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MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALB.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 66.06.60
; - 4 . J/^jJ/ji í
DICTIONNAIRE FRANÇAIS D'HYDROGÉOLOGIE
par
G. CASTANY et J. MARGAT
Département géologie de l'aménagementHydrogéologie
B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 66.06.60
74SGN253 AME Juillet 1 9 7 4
TABLE
pages
INTRODUCTION
AVERTISSEMENT
INDEX ALPHABETIQUE GENERAL
GLOSSAIRE :
7. Typoioglz dz¿ zaxxx ¿>outznticú.nzí> l
2 . Sybtzmzi ouqui^oAzi, 6
3. Rzl.aXA.oni> znt/iz zaxxx ¿>OUJ:2AMLLYIQJ> <¿Jt zouix. dz ¿uA^ace. . . . . 20
4. ?H.opfú.&W> ojt paAamtÙLZi da mJULzu. aqul^eAz 40
5. Hydrodynamique, du ¿>y¿£me¿ aqul^zfizi 64
6. Hyd/LOuLLquz dzi> puÁXi z£ ca.pta.QZi> 110
7. QuaLLtz dzi zaax ¿>ou£znAainz& 129
S. Mzthodz* d'iwozatigatlon zt modz& d'zxph.zbbi.on ou dzKzpKZ& zntoXion hydk\ogzo¿og¿queA> 137
9. Action ¿u* ¿z& zaxxx ¿outeAAcU.nzA 153
FIGURES
TABLE DES SYMBOLES
TABLEAUX DE CONVERSION D'UNITES
REFERENCES
I N T R O D U C T I O
Les progrès accomplis en France au cours des dix dernières années
par 1*hydrogéologie scientifique et pratique, l'expansion du nombre de cher-
cheurs et d'ingénieurs traitant de problèmes relatifs aux eaux souterraines,
enfin la variété et la complexité croissantes des conceptions et des techniques
mises en oeuvre dans ce domaine nous ont paru rendre nécessaire et, nous espé-
rons, utile un effort pour homogénéiser et normaliser la terminologie hydro-
géologique française.
L'inventaire descriptif des termes en usage et de leurs significa-(1 )tions anciennes ou modernes, entrepris antérieurement par l'un de nous , a
en effet mis en évidence une diversité assez grande et quelques confusions
nuisant à la communauté de langage nécessaire à toute branche d'activité scien-
tifique et technique, et justifiant en conséquence un essai de normalisation.
L'occasion de cet essai a en outre été fournie par notre contribution
à l'élaboration d'un glossaire international quadrilingue (anglais, français,
espagnol, russe) d1hydrogéologie entreprise à l'initiative de l'UNESCO, dans le
cadre de la Décennie hydrologique internationale, par un sous-groupe de travail
ad-hoc du Groupe de travail pour l'étude des eaux souterraines de la Décennie
(1972 - 1973).
Les définitions de concepts données et les termes correspondants qui
les dénomment ("descripteurs") dérivent de la partie française de ce glossaire
international, dont la cohérence sémantique a donc été vérifiée avec les termi-
nologies américains (surtout) et russe. En outre nous nous sommes efforcés de
tenir compte autant que possible des avis et suggestions dont ont bien voulu nous
faire part différents spécialistes consultés, que nous remercions vivement pour
leurs contributions.
L'usage de cette terminologie est recommandé à tous les hydrogéologues
et autres spécialistes des eaux souterraines de langue française.
G. CASTANY, J. MARGAT
' cf. J. MARGAT : "Terminologie hydrogéologique. Propositions pour undictionnaire" (Chronique d'hydrogéologie 1965-1967,B.R.G.M. - puis Bull. B.R.G.M., Hydrogéologie, 1968-1971).
V E R T I S S E M E
1 - La terminologie proposée est constituée essentiellement par une liste de
concepts désignés par des termes évitant toute ambiguité. Elle procède donc
d'une analyse sémantique rigoureuse des concepts plutôt que d'une collection
de termes. En conséquence :
- un seul terme a été retenu comme descripteur de chaque concept ;
- aucun terme n'a servi à désigner plus d'un concept. Lorsqu'un terme est
utilisé avec plusieurs sens, il n'a été retenu comme descripteur que pour
un seul.
Les principaux synonymes d'usage actuel [à l'exclusion des termes anciens
tombés en désuétude, ou de construction défectueuse] ont été mentionnés,
avec renvoi au terme descripteur correspondant dans l'index alphabétique
général. Toutefois nous ne recommandons pas l'usage de ces synonymes, parmi
lesquels ceux signalés par + sont jugés inutiles, impropres ou ambigus (plu-
ralité de sens). Leur emploi est particulièrement déconseillé.
2 - La sélection des concepts a été opérée selon une délimitation assez stricte
du champ sémantique.
En particulier, ont été exclus tous les concepts hydrologiques qui ne sont
pas relatifs aux eaux souterraines ou ne sont pas appliqués aux eaux souter-
raines avec un contenu sémantique particulier : notamment les concepts rela-
tifs aux eaux météoriques et de surface, à la qualité et à l'utilisation des
eaux en général. Ont été également exclus les concepts relatifs au sous-sol
qui ne sont pas spécialement appliqués aux eaux souterraines (géologie, li-
thologie, physique du sol, géomécanique, technique de prospection et d'in-
vestigation, etc.).
Enfin, parmi les concepts appartenant bien au champ sémantique, il a paru
souhaitable d'opérer une sélection des concepts essentiels et principaux et
de ne pas alourdir inutilement la terminologie par de nombreux concepts ac-
cessoires. Notamment, il n'a pas été jugé nécessaire de retenir toutes les
subdivisions introduites dans certaines classifications : par exemple, les
classes de sources, les états de l'eau, les types d'eaux minérales et thermales,
les détails technologiques des ouvrages de captage, etc..
Il n'a pas paru davantage nécessaire de distinguer les formes actives et les
formes neutres de certains concepts, exprimables respectivement par des ver-
bes et des substantifs (par exemple s'infiltrer et infiltration).
3 - Les 487 concepts sélectionnés ont été répartis et sont présentés en neuf
groupes logiques :
1. typologie des eaux souterraines
(types d'eaux selon l'état, la position, l'origine) : 14.
2. systèmes aquifères : 41.
3. relations entre eaux souterraines et eaux de surface
(concepts en partie communs à 1'hydrogéologie et à l'hydrologie de sur-
face) : 49.
4. propriétés et paramètres du milieu aquifère : 49.
5. hydrodynamique des systèmes aquifères : 0
6. hydraulique des puits et captages : 57.
7. qualité des eaux souterraines : 24.
8. méthodes d'investigation et modes d'expression ou de représentation hy-
drogéologiques : 54.
9. action sur les eaux souterraines : 79.
4 - Chaque concept est affecté d'un indice numérique composé de deux nombres
(le 1er désignant le groupe, le 2e correspondant à l'ordre alphabétique du
terme descripteur dans le groupe] à utiliser pour le renvoi de l'index al-
phabétique rassemblant les termes descripteurs et les synonymes.
5 - Les auteurs et dates cités en référence indiquent l'usage le plus ancien
noté du terme descripteur dans le sens défini. Ces indications sont révi-
sables. Seuls les noms soulignés indiquent la référence du créateur du
terme ou de son premier introducteur dans le sens défini.
Les termes descripteurs utilisés dans les définitions sont en italique.
I N D E X
A L P H A B E T I Q U E
G E N E R A L
N.B. - Les indices renvoient au dictionnaire.Les termes en capitales sont des descripteurs.Les termes en minuscules sont des synonymes des descripteurs,Les termes précédés de + sont des synonymes dont l'usageest déconseillé.
I - 1
A
abaissement de pression (cône d'-)... 6.06
ABSORPTION (CAPACITÉ D1-] 6.05-
absorption (capacité relative d'-)... 4.16
absorption (essai par -] B.13
ABSORPTION UNITAIRE 6.01
absorptivité 3.04
ACCUMULATION 5.01
+ accumulation (zone d1-) 2.41
ACIDIFICATION 9.01
action (rayon d'-) 6.46
ACTION (ZONE D'-) 6.54
ADHÉSION 5.02
+ adhésion (eau d'-] 1.11
+ aération (zone d1-] 2.36,2.40
+ affleurement (nappe d'-] 5.75
+ affleurement (source d1-) 3.38
AGE (DE L'EAU SOUTERRAINE] 5.03
AGE [lkO APPARENT 5.04
AGE ( 14C] CORRIGÉ 5.05
AIRE D'ALIMENTATION 2.01
AIRE D'ARTÉSIANISME 5.06
AIRE D'ÉMERGENCE 2.02
AIRE D'INFLUENCE 6.02
ALIMENTATION (D'UNE NAPPE] 5.07
ALIMENTATION (AIRE D1-] 2.01
+ alimentation (ligne d1-] 2.24
ALIMENTATION (LIMITE D'-) 2.24
alimentation (module spécifique d'-]. 5.09
+ alimentation (périmètre d'-] 2.24
ALIMENTATION (REFUS D'-] 5.94
ALIMENTATION ARTIFICIELLE 9.02
ALIMENTATION POTENTIELLE 5.08
ALIMENTATION SPECIFIQUE 5.09
APPEL (ZONE D'-] 6.55
APPORT D'EAU SOUTERRAIN 3.01
apports (d'eau] 5.07
apport souterrain 3.01
AQUICLUDE 2.03
AQUIFÉRE (subst.) 2.04
AQUIFÈRE (adj.] 4.01
AQUIFERE À NAPPE LIBRE 2.05
AQUIFÈRE BICOUCHE 2.06
AQUIFÈRE CAPTIF 2.07
+ aquifère confiné 2.07
AQUIFÈRE KARSTIQUE 2.08
AQUIFÈRE MONOCOUCHE 2.09
AQUIFÈRE MULTICOUCHE 2.10
AQUIFÈRE PERCHE 2.11
+ aquifère phréatique 2.05
AQUIFÈRE SEMI-CAPTIF 2.12
AQUIFÈRE TRICOUCHE.. 2.13
aquifuge 4.28
ARTÉSIANISME 5.10
ARTÉSIANISHE (AIRED1-] 5.06
ascendance (hauteur d'-] 5.18
ascension capillaire (zone d1-] 2.19
assèchement du sol 4.17
augmentation de réserve 5.01
AUTODÉVELOPPEMENT. 9.03
axe de divergence 5.65
B
BAISSE DES NÏVEAUX 5.11
+ balancement (d'une nappe] 5.54
1 - 2
BARRAGE SOUTERRAIN 9 .04
+ barrière 2.26
BARRIÈRE D'EAU DOUCE 9.05
BASSIN ARTÉSIEN 2.14
bassin d'alimentation 2.01
BASSIN D'INFILTRATION 9.06
BASSIN HYDROGÉOLOGIQUE 2.15
+ battement (d'une nappe) 5.54
bilan (d'une nappe) 5.12
BILAN D'EAU (D'UNE NAPPE) 5.12
bilan d'eau du sol 5.13
bilan d'humidité 5.13
bilan hydraulique... 5.12
BILAN HYDRIQUE (DU SOL) 5.13
+ bilan hydrogéologique., 5.12
BISEAU D'EAU SALEE 7.01
boit-tout 3.30,9.51
+ bornes 2.23
+ capacité (d'un puits) 6.36
CAPACITÉ (EFFET DE -) 6.17
+ capacité aquifère 4.38
+ capacité ascensionelle 5.18
CAPACITÉ AU CHAMP 4.02
capacité capillaire..... 4.03
CAPACITÉ D'ABSORPTION (D'UN PUITS)... 6.03
+ capacité d'écoulement 4.41
+ capacité de libre écoulement 4.41
CAPACITÉ D'EMMAGASINEMENT (D'UN
BASSIN) 3.02
CAPACITE DE RETENTION 4.03
capacité de retsntion spécifique.... 4.03
CAPACITÉ D'EXFILTRATION 3.03
CAPACITÉ D'INFILTRATION 3.04
CAPACITÉ D'INGESTION 5.14
capacité maximale 4.38
capacité normale d'humidité 4.02
+ capacité pour l'eau 4.03
CAPACITÉ RÉGULATRICE 5.15
capacité relative d'absorption 4.18
+ capacité spécifique 4.38,6.15
capacité totale 4. 38
CAPTAGE 9.07
CAPTAGE (CHAMP DE -) 9.09
+ captation 9.07
CAPTEUR 8.01
CAPTIVITÉ 5.16
+ caractéristique (d'un puits) 6.08
CARTE HYDROGÉOCHIMIQUE 8.43
CARTE HYDROGÉOLOGIQUE 8.44
+ carte isopotentielle 8.45
CARTE PIÉZOMÉTRIQUE 8.45
carte potentiométrique 8.45
case lysimétrique 8.22
CASIER D'ÉPANDAGE 9.08
+ cavernement 4.04
cavité - regard 3.32
CAVOSITÉ 4.04
champ captant 9.09
CHAMP DE CAPTAGE 9.09
charge 5.19
+ charge (ligne de -) 8.54
charge (surface de -) 5.106
CHARGE ALTIMÉTRIQUE 5.17
CHARGE ASCENSIONELLE 5.18
1 - 3
charge de position 5.17
CHARGE HYDRAULIQUE 5.19
CHARGE HYDRODYNAMIQUE 5.20
CHARGE HYDROSTATIQUE 5.21
+ charge piézométrique 5.19
+ chimisme 7.20
CHUTE DE PRESSION 6.04
CHUTE DE PRESSION RESIDUELLE 6.05
+ coefficient de conductibilité 4.36
+ coefficient de conduction 4.49
COEFFICIENT D'ECOULEMENT SOUTERRAIN.. 3.05
+ coefficient de DARCY 4.10
+ coefficient de débit 4.15,4.49
coefficient de diffusion cinématique. 4.05
coefficient de diffusion dynamique... 4.05
+ coefficient de diffusivité 4.19
COEFFICIENT DE DISPERSION 4.05
COEFFICIENT DE DRAINANCE 4.06
+ coefficient de filtration 4.10
COEFFICIENT D'EMMAGASINEMENT 4.07
coefficient d'emmagasinement différé. 4.09
COEFFICIENT D'EMMAGASINEMENT IMMEDIAT 4.08
coefficient d'emmagasinement
instantané 4.08
COEFFICIENT D'EMMAGASINEMENT RETARDE. 4.09
coefficient d'emmagasinement total... 4.07
COEFFICIENT DE PERMEABILITE (DE
DARCY) 4.10
+ coefficient de perméabilité en grand. 4.15
+ coefficient de perte de charge 4.44
coefficient de porosité 4.38
COEFFICIENT DE REMPLISSAGE 4.11
+ coefficient de remplissage potentiel. 4.18
+ coefficient de résistance 4.44
+ coefficient de restitution 4.41
+ coefficient de rétention au champ.... 4.02
COEFFICIENT DE SATURATION 4.12
COEFFICIENT DE TARISSEMENT 4.13
+ coefficient de transmission 4.10
+ coefficient de transmissivité 4.49
COEFFICIENT D'INFILTRATION 3.06
COLMATAGE 9.10
Communication entre nappes cf 5.63
compacité 4.38
COMPLETION (D'UN PUITS) 9.11
COMPRESSIBILITÉ 4.14
COMPRESSION (EAU DE -) 1.03
+ concentration (courbe d'égale -) 7.19
CONDITIONS AUX LIMITES 5.22
+ conduction (coefficient de -) 4.49
conductivité capillaire 4.36
CONDUCTIVITÉ HYDRAULIQUE 4.15
CONDUCTIVITÉ HYDRAULIQUE
DIRECTIONNELLE 4.16
CONDUIT KARSTIQUE 2.16
cône d'abaissement de pression 6.06
+ cone d'appel 6.55
+ cône de déflexion 6.06
CÔNE DE DÉPRESSION 6.06
+ cône de dispersion.. 5.86
cône de rabattement 6.06
cône de recharge 6.07
CÔNE DE RELÈVEMENT 6.07
+ cône d'influence 6.06,6.07
CONSERVATION DES EAUX SOUTERRAINES... 9.12
+ corne de diffusion 5.86
couche aquifère 2.04
couche imperméab le 2.21
COUCHE SEMI-PERMÉABLE 2.17
COUPE HYDROGÉOLOGIQUE 8.46
couplet de forages 9.21
COURANT (LIGNE DE -) 5.64
+ courbe caractéristique 6.08
1 - 4
COURBE DEBITS/RABATTEMENTS 6.08
COURBE DE DÉPRESSION 6.09
COURBE DE DESCENTE 6.10
+ courbe d'égale concentration 7.19
courbe d'égale profondeur 8.49
courbe d'égale salinité 7.19
COURBE D'ÉGAL RABATTEMENT 6.11
+ courbe de niveau piézométrique. 5.66
+ courbe d'équiminéralisation 7.19
+ courbe de rabattement 6.10
COURBE DE REMONTÉE 6.12
COURBE DE TARISSEMENT 8.47
courbe équipotentielle 5.66
+ courbe équirabattement, 6.11
+ courbe hydrohypse 5.61
+ courbe isocone 7.19
+ courbe isopièze 5.66
+ courbe isopiézométrique 5.66
+ courbe isopotentielle 5.66
+ courbe isorabattement 6.11
+ courbe phréatique 5.61
+ courbe piézométrique t.. 5.66
courbe potentiométrique 5.66
courbe rabattement/distance 6.09
COURS D'EAU DRAINANT 3.07
cours d'eau émissif 3.09
COURS D'EAU INDÉPENDANT 3.08
COURS D'EAU INFILTRANT 3.09
+ cours d'eau karstique...* 5.101
COURS D'EAU PERCHE 3.10
cours d'eau souterrain 5.101
cours d'eau suspendu 3.10
CRÉPINE 9.13
+ crête (d'une nappe) 5.65
+ crête piézométrique 5.65
CUVELAGE 9.14
CUVE RHÉOÉLECTRIQUE 8.02
CYCLE DE FLUCTUATION 5.23
DARCY (coefficient de -) 4.10
DARCY (paramètre de -) 4.10
DARCY (vitesse de -) 5.115
DATATION (D'EAU SOUTERRAINE) 8.03
+ débit (d'un puits) 6.36
débit (essai de -) 8.33
DÉBIT (PALIER DE -) 6.28
DÉBIT CRITIQUE 6.13
débit de base naturel 3.13
débit de base (réel) 3.14
débit de diffusion 5.55
DÉBIT DE JAILLISSEMENT 6.14
DÉBIT DE PRODUCTION 9.15
DÉBÍT DE PRODUCTION ASSURÉ 9.16
débit d'éruption 6.14
débit de sécurité 9.16
DÉBIT D'EVAPORATION 3.11
débit d'exploitation 6.36
DÉBIT D'UNE NAPPE 5.24
DÉBIT GLOBAL D'UNE NAPPE 5.25
débit maximal (d'un puits) 6.13
débit potentiel instantané 6.36
débit sortant (d'une nappe) 5.25
débit souterrain entrant 3.01
débit souterrain sortant 3.46
DÉBIT SPÉCIFIQUE 6.15
DÉBIT SPÉCIFIQUE (ESSAI DE -) 8.07
1 - 5
+ débit spécifique d'infiltration 3.25
DÉBIT UNITAIRE 5.26
débit utile (d'un puits) 6.36
DÉBITS/RABATTEMENTS (COURBE -] 6.08
DÉBORDEMENT (NAPPE DE -) 5.71
DÉBORDEMENT (SOURCE DE -] 3.36
DEMURRAGE 5.27
DÉCHARGE 5.28
DÉCLIN DE PRESSION 5 .29
DE'COLMATAGE 9.17
DÉCOLMATAGE PAR INJECTION 9.18
décompression (puits de -3 9.25
DÉFICIT DE RÉTENTION 4.17
DÉFICIT DE SATURATION 4.18
+ déficit en eau 4.17
+ déflexion (cône de -) 6.06
DEGRÉ DE PÉNÉTRATION 6.16
degré de saturation 4.12
DÉNOYAGE 9.19
DÉPLACEMENT 5. 30
déplacement (vitesse de -3 5.119
DÉPLACEMENT DE FLUIDES MISCIBLES 5.31
DÉPLACEMENT DE FLUIDES NON MISCIBLES. 5.32
+ déplacement miscible 5.31
dépression 6.42
DÉPRESSION (CÔNE DE -) 6.06
DÉPRESSION (COURBE DE -] 6.09
dépression (profil de -3 6.09
DÉPRESSION (SOURCE DE -3 3.37
DÉSATURATION 5.33
DESCENTE (COURBE DE -3 6.10
descente (palier de -3 6.29
DÉVELOPPEMENT (D'UN PUITS3 9.20
+ développement naturel 9.03
DÉVERSEMENT (NAPPE DE -) 5.72
DEVERSEMENT (SOURCE DE -3 3.38
diaclasé 4.26
DIAGRAPHIE HYDROMETRIQUE 8.04
diagraphie hydraulique (parmicromoulinet} 8.04
DIFFÉRENCE DE RESERVE 5 . 34
diffusion 5 . 35
+ diffusion (corne de -3 5.86
diffusion (débit de -) 5.55
DIFFUSION (VITESSE DE -3 5.114
DIFFUSION CAPILLAIRE 5.35
diffusion cinématique 5 . 37
diffusion cinématique (coefficient
de -3 4.05
diffusion dynamique 5.37
diffusion dynamique (coefficient de-3 4.05
DIFFUSIVITÉ (HYDRAULIQUE3 4.19
DILATION (EAU DE -) 1.05
DILUTION (MÉTHODE DE -] EN PUITS
UNIQUE 8 .24
diminution de réserve 5.112
DISPERSION 5 . 36
DISPERSION (COEFFICIENT DE -3 4.05
+ dispersion (cône de - ) 5.86
DISPERSION (ÉQUATION DE -3 5.52
DISPERSION (PANACHE DE -3 5.86
DISPERSION (ZONE DE -3 5.120
DISPERSION DYNAMIQUE 5.37
D I S P E R S I V I T É 4.20
diversion (zone de -) 6.54
DOUBLET DE FORAGES 9.21
DRAIN 9 .22
DRAIN VERTICAL 9.25
DRAINABILITÉ NATURELLE 4.21
DRAINAGE 9.23
+ drainage (eau de -3 1.09
1 - 6
+ drainage naturel 4.21
DRAINAGE PAR PUITS ABSORBANT 9.24
DRAINAGE SOUTERRAIN , 3.12
DRAINANCE 5.38
DRAINANCE (COEFFICIENT DE -) 4.06
DRAINANCE (FACTEUR DE -] 4.24
drainance (paramètre de -) 4.06
DRAINS RAYONNANTS (PUITS A -] 9.52
DRAIN VERTICAL 9 .25
DURÉE DE RENOUVELLEMENT 5.39
DURETÉ 7.02
eau adhesive 1.11
EAU AGRESSIVE 7.03
EAU CAPILLAIRE 1.01
eau chaude 7.11
EAU CONNÉE 1.02
eau corrosive 7.03
+ eau d'adhésion 1.11
eau de compaction 1.03
EAU DE COMPRESSION 1.03
EAU DE CONSTITUTION 1.04
EAU DE DILATION 1.05
+ eau de drainage 1.09
+ eau de gravité 1.09
eau de percolation... 1.09
EAU DE RÉTENTION 1.06
eau de tassement 1.03
+ eau d'imbibition ». 1.06
EAU DOUCE 7.04
EAU DOUCE (BARRIÈRE D1-) 9.05
EAU DOUCE (LENTILLE D'-) 7.17
EAU DU SOL 1.07
EAU DU SOL (RÉSERVE D'-) 5.94
+ eau du sol (zone d'-] 2.39
EAU FOSSILE 1.08
EAU GRAVITAIRE 1.09
+ eau gravitationnelle 1.09
eau hyperthermale 7.11
+ eau hypogée 1.10
eau hypothermale 7.11
EAU INCRUSTANTE 7.05
eau interstitielle 1.12
EAU JUVÉNILE 1.10
+ eau libre 1.09
+ eau liée 1.06
EAU MARQUÉE 8.05
eau médicinale 7.06
EAU MINÉRALE 7.06
+ eau minéralisée 7.06
eau mobile 1.09
EAU PELLICULAIRE 1.11
+ eau pétrifiante 7.05
EAU SALÉE 7.07
EAU SALEE (BISEAU D1-] 7.01
EAU SALÉE (INVASION D1-] 7.15
EAU SALINE 7.08
EAU SAUMÂTRE 7.09
EAU SOUTERRAINE 1.12
EAU SURSALÉE 7.10
EAU SUSPENDUE 1.13
EAU THERMALE 7.11
EAU THERMOMINÉRALE 7.12
+ eau vadose 1.13
+ eaux soutenues (zone des -) 2.41
+ eaux suspendues (zone des -] 2.40
1 - 7
+ écoulement (capacité d'-) 4.41
ÉCOULEMENT (RESEAU D'-) 5.97
+ écoulement (vitesse d'-] 5.115
ÉCOULEMENT DE BASE NATUREL 3.13
ÉCOULEMENT DE BASE (OBSERVE3 3.14
écoulement frontal parfait 5.43
ÉCOULEMENT LAMINAIRE 5.40
écoulement non permanent 5.45
ÉCOULEMENT NON UNIFORME 5.41
ÉCOULEMENT PERMANENT 5 .42
ÉCOULEMENT "PISTON" 5.43
ÉCOULEMENT POLYPHASIQUE 5.44
ÉCOULEMENT SOUTERRAIN 3.15
ÉCOULEMENT SOUTERRAIN (COEFFICIENTD'-) 3.05
ÉCOULEMENT SOUTERRAIN (MODULE SPÉCI-FIQUE D'-) 3.29
écoulement stationnaire 5.42
ÉCOULEMENT TRANSITOIRE 5.45
ÉCOULEMENT TURBULENT 5.46
ÉCOULEMENT UNIFORME 5.47
écoulement variable 5.45
écran d'étanchéité 9.79
EFFET DE CAPACITÉ 6.17
+ effet de puits 6.19
EFFET DE VOUTE 6.18
EFFET PARIÉTAL 6.19
effet pelliculaire 6.19
EFFICACITÉ BAROMÉTRIQUE 5.48
EFFICACITÉ DU PUITS 6.20
+ efficience d'un puits 6.20
EFFLUENCE 3.16
ÉGOUTTEMENT 5.49
ÉJECTION. 9 .26
ÉLECTRO-FILTRATION 5.50
électro-osmose 5.50
EMERGENCE 3.17
ÉMERGENCE (AIRE D1-] 2.02
+ émergence (hauteur d'-] 5.59
ÉMERGENCE (LIMITE D1-) 2.25
émergence (source d1-) 3.37
+ émergence (surface d1-) 2.34
+ émergence (zone d1-) 2.02,6.57
émergence Karstique 3.39
emmagasinement 4.07
EMMAGASINEMENT (COEFFICIENT D 1-]..... 4.07
EMMAGASINEMENT DANS LES BERGES 3.18
EMMAGASINEMENT IMMÉDIAT (COEFFICIENTD1-) 4.08
EMMAGASINEMENT RETARDE (COEFFICIENT
D1-] 4.09
EMMAGASINEMENT SPECIFIQUE 4.22
EMULSION (POMPAGE PAR -) 9.46
ENFOUISSEMENT 5.51
ENGOUFFREMENT 3.19
entrées d'eau 5.07
enveloppe de graviers additionnels... 9.41
épaisseur d'une nappe 2.29
ÉPANDAGE (CASIER D1-] 9.08
ÉPANDEUR 9.27
ÉPUISEMENT 9 .28
+ équiminéralisation (courbe d1-] 7.19
+ équipièze 5.66
équipotentielle 5.66
ÉROSION SOUTERRAINE 9.29
éruption 6.24
éruption (débit d1-] 6.14
ESQUICHAGE 9.29bis
ESSAI D'EAU 8.06
+ essai de débit 8.33
ESSAI DE DÉBIT SPECIFIQUE 8.07
ESSAI DE NAPPE 8.08
+ essai de perméabilité (du sol) 8.12
1 - 8
essai de pompage 8.33
ESSAI DE PUITS 8.09
ESSAI DE PUITS PAR PALIERS 8.10
ESSAI DE RÉACTIVITÉ 8.11
ESSAI PAR ABSORPTION 8.12
ESSAI PAR (OU D') INJECTION 8.13
ESSAI PAR REMONTÉE 8.14
étanche 4... 4.28
ÉTANCHEMENT. 9.30
EVAPORATION (DÉBIT D1-] 3.11
evaporation (zone d1-) 2.39
ÉVAPOTRANSPIRATION (ZONE D1-) 2.39
+ excavation (indice d'-] 4.04
EXFILTRATION 3.20
EXFILTRATION (CAPACITE D1-] 3.04
EXFILTRATION (HAUTEUR D1-] 3.24
EXHAURE 9 .31
EXPLOITATION COMPENSEE 9.32
EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES... 9.33
EXPLOITATION DES RESERVES 9.34
exsudation 3.20
EXSURGENCE 3.21
EXUTOIRE (D'UNE NAPPE] 2.18
FACTEUR DE DRAINANCE 4.24
FACTEUR D'ÉGOUTTEMENT 4.23
+ fausse source 3.39
+ filet 5.64
filet liquide 5.64
FILTRAT ION 5.53
filtration (coefficient de -] 4.10
FILTRATION (VITESSE ÛE -) 5.115
FILTRATION DES IONS 7.13
+ filtration saline 7.13
+ filtre 9.41
FISSURATION 4.25
FISSURE 4.26
fissures (porosité de -) 4.25
+ flot de base 3.13
FLUCTUATION (CYCLE DE -) 5.23
+ fluctuation (marge de -) 2.37
FLUCTUATION (ZONE DE -) 2.37
FLUCTUATIONS DE NIVEAU 5.54
flux (ligne de -) 5.64
FLUX D'INFILTRATION 5.55
flux spécifique 5.26
FONCTION DE PUITS 6.21
FORAGE 9.35
forage absorbant 9.51
force de succion 5.87
fossé de drainage 9.77
fossé d'épandage 9.27
FOSSE D'INFILTRATION 9.36
fossé filtrant 9.77
FRACTURATION HYDRAULIQUE 9.37
FRANGE CAPILLAIRE 2.19
+ front de réalimentation 2.24
+ front de vidange 2.25
+ front d'humidification >.. 5.56
FRONT D'INFILTRATION 5.56
+ front humide 5.56
+ frontière 2.23
+ frontière étanche 2.26
1 - 9
galerie captante 9 .38
+ galerie d'infiltration 9.38
GALERIE FILTRANTE 9 .38
GLACE SOUTERRAINE 1.14
GLACIÈRE 2.20
GOUFFRE ABSORBANT 3.22
goule 3.22,3.30
gradient de charge 5.58
GRADIENT DE PRESSION 5.57
GRADIENT HYDRAULIQUE 5. 58
gradient hydrodynamique 5.58
gravité (eau de -] 1.09
GRIFFON 3.23
HUMIDITE (PROFIL D'-) 8.53
humidité (tension d'~) 5.104
hydraulique des roches 8,16
hydraulique des sols 8.16
HYDRAULIQUE SOUTERRAINE 8.16
hydrodynamique souterraine 8.16
HYDROGEOCHIMIE 8.17
HYDROGÉOLOGIE 8.18
HYDROGÉOTECHNIQUE 9 .39
HYDROGRAMME (D'UNE SOURCE] 8.48
HYDROISOHYPSE 5.61
+ hydrologie souterraine 8.16
hauteur (d'une nappe) 2.29
hauteur d'ascendance 5.18
+ hauteur de la surface d'émergence.... 5.59
+ hauteur d'émergence 5.59
HAUTEUR DE PENETRATION 6.22
hauteur de rabattement 6.42
HAUTEUR DE SUINTEMENT 5.59
HAUTEUR D'EXFILTRATION 3.24
HAUTEUR D'INFILTRATION 3.25
HAUTEUR PIÉZOMÉTRIQUE 5. BO
HUMIDIMÈTRE 8.15
HUMIDITÉ 4.27
humidité (bilan d1-) 5.13
humidité (capacité normale d'-) 4.02
+ imbibé 4.45
+ imbibition (eau d'-) 1.06
+ imbibition (zone d'-) 2.41
IMPERMÉABLE (adjectif) 4.28
IMPERMÉABLE (substantif) 2.21
+ indice de cavernement 4.04
+ indice d'excavation 4.04
+ infero-flux S.77
+ infiltrabilité 3.04
INFILTRATION 3.26
INFILTRATION (BASSIN D1-) 9.06
INFILTRATION (CAPACITÉ D'-) 3.04
INFILTRATION (COEFFICIENT D'-) 3.06
+ infiltration (débit spécifique d'-).. 3.25
INFILTRATION (FLUX D'-) 5.55
infiltration (fossé d'-) 9.27
INFILTRATION (FOSSE D'-) 9.36
INFILTRATION (FRONT D'-) 5.56
1 - 1 0
+ infiltration (galerie d'-) 9.38
INFILTRATION (HAUTEUR D'-) 3.25
infiltration (module spécifique d'-). 3.25
+ infiltration (nappe d1-) 5.77
INFILTRATION (PERTES PAR -) 3.31
infiltration (pression d1-) 9.71
INFILTRATION (PUITS D'-) 9.57
INFILTRATION (TAUXD1-) 3.49
INFILTRATION (VITESSE D1-) 5.117
+ infiltration (vitesse apparente d 1-). 3.25
INFILTRATION EFFICACE 3.27
infiltration potentielle 3.04
infiltrations 3.31
INFILTROMÈTRE 8.19
INFLUENCE 5. 62
INFLUENCE (AIRE D1-) B.02
+ influence (cône d1-) 6.06,6.07
INFLUENCE (RAYON D'-) 6.46
influence (zoned'-] 6.02
INGESTION (CAPACITÉ D1-) 5.14
INJECTION 9.40
INJECTION (ESSAI PAR - ou D'-] 8.14
INJECTION (PRESSION D'-) 6.35
INJECTION (PUITS D'-) 9.58
injections (rideau d1-] 9.79
INTERFACE (SOULÈVEMENT DE L'-) 9.70
INTERFACE EAU DOUCE/EAU SALEE 7.14
INTERFÉRENCE (ENTRE PUITS) 6.23
+ intrusion (d'eau salée) 7.15
INVASION D'EAU SALEE 7.15
inventaire hydrogéologique 8.20
INVERSAC 3.28
ISOBATHE 8.49
+ isocone 7.19
ISOPACHE 8.50
ISOTACHE 8.51
ISOTOPE DU MILIEU 7.16
JAILLISSEMENT 6.24
JAILLISSEMENT (DEBIT DE -) 6.14
+ jeu (d'une nappe) 2.37
lame d'eau infiltrée 3.25
LENTILLE D'EAU DOUCE 7.17
LESSIVAGE 7.18
LEVER HYDROGÉOLOGIQUE 8.20
LIAISON HYDRAULIQUE 5.63
+ ligne d'alimentation 2.24
+ ligne de charge 8.54
LIGNE DE COURANT 5.64
ligne de flux 5.64
ligne d'égale charge 5.66
ligne d'égale profondeur, 8.49
LIGNE D'ÉGALE SALINITE • 7.19
LIGNE DE PARTAGE DES EAUX
SOUTERRAINES 5.65
LIGNE DE SOURCES 2.22
LIGNE ÉQUIPOTENTIELLE 5. 66
+ ligne isopiézométrique 5.66
LIMITE 2.23
limite à flux nul 2.26
LIMITE D'ALIMENTATION 2.24
1-11
LIMITE DE CAPTIVITE 5.67
LIMITE D'ÉMERGENCE 2.25
LIMITE ETANCHE 2.26
limite imperméable 2.26
LIMITE OUVERTE 2.27
limite perméable 2.27
LIMNIGRAMME 8.52
LIMNIMÈTRE ELECTRIQUE 8.21
lixiviation 7.18
LYSIMÈTRE 8.22
module spécifique d'alimentation 5.09
MODULE SPÉCIFIQUE D'ECOULEMENTSOUTERRAIN 3.29
module spécifique d'infiltration 3.25
MONTÉE DES NIVEAUX 5.68
+ mouillé 4.45
muraillement 9.14
M
MAREE (SENSIBILITE A LA -) 5.57
+ marge de fluctuation 2.37
MARQUAGE 8.23
marqueur 8.42
MASSIF FILTRANT 9.41
MÉTHODE DE DILUTION (EN PUITS
UNIQUE] 8.24
MÉTHODE DE PULSION (EN PUITS UNIQUE). 8.25
MÉTHODE D'IDENTIFICATION 8.26
migration 5.30
MILIEU FISSURE 4.29
milieu matriciel 4.30
MILIEU POREUX 4.30
MILIEU POREUX STRATIFIE 4.31
MINÉRALISATION 7.20
MODÈLE À FENTE MINCE 8.27
MODÈLE ANALOGIQUE 8.28
modèle HELE-SHAW 8.27
MODÈLE MATHÉMATIQUE 8.29
+ module de THEIS 4.07
nappe 5.70
+ nappe aquifère 5.70
+ nappe artésienne.s.1 5.69
NAPPE CAPTIVE 5.69
+ nappe confinée 5.69
+ nappe d ' affleurement 5.75
NAPPE D'EAU SOUTERRAINE 5.70
+ nappe de contre-pente 5.73
NAPPE DE DÉBORDEMENT 5 . 71
NAPPE DE DÉVERSEMENT 5 .72
NAPPE DE TROP-PLEIN 5.73
+ nappe d ' infiltration 5.77
+ nappe en charge 5.69
NAPPE LIBRE 5. 74
NAPPE NON SOUTENUE 5 . 75
NAPPE PERCHÉE 5.76
nappe phréatique 5.74
nappe semi-captive 5.69
NAPPE SOUS-FLUVIALE 5.77
NAPPE SOUTENUE 5.78
nappe souterraine 5.70
nappe suspendue 5.76
NIVEAU (D'EAU) 5.79
1-12
NIVEAU (PALIER DE - ) 6.29
+ niveau aquifère 2.04
NIVEAU DE BASE 5.80
+ niveau de saturation 5.103
NIVEAU DYNAMIQUE 6.25
+ niveau hydrostatique 6.26,5.101
niveau influencé 6.25
NIVEAU NATUREL 6.26
+ niveau phréatique 5.79
NIVEAU PlÉZOMETRIQUE 5.81
NIVEAU POTENTIOMETRIQUE 5. 82
NIVEAU PSEUDO-PIÉZOMETRIQUE 5.83
NIVEAU PSEUDO-POTENTIOMÉTRIQUE 5.84
NIVEAU STABILISÉ 6.27
+ niveau statique 6.26
noyé 4.45
obstruction 5.96
+ ondulation (d'une nappe] 5.54
+ oscillation (d'une nappe) 5.54
+ oscillation (zone d'-) 2.37
PALEOHYDRODYNAMISME 5. 85
PALIER DE DÉBIT 6.28
palier de descente 6.29
PALIER DE NIVEAU 6.29
palier de pompage 6.28
PANACHE DE DISPERSION 5.86
PAPIER CONDUCTEUR 8 . 30
paramètre de Darcy 4.10
paramètre de drainance 4.06
PARAMÈTRE HYDRAULIQUE 4.32
+ pente (d'une nappe) 5.58
+ pente hydraulique 5.58
+ pente motrice 5.58
percolation 5. 53
percolation (eau de -) 1.09
+ percolation (vitesse de -) 5.115
PERGÉLISOL 2.28
+ périmètre d'alimentation 2.24
PÉRIMÈTRE DE PROTECTION 9 .42
périmètre sanitaire d'émergence •. 9.42
permagel. 2.28
PERMEABILITE 4.33
PERMÉABILITÉ (COEFFICIENT DE -) 4.10
+ perméabilité (essai de -, du sol).... 8.12
PERMÉABILITÉ (TENSEUR DE -) 4.48
PERMÉABILITÉ DIRECTIONNELLE 4.34
perméabilité géométrique 4.35
PERMÉABILITÉ INTRINSEQUE 4.35
PERMÉABILITÉ RELATIVE 4. 36
PERMÉABLE 4.37
+ perméable en grand 4.26,4.29
+ perméable en petit 4.30
PERMÉAMÈTRE 8.31
+ perte de charge (coefficient de - ) . . . 4.44
PERTE DE CHARGE DE L'AQUIFERE 6.30
PERTE DE CHARGE DUE AU PUITS 6.31
PERTE (DE RIVIÈRE) 3.30
+ perte-émergence 3.28
perte par engouffrement 3.19
PERTES PAR INFILTRATION 3. 31
1 - 1 3
PIÉZOMÈTRE 8.32 + porosité utilisable 4.41
PIÉ70MÉTRIQLE (CARTE -) 8.45 porosité vacuolaire 4.39
PIÉZOMÉTRIQUE (HAUTEUR - ) , 5.60 + porosité vraie 4.38
PIEZOMETRIQUE (NIVEAU - ) 5. 81 POSTPRODUCTION 6 . 32
PIÉZOMÉTRIQUE (SURFACE -) 5.106 + potentiel aquifère 4.49
+ piézo-transmissivité hydraulique 4.19 POTENTIEL CAPILLAIRE 5.87
PISTONNAGE 9.43 potentiel de rétention 5.87
POINTE FILTRANTE 9.44 potentiel matriciel 5.87
POINTES FILTRANTES (SYSTÈME DE -) 9.75 potentiométrique (carte -) 8.45
POLLUANT NATUREL 7.21 POTENTIOMETRIQUE (NIVEAU-) 5.82
POMPAGE 9.45 POTENTIOMETRIQUE (SURFACE -) 5.107
POMPAGE D'ESSAI 8.33 pourcent de vide 4.38
POMPAGE PAR EMULSION 9.46 + pouvoir de rétention 4.03
POMPE 9.47 POUVOIR FILTRANT 4.43
POROSITE 4.38 PRELEVEMENTS 9.48
porosité (coefficient de -) 4.38 PRESSION 5.92
porosité absolue 4.38 PRESSION (CHUTE DE -) 6.03
POROSITE CLOSE 4.39 PRESSION (DECLIN DE -) 5.29
+ porosité de chenaux 4.04 PRESSION (GRADIENT DE -) 5.57
+ porosité de fissuration 4.25 PRESSION (REMONTÉE DE -) 6.50
porosité de fissures 4.25 PRESSION ARTÉSIENNE 6.33
POROSITE^ D'INTERSTICE 4.40 + pression capillaire 5.111
+ porosité dynamique 4.41 pression de couche 5.91
porosité effective 4.41 pression de couche anormale 5.108
POROSITÉ" EFFICACE 4.41 pression de couche normale 5.90
+ porosité en grand 4.25 pression de courant 5.89
+ porosité en petit 4.40 PRESSION D'ÉQUILIBRE 6.34
+ porosité inutilisable 4.03 PRESSION DE REFERENCE 5.88
+ porosité libre 4.18 pression de soulèvement 9.71
+ porosité libre relative... 4.18 + pression de succion 5.111
porosité matricielle, 4.40 + pression d'infiltration 9.71
POROSITÉ OUVERTE 4.42 PRESSION D'INJECTION 6.35
+ porosité réelle 4.38 PRESSION DYNAMIQUE 5.89
porosité totale 4.38 PRESSION GEOSTATIQUE 5.90
+ porosité utile 4.41 PRESSION HYDROSTATIQUE 5.91
1 - 1 4
pression interstitielle 5.91
PRESSION RÉSIDUELLE (CHUTE DE -) 6.04
pression statique 5.91
PRESSION TOTALE 5 . 92
production 9.15
PRODUCTION (DÉBIT DE -) 9.69
PRODUCTIVITE (D'UN PUITS) 6.36
profil de dépression 6.09
PROFIL D'HUMIDITE 8.53
+ profil hydrique 8.53
PROFIL PIEZOMETRIQUE 8.54
+ pseudo-transmissivité 4.49
PUISARD 9.49
puissance (d'une nappe) 2.29
PUISSANCE AQUIFÈRE 2.29
PUITS 9.50
puits (effet de -) 6.19
PUITS (EFFICACITÉ DU -) 6.20
PUITS (FONCTION DE -) 6.21
PUITS À DRAINS RAYONNANTS 9.52
PUITS ABSORBANT 9.51
PUITS ABSORBANT (DRAINAGE PAR -) 9.24
+ puits abyssinien 9.61
puits à pénétration partielle 6.39
PUITS ARTESIEN S.L 9.53
puits artésien s.s 9.63
puits artésien jaillissant 9.63
PUITS COMPLET 6.37
puits de décompression 9.25
PUITS DE POMPAGE 9.54
PUITS DE RECHARGE , 9. 55
PUITS DE REJET (D'EAU USEE) 9.56
PUITS D'ESSAI 8.34
PUITS DE SURVEILLANCE 8.35
PUITS D'INFILTRATION 9.57
PUITS D'INJECTION 9.58
PUITS D'OBSERVATION 8.36
puits en batterie 9.62
puits éruptif 9.63
PUITS FILTRANT 9.59
PUITS FORE 9 .60
puits-image 6 .41
PUITS IMPARFAIT 6.38
PUITS INCOMPLET 6.39
PUITS INSTANTANE 9.61
PUITS INTERCONNECTES 9 .62
PUITS JAILLISSANT 9.63
PUITS ORDINAIRE 9 .64
PUITS PARFAIT 6.40
puits perdu 9.51
puits-témoin 8.36
PUITS TUBE 9.65
puits tubulaire 9.61
PUITS UNIQUE 8. 37
PUITS VIRTUEL 6.41
+ pulsation (d'une nappe) 5.54
PULSION (METHODE DE -, EN PUITSUNIQUE) 8.25
RABATTEMENT 6.42
rabattement (cone de -) 6.06
+ rabattement (courbe de -) 6.10
RABATTEMENT (COURBE D'EGAL -) 6.11
rabattement (hauteur de - ) . . . . . 6.42
RABATTEMENT DE NAPPE 9.66
rabattement/distance (courbe -) 6.09
1 - 1 5
RABATTEMENT RESIDUEL 6 .43
RABATTEMENT SPECIFIQUE 6.44
RABATTEMENT SPECIFIQUE INCREMENTIEL.. 6.45
+ raveinement 9 .02
rayon d'action 6.46
RAYON D'INFLUENCE 6.46
+ rayon d'influence effectif 6.46
RAYON EFFICACE 6.47
+ réalimentation (front de -) 2.24
+ réalimentation artificielle 9,02
REALIMENTATION INDUITE 9.67
RECHARGE 5.93
recharge (cône de -) 6.07
RECHARGE (PUITS DE -] 9.55
RECHARGE ARTIFICIELLE 9.02
REFUS D'ALIMENTATION 5.94
REGARD 3. 32
+ régime artésien 5.10
REGIME DES EAUX SOUTERRAINES 5.95
RELEVEMENT 6.48
RELEVEMENT (CONE DE -) 6.07
REMBLAIEMENT 5.96
REMONTEE 6.49
REMONTEE (COURBE DE -) 6.12
REMONTEE (ESSAI PAR -] 8.11
REMONTEE DE PRESSION 6.50
remplissage 5.01
REMPLISSAGE (COEFFICIENT DE -) 4.11
+ remplissage potentiel (coefficient
de -] 4.18
RENOUVELLEMENT (DUREE DE -) 5.39
RENOUVELLEMENT (TAUX DE -) 5.109
RESEAU AQUIFERE 2.30
réseau de conduits 2.31
RESEAU D'ECOULEMENT 5.97
réseau de fentes 2.30
RESEAU DE RESISTANCE-CAPACITE 8.38
RESEAU KARSTIQUE 2.31
RESEAU PIEZOMETRIQUE 8.39
RESERVE 5.98
réserve (augmentation de -) 5.01
RESERVE (DIFFERENCE DE - ) . 5.34
réserve (diminution de -) 5.112
RESERVE D'EAU DU SOL 5.99
RESERVE DE SEL 7.22
RESERVE REGULATRICE 5.100
RESERVES (EXPLOITATION DES -) 9.34
réservoir aquifère 2.04
résistance (coefficient de -) 4.44
RESISTANCE HYDRAULIQUE 4.44
+ ressources aquifères 9.68
RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE 9.68
+ ressources régulatrices •... 5.100
+ ressuage 3.47
+ ressuyage 5.33,5.49
+ restitution (coefficient de -) 4.41
RESURGENCE 3.33
RETENTION (CAPACITE DE -) 4.03
RETENTION (DEFICIT DE -) 4.17
RETENTION (EAU DE -] 1.06
rétention (potentiel de -) 5.87
+ rétention (pouvoir de -) 4.03
+ rétention (zone de -) 2.38
rétention spécifique (capacité de - ) . 4.03
rideau d'étanchéité 9.79
rideau d'injection 9.79
RIVIERE SOUTERRAINE 5.101
+ ruissellement (surface de -) 2.34
1-16
SALINITE 7.23
SALINITE (COURBE D'EGALE -) 7.19
+ salure 7.23
SATURATION (COEFFICIENT DE -) 4.12
SATURATION (DEFICIT DE - ) 4.18
saturation (degré de - ) 4.12
saturation (surface de - ) 5.103
saturation (zone de - ) . . . . 2.41
+ saturation temporaire (zone de - ) . . . . 2.37
SATURE (EN EAU] 4.45
saumure naturelle 7.10
+ semi-imperméable 4.46
SEMI-PERMEABLE 4.46
+ senseur 6.01
SENSIBILITE À LA MAREE 5 .102
+ serrage 9.69
SERREMENT 9. 69
simulateur analogique 6.26
simulateur numérique 8.29
SIPHON 2 . 32
SOL (EAU DU - ) 1.07
sorties d'eau 5.25
SOULEVEMENT DE L'INTERFACE 9.70
SOURCE 3.34
source accidentelle 3.44
SOURCE ARTESIENNE 3.35
+ source ascendante 3.35
+ source d'affleurement 3.98
+ source de contact 3.36
+ source de contre-versant.. 3.40
SOURCE DE DEBORDEMENT 3.36
SOURCE DE DEPRESSION 3.37
SOURCE DE DEVERSEMENT 3.38
SOURCE DE KARST 3.39
+ source d'émergence 3.37
+ source de thalweg 3.37
SOURCE DE TROP-PLEIN 3.40
+ source diaclasienne 3.39
SOURCE INTERMITTENTE 3.41
+ source jaillissante 3.35
source karstique 3.39
source noyée 3.43
SOURCE PERIODIQUE 3.42
+ source remontante 3.45
SOURCES (LIGNE DE -] 2.22
source saisonnière 3.44
+ source secondaire 3. 33
+ source siphonnante 3.45
SOURCE SUBMERGEE 3.43
SOURCE TEMPORAIRE 3.44
SOURCE VAUCLUSIENNE 3.45
sous-affluence 3.01
SOUS-ECOULEMENT 3.46
SOUS-PRESSION 9.71
+ soutirage 9.48
STABILISATION 6.51
STOCKAGE SOUTERRAIN 9 .72
STRATE CONDUCTRICE 2. 33
succion 5.111
succion (force de -3 5.87
+ succion (pression de -) 5.111
succion capillaire 5.111
SUINTEMENT 3.47
SUINTEMENT (HAUTEUR DE -) 5.59
SUINTEMENT (SURFACE DE - ) 2.34
SUINTEMENT (ZONE DE - ) 6.57
+ suralimentation artificielle 9.02
1-17
surcharge 6.48 TEMPS DE SEJOUR 5.110
SUREXPLOITATION 9.73 TENEUR EN EAU 4.47
surface de charge 5.106 TENSEUR DE PERMEABILITE 4.48
+ surface d'émergence 2.34 TENSIOMETRE 8.40
+ surface de ruissellement 2.34 TENSION 5.111
surface de saturation 5.103 + tension capillaire 5.111
+ surface des hydrohypses 5.105 tension d'humidité 5.111
SURFACE DE SUINTEMENT 2.34 + toit (d'une nappe] 5.103
SURFACE D'UNE NAPPE 5.103 TRAÇAGE 8.41
SURFACE EQUIPOTENTIELLE 5.104 TRACEUR 8.42
SURFACE FILTRANTE 2.35 TRACEUR NATUREL 7.24
+ surface hydrostatique 5.101 TRANCHEE COMPLETE 6.52
+ surface isopièze 5.104 tranchée drainante 9.77
+ surface isopotentielle 5.104 TRANCHEE FILTRANTE 9.77
SURFACE LIBRE 5.105 TRANCHEE INCOMPLETE 6.53
+ surface phréatique 5.105 TRANSITION (ZONE DE -] 2.38
SURFACE PIEZOMETRIQUE 5.106 + transmission (coefficient de -) 4.10
SURFACE POTENTIOMETRIQUE 5.107 TRANSMISSIVITE 4.49
SURPOMPAGE 9.74 transmissivité hydraulique 4.49
SURPRESSION 5.108 TROP-PLEIN (NAPPE DE -) 5.73
SYSTEME AQUIFERE 2.36 TROP-PLEIN (SOURCE DE -) 3.40
SYSTEME DE POINTES FILTRANTES 9 .75 TUBAGE 9.78
système Karstique 2.31 tube piézométrique 8.32
TAPIS FILTRANT 9.76 VIDANGE 5.112
TARISSEMENT 3.48 + vidange (front de -] 2.25
TARISSEMENT (COEFFICIENT DE -] 4.13 + vitesse apparente 5.115
TARISSEMENT (COURBE DE -) 8.47 + vitesse apparente d'infiltration 3.25
TAUX DE RENOUVELLEMENT 5.109 VITESSE CRITIQUE 5.113
TAUX D'INFILTRATION 3.49 + vitesse d'écoulement 5.115
+ temps de résidence 5.110 VITESSE D'INFILTRATION 5.117
1 - 1 8
Vitesse de DARCY 5.115 + ZOne de fuite 6.56
Vitesse de déplacement 5.119 + zone d'émergence 2.02,6.57
VITESSE DE DIFFUSION 5.114 + z o n e de résurgence 6.57
VITESSE DE FILTRATION 5.115 + z o ne de rétention 2.38
+ vitesse de percolation 5.115 z o ne de saturation 2.41
vitesse de pore 5.119 + z o ne de saturation temporaire 2.37
VITESSE DE TERRAIN 5.116 + ZOne des eaux soutenues 2.41
VITESSE EFFECTIVE 5.118 + Zone des eaux suspendues 2.40
VITESSE INTERGRANULAIRE 5.119 ZONE DE SUINTEMENT 6.57
+ vitesse massive 5.115 + z o ne d'étalement 6.56
+ vitesse moyenne brute 5.115 ZONE DE TRANSITION 2.38
+ vitesse moyenne nette 5.118 z o ne d1 evaporation 2.39
vitesse particulaire 5.119 ZONE D'EVAPOTRANSPIRATION 2.39
+ vitesse physique 5.116 + z o ne d'imbibition 2.41
vitesse réelle 5.119 ZOne d'influence 6.02
+ vitesse réelle effective 5.118 + ZOne d'oscillation 2.37
VOILE 9.79 + ZOne emissive 2.02
voile d'étanchéité 9.79 + z o ne intermédiaire 2.38
voûte mouillante 2.32 ZONE NON SATUREE 2.40
zone noyée 2.41
+ zone phréatique 2.41
l ZONE SATUREE 2.41
+ zone sourcière 2.02
+ zone capillaire 2.19,2.38,2.40
+ zone d'accumulation. 2.41
ZONE D'ACTION 6.54
+ zone d'aération 2.38,2.40
ZONE D'APPEL 6.55
zone d'ascension capillaire 2.19
+ zone d'eau du sol 2.39
ZONE DE CHASSE 6.56
ZONE DE DISPERSION 5.120
zone de diversion 6.54
ZONE DE FLUCTUATION 2.37
I . Typologie. de/> eaux louJteJwaÁMeA
Tu es la plus grande richesse qui soitau monde, et tu es aussi la plus délicate,toi si pure au ventre de la terre.
Antoine de SAINT-EXUPERY(Terres des hommes)
1.01 - EAU CAPILLAIRE | fig. 1 |
Eau maintenue dans une roche, un milieu poreux, au-dessus d'une
surface libre, sous l'effet des forces capillaires et donc sou-
mise à une pression inférieure à la pression atmosphérique (ten-
sion) . Type d'eau de rétention.
Réf. MIEGE 1937
Ne pas employer eau capillaire dans le sens restreint
d'eau de la frange capillaire.
1.02 - EAU CONNEE
Eau piégée par un sédiment, ou par un magma extrusif, au stade de
leur lithogenèse et conservée depuis par la roche aquifère, dont
elle a donc le même âge.
Réf. FOURMARIER 1939
1.03 - EAU DE COMPRESSION
Eau expulsée d'une roche, notamment d'un aquielude, au cours de
sa compaction naturelle ou provoquée, et mobilisable par gravité
(eau de rétention, pouvant être eonnêe ou fossile, muée en
eau gravitaire).
Réf. SCHOELLER 1962
Syn. eau de compaction3 eau de tassement.
- 2 -
1.04 - EAU DE CONSTITUTION
Eau entrant dans la composition chimique d'un minéral, en liaison
moléculaire : eau des minéraux hydratés.
1.05 - EAU DE DILATION
Eau gravitaire présente dans un sol, une roche meuble, suivant une
teneur supérieure à la porosité totale et affaiblissant la cohésion
du milieu solide : eau des sables mouvants, des mollisols, des
coulées boueuses.
1.06 - EAU DE RETENTION
Toute eau maintenue dans le sous-sol par des liaisons physiques et
non mobilisable par gravité.
S'oppose à Veau gravitaire.
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. + eau d'imbibition3 + eau liée.
1.07 - EAU DU SOL
Eau présente dans le sol, plus précisément dans la partie supérieure
de la zone non saturée (zone d'évapotranspiration), où elle est
utilisable par la végétation.
Concept proche de celui d'eau suspendue.
Réf. PLAISANCE, CAILLEUX 1958
- 3 -
1.08 - EAU FOSSILE
Eau entrée dans un aquifère à une époque géologique ancienne, sous
des conditions climatiques et morphologiques différentes des condi-
tions actuelles et conservée depuis.
A distinguer d'une eau aonnêe.
Réf. BONTE 1958
1.09 - EAU GRAVITAIRE | fig. 1 |
Eau souterraine sur laquelle l'action de la gravité est prépondé-
rante, soumise à 1'hydrodynamisme et mobilisable par gravité.
S'oppose à l'eau de rétention.
Réf. MULLER-FEUGA, RÜBY 1961
Syn. + eau libre (MARTEL 1921) déconseillé, eau de percolation
(FOURMARIER 1939)> + eau de drainage3 eau mobile (SCHNEEBELI
1957) 3 + eau de gravitéj + eau gravitationelle.
1.10 - EAU JUVENILE
Eau souterraine d'origine interne profonde (magmatique, volcanique]
et non météorique.
Réf. MARTEL 1921 (d'après 1'allemand Juvenile Wasser, de SUESSS
1902).
Syn. + eau hypogée.
- 4 -
1.11 - EAU PELLICULAIRE
Toute eau adhérant sous l'effet des forces capillaires [attraction
moléculaire) aux parois des interstices d'une roche, d'un milieu
poreux. Classe d'eau de vêtent-ion (cf. adhésion).
Réf. D'ANDRIMONT 1904
Syn. eau adhesive (SCHOELLER 1955), + eau d'adhésion.
N.B. : Concept voisin, mais à distinguer de celui d'eaw
capillaire3 restreint à l'eau maintenue au-dessus d'une
surface libre.
1.12 - EAU SOUTERRAINE
Toute eau présente dans le sous-sol (à l'exception de l'eau de
constitution et de l'eau adsorbée).
N.B. : Veau souterraine désigne principalement l'eau pré-
sente dans la zone saturée du sous-sol, l'eau consti-
tuant les nappes souterraines, mais n'exclut pas l'eau
de la zone non saturée (eau suspendue). Dans ce sens,
éau souterraine est équivalent de l'anglais "sub-
surface water" plutôt que de "groundwater" (MEINZER).
Réf. eau souterraine : Olivier de SERRES 1605
Syn. eau interstitielle (terme plus en usage en mécanique et physique
du sol, PIOGER 1954).
1.13 - EAU SUSPENDUE | fi g. 1 1
Toute eau présente, fixée ou en mouvement, dans la zone non saturée
du sous-sol.
Syn. + eau vadose
(Equivalent de vadose water (POSEPNY 1894, MEINZER 1923).
- 5 -
1.14 - GLACE SOUTERRAINE
Glace formée par congélation d'eau souterraine, notamment dans la
zone de pergelisol, ou par enfouissement de glace ou de neige
d'origine superficielle.
2 .
La nappe d'eau, gisante à une assez grandeprofondeur souterraine, mais déjà tatée pardeux forages, est fournie par la couchede grès vert.
Victor HUGO(Les misérables)
- 6 -
2.01 - AIRE D'ALIMENTATION
Domaine dans lequel ont lieu les apports d'eau, continuels ou tem-
poraires qui alimentent une nappe, un aquifère défini, notamment
un aquifère en partie captif, non alimenté sur toute son étendue ;
lieu des origines des lignes de courant d'une nappe.
Plus particulièrement : domaine dans lequel 9'effectue l'alimenta-
tion directe d'une nappe libre, par infiltration efficace des eaux
de précipitations ou de cours d'eau de surface, ou de la partie d'une
nappe correspondant à un exutoire particulier : aire d'alimentation
d'une source.
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. bassin d'alimentation (vieux, BOUSSINESQ 1905).
2.02 - AIRE D'EMERGENCE 1 fig. 3 |
Domaine dans lequel a lieu l'émergence des eaux d'un aquifère défini
(sources, marais, effluencest drainage par des cours d'eau3 : lieu
des aboutissements des lignes de courant d'une nappe.
Réf. SCHOELLER 1959
Syn. + zone d'émergence, terme déconseillé pris aussi dans le sens de
zone de suintement d'un puits ; + zone emissive (DIENERT 1932) ;
+ zone sourcière.
2.03 - AQUICLUDE (subst.)
Corps (couche, massif] de roches saturées, très faiblement conduc-
teur d'eau souterraine, dans lequel le captage de quantités d'eau
appréciables n'est pas possible dans des conditions économiques ac-
ceptables .
S'oppose à un aquifère.
- 7 -
N . B . : Concept très voisin en pratique de ceux d'impermé-
able (2.21) et de couche semi-perméable (2.17), mais
considéré indépendamment de ses relations avec des
aquifèves limitrophes : un aquiclude est un corps
improductif, tandis qu'un imperméable ou une couche
semi-permêable sont essentiellement des corps limi-
tant un aquifère contigu, auquel ils sont relatifs.
Réf. SCHOELLER 1962 (d'après le terme anglais créé par MEINZER,, 192Z).
2.04 - AQUIFERE (subst.)
Corps (couche, massif) de roches perméables comportant une zone sa-
turée -ensemble du milieu solide et de l'eau contenue-, suffisam-
ment conducteur d'eau souterraine pour permettre l'écoulement signi-
ficatif d'une nappe souterraine et le captage de quantités d'eau ap-
préciables. Un aquifère peut comporter une zone non saturée.
N . B . : Les caractéristiques hydrauliques telles que la trans-
missivité et le coefficient d'emmagasinement servant
à décrire un aquifère se rapportent à sa partie saturée.
Réf. SCHOELLER 1962
Syn. couche aquifère (ARAGO 1834, DARCY 1856), réservoir aquifère ;
+ niveau aquifèife déconseillé- Rejeter + nappe aquifère dans ce
sens.
2.05 - AQUIFERE A NAPPE LIBRE I fig. 7 |
Aquifère comportant une surface libre et une zone non saturée, (cf.
nappe libre ) .
Se distingue d'un aquifère captif ou semi-captif.
Syn. + aquifère phréatique, à rejeter.
- 8 -
2.06 - AQUIFERE BICOUCHE | fig. 2 [
Aquifère non homogène composé, ou schématisable, par uns couche aqui-
fère et une couche semi-perméable superposées.
A distinguer d'un aquifère à strate conductrice.
2.07 - AQUIFERE CAPTIF | fig. 7 |
Aquifère entièrement saturé comportant une nappe captive, donc sans
surface libre ni zone non saturée, délimité notamment au toit par des
formations à perméabilité très faible faisant obstacle à tout flux
appréciable.
Syn. + aquifère confiné (anglicisme]
2.08 - AQUIFERE KARSTIQUE
Aquifère dont les conditions et les fonctions correspondent au karst
en surface : hétérogénéité, discontinuités, prédominance de l'écou-
lement des eaux souterraines par chenaux et conduits de grande dimen-
sion {conduits karstiques] à fonction collectrice ou distributrice,
existence de cavités de grande capacité ; large prépondérance de
1'écoulement souterrain dans l'écoulement total du domaine correspon-
dant (cf. réseau karstique, 2.31).
2.09 - AQUIFERE MONOCOUCHE I fig. 2 |
Aquifère schématisable par une couche relativement homogène, délimitée
par une - ou deux - épontes imperméables.
- 9 -
2.10 - AQUIFERE MULTICOUCHE
Systeme aquifère composé par une alternance de couches aquífères et
senrí-perméábtes interstratifiées, et pouvant comporter plusieurs nappes
libres ou semi-captives intercommunicantes [drainance).
2.11 - AQUIFERE PERCHE | fig. 7 |
Aquifère étage au-dessus d'une zone non saturée (cf. nappe perchée).
2.12 - AQUIFERE SEMI-CAPTIF | flg. 7 1
Aquifère, comportant une nappe sans surface libre3 délimité au moins
en partie par des formations semi-perméables pouvant laisser passer un
flux non négligeable, entrant ou sortant [drainance) (cf. aquifère bi-
aouche).
(Equivalent du concept nommé leaky aquifer par les auteurs de lan-
gue anglaise).
2.13 - AQUIFERE TRICOUCHE | fig. 2 |
Aquifère composé par deux couches aquifères séparées par une couche
semi-perméable qui permet des transferts d'eau significatifs entre
elles (drainance).
2.14 - BASSIN ARTESIEN
Domaine comportant, par suite de conditions géologiques et topo-
graphiques favorables (qui ne sont pas réalisées seulement dans un ba-
sin sédimentaire), un ou plusieurs aquifères captifs à surface piézo-
mêtrique en partie au-dessus du sol, dans une ou plusieurs airéis)
d'artésianisme.
- 10 -
2.15 - BASSIN HYDROGEOLOGIQUE
Domaine aquifère, simple ou complexe, dans lequel les eaux souter-
raines s'écoulent vers un même exutoire ou groupe d'exutoires j il
est délimité par une Vigne de partage des eaux souterraines.
C'est l'homologue souterrain d'un bassin versant pour les eaux de
surface.
Réf. IMBEAUX 1930
2.16 - CONDUIT KARSTIQUE
Conduit naturel pouvant, dans un aquifère karstique, être le siège
d'une circulation d'eau permanente ou temporaire, à surface libre
{rivière souterraine) ou sous pression.
Réf. GEZE 1973
2.17 - COUCHE SEMI-PERMEABLE
Corps de roches de faible perméabilité, où le captage de quantités
d'eau appréciables n'est pas possible, mais à travers lequel des trans-
ferts d'eau significatifs Cdrainanoe) sont possibles en provenance
ou à destination d1 aquifères contigus. Il peut en outre être doté par
sa réserve d'une fonction de couche magasin non négligeable dans le
système aquifère qui l'inclut (cf. semi-perméable').
. Distinction entre couche semi-perméable et aquiclude : cf.
aquí elude (2.03).
(Equivalent du concept d'aquitard, leaky confining bed ou semi-
confining bed des auteurs de langue anglaise).
- 11 -
2.18 - EXUTOIRE (D'UNE NAPPE)
Toute issue (point, ligne, surface] par laquelle l'eau sort, ou peut
sortir, d'un aquifère.
Réf. D'ANDRIMONT 1905
2.19 - FRANGE CAPILLAIRE | t'ig. 1 |
Zone saturée ou quasi-saturée, au-dessus de la surface libre d'une
nappe souterraine et en continuité avec elle, dans laquelle la pres-
sion de l'eau est inférieure à la pression atmosphérique {.tension),
et où l'eau peut s'élever par ascension capillaire.
Sa limite supérieure n'est définissable que par convention (choix
d'un coefficient de saturation).
Réf. IMBEAUX 1930
Syn. zone d'ascension capillaire3 + zone capillaire (IMBEAUX 1930)
à rejeter (terme pris aussi dans un sens large équivalent en
pratique à zone non saturée).
2.20 - GLACIERE
Cavité naturelle conservant, après la fonte des neiges en surface,
une réserve souterraine de neige et de glace.
2.21 - IMPERMEABLE (substantif)
Corps (couche, massif) de roche de faible perméabilités imperméable
ou semi-perméable, délimitant un aquifère (couverture ou substra-
tum), et improductif en eau.
Plus précisément, c'est un corps dont la perméabilité est négligeable
au regard de celle de 1'aquifère contigu, dans les limites de temps
envisagées. Sa perméabilité peut donc être considérée comme nulle.
- 12 -
S'oppose à un aquifère.
Syn. coudhe imperméable (ARAGO 1834)
. Ne pas employer ce terme dans le sens restreint de sub-
stratum ou mur imperméable d'un aquí fève.
. Distinction entre imperméable et aquialude : cf.
aquiclude (2.03).
2.22 - LIGNE DE SOURCES
Limite d'émergence linéaire d'un aquifère formant le lieu d'un en-
semble de sources déterminé généralement par l'affleurement du sub-
stratum ou du toit de l'aquifère {sources de débordement, de déver-
sement ou de trop^plein).
Réf. De LAUNAY 1920
. Ne pas employer ligne de source dans le sens de limite
d'alimentation (2.24), ou de "front d'appel" (d'un sché-
ma de système aquifère local exploité par un puits ou une
tranchée en régime permanent notamment, SCHOELLER 1962).
2.23 - LIMITE (d'un système aquifère) \ fig. 8 1
Ligne ou surface délimitant un système aquifère, caractérisable par
des conditions hydrodynamiques définiBs {conditions aux limites) et
faisant obstacle à toute propagation ù'influence entre le système
aquifère et les domaines contigus.
Il s'agit d'une ligne - limite pour un système aquifère schémati-
sable à deux dimensions (plan, coupe), ou d'une surface - limite
pour un système aquifère tridimensionnel.
Syn. + frontière, + bornes.
. Ne pas employer + barrière dans ce sens.
- 13 -
2.24 - LIMITE D'ALIMENTATION j fig. 6 |
Toute limite (ligne, surface] ouverte d'un système aquifère, à po-
tentiel imposé ou non et à flux entrant dans les conditions naturel-
les, ou modifiable au profit du système sous l'effet d'une exploi-
tation (flux sortant diminué ou flux entrant accru).
Syn. + front de réalimentation (de MARCILLY 1972).
. Ne pas employer ligne de source dans ce sens, ni + ligne,
+ -périmètre ou + barrière d'alimentation (SCHOELLER 1962),
2.25 - LIMITE D'EMERGENCE [ fig. 8 |
Toute limite (ligne, surface) ouverte d'un système aquifère, à po-
tentiel imposé ou non et à flux sortant dans les conditions naturel-
les : ligne de source, aire d'émergence, surface de suintement3 ber-
ge ou lit de cours d'eau drainant.
Syn. + front de vidange (de MARCILLY 1972), à rejeter.
2.26 - LIMITE ETANCHE | fig. 8 |
Limite (ligne, surface) d'un système aquifère, faisant obstacle à tout
transfert d'eau significatif (flux nul) et sans potentiel imposé (cas
particulier de limite à "condition de NEUMANN", orthogonale aux lignes
ou surfaces équipotentielles).
S'oppose à une limite ouverte.
Syn. + frontière étanche, limite imperméable, limite à flux nul,
+ barrière (SCHOELLER 1966).
(E concept nommé barrier boundary, ou parfois negative boundary -
par opposition à positive boundary - par les auteurs de langue an-
glaise) .
- 14 -
2.27 - LIMITE OUVERTE | fig. S |
Toute limite (ligne, surface) d'un système aquifère ne faisant pas
obstacle à un transfert d'eau significatif, en principe orthogonale
aux lignes de courant dans l'aquifère :
- soit une limite à potentiel imposé (constant ou variable) par les
conditions extérieures au système, c'est-à-dire à niveau(x) non
influencé(s) par les flux entrant ou sortant : limite à "condition
de DIRICHLET", ou "condition de potentiel" ¡
- soit une limite à débit imposé (constant ou variable, mais non nul)
limite à "condition de NEUMANN" ou "condition de flux".
cf. limite d'alimentât ion j limite d'émergence3 surface filtrante.
S'oppose à une limite étanche.
Réf. BERKALOFF 1967
Syn. limite perméable.
(= concept nomme permeable boundary ou positive boundary par les au-
teurs de langue anglaise).
2.28 - PERGELISOL
Zone du sol et du sous-sol gelée en permanence, et de ce fait im-
perméable.
Syn. permagel
N . B . : L'usage de ces termes, équivalents du terme anglais
permafrost, a été officialisé ; cf. J.O. du 18 jan-
vier 1973.
- 15 -
2.29 - PUISSANCE AQUIFERE | fig. 6
Hauteur, épaisseur mesurée verticalement, d'un aquifère saturé.
dimension : L.
¡symbole : b |
Réf. SCHOELLER 1959
Syn. + hauteur (SCHNEEBELI 1957) ou -puissance d'une nappe, épaisseur
d'une nappe.
2.30 - RESEAU AQUIFERE
Ensemble des fissures et diaclases ouvertes diversement connectées
d'un aquifère discontinu (cf. milieu fissuré).
S'oppose d'une part à un aquifère continu constitué par un milieu
poreux, d'autre part à un réseau karstique constitué par des conduits
et des cavités naturelles en partie accessibles, et hétérogène quelle
que soit l'échelle considérée (cf. aquifère 'karstique').
Réf. DIENERT 1932
Syn. réseau de fentes (RENAULT 1959).
2.31 - RESEAU KARSTIQUE
Ensemble de conduits, chenaux et cavités naturelles connectés consti-
tuant dans un aquifère karstique un système conducteur en partie ac-
tif, à circulation d'eau permanente ou temporaire, ou fossile (cf.
conduit karstique).
Se distingue par son hétérogénéité à petite échelle d'un réseau
aquifère qui peut être relativement homogène à une échelle assez
petite (cf. la distinction entre aquifère karstique et milieu fissuré)
Réf. GEZE 1973
Syn. système karstique, réseau de conduits (RENAULT 1959).
- 16 -
2.32 - SIPHON
Conduit karstique coudé entièrement noyé, comportant une branche à
écoulement ascendant, qui réalise naturellement le dispositif hydraulique
du siphon.
On distingue :
- le siphon s.s. à branche montante en amont de la branche descendante,
où l'eau en mouvement s'élève plus haut que la charge hydraulique
exercée a l'origine du conduit noyé ¡
- le siphon inverse (cf. "siphon d'aqueduc") à branche montante en aval
de la branche descendante, ou conduit karstique à "voûte mouillante",
qui peut aboutir à une source vauclusienne.
Réf. HERICART DE THURY 1829
Syn. voûte mouillante (GEZE 1973).
2.33 - STRATE CONDUCTRICE | fig. 1 \
Dans un aquifère non homogène, couche de faible épaisseur mais très per-
méable qui détermine l'essentiel de la transnrùssivité de l'ensemble : elle
conduit donc la plus grande partie du débit de la nappe, mais ne contient
qu'une fraction négligeable de la réserve.
Distinguer un aquifère à strate conductrice d'un aquifère bicouche.
Réf. BERKALOFF 1962
(pour strate conductrice d'eau privilégiée).
- 17 -
2.34 - SURFACE DE SUINTEMENT | fig. 3 |
Partie de la surface d'un aquifère à nappe libre située au-dessous de la
surface libre. Elle est délimitée par l'intersection de la surface pié-
zomêtrique libre de la nappe avec la surface du sol et correspond donc
au domaine d'affleurement d'une zone saturée. Cas particulier de limite
d'émergence.
Peut s'appliquer à un massif artificiel (remblai, digue).
Concept équivalant à celui de zone de suintement (6.57) d'un
puits ou d'une tranchée, à distinguer du concept plus large
d'aire d'émergence (2.02).
Réf. SCHNEEBELI 1966
Syn. + surface d'émergence (SCHOELLER 1955)
(ce terme risque de favoriser la confusion avec aire d'émergence et
limite d'émergence).
+ surface de ruissellement est à rejeter dans ce sens.
2.35 - SURFACE FILTRANTE | fig. 3 |
Toute surface de contact entre la zone saturée d'un aquifère et une mas-
se d'eau libre (cours d'eau, lac, mer) à potentiel imposé, à flux entrant
ou sortant [limite d'alimentation3 limite d'êmsrgence : limite à "condi-
tion de DIRICHLET" identifiable à une surface êquipotentielle).
Réf. SCHNEEBELI 1966
2.36 - SYSTEME AQUIFERE
Domaine aquifère dont toutes les parties sont en liaison hydraulique
continue et circonscrit par des limites qui font obstacle à toute propa-
gation d'influence appréciable, pour une constante de temps donnée.
Réf. SCHOELLER 1962
- 18 -
2.37 - ZONE DE FLUCTUATION
Partie d'un aquifère dans laquelle la surface libre d'une nappe souter-
raine fluctue. Zone comprise entre les lieux des niveaux les plus élevés
et les plus bas d'une nappe libre, durant une période définie.
Syn. + marge de fluctuation, + zone d'oscillation (déconseillé], + zone
de saturation temporaire (déconseillé], + jeu (d'une nappe) décon-
seillé.
2.38 - ZONE DE TRANSITION | fig. 1 |
Partie de la zone non saturée comprise entre la zone d'évapotranspira-
tion (au-dessus] et la frange capillaire (au-dessous], dans laquelle
l'action de 1'evaporation et de la végétation est négligeable et les
transferts d'eau d'infiltration sont essentiellement descendants.
Réf. IMBEAUX 1930
Syn. + zone d'aêration3 au sens restreint, IMBEAUX 19303 + zone intermé-
diaire (anglicisme, d'après intermediate zone de MEINZER)3 + zone
de rétention (SCHOELLER), + zone capillaire à rejeter (terme pris
aussi dans un sens plus large ou plus restreint].
. Ne pas employer ce terme dans le sens de zone de dispersion
(5.113).
2.39 - ZONE D'ËVAPOTRANSPIRATION | fig. 1 |
Partie supérieure de la zone non saturée, immédiatement sous la surface
du sol, dans laquelle l'eau peut être soustraite par evaporation physique
ou prélevée par la végétation.
Syn. + zone d'eau du sol (SCHOELLER 1959), zone d'evaporation (IMBEAUX
1930).
- 19 -
2.40 - ZONE NON SATUREE | fig. 1 |
Zone du sous-sol comprise entre la surface du sol et la surface d'une
nappe libre (surface de la zone saturée, proche de la surface libre) :
ensemble de la zone d'évapotranspiration, de la zone de transition et
de la partie non saturée de la frange capillaire, où la pression de
l'eau est inférieure à la pression atmosphérique.
Elle peut être interrompue et subdivisée par une zone saturée
suspendue {nappe perchée).
Syn. + zone d'aération (au sens large, CASTANY 1963)3 + zone des eaux
suspendues (CASTANY 1963)3 + zone capillaire au sens large, à reje-
ter [terme imprécis usité en pédologie et physique du sol, pris
aussi dans le sens restreint de frange capillaire ou dans celui
de zone de transition s + zone de rétention).
2.41 - ZONE SATUREE | fiq. 1 |
Zone du sous-sol dans laquelle l'eau occupe complètement les intersti-
ces des roches, formant une nappe d'eau souterraine.
Sa limite supérieure est la surface de la nappe qui ne coïncide pas
rigoureusement avec la surface libre, mais en est souvent en pratique
très proche.
Syn. zone de saturation3 zone noyée (s'applique plus particulièrement à
un aquifère karstique), + zone d'' accumulation3 + zone des eaux
soutenues3 + zone phréatique3 + zone d'inhibition à rejeter.
3 . ReZtvtionA en&ie. asuxx ¿outzvvcUneA <¿t QMLX de,
La source désapprouve presque toujoursl'itinéraire du fleuve.
Jean COCTEAU
- 20 -
3.01 - APPORT D'EAU SOUTERRAIN
Flux, quantités d'eau entrant aouterrainement dan9 un bassin sous la
ligne de partage des eaux de surface (composante de bilan global).
Inverse du sous-écoulerœnt.
dimensions : L3 T " 1
Syn. "sous-affluence" [néologisme], débit souterrain entrant3 apport
souterrain.
3.02 - CAPACITE D'EMMAGASINEMENT (d'un bassin)
Volume d'eau souterraine contenue à un instant défini dans le sous-sol
d'un bassin versant et disponible pour l'écoulement souterrain par vi-
dange des aquifères, en particulier à l'instant d'origine d'un taris-
sement non influencé.
dimension : L3
Concept voisin de celui de réserve et de réserve régulatrice.
Réf. CAST ANY 1962
. Capacité de rétention ne doit pas être employé dans ce sens.
3.03 - CAPACITE D1EXFILTRATION
Flux maximal d'eau pouvant être diffusé par unité de surface d'un sol
donné, en fonction des caractéristiques de la zone non saturee3 lorsque
la hauteur d'évapotranspiration potentielle n'est pas un facteur limi-
tant {hauteur d'exfiltration maximale).
dimensions : LT"1
Concept analogue à celui de capacité d'infiltration.
. Néologisme.
- 21 -
3.04 - CAPACITE D'INFILTRATION
Flux maximal d'eau pouvant s'infiltrer à travers l'unité de surface du
sol, considéré comme index d'une intensité de pluie n'entraînant pas de
ruissellement.
dimensions : L T * 1
Réf. REMENIERAS 1960
(d'après l'anglais infiltration capacity créé par EORTON 1933).
Syn. absorptivités infiltration potentielle ;
+ infiltrabilitê; impropre à rejeter.
. Ce terme ne doit pas être pris dans le sens de hauteur d'in-
filtration (3.25), ni de vitesse d'infiltration (5.110); ni
de capacité d'absorption (6.03) d'un puits ou d'un bassin
d'infiltration, ni dans celui d'alimentation potentielle (5.08)
(SCHOELLER 1970) comparée à la capacité d'ingestion d'un
aquifère.
3.05 - COEFFICIENT D'ECOULEMENT SOUTERRAIN
Rapport de l'écoulement souterrain à l'écoulement total, exprimé en
pourcentage.
sans dimension
Réf. MARGAT 1970
. Ne pas employer ce terme dans le sens de coefficient d'infil-
tration (rapport écoulement souterrain/précipitations).
- 22 -
3,06 - COEFFICIENT D'INFILTRATION
Rapport entre 1'écoulement souterrain, ou débit global d'une nappe d'eau
souterraine, et les précipitations (exprimés en unités homogènes), éven-
tuellement corrigé en cas d'apport d'eau souterrain ou de sous-écoulement
non négligeables. Coefficient significatif seulement 9i la variation de
réserve est connue ou négligeable.
sans dimension
N . B . : II équivaut à un taux d'infiltration moyen global consi-
déré à l'échelle d'un bassin hydrogéologique ou d'un sys-
tème aquifère, et mettant en rapport des composantes du
bilan d'eau global. Il est complémentaire du coefficient
de ruissellement.
Réf. CASTANÏ 196.3
. Ne pas employer coefficient d'écoulement souterrain dans ce
sens.
3.07 - COURS D'EAU DRAINANT | fig. 5 1
Cours d'eau en liaison hydraulique avec un aquifère riverain qu'il drai-
ne et vis-à-vis duquel il constitue une limite d'émergence à potentiel
imposé.
(= concept nommé gaining stream ou effluent stream par les auteurs
de langue anglaise).
3.08 - COURS D'EAU INDEPENDANT | fig. 5 |
Cours d'eau à lit colmaté sans liaison hydraulique ni échange d'eau en
aucun sens avec les aquifères riverains, qu'il soit perché ou non.
(E concept nommé insulated stream par les auteurs de langue anglaise).
- 23 -
3,09 - COURS D'EAU INFILTRANT | fig, 5 [
Cours d'eau alimentant, par ses pertes par infiltration, la nappe libre
d'un aquifère riverain. Le cours d'eau peut être en liaison hydraulique
ou non avec l'aquifère dont il constitue alors une limite d'alimentation
à potentiel imposé ou non {.cours d'eau perahê).
Réf. MARGAT 1972
Syn. cours d'eau émissif.
(= concept nommé losing stream ou influent stream par les auteurs de
langue anglaise).
3.10 - COURS D'EAU PERCHE | fig, b [
Cours d'eau séparé de la nappe libre d'un aquifère riverain par une
zone non saturée, donc sans liaison hydraulique avec elle, mais pouvant
ou non l'alimenter par infiltration (cours d'eau infiltrant ou indépen-
dant) .
Syn. cours d'eau suspendu.
3.11 - DEBIT D'EVAPORATION
Flux, quantités d'eaux soustraites à une nappe par ascension dans la
zone non saturée et evaporation ou évapotranspiration [composante du
bilan d'eau d'une nappe).
dimensions : L3 T"1
(E concept nommé evaporation discharge (MEINZER) par les auteurs de
langue anglaise).
- 24 -
3.12 - DRAINAGE SOUTERRAIN
Collecte d'une partie des eaux d'écoulement par les aquifères d'un bas-
sin, fournissant l'écoulement souterrain, distinguée du drainage super-
ficiel par le seul réseau hydrographique.
La capacité de drainage souterrain d'un bassin versant peut s'expri-
mer par son coefficient d'écoulement souterrain.
3.13 - ECOULEMENT DE BASE NATUREL
Part de l'écoulement total naturel (composante de 1'hydrogramme d'un
cours d'eau] qui est différée, par rapport à l'écoulement direct, sous
l'effet régulateur de divers réservoirs naturels, notamment celui des
aquifères à exutoire compris dans le bassin versant. Il compose tout
l'écoulement en période de tarissement. Il n'est perturbé par aucune
action humaine, à la différence de l'écoulement de base réel observé,
et peut être déterminé par correction de l'écoulement de base observé.
dimensions : L3 T"1
N.B. : Concept hydrologique non identifiable à Vécoulement sou-
terrain, bien que souvent équivalent en pratique. Il se
réfère aux phases de l'écoulement dans le temps et non
aux milieux physiques dé transit de l'eau.
Réf. ROCHE 1963
Syn. débit de base naturel
+ flot de base à rejeter.
N . B . : Vécoulement de base, ou débit de base, ne doit pas être
pris dans le sens de débit minimal constant, considéré
comme une composante invariable de l'écoulement, supposant
l'établissement d'un régime d'écoulement permanent après
une période de tarissement assez longue (concept sans
réalité physique).
(= concept nommé base-runoff par les auteurs de langue anglaise, selon
la conception de LANGBEIN, ^ base-flow).
- 25 -
3.14 - ECOULEMENT DE BASE (OBSERVE)
Eooulement de base réel, pouvant être perturbé par des prises, dériva-
tions, rejets, lachures de réservoir artificiel ou d'autres interven-
tions humaines, déduit de l'analyse d'hydrogramme observé,
(cf. eooulement de base naturel).
dimensions : L3 T"1
Réf. ROCHE 1962
Syn. débit de base (réel).
(= concept nommé base-flow par les auteurs de langue anglaise, selon
la conception de LANGBEIN, ¿ base-runoff).
3.15 - ECOULEMENT SOUTERRAIN
Part de l'écoulement total (d'un bassin versant) provenant à'émergences
des nappes d'eau souterraine, donc constituée par des eaux ayant transité
dans des aquifères. Elle équivaut au débit global des nappes d'eau souter-
raine dont les exutoires sont compris dans le bassin versant. Géné-
ralament, l'écoulement souterrain est en pratique la principale compo-
sante du débit de base naturel mais ne lui est pas identifiable. Il
s'oppose à l'écoulement de surface provenant du ruissellement.
dimensions : L3 T"1
Réf. CASTANÏ 1963
N.B. : Ecoulement souterrain ne doit pas être pris dans le sens
de mouvement de l'eau souterraine, d'écoulement d'une
nappe d'eau souterraine.
- 26 -
3.16 - EFFLUENCE | fig. 3 1
Emission d'eau par la zone saturée d'un aquifère à travers une surface
filtrante dans une masse d'eau superficielle à surface libre et à po-
tentiel imposé. Le flux d'eau reçu ainsi par le cours d'eau ou la nap-
pe superficielle drainante.
A distinguer de suintement (3.47).
Réf. néologisme
(= concept nommé effluent seepage ou outseepage par les auteurs
de langue anglaise, ces termes pouvant aussi recouvrir la notion
de suintement (3.47)).
3.17 - EMERGENCE
Toute émission d'eau souterraine à la surface du sol, localisée {source)
ou diffuse [effluence, suintement, exfiltration).
Réf. DAUBREE 1887
N . B . : Emergence ne doit être pris que dans ce sens large, et
non dans celui de source de dépression (3.37) (+ source
d'émergence, IMBEAUX 1930, terme à rejeter), ni d'émer-
gence diffuse, ou "sortie d'eau sur une grande
étendue" (SCHOELLER 1962), ni à'effluence (3.16).
3.18 - EMMAGASINEMENT DANS LES BERGES
Variation de réserve dans un aquifère riverain d'un cours d'eau ou d'une
étendue d'eau libre, liée aux variations de leur niveau et due en partie
aux échanges d'eau alternants entre la nappe et l'eau de surface,
dimension : L 3 .
(= concept nommé bank storage par les auteurs de langue anglaise).
- 27 -
3.19 - ENGOUFFREMENT
Déversement total ou partiel d'un cours d'eau de surface dans un gouf-
fre - ou aven - absorbant. Cas particulier de perte de rivière.
Réf. GEZE 1973
Syn. perte par engouffrement.
3.20 - EXFILTRATION | fi g. 3 1
Ascension dans la zone non saturée et diffusion d'eau à la surface du
sol : mouvement et traversée de la surface du sol à sens inverse de
1'infiltration.
N.B. : Concept à distinguer de celui de suintement (3.47) res-
treint à la diffusion d'eau en surface par la zone
saturée affleurant directement.
. Néologisme (emprunt du terme anglais exfiltration, EAGLESON 1970).
Syn. approché exsudation (concept d1exfiltration accompagné d'evaporation à
mesure, MARTEL 1921).
3.21 - EXSURGENCE
Emergence d'un réseau de fissures aquifères, d'une rivière souterraine,
dont l'eau ne provient pas d'une perte connue d'un cours d'eau de sur-
face, donc dont l'aire d'alimentation est entièrement comprise dans le
domaine aquifère dont elle est issue, distinguée d'une résurgence.
. La graphie "exurgence" est incorrecte.
Réf. FOURNIER 1902
- 28 -
3.22 - GOUFFRE ABSORBANT
Cavité naturelle penetrable et plus profonde que large, ouverte en sur-
face [notamment en domaine karstique : aven, abîme] dans laquelle peu-
vent se perdre des écoulements d'eau de surface permanents ou temporai-
res (cf. engouffrement).
N.B. : Les termes abîme, aven, gouffre ou puits naturel n'ont
qu'une signification morphologique et n'impliquent pas
de fonction hydraulique si un qualificatif ne la préci-
se pas.
Réf. ARAGO 1834
Syn. goule : terme dialectal introduit par MARTEL (1894), désigne seu-
lement un gouffre absorbant un cours d'eau constitué (cf. perte de
rivière}.
3.23 - GRIFFON
Tout orifice d'émergence bien individualisable et localisable (à grande
échelle] d'une source.
Réf. Be LAUNAY 1899
3.24 - HAUTEUR D1EXFILTRATION
Quantité d'eau diffusée par la zone non saturée à travers la surface
du sol ("exfiltrée"), exprimée en hauteur moyenne de lame d'eau par
unité de temps, ou en débit par unité de surface. Elle peut être équi-
valente à un débit d'evaporation (évapotranspiration réelle] et elle
est comparable à une hauteur d'infiltration ou à une hauteur de préci-
pitation.
dimensions : LT"1
. Néologisme (d'après le terme anglais exfiltration rate, EAGLESON 1970)
- 29 -
3.25 - HAUTEUR D'INFILTRATION
Quantité d'eau infiltrée à travers la surface du sol pendant une durée
définie, comparable aux quantités d'eau précipitée Chauteur de précipi-
tation] ou ruissellée (lame d'eau ruissellée], exprimée en hauteur mo-
yenne par unité de temps, ou en débit moyen par unité de surface. S 'ap-
plique également à l'infiltration d'eau de surface dans des cours d'eau
ou plans d'eau naturels ou artificiels, notamment dans un bassin d'infil-
tration (cf. pertes par infiltration).
dimensions : L T " 1
symbole : h*
Syn. lame d'eau infiltrée3 module spécifique d'infiltration, + débit spê-
aifique d'infiltration (déconseillé]., + vitesse apparente d'infil-
tration (PIOGEE 1954).
. Ne pas employer vitesse d'infiltration dans ce sens (cf. 5.110)
ni infiltration potentielle (impropre), ni capacité d'infiltra-
tion (3.04).
3.26 - INFILTRATION
Passage de l'eau à travers la surface du sol (pénétration dans le sol]
et mouvement descendant de l'eau dans la zone non saturée, jusqu'à la
zone saturée ou non.
Réf. BUFF ON (18e s.)
. Ne pas prendre infiltration dans le sens restreint à la seule
traversée de la surface du sol par l'eau - le passage d'un
milieu à un autre - excluant le mouvement de l'eau en milieu
non saturé, considéré parfois en hydrologie de surface
(REMENIERAS 1960).
- 30 -
Ne pas prendre infiltration dans le sens d'"eau infiltrée", de
"quantité d'eau infiltrée" (= hauteur d'infiltration) ni de
coefficient d'infiltration.
Ne pas employer filtration ni percolation dans ce sens.
3.27 - INFILTRATION EFFICACE
Quantité d'eau infiltrée depuis la surface du sol, qui traverse la zone
non saturée et parvient effectivement à la zone saturée, exprimée en
débit par unité de surface, ou lame d'eau par unité de temps. C'est le
flux d'infiltration qui traverse la surface libre d'une nappe, à distin-
guer de la hauteur d'infiltration (qui se réfère à la surface du sol).
dimensions : L T" 1
Réf. CAST ANY 1963
3.28 - INVERSACOrifice superficiel d'un conduit karstique à écoulement continu ou tem-
poraire dont le sens s'inverse alternativement : tantôt absorbant, tan-
tôt émissif, en fonction des variations de la charge hydraulique locale
dans l'aquifère.
Réf. D'après l'Inversac [Hérault) pris comme type, GEZE 1973.
Syn. + perte - émergence
3.29 - MODULE SPECIFIQUE D'ECOULEMENT SOUTERRAIN
Débit moyen d1'écoulement souterrain par unité de surface, exprimé en
débit/surface ou en lame d'eau pour une période définie.
dimension : L T" 1
Réf. IMRGAT 1972
- 31 -
3.30 - PERTE (DE RIVIERE)
Lieu et phénomène de disparition totale ou partielle d'un cours d'eau
de surface permanent ou temporaire dans le sous-sol, en domaine Karsti-
que principalement, par infiltration ou par engouffrement.
Réf. ABAGO 1824t MARTEL 1900
N . B . : Dans l'usage courant le sens neutre de "lieu de perte"
et le sens actif de "phénomène de perte" ne sont pas
separables, et •perte designe surtout un phénomène assez
localisé, comme source dont il constitue l'inverse.
Syn. Au sens neutre, perte a de nombreux synonymes régionaux ou dialec-
taux en France : boit-toutt erribut¿ emposieux3 endouzoir3 goule3
souci, etc.
. Sauf quand le contexte empêche toute ambiguité, il est recom-
mandé d'employer le terme perte avec un complément pour éviter
toute confusion avec le sens inverse de "pertes d'une nappe"
(cf. "pertes par évapotranspiration", "pertes par émergence" :
expressions déconseillées).
3.31 - PERTES PAR INFILTRATION
Infiltration d'eau de surface (nappe ou cours d'eau infiltrant) à tra-
vers le sol, dans la zone non saturée ou directement dans un aquifère.
La quantité d'eau infiltrée, exprimée en débit moyen, en débit par uni-
té de longueur de cours d'eau ou en débit par unité de surface de
l'aire d'infiltration.
dimensions : L3 T " 1 , ou L2 T " 1 , ou L T " 1
Syn. infiltrations (au pi.)
(H concept nommé influent seepage par les auteurs de langue anglaise).
- 32 -
3.32 - REGARD
Cavité naturelle ouverte en surface (puits naturel) atteignant la
zone saturée [zone noyée) d'un aquifère karstique, ou un conduit kars-
tique aquifère, et permettant l'observation du plan d'eau.
Réf. GEZE 1973
Syn. cavité - regard
3.33 - RESURGENCE
Retour au jour d'une rivière souterraine provenant de Vengouffrement,
de pertes d'un ou de plusieurs cours d'eau de surface dans un aquifère
karstique.
Réf. MARTEL 1894
Syn. + source secondaire (IMBEAUX 1930), d'après l'allemand Secundare
Quellen (GARTNER), à rejeter.
3.34 - SOURCE
Lieu et phénomène d'apparition et d'écoulement naturel d'eau souterrai-
ne à la surface du sol, assez bien individualisés et à l'origine en
général d'un cours d'eau de surface. Vasque d'eau formée par l'émer-
gence .
3.35 - SOURCE ARTESIENNE
Source issue d'une nappe captive.
Réf. DARCY 1856
Syn. + source .jaillissante (BOURSAULT 1900)t terme trop vague à rejeter
dans ce sens ; + source ascendante (HAUG 1911) à rejeter.
- 33 -
3.36 - SOURCE DE DEBORDEMENT | fig. 4 |
Source située au contact du toit imperméable d'un aquifère, à la limite
d'une nappe libre et d'une nappe oaptive.
Se distingue d'une source de déversement et d'une source de trop-plein.
Réf. SCHOELLER 1955
3.37 - SOURCE DE DEPRESSION | fjg. 4 |
Source provoquée par l'intersection de la surface du sol avec la sur-
face d'une nappe libre, sans incidence d'une limite imperméable de
l'aquifère.
Réf. IMBEAUX 1930 (d'après l'anglais depression spring de BRYAN 1919)
Syn. + source d'émergence (BOURSAULT 1900), + source de thalweg
(POCHET 1905) à rejeter.
3.38 - SOURCE DE DEVERSEMENT | fig. 4 |
Source située au contact du mur imperméable d'un aquifère, issue d'une
nappe libre de déversement, non soutenue, et souvent comprise dans une
ligne de sources.
Se distingue d'une source de trop-plein et d'une source de débordement.
Réf. HAUG 1911
. Ne pas employer source de déversement dans un sens large
(BOURSAULT 1900) qui comprend à la fois les sources de déver-
sement - au sens restreint admis ici - et les sources de trop-
plein, et qui équivaut au concept moins précis de + source
d'affleurement (POCHET 1905), ou + source de contact (IMBEAUX
1930), ces termes étant déconseillés.
- 34 -
3.39 - SOURCE DE KARST
Emergence permanente ou temporaire d'un réseau karstique actif : type
de source particulier aux aquifères karstiques, dont l'eau peut provenir
en partie de pertes de cours d'eau de surface.
Comprend les exsurgenaes, les résurgences, les sources vauclusiennes.
Syn. source karstique3 émergence karstique (ŒZE 197S)3 + source dia-
clasiennet + fausse source (MARTEL 1921) à rejeter.
. Principaux termes régionaux ou dialectaux équivalents (en
France) : doue3 douix3 doye3 dhuis (et variantes) ; fontaine3
foux3 goueil3 gouille, sorgue3 surgent3 soude3 toulon.
Voir aussi les équivalents de source vauclusienne, et de
source temporaire.
. Ne pas employer dans ce sens résurgence (3.33), ni source
vauclusienne (3.45).
3.40 - SOURCE DE TROP-PLEIN | fig. 4 |
Source située au contact du mur imperméable d'un aquifère, issue d'une
nappe libre de trop-piein3 non soutenue, souvent comprise dans une ligne
de source.
Se distingue d'une source de déversement et d'une source de débordement.
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. + source de contre-versant.'
. Ne pas employer source de trop-plein dans le sens de source
temporaire servant d'exutoire épisodique à un réseau karsti-
que j en complément d'une source perenne ou plus régulière
située plus bas.
- 35 -
3.41 - SOURCE INTERMITTENTE
Source à débit discontinu dont l'écoulement est périodiquement inter-
rompu par intervalles plus ou moins réguliers.
A distinguer de source tenporaùre (3.44] et de source périodique (3.42).
Réf. DARCÏ 1856
3.42 - SOURCE PERIODIQUE
Source dont le débit, ininterrompu, varie selon une périodicité régu-
lière, de brève fréquence en général.
A distinguer de source intermittente qui constitue le cas-limite d'une
source -périodique dont le débit minimal serait nul.
. Ne pas employer source intermittente (3.41) dans ce sens, mal-
gré l'usage qui a élargi l'acceptation de ce terme à toutes
les sources dont le débit subit une variation périodique fré-
quente, avec ou sans interruption de l'écoulement.
(5 concept nommé periodic spring (MEINZER 1923) par les auteurs de lan-
gue anglaise, qui le distinguent bien à?intermittent spring).
3.43 - SOURCE SUBMERGEE
Source située sous un plan d'eau de surface (mer, lac ou cours d'eau) : source
sous-marine, sous-lacustre, sous-fluviale.
Réf. MARGAT 1972
Syn. source noyée.
- 36 -
3.44 - SOURCE TEMPORAIRE
Source à écoulement non perenne, ne débitant que pendant certaines pé-
riodes, de durées variables, Une source intermittente est un cas parti-
culier de source temporaire.
Réf. PABAMELLE 1856
Syn. source saisonnière (SCHOELLER 1962)3 source accidentelle (SCHOELLER
1962).
. Termes régionaux ou dialectaux équivalents, en domaine kars-
tique surtout : estavelle, event.
. Ne pas employer dans ce sens source intermittente (3.41),
source périodique (3.42), source due trop-plein (3.40).
3.45 - SOURCE VAUCLUSIENNE
Type particulier de source de "karst, formée par l'aboutissement d'un
conduit sub-vertical pouvant être la branche ascendante d'un siphon in-
verse et penetrable seulement par plongée, dont la Fontaine de Vaucluse
est le type classique.
Réf. FOURNET 1858
Syn. + source siphonnante (MARTEL 1900)3 + source remontante
Divers termes régionaux ou dialectaux sont à peu près synonymes de
source vauclusienne : abîme, abisse3 bîme3 mauve3 blagour3 bleu-^font,
ouïe.
. Ne pas désigner par source vauclusienne toute source issue
d'un aquifère karstique (cf. DAUBREE 1887).
- 37 -
3.46 - SOUS-ECOULEMENT
Flux, quantités d'eau sortant souterrainement d'un bassin, sous la li-
gne de partage des eaux de surface, donc soustraits à l'écoulement sou-
terrain compris dans l'écoulement total mesuré (composante de bilan
global].
Inverse de l'apport d'êau souterrain.
dimensions : L3 T"1
Syn. débit souterrain sortant,
(= concept nomme ground-water outflow par les auteurs de langue an-
glaise, 1 underflow).
3.47 - SUINTEMENT | fig. 3 |
Emission diffuse à la surface du sol d'eau provenant directement de la
zone saturée d'un aquifère, à travers une surface de suintement Cou la
zone de suintement d'un ouvrage de captage].
Réf. BELGRAND 1846
. Concept voisin de celui de + ressuage en usage en pédologie.
3.48 - TARISSEMENT
Décroissance du débit d'une source, de l'écoulement souterrain, liée à
la diminution de la réserve de 1'aquifère, ou du groupe d'aquifères, qui
le fournit.
Plus strictement, c'est la décroissance non influencée du débit liée à
la baisse des niveaux et à la diminution de réserve en période sans
alimentation (cf. vidange). Elle est figurée par la courbe de taris-
sement.
- 38 -
Réf. BOUSSINESQ 1904
Ne pas prendre ce terme dans le sens commun - neutre et
absolu - de cessation d'écoulement (débit nul) ou d'assèche-
ment d'un puits.
3.49 - TAUX D'INFILTRATION
Rapport entre une hauteia1 d'infiltration et une hauteur de précipita-
tion, considérées généralement à une échelle locale et pendant une
courte durée (averse, séquence pluvieuse).
sans dimension
cf. coefficient d1 infiltration3 concept équivalent mais plus global.
- 39 -
MILIEUX
AQUIFERES
milieu poreux
4.30
milieu fissure4.29
milieu caverneuxou Karstique(aquifèrekarstique)
2.08
sys tème
conducteur
aquifère poreux
réseau aquifère2.30
réseau karstique2.31
(conduitskarstiques)
2.16
Caractëris tiques
vis-à-vis de lacontenance en eau
(•porosité)
•porositéd'interstice
4.40
fissuration4.25
cavo8ité4.04
vis-à-vis dumouvementde l'eau
(perméabilité)
coefficient deperméabilité
(de DARCY)4.10
aonductivité8
hydrauliques
(directionnelles)
4.15,4.16
Relations entre concepts relatifs aux milieux aquifères
4 . Pfcopt¿é¿¿¿ zt pcuvm&tneA dú XMJULQXÍ. aqui^tne.
Plus on est de sable, plus on a soif.
Henri MICHAUX(Tranches de savoir)
- 40 -
4.01 - AQUÍ FERE (adjectif)
Qui contient de l'eau en partie mobilisable par gravité.
Réf. ARAGO 1834
. Ne pas employer aquifère dans le sens impropre de "relatif
à l'eau" ou "d'eau souterraine". Aussi les expressions telles
que + nappe aquifère ou + ressources aquifères sont à
proscrire.
4.02 - CAPACITE AU CHAMP
Rapport de la quantité maximale (poids] d'eau non mobilisable par
gravité que peut contenir un milieu poreux, à'son poids total sec.
sans dimension
N . B . : Concept de physique du sol équivalant approximativement,
exprimé en proportion de poids, à la oocpaoitê de réten-
tion (4.03).
Réf. HALLAIRE 1953
(d'après l'anglais field capacity)
Syn. capacité normale d'humidité 3 coefficient de rétention au champ.
4.03 - CAPACITE DE RETENTION
Rapport du volume maximal d'eau non mobilisable par gravité que peut
contenir un milieu poreux, à son volume total. Terme complémentaire
de la porosité efficace.
sans dimension
- 41 -
Réf. IMBEAUX 1930
Syn. + -pouvoir de rétention, occpaoitê de rétention spécifique
(CASTANI 1963)3 capacité capillaire (SCHOELLER 1962),
+ capacité pour l'eau, + porosité inutilisable (MULLER-FEUGA
1960) à rejeter.
4.04 - CAVOSITE
Volume des cavités naturelles et conduits d'un massif karstique, rap-
* porté à son volume total.
A distinguer de la fissuration.
sans dimension
Néologisme (par homologie avec porosité).
Syn. + porosité de chenaux (SCHOELLER 1962), + cavernement (GEZE 1965)
ou + indice de cavernement à rejeter dans ce 9ens.
. Ne pas confondre avec le concept dénommé en spéléologie
physique indice de cavitation (CORBEL 1965) ou indice d'ex-
cavation i volume enveloppant l'ensemble d'un réseau kars-
tique, déterminé par des règles conventionelles (dimension :
L 3).
4.05 - COEFFICIENT DE DISPERSION
Composante du tenseur de dispersion K, symétrique, du deuxième ordre,
dans l'équation de dispersion s elle constitue une mesure de la largeur
de la zone qui dépend des propriétés de la matrice poreuse et de la
vitesse de déplacement du fluide d'imbibition.
En général, dans les écoulements tri-dimensionnels, on diagonalise
le tenseur de dispersion, ses composantes principales étant appelées
coefficients de dispersion longitudinale et transversale.
- 42 -
dimensions : L2 T " 1
|symbole : D |
Réf. FRIED, UNGEMACH
(d'après dispersión coefficient défini par SCHEIDEGGER, 1954)
Syn. coefficient de diffusion dynamique, coefficient de diffusion
cinématique.
4.06 - COEFFICIENT DE DRAINANCE
Paramètre régissant le transfert d'eau à travers une couche semi-per-
méàble saturée et l'échange d'eau entre un milieu aquifère et un milieu
semi-perméable contigu {drainance) : produit du flux d'eau vertical tra-
versant une unité de surface de la couche semi-perméable, sous l'effet
d'une unité de gradient de potentiel, par la puissance (hauteur) de
cette couche. Il équivaut au quotient du coefficient de perméabilité
verticale K du milieu semi-perméable par la hauteur h' de la couche.
dimension : T " 1
. . Ksymbole : v
Réf. SCÜOELLER 1959
Syn. paramètre de drainance.
. Ne pas employer drainance dans ce sens.
(E concept nomme leakage coefficient, ou leakance, par les auteurs
de langue anglaise).
- 43 -
4.07 - COEFFICIENT D'EMMAGAS INEMENT
Rapport du volume d'eau libérée ou emmagasinée par unité de surface
d'un aquifère, à la variation de charge hydraulique correspondante,
sans référence au temps Cou en un temps illimité).
Dans un aquifère captif ce paramètre est lié à la compressibilitê et à
1'expansibilité de l'eau et du milieu aquifère, ainsi qu'à la puissance
de la couche aquifère. Dans un aquifère à nappe libre il équivaut en
pratique à la porosité efficace.
sans dimension
|symbole : S | ou S + S'|
Réf. DE GELIS 1956
Syn. emnagasinement coefficient d'emmagasinement total3 + module de THEIS
(HOUPEURT 1958) déconseillé.
. Ne pas employer dans ce sens capacité d'emmagasinement (pris
comme synonyme de réserve), ni indice d'emnagasinement (pris
dans le sens de réserve par unité de surface).
(= concept nommé storage coefficient par les auteurs de langue
anglaise),
4.08 - COEFFICIENT D1EMMAGASINEMENT IMMEDIAT
Rapport du volume d'eau immédiatement libérée ou emmagasinée par uni-
té de surface d'un aquifère, à la variation instantanée de charge hy-
draulique correspondante,
sans dimension
[symbole : S 1
Syn. coefficient d'emnagasinement instantané. ou "de THEIS".
- 44 -
4.09 - COEFFICIENT D'EMMAGAS INEMENT RETARDE
Rapport du volume d'eau libérée après un temps donné par unité de sur-
face d'un aquifère semi-perméable à nappe libre à la différence de
charge hydraulique correspondante.
En pratique* en se référant à une durée assez longue, c'est la diffé-
rence entre le coefficient d'emmagasinement total et le coefficient
d'emmagasinement immédiat.
sans dimension - N.B. paramètre dépendant du temps.
|symbole
Réf. BERKALOFF 1967
Syn. coefficient d'emmagasinement différé.
4.10 - COEFFICIENT DE PERMEABILITE (de DARCY)
Paramètre mesurant la perméabilité d'un milieu continu isotrope vis-
à-vis d'un fluide homogène déterminé, de densité et viscosité cinématique
constantes, notamment de l'eau, volume d'eau qui traverse, en une
unité de temps, sous l'effet d'une unité de gradient hydraulique, une
unité de surface orthogonale à la direction du flux. Constante de pro-
portionalité K liant la vitesse de filtration au gradient hydraulique
dans la loi de DARCY.
dimensions : L T"1
symbole : K [
N.B. : Bien que le terme "coefficient" ne soit pas parfaitement
approprié pour désigner un paramètre possédant une dimen-
sion, coefficient de perméabilité est conservé en raison
de son usage généralisé.
- 45 -
Réf. DARCÏ 1856
Syn. paramètre ou + coefficient de DARCÏ (SCEOELLER 1955)¿ + coefficient
de filtration (PORCHET 1930)> + coefficient de transmission.
. conductivité hydraulique est déconseillé dans ce sens (SCHOELLER 1962).
. perméabilité relative ne doit pas être employé dans ce sens.
4.11 - COEFFICIENT DE REMPLISSAGE
Rapport du volume d'eau emmagasinée par unité de surface d'un aquifère
à nappe libre initialement non saturé, après saturation, à l'élévation
instantanée de charge hydraulique correspondante.
sans dimension
Concept homologue au coefficient d'emmagasinement immédiat
d'un aquifère à nappe libre, appliqué dans le cas d'un relè-
vement dû à Valimentation artificielle. Il peut en pratique
différer de la porosité efficace du même milieu aquifère.
Réf. BIZE, BOURGUET, LEMOINE 1972.
4.12 - COEFFICIENT DE SATURATION
Rapport de la teneur en eau réelle (volumique) d'un milieu poreux non
saturé à sa porosité totale.
sans dimension
symbole : S I
Réf. CASTANY 1963
Syn. degré de saturation (CAQUOT, KERISEL 1966)
- 46 -
4.13 - COEFFICIENT DE TARISSEMENT
Constante liée aux caractéristiques d'un réservoir aquifère, qui régit
la loi de décroissance exponentielle du débit fourni par la vidange
non influencée du réservoir, notamment la décroissance du débit d'une
source en régime de tarissement, dans la conception de J. BOUSSINESQ
(1904] et de E. MAILLET (1905),
Dans des conditions initiales de réserve identiques, ce coefficient est
lié, en fonction directe, au volume du réservoir et à la perméabilité
du milieu aquífère, et en fonction inverse, à la porosité efficace, à
la longueur du réservoir et à sa largeur par rapport à celle du lieu
d1émergence considéré. Il correspond en pratique au coefficient angu-
laire de la droite de représentation graphique semi-logarithmique du
tarissement (cf. coiwbe de tarissement).
dimension : T"1
notation : a
Réf. BOUSSINESQ 1904
N.B. : II est préférable de ne pas appliquer la dénomination
de coefficient de tarissement à des constantes régis-
sant d'autres lois de décroissance de débit en régime
de tarissement : par exemple le coefficient de décrois-
sance de débit, noté 3, de la formule de J. FORKASIEWICZ
et H. PALOC (1967), d'après H. SCHOELLER (1948).
4.14 - COMPRESSIBILITE
Propriété des parties solides d'un milieu poreux - d'un sol, d'une
roche - ou de l'eau de pouvoir diminuer de volume sous l'effet de l'au-
gmentation de la pression exercée sur elles.
Elle s'exprime quantitativement par le coefficient de compressibilité :
diminution relative de volume rapportée à une unité d'accroissement de
pression.
- 47 -
dimensions : M " 1 L T2
symboles :
. coefficient
. coefficient
de
de
compressibilité
compressibilité
de
de
I1
la
eau : ß
matrice solide : a
4.15 - CONDUCTIVITE HYDRAULIQUE
Aptitude d'un conduit naturel ou d'un ensemble de conduits, dan9 un
milieu aquifère discontinu (fissures, diaclases, chenaux), à permettre
le mouvement de l'eau, sous l'effet d'un gradient de charge hydrauli-
que donné.
dimensions : L T " 1
Réf. LOUIS 1970
Syn. cf. + "coefficient d'écoulement" ou "de débit" de SCHOELLER 1962 3
termes à rejeter, + coefficient de -perméabilité en grand.
. Ne pas confondre avec le + coefficient de débit de SCHNEEBELI
(1966) qui est l'équivalent d'une transmissivité (L2 T " 1 ) .
N . B . : Ce terme ne doit pas être pris dans le sens de coeffi-
cient de -perméabilité (4.10).
4.16 - CONDUCTIVITE HYDRAULIQUE DIRECTIONNELLE
Extension de la notion de tenseur de perméabilité aux milieux aquifères
hétérogènes discontinus, tels que les milieux fissurés considérés à une
échelle ne permettant pas de les assimiler à un milieu continu aniso-
trope {milieu poreux), où Imperméabilité, notion vectorielle, n'a de
signification que dans certaines directions privilégiées.
Exemple : conductivitê hydraulique directionnelle d'une fissure, d'une
canalicule, d'un conduit karstique (LOUIS).
- 48 -
dimensions : L T " 1
Réf. LOUIS 1970
. Ne pas employer dans ce sens perméabilité directionnelle
(7.34).
4.17 - DEFICIT DE RETENTION
Différence entre la capacité de rétention et la teneur en eau réelle
[humidité exprimée en volume d'eau rapporté au volume total) d'un milieu
non saturé : fraction non satisfaite de la capacité de rétention. Elle
peut s'exprimer par le rapport ou la différence des teneurs en eau, ou
en valeur absolue, en volume d'eau par unité de surface,
sans dimension, ou dimension : L
Syn. assèchement du sol (TURC 1953)t + déficit en eau.
4.18 - DEFICIT DE SATURATION
Différence entre la porosité (totale) et la teneur en eau réelle, rap-
portée au volume total, d'un milieu non saturé. Elle équivaut à la te-
neur en air du milieu considéré, donc à sa capacité d'emmagasiner une
quantité d'eau complémentaire.
sans dimension
Syn. capacité relative d'absorption (SCHOELLER 1955)t + coefficient de
remplissage potentiel (BIZE3 BOURGET, LEWINE 1972) déconseillé,
+ porosité libre ou + porosité relative (SCHOELLER 1962).
. Ne pas employer degré d'aération dans ce sens.
- 49 -
4.19 - DIFFUSIVITE (HYDRAULIQUE)
Paramètre régissant la propagation d'influence dans un milieu aquifère
saturé : quotient de la transmissivité par le coefficient d'emmagasi-
nemnt (ou quotient du coefficient de •perméabilité par l'emmagasine-
ment spécifique ).
dimensions : L2 T**1
symbole : —
Réf. HOUPEUHT 1958
Syn. + coefficient de diffusivitê, + piézo-transmissivité hydraulique
(BERKALOFF 1960).
4.20 - DISPERSIVITE
Aptitude d'un milieu perméable à déterminer la dispersion de fluides
miscibles en déplacement. Elle s'exprime quantitativement par les
coefficients de dispersion.
Réf. FRIED 1968
4.21 - DRAINABILITE NATURELLE
Aptitude d'un sol, en fonction de sa perméabilité relative, de la pen-
te de sa surface et des conditions morphologiques- (densité du réseau de
collecteurs naturels notamment] à permettre l'évacuation naturelle, par
ruissellement ou/et infiltration, des eaux apportées par les précipita-
tions ou par l'irrigation.
Notion qualitative et comparative : la drainabilité naturelle est l'ap-
titude à dispenser du drainage.
- 50 -
Syn. + drainage naturel
Ne pas employer "drainage" dans ce sens (usité parfois en
agrologie).
4.22 - EMMAGASINEMENT SPECIFIQUE
Volume d'eau libérée ou emmagasinée par unité de volume du milieu aqui-
fève, par unité de variation de charge hydraulique correspondante, sans
référence au temps. Paramètre significatif pour un aquifère captif à
compressibilité et élasticité non négligeables.
dimension : L"1
symbole : S
( = concept nommé spécifia storage (HANTUSH, 1964) par les auteurs de
langue anglaise).
4.23 - FACTEUR D'EGOUTTEMENT
Paramètre régissant 1'êgouttement dans un aquifère à nappe libre, à
flux vertical retardé après une baisse des niveaux piézomêtriques :
racine carrée du quotient de (1) la transmissivitê T de 1'aquifère
multipliée par un "indice de retard" [constante empirique 1/ai par
(2) le coefficient d'emmagasinement retardé S' : /—¿77— .
Paramètre analogue au facteur de drainance d'un aquifère à
éponte 8emi-perméab le.
dimension
I symbole"";
- 51 -
Réf. BERKALOFF 1968
(= concept nommé drainage factor (BOULTON) par les auteurs de langue
anglaise).
4.24 - FACTEUR DE DRAINANCE
Paramètre régissant le flux d'eau passant d'un aquifère à une couche
semi-permêàble contiguë : racine carrée du produit de (1) la trans-
missivité T de 1'aquifère par (2) le quotient de la puissance de la
couche semi-perméable b ' par son coefficient de •perméabilité verticale K
dimension : L
¡symbole : B |
Réf. SCHOELLER 1959
(= concept nommé leakage factor par les auteurs de langue anglaise).
4.25 - FISSURATION
Porosité due à l'existence de fissures et de diaclases ouvertes, d'ori-
gine en général secondaires, par opposition à la porosité d'interstices.
Volume de ces vides rapporté au volume total de la roche.
sans dimension
N . B . : Fissuration est pris ici au sens neutre, et non au sens
actif de "formation de fissures".
Réf. SCHOELLER 1962
Syn. porosité de fissures, + porosité de fissurations porosité de fentes
(RENAULT 1967), + porosité en grand à rejeter.
- 52 -
4.26 - FISSURÉ
Qualifie un milieu discontinu, divisé en blocs plus ou moins polyédri-
ques et rendu -perméable par un réseau de diaclases et de fissures de
dimensions diverses, en partie interconnectées et distribuées selon
plusieurs orientations privilégiées (cf. milieu fissuré et réseau
aquí fère ).
Réf. SCHNEEBELI 1966
Syn. diaolasê
. Equivalant à l'ancienne expression + perméable en grand à
rejeter.
4.27 - HUMIDITE
Teneur en eau d'un milieu non saturé, quel que soit le type de liaison
physique de l'eau avec le milieu solide, exprimé en rapports de volumes
ou plus généralement de poids (eau sur poids total, ou sur poids du
milieu sec) et souvent relative à une procédure de détermination expé-
rimentale définie.
sans dimension
Réf. ARAGO 1834
4.28 - IMPERMEABLE (adj.)
Qualifie un milieu théoriquement impénétrable et non traversable par
un fluide, notamment par l'eau, et en pratique ne laissant passer aucun
flux significatif sous un gradient de potentiel hydraulique donné, de
l'ordre de ceux réalisés dans les systèmes aquifères.
- 53 -
N . B . : Notion relative au gradient hydraulique exerce. En pra-
tique et par convention on considère un milieu (une
roche) comme imperméable, dans les conditions courantes
en hydrogëologie et sous des gradients hydrauliques ha-
bituels, lorsque son coefficient de perméabilité (de
DARCY) est inférieur à 1.10,-8 ou 1. 10—9 m / s .
cf. aquiolude (2.03), et imperméable (subst.) (2.21).
Réf. BUFFON [18e s.], HERICART DE THURÏ 1829
Syn. aquifuge3 ¿tanche.
N . B . : étanche s'applique plutôt à une surface, à une paroi
(cf. limite étanche) qu'à un milieu.
4.29 - MILIEU FISSURE
Milieu hétérogène et discontinu, dans lequel l'eau peut s'écouler essen-
tiellement à travers un réseau de fissures ouvertes, diversement con-
nectées - réseau aquifère - , et qui se caractérise par une fissuration
et par des conductivités hydrauliques (directionnelles) et non par un
coefficient de perméabilité (de DARCY).
N . B . : Notion relative à l'échelle : le milieu fissuré ne peut
être assimilé à l'échelle considérée, à un milieu conti-
nu (anisotrope). Il s'oppose d'une part au milieu poreux,
assimilé macroscopiquement à un milieu poreux à l'échelle
où on le considère, et d'autre part au milieu caverneux
d'un aquifère karstique, non assimilable à un milieu
continu quelle que soit l'échelle (cf. réseau karstique).
Syn. milieuy + perméable en grand (DAUBREE 1887) à rejeter.
- 54 -
4.30 - MILIEU POREUX
Milieu perméable (roche, sol) comportant des vides interstitiels inter-
connectés, assimilable macroscopiquement à un milieu continu - à la
différence d'un milieu fissuré - et caractérisable par un coefficient
de perméabilité (de DARCY) : vecteur en milieu isotrope, tenseurs en
milieu anisotrope.
Syn. milieu + perméable en petit à rejeter, milieu matriciel.
4.31 - MILIEU POREUX STRATIFIE
Milieu poreux hétérogène, dans lequel les perméabilités varient selon
une direction perpendiculaire à la stratification, schématisable par
un ensemble de couches homogènes caractérisées chacune par un coeffi-
cient de perméabilité (de DARCY) propre.
Concept voisin, mais distinct de celui de système multicouche.
4.32 - PARAMETRE HYDRAULIQUE
Tout paramètre physique définissant quantitativement le comportement d'un
milieu conducteur vis-à-vis d'un fluide : son aptitude à le contenir,
à permettre son mouvement et à régir les propagations d'influence.
Les principaux paramètres sont le coefficient d'enmagasinement, l'em-
magasinement spécifique, la porosité efficace, le coefficient de per-
méabilité (de DARCY), la transmissivité, le coefficient de drainance,
le coefficient de dispersion.
Plus largement : toute grandeur physique, exprimable numériquement,
entrant dans une fonction régissant la dynamique des eaux souterraines.
- 55 -
4.33 - PERMEABILITE
Aptitude d'un milieu à se laisser traverser par un fluide sous l'effet
d'un gradient de potentiel.
Elle s'exprime quantitativement par la perméabilité intrinsèque et le
coefficient de perméabilité (de DARCY).
Réf. ABAGO 18S4 (emploi de ce terme, dans son sens moderne, noté en
1743 par Le ROBERT).
Syn. conductivité hydraulique est déconseillé dans ce sens, ce terme
étant mieux approprié pour s'appliquer aux conduits d'un milieu
discontinu.
. Le concept et le terme de + "perméabilité en grand" (DAUBBEE
1887), appliqués à un milieu fissuré, sont ä rejeter (ainsi
que les termes équivalents tels que + perméabilité de fissures
ou de fissuration) + perméabilité cavitaire3 + perméabilité
extérieure3 + perméabilité indirecte3 + perméabilité irrê-
gulière, + perméabilité de percolation) , la notion de per-
mêabilitê ne devant s'appliquer qu'à un milieu considéré com-
me continu, caractérisable par un coefficient de perméabilité
(de DARCY).
De même le terme + "perméabilité en petit" (DAUBREE 1887) et
ses équivalents {+ perméabilité d''interstice3 + perméabilité
intêrieure3 + perméabilité directe3 + perméabilité rêgulière3
+ perméabilité d'irribibition3 + micropermêabilité) appliqués
à la perméabilité d'un milieu poreux sont inutiles et à
rejeter.
4.34 - PERMEABILITE DIRECTIONNELLE
Coefficient de perméabilité de DARCY d'un milieu poreux (continu) ani-
sotrope selon une direction définie, vis-à-vis d'un flux de même
direction.
- 56 -
En pratique on considère surtout :
- la perméabilité horizontale
- la perméabilité verticale
symbole : Kh
symbole : K
Ne pas confondre avec la oonductivité hydraulique direction'
nelle (4.16).
4.35 - PERMEABILITE INTRINSEQUE
Paramètre caractérisant un milieu poreux isotrope, qui mesure sa per-
méabilité vis-à-vis d'un fluide homogène quelconque, indépendamment
des caractéristiques du fluide. Volume de fluide d'unité de viscosité
cinématique qui traverse en une unité de temps, sous l'effet d'une unité
de gradient de potentiel une unité de surface orthogonale à la direc-
tion du flux. Il est exprimable en DARCY.
dimension : L2
|symbole
Syn. perméabilité géométrique (SCHNEEBELI 1966)
coefficient de perméabilité (4.10) ne doit pas être pris dans
ce sens.
4.36 - PERMEABILITE RELATIVE
En milieu non saturé ou à écoulement polyphasique, perméabilité rela-
tive à un fluide déterminé (à sa teneur et à ses qualités qui peuvent
varier dans le temps], notamment à l'eaUi
dimensions : L T"1
Syn. conductivitê capillaire (SCHOELLER 1955)j + coefficient de
conductibilité terme impropre à rejeter.
- 57 -
( = concept nommé effective hydraulic conductivity ou capillary conducti-
vity par les auteurs de langue anglaise).
. perméabilité relative ne doit pas être pris dans le sens donné
par SCHNEEBELI (1956) = coefficient de •perméabilité de DARCY.
4.37 - PERMEABLE
Qui peut être pénétré et traversé par un fluide, en particulier par
1'eau.
Réf. BUFFON (18e s.)
4.38 - POROSITE
Propriété d'un corps, d'un milieu, de comporter des vides interconnectés
ou non, exprimée quantitativement par le rapport du volume de ces vides
au volume total du milieu.
sans dimension
[symbole : n |
Réf. VERSLUYS 1912
Syn. coefficient de porosité, porosité totale, porosité absolue (MEYER
1955), pour cent de vide, + porosité réelle, + porosité vraie,
compacité (en mécanique des sols].
.Termes équivalents, mais d'usage inutile en hydrogéologie : capacité
maximale (CARBONNIERE 1960), capacité totale (IMBEAUX 1930), + ca-
pacité aquifère (MARTEL 1921), + capacité spécifique à rejeter.
- 58 -
4.39 - POROSITE CLOSE
Porosité due à des interstices ne communiquant pas entre eux, à des
vacuoles, ne déterminant pas de perméabilité.
S'oppose à la porosité ouverte.
sans dimension
symbole : n
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. porosité vaauolaire (SCHOELLER 1955).
4.40 - POROSITE D'INTERSTICE
Porosité due à l'existence de pores, d'interstices interconnectés (cf.
porosité ouverte) d'origine en général primaire, par opposition à la
fissuration. Volume de ces vides rapporté au volume total de la roche.
sans dimension
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. porosité matricielle3 + porosité en petit.
4.41 - POROSITE EFFICACE
Rapport du volume d'eau gravitaire qu'un milieu poreux peut contenir en
état de saturation puis libérer sous l'effet d'un drainage complet (en
laboratoire sur échantillon], à son volume total. Fraction de la poro-
sité ouverte. Terme complémentaire de la capacité de rétention.
sans dimension
symbole : n
- 59 -
Réf. CASTANY 1961
Syn. porosité effective (TISON 1951)3 + -porosité utile (MULLER-FEUGA
1956 3 + porosité utilisable (MULLER-FEUGA 1960), + porosité dy-
namique (SCHOELLER) 3 capacité d'écoulement (MULLER-FEUGA 1960)s
+ capacité de libre écoulement (SCHOELLER 1955), + coefficient
de restitution*
débit spécifique pris dans ce sens est impropre et à
rejeter (anglicisme].
(E concept nommé specific field (MEINZER 1923) par les auteurs de lan-
gue anglaise).
4.42 - POROSITE OUVERTE
Rapport du volume des vides intercommunicants d'un milieu poreux à son
volume total : porosité permettant le mouvement d'un fluide à travers
le milieu. Somme de la porosité efficace et de la capacité de rétention.
S'oppose à la porosité alose.
sans dimension
Réf. SCHOELLER 1955
. Ne pas employer porosité effective dans ce sens.
(= concept nommé effective porosity dans la terminologie américaine mo-
derne recommandée par l 'U .S .G .S . , í effective porosity de MEINZER).
4.43 - POUVOIR FILTRANT
Aptitude d'une roche, d'un milieu poreux, à épurer l'eau des corps en
suspension qu'elle contient au cours de sa filtration (épuration biolo-
gique essentiellement].
Réf. IMBEAUX 1930
- 60 -
4.44 - RESISTANCE HYDRAULIQUE
Paramètre inverse du coefficient de perméabilité de DARCY, régissant
la perte de charge imposée par un milieu perméable au flux qu'il laisse
passer.
dimensions : T L"1
1symbole : —
K
Réf. DUPUIT 1863
Syn. + coefficient de résistance (DUPUIT 1863), + coefficient de -perte
de charge (LEMOINE, HUMERY, SOYER 1939).
4.45 - SATURE (EN EAU)
Qualifie un milieu poreux ou fissuré dont les vides intersticiels sont
complètement emplis d'eau.
cf. zone saturée (2.41).
Réf. D'ANDRIMONT 1904
Syn. noyê3 + mouillé déconseillé dans ce sens, + inhibé à rejeter.
4.46 - SEMI-PERMEABLE
Qualifie un milieu dont la perméabilité est trop faible pour permettre
le captage de l'eau en quantité appréciable, mais suffisante pour per-
mettre des transferts d'eau significatifs vis-à-vis des aquifères conti-
gus idrainance).
- 61 -
N . B . : Notion relative. En pratique dans les conditions cou-
rantes en hydrogéologie et sous les gradients hydrauli-
ques habituels, on considère comme semi-perméable un mi-
lieu dont le coefficient de -perméabilité de DARCY est
de l'ordre de 1.10"5 à 1.10"9 m / s .
(cf. couche semi-perméable (2.17)).
Réf. BELGEAND 1846
Syn. rejeter + semi-imperméable.
4.47 - TENEUR EN EAU
Quantité (volume, poids) d'eau contenue dans un milieu saturé ou non,
rapportée au volume ou au poids total du milieu, ou parfois au poids du
milieu sec, quel que soit le type de liaison physique de l'eau avec le
milieu solide.
L'expression d'une teneur en eau doit toujours préciser si elle
elle volumique ou pondérale.
sans dimension
|symbole ; 6 |
4.48 - TENSEUR DE PERMEABILITE
En milieu aquifère continu anisotrope, tenseur symétrique du second
ordre transformant le gradient hydraulique en vecteur de vitesse de
filtration. Ces deux vecteurs ne sont colinéaires que dans trois direc-
tions tri-orthogonales, qui sont les directions principales de perméa-
bilité.
Cette entité mathématique généralise la notion de coefficient de perméa-
bilité de DARCY.
- 62 -
dimensions : L T" 1
symbole : K
Réf. FERRANDON 1948
4,49 - TRANSMISSIVITE
Paramètre régissant le flux d'eau qui s'écoule par unité de hauteur de
la zone saturée d'un aquifère continu (mesurée selon une direction or-
thogonale à celle de l'écoulement), et par unité de gradient hydrauli-
que . Produit du coefficient de perméabilité (de DARCY) par la puis-
sance aquifère, en milieu isotrope, ou produit du tenseur de perméabi-
lité parallèle à la direction d'écoulement par la puissance aquifère en
milieu anisotrope.
dimension : L2 T""1
symbole : T
Réf. DE GELIS 1956
Syn. + coefficient de transmissivité déconseillé, transmissivité hydraw
+ coefficient de conduction à rejeter.
N . B . : Ce concept, transposé au flux d'eau dans une fissure (en
milieu aquifère discontinu), est parfois dénommé + coef-
ficient de débit (SCHNEEBELI 1966) : flux d'eau qui s'é-
coule par unité de largeur du conduit et par unité de
gradient hydraulique (mêmes dimensions : L2 T " 1 ) .
. Rejeter dans ce sens : puissance (d'une nappe) ou puissance
aquifère (BRILLANT 1962), + potentiel aquifère (ASTIER 1971).
- 63 -
Certains auteurs (notamment des géophysiciens) appellent
+ pseudo-transmissivitê le produit de la porosité totale (dé-
duite de la résistivité) par la puissance aquifère (dimen-
sion : L) , considéré comme un index de la transmissivité. Ce
concept admet une relation trop simple entre la porosité et
la perméabilité, aussi est-il à rejeter.
Certains auteurs (notamment des géomorphologues) appellent in-
correctement transmissivité la capacité de drainage souter-
rain d'un bassin versant, exprimable par la proportion de
Vécoulement souterrain sur l'écoulement total (cf. coeffi-
cient d'écoulement souterrain). Cette capacité est certes
fonction de la transmissivité des aquifères du bassin, mais
aussi de bien d'autres facteurs.
5 . HycüiodynamÁquz
II y a d'extraordinaires beautés dans les sourceset les eaux qui filtrent sous la terre*
André GIDE(Les nourritures terrestres)
- 64 -
5.01 - ACCUMULATION
Accroissement de la réserve d'un aquifère résultant d'un excédent de
l'alimentation sur le debit global [naturel ou prélevé], lié à la
montée des niveaux.
S'oppose à vidange.
dimension : L3
Syn. augmentation de réserve^ remplissage.
. Ne pas employer recharge (d'une nappe) dans ce sens.
5.02 - ADHESION
Fixation des particules d'eau au voisinage des parois des interstices
d'un milieu poreux, sous l'effet des forces capillaires (effet de sur-
face ou de tension superficielle, dit "de capillarité"]. L'eau ainsi
fixée est Veau pelliaulaire, soumise à une pression inférieure à la
pression atmosphérique ou tension.
Ne pas confondre avec 1'adsorption.
5.03 - AGE (de l'eau souterraine)
Durée du séjour dans le sous-sol d'une particule d'eau souterraine
d'origine météorique, depuis son infiltration naturelle jusqu'à l'ins-
tant de son échantillonnage.
dimension : T
cf. temps de séjour (5.110) concept très voisin.
Réf. MARGAI 1966
- 65 -
5.04 - AGE (Cli+) APPARENT
Age d'un échantillon d'eau souterraine calculé d'après sa teneur en
Cll+, dans l'hypothèse où la teneur initiale en C14 aurait été égale
à celle des eaux modernes (condition qui n'est jamais rigoureusement
satisfaite lorsque l'eau contient des carbonates dissous). L'âge
apparent est égal à : 8,270 1n — — ans, C étant la teneur en C14 de
l'échantillon, rapportée à la teneur des eaux modernes.
5.05 - AGE (C14) CORRIGE
Age d'un échantillon d'eau souterraine calculé d'après sa teneur en
C11+ et en se basant sur une teneur initiale corrigée, par rapport à la
teneur moderne, au moyen d'une méthode donnée (notamment d'après le
rapport C 1 2 / C 1 3 ) .
5.06 - AIRE D'ARTESIANISME
Domaine dans lequel la surface piêzomêtrique d'une nappe captive est au-
dessus du sol, où les conditions de 1'artésianisme sont donc réalisées.
5.07 - ALIMENTATION (D'UNE NAPPE)
Apports d'eau externe de toutes origines, à un aquíf'ère.
Composante du bilan d'eau d'une nappe : somme des quantités d'eau ap-
portées naturellement ou introduites artificiellement dans l'aquifère
pendant une période de référence.
S'oppose au débit global d'une nappe.
dimensions : L 3 T " 1
Réf. BOURSAULT 1900
Syn. apports3 entrées d'eau.
. Ne pas employer dans ce sens recharge d'une nappe.
- 66 -
5.08 - ALIMENTATION POTENTIELLE
Alimentation maximale possible d'une nappe libre par infiltration, dans
des conditions données en fonction des précipitations efficaces et des
caractéristiques du sol, en particulier de sa cccpaoitê d'infiltration,
mais indépendamment de la capacité d'ingestion de l'aquifère qui pour-
rait éventuellement constituer un facteur limitant (cf. refus d'alimen-
tation ) .
dimensions : L3 T-1
Néologisme
. L'emploi de capacité d'infiltration dans ce sens (SCHOELLER
1970) est déconseillé.
5.09 - ALIMENTATION SPECIFIQUE
Quotient des quantités d'eau globales apportées en moyenne à une nappe,
pendant une période définie, par l'aire de l'aquifère considéré : ali-
mentation par unité de surface.
Ce module spécifique prend en compte aussi bien l'alimentation directe
d'une nappe libre par infiltration efficace que l'alimentation d'une
nappe semi-captive par drainance (y compris en régime influencé).
N . B . Dans le cas d'un aquifère à nappe libre sans apport sou-
terrain ni sous-écoulement appréciables aus? limites,
l1alimentation spécifique équivaut au module spécifique
d'écoulement souterrain, pour la même période de réfé-
rence, si la différence de réserve est négligeable.
dimensions : L 3 T " 1 L ~ 2 = L T - 1
Syn. module spécifique d'alimentation.
(= concept nommé recharge rate par les auteurs de langue anglaise).
- 67 -
5.10 - ARTESIANISME
Aptitude d'un aquifère captif à permettre le jaillissement spontané des
puits qui l'atteignent, ou l'existence des sources artésiennes} créée
par la conjonction de conditions hydrodynamiques et topographiques fa-
vorables : surface pié zomé trique initiale située au-dessus du sol.
Réf. MARTEL 1921
Syn. + régime artésien.
N . B . Ne pas employer le terme artêsianisme dans le sens de
jaillissement (6.24) ni de pression artésienne (6.33).
5.11 - BAISSE DES NIVEAUX
Mouvement descendant des niveaux de la surface libre d'une nappe, lié
à une diminution de la réserve (vidange). Phase décroissante des fluc-
tuations de niveau d'une nappe libre.
Ne pas employer dans ce sens décharge.
5.12 - BILAN D'EAU (D'UNE NAPPE)
Comptes comparés des quantités d'eau totales reçues ou débitées par un
aquifère - ou un ensemble u'aquifères - défini pendant une période
déterminée, exprimés par une équation devant vérifier que la somme
algébrique des apports - ou alimentation de la nappe - du débit global
et de la différence de réserve pour la même période de référence, est
bien nulle.
Réf. BERKALOFF , TlXERONT 1951
- 68 -
Syn. bilan hydraulique 3 bilan (d'une nappe) 3 + bilan hydrogêologique
(à rejeter).
N . B . : bilan ne peut être pris dans le sens de somme ni dans
celui de solde. Des expressions telles que "bilan des
apports" ou "bilan négatif" sont incorrectes.
5.13 - BILAN HYDRIQUE (DU SOL)
Comptes comparés des quantités d'eau totales apportées ou soustraites
à un sol, à une zone non satuvêe (considérés souvent comme unidimen-
sionnels) pendant une période déterminée, dont le solde est une diffé-
rence de réserve en eau, évaluée d'après des différences de tenewc en
eau (profils d'humidité comparés).
Réf. PLAISANCE, CAILLEUX 1958
Syn. bilan d'humidité3 bilan d'eau du sol.
5.14 - CAPACITE D'INGESTION (d'un aquifère)
débit global maximal qu'un aquif ère peut écouler sans provoquer de
refus d'alimentation, entre son aire d'alimentation et ses différentes
émergences permanentes (débit instantané ou rapporté à une période dé-
finie assez courte). Cette notion, liée à celles de réserve maximale
de l'aquif'ère et d'écoulement souterrain maximal, est conçue surtout
pour être comparée à l'alimentation de V aquif ère, notamment à des ap-
ports pouvant être momentanément excédentaires à ce débit écoulable
(cf. refus d'alimentation').
dimensions : L3 T " 1
Réf. SCHOELLER 1970
. Ne pas employer capacité d'absorption (d'un aquifère) dans
ce sens.
- 69 -
5.15 - CAPACITE REGULATRICE
Aptitude d'un aquifère à régulariser, en fonction de son inertie et
par la variation de sa réserve, les débits continus de ses émergences,
par rapport aux apports d'eau irréguliers et discontinus de son alimen-
tation naturelle. Elle peut s'exprimer par le rapport entre les varia-
bilités respectives des flux globaux entrant et sortant aux limites de
1'aquifere.
Réf. MAEGAT 1966
. Ne pas confondre avec la réserve régulatrice (5.100).
5.16 - CAPTIVITE
Etat d'une nappe, d'un aquifère captif.
5.17 - CHARGE ALTIMETRIQUE [fig. 6|
Altitude au-dessous d'un plan de référence du point auquel se rapporte
la charge hydraulique mesurée.
dimension : L
symbole : h
Syn. charge de position
5.18 - CHARGE ASCENSIONELLE 1 fig. 6 1
Différence entre l'altitude du niveau piêzomêtrique et celle du toit
d'une nappe captive, mesurées sur une même verticale, équivalant à la
hauteur d'ascendance du plan d'eau dans un forage atteignant la nappe.
- 70 -
dimension : L
symbole : h3
Réf. SOÏER 1952
Syn. hauteur d'ascendance^ + capacité ascensionnelle (SOÏER) à rejeter.
Ne pas employer ascendance dans ce sens.
5.19 - CHARGE HYDRAULIQUE | fjg. g [
Altitude d'un niveau piézométrique au-de9sus d'un plan de référence : som-
me de la charge hydrostatique et de la charge hydrodynamique. Elle est
une mesure du potentiel de l'eau, auquel elle est proportionnelle.
dimension : L
|symbole : h |
. Ne pas confondre avec la hauteur piêzomêtrique (5.60).
Réf. BERNOULLI3 18e s.
Syn. charge (pris absolument, DARCÏ 1856)3 + charge piêzomêtrique.
. Ne pas employer niveau piézomêtrique dans ce sens.
5.20 - CHARGE HYDRODYNAMIQUE
Charge supplémentaire par rapport à la charge hydrostatique, donnée à
l'eau en mouvement par son énergie cinétique, et correspondant à la
pression dynamique. Elle est en pratique négligeable dans un milieu
aquifère où l'écoulement est régi par la Loi de DARCY (cf. charge
hydraulique).
dimension : L
symbole : hr
- 71 -
5.21 - CHARGE HYDROSTATIQUE
Hauteur, au-dessus d'un plan de référence, de la colonne liquide équi-
librant la pression hydrostatique en un point donné : somme de là char-
ge altimêtrique et de la hauteur piézomêtrique.
dimension : L
symbole : h
N.B. : Dans le domaine de validité de la loi de DARCY, la char-
ge hydrodynamique étant négligeable, la charge hydrosta-
tique équivaut en pratique à la charge hydraulique ou
charge pris au sens absolu.
Réf. De LAUNAY 1899
5.22 - CONDITIONS AUX LIMITES
Toute condition hydrodynamique, de flux ou de potentiel, permanente ou
variable, imposée aux limites d'un système aquifère, et dont la définition
s'intègre nécessairement dans la description quantitative du système.
Réf. MAÏER 1947
5.23 - CYCLE DE FLUCTUATION
Ensemble de deux mouvements consécutifs de montée et de baisse des niveaux,
se compensant approximativement pendant une période définie :
un cycle de fluctuation Journalier, annuel, pluri-annuel.
- 72 -
5.24 - DEBIT D'UNE NAPPE
Flux d'eau traversant une section définie d'un aquifère {zone saturée)
perpendiculaire aux directions d'écoulement, sous l'effet d'un gradient
hydraulique donné, exprimé en volume total écoulé par unité de temps,
dimensions : L3 T*-1
. Ne pas employer dans ce sens écoulement souterrain.
5.25 - DEBIT GLOBAL D'UNE NAPPE
Composante du bilan d'eau d'une nappe : somme des quantités d'eau débi-
tées naturellement, ou prélevées dans l'aquifère (prélèvements nets, non
restitués) pendant une période de référence.
S'oppose à l'alimentation d'une nappe.
dimensions : L3 T-1
symbole : Q
Réf. GOGUEL 1959
Syn. débit sortant (d'une nappe)3 sorties d'eau ( ''^••^'-'V.'c-A~w.,-'.)-
. Ne pas employer dans ce sens décharge d'une nappe (SCHOELLER 1959)
5.26 - DEBIT UNITAIRE
Débit d'un flux d'eau à travers un milieu aquifère saturé, par unité de
surface perpendiculaire à la direction de l'écoulement.
dimensions : L T - 1
¡symbole : q |
- 73 -
N . B . : Concept équivalent à celui de vitesse de filtration
(5.115), mais exprime sous une formé écartant mieux la
confusion entre cette vitesse fictive macroscopique
(vecteur) et les vitesses réelles à signification ciné-
matique.
Réf. FERRANDON 1954
Syn. flux spécifique
. Il est déconseillé d'appeler débit unitaire le débit d'une
nappe par unité de largeur de la section considérée
(SCHOELLER 1956) (dimensions : L2 T - 1 ) .
(E concept nommé specific discharge (HUBBERT 1940) par les auteurs de
langue anglaise).
5.27 - DEBOURRAGE
Déblaiement naturel d'un conduit karstique obstrué (par sédimentation¿
éboulement, e tc . ) , notamment sous l'effet d'un accroissement momen-
tané de charge hydraulique.
Phénomène inverse du remblaiement (5.96).
Réf. GEZE 1973
5.28 - DECHARGE
Diminution naturelle de charge hydraulique : différence de charge résul-
tant d'une baisse des niveaux d'une nappe, pendant une période définie.
dimension : L
- 74 -
Réf. CAST ANY 1963
Ne pas employer le terme décharge dans le sens de baisse des
nïveccux (5.11) qui a un sens surtout descriptif, de débit
global d'une nappe (5.25), ni de vidange (5.112).
5.29 - DECLIN DE PRESSION
Diminution de la -pression hydrostatique en un point donné d'un aquifère
captif, se traduisant par un abaissement de charge hydraulique, sous
l'effet d'une cause naturelle ou artificielle, et considérée surtout à
long terme.
A distinguer de chute de pression (6.04).
5.30 - DEPLACEMENT
Transport, cinématiquement déterminé, d'une masse identifiée d'un flui-
de de qualités définies d'une position à une autre, où elle remplace une
masse équivalente du même fluide ou d'un fluide différent, dans un
aquifère, sous l'effet de différences de potentiel. Peut s'appliquer au
milieu non saturé conrme au milieu saturé (écoulement mono ou polypha-
sique).
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. migration (terme en usage en hydrodynamique pétrolière).
5.31 - DEPLACEMENT DE FLUIDES MISCIBLES
Mouvement simultané, dans un milieu perméable, de deux fluides miscibles
dont l'un déplace l'autre avec formation d'une zone de dispersion
(UNGEMACH).
Réf. PFANNKUCH 1963
Syn. + déplacement miscible
- 75 -
5.32 - DEPLACEMENT DE FLUIDES NON MISCIBLES
Mouvement simultané dans un milieu perméable, de deux fluides non misci-
bles dont l'un déplace l'autre, avec conservation d'une interface abrup-
te (UNGEMACH).
5.33 - DESATURATION
Passage, pour un milieu aquifère, de l'état saturé à l'état non saturé,
et diminution dans le temps de la teneur en eau du milieu non saturé.
N . B . : Concept voisin de celui de + ressuyage (SAVORNIN 1947)
en usage surtout en pédologie, agrologie, avec le sens
plus particulier de désaturation complète en eau gravi-
taire, par êgouttement.
. À prendre au sens neutre : le fait de se désaturer ou d'être
désaturé. Au sens actif - l'action de désaturer - mieux vaut
employer, selon les cas, drainage (9.23) concept le plus géné-
ral, dénoyage (9.19), égouttage, (+ reseuyage étant pris aussi
dans un sens actif, en pédologie).
5.34 - DIFFERENCE DE RESERVE
Composante du bilan d'eau d'une nappe : résultante des variations posi-
tives et négatives de la réserve durant la période de référence [diffé-
rence entre l'état initial et l'état final de la réserve assimilable au
solde d'un bilan).
dimension : L3
. Ne pas employer "variation de réserve" dans ce sens.
- 76 -
5.35 - DIFFUSION CAPILLAIRE
Mouvement d'eau à travers les interstices d'un milieu non saturé, sous
l'effet d'un gradient de potentiel capillaire.
Réf. HALLAIRE 1949
Syn. diffusion (SCHOELLER 1962)¿ terme déconseillé sans qualificatif
dans ce sens, en raison du risque de confusion avec la diffusion
moléculaire.
5.36 - DISPERSION
Ensemble des phénomènes mécaniques et physico-chimiques déterminant les
variations de concentration dans le temps et dans l'espace liés au
déplacement de fluides miscibles dans un milieu poreux (UNGEMACH).
Ils comprennent la dispersion dynamique et la diffusion moléculaire.
Réf. SCHOELLER 1962
. Ne pas employer diffusion dans ce sens (DANEL 1953) , en raison
du risque de confusion avec la diffusion capillaire (en milieu
non sature) et la diffusion moléculaire.
5.37 - DISPERSION DYNAMIQUE
Formation de zones de mélange entre fluides miscibles se déplaçant dans
un milieu perméable sous les effets mécaniques de ce milieu sur les tra-
jectoires des particules fluides (FRIED).
Réf. FRIED 1968
Syn. diffusion dynamiquet diffusion cinématique.
- 77 -
5.38 - DRAINANCE
Passage d'un flux d'eau, à composante essentiellement verticale, d'un
aquifère à un autre (ou entre un aquifère et une nappe d'eau de surface]
à travers une couche semi-perméable.
Notion voisine de celle de "communication entre nappes"
cf. 5.63
Réf. SCHOELLER 1959
N.B. : Le terme drainance n'était pas parfaitement approprié pour
traduire en français le concept défini et dénommé leakage
par les auteurs de langue anglaise (JACOB, HANTUSH) qui
correspond proprement au phénomène de fuite, alors que
drainance s'apparente à drainage et évoque l'action d'un
collecteur.
Des termes comme transfluenoe (utilisé par ailleurs en
géographie physique) ou perfluence (néologisme) auraient
sans doute pu mieux convenir. On conserve cependant drai-
nance en raison de son usage maintenant assez répandu.
. Ne pas employer le terme drainance dans le sens de coefficient
de drainance (4.06).
(= concept nommé leakage par les auteurs de langue anglaise).
5.39 - DUREE DE RENOUVELLEMENT
Durée théoriquement nécessaire pour que le volume cumulé de l'alimenta-
tion d'une nappe soit égal à sa réserve moyenne (quotient de la réserve
par le débit moyen des apports, équivalent à long terme au débit moyen
sortant de l'aquifère). Cette égalité n'a pas la signification physique
d'un remplacement de la totalité de l'eau de l'aquifère pendant cette
période.
dimension : T
Réf. MARGAT 1966
- 78 -
5.40 - ECOULEMENT LAMINAIRE
Mouvement d'un fluide dont la vitesse réelle est inférieure à la vitesse
critique pour des conditions déterminées, définies par le nombre de
REYNOLDS et qui se caractérise par le parallélisme des lignes de courant.
S'oppose à l'écoulement turbulent.
Réf. SCHNEEBELI 1955
5.41 - ECOULEMENT NON UNIFORME
Ecoulement dont les débits unitaires et la direction diffèrent selon
les points du domaine considéré.
5.42 - ECOULEMENT PERMANENT
Ecoulement à flux constant sous des conditions de potentiel invariables
dans le temps.
S'oppose à l'écoulement transitoire.
Réf. POCHET 1905
Syn. écoulement stationnaire (FERRANDON 1954)3 écoulement en régime
d'équilibre.
5.43 - ECOULEMENT "PISTON"
Déplacement mécanique d'un fluide par un autre non miscible, sans défor-
mation de l'interface (UNGEMACH).
Syn. écoulement frontal parfait.
(= concept nommé piston-flow par les auteurs de langue anglaise).
- 79 -
5.44 - ECOULEMENT POLYPHASIQUE
Ecoulement simultané dans un même aquifère de deux ou plusieurs fluides
homogènes (liquides et/ou gazeux) non miscibles.
N.B. : Definition restrictive, en usage dans la terminologie de
l'hydrodynamique pétrolière (UNGEMACH).
Réf. MARLE 1965
5.45 - ECOULEMENT TRANSITOIRE
Ecoulement dont le débit et la direction, en un point donné, varient
dans le temps.
S'oppose à l'écoulement permanent.
Réf. De GELIS 1956
Syn. écoulement non permanent (FERRANDON 1954), écoulement variable
(SCHNEEBELI 1957) s écoulement en régime de non-équilibre.
5.46 - ECOULEMENT TURBULENT
Mouvement d'un fluide dont la vitesse réelle est supérieure à la vitesse
critique pour des conditions déterminées, définies par le nombre de
REYNOLDS, et qui se caractérise par le non-parallélisme des lignes de
courant. L'écoulement turbulent en milieu perméable n'est pas soumis
à la loi de DARCY.
S'oppose à l'écoulement laminaire.
Réf. SAMSOEN 1941
- 80 -
5.47 - ECOULEMENT UNIFORME
Ecoulement dont les débits unitaires et la direction sont les mêmes en
tous points du domaine aquifère considéré.
5.48 - EFFICACITE BAROMETRIQUE
Rapport d'une variation de pression d'eau dans un aquifère captif, tra-
duite par une variation de charge hydraulique en un puits donné, à une
variation de pression atmosphérique (exprimées en unités cohérentes],
pour une même période de référence.
sans dimension
5.49 - EGOUTTEMENT
Mouvement d'eau en régime transitoire, dans un milieu non saturé en
cours de désaturation sous l'effet de la gravité (mouvement descendant
à composante principale verticale).
S'applique surtout, soit en laboratoire (colonne) à un échantillon de
sol ou de roche préalablement saturé., soit dans un aquifère, au flux
retardé consécutif à un abaissement rapide de la surface libre déter-
miné notamment par un pompage (cause possible d'un ralentissement de
l'évolution du rabattement se traduisant par un "palier de BOULTON").
Réf. SCHOELLER 1955
. Ne pas employer dans ce sens le terme égouttage (à réserver
au procédé technique de laboratoire, à l'action de faire s'é-
goutter, d'extraire l'eau par égouttement) , ni + ressuyage qui
s'applique au milieu aquifère et non à l'eau.
- 81 -
5.50 - ELECTRO-FILTRATION
Mouvement d'eau dans un milieu poreuse sous l'effet exclusif d'une diffé-
rence de potentiel électrique.
Réf. GOGUEL 1959
Syn. électro-osmose.
5.51 - ENFOUISSEMENT
Dans un aquifère à écoulement polyphasique de fluides de densités diffé-
rentes : déplacement descendant, à composante verticale non négligeable,
d'un fluide de densité supérieure à celle du fluide remplacé sous l'ef-
fet de la gravité, et accumulation du fluide lourd dans la partie infé-
rieure du réservoir.
Réf. ZILLIOX 1969
5.52 - EQUATION DE DISPERSION
Le phénomène de dispersion est décrit par une équation de diffusion
généralisée comprenant un terme de convection, qui exprime la conser-
vation de la matière, et peut s'écrire (cf. FRIED, COMBARNOUS).
div (K p grad (c/p) ) - div (Vie] = ^d X
OU
K = tenseur de dispersion
p = masse spécifique du mélange
c = concentration volumique du constituant dispersant
Vi = vitesse intergranulaire du mélange
t = temps
(FRIED, UNGEMACH)
Réf. FRIED 1968
- 82 -
5.53 - FILTRATION
Mouvement laminaire d'un fluide, notamment de l'eau, dans un milieu
poreux saturé, distingué de l'infiltration.
Réf. ARAGO 1834
Syn. percolation (MAYER 1947).
N . B . : Le terme percolation est d'un usage ancien (PERRAULT
(1674) dans un sens équivalent à celui à1infiltration
(cf. 3.26), à rejeter.
. Filtration est conservé dans ce sens neutre, par cohérence
avec des expressions telles qu'écoulement de filtration ou
vitesse de filtration et par antériorité d'usage, bien que le
terme synonyme percolation, soit aussi approprié et qu'il
éviterait mieux la confusion avec le sens actif de filtration :
séparation de l'eau et de corps qu'elle contient par passage
dans un milieu filtrant. Filtrage conviendrait mieux pour
désigner l'action artificielle de filtrer (technique d'épu-
ration, de séparation, mais la filtration (au sens actif) peut
être naturelle.
En technique industrielle de traitement des eaux et de divers
fluides la filtration (séparation par des filtres des particu-
les visibles en suspension, de taille supérieure à 0,3 y, dite
micro-filtration pour les particules de 0,3 à 10 y) est distin-
guée de Vultrafiltration (séparation par des membranes de
constituants de solutions homogènes, de taille inférieure à
0,3 y).
5.54 - FLUCTUATIONS DE NIVEAUX
Ensemble des mouvements alternants de baisse et de montée des niveaux,
de la surface libre d'une nappe, au cours d'une période définie pou-
vant se diviser en différents cycles de fluctuation.
- 83 -
Réf. BOURSAULT 1900
Syn. à rejeter : + balancement, + battement, + ondulation, + oscillation,
+ pulsation (d'une nappe, des niveaux).
5.55 - FLUX D'INFILTRATION
Mouvement d'un fluide, notamment de l'eau, en milieu non saturé, sous
les effets conjoints de diverses différences de potentiels.
Débit traversant une surface perpendiculaire à la direction du flux.
dimensions : L3 T"1
Exprimé couramment par unité de surface, donc homogène à une vitesse, il
équivaut à la vitesse de diffusion macroscopique, distincte de la vites-
se d'infiltration.
dimensions : L T'1
Syn. débit de diffusion
5.56 - FRONT D'INFILTRATION
Dans une zone noi saturée, limite (surface] du domaine envahi au bout
d'un temps donné par une masse d'eau infiltrée dans la zone depuis un
instant initial défini, par exemple une averse ou une séquence pluvieu-
se, une irrigation, la mise en eau d'un bassin d'infiltration ou d'un
canal.
Réf. REMEDIERAS 1960
Syn. + front d'humidification, + front humide (BIZE, BOURGUET, LEMOINE
1972) déconseillés.
- 84 -
5.57 - GRADIENT DE PRESSION
Différence de pression hydrostatique entre deux points, dans un système
aquifère, par unité de distance [verticale en général].
dimensions : M L~2 T-2
N.B. : Ce concept, en usage surtout en hydrodynamique pétrolière et
applicable aux aquifères captifs profonds, n'a pas la
signification d'une différence de potentiel et ne doit
pas être confondu avec un gradient hydraulique.
5.58 - GRADIENT HYDRAULIQUE
Différence de charge hydraulique entre deux points d'un aquifère par uni-
té de distance, selon une direction donnée, en général selon une ligne
de courant.
Elle a la signification d'une différence de potentiel.
sans dimension
[symbole : i |
Réf. MAÏEE 1947
Syn. gradient hydrodynamique, gradient de charge, + pente hydraulique s
+ pente motrice, + pente (d'une nappe), termes déconseillés.
5.59 - HAUTEUR DE SUINTEMENT
Hauteur de la surface de suintement ou de la zone de suintement d'un
puits, d'une tranchée : différence de charge hydraulique entre les limi-
tes supérieure et inférieure de cette surface ou zone.
dimension : L
Réf. SCHOELLER 1962
Syn. + hauteur d'émergence, + hauteur de la surface d'émergence
(SCHOELLER 1966).
- 85 -
5.60 - HAUTEUR PIEZOMETRIQUE | fig. 6 1
Hauteur de la colonne liquide statique équilibrant la pression hydros-
tatique au point auquel elle se rapporte.
dimension : L
symbole : h
Réf. DARCÏ 1856
. Ne pas employer dans ce sens niveau piézométrique (5.81) ni
niveau potentiométrique (terme en usage en hydrodynamique pé-
trolière (5.82)).
. Ne pas confondre la hauteur piézométrique h avec la charge
hydraulique h :
h = h + hP z
h étant la charge àltimétrique (5.17).z
5.61 - HYDROISOHYPSE
Lieu des points d'égale altitude - courbe de niveau - d'une surface
libre Ceas particulier de ligne êquipotentielle).
Réf. SCHOELLER 1962
Syn. + courbe hydrohypse déconseillé, + courbe phréatique déconseillé.
5.62 - INFLUENCE
Toute modification de charge hydraulique, constante ou - le plus sou-
vent - variable, déterminée par une cause naturelle ou une action arti-
ficielle [rabattementj relèvement).
- 86 -
5.63 - LIAISON HYDRAULIQUE
Continuité de saturation d'un milieu aquifère permettant l'écoulement
de l'eau sous l'effet d'un gradient hydraulique et la propagation ú'in-
fluenoe (différences de pression]. Plus particulièrement : continuité
entre un aquifère et un cours d'eau ou une nappe d'eau libre de surface.
. Ne pas confondre avec la notion assez imprécise de
"communication entre nappes". La liaison hydraulique
entre deux aquifères est une condition nécessaire de leur
"communication", mais celle-ci comprend en général l'idée
d'un transfert d'eau, d'un flux passant de l'un à l'autre
(soit par drainance, soit par un conduit privilégié lié
à une singularité), ce qui implique donc un gradient de
charge hydraulique significatif entre les deux nappes.
. L'expression "relation entre nappes", trop vague est à
proscrire.
5.64 - LIGNE DE COURANT
Ligne idéale qui représente la trajectoire théorique - macroscopique -
d'une particule d'eau en mouvement dans un aquifère (assimilé à un mi-
lieu continu) et correspond à une direction d'écoulement. Elle est
orthogonale en tous points aux lignes ou surfaces êquipotentielles,
dans un milieu aquifère isotrope.
Réf. MAYER 1947
Syn. filet liquide (d'ANDRIMONT 1905)3 + filet3 ligne de flux.
5.65 - LIGNE DE PARTAGE DES EAUX SOUTERRAINES
Ligne à flux nul séparant deux bassins hydrogêologiques limitrophes :
lieu des points d'origine apparents de ligne de courant divergentes dans
la surface piêzomêtrique d'une nappe à écoulement bidimensionnel.
Syn. axe de divergence) + crête (d'une nappe) ou + crête piêzomêtrique
à rejeter.
5.66 - LIGNE EQUIPOTENTIELLE
Lieu de points d'égal potentiel, ou charge hydraulique, dans un milieu
- 87 -
aquifère à écoulement bidimensionnel (considéré en plan vertical ou ho-
rizontal) : ligne idéale orthogonale aux lignes de courant, dans un mi-
lieu aquifère isotrope.
Réf. MAYER 1947
Syn. cowbe êquipotentielle, êquipotentielle, courbe potentiomêtrique,
ligne d'égale charge, + courbe isopotentielle (IMBEAUX 1930),
+ courbe ou ligne isopiêzomêtrique (IMBEAUX 1930), + courbe
isopièze, + équipièze, + courbe de niveau piêzométrique (DIENERT
1932), + courbe piêzométrique.
N . B . : Tous les termes comportant la racine piéz- signifiant
pression sont à rejeter.
5.67 - LIMITE DE CAPTIVITE
Ligne d'intersection de la surface piêzométrique d'une nappe avec le
toit de Vaquifère, séparant la partie libre de la partie captive de la
nappe.
5.68 - MONTEE DES NIVEAUX
Mouvement ascendant des niveaux de la surface libre d'une nappe, lié à
une augmentation de la réserve {accumulation}. Phase croissante des
fluctuations de niveau d'une nappe libre.
. Ne pas employer dans ce sens : recharge.
5.69 - NAPPE CAPTIVE | TTg.
Nappe, ou partie d'une nappe sans surface libre, donc soumise en tous
points à une pression supérieure à la pression atmosphérique, et dont la
surface piêzométrique est supérieure au toit de Vaquifère a couverture
moins perméable qui la contient.
S'oppose à nappe libre.
- 86 -
Réf. BOURSAULT 1900
Syn. + nappe artésienne s.Z. (DUPONCHEL 1868) déconseillé, + nappe
confinée (anglicisme), + nappe en charge à rejeter.
Une nappe ogptive comprise dans un aquifère semi-captif peut être dénom-
mée nappe semi-oaptive.
N . B . : Le te-rme de nappe semi-capti'Oe ne doit pas être appliqué
à une nappe alternativement libre ou captive suivant la
variation de sa surface piêzométrique.
5.70 - NAPPE D'EAU SOUTERRAINE
Ensemble des eaux comprises dans la zone saturée d'un aquifère, dont
toutes les parties sont en liaison hydraulique.
Concept défini ou indéfini.
Réf. EERICART DE THURY 1829
Syn. nappe (ARAGO 1824)3 nappe souterraine ; (rejeter + nappe aquifère
(ARAGO 1834 - DAUBREE 1887) dans ce sens).
. Ne pas employer le terme nappe dans le sens de surface libre
ou de surface d'une nappe (cf. les expressions telles que
"fluctuations ou variations d'une nappe", ou "remontée de
nappe", à rejeter).
5.71 - NAPPE DE DEBORDEMENT
Nappe libre, non soutenue, limitée par l'affleurement du toit ou d'une
paroi latérale imperméable ou semi-perméable de l1'aquifère qui comporte
une réserve significative au-dessous du niveau des exutoires {sources
de débordement). Elle est en général en continuité avec une nappe
captive,
Réf. SCHOELLER 1955
- 89 -
5.72 - NAPPE DE DEVERSEMENT
Nappe libre3 non soutenue, limitée par l'affleurement du mur imperméable
ou semi-perméable de l'aquifère qui ne comporte pas de réserve Significa-
tive au-dessou9 du niveau des exutoires {sources de déversement).
S'oppose à nappe de trop-plein et à nappe de débordement.
Réf. SCHOELLER 1955
5.73 - NAPPE DE TROP-PLEIN
Nappe libre3 non soutenue, limitée par l'affleurement du mur imperméable
ou semi-perméable de l'aquifère qui comporte une réserve significative
au-dessous du niveau des exutoires [sources de trop-plein).
S'oppose à nappe de déversement et à nappe de débordement.
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. + nappe de contre-pente.
5.74 - NAPPE LIBRE | fig. 7 |
Nappe à surface libre, comprise dans un aquifère comportant une zone
non saturée de caractéristiques semblables a celles de la zone saturée,
et une zone de fluctuation.
Réf. SAMSOEN 1941
Syn. nappe phréatique (DAUBREE 1887) : expression imprécise déconseillée
dans ce sens.
. Ne pas désigner par "nappe superficielle" (GOSSELET 1888) une
nappe libre à surface peu profonde.
- 90 -
5.75 - NAPPE NON SOUTENUE
Nappe libre dans un aquifère limité par l'affleurement de couches imper-
méables ou semi-perméables 3 imposant une condition de potentiel fixe,
à flux non réversible (ligne de sources de déversement* de trop-
plein ou de débordement en général).
S'oppose à une nappe soutenue.
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. + nappe d1'affleurement (ancien, POCHET 1905).
. Ne pas employer nappe perchée (SCHOELLER 1962) dans ce sens.
5.76 - NAPPE PERCHEE | fig. 7 1
Nappe libre, permanente ou temporaire, formée au-de9sus d'une zone non
saturée, dans un aquifère perché, et étagée au-dessus d'une nappe libre
d'extension plus générale.
Réf. FOURMARIER 1929
Syn. nappe suspendue (SCHOELLER 1955).
N.B. : La nappe perchée temporaire qui peut se former dans le
sol est dénommée souvent "nappe du sol" ou improprement
"+ table d1 eau1' par les pédologues.
(= concept nommé verkhovodka par les auteurs russes).
Syn. nappe suspendue temporaire (SCHOELLER 1962).
. Nappe perchée ne doit pas être employé dans le sens de nappe
non soutenue (SCHOELLER 1962).
- 91 -
5.77 - NAPPE SOUS-FLUVIALE
Nappe comprise dans un aquifère alluvial de fond de vallée, en liaison
hydraulique ou non avec un cours d'eau et dont l'écoulement a une compo-
sante longitudinale principale. Le flux d'une nappe sous-fluviale à
travers la section correspondant à une station de jaugeage est un sous-
êeoulement relatif au bassin considéré.
Réf. CASTANY 1963
Syn. + infero-flux (SAVORNIN 1947) déconseillé, + nappe d'infiltration
(DELESSE 1862) à rejeter.
. Sous-écoulement ne doit pas être pris dans ce sens.
(= concept nommé underflow (SLICHTER 1902) par les auteurs de langue
anglaise).
5.78 - NAPPE SOUTENUE
Nappe dans un aquifère à limite (d1alimentation ou d'émergence) à po-
tentiel imposé, tel qu'un cours d'eau ou plan d'eau de surface dont
la surface libre "soutient" la sienne, et à flux réversible.
S'oppose à une nappe non soutenue.
Réf. SCHOELLER 1955
5.79 - NIVEAU (D'EAU)
Plan d'eau libre observable dans un puits, un piézomètre, dont l'alti-
tude a la signification d'une charge hydraulique.
Réf. ARAGO 1834
Syn. + niveau -phréatique (SCHNEEBELI 1966) à rejeter.
- 92 -
5.80 - NIVEAU DE BASE
Appliqué surtout à un réseau karstique : niveau et charge hydraulique
du plan d'eau libre à l'exutoire fixe, le plus bas du réseau, par rap-
port auquel se définissent les gradients de potentiel qui commandent
l'écoulement dans le réseau.
. Ne pas confondre avec le substratum imperméable ou semi-
perméable de Vaquifère karstique, ou avec l'altitude la plus
basse de ce substratum.
dimension : L
Réf. CASTANï 1963
N.B. : L'extension de cette notion à la limite d'émergence d'un
aquifère non karstique , dont les potentiels peuvent diffé-
rer selon les points, est déconseillé.
5.81 - NIVEAU PIEZOMETRIQUE | fig. 5 [
Niveau supérieur de la colonne liquide statique qui équilibre la pres-
sion hydrostatique au point auquel elle se rapporte. Il est matérialisé
par le niveau libre de l'eau dans un tube vertical ouvert au point
considéré ipiézomètre). Son élévation est définie par sa hauteur rapportée,
soit au niveau de 1'ouverture du tube piézométrique (hauteur piézométrique),
soit à un niveau de référence (charge hydrostatique ou hydraulique).
. Ne pas employer ce terme dans les sens de hauteur piézométrique,
ni de surface piézométrique.
Réf. DAUBREE 1887
N.B. : Ce terme est pris dans un sens plus restreint en hydro-
dynamique pétroli-ère considérant des systèmes aquifères
où les masses volumiques de l'eau sont généralement varia-
bles selon la profondeur (en raison notamment des diffé-
rences de salinité), et il est distingué du niveau potentiomé-
trique (5.82) : niveau supérieur de la colonne statique
d'eau de masse volumique égale ä celle obtenue au point
de mesure, et charge hydraulique correspondante.
Réf. MILLET 1963
- 93 -
5.82 - NIVEAU POTENTIOMETRIQUE \ fig. 6 |
Niveau supérieur de la colonne statique d'eau douce (masse volumique
équilibrant la pression de référence - et charge hydraulique corres-
pondant è ce niveau - distingué, en hydrodynamique pétrolière, du
niveau piézométrique et du niveau pseudo-potentiométrique.
Concept significatif dans un système aquifère où les masses .
volumiques de l'eau varient notablement selon la profondeur.
Réf. MILLET 1963
5.83 - NIVEAU PSEUDO-PIEZOMETRIQUE | fig. 6 1
Niveau supérieur de la colonne statique composée d'eau douce Cmasse volumique = 1)
au-dessus du niveau de référence et, au-dessous du niveau de référence, d'eau
de masse volumique égale à celle de l'eau au point considéré dans l'aquifère.
Il est distingué, en hydrodynamique pétrolière, du niveau piézomêtrique.
Concept significatif dans un système aquifère où les masses volumiques
de l'eau varient notablement selon la profondeur.
Réf. CHIARELLI 1973
5.84 - NIVEAU PSEUDO-POTENTIOMETRIQUE | fig. 6 |
Niveau supérieur de la colonne statique d'eau douce (masse volumique = 1)
équilibrant la pression hydrostatique en un point donné d'un aqui-
fère ("pression de couche") - et charge hydraulique correspondant à ce
niveau. Il est distingué, en hydrodynamique pétrolière, du niveau potentiomê-
trique.
Concept significatif dans un système aquifère où les masses
volumiques de l'eau varient notablement selon la profondeur.
Réf. MILLET 1963
- 94 -
5.85 - PALEOHYDRODYNAMISME
Mouvement des eaux souterraines et distribution des potentiels dans un
système aquifère dûs en partie aux effets de la variation de ses carac-
téristiques à l'échelle de temps de l'évolution géologique du réservoir
depuis sa formation : effets de la compaction des couches argileuses ou
de phénomènes néotectoniques notamment, non négligeables par rapport à
ceux de la gravité (hydrodynamisme actuel] dans certaines conditions
(grands systèmes aquifères multicouches profonds).
Réf. CHIARELLI 1970
5.86 - PANACHE DE DISPERSION
Domaine de propagation de l'eau marquée par un traceur, à partir d'une
source ponctuelle, dans un aquifère, sous l'effet de la dispersion trans-
versale et de l'écoulement de la nappe. Peut être considéré dans un
système bi- ou tri-dimensionnel.
dimensions : L2 ou L^
Réf. GUISERIX
Syn. + corne de diffusion (DANEL 1953)3 + oône de dispersion (ZILLIOX
1970).
. Ne pas employer zone de dispersion dans ce sens.
5.87 - POTENTIEL CAPILLAIRE
Travail requis pour extraire une unité de masse d'eau fixée par les
forces capillaires (constante de tension superficielle ou force de suc-
cion) d'une unité de masse du sol. Ce potentiel s'exprime en Kgm/kg
(1 Kgm = 9,81 joules/kg) ou en hauteur d'eau (négative).
- 95 -
dimension : L
symbole : <j>c
Réf. HALLAIRE 1949
Syn. potentiel matriciel (HALLAIRE, BALDY 1959), potentiel de rétention
(SCHOELLER 1962).
. Ne pas employer dans ce sens : capillarité, force capillaire,
succion, force de succion.
5.88 - PRESSION DE REFERENCE (ou pression au niveau de référence)
Pression hydrostatique rapportée à un "niveau de référence" - le niveau
de la mer en général - par application d'un gradient de pression à par-
tir de la pression mesurée en un point donné {"pression de couche")
Concept en usage en hydrodynamique pétrolière, servant à définir un
niveau potentiométrique.
Réf. MILLET 1963
Syn. pression hydrodynamique [MILLET 1963], mal approprié dans ce sens.
5.89 - PRESSION DYNAMIQUE
Pression supplémentaire, par rapport à la pression hydrostatique, exer-
cée sur les parois des interstices du milieu poreux par un fluide en
mouvement. Elle est égale à la moitié du produit de la densité du flui-
de par le carré de la vitesse.
N.B. : Dans un aquifère où les vitesses de l'eau sont très fai-
bles, cette pression est en pratique négligeable.
dimensions : M L"1 T 2
Syn. pression de courant (SCHNEEBELI 1966)
- 96 -
5.90 - PRESSION GEOSTATIQUE
Pression hydrostatique régnant normalement à une profondeur donnée, liée
à la masse de la couverture, et conventionnellement définie surtout en
hydrodynamique pétrolière, opposée à une pression de couche dite "anor-
male" ou surpression.
dimensions : M L"1 T~2
Syn. pression de aouahe normale.
(= concept nommé overburden pressure ou geostatio pressure par
les auteurs de langue anglaise).
5.91 - PRESSION HYDROSTATIQUE
Pression exercée par un fluide immobile sur les parois des interstices du
milieu solide qui le contient, notamment sur les parois des interstices
du milieu poreux.
dimensions ¡ML" 1 T-2
N.B. : Dans un aquifère où les vitesses réelles de l'eau sont
très faibles, donc où la pression dynamique est négli-
geable, la pression hydrostatique équivaut à la pression
totale.
Réf. ARAGO 1834
Syn. pression statique, pression de aouahe (terme employé en hydrody-
namique pétrolière], pression interstitielle Cterme employé en mé-
canique des sols).
- 97 -
5.92 - PRESSION TOTALE
Somme de la pression hydrostatique et de la pression dynamique exercées
par un fluide en mouvement sur les parois des interstices du milieu po-
reux.
N . B . : Elle équivaut en pratique à la pression hydrostatique
car la pression dynamique est en général négligeable, et
peut donc se dénommer pression tout court.
dimensions : M L-1 T - 2
[symbole : p
5.93 - RECHARGE
Augmentation naturelle de charge hydraulique : différence de charge ré-
sultant d'une montée des niveaux d'une nappe, pendant une période défi-
nie.
dimension : L
Réf. CASTANÏ 1962
. Ne pas employer le terme recharge dans les sens de montée des
niveaux (5.68) (qui a un sens surtout descriptif), ni à'ali-
mentation d'une nappe (5.07).
5.94 - REFUS D'ALIMENTATION
Apport d'eau non absorbable par un aquifère entièrement saturé, refusé
ou provoquant des débordements immédiats.
Il correspondrait à une alimentation excédentaire par rapport
à la capacité d'ingestion de 1'aquifère dans la conception de
H. SCHOELLER (1970).
- 98 -
Réf. MARGAT 1972
(s concept nommé rejected recharge par les auteurs de langue anglaise).
5.95 - REGIME DES EAUX SOUTERRAINES
Ensemble des modalités du mouvement et du renouvellement {alimentation,
débit) des eaux souterraines déterminées par les conditions et les fac
teurs qui les gouvernent.
Réf. DAUBREE 1887
. Ne pas prendre cette expression dans le sens de régime de
fluctuations de niveaux d'une nappe.
5.96 - REMBLAIEMENT (souterrain)
Obstruction naturelle, totale ou partielle, d'un conduit karstique par
apport de matériaux ou éboulement, déterminant localement une perte de
charge ou une interruption de l'écoulement. Phénomène inverse du dê-
bourrage, analogue au colmatage d'un milieu poreux.
Syn. obstruction
5.97 - RESEAU D'ECOULEMENT
Ensemble de lignes équipotentielles et de lignes de courant décrivant
un système à flux bidimensionnel, dans un milieu aquifère continu. En
milieu isotrope, ces lignes sont orthogonales.
Réf. SCHNEEBELI 1966
- 99 -
5.98 - RESERVE
Quantité (volume] û'eau gravitaire contenue, à une date donnée, dans
un aquifère : volume d'une nappe.
dimension : L3
Réf. D'ANDRIMONT 1902
Syn. cf. capacité d'emmagasinement (3.02, CASTANÏ 1961) appliqué plus
particulièrement à la réserve d'un aquifère, ou de l'ensemble
des aquifères d'un bassin versant, à l'instant d'origine d'un
tarissement non influencé.
5.99 - RESERVE D'EAU DU SOL
Quantité d'eau totale contenue dans le sol, dans la zone non saturée,
dans des conditions définies : intégration du profil d'humidité, expri-
mée généralement en hauteur d'une lame d'eau.
Plus précisément quantité d'eau totale contenue dans un sol dont la
capacité de rétention serait satisfaite, disponible pour 1'évapotrans-
piration, mais dont le dépassement permettrait seul une infiltration
efficace (notion théorique ayant la signification d'un index dans divers
modèles globaux de bilans d'eau du sol ou de bassin : cf. "réserve
utile" ou RU et "réserve d'eau facilement utilisable" ou RFU des
agrologues).
dimensions : L3, ou L3 L-2 = L
5.100 - RESERVE REGULATRICE
Partie variable de la réserve d'un aquifère : quantité maximale d'eau
gravitaire contenue dans la zone de fluctuation, se référant à une pé-
riode définie.
dimension : L3
- 100 -
N . B . : Elle peut être comparée, mais ne doit pas être assimilée
au débit gtobat d'une nappe, pour la même période de
référence.
Réf. CASTANÏ 1963
Syn. équivaut aux + ressources régulatrices [ SCHOELLER 1959) qui
rapportent ce volume à la période de référence et s'expriment en
débit moyen annuel : concept à rejeter.
5.101 - RIVIERE SOUTERRAINE
Cours d'eau souterraine dans un conduit karstique, une caverne d'assez
grande dimension, en partie accessible, où un tirant d'air est souvent
conservé, donc à surface libre en partie. Il peut ou non provenir de la
perte, de l'engouffrement d'un cours d'eau de surface.
Réf. BOSC 1787
Syn. cours d'eau souterrain (PUILLON-BOBLAYE 18Z7), + cours d'eau kars-
tique à rejeter.
5.102 - SENSIBILITE A LA MAREE
Rapport d'une variation de charge hydraulique en un puits donné dans un
aquifère à nappe influencée par la marée, à une variation de niveau de
la mer [exprimées en unités cohérentes), pour une même période de
référence.
sans dimension
fig. 1
- 101 -
5.103 - SURFACE D'UNE NAPPE
Surface de la zone saturée d'un aquifère.
Elle ne doit pas être confondue avec la surface libre, dont
elle diffère dès que la frange capillaire saturée n'est pas
négligeable.
Son profil est une ligne de saturation.
Syn. surface de saturation3 + niveau de saturation (MAYER 1947)3 termes
à ne pas employer dans le sens de surface libre (5.105).
. + toit d'une nappe (libre) est à rejeter dans ce sens.
5.104 - SURFACE EQUIPOTENTIELLE
Lieu de points d'égal potentiel, -d'égale charge hydraulique- dans un milieu
aquifère à écoulement tridimensionnel : surface idéale orthogonale aux
lignes de courant.
Réf. CASTANY 1962
Syn. + surface isopièze terme impropre à rejeter, + surface isopo-
tentielle à rejeter.
5.105 - SURFACE LIBRE | fig. 1 |
Lieu des points d'une nappe où la pression est égale à la pression at-
mosphérique : cas particulier de surface piêzomêtrique correspondant
aux charges hydrauliques rapportées à la limite supérieure de la nappe
(lieu des niveaux de puits qui atteindraient la nappe sans la pénétrer].
Elle est représentée par des hydroisohypses.
Réf. BOUSSINESQ 1904
- 102 -
Syn. + surface des hydrohypses (SCHOELLER 1962) déconseillé, + surface
•phréatique (SCHNEEBELI 1966) à rejeter.
. Ne pas employer le terme nappe dans ce sens (cf. "variations
d'une nappe"ou "remontée de nappe"), ni toit (d'une nappe),
terme ä rejeter dans ce sens (MOBET 1959).
. Ne pas employer surface libre dans le sens de surface de la
zone saturée ou "surface d'une nappe" (5.103), avec laquelle
elle ne se confond pas.
5.106 - SURFACE PIEZOMETRIQUE
Lieu des niveaux piêzomêtriques :
Surface idéale qui représente la distribution des charges hydrauliques
d'une nappe à écoulement bidimensionnel, ou des charges rapportées à
une surface ou une strate déterminée de 1'aquifère en cas d'écoulement
tridimensionnel (différences de charge non négligeables selon les points
sur une même verticale). Elle est figurée par un ensemble de lignes
êquipotentionnelles de charges equidistantes.
La surface libre d'une nappe est un cas particulier de surface piêzo-
mêtrique.
. Ne pas confondre avec la surface d'une nappe (5.103).
Réf. DAUBREE 1887
Syn. surface de charge (vieux, DAUBREE 1887).
. Ne pas employer dans ce sens niveau piêzomêtrique ni + niveau
ou + surface hydrostatique (BELGRAND 1872), à rejeter, ni
+ surface des hydrohypses (syn. de surface libre}.
- 103 -
N . B . : Plus précisément, en hydrodynamique pétrolière surtout,
la surface piézomêtrique désigne le lieu des niveaux
piézomêtriques d'une même strate d'un réservoir aquifère,
pris au sens strict, c'est-à-dire correspondant aux char-
ges hydrauliques d'eau de même masse volumique que celle
de l'eau de la couche considérée (éventuellement ^ 1).
Dans ce sens la surface piézomêtrique est distinguée de
la surface potentiométrique (5.107).
Dans les aquifères peu profonds à nappe d'eau douce, les
deux surfaces coïncident en pratique, et le terme surface
potentiométrique pourrait plus rigoureusement désigner, à
l'instar de l'usage qui se développe parmi les auteurs
américains, le concept envisagé.
(E concept nommé désormais potentiometric surface par les auteurs de
langue anglaise suivant les recommandations de l 'U .S .G.S . ) .
5.107 - SURFACE POTENTIOMETRIQUE
Lieu des niveaux potentiomêtriques relatifs à une 3trate déterminée d'un
aquifère, notamment dans un aquifère rrulticouche où la masse volumique
de l'eau varie selon la profondeur.
Concept en usage surtout en hydrodynamique pétrolière, distingué d'une
surface piêzomêtrique.
Réf. MILLET 1963
5.108 - SURPRESSION
Pression supérieure à la pression hydrostatique devant régner normale-
ment à une profondeur donnée [pression géostatique, considérée en hydro-
dynamique pétrolière] due à des effets ajoutés à ceux de la gravité,
telle que la compaction de couches argileuses.
- 104 -
Syn. pression de couche anormale.
(= concept nommé geopressure par les auteurs de langue anglaise ; cf.
"geopressured aquifer" (STUART)).
5.109 - TAUX DE RENOUVELLEMENT
Rapport de l'alimentation moyenne annuelle d'une nappe, exprimée en
volume, à la réserve moyenne de l'aquifère (réserve correspondant à une
position moyenne de la surface de la nappe s'il s'agit d'une nappe
libre ).
dimension : T - 1
Réf. MARGAT 1962
5.110 - TEMPS DE SEJOUR
Durée séparant l'instant d'introduction naturelle ou artificielle dans
un aquifère3 en un point donné, d'une particule d'eau identifiée par
un marqueur naturel ou artificiel, de l'instant de sa réapparition ou
de son prélèvement, en un autre point de l'aquifère.
dimension : T
cf. le concept voisin d'âge (de l'eau souterraine), (5.03).
Syn. + temps de résidence déconseillé.
5.111 - TENSION
Pression négative par rapport à la pression atmosphérique, à laquelle
est soumise l'eau retenue dans un milieu poreux non saturé sous l'effet
des forces capillaires.
- 105 -
dimension : M L-1 T-2
Réf. SORMAIL 1969
Syn. sucoion (SOEIRO 195?), suceion capillaire, + press-ion capillaire,
tension d'humidité, + tension capillaire, + pression de succion.
5.112 - VIDANGE
Diminution de la réserve d'un aquifère résultant d'un excédent du débit
global (naturel ou prélevé) .sur l'alimentation, liée à la baisse des
niveaux et à la décroissance des débits aux exutoires [tarissement).
Plus strictement, c'est la diminution de réserve en période sans
alimentation, assimilable à une intégration du débit aux exutoires.
S'oppose à accumulation.
dimension : L3
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. diminution de réserve.
. Ne pas employer décharge (d'une nappe) dans ce sens.
5.113 - VITESSE CRITIQUE
Vitesse réelle û'écoulement laminaire maximale possible, dont le dé-
passement correspond à un écoulement turbulent. En milieu perméable elle
est liée aux caractéristiques du terrain par une relation définie expé-
rimentalement selon les auteurs :
ST pour SICHARDT15
•Jp pour CAMBEFORT
K étant le coefficient de perméabilité de DARCY.
Réf. SCHOELLER 1955
- 106 -
5.114 - VITESSE DE DIFFUSION
Vitesse macroscopique fictive d'un flux d'eau en mouvement uniforme è
travers un milieu non saturé : vecteur de vitesse de la loi de DARCY
dans un milieu caractérisé par une perméabilité relative liée à la
teneur en eau, déduite du débit du flux d'infiltration à travers une
unité de section perpendiculaire à la direction du flux.
Elle est distincte de la vitesse d'infiltration à signification cinéma-
tique.
dimensions : L T-1
Réf. SCHOELLER 1962
5.115 - VITESSE DE FILTRATION
Vitesse macroscopique fictive d'un flux d'eau en mouvement uniforme à
travers un milieu aquifère saturé (vecteur de vitesse de la loi de
DARCY) déduite du débit d'écoulement rapporté à la section totale de
1'aquifère traversé par le flux. Elle n'a pas de signification cinéma-
tique à l'échelle particulaire ou moléculaire.
dimensions : L T 1
| symbole : V |
N . B . : Concept équivalent à celui de débit unitaire (5.26).
Réf. MAYER 1947
Syn. vitesse de DARCY, + vitesse apparente (PORCHET 1923) déconseillé,
+ vitesse de percolation (MAYER 1947), + vitesse d'écoulement,
+ vitesse massive, + vitesse moyenne brute (FERRANDON 1954).
- 107 -
5.116 - VITESSE DE TERRAIN
Vitesse de déplacement d'eau souterraine déduite de données d'expérience
in situ, notamment d'un traçage, d'après un temps de parcours entre deux
points déterminés, par une méthode d'interprétation de la réponse impul-
sionnelle observée.
On peut considérer une vitesse de terrain maximale, d'après le temps
rapporté au début de la réponse, ou une vitesse de terrain moyenne,
d'après le temps rapporté au "pic" de la réponse (concentration maximale
du traceur).
Une vitesse de terrain moyenne traduit macroscopiquement la
moyenne statistique d'un ensemble de vitesses intergranulaires
réelles et peut être du même ordre de grandeur que la vitesse
effective , sans pouvoir pourtant lui être assimilée.
dimensions : L T - 1
symbole : V
Réf. S CRUELLER 1955
Syn. + vitesse physique
5.117 - VITESSE D'INFILTRATION
Vitesse réelle moyenne du mouvement de l'eau en cours à'infiltration
à travers la zone non saturée, à signification cinématique. Plus préci-
sément, vitesse de progression d'un front d'infiltration.
A distinguer de la vitesse de diffusion.
dimensions : L T " 1
. Ne pas confondre avec la hauteur d'infiltration (3.25).
Réf. CASTANÏ 1963
- 108 -
5.118 - VITESSE EFFECTIVE
Quotient de la Vitesse de filtration - ou du débit unitaire - par lä
porosité efficace : vitesse macroscopique de la loi de DARCY rapportée
à la section du milieu aquifère réellement traversée par l'eau en mou-
vement.
Elle ne doit pas être assimilée à des vitesses cinématiques
réelles des particules d'eau, bien qu'elle puisse être proche
d'une moyenne statistique de ces vitesses.
dimensions : L T-1
symbole : Vs
Réf. SCHOELLER 1962
Syn. + vitesse réelle effective, + vitesse moyenne nette (FERRANDON
1954).
. Ne pas employer vitesse réelle dans ce sens, ni vitesse d'in-
filtration (ZILLIOX 1968).
5.119 - VITESSE INTERGRANULAIRE
Vitesse de particules d'eau en mouvement dans un milieu poreux rapportée
à leur trajectoire réelle à travers les interstices, à signification
cinématique (vitesse microscopique).
dimensions : L T""1
symbole : V.
- 109 -
Réf. LEMOINE, HUMERÏ, SOÏER (1939)
Syn. vitesse particulaire, vitesse réelle (SCHOELLER 1955), vitesse
de déplacement, vitesse de pore.
. vitesse d'infiltration (SACKMANN 1968) est à rejeter dans ce
sens.
5.120 - ZONE DE DISPERSION
Zone de mélange, par dispersion dynamique et diffusion moléculaire, de
deux fluides miscibles se déplaçant dans un milieu perméable non séparés
par une interface ou un front abrupts (cf. déplacement de fluides
miscibles).
Réf. SCHOELLER 1962
. Ne pas employer zone de transition dans ce sens.
6 . Hyd/uxutíque. doM ptUt& et
La vérité toute nue sortit un jour de son puits,
FLORIAN(Fables)
110 ~ .
6.01 - ABSORPTION UNITAIRE
Dans un essai par injection, quantité d'eau injectée exprimée en débit
par unité de longueur de forage, et par unité de pression Cen général
en litres/minute par mètre et par bar].
dimensions : L3 M-1 T
Réf. CAST ANY 1968
6.02 - AIRE D'INFLUENCE
Domaine dans lequel la surface piézométrique d'une nappe est influencée,
c'est-à-dire modifiée par des rabattements ou des relèvements imposés
sous l'effet d'un prélèvement ou d'une injection d'eau dans un ouvrage
approprié, auquel l'aire se rapporte.
Selon la ligne de Vinfluence, il s'identifie à une aire de dépression
ou à une aire de relèvement.
dimension ; L2
Réf. FOURMARIER 1939
Syn. zone d'influence
. Ne pas employer dans ce sens + cône d'influence.
6.03 - CAPACITE D'ABSORPTION (D'UN PUITS)
Débit maximal qu'un puits absorbant peut accepter dans des conditions
définies.
Inverse de la productivité d'un puits.
dimensions : L3 T"1
. Ne pas confondre avec la capacité d'infiltration (3.04).
(E concept nommé recharge capacity ou injectivity par les auteurs de
langue anglaise).
- 111 -
6.04 - CHUTE DE PRESSION
Equivalent du rabattement, dans le cas particulier où le niveau piézo-
métrique étant au-dessus du sol [puits artésien jaillissant], la diminu-
tion de charge hydraulique résultant d'un prélèvement dans 1'aquifère
est plus commodément exprimée par la décroissance de la pression arté-
sienne mesurée directement.
A distinguer de déclin de pression (5.29].
dimensions : M L"1 T-2
Réf. HOUPEURT 1958
6.05 - CHUTE DE PRESSION RESIDUELLE
Pression hydrostatique observée pendant la remontée de pression, cor-
respondant à un rabattement résiduel.
dimensions : M L"1 T-2
Réf. HOUPEURT 1958
6.06 - CONE DE DEPRESSION |fig. 9 |
Surface idéale : lieu géométrique des courbes de dépression, des rabat-
tements imposés à différentes distances autour d'un puits, d'un captage,
au bout d'un temps de pompage donné, si le régime est transitoire j elle
se représente par des courbes d'égal rabattement.
Par extension : surface piézométrique rabattue sous l'effet d'un prélè-
vement s elle résulte de la superposition du cane de dépression idéal
à la surface piézométrique naturelle de la nappe.
Réf. D'ANDRIMONT 1903
- 112 -
Syn. cône de rabattement (SCHNEEBELI 1956)3 cône d'abaissement de
pression (SCHOELLER 1962), + cône de deflexion (ancien].
. Ne pas employer dans ce sens + cône d'influence (FOUKMARIER
1939), qui peut s'appliquer indistinctement à un cône de de-
pression ou à un cône de relèvement3 ni + cône d'appel (pris
au sens large), à rejeter.
6.07 - CONE DE RELEVEMENT
Surface idéale : lieu géométrique des relèvements imposés à différentes
distances autour d'un puits, d'un ouvrage d'injection, au bout d'un
temps d'injection donné si le régime est transitoire ; elle se repré-
sente par des courbes d'égal relèvement.
Par extension : surface piêzométrique relevée sous l'effet d'une injec-
tion, d'une alimentation artificielle s elle résulte de la superposition
du cône de relèvement idéal à la surface piêzométrique naturelle de la
nappe.
Syn. cône de recharge
6.08 - COURBE DEBITS/RABATTEMENTS
Représentation graphique de la relation entre les débits pompés et les
rabattements obtenus dans un puits, définis soit en régime permanent
[paliers de niveau stabilisé) soit au bout de durées de pompage égales
choisies conventionellement.
Syn. + courbe caractéristique déconseillé.
N . B . : Bien qu'encore couramment en usage pour désigner la rela-
tion entre débits pompés et rabattements, le terme "+ ca-
ractéristique" d'un puits est trop vague et déconseillé.
- 113 -
6.09 - COURBE DE DEPRESSION
Représentation graphique de la distribution des rabattements en fonction
de la distance, selon une ligne passant par le puits de pompage pris
comme origine, et au bout d'un temps donné en régime transitoire.
Par extension : profil de la surface piêzomêtrique rabattue selon une
section plane verticale passant par l'axe du puits (profil du cône de
dépression).
Réf. CASTANY 1963
Syn. courbe rabattement/distance t profil de dépression (CASTANY 1961).
. Ne pas employer dans ce sens + courbe piêzomêtrique ou profil
piêzométrique.
6.10 - COURBE DE DESCENTE
Graphique représentant l'évolution du niveau rabattu, ou du rabattement
en fonction du temps, pendant un pompage, en un point donné dans l'aire
d'influence du pompage (échelles arithmétique, semi-logarithmique ou bilo-
garithmique).
Sa signification est liée à la connaissance de l'évolution du débit pré-
levé au cours du pompage.
Syn. + courbe de rabattement déconseillé.
6.11 - COURBE D'EGAL RABATTEMENT
Ligne idéale : lieu des points d'égal rabattement déterminé autour d'un
puits en pompage, à un même instant si le régime est transitoire.
Syn. déconseillé : + courbe - ou ligne - êquirabattentent, ou
isorabattement.
- 114 -
6.12 - COURBE DE REMONTEE
Graphique représentant l'évolution du niveau rabattu, ou du rabattement
résiduel, en fonction du temps, après arrêt du pompage ou fermeture d'un
•puits artésien jaillissant [remontée de pression), jusqu'au rétablissement
du niveau naturel.
Réf. De GELIS 1952
6.13 - DEBIT CRITIQUE
Débit maximal pouvant affluer d'un aquifère à un puits de pompage en
écoulement laminaire, c'est-à-dire sans dépassement de la vitesse critique.
En pratique, c'est le débit de production au-delà duquel les pertes de
charge ne croissent plus en fonction linéaire du débit.
dimensions : L3 T - 1
Réf. CAST ANY 1961
6.14 - DEBIT DE JAILLISSEMENT
Débit d'écoulement issu d'un forage ou puits artésien faillissant.
Sa signification est liée au temps écoulé depuis la mise en production et
à la cote de l'ouverture au-dessus du sol.
dimensions : L3 T - 1
Syn. débit d'éruption
- 115 -
6.15 - DEBIT SPECIFIQUE
Débit pompé dans un puits rapporté à la hauteur de rabattement dans le puits,
dans des conditions définies,
dimensions : L2 T-1
symbole : q
Réf. CASTANY 1959
Syn. + capacité spécifique (FOURMARIER 1929), à rejeter
(= concept nommé specific capacity (SLICHTER 1905) par les auteurs de
langue anglaise).
. Ne pas employer débit spécifique dans les sens :
- de porosité efficace (4.41), anglicisme d'après
"specific yield",
- ni de module spécifique d'écoulement (en hydrologie
de surface), c'est-à-dire de module d'écoulement par
unité de surface.
6.16 - DEGRE DE PENETRATION
Rapport entre la hauteur de pénétration d'un puits incomplet et la puis-
sance aquifère locale.
sans dimension
6.17 - EFFET DE CAPACITE
Ecart entre l'évolution du rabattement déterminé par pompage dans un puits
idéal dont le diamètre serait négligeable, et le rabattement observé dans
un puits réel dont le diamètre -par conséquent le volume d'eau contenu
dans l'ouvrage- ne sont pas négligeables : c'est un effet de retard des
rabattements dont la durée dépend des dimensions du puits et des paramètres
de l'aquifère.
Effet inverse de la post-^production.
Réf. BERKALOFF 1966
- 116 -
6.18 - EFFET DE VOUTE
Formation d'assemblages de grains d'une roche meuble -"ponts de
sable"- entraînés par le mouvement de l'eau à vitesse accrue au voisinage
de la paroi d'un puits de pompage, pouvant déterminer des réductions de
perméabilité.
(H concept nommé bridging par les auteurs de langue anglaise).
6.19 - EFFET PARIETAL
Perte de charge hydraulique linéaire imposée au flux d'eau traversant la paroi
d'un puits. Composante des pertes de charge dues au puits.
Réf. HOUPEURT 1958
Syn. effet pelliculaires + effet de puits (déconseillé : expression imprécise]
(E concept nommé skin effect par les auteurs de langue anglaise).
6.20 - EFFICACITE DU PUITS
Rapport entre la productivité d'un puits réel, plus ou moins imparfait,
et la productivité d'un puits parfait (n'imposant aucune perte de charge),
placé dans les mêmes conditions.
En pratique c'est, pour un débit de pompage donné, le rapport entre le
débit spécifique observé au bout d'un temps conventionnel (par exemple 24 h.)
et le débit spécifique calculé pour le même temps d'après les paramètres
hydrodynamiques de l'aquifère et un modèle d'écoulement autour du puits
supposé parfait (BONNET).
sans dimension
Réf. BONNET 1970
Syn. + efficience d'un puits, déconseillé (anglicisme).
(E concept nommé well efficiency par les auteurs de langue anglaise).
- 117 -
6.21 - FONCTION DE PUITS
Fonction exponentielle intégrale reliant le rabattement mesuré à une
distance donnée d'un puits de pompage, complet et -parfait, et après une
durée définie, au débit pompé constant et aux caractéristiques de l'aquifère-
Fonction tabulée par WENZEL en 1942.
Isymbole : WCu)|
6.22 - HAUTEUR DE PENETRATION
Hauteur de la partie d'un puits incomplet pénétrant et captant (hauteur
crépinée notamment) un aquifère.
dimension : L
6.23 - INTERFERENCE (ENTRE PUITS)
Recouvrement des aires d'influence de deux ou plusieurs puits en action,
imposant à chaque puits une influence (rabattement^ relèvement) non négli-
geable, déterminée par l'action des autres.
Réf. SCHOELLEB 1966
6.24 - JAILLISSEMENT
Ecoulement d'eau spontané issu d'un puits ou forage artésien jaillissant
ouvert, déterminé par la pression artésienne.
Syn. éruption
. Artésianisme est impropre dans ce sens.
- 118 -
6.25 - NIVEAU DYNAMIQUE
Niveau piêzomêtrique influencé -rabattu ou relevé - par opposition au
niveau naturel au même point ; plus particulièrement, plan d'eau rabattu
ou relevé, stabilisé ou non, dans un -puits de pompage ou un ouvrage d'in-
jection.
Réf. SOYER 1951
Syn. niveau influencé
6.26 - NIVEAU NATUREL
Niveau piêzomêtrique non influencé dans un puits, un piêzomètre, auquel
se réfère le rabattement ou le relèvement.
S'oppose à un niveau dynamique influencé.
Il peut s'agir d'un niveau observé non influencé, ou d'un niveau corrigé
(par soustraction d'une influence calculée].
Réf. D'ANDRIMONT 1902
. Rejeter, dans ce sens, + niveau statique (SOYER 1947) et
niveau hydrostatique (ARCHAMBAULT 1961).
6.27 - NIVEAU STABILISE
Niveau dynamique stationnaire maintenu constant, soit par établissement
du régime permanent {stabilisation'), soit par variation du débit pompé,
ou encore par superposition d'influences à résultante nulle.
6.28 - PALIER DE DEBIT
Pompage à débit constant dans un puits, pendant une durée définie, pratiqué
en particulier pour obtenir un rabattement stabilisé ou pour observer un
rabattement au bout d'un temps donné, servant à déterminer une relation
débit/rabattement (cf. essai de puits par paliers) .
Réf. CASTANY 1963
Syn. palier de pompage
- 119 -
6.29 - PALIER DE NIVEAU
Stabilisation du niveau dynamique et du rabattement obtenue au cours d'un
pompage à débit constant dans un puits. Elle peut être temporaire (exemple
"palier de BOULTON") ou durable, indiquant alors l'établissement d'un
régime permanent et fournissant un couple de valeurs de débit et de
rabattement stabilisé servant à construire la courbe débita/rabattements
(cf. essai de puits par paliers).
Syn. palier de descente.
6.30 - PERTE DE CHARGE DE L'AQUIFERE
Composante de la perte de charge hydraulique3 ou rabattement, constatée
dans un puits en pompage, entre le niveau naturel et le niveau dynamique,
due normalement à l'écoulement laminaire dans l'aquifère.
dimension : L
(E concept nommé formation loss ou aquifer lose par les auteurs de
langue anglaise).
6.31 - PERTE DE CHARGE DUE AU PUITS
Composante de la perte de charge hydraulique, ou rabattement, constatée
dans un puits en exploitation, entre le niveau naturel et le niveau dynamique,
due aux caractéristiques du puits, notamment à l'écoulement turbulent à
travers la crépine et à l'effet pariétal. Elle se traduit par la hauteur
de la zone de suintement.
dimension : L
(E concept nommé well loss -ou losses- par les auteurs de langue anglaise).
- 120 -
6.32 - POSTPRODUCTION
Entrée d'eau dans un puits pendant la remontée du niveau, après l'arrêt
d'un pompage, prolongeant l'effet de ce dernier sur la nappe. Son effet
sur l'évolution du rabattement résiduel, en cours de remontée du niveau
est l'inverse de l'effet de oapaoitê.
Réf. BONNET, UNGEMACH, SUZANNE 1967.
6.33 - PRESSION ARTESIENNE
Pression hydrostatique de l'eau d'un puits ou forage artésien pouvant
jaillir, mesurée au niveau du sol, en l'absence d'écoulement.
dimensions : M L"1 T-2
N . B . Elle peut s'exprimer par la hauteur piézomêtrique relative
au sol, c'est-à-dire par la hauteur au-dessus du sol de la
colonne d'eau statique qui l1équilibrerait,
dimension : L
Ne pas employer artésianisme dans ce sens.
6.34 - PRESSION D'EQUILIBRE
Pression hydrostatique correspondant à la oharge hydraulique liée au
niveau naturel.
dimensions : M L - 1 T - 2
Réf. HOUPEURT 1958
6.35 - PRESSION D'INJECTION
Pression (totale] du fluide injecté mesurée à l'entrée du forage, dans un
essai par injection "sous pression" ou en injection de coulis.
Réf. CAMBEFORT 1964.
- 121 -
6.36 - PRODUCTIVITE (D'UN PUITS)
Débit (potentiel) maximal qui peut être pompé dans un puits, après efface-
ment de l'effet de capacité, en régime d'exploitation normal, en fonction
seulement de contraintes physiques (caractéristiques locales de l'aquifère
et du puits).
dimensions : L3 T - 1
Syn. débit d'exploitation (CASTANY 1963)3 débit utile (d'un puits), débit
potentiel instantané
+ débit (d'un puits), terme trop vague déconseillé, + capacité (d'un
puits) à rejeter.
(E concept nommé capacity ou potentiel yield (of a well) par les auteurs
de langue anglaise, et Eoffigkeît par les auteurs de langue allemande).
6.37 - PUITS COMPLETfig, 10
Puits, forage traversant et captant un aquifère sur toute sa hauteur.
S'oppose à un puits incomplet.
Réf. CASTANY 1962
. Ne pas employer puits parfait dans ce sens.
6.38 - PUITS IMPARFAIT
Puits, forage dans lequel l'apport d'eau, en cours de pompage, -ou l'absor-
ption d'eau, en cas d'injection- est affecté de perte de charge due au puits,
notamment à l'effet pariétal.
S'oppose à un puits parfait.
Réf. BONNET 1970
. Ne pas employer puits incomplet dans ce sens.
- 122 -
6.39 - PUITS INCOMPLET |flg. 10|
Puits, forage ne traversant et/ou ne captant pas un aquifère sur toute
la hauteur de sa zone saturée.
S'oppose à un puits complet.
Réf. CASTANY 1963
Syn. puits à pénétration partielle
.Ne pas employer puits imparfait dans ce sens.
6.40 - PUITS PARFAIT
Puits, forage dans lequel l'apport d'eau, en cours de pompage -ou l'absor-
ption d'eau, en cas d'injection- s'effectuerait sans aucune perte de charge
due au puits.
S'oppose à un puits imparfait.
Réf. BONNET 1970
. Ne pas employer puits complet dans ce sens.
6.41 - PUITS VIRTUEL
Dans la méthode des images, puits fictif symétrique d'un puits réel par
rapport à une limite, dans lequel un débit est imposé pour simuler l'effet
de la limite sur les influences dans Vaquifère réel.
puits-image.
- 123 -
6.42 - RABATTEMENT
Diminution de charge hydraulique déterminée en un point donné sou9 l'effet
d'un prélèvement d'eau, traduite en pratique par l'abaissement du niveau
piêzomêtrique par rapport au niveau naturel. Sa signification est liée
au débit prélevé, à la distance du point de prélèvement et en régime
transitoire, au temps écoulé depuis le début du prélèvement.
dimension : L
I symbole : si
Réf. De GELIS 1956
Syn. hauteur de rabattement, dépression (SOYER 1947).
6.43 - RABATTEMENT RESIDUEL
Rabattement observé après arrêt d'un pompage à un instant donné pendant
la remontée dans le puits d'essai ou dans un piézomètre en tout point de
l'aire de dépression.
dimension : L
symbole : s
Réf. De GELIS 1956
6.44 - RABATTEMENT SPECIFIQUE
Hauteur du rabattement dans un puits rapportée au débit pompé, dans des
conditions définies (s/Q).
dimensions : T L-2
Réf. De GELIS 1956.
- 124 -
6.45 - RABATTEMENT SPECIFIQUE INCREMENTIEL
Accroissement de rabattement par accroissement de débit pompé,
dimensions : T L-2
. Néologisme
(= concept nommé, spécifia incremental drawdown par les auteurs de
langue anglaise).
6.46 - RAYON D'INFLUENCE
Distance radiale depuis l'axe d'un puits en pompage à la limite de son
aire d'influence^ qui serait circulaire dans des conditions idéales (homo-
généité de l'aquifère3 surface piêzométrique initiale horizontale). Elle
doit se référer au temps passé depuis le début de l'action, en régime
transitoire.
dimension : L
symbole : R
Réf. SAMSOEN 1941
Syn. rayon d'action (SCHNEEBELI 1956, qui prend ce terme dans un sens
un peu différent de celui défini par DUPUIT 1863, dans des conditions
idéales), + rayon d'influence effectif (SCHOELLER 1962).
6.47 - RAYON EFFICACE (D'UN PUITS)
Rayon du puits idéal (réalisé sans remaniement du terrain, ni colmatage
par la boue de forage, et parfait : pertes de charges négligeables dans le
massif filtrant et à la paroi du puits) qui fournirait le même débit
spécifique que le puits réel, pour la même durée.
En pratique c'est la distance horizontale entre l'axe d'un puits et l'enve-
loppe extérieure du massif filtrant ou de la zone où le milieu aquifère a
été développé.
- 125 -
dimension : L
symbole : R
Réf. De GELIS 1956
6.48 - RELEVEMENT
Accroissement de aharge hydraulique déterminé en un point donné sous
l'effet d'une injection^ de l'alimentation artificielle, traduit en pra-
tique par l'élévation du niveau piézométrique par rapport au niveau naturel.
Influence de signe inverse de celui du rabattement.
dimension : L
Réf. MEYER 1955
Syn. surcharge.
6.49 - REMONTEE
Montée du niveau dans un puits, un piézomètre influencé, après l'arrêt du
pompage, tendant à rétablir le niveau naturel, donc la charge hydraulique
correspondante.
Réf. De GELIS 1952
. "remontée de la nappe" est déconseillé.
6.50 - REMONTEE DE PRESSION
Equivalent de la remontée de niveau, soit dans le cas particulier d'un
puits artésien jaillissant, le rétablissement de la charge hydraulique
après fermeture du puits étant observé par mesure de la pression artésienne,
soit plus généralement dans toute opération de prise de pression en
profondeur dans un forage, par un dispositif approprié {"tester").
Réf. HOUPEURT 1958.
- 126 -
6.51 - STABILISATION
Etat stationnaire d'un niveau dynamique obtenu en régime à'écoulement
permanent, avec maintien d'un rabattement -ou d'un relèvement- constant.
Réf. De GELIS 1956
6.52 - TRANCHEE COMPLETE
Tranchée dont le fond atteint le substratum imperméable, ou semi-perméable,
d'un aquifère qu'elle traverse donc sur toute sa hauteur.
S'oppose à une tranchée incomplète.
Réf. RAT 1968
. Ne pas employer tranchée parfaite dans ce sens.
6.53 - TRANCHEE INCOMPLETE
Tranchée pénétrant un aquifère partiellement, sans atteindre son subs-
tratum.
S'oppose à une tranchée complète.
Réf. RAT 1968
. Ne pas employer tranchée imparfaite dans ce sens.
6.54 - ZONE D'ACTION |f1g. 9|
Partie de l'aire d'influence dans laquelle l'eau ne s'écoule pas vers
le puits de pompage -ou ne provient pas de l'ouvrage dans le cas inverse
d'une injection- où l'écoulement est dévié, lorsque le gradient hydrau-
lique naturel de la nappe n'est pas négligeable.
S'oppose à la zone d'appel.
- 127 -
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. aire3 ou zone de diversion
. Rejeter dans ce sens, aire ou zone d'influence pris dans
un sens restreint (SCHOELLER 1955).
6.55 - ZONE D'APPEL [fig.
Partie de Vaire d'influence d'où provient l'eau captée par un puits
de pompage, dans laquelle les lignes de courant aboutissent au puits.
Elle ne coïnciderait avec Vaire d'influence que dans le
cas idéal d'une nappe à surface piêzomêtrique initiale horizontale.
Elle se prolonge au-delà (en amont) de Vaire d'influence, à un
instant donné en régime transitoire, par Vaire d'alimentation
du captage.
Réf. SCHOELLER 1955
. Rejeter, dans ce sens, aire ou zone de dépression, et
+ cône d'appel.
6.56 - ZONE DE CHASSE
Partie de Vaire d'influence d'un puits d'injection dans laquelle l'eau
introduite déplace l'eau initialement présente dans Vaquifere et
s'écoule : espace dans lequel les lignes de courant partent du puits.
Notion inverse de celle de zone d'appel d'un puits en pompage, ne tenant
pas compte des effets de la dispersion.
Syn. + zone de fuite,, + zone d'étalement (BIZE, BOVRGUET, LEMOINE 1972).
- 128 -
6.57 - ZONE DE SUINTEMENT
Surface annulaire de la paroi interne d'un puits en exploitation, ou
zone de la paroi d'une tranchée filtrante, comprise entre la trace de la
surface •çiêzomêtrique libre rabattue et le niveau dynamique de l'eau dans
le puits ou la tranchée. Elle est appréciable surtout si le débit critique
est dépassé. Sa hauteur est la hauteur de suintement.
Réf. SCHNEEBELI 1957
N . B . PARAMELLE, 1856, a dénommé suintement le flux d'eau passant
à travers la paroi dénoyée du puits.
Syn. + zone d'émergence (SCHOELLER) déconseillé, + zone de résurgence
à rejeter.
. Ne pas prendre dans ce sens surface de suintement, (SCHNEEBELI
1957), concept équivalent, mais qu'il vaut mieux appliquer
à une surface extérieure (cf. 2.34), ni + surface d'émergence.
7 . Qixatitl de¿ eaux
L'eau veste la grande dénonciatrice dessecrets de la terre et la plus belle sourcen'est qu'une trahison de ses entrailles.
Jean GIRAUDOUX(La folle de Chaillot)
- 129 -
7.01 - BISEAU D'EAU SALEE
Limite d'une masse d'eau salée envahissant un aquifère à eau douce,
formée par l'intersection de l'interface avec le substratum.
7.02 - DURETE
Propriété d'une eau, causée principalement par sa teneur en ions
"terreux", Ca et Mg, de provoquer un résidu insoluble au contact d'une
liqueur de savon, et un dépôt de carbonate sous l'effet de 1'ebullition.
Elle est exprimée quantitativement par le degré, ou titre, hydrotimétrique.
Réf. DELESSE 1862
7.03 - EAU AGRESSIVE
Eau naturellement acide, principalement par sa teneur en anhydride
carbonique, pouvant excercer une action corrosive sur des roches ou
des matériaux.
Réf. IMBEAUX 1930
Syn. eau corrosive
7.04 - EAU DOUCE
Eau contenant une faible quantité de matières dissoutes, exempte de
goût dû à des sels minéraux, par opposition à une eau salée.
7.05 - EAU INCRUSTANTE
Eau saturée en un sel dissous, généralement en bicarbonate, dont la
précipitation est facilement provoquée par dépassement du point de
saturation, déterminant un dépôt (incrustation).
Syn. + eau pétrifiante
- 130 -
7.06 - EAU MINERALE
Toute eau naturelle dotée, par les matières minérales ou les gaz qu'elle
contient, de propriétés thérapeutiques ou de qualités hygiéniques, uti-
lisable médicalement (usage interne ou externe). Une eau minérale peut
être froide^ ou thermale : elle est dénommée alors thermominérale.
N . B . En France, eau minérale est une dénomination officielle
attribuée par décision réglementaire, distincte des déno-
minations d'eau de source ou eau de source naturelle ou
encore d'eau de table, et définie légalement. Cf. le décret
du 12/1/1922, art.l : "les dénominations "eau minérale";
"eau minérale naturelle" ou tout autre contenant ces mots
sont réservées aux eaux douées de propriétés thérapeutiques
provenant d'une source dont l'exploitation a été autorisée
par décision ministérielle dans les conditions prévues
par les lois et règlements en vigueur". Le texte officiel
le plus ancien relatif aux eaux minérales est un édit royal
de Henri IV de mai 1605.
Réf. PERRAUnr 1674
Syn. eau médicinale (vieux), eau minérale naturelle,
. Ne pas confondre avec une + eau minéralisée expression
vague et très relative (eau contenant une quantité appréciable
de matières dissoutes, pouvant la rendre impropre à certains
usages, aussi bien qu'appropriée à d'autres) à rejeter.
7.07 - EAU SALEE
Eau contenant une quantité sensible, surtout du point de vue de la pota-
bilité, de sels dissous, plus particulièrement de chlorure de sodium,
par opposition à une eau douce. Sa concentration minimale en matières
dissoutes peut être fixée conventionnellement : en général à 1000 ppm.
Les eaux salées comprennent les eaux saumatres, les eaux salines, les
eaux sursalées.
Réf. PERRAULT 1674.
- 131 -
7.08 - EAU SALINE
Eau salée dont la teneur en matières dissoutes est proche de celle de l'eau
de mer. Par convention, classe d'eau salée à concentration comprise
entre 10 000 et 100 000 ppm, donc intermédiaire entre les eaux saumâtres
et les eaux sursalées.
Réf. GOSSELET 1886
7.09 - EAU SAUMATRE
Eau salée dont la teneur en matières dissoutes est notablement moindre
que celle de l'eau de mer. Par convention, classe d'eau salée à concen-
tration comprise entre 1 000 et 10 000 ppm, donc intermédiaire entre
les eaux douoes et les eaux salines.
Réf. BUFFON (18e s.)
7.10 - EAU SURSALEE
Eau salée dont la teneur en matières dissoutes est notablement supérieure
à celle de l'eau de mer. Par convention, classe d'eau salée à concen-
tration supérieure à 100 000 ppm.
Syn. saumure naturelle.
( = concept nommé brine par les auteurs de langue anglaise).
7.11 - EAU THERMALE
Eau souterraine naturellement chaude à son émergence (source, puits
jaillissant) et utilisable de ce fait à des fins particulières : therma-
lisme, chauffage. Plus précisément, eau dont la température est supérieure
à une valeur minimale conventionnelle, absolue ou relative, généralement
liée à la température moyenne des eaux souterraines normales ou à la
température moyenne de l'air.
- 132 -
N.B. concept ne se référant qu'à la température de l'eau, indépen-
damment de sa composition chimique.
• Les eaux thermales sont subdivisées, selon diverses classi-
fications conventionnelles , par ordre de températures
croissantes, en :
- eaux hypothermales ou tièdes
- eaux thermales (au sens restreint)
- eaux hyperthermales.
Réf. EERICART DE THURY 1829
Syn. eau chaude (naturelle)3 eau hypertherme (SCHOELLER 1949)
. Ne pas employer eau thermale dans le sens d'eaw thermomi-
nérale (7,12)
7.12 - EAU THERMOMINERALE
Eau réunissant les propriétés d'une eau minérale et d'une eau thermale,
distinguée d'une eau minérale froide.
Réf. DE LAPPARENT 1893
7.13 - FILTRATION DES IONS
Effet séparateur exercé sur les eaux salées qui les traversent (drainanoe),
par des couches de roches faiblement perméables telles que les argiles,
agissant comme des membranes semi-perméables -ou plus exactement "perm-
sélectives"- qui laissent passer les molécules d'eau plus facilement
que les molécules des solutés.
Ce phénomène analogue à l'ultrafiltration ou à l'osmose inverse est une
cause de concentration en sels des eaux de certains aquifères profonds
(concept introduit en hydrogéochimie des gisements d'hydrocarbures).
- 133 -
Réf. JACQUIN 1965
Syn + filtration aaline (MILLET 1963)
7.14 - INTERFACE EAU DOUCE/EAU SALEE fig. 3|
Surface idéale -front- qui sépare dans un même aquifère, des fluides
non miscibles en déplacement ou en équilibre hydrostatique, notamment des
eaux douces et des eaux salées.
N.B. Ce concept traduit rarement une réalité physique
et sert surtout à schématiser de manière simplifi-
catrice une zone de dispersion (5.113) lorsqu'on
accepte de négliger les effets de la dispersion
dynamique et de la diffusion moléculaire, alors
que les fluides sont en réalité miscibles.
Réf. SCHOELLER 1962
7.15 - INVASION D'EAU SALEE
Déplacement et maintien d'eau salée dans un aquifère à eau douce, limité
par une nappe d'eau de surface salée : la mer en général vis-à-vis d'un
aquifère littoral.
Syn. + intrusion d'eau salée (déconseillé]
7.16 - ISOTOPE DU MILIEU
Isotope d'origine naturelle ou artificielle (résultant d'explosions nucléaires],
présent dans l'environnement naturel à une échelle globale ou régionale,
sans pouvoir être volontairement modifié, et pouvant servir de marqueur
de l'eau.
Les plus usités sont les isotopes stables des composants de l'eau
(hydrogène et oxygène : D,18o) et du carbone (13C), et les isotopes
- 134 -
instables de l'hydrogène (tritium 3H) et du carbone (11+C), produits par
le rayonnement cosmique et les explosions thermonucléaires.
(= concept nommé environmental isotope par les auteurs de langue anglaise)
7.17 - LENTILLE D'EAU DOUCE
Masse d'eau souterraine douce d'extension limitée, reposant sur des eaux
salées dans un même aquifère.
Réf. SCHOELLER 1962
7.18 - LESSIVAGE
Le fait de dissoudre et mobiliser les matières solubles d'un sol, d'une
roche -c'est-à-dire de les lessiver- pour l'eau d'infiltration ou l'eau souter-
raine graviltaire. Le résultat de ce processus : état d'un sol, d'un terrain
lessivé.
Réf. SCHOELLER 1955
Syn. lixiviation
7.19 - LIGNE D'EGALE SALINITE
Lieu idéal de points d'égale salinité d'une nappe souterraine : ligne
construite par interpolation entre des points d'échantillonnages synchrones.
Rigoureusement elle doit être comprise dans une surface définie de
l1'aquifère : surface de la nappe, plan vertical, etc..
Syn. oourbe d'égale salinité
+ oourbe d'égale concentration
+ courbe d'équiminéralisation (MORET 1959J
+ courbe isocone ou + isocone subst. (SCHOELLER 1955) à rejeter.
- 135 -
7.20 - MINERALISATION
Le fait, pour une eau, de contenir des substances minérales dissoutes.
Quantité et composition (qualitative et pondérale) du soluté minéral d'une eau,
Cette notion considère surtout les matières dissoutes minérales et d'origine
naturelle, mais elle peut s'élargir à tout corps dissout dans l'eau, y
compris ceux d'origine artificielle (pollution) ou organique.
N.B. Ce terme est pris ici exclusivement au sens neutre,
et non au sens actif de phénomène d'acquisition
de la composition chimique d'une eau ou d'accrois-
sement de sa teneur en matières minérales dissoutes.
Ce sens est plus large, que celui purement quantitatif
de salinité.
. Ne pas employer +ehimisme d'une eau souterraine dans ce sens.
7.21 - POLLUANT NATUREL
Corps présent naturellement dans une eau, selon une teneur la rendant
inapte à certains usages, notamment à la consommation humaine, pouvant être
acquis et concentré par l'eau au cours de son évolution normale dans un
aquí fève.
7.22 - RESERVE DE SEL
Quantité totale de sels contenue à une date donnée, à l'état solide ou
en dissolution dans l'eau, dans un aquifère, une partie u'aquïfère ou un
massif de sol délimité.
dimensions : M L-1 T-2 ou M 1_-2 T-2
- 136 -
7.23 - SALINITE
Teneur en sels, en matières minérales dissoutes dans une eau, exprimée
en concentration par unité de volume ou de poids
sans dimension
Réf. RECLUS 1867
Syn. + salure déconseillé
Ne pas employer minéralisation (au sens neutre) dans ce sens
7.24 - TRACEUR NATUREL
Tout corps naturellement présent dans l'eau, dont la variation de concen-
tration dans l'espace et/ou dans le temps peut servir à marquer et diffé-
rencier une masse d'eau particulière, en permettant d'identifier son
origine ou de repérer son évolution.
(= concept nommé environmental tracer par les auteurs de langue anglaise).
8 , Methoden d'¿nve¿£¿gcuU.on eX mode¿ d*e,x.pJi2A4>¿OYi ou de.
Si on árense la terre on trouve l'eau*
Paul CLAUDEL(Positions et propositions)
- 137 -
8.01 - CAPTEUR
Tout instrument de mesure in situ d'une variable physique ou chimique
placé à la source même du phénomène à détecter et reliable à un dispo-
sitif d'enregistrement (graphique, digital, magnétique] : un capteur
de pression, un capteur chimique.
Réf. CAQUOT 1966
. Terme à proscrire dans ce sens + aenseur
8.02 - CUVE RHEOELECTRIQUE
Modèle analogique électrique constitué par un liquide conducteur contenu
dans une cuve aux limites et au fond modelables, permettant de simuler
les écoulements bidimensionels permanents dans un milieu hétérogène.
Réf. SCHNEEBELI 1966
8.03 - DATATION (D'EAU SOUTERRAINE)
Estimation de l'âge d'une particule d'eau souterraine, basée sur le
dosage de marqueurs chronométriques naturels ou artificiels (radio-
isotopes) et sur une interprétation tenant compte de la décroissance
naturelle de ces marqueurs, de leur teneur initiale supposée ou connue
(effet des explosions nucléaires) et des échanges possibles.
8.04 - DIAGRAPHIE HYDROMETRIQUE
Mesure de la distribution des vitesses verticales dans un forage en
cours de "pompage ou à*injection au moyen d'un micromoulinet spécialement
adapté à la mesure des vitesses très lentes, pour déterminer la répar-
tition relative des perméabilités horizontales dans un aquifère stra-
tifié non homogène.
Syn. diagraphie hydraulique (par micromoulinet)
- 138 -
8.05 - EAU MARQUEE
Eau additionnée d'un traceur ou marqueur, injectée dans un aqirifère
dans certaines techniques d'essai Ccf. méthodes de pulsion ou de
dilution en puits unique), ou pour suivre le déplacement du front d'une
masse d'eau, en alimentation artificielle.
8.06 - ESSAI D'EAU
Essai de nappe ponctuel :
Opération de mesure ponctuelle in situ de la perméabilité ou des
conduativités hydrauliques en milieu fissuré soit par pompage, soit
plus généralement par injection d'eau de courte durée, sous une pression
déterminée, dans un sondage, dans une "poche" ou "lanterne" comprise
entre deux obturateurs ou entre le fond et un obturateur (essai LEFRANC,
essai LUGEON).
Réf.. CAMBEFORT 1955
8.07 - ESSAI DE DEBIT SPECIFIQUE
Pompage de courte durée opéré dans un puits, un forage, en général à
la fin de l'exécution de l'ouvrage, avec mesure du rabattement final,
pour évaluer un débit spécifique (relatif à la durée de l'essai si
le rabattement n'est pas stabilisé].
8.08 - ESSAI DE NAPPE
Tout essai pratiqué in situ pour déterminer les paramètres du milieu
aquifère (zone saturée), comportant une action sur la nappe {pompage
ou injedtion) et l'observation de l'influence produite pendant et
après cette action : pompage d'essai, essai par injection* essai
par remontée.
Distingué d'un essai de puits.
Plus largement, peut s'appliquer à l'exploitation des effets d'une impulsion
naturelle connue (par exemple une variation de potentiel aux limites).
Réf. BERKALOFF 1965
(= aquifer test des auteurs de langue anglaise)
- 139 -
8.09 - ESSAI DE PUITS
Tout essai opéré par pompage dans un puits en vue de déterminer ses
caractéristiques, et d'évaluer sa productivité et son efficacité.
[cf. essai de puits par paliers, essai de débit spécifique).
Réf. BERKALOFF 1960
8.10 - ESSAI DE PUITS PAR PALIERS
Pompages successifs de courtes durées et de débits constants différents,
par ordre croissant en général, séparés ou non par des arrêts permettant
la remontée du plan d'eau, c'est-à-dire "non enchaînés" ou "enchaînés"
opérés dans un puits pour obtenir une série de couples débit/rabattement
et déterminer une relation débits/rabattements (stabilisés ou non).
Réf. BONNET 1970
(= multiple-step drawdown-test des auteurs de langue anglaise)
8.11 - ESSAI DE REACTIVITE
Prélèvement ou injection instantanés d'une petite quantité d'eau dans
un piézomètre3 ou un forage d'observation, suivis de l'observation de
la vitesse de rétablissement du niveau, pour estimer la sensibilité
du piézomètre aux variations de charge hydraulique locales.
Réf. MARGAT 1972 (néologisme)
(= response test des auteurs de langue anglaise)
8.12 - ESSAI PAR ABSORPTION
Introduction d'une quantité d'eau donnée dans le sol, par une cavité
définie (sondage, poche), pour déterminer un "coefficient de perméabilité"
(relative). S'applique surtout au milieu non saturé, à la différence
d'un essai par injection.
- 140 -
Réf. MAYER 1947
Syn. + essai de perméabilité (du sol)
8.13 - ESSAI PAR (ou D 1) INJECTION
Essai de nappe par injection :
Injection par un puits, un forage, d'une quantité d'eau donnée, opérée
instantanément ou à débit ou charge contrôlés, avec observation des
relèvements de charge déterminés dans l'ouvrage et/ou dans 1'aquifère¿
pour évaluer les paramètres de 1'aquifère d'après l'analyse des données
observées.
S'applique soit à un essai d'eau ponctuel, soit à
un essai d'une certaine durée avec piêzomètres, ana-
logue à un -pompage d'essai.
Réf. CASTANÏ 1959
(H recharge test ou injection test des auteurs de langue anglaise)
8.14 - ESSAI PAR REMONTEE
Essai de nappe opéré par observation de la remontée de niveau après
arrêt du pompage - ou de la remontée de pression après fermeture d'un
puits artésien jaillissant - d'un puits en production depuis une longue
durée, pour évaluer des paramètres de 1'aquifère d'après l'analyse de
ces données.
Réf. HOUPEURT 1958
(= recovery test des auteurs de langue anglaise)
8.15 - HUMIDIMETRE
Instrument ou dispositif de mesure in situ et d'observation des varia-
tions de la teneur en eau dans le sol, dans la zone non saturée3 pour
- 141 -
établir un profil d'humidité notamment au moyen d'une sonde à neutron.
HUMIDIMETRIE
cf. N.B. après 8.54
8.16 - HYDRAULIQUE SOUTERRAINE
Partie de l'hydrologie et de l'hydraulique (hydrodynamique] relative
à l'écoulement des eaux souterraines, aux lois qui le régissent et à
leurs applications. Plus généralement, ensemble des aspects quantita-
tifs de 1'hydrogéologie.
Réf. MAILLET 1905
Syn. hydrodynamique souterraine (PGCHET 1905], + hydrologie souterraine
(DUPONCHEL 1868], hydraulique des sols (hydraulique souterraine
considérée à l'échelle de la mécanique des sols), hydraulique
des roches (id. en mécanique des roches].
(équivaut dans une grande mesure à ce que les auteurs de
langue anglaise entendent par geohydrology par rapport à
hydrogeology)
8.17 - HYDROGEOCHIMIE
Connaissance des caractéristiques chimiques - ou physico-chimiques -
des eaux souterraines, des processus de leur acquisition et des lois
qui régissent les échanges entre l'eau, le sol et le sous-sol. Inter-
prétation hydrogéologique des données hydrochimiques.
8.18 - HYDROGEOLOGIE
Science des eaux souterraines, comprise dans les sciences de la Terre :
connaissance des conditions géologiques et hydrologiques et des lois
physiques qui régissent l'origine, la présence, les mouvements et les
propriétés des eaux souterraines. Applications de ces connaissances
aux actions humaines sur les eaux souterraines, notamment à leur pros-
- 142 -
pection, à leur captage et à leur protection.
Réf. JACQUET 1861
N.B. Le terme Hydrogeologie a été créé par LAMARCK
en 1802 avec un sens différent : "recherche de
l'influence qu'ont les eaux sur la surface du
globe terrestre". cf. LITTRE : "Hydrogéologie :
étude des eaux répandues à la surface du globe".
8.19 - INFILTROMETRE
Dispositif de mesure installé in aitu pour évaluer le flux d'infiltra*
tion3 dans la zone non saturée.
Réf. PIOGER 1954
INFILTROMETRIE
cf. N.B. après 8.54
8.20 - LEVER HYDROGEOLOGIQUE
Prospection méthodique et relevé sur le terrain, complété par la recherche
en archives, de toutes données relatives aux conditions hydrogéologiques
et aux eaux souterraines d'un territoire (données géologiques et hydro-
logiques, inventaire des points d'eau), mettant en oeuvre surtout des
techniques de documentation et d'observation, plus que des techniques
d'investigation (forages, essais divers].
Syn. inventaire hydro géologique
8.21 - LIMNIMETRE ELECTRIQUE
Instrument de mesure de la profondeur du niveau de l'eau dans un puits,
un forage, fournissant un signal déclenché par l'établissement d'un
circuit électrique au contact de l'eau.
- 143 -
8.22 - LYSIMETRE
Dispositif d'observation et de mesure in situ des composantes du
bilan d'eau du sol (évapotranspiration, infiltration), cherchant à
perturber le moins possible les conditions naturelles.
Réf. IMBEAUX 1920
Syn. case lysimétrique
8.23 - MARQUAGE
Addition d'un marqueur, ou traceurs dans l'eau, pour l'identifier et
permettre d'observer son mouvement (cf. traçage').
(E labelling des auteurs de langue anglaise)
8.24 - METHODE DE DILUTION (EN PUITS UNIQUE)
Marquage de l'eau d'un puits par un traceur et observation de la décrois-
sance de sa concentration, due au renouvellement de l'eau du puits par
l'écoulement naturel dans l'aquifère, en vue de relier cette décroissance
à la vitesse de filtration et d'estimer celle-ci.
8.25 - METHODE DE PULSION (EN PUITS UNIQUE)
Marquage de l'eau d'un puits par un traceur, suivi d'une injection d'eau,
puis après un certain temps, du prélèvement par pompage d'un volume
d'eau donné. La comparaison entre les concentrations en traceur de l'eau
injectée et de l'eau pompée, moyennant diverses hypothèses simplificatrices
peut servir à l'évaluation de paramètres locaux de l'aquifère, notamment
du coefficient de dispersion.
(= single well -pulse technique des auteurs de langue anglaise)
- 144 -
8.26 - METHODE D'IDENTIFICATION
Méthode d'analyse des données d'un pompage d'essai : superposition
du graphique représentant l'évolution du rabattement en fonction du
temps, aux échelles appropriées, sur une courbe-type.
Réf. EMSELLEM 19 6 S
8.27 - MODELE A FENTE MINCE
Modèle hydraulique simulant un système aquifère à écoulement plan
bidimensionnel, constitué par deux parois parallèles séparées par un
intervalle capillaire.
Syn. modèle HELE-SHAW
8.28 - MODELE ANALOGIQUE
Tout appareil permettant de simuler un système aquifère^ en se basant sur
l'analogie existant entre l'écoulement de l'eau dans un milieu perméable
et un autre phénomène physique, tel que le passage du courant électrique
dans un milieu conducteur [cuve rhéoêlectrique3 modèle de papier conduc-
teur3 réseau de résistance/capacité}, de manière à ce que les résultats
obtenus sur le modèle soient, avec assez de validité, transposables au
système physique simulé, moyennant des conditions aux limites et
initiales semblables.
Syn. simulateur analogique
8.29 - MODELE MATHEMATIQUE
Système logique de données et de formulations analytiques simulant les
conditions et le comportement hydro-dynamique d'un système aquifère en
le schématisant et en le discrétisant. Basé sur l'intégration numérique
des équations différentielles qui régissent les divers phénomènes
physiques à représenter, il s'appuie sur les techniques numériques
de résolution programmées pour ordinateur.
- 145 -
Réf. GUILLOT 1962
Syn. simulateur numérique
8.30 - MODELE DE PAPIER CONDUCTEUR
Modèle analogique électrique constitué par une feuille de matériau
conducteur, permettant de simuler les écoulements plans bidimensionnels
permanents dans un milieu homogène.
Réf. SCHNEEBELI 1966
8.31 - PERMEAMETRE
Appareil de mesure du coefficient de perméabilité Çvis-à-vis de l'eau
ou de tout autre fluide] d'un matériau, d'une roche cohérente ou non,
sur échantillon en laboratoire.
Réf. D'ANDRIMONT 1904
8.32 - PIEZOMETRE
Dispositif servant à mesurer la hauteur piêzomêtrique en un point donné
d'un aquifère, qui indique la pression en ce point, en permettant l'obser-
vation ou l'enregistrement d'un niveau d'eau libre ou d'une pression.
Forage, tube constituant l'essentiel de ce dispositif.
Strictement le tube ne doit être ouvert qu'à sa base, ou
crépine que sur une faible hauteur, (jpiêzomètre ponctuel) pour
que l'altitude du plan d'eau mesurée ait la signification
d'une hauteur piêzomêtrique se rapportant bien à une pro-
fondeur donnée.
Plus largement un piêzomètre crépine sur une grande hauteur,
ou toute la hauteur de 1'aquifère, équivaut à un puits d'obser-
vation (cas d'une nappe libre surtout).
- 146 -
N . B . En mécanique des sols un piézomêtre désigne
plus rigoureusement un appareil de mesure directe
de la pression de l'eau ("-pression interstitielle")
in situ, plus particulièrement en milieu peu
perméable. Exemple : le "piézomêtre L . C . P . C . "
(Laboratoire central des Ponts-et-Chaussées, 1967).
Réf. DAUBREE 1887
Syn. tube piézomêtrique (SCHOELLER)
. Le terme piézomêtre ne doit pas être appliqué à des puits
ou sondages servant à d'autres mesures que celle du niveau
ou de la pression, notamment à des puits d'échantillonnage
d'eau périodique ou de surveillance de la qualité de l'eau
par enregistrement in situ, cf, puits d'observation.
PIEZOMETRIE
cf. N.B. après B.54
8.33 - POMPAGE D'ESSAI
Essai de nappe par pompage :
Pompage opéré dans un puits, un forage, avec contrôle de l'évolution du
débit pompé et des rabattements déterminés dans l'aquifère, pendant
et après le pompage, pour évaluer les paramètres de l'aquifère, d'après
l'analyse de ces données.
Réf. MARGAT 1970
Syn. essai de pompage, + essai de débit (déconseillé]
8.34 - PUITS D'ESSAI
Dans un dispositif d1'essai de nappe, le puits servant à agir sur la nappe
(par pompage ou injection), distingué des puits d'observation, ou
piézomètres.
- 147 -
8.35 - PUITS DE SURVEILLANCE
Puits d'observation servant à détecter l'apparition de signes prémo-
nitoires d'une évolution prévisible, préjudiciable en général, soit
des niveaux, soit de la qualité de l'eau d'une nappe, pour avertir
de l'opportunité des mesures de prévention ou de précaution à prendre.
8.36 - PUITS D'OBSERVATION
Tout puits servant à observer, de manière épisodique ou régulière, une
caractéristique de l'eau souterraine pouvant varier : niveau, qualité
chimique, température, etc..
Plus particulièrement :
Puits utilisé pour la mesure de la charge hydraulique d'une nappe, au
voisinage de sa surface libre en général, par relevé de la profondeur
du niveau, et pour observer ses variations, en régime naturel ou influ-
encé, par des mesures périodiques, (sens moins rigoureux que celui de
piêzomètre ).
Syn. puits-témoin
8.37 - PUITS UNIQUE
Puits, forage, utilisé isolément pour un test par traçage : dans
lequel s'opèrent à la fois l'impulsion et l'observation de la réponse,
sans recourir à d'autres puits (cf. méthode de dilution, méthode
de pulsion).
(= single well des auteurs de langue anglaise)
8.38 - RESEAU DE RESISTANCE-CAPACITE (RC)
Modèle analogique discret constitué par un réseau électrique de
résistances aux noeuds desquels sont ajoutés des capacités, permettant
de simuler un écoulement permanent ou transitoire, bi-dimensionnel
ou tri-dimensionnel.
8.39 - RESEAU PIEZOMETRIQUE
Ensemble de puits d'observation ou de piézomètres répartis méthodiquement
dans lesquels des mesures périodiques sont opérées selon une fréquence
- 148 -
appropriée, pour connaître les variations de charge hydraulique d'une
nappe.
8.40 - TENSIOMETRE
Instrument de mesure in situ de la tension ou succion, constitué par
une cellule poreuse reliée à un manomètre, ou à un capteur de pression
connecté à un enregistreur.
Réf. CAQUOT, KERISEL 1966
TENSIOMETRIE
cf. N.B. après 8.54
8.41 - TRAÇAGE
Procédure expérimentale visant à rendre apparent et observable le
mouvement réel de l'eau souterraine dans un aquifère suivant une - ou
des - trajectoires définies entre un point d'origine et un ou plusieurs
points de détection, au moyen de traceur marquant l'eau (cf. marquage).
N.B. Le marquage s'applique à l'eau, le traçage au mouvement,
au trajet de l'eau.
8.42 - TRACEUR
Substance (sel soluble, colorant, corps en suspension, eau marquée
par un isotope radio-actif etc.], absente dans les conditions naturelles
dans 1'aquifère étudié et détectable, incorporée à l'eau pour l'iden-
tifier et permettre d'observer son mouvement.
Réf. DANEL 195 3
Syn. marqueur (CASTANY 1968)
- 149 -
8.43 - CARTE HYDROGEOCHIMIQUE
Représentation cartographique synthétique de données analytiques
relatives à la composition chimique des eaux souterraines d'un terri-
toire Cd'un ou de plusieurs aquífères superposés) conjuguées avec une
sélection d'informations facilitant l'interpolation de ces données
et éclairant la compréhension des zonalités hydrochimiques mises
en évidence.
8.44 - CARTE HYDROGEOLOGIQUE
Représentation cartographique synthétique d'une sélection d'informations
relatives aux conditions hydrogéologiques d'un territoire (délimitation,
structure et caractéristique des aquifères ¡ répartition, propriétés
et dynamique des eaux souterraines) et d'indications utiles au captage
à l'évaluation des ressources et à la protection des eaux souterraines.
Réf. GEZE 1937
8.45 - CARTE PIEZOMETRIQUE
Représentation cartographique de la surface piêzomêtrique d'une nappe,
par des lignes êquipotentielles -ou des hy¿troisdhypses d'une. surface
libre-construites par interpolation des mesures ponctuelles, selon
des valeurs de charge hydraulique equidistantes.
Réf. CASTANY 1968
Syn. carte des potentiels3 + carte isapotentielle impropre à rejeter.
N.B.. Carte potentiomêtrique s'applique plus précisément à la
représentation des lignes êquipotentielles définies
par les niveaux potentiomêtriques, distingués des
niveaux piézomêtriques.
Réf. MILLET 196S
- 150 -
8.46. - COUPE HYDROGEOLOGIQUE
Représentation en plan vertical des conditions hydrogéologiques
suivant une coupe donnée : coupe géologique mettant en évidence les
contrastes de perméabilité et la structure des aquifères, complétée
par les profils piézométriques. par des indications sur les échanges
entre les nappes et la surface, et éventuellement par des traces
de surface équipotentielle et des lignes de courant schématiques.
Réf. CASTANÏ 1968
COURBE DEBITS/RABATTEMENTS cf. 6.08
COURBE DE DEPRESSION cf. 6.09
COURBE DE DESCENTE cf. 6.10
COURBE D'EGAL RABATTEMENT cf. 6.11
COURBE DE REMONTEE cf. 6.12
8.47 - COURBE DE TARISSEMENT
Représentation graphique de la décroissance non influencée du débit
d'une source, pendant une période sans alimentation de 1'aquifère, ou
de décroissance de l'écoulement souterrain d'un cours d'eau, observé
ou extrapolé, dans l'analyse d'un hydrogramme Cdans la mesure où
l'écoulement souterrain est assimilable à un écoulement de base).
N.B. Cf. la distinction entre Vécoulement de base et Vécou-
lement souterrain
dimensions : L3 T-1 f[T)
Réf. TISON 1960
8.48 - HYDROGRAMME (D'UNE SOURCE)
Représentation graphique de la variation du débit d'une source en fonction
du temps (échelles arithmétiques ou semi-logarithmiques).
dimensions : L3 T"1 f(T)
- 151 -
8.49 - ISOBATHE (pour courbe, ou ligne isobathe)
Appliqué à une surface structurale (substratum ou toit d'un aquifère)
ou à une surfaoe piézomêtrique, notamment à une surface libre : lieu
de points d'égale profondeur de la surface considérée par rapport à la
surface du sol.
Ne pas confondre avec une ligne isohypse, rapportée à un
plan de référence horizontal (le niveau de la mer en général).
Syn. oourbe ou ligne d'égale profondeur
. isobathe d'une nappe, expression ambiguë est à rejeter.
3.50 - ISOPACHE (pour courbe, ou ligne isopache)
. La graphie isopaque est incorrecte
Appliqué à une couche aquifère, à une zone saturée : lieu de points
d'égale puissance aquifère, d'égale différence d'altitude entre le
substratum et le toit ou la surface libre de 1'aquifère.
Une carte d'isopaches peut être construite par différence entre les
hydroisohypses d'une nappe libre et les isohypses du substratum.
Réf. CASTANY 1968
8.51 - ISOTACHE (pour courbe ou ligne isotache)
. La graphie isotaque est incorrecte
Lieu de points d'égale vitesse d'écoulement de l'eau souterraine
dans un aquifère : vitesses effectives ou vitesses de terrain, définies
de manière cohérente.
Syn. ligne d'égale vitesse
LIGNE DE COURANT cf. 5.63
LIGNE D'EGALE SALINITE cf. 7.18
LIGNE DE PARTAGE DES EAUX SOUTERRAINES cf. 5.64
LIGNE EQUIPOTENTIELLE cf. 5.65
- 152 -
8.52 - LIMNIGRAMME
Représentation graphique de la variation de niveau de l'eau en fonction
du temps observée en un point donné (puits, piézomètre). enregistrée
directement par un limnigraphe ou construite d'après des mesures
instantanées successives.
dimensions : L fCT)
N . B . hydrogramme ne doit pas être utilisé dans ce sens
(contrairement à l'usage à.y hydro graph en anglais).
8.53 - PROFIL D'HUMIDITE [fig. 1
Description et représentation graphique de la distribution verticale
des teneurs en eau dans le sol, dans la zone non saturée.
Réf. HALLAIRE 1948
Syn. + profit hydrique
8.54 - PROFIL PIEZOMETRIQUE
Trace de la surface piézomêtrique d'une nappe dans un plan vertical
(coupe] dont l'orientation peut être quelconque par rapport à la
direction principale d'écoulement.
Syn. + ligne de charge (DAUBREE 1887),
+ courbe piézomêtrique (LEMOINE, HUMERY, SOYER 1939) et niveau
piézomêtrique sont à rejeter dans ce sens.
N . B .
Les termes tels qu'humidimétrie, infiltromêtrie, neutromêtrie, piêzo-
mêtrie, tensiomêtrie, de même que ceux d1Hydrometrie ou pluviométrie,
doivent être pris exclusivement dans le sens de technique de mesure,
d'acquisition et de présentation des données désignées (humidité, flux
d'infiltration, teneur en eau -par "sonde à neutron"- pression ou niveau
piézomêtrique3 tension, etc.) et ne doivent pas s'appliquer aux données
mesurées elles-mêmes.
Une expression telle que "la piêzomêtrie d'une nappe" donnée, dans le
sens de distribution de ses niveaux piézomêtriques, est incorrecte,
aussi bien que pluviométrie pris dans le sens de hauteur de précipitation.
9 . Action 4uA £ C Ä eaax
Tant de seaux d'eau que j'ai tirésau puits pour elle»
MOLIERE(Le bourgeois gentilhomme)
- 153 -
9.01 - ACIDIFICATION
Développement d'un puits, d'un forage, par injection d'acide.
9.02 - ALIMENTATION ARTIFICIELLE
Introduction volontaire d'eau dans un aquifère pour accroître son
alimentation ou pour relever les niveaux d'une nappe. Les quantités
dDeau ainsi apportées à une nappe en sus de son alimentation naturelle.
Réf. DECELLE, GVELTON, MULLEH-FEUGA 1954
Syn. recharge artificiellet + rêalimentation artifioiellet + raveinement
+ suralimentation artificielle
recharge artificielle peut s'appliquer plus proprement lorsque le
but de l'opération est surtout d'élever la charge hydraulique
de la nappe, donc la pression dans l'aquifère, cf. esquichage (9.29bis)
9.03 - AUTODEVELOPPEMENT
Accroissement progressif de la perméabilité du milieu aquifère autour
d'un puits en exploitation, sous le seul effet de l'entraînement
des éléments meubles fins par l'eau qui s'écoule vers le puits. Se
distingue du développement mettant en oeuvre une technique spécialisée.
Syn. + développement naturel
9.04 - BARRAGE SOUTERRAIN
Ecran étanche construit à travers un aquifère de section limitée, un
aquifère alluvial à substratum imperméable en général, par divers
procédés [maçonnerie en fouille ouverte, pieux forés jointifs, rideau
de palplanches, paroi moulée, injections) pour permettre le captage de
la nappe à un niveau plus élevé, et/ou constituer une réserve souter-
raine accrue.
9.05 - BARRIERE D'EAU DOUCE
Aire de surélévation et de maintien des charges d'eau douce déterminés
par injection, formant une limite d'alimentation empêchant une invasion
d'eau salée dans un aquifère littoral et disposée en général entre le
rivage et un champ de captage.
- 154 -
9.06 - BASSIN D'INFILTRATION
Excavation assez étendue, dont le fond n'atteint pas la zone saturée,
utilisée pour l'alimentation artificielle d'une nappe par infiltration,
sous une charge d'eau libre entretenue.
Réf. BIZE, BOURGUET, LEMOINE, 1972
9.07 - CAPTAGE
Toute action et tout ouvrage de prise, d'extraction d'eau souterraine
à des fins d'utilisation, par gravité {captage d'une source, captage
par galerie] ou par puisage [oaptage par puits].
Réf. POCHET 1905
Syn. + captation (BELGRAND 1872], terme vieilli à rejeter.
9.08 - CASIER D'EPANDAGE
Dispositif d'alimentation artificielle : casier aménagé, peu profond
et de faible pente, dans lequel l'eau introduite ruisselle et s'infiltre
sans charge appréciable au-dessus du sol. En particulier : palier du
lit d'un cours d'eau régularisé, compris entre deux seuils déversants.
9.09 - CHAMP DE CAPTAGE
Domaine comportant un certain nombre de captages, de puits de pompage
interconnectés ou non, disposés de manière à restreindre leurs interfé-
rences et exploités ensemble pour une même utilisation.
Syn. champ captant
- 155 -
9.10 - COLMATAGE
Réduction de la perméabilité d'un milieu poreux, notamment au voisi-
nage de la paroi d'un puits, d'un forage ou de la berge et du lit d'un
cours d'eau, par accumulation d'éléments fins apportés par l'eau,
quelle que soit leur provenance (de l'aquifère, du puits, ou d'un cours
d'eau de surface). Le phénomène inverse est l'érosion souterraine.
Réf. SCHNEEBELI 1966 AFNOR X44-001.7106
9.11 - COMPLETION (D'UN PUITS)
Ensemble des opérations de mise d'un puits, d'un forage, en état de
produire : développement, euvelage ou tubage, mise en place d'un massif
filtrant si besoin, essai de production.
N.B. L'usage du terme completion en français a été
officialisé, cf. J.O. du 18 janvier 1973.
(s well completion des auteurs de langue anglaise)
9.12 - CONSERVATION DES EAUX SOUTERRAINES
Protection quantitative des ressources en eau souterraine : conservation,
par des mesures réglementaires ou des actions techniques appropriées
des productions d'eau souterraine (débits, modes et coûts d'exploi-
tation) à un niveau fixé en fonction de divers critères, en général
dans le but de prévenir une surexploitation, dans le cadre d'une
politique donnée d'utilisation des ressources en eau globales.
9.13 - CREPINE
Tube dont la paroi est percée d'ouvertures de formes diverses disposées
régulièrement, à travers lesquelles l'eau de Vaquifere pénètre dans
un puits.
- 156 -
9.14 - CUVELAGE
Revêtement construit, équipement mis en place dans un puits ordinaire
pour étayer ses parois.
Syn. muraillement
9.15 - DEBIT DE PRODUCTION
Quantité d'eau produite par un aaptage, par l'exploitation d'un puits
de pompage^ constituant une fourniture d'eau disponible.
dimensions : L3 T-1
Syn. production (d'eau]
( = yield des auteurs de langue anglaise)
9.16 - DEBIT DE PRODUCTION ASSURE
Ensemble des prélèvements d'eau moyens jugés possibles, dans un aquifère
ou une partie d1 aquifère définis, avec pérennité, c'est-à-dire sans
risque de provoquer une surexploitation 3 une rupture d'équilibre à plus
ou moins long terme.
Syn. débit de sécurité
Cette conception due initialement à O . E . MEINZER (1920)
baptisée "safe yield" et définie comme "the practicable rate
of withdrawing water from its perenially for human use", est
désuète, car elle est relative à trop de critères et de conven-
tions pour conserver aujourd'hui une portée pratique opéra-
tionnelle, et elle engendre une confusion avec la notion de
"droit de prélever" de l'eau souterraine, parfois réglementé.
On tend aujourd'hui à substituer à cette notion celle de débit
optimal d'exploitation d'une nappe en fonction de diverses
contraintes pratiques et économiques fixées et modifiables.
L'exploitation en régime d'équilibre, liée à la notion de ressources
renouvelables en eau souterraine est elle-même une conception
relative.
- 157 -
9.17 - DECOLMATAGE
Action de réduire et d'éliminer le colmatage d'un puits, d'un forage :
mobilisation et extraction des éléments fins retenus dans \%aquifère
ou dans le massif filtrant au voisinage de la paroi du puits, ou désen-
tartrage, afin d'améliorer la perméabilité.
Se distingue du développement qui est une amélioration des caracté-
ristiques naturelles du terrain, tandis qu'il s'agit ici surtout d'une
restauration des caractéristiques originelles.
9.18 - DECOLMATAGE PAR INJECTION
Inversion de l'écoulement à travers la paroi d'un puits par infection
d'eau sous une charge hydraulique supérieure à celle de la nappe, pour
décolmater la crépine3 le massif filtrant ou le terrain aquifère au
voisinage du puits.
( = black blowing des auteurs de langue anglaise)
9.19 - DENOYAGE
Désaturation d'une partie définie d'un aquifère, volontairement
ou non, par un abaissement de la surface piézométrique provoqué [rabat-
tement de nappe) ou consécutif à des captages. S'applique plus parti-
culièrement à un aquifère initialement captifs à nappe rendue libre par
le rabattement ou à un domaine aquifère limité dans lequel des tra-
vaux souterrains (excavation, fouille) doivent être entrepris à sec
et qu'il faut donc rendre et maintenir dénoyé par rabattement de nappe.
9.20 - DEVELOPPEMENT (D'UN PUITS)
Action de développer un puits, un forage : d'augmenter artificiellement
la perméabilité du milieu aquifère à proximité de la paroi du puits,
par divers procédés appropriés [pistonnages pompages alternants,
acidification) en vue de réduire les pertes de charge et d'améliorer
l'efficacité de l'ouvrage, en général avant sa mise en exploitation
Réf. GOGUEL 1959
- 158 -
9.21 - DOUBLET DE FORAGES (ou de PUITS)
Deux puits proches l'un de pompage3 l'autre à'injection, mis simul-
tanément en action dans un même aquifère, notamment pour restituer
à l'aquifère l'eau pompée après usage [échange thermique surtout :
chauffage, refroidissement].
Syn. couplet de forages
(= two well system des auteurs de langue anglaise)
9.22 - DRAIN
Tout conduit non étanche, collecteur\d'eau souterraine par gravité, im-
posant des niveaux rabattus (potentiels] constants, dans lequel l'eau
s'écoule avec ou sans surface libre^ (tranchée, galerie, canalisation
enterrée, puits ou forage].
Plus particulièrement : conduit de collecte et d'évacuation de l'eau
excédentaire dans un périmètre d'irrigation et d'assainissement (réseau
de drainage] s ouvrage servant à maintenir les niveaux piézomêtriques,
la surface libre d'une nappe au-dessous de cotes fixées, à prévenir
les sous-pressions, (ouvrage dont le but est d'évacuer de l'eau plutôt
que de la capter), cf. drain vertical, galerie filtrante, tranchée
filtrante.
Réf. DARCÏ 1856
Ne pas dénommer drain des conduits distributeurs (cf. "irriga-
tion par drain") , voir : épandeur.
9.23 - DRAINAGE
Action, art de drainer : collecte et évacuation d'eaux de toute origine,
en excédent dans le sol et le sous-sol, par tout procédé et dispositif
approprié (drain).
Réf. DARCY 1856
- 159 -
9.24 - DRAINAGE PAR PUITS ABSORBANT
Evacuation au moyen ds puits absorbants d'eaux excédentaires, collectées
par divers systèmes de drainage en surface ou dans le sol.
(= vertical drainage des auteurs de langue anglaise)
9.25 - DRAIN VERTICAL | fig. 10 ]
Puits, forage servant à drainer un milieu aquifère, à abaisser une
surface libre trop haute ou à diminuer des sous-pressionst soit par pompage,
soit par mise en jaillissement, soit par mise en communication avec une
nappe à charge hydraulique inférieure.
Dans ce dernier cas il équivaut à un puits d'injection par commu-
nication (cf. 9.58] du point de vue de son effet sur 1'aquifère
déchargé (fig. 10, h et i).
Réf. MALLET, PACQUANT 1951
Syn. puits de décompression (MALLET, PACQUANT 1951]
(= relief well des auteurs de langue anglaise)
9.26 - EJECTION
Technique de pompage par injection d'eau au moyen d'un éjecteur noyé,
ou pompe à jet.
9.27 - EPANDEUR
Tout conduit non étanche (fossé, rigole, canalisation enterrée] servant
à distribuer et à infiltrer des eaux à évacuer, en général des eaux
usées (effluents après épuration notamment) dans un réseau d'épandage
ou à irriguer.
Syn. fossé ou canal d'épandage3 ou d'infiltration
. Ne pas employer drain dans ce sens (cf. "irrigation par drain")
- 1B0 -
9.28 - EPUISEMENT
Action de mettre à sec, de vider une excavation envahie par l'eau souter-
raine, notamment par rabattement de nappe ou par exhaure : épuisement
d'une fouille.
Réf. LITTRE 1877
N.B. L'épuisement s'applique à la cavité vidée, à l'espace mis
hors d'eau, Vexhaure s'applique à l'eau évacuée, tandis
que le dênoyage s'applique de préférence au milieu
initialement aquifère désaturé.
. Ne pas employer ce terme dans le sens d'exploitation
des réserves (9.34) ou de surexploitation (9.73)
(cf. + "épuisement d'une nappe" VIBERT 1937).
9.29 - EROSION SOUTERRAINE
Action de mise en suspension et d'entraînement des particules les plus
fines d'un milieu poreux non consolidé par l'eau percolant dans ce
milieu lorsque la vitesse de filtration dépasse un seuil critique,
ayant pour effet une augmentation de la perméabilité.
C'est l'effet inverse du colmatage.
N.B. Phénomène naturel, ou provoqué par un pompage.
Réf. SCHNEEBELI 1966
(= concept nommé suffosion (PAVLOV 1898) par les auteurs de langue anglaise
ou souffosia (t o3Vj J ) par les auteurs de langue russe)
9.29 Bis ESQUICHAGE
Compression d'un aquifère opérée par injection d'eau -ou d'un autre fluide-
pour entretenir ou améliorer la productivité d'ouvrages exploitant le réser-
voir, notamment l'extraction d'hydrocarbures ("récupération secondaire" du
pétrole), en compensant les déclins de pression déterminés par ces exploi-
tations. C'est un cas particulier de recharge artificielle servant à créer
les conditions d'un régime d'équilibre moyen dans un aquifôre captif exploité,
par des systèmes de doublets de forages.
Réf. GIRARDOT3 KESTER (1974)
Terme officialisé (J.O. du 18.1.1973) dérivé du verbe
esquicher (du provençal moderne esquiche : presser, comprimer),
- 161 -
introduit surtout pour traduire le terme
anglais squeezing.
9.30 - ETANCHEMENT
Action d'étancher -de rendre étanche- appliquée surtout aux parois
d'une excavation souterraine, d'une fouille ou d'une retenue, d'un
chenal naturel ou artificiel d'eau de surface, pour empêcher le pas-
sage de l'eau à travers la surface considérée.
Plus largement s'applique à un milieu (sol, roche] : action de faire
diminuer sa •perméabilité 3 notamment par injection de coulis [en géo-
technique).
A distinguer de colmatage.
Réf. BELGRAND 1846
9.31 - EXHAURE
Action d'extraire et d'évacuer l'eau parvenant dans des excavations
souterraines telles que des mines, des carrières, pour les maintenir
hors d'eau.
(cf. dénoyage (9.19) et épuisement (9.28))
Réf. LITTRE 1877
9.32 - EXPLOITATION COMPENSEE
Somme algébrique des réductions de débit naturel sortant et des accrois-
sements d'alimentation déterminés aux limites d'un aquifère sous les
effets de son exploitation, équilibrant, en moyenne, les prélèvements.
Notion liée à celle d'exploitation en régime d'équilibre pour une
constante de temps donnée, par opposition à la surexploitation, à
laquelle elle peut succéder.
En pratique ces compensations ne rééquilibrent les prélèvements qu'après
une période plus ou moins longue de surexploitation temporaire nécessaire
pour déterminer les abaissements de charge hydraulique agissant assez sur
les limites du système aquifère pour permettre l'instauration d'un
nouveau régime d'équilibre.
L'exploitation d'une nappe alluviale riveraine d'un cours d'eau, déter-
minant une réalimentation induite est un exemple d'exploitation compensée.
(= concept nommé capture (USGS 1972) par les auteurs de langue anglaise)
- 162 -
9.33 - EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES
Action de prélever, pour les utiliser, les valoriser, les eaux souter-
raines notamment à l'échelle régionale : mobilisation d'une proportion
non négligeable des ressources naturelles renouvelables en eau
souterraine.
(= ground water development des auteurs de langue anglaise)
9.34 - EXPLOITATION DES RESERVES
Soustraction volontaire ou involontaire d'eau souterraine entraînant
un excédent à long terme de la sommme des débits exploités ou issus
naturellement sur l'alimentation de V aquí fève, donc un épuisement
progressif de la réserve et une baisse persistante des niveaux. C'est une
exploitation en régime non équilibré, limitée à terme, qui peut :
- soit être temporaire et précéder le rétablissement d'un
régime d'équilibre après prélèvement d'une partie de la
réserve, rendant possible des effets aux limites compen-
sateurs de l'accroissement des prélèvements dans le bilan
du système (cf. exploitation compensée}
- soit être prolongée jusqu'au point ou l'exploitation n'est
plus économique (dans un contexte donné].
( = ground water mining des auteurs de langue anglaise)
9.35 - FORAGE
Puits de petit diamètre creusé par un procédé mécanique à moteur
(foreuse), en terrain consolidé ou non consolidé, distingué d'un
puits foré.
Syn. sondage (N.B. ce terme est mieux approprié pour désigner un
forage de reconnaissance ou à*observation)
(= drille d-^well3 distingué de bored-~well3 des auteurs de langue anglaise)
- 1B3 -
9.36 - FOSSE D'INFILTRATION
Excavation creusée et utilisée dans certains dispositifs d'alimentation
artificielles aux dimensions intermédiaires entre celles d'un puits
(elle est plus large et moins profonde] et d'un bassin (elle est
moins étendue et plus profonde). Elle peut atteindre la zone saturée de
l ''aquifère.
Réf. GAEEAUD 1965
9.37 - FRACTURATION HYDRAULIQUE
Création artificielle de fissures dans une roche cohérente soumise
localement à une forte pression par injection d'eau ("claquage"), en
vue de la rendre •perméable, soit pour faciliter l'écoulement du fluide
que la roche contient (technique employée initialement en exploitation
pétrolière), soit pour y injecter des résidus ou dans un but de
stockage souterrain.
Réf. LE TIRANT 1968
(= hydraulic fracturing des auteurs de langue anglaise)
9.38 - GALERIE FILTRANTE
Galerie de captage, généralement à surface libre, disposée souvent dans
un aquifère riverain d'un cours d'eau.
Réf. DARCÏ 1856
Syn. + galerie d'infiltration (D'ANDRIMONT 1902), galerie captante
(D'ANDRIMONT 1902)
9 „39 - HYDROGEOTECHNIQUE
Ensemble des techniques servant à agir sur l'eau souterraine (sur sa
présence, sa pression, ses mouvements) moins pour la prélever en vue
- 164 -
de l'utiliser que pour éliminer ses effets nuisibles vis-à-vis de
constructions en surface ou d'ouvrages souterrains (remblais, déblais,
barrages, fouilles, fondations, excavations, galeries, etc.3 donc
surtout à l'échelle des interventions de la géotechnique.
(cf. drainage, rabattement de nappe, étanchement, etc.).
9.40 - INJECTION
Introduction d'eau -ou d'un autre fluide- directement dans la zone
saturée d'un aquifève par un ouvrage approprié (puits, forage), dans
un but d'investigation [essai par injection), d'alimentation artificielle
(notamment de recharge, de remise en pression, cf. esquichage), ou encore
de rejet d1effluent.
Réf. BAUZIL 1952
9.41 - MASSIF FILTRANT
Appareil composé par un matériau meuble formé d'éléments calibrés
(graviers, granulats), disposé dans l'espace annulaire compris entre
le tubage et les parois d'un puits pour améliorer son efficacité.
Syn. + filtre3 (MAYER 1947), enveloppe de graviers additionnels.
9.42 - PERIMETRE DE PROTECTION
Domaine délimité autour d'un captage (source, puits) utilisé pour la
production d'eau potable, dans lequel diverses mesures sont prises et
des interdictions sont prescrites dans le but de protéger la qualité de
l'eau captée contre des risques de contamination.
Réf. Loi du 15.2.1902
Syn. périmètre sanitaire d'émergence (appliqué plus particulièrement
à une source à'eau minérale : expression réglementaire, cf.
circulaire du Ministère de la Santé publique du 18.B.1937)
- 165 -
N.B. La dénomination de périmètre de protection a été prise
originellement dans un autre sens, appliqué seulement
aux sources à? eau minérale (cf. décret du 8.3.1848 et
loi du 14.7.1856) : protection contre des détournements
de l'eau par d'autres captages, autrement dit conservation
du débit.
9.43 - PISTONNAGE
Action de pistonner, de déterminer des déplacements d'eau alternants
à travers la paroi d'un forage par les mouvements d'un piston [technique
de dé colmatage3 de développement}.
9.44 - POINTE FILTRANTE
Partie terminale crépinée du tube d'un puits-instantané3 renforcée et
munie d'une pointe perforante.
Réf. RAT 1968
(= drive point ou well-^point des auteurs de langue anglaise)
9.45 - POMPAGE
Action de pomper.
N . B . Il est conseillé de n'employer le terme pompage que dans
ce sens actif.
Dans le sens neutre de quantité d'eau pompée, mieux vaut employer
le terme débit de production (9. 15) ou plus précisément
débit pompé, ou prélèvements (9.48) à l'échelle plus
globale d'un aquifère.
(cf. la distinction faite par les auteurs de langue
anglaise entre pumping -sens actif- et pumpage -sens
neutre quantitatif-).
- 166 -
9.46 - POMPAGE PAR EMULSION
Technique de pompage consistant à injecter de l'air sous pression
dans l'eau d'un forage, ce qui produit un mélange de bulles d'air
et d'eau de densité assez légère pour que le niveau de l'eau dans
le forage s'élève au-dessus de la surface, en entraînant un débit.
( = air lift pumping des auteurs de langue anglaise)
9.47 - POMPE
Toute machine élévatoire servant à puiser l'eau et a la refouler à une
certaine hauteur, en utilisant une source d'énergie quelconque.
9.48 - PRELEVEMENTS (D'EAU)
Quantité d'eau soustraite, captée par tout procédé dans un aquifère
pendant une durée définie. Notamment : composante du terme "débit" d'un
bilan d'eau distingué du débit naturel (global] d'une nappe.
dimensions : L3 T-1
N.B. Le sens actif de prélèvement -action de prélever, de
soustraire- à peu près synonyme d1exploitation des eaux
souterraines, est volontairement écarté, ici.
Inversement, ne pas employer exploitation, + soutirage
(déconseillé), ou exhaure dans ce sens neutre quantitatif.
9.49 - PUISARD
Puits servant à la collecte et à l'évacuation, en général par pompage
mais parfois par absorption, des eaux d'origine superficielle ou souter-
raine parvenant dans une mine, une excavation souterraine.
Réf. Diet. Académie 16743 HERICARÎ DE THURÏ 1829.
- 167 -
9.50 - PUITS
Toute excavation creusée à partir de la surface du sol et pénétrant
un aquifère, utilisée pour puiser de l'eau ou pour agir localement
sur la charge hydraulique dans l'aquifère.
N . B . Le terme puits reçoit divers qualificatifs précisant son
mode de construction (cf. puits ordinaire, puits foré,
puits instantané) , son équipement (cf. puits tubê3 puits
à drains rayonnants), le procédé de son exploitation (cf.puits
artésien, puits de pompage, puits absorbant, puits
d'infiltration, puits d'injection), ou son usage (puits
d'essai^ puits de surveillance, puits d'observation, puits
de recharge, puits de rejet).
Réf. usage courant depuis la fin du Xllème siècle.
9.51 - PUITS ABSORBANT |fig. 10|
Tout puits ou forage dans lequel un débit appréciable peut être déversé
sans provoquer de débordement, utilisé ou utilisable pour évacuer dans
le sous-sol des eaux excédentaires collectées en surface ou dans le sol,
ou des eaux usées [puits de rejet), ou pour pratiquer l'alimentation
artificielle {puits de recharge). Il peut s'agir de puits d'infiltration
ou de puits d'injection.
Réf. DELESSE 1862
N . B . Concept large, à valeur de catégorie, s'opposant aux puits
de pompage et aux puits jaillissant. Utiliser de préférence
chaque fois que possible les termes plus précis de
puits d'infiltration (9.57) ou de puits d'injection
(9.58) selon les cas.
Syn. puits perdu, forage absorbant, boit-tout (DAUBREE 1887)
[puisard est déconseillé dans ce sens).
(= drainage well, absorbing well, inverted well ou negative well des
auteurs de langue anglaise)
- 1BB -
9.52 - PUITS A DRAINS RAYONNANTS
Puits muni de drains tabulaires horizontaux disposés selon plusieurs
directions radiales, et accroissant son rayon efficace.
(= collector well ou radial well des auteurs de langue anglaise)
9.53 - PUITS ARTESIEN (lato sensu)
Puits captant l'eau d'une nappe captive, jaillissant ou non.
Réf. PARAMELLE 1856, DARCY 1856 ("au sens strict : THOMINE 1822, ARAGO 1834)
N . B . Ce sens large de puits artésien, diffère du sens strict
originel usité en France (puits jaillissant) , mais il
est conforme à la généralisation internationale du terme
artésien, (cf. artesian well en anglais, pozo artesiano
en espagnol, AfTeSVlaHCKHe CKfca}KWHâen russe).
9.54 - PUITS DE POMPAGE |fig. 10|
Puits exploité au moyen d'une pompe, distingué à la fois des puits
jaillissants (à production spontanée san9 pompage], des puits non
exploités habituellement (à niveau peu ou non influencé] et des puits
d'observation.
9.55 - PUITS DE RECHARGE
Tout puits ou forage absorbant utilisé pour pratiquer 1'alimentation
artificielle d'un aquifère.
(= recharge well, ou input well des auteurs de langue anglaise)
9.56 - PUITS DE REJET (D'EAU USEE)
Puits absorbant utilisé pour l'évacuation d'eau usée, d'effluents
dans le sous-sol.
(= disposal well ou waste-injection well des auteurs de langue anglaise)
- 169 -
9.57 - PUITS D'INFILTRATION '[fig. 1Q|
Puits absorbant arrêté dans la zone non saturée^ n'atteignant pas la
nappe.
Se distingue d'un puits d'injection.
(= diffusion well ou infiltration well des auteurs de langue anglaise)
9.58 - PUITS D'INJECTION |fig. 10|
Puits absorbant pénétrant un aquifère en permettant l'injection directe
dans la zone saturée^ pour l'alimentation artificielle.
Se distingue d'un puits d'infiltration.
puits d'injection par communication :
dans un système multicouche , puits ou forage crépine à plusieurs
niveaux et mettant en communication des aquifères aux charges
hydrauliques différentes, ce qui détermine 1'injection dans la nappe
de charge inférieure d'eau provenant de la nappe (sous ou sus-
jacente) de charge supérieure, sans apport d'eau extérieure au
système.
(= gravity injection well des auteurs de langue anglaise)
9.59 - PUITS FILTRANT
Puits, forage équipé d'un massif filtrant.
Réf. D'ANDRIMONT 1903
. Ne pas désigner par ce terme un puits d'infiltration (9.57)
9.60 - PUITS FORE
Puits creusé par un procédé mécanique simple, souvent manuel (tarière]
surtout en terrain non consolidé, distingué d'un forage proprement dit.
Réf. DARCY 1856
( = bored-well des auteurs de langue anglaise)
N.B. La distinction entre puits foré et forage proposée ici
est plus précise que l'usage commun en français de ces
termes, en pratique synonymes, pour correspondre à la
distinction plus définie des termes anglais bored-well
et drilled-well.
- 170 -
9.61 - PUITS INSTANTANE
Tube crépine à la base ou terminé par une -pointe filtrante, directement
enfoncé (généralement par percussion) jusqu'à 1'aquifère3 dans un terrain
non consolidé.
Réf. BOURSAULT 1900
Syn. puits tabulaire + puits abyssinien
(= driven-well des auteurs de langue anglaise)
9.62 - PUITS INTERCONNECTES
Groupe de puits reliés entre eux, en général par des siphons, permettant
de pomper dans un seul pour exploiter l'ensemble.
Syn. puits en batterie
9.63 - PUITS JAILLISSANT |fig. 10|
Puits, forage artésien s.l. débitant, ou capable de débiter, spontané-
ment au niveau du sol : puits exploitant une nappe captive -ou dans
certaines conditions la partie inférieure d'une nappe libre- dont le
niveau piêzomêtrique est au-dessus du sol.
Réf. ARAGO 1934
Syn. puits artésien jaillissant3 puits artésien s.s.3 puits éruptif
(terme pétrolier)
(N.B. Le sens restreint de puits artésien est son sens originel
cf. Diet, technol. THOMINE 1822, ARAGO 1834, revue "le
puits artésien" depuis 1837).
(= flowing well des auteurs de langue anglaise)
- 171 -
9.64 - PUITS ORDINAIRE
Puits d'assez grand diamètre creusé surtout par des procédés manuels,
avec pénétration humaine. Se distingue des puits forés3 forages et puits
instantanés3 et aussi des puits jaillissants.
Réf. ARAGO 1834
9.65 - PUITS TUBE
Forage équipé d'un tubage.
(E tube-well des auteurs de langue anglaise)
9.66 - RABATTEMENT DE NAPPE
Action de rabattre, en permanence ou temporairement, la surface piézo-
métrique d'une nappe dans une aire délimitée, pour rendre possible ou
faciliter divers travaux dans le sous-sol (fondations, excavations)
en le dénoyant localement (cf. dénoyage).
Réf. MAYER 1947
9.67 - REALIMENTATION INDUITE
Réaction provoquée par un oaptage sur une limite d'alimentation de
l'aquifère exploité, déterminant un afflux d'eau supplémentaire qui
compense, en régime permanent3 le débit prélevé. Elle est le plus
souvent l'effet de captages dans des nappes en liaison hydraulique avec
des cours d'eau.
Réf. MARGAT 1970
(E induced infiltration ou induced recharge des auteurs de langue anglaise)
- 172 -
9.68 - RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE
Quantités d'eau utilisable qu'il est physiquement possible et écono-
miquement avantageux de prélever dans les aquifères^ dans un domaine
et pendant une période définis, compte tenu de diverses contraintes
techniques et pratiques.
Syn. + ressources aquifères 3 + ressources hydrogêologiques3 termes
à rejeter.
9.69 - SERREMENT
Obturation volontaire totale ou partielle (et éventuellement réglable]
d'une source, d'une venue d'eau dans un souterrain, arrêtant ou
limitant son débit.
Réf. DUMONT 1856
Syn. + serrage
9.70 - SOULEVEMENT DE L'INTERFACE
Mouvement ascendant de l'interface eau âouce/eau salée à la verticale
du cône de dépression déterminé par le pompage de l'eau douce sus-
jacente dans l'aquifère.
(= upconing des auteurs de langue anglaise)
9.71 - SOUS-PRESSION
Poussée hydrostatique exercée de bas en haut, par l'eau saturant la base,
la fondation ou le substratum d'un ouvrage de retenue (digue, barrage], ou
par l'eau souterraine sur la base d'un ouvrage souterrain, et qui tend,
selon le principe d'Archimède, à alléger le poids de l'ouvrage donc à
affaiblir sa stabilité.
dimensions : M L T~*
N . B . La sous-pression est une force et non une pression.
- 173 -
Réf. DUMAS 1897
Syn. + pression d'infiltration, (MALLËT, PACQUANT 1951], pression
de soulèvement (LETOURNEUR 1967)
9.72 - STOCKAGE SOUTERRAIN
Introduction contrôlée dans un aquifère approprié d'une certaine
quantité de fluide (eau, gaz, hydrocarbure) en vue d'un stockage
temporaire et d'une récupération ultérieure.
9.73 - SUREXPLOITATION
Exploitation de quantités d'eau souterraine en excédent par rapport
à un plafond fixé en fonction de diverses contraintes, et plus particulière-
ment par rapport au débit de production assuré lié à la conservation
de l'équilibre à plus ou moins long terme. Concept proche de celui
d'exploitation des réserves.
(= overdevelopment3 overdraft ou exhaustion des auteurs de langue aglaise)
9.74 - SURPOMPAGE
Technique de développement d'un puits consistant à pomper un débit supé-
rieur à celui prévu en régime d'exploitation normale.
(E over^pumping des auteurs de langue anglaise)
9.75 - SYSTEME DE POINTES FILTRANTES
Dispositif de pointes filtrantes interconnectées, reliées à une même
pompe (aspirante), utilisé pour capter de l'eau en limitant les
rabattements3 ou pour rabattre une nappe à surface peu profonde.
Réf. BAT 1968
(= well-point system des auteurs de langue anglaise)
- 174 -
9.76 - TAPIS FILTRANT
Couche de matériaux composée d'éléments calibrés, dotée d'une perméabilité
appropriée, disposée soit à la base d'une digue, d'un barrage, d'un
remblai pour drainer les eaux d'infiltration et prévenir les sous-
•pressions, soit dans le lit d'un cours d'eau pour faciliter un accptage.
Réf. MALLET, PACQUANT 1951
9.77 - TRANCHEE FILTRANTE
Drain à ciel ouvert et à surface libre servant au captage d'une nappe,
souvent au voisinage d'un cours d'eau, ou au rabattement d'une nappe,
aboutissant à la surface du sol ou à un puits de pompage.
Syn. fossé de drainage, fossé filtrant, tranchée drainante (SCHNEEBELI)
9.78 - TUBAGE
Colonne de tubes mis en place dans un forage
Réf. ARAGO 1834
(s casing des auteurs de langue anglaise)
9.79 - VOILE
Cloison étanche relative constituée artificiellement dans un aquifère
par un procédé approprié, notamment par injection de matériaux colma-
tants [coulis d'injection], pour faire obstacle au flux de l'eau souter-
raine ou lui imposer une forte perte de charge.
Concept voisin de barrage souterrain.
Syn. rideau d'injections ; écran, rideau ou voile d'étanchêitê ; écran êtanche.
(= curtain wall ou grout curtain des auteurs de langue anglaise).
Tables des figures
fig. 1 Zonalité sol/eau souterraine
fig. 2 Aquifères : structures élémentaires
fig. 3 Emergences de nappe libre
fig. 4 Types de sources de nappe libre
fig. 5 Relations entre cours d'eau et nappes d'eau souterraine
fig. 6 Niveaux et charges
fig. 7 Types hydrauliques de nappes et systèmes aquifères
fig. 8 Limites de systèmes aquifères
fig. 9 Cône de dépression
fig. 10 Puits
surface du soipiézomètre
z o n ed'evapo _transpiration
•au suspendue
au pelliculaire*
z o n e
d «
transition
frange
capillaireeau capillaire
eau gravitaire
n a p p e
( I b re )
Prof ¡ I d ' h u m ¡diteProf i I d a n s l' aqui f èrePro f i l des p r e s s i o n s Coefficient desaturat ion
f i g . 1 _ Z o n a l i t é s o l / e a u s o u t e r r a i n e
aquiféres
monocouches T.S
aquiftre monocouche
à strate conductrice
T15«>T2 faible
aquiféres bicouches
T 1 > T2 faible5KS2
Ti,Si
T2- .S 2 -
aquifère tricouche
Ti =i T2 > T3 faible
S1= S2 < S 3
T = transmissivrtêS = emmagasinement
sem/ -permeable
imperméable— profit de la
surface piézomètrique
fig - 2 _ A q u i f é r e s : s t r u c t u r e s e l e m r n t a i r e s
aire d e m e r g e n c e
t t .t texfi ltration
plan d e a u Libre «
' / / ' / s s s s <'f ////ssmur impermeable//vV//
'//////////////y/////.
51 = surface de suintement52 = surface filtrante53 = interface eau d o u c e / e a u salée~-^— ligne de courant
^ ^ l igne ¿qui pot e n t i elle
fig. 3 - E m e r g e n c e s de n a p p e libre (schéma tridimensionnel)
1——
, • —
source de depress ion
source de d é v e r s e m e n t
source de trop-ptei h
source
profil de la sur facepiézométriqueHgne de courant
ligne ¿quipotentielle
impermeable
source de débordement
fig. 4 _ T y p e s d e s o u r c e s de n a p p e s Libres ( s c h é m a s bidimensionnels)
e n tc o u r
i a i s o navec Ul
sh
ne
d'yd• n
t araa c
uUliID«
que
profil de /a surfacepiézometn'que
ligne de courant
ligne équipotentieUe
cours déau drainant. 3. ^=^4 Ht colmaté
c o u r s d'ea ui nf il trants
cours d eau infiltrant. 3 . cours d eau perche' 3et infiltrant 3
c o u r s d ' e a ui n dépendants
cour s d'eau perchéet indépendant 3.
3. cours d'eau indépendant 3
fig . 5 _ Relations entre cours d'eau et nappes d'eau souterraine( s c h é m a s bidimen sionnels)
N A P P E L I B R E N A P P E C A P T I V E
.• y ? ) Y f y
, ftp-
11 s u b s f rat urn
2
•
h
<
>
* •
. V-' :.
n.n.
V////////Âtoit
substratumniveau de re'férence 0
b = puissance de
n.n, = niveau piêzométrique
h = charge hydraulique (¿Ititudedun.pj
hp = hauteur piêzométrique
= charge a/ f /'métrique
= altitude de la surface du sol
= profondeur du niveau piêzométrique
= charge ascensionnelle
niveau pseudo-piézométriqueniveaupiêzométrique
niveau de re'fe'rence
niveau pseudo -potentiome'triqueniveau potentiome'trique
eau a f e = 1
1eau â fe variable
eau â ( * =fe de l'eau au point de mesure
9 - m a s s e volumique de l'e au
aqui f ère; (eau ,â f* ï .'.
f i g . 6 _ N i v e a u x et c h a r g e s
1• V • ' . • . • ' . - : • . ' • ' • surface ltbrè':i':
nappe libre
surface piezométrique
a q uifère m o n o c o u c h e à n a p p e libre aquifère m o n o c o u c h e captif
9ÖÖ
ooo
•.'..surface libre'.••*'.V.1}'.
-surfacep/éz o m ¿trique—
•d rai nan ce
nappesemi-captive
ï
mI
|
V;s 'u
• ' • s
rface piézorpétriquè.'
ùr'face i'tbre/;:'-
nappesemi-captive
W///////////////////Áaquifèr« bi-couches â nappe libre et nappe semi-captive avec drainance ascendanteou descendante
rvvS:
mUUL
i
>——iï
't'ï':surface' Ubre • .'::•':'•:
nappe libre perchée
W///////Á'•*."• '- 's u'ria c e ' libre •"••'•';:•
nappe libre
v/////////////////^^aquifère perche
zone non saturée
se ml - perméable
y//// imperméable
V niveau piezométrique
fig.7_ Types hydrauliques de nappes et systèmes aquifères
limites à condition deflux limites à condition de potentiel
flux nul
limite étanche impermeableaquifêre f/// relatif ;
niveau riVe de cours d'eau, tacimpose
puits- Q debit pompe impo 5 c.
limitesdVmergence
limitesouvertes
rabattement impose
drain
infiltration efficace rtvedecours deau^iac
l imitesd'alimentation puits
. *Q de'btt injecte
al i mentation par d rainance
fig. 8 _ L i m i t e s d e s y s t è m e s a q u í fares ( s c h é m a s b i d i m e n s i o n n e l s )
a
7
b
_ _
.:•-" / - : ' - V . .
c
^ ^
a = putts complet b e = puits incomplets
d
turfac* piézomitriçu*repos
pu fts ja ¿Hissantd = puits de pompage
\ \ surface\ \ \ pièzométriquc
\ \
P u i rs a b s o r b a n t s .
f = puits d 'injection
h piézomêtres
g = puits d' i nf i I trat ion
i piezomètres
h. Puits d'injection par communication(exemple) .(prise d a n s l'aqulfère captif Bet injection dans J'aquif ère captif A ) .
= drain vertical vis à vis delaquifère a
i. Drain vertical par communicat ion( e x e m pte) .( drainage de laquife're libre perch ¿Ae> injection dans l'aquif ère libre B ) .
H puits d'injection vi s à vis de l'aquif ère B.
f ig.10 - P u i t s
Projection plan» d«s lign« d*courant et des équipoUntíellesd'un con» de depression
li gn« di partage
limite de I airede dépression
Limite du cônede dépression
Ligne de courant
e'quipoteotielle
fig. 9 - C Ô N E DE D E P R E S S I O N (régime permanent)
- I -
TABLE DES SYMBOLES RECOMMANDES
symbole signification dimensions
toute aire, aire d'influence / 6 . Ü 2 /
puissance aquifère [saturés) /2.29/
puissance d'une couche semi-perméable /2.17/
facteur de drainance = / Tb' /4.24/K (
facteur d'êgouttement = / T /4.23/aS1
(avec a = constante empirique)
coefficient de dispersion /4.05/
charge hydraulique [h = h + h ) 75.19/
charge ascensionnelle 75.18/
hauteur d'infiltration /3.25/ L T
hauteur piézomêtrique 75.60/
charge hydrostatique 75.21/
charge hydrodynamique 75.20/
charge altimêtrique /5.17/
gradient hydraulique /5.5B/ sans dimension
perméabilité intrinsèque /4.357
coefficient de perméabilité de DARCY 74.10/ L T_1
K' coefficient de perméabilité verticale
d'une couche semi-perméable /2.17/
L T -
- II -
K ' / b 1
w
perméabilité horizontale / 4 . 3 4 /
perméabilité verticale / 4 . 3 4 /
tenseur de perméabilité /4.48Z
coefficient de drainance /4 .06/
porosité totale / 4 . 3 B /
porosité close / 4 .39 /
porosité efficace / 4 . 4 1 /
totale / 5 . 9 2 /
débit unitaire / 5 . 2 B /
débit spécifique (d'un puits] / 6 . 1 5 /
débit ten général], flux
débit global d'une nappe / 5 .25 /
distance radiale
rayon d'influence / B . 4 6 /
efficace [d'un puits) /6 .47 /
rabattement /6.42Z
rabattement résiduel / B . 4 3 /
coefficient d'emmagasinement1 /A.07/
coefficient d'emmagasinement retardé
[coefficient d'emmagasinement d'une couche
semi-perméable] /4 .09 /
L T
L T-
L T-1
sans dimension
sans dimension
sans dimension
M L-1 T-2
L T-1
L2 T.l
L3 T-
3 T -
sans dimension
sans dimension
- Ill -
T/S
V.i
vt
Wtu)
coefficient de saturation /4.12/
emmagasinement spécifique 74.22/
temps
transmissivité /4.49/
diffusivité (hydraulique) 74.19/
Vitesse de filtration 75.115/
Vitesse effective /5.11B/
Vitesse intergranulaire /5.119/
Vitesse de terrain /5.116/
fonction de puits /6-21/
sans dimension
-1
2 T-l
2 T .
L T
L T
L T
-1
-1
L T -
coefficient de tarissement /4.13/
coefficient de compressibilité de la
matrice solide / 4 . 1 4 /
coefficient de compressibilitê de l'eau / 4 . 1 4 /
différence entre valeurs finies
teneur en eau /4.47/
viscosité cinématique
densité du fluide
potentiel hydraulique
potentiel capillaire /5 .87/
M - 1 L T - 2
sans dimension
L2 T _
M L-3
TABLEAUX DE CONVERSION D'UNITES
. pression
. vitesse
. débit
. débit/surface
. perméabilité
. transmissivitê
atmosphère
1
0,987
0,968
9.68 .10 ' 2
9,87.1G-3
1,316.10~3
9,87.10~7
C
bar
1,013
1
0,9B
9,8.10~2
1.10"2
1,33.1O"3
(= 1,33 millibar)
1.10"6
IONVERSIGN DES PRESSIONS
n L"1 T " 2
Kg/cm2
1,033
1,02
1
0,1
1,D2.10" 2
1.36.10"3
1,02"6
m
H 2 0
10,33
10,2
10
1
1,02.1o"1
1,36.10"2
1,02.10"5
pièze
101,3
100
98
9,8
1
0,133
1.KT1*
mm
Hg
760
750,1
735,7
73,57
7,501
1
7.5.10"**
barye
1,013.10s
1.106
9,8.105
9,8.1o4
1.104
1,33.103
1
mm/s
10
1
0,28
3,1.10~2
1,16.10~2
2,8 .10" 3
1,16.10"4
3,1 .10" 5
par s
cm/s
100
28
1,15
1
m/s
1
0,20
cm/h
100
11
4,1
1
CONVERSION
par r
m/h
1000
41,7
36
3,6
1
L 1
Km/h
3,6
1
DES VITESSES
--1
cm/j
100
24
1
0,27
:ar j
m/j
1000
864
86,4
24
2,7
1
Km/j
86,4
24
1
m/an
1000
365
87,5
3,65
1
par an
Km/an
31.5.106
8760
365
315
31,5
8,76
1
m3/s
1
3,15.10~2
1.1Ü"3
2,77.10"4
1,15.1D"5
3,15.10~8
[
milliondB m3/an
31,536
1
31,536.10~3
8,76.10"3
3,65.1o"4
1.10"6
INVERSION DES DEBITS
L3 T"1
1/s
1000
31,5
1
0,277
1,67.10~2
[= 1 1/minute)
1,15.10"2
3,15.10~5
m3/h
3600
114
3,6
1
6.10"2
4,16.10~2
1,14.10"4
m3/j
86400
2700
86,4
24
1,44
1
2,7.10"3
m3/an
31,536.10e
1.106
31536
8760
518
365
1
m
1
3
3
3
3/s.m2
=m/s]
1
1.1u"7
,16.10 y
1.10"9
,5.1D"U
,5.10-l2
.5.10-14
CONVERSION
1/s.hai=10-7m/s)
1.107
1
1,16.10-2
1.10"2
3,5.10"4
3,5.10"5
3,5.10~7
m3/j.ha
8,64.10
86,4
1
0,864
2,74.10
2,74.10
2,74.10
DES
D'
8
-3
-4
-6
DEBITS UNITAIRES OU MODULES
ECOULEMENT [DEBIT/SURFACE)
L3 T"l L"2 = L
1/s.km2
(=10-9m/s)
1.109
100
1,16
1
3,5.10"2
3,5.1D"3
3,5.10"5
3
ri
mm/an
,15.10lQ
3155
36,5
31,55
1
0,1
1.10"3
SPECIFIQUES
m3/an.ha(10"4m/an)
3,15.1011
3,15.104
365
315
10
1
1.10"2
m3/an.Km2
(1D~6m/an)
3,15.10l3
3,15.106
3,65.104
3.15.104
1000
100
1
m/s
1
1.1CT2
2,77,10"4
9,6127.10"6
1,16.1o"8
9.6127.1D"9
CONVERSION DES COEFFICIENTS DE PERMEABILITE
(Coefficient de DARCY
L T"
cm/s*
100
1
2,77.10"2
3,6127.1o"4
1,16.1o"6
9,6127.10"7
m3/h par m2
(ïm/h)
3600
36
1
3,46.10"2
4,1.10"5
3,46.10"5
pour l'eau à ;
L
darcy
1.0403.105
1040,3
28,867
1
1,2.10"3
1.10"3
?0°J
1/m2 par j(= mm/j)
8.64.107
8,64.1D5
2,4.10"*
830,5
1
0,83
millidarcy
1.0403.108
1,0403.10e
28.867
1000
1,2028
1
CONVERSION DES TRANSHISSIVITES
ET DES DEBITS SPECIFIQUES
L2 T-1
m2/h
(m3/h.m)
1
3,6
3600
l/s.m
0,27
1
1.103
m2/sCm3/s.m)
2,76.1o"1*
1.1Q"3
1
REFERENCES
source : Endroit où l'eau commence à sourdre^
à 8ovtiv de tewet pour avoir un cours
continuel.
(Dictionnaire de l'Académie-1964)
- I -
1. References des auteurs anciens cités (ordre alphabétique).
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- I -
ANNEXE AUX REFERENCES
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accessoirement 1'hydrogéologie.
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françaisallemandanglaisrusse
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français SOYER R. (1959)allemand Dictionnaire allemand-français et français-allemand
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françaisallemandanglaisnéerlandais
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françaisallemandanglaisespagnolitaliennéerlandaisportugaisrussesuédois
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darstvi hydrologicka komise, Prague)
français Anonyme (1967).allemand International society of soil mechanics and foundationanglais engineering, Technical terms symbols and definitionsespagnol in english, french, german, Swedish, Portuguese,italien Spanish, italian and russian used in soil mechanicsportugais and foundation engineering, 3e édition.russe (Zurich, Switzerland, Internat, soc. soil mech.suédois found, eng. 183 p.)
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français Anonyme (1969)anglais Glossaire international d'hydrologieespagnol (1065 termes anglais avec équivalents français,russe espagnols et russes)
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québécoise des techniques de l'eau en collaborationavec le Ministère des Affaires Culturelles du Québec.Montréal : Comité d'Etude des termes de l'eau ; 44 p.
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françaisallemandanglaisespagnolgrecitalienrusseturcyougoslave
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français Anonyme (1971)allemand Lexique trilingue du Guide de l'Eauanglais (in "guide de l'eau" 2e éd. 1971-72 Paris, P. Johanet edit.)