t dans le calca ire g ro ss ie r p rès de la g ra n d e rou te de P a ris à Lille e t se réun issen t un peu avan t F o sses où T lsieux p rend sa source , au con tac t de l’arg ile p lastique , à la base m êm e des sab les de Cuise, n iveau géo log ique bien in férieu r à celui des so u rces de la N onette e t de la Thève. La vallée se c reu se assez vite, pas si b rusquem en t tou tefo is que celles qu ’on ren co n tre au n o rd -es t, où coule l’A utom ne p a r exem ple dans les m êm es te rra in s . Sur la d ro ite de la vallée, avan t F o sses , des sab liè res son t ouvertes e t m o n tren t au-dessous du calcaire g ro ss ie r à nm nm ulites, une m asse de sab les, b rune ou v io lacée, à g ro s g ra in s no irs , exploitée ici su r une h au teu r de sep t m ètres, e t offrant un banc de g rè s à la partie supérieu re . A F o sses p lu sieu rs sou rces au g m en ten t le débit et a lim enten t des cresso n n iè res. L a issan t B ellefontaine a d ro ite , l'Is ieu x incline v ers le nord , et, a p r è s la rou te de L uzarches où il a â pe ine 2 m . 50 de la rg e su r u n fond plat san s p ro fondeur, il reçoit un affluent de g au ch e un peu m oins im portan t que hii, né au-dessous m èjne de L uzarches. 11 peu t a lo rs fa ire m ouvoir m oulin e t usine à Cliauniontel.
A droite e s t venu re jo in d re un tou t pe tit ru isseau so rti du p a rc d ’H érivaux où se c reu se un profond vallon isolé dans le ca lca ire ; vallon sauvage aux p en tes bo isées. I c i encore, une re tenue fo rm ait un é tan g que’ 'les anciennes cartes ind iquen t à la so rtie d ’H érivaux] e t qui n ’ex iste plus au jo u rd ’hui.
A u-delà, c ’e s t su r la cra ie b lanche à Bélem nitelles que T lsieux chem ine en tre les bois de B onnet e t de Bauvilliers, p assan t aux m oulins de Bertinval e t de Giez. Il a tte in t alors les p ra irie s de R oyaum ont où il s ’an astom ose avec la Thève.
l’activité avec laquelle il a défendu la bannière du Bloc ; m aintenant qu’il n’est plus nécessaire de savoir lire et écrire pour être décoré, attendons-nous à le voir bientôt bom barder officier d'académie ou chevalier du poireau.
Son collaborateur immédiat éta itçbargé , lui, de la défense de la cause par le journal — et par les circulaires électorales. P our tenir les électeurs en haleine, pour m aintenir chez eux n n é la t d 'esprit hostile à la Municipalité alors au pouvoir, ri a fait paraître, dans une feuille locale, toute une série d’articles anonym es sur les actes des éd iles communaux. Mais sous le couvert de critiques des actes municipaux, ces articles étaient surtout dirigés contre l’un des membres de la municipalité qui régulièrement se trouvait égratigné dans chacun d’eux.
Relisez tous ces articles — et aussi les dernières circulaires et affiches électorales qui toutes portent la même marque de fabrique, — analysez-les, vous n’y découvrez que le vide, le néant ; on y discute des i-e ô té s dépourvus d’intérêt de ces riens avec lesquels on amuse les badauds, mais qui réellem ent manquent d ’attrait pour ceux qui réfléchissent un peu ; avez-vous lu ,par exem ple,une critique êérieuse, réfléchie, étudiée, d’un acte quelconque de l’aneien conseil municipal ; y a-t-on opposé un plan personnel, dressé un bilan, montré en somme par des chiffres que les deniers communaux ont été gaspillés ?.? C’est du bluff 11 .
La critique est facile, vous le savez M. le Maire. Mais vous vous apercevrez bientôt que l’art est difficile. P our reprendre — par exemple — un des articles de votre programme nous verrons par la suite comment vous entendez « que la majeure partie de la correspondance adm inistrative se fasse avec le concours, avec le contrôle des électeurs et dans une voie démocratique (s ic ) 11!
Cl. L. fils.M o n ta tia i r e . — Les V é t é r a n s . — La
438" Section des Vétérans a tenu son assemblée générale à la Mairie de Montataire le dimanche 24 mai dernier. Après l'expédition des affaires figurant à l’ordre du jour, les Vétérans se sont rendus à Mèllo où a eu lieu, sous la présidence de M. Durost, président de la Section, un banquet de 60 convives. Au dessert, le président a pris la parole pour remercier tes convives de leur présence, puis M. Daussin, le sympathique maire de Montataire, a, au nom des membres honoraires, fait l’éloge des Vétérans, a vanté leurs sentiments patriotiques et mutualistes, et a terminé en levant son verre aux œuvres mutualistes, à la France et à la. République. M. Bosse, doyen de la Section, a clos la série des toasts en vantant les sentiments patriotiques et les idées chevaleresques qui animent tous les Vétérans, sentiments qu'il était bien qualifié pour exalter, puisqu’il est lui-même chevalier de la Légion d’honneur. En résumé, charmante réunion, qui a laissé à tons le meilleur souvenir.
— N é c r o l o g ie . — Dimanche dernier a eu lieu, à trois heures, à Montataire, au milieu d’une foule nombreuse.et recueillie, l’inhumation du jeune Octave Marc, qui a succombé le 28 mai, à l’âge de 18 ans, aux suites d’une cruelle maladie. En outre d’une délégation des camarades du défunt, l’Harmonie municipale et l’Union des Travailleurs dont faisait partie le jeune Marc, suivaient le cortège avec leur baqnière. Au cimetière, des discours ont été prononcés au nom de ces deux Sociétés, par MM. Perseval et Pinet, qui ont, en termes émus, fait l’éloge du regretté défunt.
— L 'I I a rm o n ie a S e n l is . — L’Harmonie municipale devant prendre part au Festival de Senlis. dimanche 44 courant, les membres honoraires qui voudraient se joindre à là Société sont priés de vouloir bien se faire inscrire à la Mairie, jusqu'au vendredi soir.
— Communiqué. — Pour cb .ie r aux inconvénients qu’occasionne la | oussière par ces temps de grande chaleur, le Maire de Montataire invite ses administrés à arroser la façade de leurs demeures.
— Cours DE REVOLVER I .T BAGARRE. — Une enquête est ouverte pour re diercher lès auteurs d’une bagarre qui a eu lieu lundi dernier, à minuit., à la sortie d’un liai du quarüar cl au cours de laquelle de noufbreu, coups de revolver ont été Liréri.
— L iv r e t t r o u v é . — L’n livivi militaire, au nom de Déligny Charles-Joseph; ancien soldat au 87' lie ligne à Saint-Q ieutiu, a été trouvé à Montataire.
Le réclamer au Secrétariat de la Mairie.N a n t e i i i l - I c - H a u i l o u i r i . — A cci
d en t . — Le 28 mai dernier, le jeune Li- dau R., employé à la gare de Crépy, et fils du chef de gare de Nanteuil, descendait l’escalier du quai de la halle, auund ii se prit le pied sur le rail et tomba sur le genou gauche, où s'est déclaré une arthrite. Dans une dizaine de jours, il n’y paraîtra plus.
N é r y . - A c ciden t . — U y a quelques jours, l’ouvrier Voisin Albert, au service de M. Fontaine, charron 4 Néry, s'est blessé à la main gauche avec un ciseau, ■en berçant une mortaise.
Orinoy-Villers. — N é c r o l o g ie . — : Nous apprenons la mort à l'âge de 39 ans de Mme Lescot, femme de l'adjoint au maire d’Ormoy, Mme Uesool qui était très aimée ù Opmoy y laisse un excellent souvenir. Les obsèques ont été célébrées mer* crè ji au milieu d'une nombreuse assistance qui avait tenu? à prouver à M. Lescot la pari qu’olle prenait à son deuil.
Nous lui adressons nos sincères condoléances.
t
III
I O r m o y - V i l l e r s . — A c c id e n t . — Cesjours [derniers, chez M. D. Ganneval, charron à Ormoy-Yillers, l’ouvrier Picârd Léon a été blessé par un morceau de bois renvoyé par son outil.
Soins au Dr Gagey. 10 jours de repos.P r é c y - s u r - O l s e . — M a l e m b o u c h é .
— Les gendarmes entournée à Précy ont procédé samedi dernier à l’arrestation de Albert Raye, 39 ans, manouvrier, qui se trouvant -en état d’ivresse, a outragé les représentants de la loi de ia façon la plus grossière. '
S é r y - M a g n e v a l . — A cciden t d’A ut o m o b il e . — Samedi dernier, l’automobile d'un ingénieur parisien vint, par suite d’un faux mouvement de volant, verser dans un fossé ; par bonheur, il n ’y eut aucun accident de personnes. Grâce au concours de ses rivaux, les chevaux, la voiture put sortir de sa mauvaise position et repartir après quelques heures d’efforts.
— D é m issio n d e M. C r é p in -C l é r y . — M. Crépin-Cléry, maire de Séry-Magneval, qui avait été élu conseiller municipal et maire, malgré son refus, a adressé sa démission au Préfet. Celui-ci l’a acceptée par lettre en date du 3 juin.
Encore un qui en a assez.S i l ly - le - L o n g . — M. Joseph Ron
deau est proclamé membre du conseil municipal aux lieu et. place de M. Théodore Daux, dont rélection{est annulée.
V erberie. — P l a q u e d e co n trô le .— Lundi dernier, M. Aubry (Louis), marchand de bicyclettes à Verberie, ayant commis l’imprudence de circuler avec une machine non munie de plaque de contrôle, s’est vu dresser procès-verbal par la gendarmerie.
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Le côté qui nous frappe dans Je fait suivant c’est que la personne qui le raconte ne peut pas être considérée comme une étrangère. Nous connaissons la frânctSM - T et la loyauté des habitants de Clermontet puisqu'ils n'ont pas de secrets pour nous) un événement qui les intéresse a la même importance à nos veux que s’il s’ôtât passé à Senlis. M. Joly, 68, rue de Mouy,
-a Clermont, nous dit ; je suis si heureux des premiers résultats que j ’ai obtenus avec les Pilules Foster que je ne veux pas attendre plus longtemps pour faire connaître le remède bienfaisant auquel je dois la fin de mes cruels tourments. Il v a longtemps que je souffrais continuelle^' “ ment de douleurs lanciuantes dans le Bas : des reins et jusque dans les côtés. Souvent j ’avais les chevilles enflées et me » plaignais de rhumatismes dans tous les membres à tel point que lorsque j’étais obligé de faire un mouvement j'en aurais bien crié de douleur. Je ne marchais qu’avec difficulté et fréquemment j ’étais pris d'éblouissements.
Je n’espérais pas voir disparaître ces douleurs continuelles et c'est sans grande confiance que je résolus d’essayer les Pilules Foster pour les Reins, vendues à Senlis, à la pharmacie Le Conte. Dès les premiers jours l’éprouvais un soulagement très sensible, je marchais mieux, mes douleurs étaient moins fortes, je n’avais plus de vertiges et je sentais chaque jour mon amélioration faire de rapides progrès. Maintenant il me semble ne m’être jamais mieux porté. Je certifie exact ce qui précède et vous autorise â le publier ». Si vous êtes soucieux de vos intérêts et de votre santé, exigez bien les véritables Pilules Foster pour les Reins avec la signature « James Fos’ter » et refusez énerguquement toute imitation ou substitution. En vente dans toutes les pharmacies, 3 fr. 50 la boite ou 49 fr. les six ou frauco contre mandat : Spécialités Foster, H. Binac, Pharmacien, 25, rue Saiut-Ferdinand, Paris. 4.
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• n o n v i l l e . — R o c h e r s d e G r è s . — G is e m e n ts d e f o s s i l e s d e s s a b l e s b a r l o n i e n s . E s p è c e s i f o r e s t i è r e s . — S a b le s d e C h â a l î s . — B o is d e , P e r t h e . — F o r ê t d e C h a n t i l ly , n a t u r e d u s o l . — I lô t d e s a b l e . — V é g é t a t i o n . — F o r ê t d u L y s . j
E n tre les deux cou rs d ’eau que nous venons de su ivre , depuis leu rs so u rces ju sq u ’à l’Oise, s ’é tend a insi un espace j bien délim ité, occupé p a r un m assif fo res tie r au jo u rd ’hui \ continu. F orm é des fo rê ts d 'E rm enonville, de P on ta rm é , de Chantilly, du Lys, il fau t y ra tta c h e r les dépendances qui j dépassen t, au sud , le cou rs de la Tliéve, sous les nom s de fo rê t de Coye (au trefo is d ’H érivaux), d ’Orrv, de bois _ de I Bonnet ou de R oyaum ont, a insi que le bois de P erth e à Test . e n tre les deux b ran ch es d 'orig ine de la N onette. I
L a rive g au ch e de l’Oise est, du re ste , bordée de lo rè ts qui l’accom pagnen t du nord au sud: ce son t les fo rêts de Saint- G obain e t de Coucy, d ’O urscam p, de L aigue e t de Com piègne (anciennem ent de Cuise), d ’IIalatte avec ses annexes de la H aute e t B asse P om m eraye ; puis le m assif de C hantilly , les fo rê ts de Carnelle, de T lsle Adam , enfin de M ontm orency. P lus au sud, dans une boucle d e là Seine, on p o u rra it rappeler aussi le bois du V ésinet, l ’ancienne fo rê t d ’E chauffour qui com ptait encore 982 a rpen ts de bois en 1829, av an t d ’ê tre aliénée p a r l’E tat. Elle é ta it a lo rs rem plie de Courlis, e t Louis X IV v ch assa it enco re le Milan no ir en 1098. Ces fo rê ts ,
m ain ten an t iso lées, auxquelles il fau t a jo u te r v ers T est celles de V illers-C otterèts (de Retz), de Dole e t de F è re qui le s re lia ien t à l’antique fo rê t de Brie son t, p o u r ainsi d ire , le s tém oins de l ’ancienne m asse boisée qui, sous le nom d e Siloiacum , occupait à peu près toute la rég ion com p rise en tre l’Oise e t la M arne. Ce nom de Silviacum se re tro u v e ra it d an s la C hapeile-en-Serval, et Servais, p rès de la F è re , au bord du ru de Suivais q; i sort de la fo rê t de Saint-G obain. •
Il e s t à rem arq u e r que ce m assif G liantilly-E rm enonville, c irco n scrit p i r deux riv iè res e t de nom breux é tan g s , ne leu r envoie aucun ru isseau . De V er à T oute-V oie, la N onette ne reço it p as un affluent de g a u c h e : de I.oisy à l ’O ise, p a s un afiiuent de d ro ite ne v ient g ro ss ir la Thève. R ien de p lu s s e c ,’- de plus aride , que les vallons sab lonneux d ’Erm enonville e t de M ortefoutaine, Le m urm ure du ven t dans les P in s e s t l a seul b ru it qui rom pe le silence de la forèt.-Sur le so ld esséch é* : l’herb e m êm e e s t étouffée p a r le s aigu illes dos con ifè re s. A Com piègne, il y a des R u s; ici, com m e à F on ta ineb leau , r ie n d 'ana logue . C’es t que la n a tu re du sol, en effet, d é te rm in a le nom bre des cou rs d ’eau superficiels. Ile lg ran d d a n s se s études su r le bassin de la Seine a rech e rch é là p ro p o rtio n de ces co u rs d 'eau p a r rap p o rt à la perm éabilité d e s te r ra in s e t, dans la liste qu ’il u d ressée de ces te r ra in s p e rm éab les; il donne po u r les sab les de F on ta ineb leau (que no u s p ouvons rap p ro c h er de nos sables) un cours d'eau par 231 kilomètres carrés ! C 'est la p lus faible p roportion . P lus un te rra in e s t’ p e rm éab le , m oins il y a de cou rs d ’eau superfic ie ls e t plus de cou rs d ’eau so u te rra in s ') . Ic i p resq u e to u te l’eau to m b ée e s t au ssitô t bue e t ne rep a ra it so u s fo rm e de so u rce qu’au bord de la riv ière ou d an s son lit m êm e. D ans ces te rra in s de sab le , 1 eau g a g n e prom ptem en t le so u s-so l ju sq u ’à la ren co n tre d un n iv eau Uydi’OStatiqjie où l’équ ilib re e s t atte in t.
(') Ed. Boojean, Le Sol, étude physique in traité d’hygiène, p. 50.
(A suivre.)
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rue Saiote-Aunë, 46r e t .d e M® B A iD O I ï , notaire
au Plessis-Belleville (Oise).
r a r e s e » LiSiTàTïôNcal plus offrant et dernier
enchérisseur, par le ministère de Me BAUDON,
notaire au Plessis-Belleville (Oise), •ri i t grandi sa lle de l'École
d ee Gerçons d’Eve (Oise),E N 1 1 L O T S
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PlKilS DE TERRIsises sur les communes
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Neuvième Lot.
LE COURRIER DE L’OISE
i î» heotfre onze ares tmit eenha- ss <Taprês tes titres de terres tabou-
« b le6 , terroir d’Ermenonville, lieu diU’Homme-Mort, joignant d’un côté Bataille, d’autre côté Delaunay, d’un bout divers et d’autre bout la route de Sentis. Section E, numéro 172.
Dixième Lot. Quatre-vingt-dix-buit ares quatre-
vingt-dix-huit centiares d’après les titres de terres labourables, terroir de Lagny-le-Seé, lieudit le Haut-du- Suret, joignant d un côté Emar, d'àu- tre côté et d’un bout Dupille et d’autre bout Tarder. Section A, numéro 366.
Onzième Lot.Dix-sept ares quarante-trois cen
tiares d’après les litres de terres labourables, terroir de Rouvres, lieu d it le Long-Pré, jo ignan t d’un côte divers, d’autre côté et des deux bouts Robin, ferm ier. Section A, numéro 35
Ces immeubles sont affermés à M, DuQocq, agriculteur, à Eve, pour un temps expirant pour la récoite à faire en 1914, moyennant, plus l’acquit des im pôts, un ferm age annuel de 350 fr. 35.
L’entrée en jouissance au ra lieu de suite par la perception des fer-
É
On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra :
Qu’en exécution d’un jugem ent contradictoirem ent rendu par la deuxième cham bre du Tribunal civil de la Seine, le douze mai mil neuf cent huit, enregistré et signilié ;
E t aux requête , poursuite et diligence de :
i» H. Victor Joly, ancien négociant, proprié taire , dem eurant à P aris , rue M ichelet, 11, époux de Madame M arie-Louisc-Armandino Ci-ra rd ;
2° M. Louis Joly, professeur au collège de Provins (Seine-et-M arne), demeurant dite v il le , rue K otré- Dame, 11 ;
Poursuivant la vente ;Ayant pour avoué M* Paul-Joseph-
Albert-Kmile M ouillefarine, dem eurant à P aris , rue Saiute-A nne, 40 ;
Eli présence de :1" Madame Blanche-Louise-Augus-
tine Hardy, veuve de M. Eugène Joly dem eurant à A lfort (Seine), rue Bour- gelat, 30,
« P rise comme tutrice natu- <c relie et légale de : Em ile- « Eugène-JosephJoly, Marcel- « Louis Joly et Suzanne-Au- « gustine Joly, ses enfants.« issus de son m ariage avec « ledit M. Jo ly , e t comme « avant la. jouissance légale
. « d'es biens de ses deux plus « jeunes enfants, »
Ayant pour avoué M' Gaston Poin- so t, dem eurant à P aris , rue Sainte- Anne, 4 ;
2° M. Louis-M arie-Joseph Joret, employé de commerce, dem eurant à Sèvres (Scine-et-Oise), G rande-Rue: 164,
Ayant pour avoué M® Louis-Léon- L aurent Depanx-Dumesnil, dem euran t à P aris , boulevard des Bati- gnolles, 12;
E t encore en présence, ou lui dûm ent appelé, de M. Fernand Collou iharm acien, dem eurant à Aubervil iers (Seine), rue de Pantin , 21,
« p ris au nom et comme su « brogé tu teur ad hoc des u m ineurs Joly, en raison de « l’opposition d’intérôts exis.« tant en tre lesdils mineurs et « M. Victor Joly, susnommé, « leu r oncle et subrogé tuteur « ordinaire;
u Nommé à cette fonction « qu’il a acceptée, suivant d é « libération du conseil de fa- « mille desdils m ineurs, tenu « sous la présidence de M. le « Juge de paix du canton de « Cbarentou (Seine), le 26 le « v rie r 1908, enregislrée ; »
Il sera p rocédé,le ilim anclievingt- h u it ju in m il n e u f cent hu it, à deux' heures de l ’après-midi, en la grande sa lle de l’école des garçons d Eve (Oise), et par le ministère deM* liau- don, notaire au Plessis-Belleville (Oise), à la vente su r licitation, au plus offrant et dern ier enchérisseur, en oeze lots, des im meubles dont la désignation su it :
DESIGNATIONPrem ier Lot.
66 ares 10 centiares d’après les titres de te rres labourables, sis terroir d’Eve, lieu d it le Fossé-Noire- Dame, joignant d’un coté Em ar, d’autre Landry, ferm ier, d’un bout Bar- taille, d’autre bout le chemin de llontâgny, section A, n. 403.
Deuxième Lot.21 arcs 20 centiares d’après les
titres , de te rres labourables, même te rro ir, lieu dit la Juslice-de-Lagnv- le-Sec, jo ignant des deux côtés Mieliel Robert, des deux bouts Tartier, section B-, n. 108.
Troisièm e Lot.15 a res 90 centiares d’après les
ti tre s , de terres labourables, même te rro ir, lieu dit la Garenne-à-Rieul, jo ignan t des deux côtés et d ’un bout Bataille, d’autre bout P aren t, section B, n. 193.
Quatrième Lot.53 ares d’après les titres, de-terres
labourables, môme te rro ir, lieu dit au Cruplin, jo ignant d ’un côté Bata illé , a ’âu tre un- inconnu, d’un bout D uboutet, d’autre Landry ferm ier, section B, n. 105.
Cinquième Lot.21 ares 10 centiares d 'après les
titres; de te rres labourables, même terroir, lieu d it la Justice-de-Ver, joignant de deux côtés divers, d ’un bout Duboulet, d ’autre bout Landry.
.S ix ièm e Lot.21 arcs 95 centiares d ’après les
titres, de te rres labourables, même terroir, près le grand m atais, joignan t des deux côtés e t d’un bout R en tier, d ’autre»bout P onsari, section C, n. 362.
Septième Lot.26 ares 50 eem iares d’après les
titres, de te rres labourables, même ts u o i r , lieu dit la Sénte-d’Othis, jo ig n an t d’un coté cl des deux bouts T àrtier, d’autre coté hospices de Paris , section C, n. 389.
Huitième. Lot.Treize ares quatre-vingt-dix cen
tiares d ’après les titres de terres la-- M utables, même terro ir, lieu dit la Rbinîse-des-Chênes, jo ignant d’un eStéLoron, ferm ier, d’un autre côté L u d ry e t divers, d’un bout Ponsart et d’autre bout Duboulet. Section C, numéro 607.
M I S E S A P R I XOutre les charges, clauses et con
ditions énoncées au cahier des charges d ressé par M® Baudon, notaire au Plessis-Belleville (Oise), les enchères seront reçues su r les m ises à prix fixées par le jugem ent du 12 mai 1908, savoir :
P our le 1er loi, à la somme de huitcent tren te francs, c i .........
P ou r le 2elot, à la sommé de deux cent dix francs, ci.
P ou r le 3e lot, à la somme de cent quarante-cinq fr.,
P ou r le 4® lot, à la somme de tro is cent tren te francs,
P our le 5* lot, à la somme de cent quatre-vingts fr., ci.
P our le 6e lot, à la somme de cent quatre-vingts fr., ci.
P our le 7® lot, à la somme de deux cen t so ixan te-quinze francs, c i .................
Pour le 8e lot, à la somme de cent quarante francs, ci.
P o u r le 9 e lot, à la somme de treize cent trente francs,c i ....................................... ..
P ourle 40* lot, à la somme de onze cent soixante fr.,c i ..............................................
Pou rle i I e lot, à la somme de quatre-vingts francs, ci.
830 f.
Total des m ises à I Q A A f D prix, quatre mille huit i l A m i II cent soixante f r ., c i . . 1 * v/ v v u ■
F ait et rédigé à P aris , le neuf juin mil neuf cent nuit, par l’avoué poursuivant soussigné.Pour Me MOUILLEFARINE, empêché.
Signé Jacquin.E nreg istré à P ar-s , le neuf ju in
mil neuf cen t huit, f° 16, c* 3. Reçu 1 fr. 88 cv décim es compris.
Signé (illisiblement).S’a d re sse r pour les renseigne
m ents :1° A Me M o u i l l e f a r in e , avoué
poursuivant la vente, dem eurant P aris , rue Sainte-An ne, 46 ;
2° A Me PINSOT, avoué, dem euran ts à P aris , rue Sainte-Aime, 4
3° A M® DEPAUX - DIIMESNIL avoué, dem eurant h P aris , boulbvard des Balignolles, 12 ;
4° A Me B a u d o n , notaire au P lessis-Belleville (Oise), dépositaire de l’enchère ;
5° A Me THOMAS, notaire à Mon- trouge, rou te d ’Orléans, 53.
AHT. 20.
Étude de Mc L o u i s E S C A V Y .avoué à Seiilis,
. 7, rue de V illevert.
C o n s e i l J u d i c i a i r e .
D’un jugem ent par défaut rendu par le Tribunal civil de Senlis, le deux juin m iljien f cent huit, en reg istré ;
Entre Mme Julielte-Caroline Chapelain, épouse assistée e t autorisée de M. Jean Laporte, docteur en médecine, avec lequel elle dem eure à Pîailly ;
D em andeurs com parant et plaidant par M* Louis Esoavy, leu r avoué constitué ; D’une part ;
É t M. Gaston Chapelain, sans profession , dem eurant à Pîailly, et actuellem ent chez M, Ségoin, 02, rue •de P aris , aux Lilas ;
D éfendeur défaillant ;^ D’au tre part;
Il appert :Le Tribunal a dit que le sieur- Gag»
ton Chapelain ne pourra désormais plaider, transiger, em prunter, recevoir un capital, mobilier, ni en donner décharge, aliéner ni grever ses biens d’hypolnèque, sans l’assistance de M. Jean Laporte, docteur en médecine, dem eurant à Pîailly, que le T ribunal nomme pour être son conseil j id ic ia ire .
P our ex tra it rédigé par l'avoué soussigné.
A Senlis, le dix juin mil neuf cent huit.1623 Signé : Louis ESCAVY.
Art. 3.Fonds d e Boulangerie.
BLANCHETAxciex Boula: g ;r
L on g u e il- Sainte-M arie (Oise).
C e s s io n d e F o n d s .
Suivant conventions, Monsieur et Madame LAVOlSiERout cédé à Monsieur et Madame DOFiHEAL'X le fonds de boulangerie qu'ifs exploita ien t à Boissy-Fresnoy (Oise). 1625
L’adjudication aura lieu le DHHA1VCH», * 8 JU IN 1 9 0 8 ,
à d e u x heures d e relevée,• n 1* Mali-I. d . («Int-M .xlm ln,
par te ministère de M'BALEZEAUX; notaire à Chantilly, commis à cet effet.
S ’adresser p o u r les renseignem en ts :
A M4 M ORAND, avoué à Sentis, poursuivant lq vente ;
A M* S A IN T E -B E U V E , avoué à Senlis, présent à la vente ;
Et à M- B A L É Z E A U X . notaire Chantilly, dépositaire du cahier des
charges.
B O N F O N D SDE
M a r é c h a l e r i eA C É D E R
pour cause de santés dans pays de culture.
S’adr. au Bureau du Journal. 1555
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S’adr. au Bureau du Journal. 1243
Études de M® L o u is E S C A V Y ,avoué à Senlis,
7, rue de Villevert ; et de M° LOM BOIS, notaire
à Précy-sur-Oise.
VENTEpar suite de conversion de saisie,
DE : UNE
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en la rue de FHOtel-Dieu, sur laquelle elle a son entrée par
une g rande porte en bois, d iv is é e e n d e u x lo t s
avec faculté de réunion.
L’adjudication aura lieu le DIM ANCHE 2 1 JU IN 1 9 0 8 ,
à deux heures de relevée,en la m airie de la Commune
de S a in t - L .u - d ’E seeren t (O le .)
par le m inistère de M' LOMBOIS, notaire à Précy-sur-Oise,
commis à cet effet.
S’adresser pour les renseignements :
A M® L o n is E S C A V Y , avoué Senlis, poursuivant la vente ;
A M® L O IR , avoué à Senli3, p résen t à la vente ;
A M 'R O L A N D , huissier à Creil E t à M® LOM BOIS, notaire
Précy-sur-Oise, dépositaire du- cahier des charges.
Études de M ' SA IN T E -B E U V E .avoué à Senlis,
et de M ' D IE T , notaire à Crépy- en-Valois.
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S’adresser pour les renseignements, à :
1» M® S A IN T E -B E U V E , avoué à Senlis, poursuivant la vente ; - •
2° Me ,SAVARY et ESCAVY, avoués à Senlis, présents à la vente ; 7-
3° Me PILLEBOUT, notaire à Crépy- en-Valois ;
4° M® DIET, notaire à Crépy-en Valois, déposiiaire du cahier des
!de Me L o u is ESCAVY,avoué :i Senlis, 7, rue de Villevert.
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C h eva l, M atériel d e C ulture,Avoine, Paille d’Avoine et Coupe de Sainfoin, à vendre par adjudication volontaire, par suite de cessation de culture, à Béthisy-Saint-Martin, en la demeure de M. Magloire Thieux,'le Dimanche 14 Juin 1908, à une heure et demie, par le ministère de M" Ferry, notaire. .
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Étude de M* H. BALÉZEAUX, notaire à Chantilly.
A vendre à l’amiable, en totalité ou par lots, u ne P ro p r ié té , sise à Chan tilly, rue des Jardins, n* 5, pouvant convenir à usage d’Etablissement d’En- traînement de chevacx de courses ou lé Maison Bourgeoise. — S’adresser M* Balézeaux, notaire.
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Départements.........r __ t.
Étude de M8 MÉZIÈRE, notaire à Betz.
Adjudication volontaire, en mas«p on en détail, en l'Etude et par le ministère de M8 Mézière, on présence de M* Diet, notaire jk Crépy, le Dimanche 21 Juin 1908, k «eux n-urnes et demie, de : 1* un H a rc h é d e T e r r e de 26 hectares 23 ares 26/centiares, situé terroirs de Bar- gny, Betz, Antil’.y, Lcrign^n et Cuver- •»nbn, affermé 1.350 fr, net d’impôts, jucqu’eq 1 9 2 2 2 ° u n b ea u B o ls de 7 hectares 04 ares, hituê terroir de Lé- vignen, lieu dit la Plantation, sur le bord de la route de Betz à Crépv (taillis, plus de 600 pieds d’arbres, beaux peupliers, chasse très giboyeuse) ; 3° f-t un petit Marché :de Terre de 2 hectares 61 ares, sur Lévignen, loué 90 fr. net d’impôts, ju-qu'eni 19-8. — Pour renseignements, s'adresser k M** Mézière et Diet, noia'res,
Étude de M8 Jut.ks ROBERT, notaire à Baron (Qiso).
A vendre k i'amiable, u n e P r o p r lé t r B o u rg e o ise , située k Baron, pue et porte do l‘Echelet»e, et une M aison d 'H a b lta t lo n , sise à Baron, rue d Enfer. — Pour tous renseignements et; pour • isiter, s’adresser à Me Robert, notaire k Baron.
A vendre i l’amiable, urne W«î«on, sise à Montlogcon, et diverses Pièces de Terre, Pré et Bois, sises terroirs de Baron et Montlognon. — S’adresser a M8 Robert, notaire à Baron.
Étude de M8 LENOIR, huissier k Suniis.
M a té r ie l d e C u ltu re , Cheval, Vache, Récoltes on Blé, Avoine et Betteraves, A vendre par adjudication volontaire, par suite ac cessation de culture, le Dimanche 12 Jui'let 1908, k une heure de l’après-midi, k Courteuil, au domicile de Mme. C éret, par le ministère de M® Leno'r, huissier k Senlis,
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