Post on 05-Jan-2017
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Ministère de l’éducation nationale
Secrétariat général Direction générale des ressources humaines
Concours de recrutement des inspecteurs de l’éducation nationale
Session 2013
Rapport établi par :
Gilles PETREAULT Inspecteur général
de l’éducation nationale Président du jury
Didier MICHEL Inspecteur général
de l’éducation nationale Vice-président du jury
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SOMMAIRE Introduction 5
Admissibilité
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L'épreuve 5 Les données chiffrées 6 Le bilan qualitatif et critères d’appréciation des dossiers 7 Les conseils aux candidats 9
Admission 11 Les éléments chiffrés 11 Eléments de constat général 12 Les conseils aux candidats 15 Annexes Annexe 1 Composition du jury 16 Annexe 2 Données statistiques 19
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Introduction
Le concours de recrutement des inspecteurs de l’éducation nationale (CRIEN) donne lieu, pour chaque session, à la publication d'un rapport qui a pour objet l’information des candidats sur ses exigences et ses modalités. À cet effet, on trouvera ci-après un bilan et une analyse du déroulement de chacune des deux épreuves du concours 2013, suivis de conseils aux candidats pour leur préparation. Les annexes fournissent les principales données statistiques de la session ainsi que la composition du jury.
La session 2011 du concours a inauguré la mise en œuvre des nouvelles
modalités de recrutement, définies par le décret n° 2010-42 du 12 janvier 2010 et l’arrêté du 22 juin 2010. Ce nouveau concours s’inscrit dans la politique générale de la fonction publique, adossée aux lois du 4 mai 2004 (sur la formation professionnelle tout au long de la vie) et du 2 février 2007 (sur la modernisation de la fonction publique). Le concours s’appuie désormais sur un dispositif de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP) et vise, dans ce cadre, deux objectifs majeurs : la professionnalisation du recrutement et la valorisation de l’expérience professionnelle du candidat. Cette nouvelle logique de recrutement conduit le jury à évaluer l’ensemble des savoirs, compétences et aptitudes professionnels des candidats.
L’année 2011 était celle de la rénovation du concours de recrutement des
inspecteurs de l’Éducation nationale qui depuis n’a connu aucune modification importante et a donc trouvé une stabilité effective. Le fonctionnement satisfaisant des épreuves d’admissibilité et d’admission a montré que les candidats, comme les examinateurs, se sont bien inscrits dans ces nouvelles modalités.
Admissibilité L’épreuve
L’épreuve d’admissibilité consiste en une étude, par le jury, d’un dossier de RAEP établi par le candidat au regard du « référentiel métier ». Elle est notée de 0 à 20 et dotée d’un coefficient 2.
Le dossier à remplir par les candidats est resté très stable, seules quelques évolutions concernant la présentation par sous-dossiers et dans certains documents ont été effectuées cette année.
Rappelons que le dossier de RAEP élaboré par le candidat doit comporter les éléments suivants :
• un état des études professionnelles ou universitaires suivies en formation initiale ou continue,
• un état des autres formations suivies quel qu’en soit le domaine, • un état des activités exercées en tant que fonctionnaire,
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• un état des autres fonctions exercées dans un cadre salarié ou bénévole, • une sélection des activités exercées au regard du profil recherché, avec mise
en lumière des compétences, • un rapport d’activités sur les acquis de l’expérience professionnelle au regard
du profil recherché, • enfin, la présentation de deux travaux que le candidat souhaite porter à la
connaissance du jury.
Les données chiffrées
La répartition des postes 115 postes étaient offerts au concours pour la session 2013, se répartissant comme suit : Premier degré : 75 postes (80 en 2012 et 2011) Information et Orientation : 15 postes (10 en 2012 et 11 en 2011) Enseignement technique : 15 postes (26 en 2012 et 10 en 2011) dont :
- Economie et gestion : 6 postes (6 postes en 2012 et 4 en 2011) - Sciences et techniques industrielles : 9 postes (20 en 2012 et 6 en 2011)
Enseignement général : 10 postes (9 en 2012 et 2011) - Lettres - langues vivantes : 3 postes (4 postes en 2012 et 2 en 2011) - Lettres - Histoire-géographie : 6 postes (3 postes en 2012 et 5 en 2011) - Mathématiques - Sciences physiques et chimiques : 1 poste (2 en 2012 et
2011)
Le bilan de l’admissibilité par spécialité
Spécialités Nombre de postes offerts
Nombre d’admissibles
Seuil d’admissibilité /20
Enseignement du premier degré 75 190 11,60 Information et orientation 15 38 11,00 Enseignement technique, option : économie et gestion
6 20 12,50
Enseignement technique, option : sciences et techniques industrielles, dominante arts appliqués
1 3 13,00
Enseignement technique, option sciences et techniques industrielles, dominante sciences industrielles
8 22 14,00
Enseignement général, option : lettres – langues vivantes, dominante anglais
3 6 11,00
Enseignement général, option : lettres - histoire-géographie, dominante histoire-géographie
4 9 10,00
Enseignement général, option : lettres - histoire-géographie, dominante lettres
2 5 10,00
Enseignement général, option : mathématiques - sciences physiques et chimiques
1 5 13,00
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Le bilan qualitatif
Une qualité globale des dossiers qui se confirme…
L’augmentation de la qualité globale des dossiers constatée l’année dernière se confirme en 2013. Elle s’explique par une meilleure compréhension de ce qui est demandé au concours, et sans doute aussi par un effet d’expérience pour les préparations mises en place dans de nombreuses académies. En effet, le dossier de RAEP ne constitue pas un simple dossier de candidature, mais bien un support d’une épreuve d’admissibilité destinée à départager des candidats par l’évaluation de leur parcours et de leur expérience.
Les dossiers sont donc le plus souvent sérieusement et soigneusement
renseignés et comportent les pièces demandées. Ils témoignent des efforts faits par les candidats pour faire apparaître une connaissance solide du système éducatif et les composantes de leur expérience professionnelle qui les prédisposent à exercer les responsabilités d’IEN.
…mais des insuffisances qui perdurent
Si les dossiers présentés, dans leur ensemble, répondent de façon satisfaisante aux exigences formelles, certains recèlent des incertitudes et des approximations qui ne permettent pas au jury de se prononcer objectivement sur l’adéquation du parcours et de l’expérience du candidat avec les attentes de l’institution.
Plus pénalisant, certains dossiers, malgré les conseils figurant dans le rapport de jury 2012, souffrent de défauts inacceptables au niveau de la présentation, de l’orthographe, de la syntaxe ou encore du soin et de l’écriture. On déplore encore chez certains candidats, certes minoritaires, le recours à un jargon et à des propos trop généraux, qui étalent ainsi une culture sans véritable lien avec la fonction.
On relève toujours des documents incomplets ou même absents, notamment ceux qui concernent les travaux proposés dans la dernière partie du dossier de RAEP, ainsi que des redondances entre les différentes parties du dossier.
Enfin, il est apparu que certains candidats n’avaient pas tenu compte des directives données pour la constitution du dossier, en particulier en ce qui concerne les annexes ; il est bon de rappeler que la profusion de documents, même accompagnés d’un argumentaire nuit à leur exploitation.
Une réflexion et des connaissances à améliorer
Une réflexion et des connaissances insuffisantes sont souvent constatées. Cela témoigne de la difficulté des candidats à développer une réflexion qui se situe au niveau des enjeux du système éducatif et corresponde aux attendus de la fonction d’inspecteur. C’est ainsi que beaucoup de candidats cernent mal, dans le système éducatif, les fonctions d’encadrement en les limitant trop souvent à l’accompagnement des enseignants et à leur formation.
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Les rapports d’activité ont souvent un caractère très peu personnel. La réflexion y cède le pas à une sorte de discours de conformité et beaucoup d’entre eux ne font pas apparaître une véritable réflexion, de sorte que la projection dans l’exercice des fonctions d’IEN n’est pas perceptible. Ces rapports ne permettent donc pas à la commission de juger de l’intérêt réel d’une candidature.
Pour les disciplines générales, le caractère bivalent de la formation, initiale ou continue, n’est pas souvent attesté dans les dossiers. Or la première compétence d’un inspecteur est celle de l’expertise dans les disciplines de son champ de responsabilité ; c’est ainsi que par exemple les candidats titulaires d’un CAPES ne font que très rarement apparaître les éléments de leur formation qui laissent à penser qu’ils pourront assurer leur mission de pilotage et de conseil dans la ou les disciplines qui ne sont pas celles de leur formation principale.
Enfin, la connaissance du lycée professionnel et plus généralement de l’enseignement professionnel reste insuffisante.
Une structuration du dossier et une sélection des activités qui doivent servir les ambitions des candidats
L’impression qui prédomine, à la lecture de la plupart des dossiers, est une sorte d’empilement d’expériences, de juxtaposition d’actions insuffisamment problématisées et non articulées avec le projet de devenir IEN. Cela est dommageable car les jurys peuvent percevoir de réelles potentialités et compétences mais qui, faute d’être mises en valeur, ne permettent pas de savoir si le candidat est capable de les mobiliser.
Il est donc important de sélectionner avec soin les travaux proposés qui
doivent montrer un travail personnel, dépassant le cadre du métier d’enseignant et valorisant des qualités en rapport avec le métier d’IEN. C’est ainsi que le choix des expériences et des activités devrait permettre au candidat de montrer qu’il est conscient de la diversité des missions d’un inspecteur, et qu’il a réfléchi à l’adéquation de ses compétences aux caractéristiques de ce métier. De même est-il important que les raisons du choix de telle ou telle activité, ou de tel ou tel document, soient bien perceptibles, explicitées sans être présentées de façon trop sommaire.
En effet, si la présentation d’activités d’enseignement, d’animation, ou de
formation, est le reflet d’une activité professionnelle méritante et efficace, elle ne peut cependant suffire au jury pour apprécier les compétences au regard de ce qui est requis pour effectuer des missions d’évaluation, de contrôle et d’impulsion par exemple, qui constituent le cœur du métier d’inspecteur. Les commentaires apportés pour chaque activité citée ont toute leur importance puisqu’ils permettent au jury d’apprécier si le candidat perçoit bien les compétences qu’il a pu en retirer.
De même, une bonne maîtrise du métier et un investissement reconnus au
sein de l’école ou de l’établissement sont d’excellents atouts mais ne sont pas suffisants pour prétendre accéder à la fonction d’IEN ; des expériences en dehors de l’établissement sont nécessaires.
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Enfin, des activités accomplies en dehors du cadre professionnel peuvent être intéressantes dans la mesure où elles témoignent d’une prise de responsabilité, de capacités d’organisation par exemple ; le dossier se doit cependant de valoriser d’abord les activités et l’expérience professionnelles.
Une disparité de profils réunis autour d’une culture commune du métier d’inspecteur
La disparité des profils peut être un atout pour le corps des IEN. Elle ne saurait, néanmoins, conduire à minorer l’importance d’un minimum de « culture commune » propre à chaque spécialité. Il s’agit ici de trouver le juste positionnement entre une vision du métier trop macro-éducative ou au contraire trop enfermée dans les disciplines ou les spécialités.
Les conseils aux candidats
Atteindre une qualité du dossier reposant sur une articulation sans faille entre la forme et le fond
De manière générale, pour élaborer leur dossier, les candidats doivent savoir structurer leurs propos en réalisant une sélection pertinente de leurs activités au regard du profil recherché et en mettant en évidence un projet professionnel fortement mûri et cohérent par rapport à leur parcours antérieur.
Mais tout cela doit reposer sur une forme qui puisse être à la hauteur des
motivations, des arguments et de la réflexion qui nourrissent leur projet de devenir IEN.
Il est d’abord nécessaire de rappeler que la clarté, la simplicité, le style et l’orthographe des rapports d’activités font partie des éléments d’appréciation qui valorisent – ou peuvent fortement pénaliser – la candidature.
Il en est de même des efforts de synthèse qui donnent toujours une meilleure
impression qu’une accumulation de détails, de commentaires personnels, de principes louables ou d’affirmation de sa compétence, voire d’autosatisfaction, que l’on rencontre parfois. Les dossiers qui ont évité ces écueils et adopté une posture de réflexion, suffisamment distancée, avec une lucidité sur soi-même comme sur le système éducatif sont unanimement salués par les membres du jury.
Enfin, les rapports d’activités doivent avoir un caractère authentique et faire ressortir la personnalité du futur IEN.
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« Connecter » les activités et l’expérience professionnelles aux exigences de la fonction d’IEN
Il est également important que les candidats sachent retracer leur carrière de manière à faire apparaître des motivations argumentées et bien construites pour le métier d’IEN ; ils mettent ainsi en évidence la représentation qu’ils ont des missions. Toute situation au cours de laquelle ils ont démontré leur capacité à adopter une posture en adéquation avec les fonctions auxquelles ils aspirent est de ce point de vue pertinente.
Les candidats doivent aussi faire preuve de réflexivité par rapport à leur
expérience professionnelle. Il s’agit donc pour eux de sélectionner soigneusement les activités et les travaux personnels qui témoignent d’une capacité d’analyse critique et de réflexion sur leur pratique professionnelle.
Les dossiers qui mettent en évidence des capacités d’impulsion et d’animation, en particulier au niveau académique, correspondent bien aux exigences du concours ; il en est ainsi lorsque sont valorisées des activités professionnelles riches, variées et attestant d’une capacité à dynamiser une équipe, à piloter des projets pédagogiques, à faire preuve de responsabilité et d’ouverture d’esprit ainsi que d’une curiosité indispensables à un futur inspecteur.
Pour les IEN du premier degré, une connaissance globale des enjeux et du
fonctionnement du second degré est importante. Pour les IEN ET-EG, mais aussi les IEN-IO, la connaissance du lycée professionnel et de ses problématiques propres est à l’évidence nécessaire. C’est ainsi que l’on peut recommander aux candidats qui n’ont jamais exercé en lycée professionnel d’en approfondir la connaissance, de se préparer à l’exercice des fonctions auxquelles ils prétendent en complétant leur expérience par des travaux qui les amènent à se rapprocher de ce milieu professionnel, et d’en rendre compte dans leurs dossiers.
Enfin de manière très générale, sachant que beaucoup de candidats cernent
mal, dans le système éducatif, les fonctions d’encadrement en les limitant à l’inspection, à l’accompagnement des professeurs et à leur formation, on ne saurait trop leur conseiller de mûrir leur projet en se rapprochant des IEN de leur académie.
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Admission
La phase d’admission repose sur une épreuve orale qui comporte deux parties : un exposé de quinze minutes et un entretien de quarante-cinq minutes. Elle est notée de 0 à 20 et dotée d’un coefficient 4.
L’épreuve orale est déterminante dans la mesure où celle-ci correspond à un
coefficient élevé. Il n’est donc pas rare que des candidats qui étaient tout juste admissibles, soient finalement admis dans un bon rang après avoir fait un très bon oral et inversement. On ne saurait ainsi que recommander fortement aux candidats de se préparer à l’épreuve orale d'admission.
Concernant les notes obtenues par les candidats qui ont échoué, rappelons ce
que le jury écrivait déjà antérieurement : " Les notes inférieures à 10 doivent être comprises comme un signal envoyé par la commission aux candidats : leur prestation fait apparaître des insuffisances laissant planer un doute sur la qualité de la candidature. (…) Pour les candidats dont la note est supérieure ou égale à 10 et inférieure à la barre d’admission, le projet est crédible mais doit être retravaillé afin de gagner en maturité ou de permettre au candidat d’approfondir la réflexion sur les enjeux de la fonction et sur les attentes de l’institution ".
Les éléments chiffrés
Le nombre d’admis, le taux d’admis et les seuils d’admission par spécialité
Spécialités Nombre de postes offerts
Nombre d’admis Seuil d’admission /20
Enseignement du premier degré 75 75 11,87 Information et orientation 15 15 13,80 Enseignement technique, option : économie et gestion
6 6 13,17
Enseignement technique, option : sciences et techniques industrielles, dominante arts appliqués
1 1 13,00
Enseignement technique, option sciences et techniques industrielles, dominante sciences. industrielles
8 8 13,33
Enseignement général, option : lettres - langues vivantes, dominante anglais
3 3 11,83
Enseignement général, option : lettres - histoire-géographie, dominante histoire-géographie
4 4 10,00
Enseignement général, option : lettres - histoire-géographie, dominante lettres
2 2 10,33
Enseignement général, option : mathématiques - sciences physiques et chimiques
1 1 15,33
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Éléments de constat général Des candidats mieux préparés… trop préparés ?
Même s’il peut subsister une distorsion entre la qualité des dossiers de RAEP et les prestations orales, les commissions ont constaté dans leur ensemble une bonne préparation pour la majorité des candidats qui se traduit par une meilleure appropriation des exigences du concours notamment en ce qui concerne la connaissance du terrain et du contexte institutionnel. On peut dire que pratiquement tous les candidats auditionnés ont engagé une véritable réflexion même si elle n’est pas toujours aboutie.
Cela n’empêche pas de constater encore chez certains candidats un manque
de préparation de l’exposé qui les conduit ou à l’improvisation ou à une présentation allusive dénuée d’arguments susceptibles de révéler un éventuel changement de posture pour accéder à cette fonction.
À l’inverse les candidats qui ont fait l’effort de réfléchir avec sérieux à leur
présentation ont permis au jury non seulement d’apprécier certaines des compétences requises par le métier mais également d’entrer dans un échange constructif ; c’est ainsi qu’une commission souligne même « avoir eu plaisir d’auditionner des candidats globalement bien préparés à cette seconde épreuve et dont la qualité des prestations laisse penser qu’il existe un véritable vivier de candidats de valeur ».
Les moyennes obtenues à l’épreuve orale et les ratios entre le nombre de
postes et le nombre de candidats révèlent une augmentation de la sélectivité du concours qui se traduit donc globalement par un recrutement de qualité croissante.
La durée de l’épreuve d’admission est adaptée. Elle permet aux commissions
de mener à bien une investigation exigeante et approfondie et aux candidats de mettre en valeur la diversité de leur expérience ainsi que leurs qualités personnelles et professionnelles. Des thèmes importants comme le pouvoir, la loyauté, la responsabilité, ont pu ainsi être abordés avec les candidats, leur fournissant l’occasion de faire preuve de hauteur de vue et d’esprit critique.
Mais une préparation poussée à l’extrême de l’épreuve orale peut conduire à
ce que les entretiens soient marqués par la prévalence d’un discours convenu et simplificateur, et que les candidats produisent une présentation relativement académique, voire stéréotypée, faisant perdre aux propos leur caractère spontané et naturel. L’exposé de présentation donne souvent l’impression d’avoir été appris par cœur et l’effet de récitation peut être très négatif. Par ailleurs, les membres du jury peuvent rencontrer beaucoup de difficultés à amener les candidats à développer une réflexion personnelle et à prendre un peu de hauteur par rapport à leur expérience. Même si l’on peut comprendre que les candidats ne soient pas enclins à prendre des risques en sortant d’un balisage rassurant, il est important que cette épreuve puisse permettre d’apprécier pleinement l’authenticité de la motivation ainsi que la singularité de la candidature.
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Des compétences en matière de communication orale qui ne sont pas que de forme
Certes, il est nécessaire de rappeler les exigences de forme concernant l’oral : débit, gestuelle, posture, niveau de langage, marqueurs sociaux, sans oublier la présentation générale, c’est-à-dire la tenue vestimentaire et le maintien qui doivent d’être à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’un futur cadre.
Mais plus encore, c’est la qualité de la relation avec le jury qui doit faire l’objet
de toutes les attentions de la part des candidats. Celle-ci commence dès les premiers contacts et si elle jugée souvent artificielle en début de prestation, elle peut se montrer parfois très (trop) relâchée en fin d’entretien.
Au-delà des aspects formels, les membres du jury apprécient tout
particulièrement la fluidité de la relation avec le candidat ; celle-ci se développe à partir d’un exposé bien structuré avec un discours soigné et spontané. En outre, un effort est demandé au candidat pour aller à l’essentiel, c'est-à-dire son projet professionnel, en étant synthétique et cohérent avec le contenu du dossier. Une erreur souvent relevée consiste en une paraphrase, voire une récitation pure et simple du rapport d'activités.
Les candidats concis, sans être sommaires ou vagues, qui s’engagent et prennent position, avec naturel, sincérité et précision du vocabulaire, sont très appréciés. À l’inverse, ceux qui abusent d’un langage convenu, de formules ronflantes ou simplement à la mode ou encore de citations incertaines, ne mettent pas toutes les chances de leur côté. Le jury apprécie les capacités d’argumentation, le pouvoir de conviction et d’adhésion des candidats.
Enfin, une commission fait remarquer qu’une émotivité excessive annihile
souvent la pertinence des propos, interdisant ainsi de percevoir les qualités réelles du candidat. La présence du jury peut perturber le candidat, c’est pourquoi il est important de maîtriser cette émotivité, et de gérer son stress durant toute la durée de l’entretien. Cette remarque est à rapprocher de l’importance, vue plus haut, accordée à la qualité de la préparation à l’oral.
Des contenus et des attitudes révélatrices de la capacité à exercer la fonction d’IEN
Les candidats qui réussissent démontrent une aisance naturelle faite de visions claires et d’analyses solides, qu’il ne faut pas confondre avec l’aplomb et l’impudence. À l’inverse, la versatilité de certains candidats qui se replient, voire se contredisent à la moindre opposition, réelle ou supposée, n’est pas faite pour convaincre le jury de la pertinence de leur candidature eu égard aux exigences de la fonction.
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Toujours au niveau de l’attitude, certains candidats peuvent confondre la manifestation de l’autorité institutionnelle et de l’assurance intellectuelle qu’on peut attendre d’un inspecteur avec une sorte de raideur dans l’entretien qui est assurément maladroite.
Sur le fond, nous retrouvons des remarques identiques à l’épreuve
d’admissibilité notamment en ce qui concerne les candidats qui circonscrivent leur présentation à une description de leurs activités, certes en extrayant les compétences qu’ils ont acquises, mais en omettant d’en donner le sens au regard de la fonction visée. De même, les membres du jury attendent un renforcement de la dimension "expertise" dans l’exposé et l’entretien.
De nombreuses commissions déplorent chez la plupart des candidats la
qualité de la réflexion didactique et pédagogique, trop superficielle ; il suffirait selon certains de mettre en œuvre une pédagogie de projets et de diminuer le temps de parole des professeurs au profit du temps de travail autonome des élèves pour régler toutes les difficultés. La projection dans l’exercice concret des responsabilités de pilotage des disciplines et de conseil n’est ainsi guère convaincante. Finalement, si actuellement les candidats peuvent avoir une bonne connaissance de la structure et une compétence administrative réelle, l’analyse des questions d’enseignement reste assez généralement insuffisante. Enfin, pour la plupart des candidats IEN EG, de réelles faiblesses apparaissent dans la discipline qui n’est pas la dominante.
Faire fonction ne constitue pas un sésame pour réussir le concours
Il est utile de préciser que le fait d’avoir été chargé d’une mission d’IEN ou « d’aide IEN », n’est pas un passeport pour l’accès au corps. Cela peut conduire les candidats à n’appréhender la fonction que par le prisme de la situation qu’ils connaissent, sans suffisamment interroger leur positionnement au sein du système et des enjeux éducatifs. Il est cependant bon de rappeler que c’est une expérience très utile, qui peut présager de possibles compétences mais qui en aucun cas n’en atteste la réalité. De même ne peut-on pas se contenter de l’idée que l’accès aux fonctions d’inspecteur de l’éducation nationale est le couronnement naturel d’une carrière d’enseignant, même brillante.
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Les conseils aux candidats
Percevoir et travailler des éléments qui peuvent être rédhibitoires
Lors des échanges, certains aspects ont paru rédhibitoires aux membres du jury comme :
- l’ignorance du système éducatif, des changements qui l’ont marqué et des réalités du métier ;
- la méconnaissance grave des textes réglementaires et des programmes alors qu’il s’agit pour ces futurs cadres d’assurer des fonctions de pilotage, d’évaluation et d’accompagnement ;
- un projet de carrière et une posture en faible adéquation avec la fonction ; - des compétences insuffisantes ou insuffisamment transférables au regard des
exigences du métier ; - des capacités d’analyse et de réflexion incompatibles avec des missions
d’encadrement pédagogique ; - une insuffisance de préparation de l’épreuve.
Allier motivation, connaissance, compétence et projection dans la fonction
À l’inverse, les jurys apprécient particulièrement des entretiens sobres et constructifs, au cours desquels les candidats révèlent un enthousiasme tempéré par une nécessaire rigueur et une réelle capacité de réflexion ; autant de qualités et de compétences qui caractérisent le métier d’inspecteur. Plus spécifiquement, quelques conseils peuvent être donnés :
- privilégier l’expression de motivations personnelles et authentiques à celles à
caractère plus institutionnel ; - démontrer une capacité à se projeter dans la fonction d’IEN ; - prendre effectivement en compte les questions posées par le jury ; - analyser le fonctionnement des EPLE et de la chaîne hiérarchique ; - s’intéresser aux problématiques de la voie professionnelle et plus
généralement à celles du système éducatif dans son ensemble ; - développer par sa présence une relation fluide et de qualité avec le jury.
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ANNEXE 1
Composition du jury – session 2013 Président : M. PETREAULT Gilles, inspecteur général de l’éducation nationale
Vice-président : M. MICHEL Didier, inspecteur général de l’éducation nationale
Membres :
Mme AGBO SONAN Anne-Sophie, inspectrice de l’éducation nationale
M. ATTAL Marco, inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional
Mme AUPAIX Rita, inspectrice de l’enseignement fondamental en Belgique
M. AUVERLOT Daniel, inspecteur général de l’éducation nationale
Mme BALLEREAU Anne, sous-préfète
M. BELLIER Jean-Pierre, inspecteur général de l’éducation nationale
Mme BENOIT-MERVANT Catherine, directrice académique des services de l’éducation nationale
M. BERGMANN Claude, inspecteur général de l’éducation nationale
M. BILLIET Jean-Claude, inspecteur général de l’éducation nationale
Mme BIROU Béatrice, inspectrice de l’éducation nationale
M. BOULAY François, directeur général adjoint éducation, culture, jeunesse et sport dans un Conseil régional
Mme BOURGUIGNON Marie-Laure, inspectrice de l’éducation nationale
Mme BOUYSSE Viviane, inspectrice générale de l’éducation nationale
M. BRUCHET Pierre, directeur de marketing
Mme BUSSIERE Anne, attachée territoriale, responsable finance
Mme CARAGLIO Martine, inspectrice générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche
Mme CARPENTIER Claude, inspectrice d’académie-inspectrice pédagogique régionale
M. CHUDEAU Roger, inspecteur général de l’éducation nationale
M. CLAUS Philippe, inspecteur général de l’éducation nationale
Mme COHEN-BACRIE Any, inspectrice de l’éducation nationale
M. CRISTOFARI Yves, inspecteur général de l’éducation nationale
Mme DECONINCK Martine, inspectrice de l’éducation nationale
M. DELAUBIER Jean-Pierre, inspecteur général de l’éducation nationale
Mme DENEUVILLE SLOMINSKI Francine, inspectrice de l’éducation nationale
Mme DESBUISSONS Ghislaine, inspectrice générale de l’éducation nationale
Mme DESCARPENTRIES Hélène, inspectrice de l’éducation nationale
M. DODE Jean-Louis, inspecteur de l’éducation nationale
Mme DREYER Nicole, adjointe au maire chargée de la petite enfance, de l’action éducative et de la vie scolaire
Mme DRU Isabelle, inspectrice d’académie-inspectrice pédagogique régionale
M. DURPAIRE Jean-Louis, inspecteur général de l’éducation nationale
M. FONTA Jean-Claude, inspecteur général de l’administration
M. FRIEH René, adjoint au maire chargé du développement durable et de la politique de ville
M. GAILLARD Jean-Paul, inspectrice de l’éducation nationale
M. HOUCHOT Alain, inspecteur général de l’éducation nationale
M. JARDIN Pascal, inspecteur général de l’éducation nationale
M. JELLAB Aziz, inspecteur général de l’éducation nationale
Mme LAGADEC Brigitte, inspectrice de l’éducation nationale
M. LEBEAUME Joël, professeur d’université, doyen de faculté sciences humaines et sociales
Mme LELEU-GALLAND Eve, inspectrice de l’éducation nationale
Mme LELOUP Marie-Hélène, directrice académique des services de l’éducation nationale
Mme LENGLET Christèle, inspectrice de l’éducation nationale
M. LOARER Christian, inspecteur général de l’éducation nationale
Mme MARTINETTI Françoise, inspectrice de l’éducation nationale
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4,41%
IE
29,4
membres
R
%
EN
41%
IGAENR
4,41%
du jury
19
ANNEXE 2
Données statistiques du concours de recrutement des inspecteurs de l’éducation nationale – session 2013
A – LES DONNEES QUANTITATIVES Le bilan de la session 2013
Postes Inscrits Admissibles Admis Taux de réussite
Taux de rendement
115 943 298 115 12,20% 100% Pour mémoire : résultats de la session 2012
Postes Inscrits Admissibles Admis Taux de réussite
Taux de rendement
125 1028 301 124 12,60% 99,20%
Le graphique ci-dessus est établi depuis la session 1991, année de la mise en application du décret statutaire des inspecteurs de l'éducation nationale.
0100200300400500600700800900
1000110012001300140015001600
Postes Inscrits
Donnée
Taux d
Spéc
1er d
Information
E.T. Econom
E.T. STI Dappl
E.T. STI Indus
Sous-total Etech
EG-Lettrevivantes Do
EG Lettregéographie D
géog
EG Lettregéographie
EG Mathémphysiques e
Sous-total Egén
Total
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
es essentie
e réussite
cialités
degré
et orientation
mie et gestion
Dom : Arts iqués
Dom : Sc. strielles
Enseignement nique
es Langues om : Anglais
es Histoire-Dom : Histoire-raphie
es Histoire-Dom : Lettres
matiques Sc. et chimiques
Enseignement néral
2009
Evolution
elles sur le
par spécia
Nombre de postes
Nd
75
15
6
1
8
15
3
4
2
1
10
115
201
sur les 5 deinsp
es 4 derniè
alité
Nombre d'inscrits ins
625
56
72
8
96
176
16
21
21
28
86
943
0 20
ernières annpecteurs de
20
ères sessio
Ratio crits/postes
8,3
3,7
12,0
8,0
12,0
11,7
5,3
5,3
10,5
28,0
8,6
8,2
011
nées du conl'éducation
ons :
Admissibles
190
38
20
3
22
45
6
9
5
5
25
298
2012
ncours de renationale
Ratios admissibles/Po
2,5
2,5
3,3
3,0
2,8
3,0
2,0
2,3
2,5
5,0
2,5
2,6
2013
ecrutement
ostes Admis
75
15
6
1
8
15
3
4
2
1
10
115
des
Pos
Insc
Adm
Adm
Taux de réussite(adm
inscrits)
12,0%
26,8%
8,3%
12,5%
8,3%
8,5%
18,8%
19,0%
9,5%
3,6%
11,6%
12,2%
tes
crits
missibles
mis
mis/
B – LE Toutes leinscriptio La répa
En 2013précéde
ENS
E
INFOR
ENSEIG
E PROFIL D
es données on et sont do
artition ho
3, la répartitiontes. En 201
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
SEIGNEMENT
ENSEIGNEMEN
RMATION ET OR
GNEMENT DU
R
DES CAND
étudiées danonc déclarativ
ommes-fe
on hommes-f12, les femm
Inscrits
48,5%51
Répartit
0%
TECHNIQUE
NT GENERAL
RIENTATION
1ER DEGRE
Répartition h
DIDATS
ns cette rubrves.
mmes
femmes parmes représent
Admi
48,01,5%
tion homme
% 20%
hommes-fem
Femmes
21
ique sont ren
mi les admis taient 56% d
ssibles
0%
52,0%
es-femmes p
% 40%
27%
20%
mmes des a
Hommes
nseignées pa
s’est inversées lauréats e
Admis
57,4%
42
pour la sess
% 60%
50%
6
50%
40%
admis par sp
ar les candid
ée par rappoet les homme
2,6%
sion 2013
80%
80
60%
73%
pécialité
dats lors de le
ort aux sessioes 44%.
Hommes
Femmes
0%
eur
ons
Le taux dorientatio L’âge d
InscAdmis
Ad La moye
Comme candidat
0
5
10
15
20
25
30
de réussite don (21% en 2
des candiM
crits 4ssibles 4mis 4
enne d’âge d
les années pts (52% des
0,0%
5,0%
0,0%
5,0%
0,0%
5,0%
0,0%
ENSEDU 1E
16,7
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
moins30 a
des femmes 2012).
dats Moyenne
d'âge C
46,1 ans 46,3 ans 44,5 ans
es admis es
précédentesinscrits et 58
EIGNEMENT ER DEGRE E
7%
2
8,5%
Taux d
de ans
31-35 ans
a baissé dan
Candidat le plus jeune
29 ans 32 ans 32 ans
t sensibleme
, la tranche d8% des admi
INFORMATIONT ORIENTATIO
22,2%
28,9%
de réussite h
Ho
36-40 ans
41a
Répartition
22
ns toutes les
Candidat leplus âgé61 ans 61 ans 57 ans
ent identique
d’âge 41-50 is).
N ON
ENSEIGNEGENER
11,6%
%
hommes-fem
ommes Fe
-45 ans
46-50ans
n par âge de
spécialités h
e
à celle de la
ans est celle
EMENT RAL
ENSETEC
9,5%11,6%
mmes par sp
emmes
0 51-55 ans
5e
es candidats
hormis en Inf
a session pré
es qui compo
IGNEMENT CHNIQUE
%6,0%
pécialité
56 ans et plus
s
formation et
écédente (44
orte le plus d
TOTAL
14,4%
10,1%
Inscrits
Admissible
Admis
4,2 ans).
e
%
es
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Enseigneme1er deg
31‐35 an
18%
ent du ré
Infoor
Tra
ns 36‐40 ans
15%
rmation et ientation
anches d'âg
41‐45 ans
13%
Taux de réu
23
Enseignemegénéral
ge des admi
46‐50 ans 5
14%
ussite par tr
ent Enseitec
s par spécia
1‐55 ans 56
7%
ranche d'âge
ignement chnique
alité
6 ans et plus
Tauréuglo
6%
1
e
31-35
36-40
41-45
46-50
51-55
56 an
ux de ssite obal
12%
5 ans
0 ans
5 ans
0 ans
5 ans
s et plus
Le nom Toutes leinscriptio
51% des42% par
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
pa
mbre de pa
es données on et sont do
s inscrits se prmi les admis
%
%
%
%
%
%
%
1ère participat
Répart
1ère rticipation pa
10%
articipatio
étudiées danonc déclarativ
présentent as (44% en 20
tion2èm
particip
ition des ca
2ème articipation pa
12%
Taux
ons des ca
ns cette rubrves.
u concours p012).
me pation
3èpartic
andidats parrecr
Inscrits
3ème articipation p
16%
de réussite
24
andidats a
ique sont ren
pour la 1ère
ème cipation par
r nombre derutement de
Admissible
4ème articipation p
22%
par nombre
au concou
nseignées pa
fois (49% en
4ème rticipation p
e participatios IEN
es Admis
5ème participation p
17%
e de particip
urs IEN
ar les candid
n 2012 et 57%
5ème participation
ons au conc
6ème participation et au-delà
0%
pation
dats lors de le
% en 2011).
6ème participationet au-delà
cours de
Taux de réussite global
12%
eur
Ils sont
n
Répartit
tion par tran
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
31-35 a
10,2%
moins de 30 ans
0,2% 0,1
nche d’âge
2010
Pourcentage1ère fois -
ans 36-40 a
% 12,2%
7,0%
1
A
31-35 ans
6,8%
%
4,7%
In
2011
e des candid- comparaiso
ans 41-45
%
30,6%
19,1%
Admis - 1ère
36-40 ans
17,4%
27
%
15,4
scrits -1ère p
25
2012
ats se présenon sessions 2
ans 46-50
% 32,7%
26,1%
Admis
participation
41-45 ans 4
7,2%
%
24,6%
Inscrits
participation
2013
ntant au conc2010, 2011, 20
ans 51-55
%
8,2%
32,2%
Total A
46-50 ans 5
24,5%27,5%
Total in
cours pour la012 et 2013
Ins
Ad
Ad
5 ans 56 anplu
% 6,1%
13,0%
Admis
51-55 ans 56
18,0%
5
%
22,1%
nscrits
a
scrits
dmissibles
dmis
nset us
%2,6%
6 ans et plus
5,8%
%
5,7%
Niveau
Les titulaà la moy
u de diplôm
aires d’un dipyenne.
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
me des ca
plôme de niv
Représent
0% 0% 0
andidats
veau licence
tativité des d
In
0% 0% 0%
Taux de
26
et master on
diplômes au
nscrits Adm
7%
0%
13%
réussite pa
nt globaleme
ux différents
missibles Ad
%
23%
15%1
ar diplôme
ent un taux d
s stades du
dmis
5%14%
20%
de réussite su
concours
%
0%
10%12
upérieur
2%
Un regro Classif
IN
BA
BA
LIC
MA
DO
ADMIS
IN
oupement pa
fication de
NFRA-BAC
AC
AC + 2
CENCE
ASTER
OCTORAT
0,0%
ADMIS
SSIBLES
NSCRITS
ar niveau de
es diplôm
T
% 20,0
diplôme perm
es
BEPBEPCCAPDiplôSansBAC BAC BreveBreveDiplôDEUGDiplôLicenDiplôMaîtrMasteDEA DiplôDiplô
Docto
% 40,0
27
met de mieux
C Brevet d
me homolo Diplômegénéral techno/proet professioet de technme homoloG BTS DUme homolo
nce me homolo
rise er DESS me d'ingénme homolo
orat
0% 60,0
x appréhend
es Collège
ogué au ni
ofessionneonnel nicien ogué au niT ogué au ni
ogué au ni
nieur ogué au ni
0% 80,0
der le niveau
es
iveau V
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iveau IV
iveau III
iveau II
iveau I
0% 100,0
des candida
0%
ats.
INFRA-BAC
BAC
BAC+2
LICENCE
MASTER
DOCTORA
C
AT
Pour cet Le cor
65%
75%
85%
95%
tte session, 9
ps d’origi
%
%
%
%
20
Repré
92% des adm
ne des ca
010
ésentativité
Enseignanpremier de
52%
Personneld'information
d'orientatio1%
Corps d
mis ont un di
andidats
2011
é des diplô
Inscrits
nt du egré
s n et on
Personnde direct
4%
d'origine des recr
28
plôme au mo
ômes égaux
Admissible
nels tion
Personned'éducati
2%
candidats insrutement des
oins égal à la
2012
x ou supér
es Admis
Enseisecon
4
els ion
scrits au cons IEN
a licence (82
20
rieurs à la l
ignant du nd degré41%
ncours de
% en 2012).
013
icence
Parmi leexclusivecertifiés Les CPE
s lauréats enement admiscomptent de
E ont été adm
Persond'informa
d'orienta1%
Persd'infor
d'orie
C
nseignants ds dans les spes lauréats dmis dans la s
Enseignanpremier de
52%
nels ation et ation
%
Persondirec
9
Corps d'or
Enseignpremie
54
sonnels rmation et entation1%
Persd
Corps d'origin
du second depécialités ensans toutes le
spécialité Info
nt du egré
nnels de ction%
Ped'é
rigine des carecr
nant du r degré
4%
sonnels de irection
8%
Pd
ne des lauréa
29
egré, 50% soseignement tes spécialitésormation et o
ersonnels éducation
1%
andidats admrutement des
Personnels d'éducation
2%
ats du concou
ont PLP et 50technique et s. orientation.
Enseignasecond d
37%
issibles au cos IEN
Enseignsecond
35%
urs de recrut
0% certifiés. général. En
nt du egré
oncours de
nant du degré
%
tement des IE
Les PLP ontrevanche, le
EN
t été es
Corps d’
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
0
10
20
30
40
50
60
70
80
’origine par s
Inscrits
%
%
%
%
%
%
%
%
%
Inscr
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
Ins
spécialité :
Adm
rits Ad
crits A
E
issibles
Enseignem
missibles
Inform
Admissibles
Enseigneme
30
Admis
ment du 1er
Admis
ation et orie
Adm
ent techniqu
degré
entation
mis
ue et généra
Enseignant d
Enseignant d
Personnels d
Personnels dd'information
Enseignant du
Enseignant du
Conseiller d'orie
Directeur de CI
Personnels de
Personnels d'éd
al
Agrégé
Certifié
PLP
Personnels
Enseignan
du second degré
du premier degré
de direction
d'éducation, et d'orientation
second degré
premier degré
entation-psycho
IO
direction
ducation
s de direction
nt du premier de
é
é
ologue
egré
Candid
InscritsAdmissib
Admis
0,00%10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%90,00%
dats faisan
Total dcandida
s 943 les 298
115
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
45,00%
%%%%%%%%%%
Admis 200
Ta
nt fonctio
des ats
Candidfaisa
foncti1207330
2008 2
Proportio
07 Admis 20
aux de réussite
Enseigne
Enseigne
n d’IEN
dats ant ion
Sess20
0 12,73 24,50 26,0
2009 2010
on de faisant fo
008 Admis 20
e des candidat
ment du 1er d
ment général
31
sion 13
Ra20
73% 12,50% 25,09% 24,
0 2011 2
onction pour le
009 Admis 2
s faisant fonct
degré
appel 012
Ra2
94% 1358% 2519% 31
2012 2013
es sessions 20
2010 Admis 2
tion, par spécia
Informa
Enseign
appel 2011
R
3,94% 15,66% 21,82% 2
3
008 à 2013
Ins
Ad
Ad
2011 Admis
alité, depuis 20
ation et orienta
ement techniq
Rappel 2010
1,81% 22,10% 225,19% 4
crits
dmissibles
dmis
2012 Admis
007
ation
ue
Rappel 2009
17,18% 28,83% 44,31%
s 2013
32
Origine géographique des candidats
ACADEMIES INSCRITS ADMISSIBLES ADMIS Pourcentage d'inscrits
Pourcentage d'admissibles
Pourcentage d'admis
Taux de réussite
académique 2013
AIX-MARSEILLE 44 12 5 4,67% 4,03% 4,35% 11,36%
AMIENS 28 10 3 2,97% 3,36% 2,61% 10,71%
BESANCON 9 4 2 0,95% 1,34% 1,74% 22,22%
BORDEAUX 28 16 7 2,97% 5,37% 6,09% 25,00%
CAEN 22 6 0 2,33% 2,01% 0,00% 0,00%
CLERMONT-FERRAND 14 6 3 1,48% 2,01% 2,61% 21,43%
CORSE 2 0 0 0,21% 0,00% 0,00% 0,00%
CRETEIL 64 18 6 6,79% 6,04% 5,22% 9,38%
DIJON 19 6 3 2,01% 2,01% 2,61% 15,79%
GRENOBLE 35 11 3 3,71% 3,69% 2,61% 8,57%
GUADELOUPE 25 7 0 2,65% 2,35% 0,00% 0,00%
GUYANE 16 5 2 1,70% 1,68% 1,74% 12,50%
LA REUNION 27 5 3 2,86% 1,68% 2,61% 11,11%
LILLE 75 21 6 7,95% 7,05% 5,22% 8,00%
LIMOGES 3 3 3 0,32% 1,01% 2,61% 100,00%
LYON 41 15 7 4,35% 5,03% 6,09% 17,07%
MARTINIQUE 18 3 3 1,91% 1,01% 2,61% 16,67%
MAYOTTE 12 2 1 1,27% 0,67% 0,87% 8,33%
MONTPELLIER 41 16 6 4,35% 5,37% 5,22% 14,63%
NANCY-METZ 27 10 5 2,86% 3,36% 4,35% 18,52%
NANTES 34 10 5 3,61% 3,36% 4,35% 14,71%
NICE 24 7 3 2,55% 2,35% 2,61% 12,50%
NOUVELLE CALEDONIE 7 2 1 0,74% 0,67% 0,87% 14,29%
ORLEANS-TOURS 36 12 6 3,82% 4,03% 5,22% 16,67%
PARIS 26 8 2 2,76% 2,68% 1,74% 7,69%
POITIERS 22 8 1 2,33% 2,68% 0,87% 4,55%
POLYNESIE FRANCAISE 13 2 0 1,38% 0,67% 0,00% 0,00%
REIMS 24 7 2 2,55% 2,35% 1,74% 8,33%
RENNES 30 13 6 3,18% 4,36% 5,22% 20,00%
ROUEN 29 4 2 3,08% 1,34% 1,74% 6,90%
STRASBOURG 19 5 2 2,01% 1,68% 1,74% 10,53%
TOULOUSE 48 18 10 5,09% 6,04% 8,70% 20,83%
VERSAILLES 81 26 7 8,59% 8,72% 6,09% 8,64%
Total général 943 298 115 100,00% 100,00% 100,00% 12,20%
33
Répartition académique des candidats inscrits
Orléans-Tours3.82%
Guadeloupe2.65%
Martinique1.91%
Clermont-Ferrand1.48%
Montpellier4.35%
Nice2.55%
Aix-Marseille4.67%
Reims2.55%
Créteil6.79%
Lille7.95%
Versailles8.59%
Paris2.76%
Rouen3.08%
Besançon0.95%
Bordeaux2.97%
Caen2.33%
Dijon2.01%
Grenoble3.71%
Lyon4.35%
Nancy-Metz2.86%
Poitiers2.33%
Rennes3.18%
Strasbourg2.01%
Toulouse5.09%
Nantes3.61%
Amiens2.97%
Limoges0.32%
Corse0.21%
Guyane1.7%
La Réunion2.86%
Mayotte1.27%
Nouvelle Calédonie0.74%
Polynésie1.38%
Répartition académique des candidats inscrits
3,82 à 8,59% (8)2,86 à 3,82% (8)2,01 à 2,86% (8)0 à 2,01% (9)
34
Répartition académique des candidats admis
Reims1.74%
Créteil5.22%
Montpellier5.22%
Toulouse8.7%
Bordeaux6.09%
Lyon6.09%Clermont-
Ferrand2.61%
Orléans-Tours5.22%
Rennes5.22%
Guadeloupe0%
Martinique2.61%
Nice2.61%
Aix-Marseille4.35%
Rouen1.74%
Versailles6.09%
Paris1.74%
Lille5.22%
Besançon1.74%
Caen0%
Dijon2.61%
Grenoble2.61%
Nancy-Metz4.35%
Poitiers0.87%
Strasbourg1.74%
Nantes4.35%
Amiens2.61%
Limoges2.61%
Corse0%
Guyane1.74%
La Réunion2.61%
Mayotte0.87%
Nouvelle Calédonie0.87%
Polynésie0%
Répartition académique des candidats admis
5,22 à 8,7% (9)4,35 à 5,22% (3)1,74 à 4,35% (14)0,01 à 1,74% (3)
35
Taux de réussite par académie
Orléans-Tours16.67%
Guadeloupe0%
Martinique16.67%
Montpellier14.63%
Aix-Marseille11.36%
Nice12.5%
Lyon17.07%Clermont-
Ferrand21.43%
Reims8.33%
Créteil9.38%
Versailles8.64%
Paris7.69%
Rouen6.9%
Besançon22.22%
Bordeaux25%
Caen0%
Dijon15.79%
Grenoble8.57%
Lille8%
Nancy-Metz18.52%
Poitiers4.55%
Rennes20%
Strasbourg10.53%
Toulouse20.83%
Nantes14.71%
Amiens10.71%
Limoges100%
Corse0%
Guyane12.5%
La Réunion11.11%
Mayotte8.33%
Nouvelle Calédonie14.29%
Polynésie0%
Taux de réussite
16 à 100% (10)11 à 16% (8)9 à 11% (3)0,01 à 9% (8)
36
C – ETUDE SUR LA REPARTITION DES NOTES
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
Enseignement général
Enseignement technique
Enseignement du 1er degré
Information et orientation
Ensemble des spécialités
Admissibilité
moyenne
médiane
note minimale
note maximale
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
Enseignement général
Enseignement technique
Enseignement du 1er degré
Information et orientation
Ensemble des spécialités
Admission
moyenne
médiane
note minimale
note maximale
Infé
de
de
de 10
de 12
de 14
de 16
de
d
d
d
d
0%
érieur à 6
6 à 7,99
8 à 9,99
0 à 11,99
2 à 13,99
4 à 15,99
6 à 17,99
e 18 à 20
Inférieur à 6
de 6 à 7,99
de 8 à 9,99
de 10 à 11,99
de 12 à 13,99
de 14 à 15,99
de 16 à 17,99
de 18 à 20
R
Inférieur à
de 6 à 7,9
de 8 à 9,9
de 10 à 11,9
de 12 à 13,9
de 14 à 15,9
de 16 à 17,9
de 18 à 2
5%
Moyen
0% 5%
6
9
9
9
9
9
9
0
épartition d
Moyen
0%
6
99
99
99
99
99
99
20
Répartiti
Moyen
% 10%
Répar
nne des 2 épre
% 10%
des notes
nne des 2 épre
10%
on des not
nne des 2 épre
37
% 15
rtition des
euves Ad
15%
- Enseigne
euves Adm
20%
tes - Inform
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5% 2
s notes
mission A
20%
ement du p
mission Ad
30%
mation et o
mission Ad
0% 2
dmissibilité
25% 30
premier deg
dmissibilité
40%
rientation
dmissibilité
25%
0% 35%
gré
50%
30%
Inférieur à
de 6 à 7,
de 8 à 9,
de 10 à 11,
de 12 à 13,
de 14 à 15,
de 16 à 17,
de 18 à
Inférieur à
de 6 à 7,9
de 8 à 9,9
de 10 à 11,9
de 12 à 13,9
de 14 à 15,9
de 16 à 17,9
de 18 à 2
0% 5
à 6
,99
,99
,99
,99
,99
,99
20
Répartiti
Moyen
0%
6
99
99
99
99
99
99
20
Réparti
Moyen
5% 10%
ion des no
nne des 2 épre
5% 1
ition des n
nne des 2 épre
38
15% 20
tes - Ensei
euves Adm
0% 15
otes - Ense
euves Adm
0% 25%
ignement t
mission Ad
5% 20%
eignement
mission Ad
30% 35%
echnique
dmissibilité
% 25%
général
dmissibilité
% 40%
30%