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13/04/2023
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QUELLES APPROCHES AVEC QUELLES DONNEES ?
Présenté par :BEN GHAZI ZouhourNEIFAR KhouloudBAHI Afef
INTRODUCTION:L’un des choix essentiels que le chercheur doit opérer est celui
d’une approche et de données adéquates avec sa question de recherche.
Dans un tel choix, dont lequel le chercheur s’engage à LT, toutes les dimensions implicites sont irréversibles, ce qui rend l’arrangement couteux.
Il s’agit bien entendu d’une question à double entrée. D’une part: il y a la finalité poursuivie : explorer, construire, tester,
améliorer ce qui est connu et découvrir ce qui ne l’est pas. D’autre part: il y a l’existant ; ce qui est disponible et accessible, ce
qui est faisable — et qui a déjà été fait — et ce qui ne l’est pas. Dans ce chapitre, nous essaierons de donner au lecteur la
possibilité:
Choisir les moyens de
Éclairer les incompatibilités possibles
entre certaines approches/certaines
données
Estimer le coût de chaque décision en termes de:
• temps, • impact sur la recherche • irréversibilité
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PLAN• SECTION 1: LE CHOIX DES DONNÉES
1/ Qu’est ce qu’une « donnée » ?2/ L’utilisation des données primaires et secondaires
• SECTION 2: LE CHOIX D’UNE APPROCHE: QUALITATIVE ET/OU QUALITATIVE?
1/ Distinction entre approche qualitative et approche quantitative2/ Les stratégies de complémentarité: Séquentialité et trangualtion
• Conclusion
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LE CHOIX DES DONNEES
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1. Qu’est-ce qu’une « donnée » ?
• Les " données " sont traditionnellement perçues comme les prémisses des théories.
Les chercheurs recherchent
et rassemblent des données
Une instrumentati
on méthodique
• Production et amélioration des résultats• Renouvellement des théories existantes
La donnée est un postulat : une déclaration au sens mathématique, ou une supposition acceptée.
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La première, est que les données précèdent les théories.
La seconde, découlant de la première, est que les données
existent en dehors des chercheurs, puisqu’ils les " trouvent
" et les " rassemblent " afin de leur infliger des traitements.
Les données sont à la fois le médium et la finalité permanente.
On utilise tout autant que l’on produit des données:• Au point de départ de la réflexion théorique• Proche de son achèvement.
Les données sont à la fois des réceptacles et des sources de théorisation.
Deux propositions non posées et contestables se sont cachées
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1.1. La donnée comme représentation: Les " données " sont des représentations acceptées d’une réalité que l’on peut ni empiriquement ni théoriquement embrasser; (mais toute représentation n'est pas systématiquement une donnée.
Le fait d'avoir « vécu » une réalité ne signifie pas que l'on est porteur de celle-ci, mais tout au plus qu'on en a étreint certains aspects, avec une intensité plus ou moins grande.
Par exemple: Un accident vécu par deux personnes peut aboutir à des perceptions différentes d’une même réalité.
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Le statut de " donnée " est partiellement laissé au libre arbitre du chercheur.
Données
InstrumentationInstrumentation
Evénement
Comportement
Attitudes
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91.2. Le positionnement épistémologique du chercheur à l’égard de la donné :On peut considérer qu'une donnée est en même temps une " découverte " et une " invention ".
Établir une dichotomie entre découverte et invention peut introduire un biais dans la construction de la théorie.
Les données de la recherche s'inscrivent dans un aller-retour incessant entre la théorie et ses fondements empiriques.
Une donnée va reposer au chercheur la question de son positionnement épistémologique.
+ une «découverte» : tenir à l'objectivitéCeci peut entraver la partie créative de sa recherche en s'autocontraignant, c'est-à-dire en éludant volontairement une partie des données qu'il considérera trop subjective.
+ une «invention » : ne pas tenir à l'objectivitéCeci peux constituer un risque de bloquer la progression de
la recherche dans des impasses paradoxales où " tout est faux, tout est vrai ".
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1.3. La subjectivité de la donnée due à la réactivité de sa source:La source de données est " réactive ", lorsqu’elle est consciente de l’observation de ses comportements ou des événements qui l’impliquent ou encore de l’évaluation de ses attitudes.
Le fait que la donnée soit de source primaire ou secondaire cela ne constitue pas un critère suffisamment discriminant en termes de réactivité de la source.
Le chercheur, peut collecter directement des données comportementales par l’observation non participante sans que les sujets observés soient conscients de cette observation et puissent
affecter la donnée par leur réactivité.
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11La question déterminante est plutôt la suivante :
" la donnée est-elle affectée par la réactivité de sa source à l’égard du chercheur ?"
Les données obtenues de façon " ouverte " c’est-à-dire au su des sujets sources.
Les données obtenues de façon "dissimulée" c’est-à-dire à l’insu des sujets-sources.
Les données collectées de façon " dissimulée " permettent de compléter, de recouper les données collectées de façon " ouverte " empreintes d’une certaine subjectivité, due à la distorsion provoquée par les filtres perceptuels des sujets ou à la sélectivité de leur mémoire, ou encore d’interpréter des contradictions dans les données issues de sources réactives.
2- l’utilisation des données primaires et secondaires
Les dimensions:
Le choix entre données primaires ou données secondaires doit être ramené à un ensemble de dimensions simples: leur statut ontologique, leur possible impact sur la validité interne et externe de la recherche, leur accessibilité et leur flexibilité.
Données primaires
Données secondaires
Statut ontologique
Les données primaires ont un statut de vérité parce qu’elle proviennent du terrain
Les données secondaires ont un statut de vérité supérieur aux données primaires car elles ont été formalisées
Impact sur la validité interne
les données primaires ont une validité interne immédiate
Le statut ontologique de véracité des données secondaires offre une maitrise de la validité interne
Validité externe
Diminue la validité externe des résultats
Facilitée avec la comparaison des données secondaires
accessibilité
Difficilement accessibles
Disponibles et facilement accessibles
flexibilité Très flexibles Peu flexibles et plus fiables
Contraintes inhérentes à l’utilisation des données primaires et secondaire:
Données primaires Données secondaires
Difficultés de recueil
Il est essentiel de maitriser un système d’interaction complexe aves le terrain
Le chercheur dispose d’une moins latitude pour constituer sa base de données
Le recueil implique l’accès à des bases de données existantes
Difficultés d’analyse
Le fait d’etre juge et partie peut introduire des distorsions dans l’analyse des données produites (poursuite d’un modèle implicite dans l’analyse)
Le chercheur ne peut que rarement compléter ou clarifier des données partielles ,ambigües ou contradictoires
La complémentarité:
Les données primaires ou secondaires sont complémentaires tout au long du processus du recherche. L’incomplétude des données primaires peut être corrigée par des données secondaires
La complémentarité:
Des allers-retours entre données primaires et secondaires
Suffisantes?
Suffisantes?
analyse
Données primaire
s
Données secondair
es
Non
Non
Oui
Oui
retour
retour
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LE CHOIX D’UNE APPROCHE : QUALITATIVE ET/OU QUANTITATIVE ?
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1.Distinction entre approche qualitative et approche quantitative :
Nature de la donnée Orientation de la recherche Caractère objectif et subjectif des
résultats obtenus La flexibilité de la recherche
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1.1.Distinction selon la nature de la donnée :
Il faut d’abord faire la distinction entre quatre échelles de mesures :
• Échelle nominale : permet d’établir des relations d’identification ou d’appartenance à une classe (exemple :secteur d’activité )
• Échelle ordinale : permet d’établir un classement (exemple : taille de l’entreprise )inter
• Échelle intervalle : permet d’établir des comparaisons d’intervalles ou de différences (exemple: indice de satisfaction de 1 à 10)
• Échelle proportion: se caractérise par l’existence d’un zéro naturel (exemple : chiffre d’affaires )
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K catégories
Nominales données qualitatives
Ordinales données quantitatives Intervalles
Proportion
Ordonnées ?
Intervalles entre
catégories?
Y a-t-il un zéro
naturel?
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Les données qualitatives correspondent à des variables mesurées sur des échelles nominales et ordinales
Les données quantitatives correspondent à des variables mesurées sur des échelles d’intervalles et de proportion
La nature de données ne dicte pas une approche de recherche quantitative ou qualitative
Par exemple : le chercheur peut procéder à un traitement statistique et par conséquent quantitatif avec des variables nominales .
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1.2.Distinction selon l’orientation de la recherche :
Recherche qualitative
Recherche quantitative
Approche Basée sur une appréhension compréhensive des phénomènes Ancrée dans le milieu, orientée vers la découverte et l’exploration , démarche inductive
Basée sur des questions et des hypothèses préconstituées, orientée vers la vérification,S’appuie sur une démarche hypothético-déductive
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Le choix entre une approche qualitative et une approche quantitative est plus dicté par des critères d’efficience par rapport à l’orientation de la recherche
Le chercheur doit se déterminer sur la priorité qu’il accorde à la qualité des liens de causalités entre les variables ou à la généralisation des résultats pour choisir entre ces deux approches
L’idéal serait de garantir au mieux la validité des résultats en menant les deux approches .
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1.3.Distinction selon le caractère objectif ou subjectif des résultats :
Objectivisme : isole l’objet de la recherche , introduit une séparation entre observateurs et observés -coupure épistémologique .
Subjectivisme : l’objet n’est plus une entité isolé ,il est toujours en interrelation avec celui qui l’étudie -pas de coupure épistémologique .
Objectivité approche quantitative
Subjectivité approche qualitative
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•Il est généralement reconnu que l’approche quantitative offre une plus grande garantie d’objectivité alors que l’approche qualitative se caractérise par la subjectivité
•Cependant , la dichotomie qui suppose une ligne de séparation entre les deux approches n’est pas pertinente – Il existe plusieurs subjectivité dans les approches qualitatives mais ceci n’exclut pas une posture épistémologique d’objectivité de la recherche par rapport au monde qu’elle étudie .
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1.4.Distinction selon la flexibilité de la recherche
Recherche qualitative Recherche quantitative
Grande flexibilité :La question de recherche peut être modifiée à mi parcoursLe chercheur peut intégrer des explications alternatives et modifier son recueil de données .
Rigidité :Il est difficile de modifier la question de recherche compte tenu du cout d’une telle modification entrainerait .
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2.Les stratégies de complémentarité:
•Séquentialité :L’approche qualitative constitue une étape nécessaire à la conduite d’une approche quantitative dans les meilleures conditions
•Triangulation :Utiliser simultanément les deux approches pour leurs qualités respectives .
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La triangulation
• La triangulation permet au chercheur de bénéficier des atouts des deux approches en contrebalançant les défauts d’une approche par les qualités de l’autre (jick,1979)
• Elle vise à améliorer à la fois la précision de la mesure et celle de la description
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CONCLUSION
L’articulation entre données ,approches et finalités de la recherche est une étape essentielle du processus de la recherche .
Il est plus constructif de prendre en compte la complémentarité plutôt que l’opposition entre les différents types de données et les différentes approches permettant leur recueil et leur analyse.
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MERCI