Post on 04-Apr-2015
Recherchons
Coordonnateurs d’un [futur] Projet Educatif Local
Poste et identité à construire…
Les postes de coordination
Contractuels et fonctionnaires : parité
Un cahier des charges imposé pour la moitié des coordonnateurs, en demande de fiche
de poste unique« difficile d’être animateur de
terrain et coordonnateur »
10 intitulés différents
Le plus courant : « coordonnateur
enfance jeunesse »
Une mission à plein temps
Des formations d’animateurs sportifs ou socioculturels Du BPJEPS au DESS,
des parcours très variés…
Combien d’adolescents sont concernés par la politique que vous êtes chargé de coordonner ?
89 jeunes de 11 à 16 ans
Pas de réponse : 6Tous : 2
En principe tous, dans la réalité :
15 à 20%
50 environ dans les groupes + 30
au PIJ + 50 au centre de loisirs
Difficile à quantifier car nos actions
s’adressent à toute la population « jeunes »
Difficile d’évaluer
Les coordonnateurs & leur public :
Des rencontres fréquentes avec les jeunes
Pour une médiation jeunes / élus (10 réponses)
« le coordonnateur qui perd le contact
avec le terrain perd sa légitimité par rapport
à la fonction politique » Lors de permanences dans les collèges
Dans les structures qu’ils fréquentent (écoles, associations, médiathèque,
centre de loisirs…)
Toutes les semaines (un tiers des réponses)
Dans la rue (deux réponses)
Quels modes de participation des jeunes à la
vie locale ?
• Clubs, espaces jeunes, associations intercommunales de jeunes
• Organisation de manifestations locales
• Chantiers de jeunes• Centres de loisirs
• Conseils de jeunes (2+ 1 en cours)
Quels contrats pour un Projet Educatif Local ?
11 territoires ont fait une évaluation du PEL, le plus souvent une évaluation partagée
Et les élus ?!...
CEL et futur CEJ des CAF2 CLAS
1 Contrat de Ville cité1 VVV
Une coordination intercommunale
11 territoires ont un PEL, souvent rédigé par le coordonnateur actuel ou son prédécesseur
Les élus locaux• Président le comité
de pilotage
• Co-animent les groupes de travail pour s’approprier le PEL
• Valident les actions ou se concertent avec le coordonnateur, sur lequel « ils se reposent »
Les groupes de travail• Groupes de coordination des centres de loisirs
• Commissions par âges des publics
• Titres génériques : services à la population, culture, social…
• Thèmes récurrents : parentalité, sports, prévention…
• Réunions 3 à 4 fois par an (moyenne)
• Avec des élus, animateurs, enseignants, parents, bénévoles et responsables associatifs…
Les priorités du PEL
• Structurer et coordonner les acteurs et les actions du territoire
• Améliorer l’offre de loisirs péri et extrascolaires
• Démocratiser l’accès aux loisirs• Eduquer à la citoyenneté • Créer une identité territoriale
Personnes ou structures
Partenariat permanent
Partenariat variable
Partenariat faible
DDJS 10 2 2 (sans CEL)
CAF 12 1 1
MSA 8 2 5
DDASS 4 5
Education Nationale
4 8 voire inexistant
Parents 4 7 2
Enseignants 1 8 3
Jeunes 3 8 1
Associations 5 4 1
Les partenaires souhaités
L’Education Nationale & les enseignants
« pour améliorer la cohésion et l’articulation des temps de l’enfant »
Les jeunes « car ce sont des actions qui les concernent »
Des associations « pour valoriser le bénévolat, parce qu’elles ont un lien avec la jeunesse ou
regroupent des jeunes… »
Les parents « pour les impliquer davantage dans les loisirs de leurs enfants ; ils sont les principaux
concernés par l’éducation des jeunes »
Les gens ne sont pas assez disponibles On manque de lisibilitéLes intérêts sont divergentsLes financements ne sont pas à la hauteurJe ne me sens pas légitimeLes valeurs éducatives ne sont pas
partagées
Il faut du temps
« Un partenariat pas
assez développé »
Le milieu scolaire
• Les coordonnateurs connaissent l’ensemble des établissements scolaires de leur territoire
• 5 affirment travailler avec « tous »• Leur interlocuteur principal est le chef
d’établissement ou le directeur de l’école (10 sur 15) voire un CPE (8 sur 15)
• Seuls 4 coordonnateurs disent travailler avec un enseignant…
Une contradiction ?!
Les projets avec le milieu scolaire
(à votre initiative au départ) • Projets réguliers :
– Sports : piscine, gymnase…– Culture : lecture, spectacles…– Communication, diffusion d’infos– Accompagnement à la scolarité– Mise à disposition d’espaces de permanences
• Projets ponctuels :– Prévention des conduites à risques– Éco-citoyenneté
Vos commentaires
• Négatifs :
– Partenariat instable, fragile
– Temporalité politique
– Sur la base du volontariat d’enseignants déjà beaucoup sollicités
• Positifs :– Contacts fréquents
et « très constructifs »
– Dynamique, échanges d’informations sur les jeunes
– Fédérer les écoles avec l’USEP
– Enrichissant et informel
Les moyens actuels du PELLes moyens humains : animateurs,
coordonnateur, secrétaires…Les moyens financiers : CAF, DDJS, MSALes ressources locales : tissu associatif
dynamique, groupes de travail, partenariat…
La volonté politique affichéeLe mode d’organisation : « un PEL clairement défini qui sert d’outil de
suivi et d’évaluation »Les lieux : espaces jeunes
Réussites• Pérennité,
stabilité• Volonté politique
• Partenariat, réseaux, partage
• Développement harmonisé des structures d’accueil
• Formation des professionnels
• Implication des jeunes
• Pérennité, stabilité des engagements, des motivations, mobilisations
• Difficulté à mettre en oeuvre une politique d’éducation partagée, coordonnée (intérêts)
• Entendre des jeunes qui disent « on s’ennuie, y a rien à faire ici »
Echecs du PEL
On compte les points…
Points forts PEL– Missions confiées
aux associations– Gestion directe
avec des élus investis, présents
– Interactions, partenariats
– Développement accueils
Points faibles PEL– Missions confiées
aux associations– Difficultés de
financement : frein
– Difficulté à organiser le partenariat
– Identité intercommunale difficile à trouver
Paroles de coordonnateurs…
« Toutes les actions ont leur raison d’être et fonctionnent globalement bien »
« On a du mal à laisser une
véritable place pour la jeunesse »
« Il faudrait une réflexion sur les points d’accueil pour les jeunes, notamment en milieu rural… donner les moyens aux associations de pérenniser les projets existants »
Les enjeux de la coordination
« On est responsable du flou parce que pas clair sur notre identité professionnelle »
Métier ou fonction ? « Coordonnateur est un métier nouveau. Il n’y a
pas de fiche de poste, on patauge, les élus ne connaissent pas la
fonction. »
« J’ai l’impression de
passer mon temps à régler des conflits entre
associations, d’être une
espèce de médiateur… Est-
ce vraiment le rôle d’un coordinateur ? »
« Une dimension pédagogique importante »
Merci de votre attention !
Merci à la Mairie d’Andrézieux-Bouthéon
et au Nelumbo, Espace socioculturel