Post on 22-Mar-2016
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L’Orr Express
Noirfaucon : le début d’une Renaissance ?
• Rencontre avec la Lame d’Ebon• Le Procès d’Arandir Storm• La Piraterie dans Guild Wars
: La Compagnie des Chasseurs de Jade Portrait
www.esprits-dorr.fr Numéro 2 – Août 2013 - 6 pc
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L’Orr Express
Votre titre
• Les Vacances des Célébrités• Le Procès d’Arandir Storm• La Piraterie dans Guild Wars
: La Compagnie des Chasseurs de Jade Portrait
www.esprits-dorr.fr Numéro 2 – Août 2013 - 6 pc
Edito
Vous avez été très nombreux lors de sa première parution à
plébisciter l’Orr Express. Nous tenons tout d’abord à vous
remercier chaleureusement, chers lecteurs, pour votre bon
accueil. Les terribles événements survenus à l’Arche du Lion
nous démontrent que le danger peut frapper de partout,
même des endroits les plus inattendus. L’Orr Express ne
dispose pas seulement d’un devoir d’information. Elle dispose
d’un rôle de prévention. Grâce à la distribution papier relayée
par les portails Asuras, il est désormais possible de savoir ce
qui se passe dans toute la Tyrie beaucoup plus rapidement et
d’être mieux préparé à d’éventuelles menaces. Ce puissant
réseau ne peut néanmoins fonctionner à plein régime que s’il
présente suffisamment de relais de renseignements. Si vous
aussi vous pensez que l’information a un rôle dans la défense
de la Tyrie, rejoignez dès à présent nos équipes de reporters.
L’Orr Express est une revue à caractère parfois sérieux, parfois
humoristique, parlant de Guild Wars 2 et de ses communautés
roleplay. Elle est l’œuvre de fans, destinée à des fans.
Pour cette deuxième édition de l’Orr Express, nous tenons à
remercier Hety Lespiegle (chroniqueur monde et
documentaliste), Aldanys Navill (voyante et reporter), Repp
Orther (reporter), Irïï (correspondante et crieuse publique),
Pipp (rédacteur en chef, éditorialiste et chroniqueur), Leoryll
(reporter), et Le Courtier, notre auteur du mois pour les
Chroniques de Lyria.
Pipp
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Sommaire
Echos des Brumes (p.5) Noirfaucon, le début d’une Renaissance ? Orrichalque (p.11) Du bon temps pour nos héros Theatre du Bookah (p.12) Concours de poésie au Bosquet Weh No Su (p.13) Horoscope du mois Archives du Prieureé (p.15) La Piraterie dans Guild Wars Chroniques de Lyria (p.18) Une chronique du Courtier Histoire Vivante (p.20) Foire du Dragon, Etherlames et Zéphyrites Miroir de Lys (p.23) Raeniel de Caledorn : Les Chasseurs de Jade Defis de Primy (p.25) Croisé et BD Express
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Partie Roleplay
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– Echos des Brumes – Toute l’actualité Tyrienne
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Dans cette nouvelle édition de l’Orr express, nous allons nous pencher sur
Noirfaucon et l’activité nouvelle qui s’y développe. La cité a en effet vu l’arrivée
d’un nouvel aubergiste et du Jardin de Lyssa, amenant un air frais et nouveau
dans la dernière citadelle humaine de la province d’Ascalon. Pour l’occasion,
nous nous sommes rendus sur place et avons eu la chance de discuter avec les
diverses « personnalités » de la ville.
Rencontre avec la Lame d’Ebon
Dès notre arrivée, nous fûmes accueillis par les soldats de la lame d’Ebon. Nous
avons alors rencontré le capitaine Theobald du Roc, qui s’est expliqué dans une
interview sur ses motivations et ses objectifs pour la ville. Accompagné de ses
soldats, nous avons pu aborder des questions parfois épineuses comme celle de
l’instauration d’une règle interdisant les Charrs dans l’auberge. Si à priori cette
règle peut paraitre discriminatoire et allant à l’encontre du traité de paix qui doit
être instauré, la raison de sa mise en place est toute différente. Le capitaine
affirme que la présence de Charrs dans la cité est un risque au traité de paix. Il
n’est en effet, inconnu de personne, que Noirfaucon voit se cacher en son sein
des séparatistes qui n’hésitent pas à user de méthodes extrêmes à l’encontre
des Charrs. Leur présence dans la cité en fait des cibles faciles et la
responsabilité d’éventuels meurtres pourrait retomber sur les autorités de
Noirfaucon, ruinant ainsi les tentatives de la Reine Jennah pour instaurer une
paix durable entre humains et Charrs, sans compter les dommages collatéraux
d’un acte terroriste de grande envergure entres les murs de la ville.
Noirfaucon, le début d’une Renaissance ?
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L’Auberge, le lieu à la mode
Le capitaine nous a également avoué que la lame d’Ebon
avait repris la propriété de l’auberge, souhaitant y
apporter un nouveau souffle. C’est désormais Letho de
Riv qui en a la gérance et qui vous accueillera dans son
établissement où, dit-il que « c’est ici que l’on trouve la
meilleure bière de tout le royaume d’Ascalon ». Pour lui
cette règle d’interdiction des Charrs est tout à fait
normale et justifiée. Il fait d’ailleurs part de récentes rixes
qui ont eu lieu dans l’auberge. L’aubergiste, qui avait
quitté Noirfaucon avec sa famille durant les derniers
affrontements, n’a pas hésité à revenir sur sa terre natale
quand il a eu vent de l’offre de gérance proposée par le
capitaine.
C’est d’ailleurs également à l’initiative du capitaine que le
Jardin de Lyssa est venu étendre ses activités à
Noirfaucon. La gérante, Selene, se dit « ravie d’avoir reçue
une telle proposition par le capitaine ». Elle espère que
ses « fleurs » apporteront un peu de réconfort à ces
hommes et ces femmes qui ont vécu trop longtemps sous
la tension d’une guerre et souhaite voir Noirfaucon se
développer désormais comme une cité paisible.
L’inauguration récente semble avoir attiré pas mal de
visiteurs. Souhaitons-leur que ceci soit de bon augure
pour l’avenir et les projets que chacun veut voir se
développer à Noirfaucon.
Interview avec le Capitaine Théobald
du Roc, de la Lame d’Ebon
Hety Lespiegle : Pour commencer capitaine, parlez-
nous un peu de Noirfaucon et de la lame d’Ebon si
vous le voulez bien.
Capitaine du Roc : Noirfaucon est une cité qui n’a
connu que la guerre durant ces 250 dernières
années. Elle a plus les traits d’une forteresse que
d’une cité à proprement parler. Notre travail est de
protéger la forteresse et ses habitants et ce depuis
plus de 200 ans. Et avec tous ces... ... « abrutis » qui
passent le portail chaque jour et qui pensent faire
leur loi à Noirfaucon, ce n’est pas chose aisée je
peux vous le garantir. Je ne parle même pas des
Séparatistes ou du Stigmate, tout le monde est au
courant de la menace qu’ils représentent tant pour
la sécurité de la forteresse que pour le traité de
paix.
Le Commandant Samuelsson de l’Avant Garde
d’Ebon est un homme de terrain qui a combattu
vaillamment durant ces dernières années et
l’Avant-garde a déjà fait ses preuves. Cependant il
n’aspire qu’à rentrer chez lui et à retrouver une vie
paisible, ce que je peux comprendre. Je lui ai fait
part de ma méfiance vis à vis des Charrs et de la
Reine de Kryte et tant que cela ne va pas à
l’encontre du traité de paix j’ai tout son soutien
pour maintenir avec son aide le calme et la sécurité
dans cette cité.
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Sergent Bruinort : L’ordre de la lame d’Ebon n’a pas
été seulement créé dans le but de combler un
manque mais également pour former une unité
d’élite capable d’intervenir au-delà des murs de
Noirfaucon et de son territoire.
Hety Lespiegle : Capitaine, on peut entendre parler
un peu partout de la cité de Noirfaucon et de
l’activité récente qui y règne. Il semblerait qu’il y ait
un regain de vie dans votre cité. Pouvez-vous nous
expliquer brièvement quelles sont les choses
nouvelles que l’on peut découvrir à Noirfaucon ?
Capitaine du Roc : Comme vous le savez sans doute,
nous avons récemment repris l’auberge. Sa gestion a
été confiée à Letho de Riv, le nouvel aubergiste.
Nous restons cependant derrière en cas de besoin et
pour vérifier de temps à autres les comptes. C’est le
Sergent Bruinort de la section de soutien qui a la
charge de palier aux problèmes de l’auberge, avec
l’aide des forces de la section d’intervention dirigée
par le Sergent Arthur Egregium, si cela tourne mal.
Cette auberge propose à boire et à manger, des
chambres ainsi qu’une toute nouvelle apparition du
Jardin de Lyssa qui saura, je suis sûr, motiver nos
hommes et intéresser les passants à rester dormir.
J’ai d’autres projets en tête qui vont nécessiter pas
mal de temps, que je n’ai pas pour le moment, ainsi
que pas mal de bras et de têtes. Ces projets vous
seront dévoilés en temps et en heure. Tout vient à
point à qui sait attendre.
Hety Lespiegle : La reprise de la taverne a donné
naissance à de nouvelles règles la concernant,
notamment celle d’interdire les Charrs. Qu’est ce qui
a motivé cette loi ?
Capitaine du Roc : Tout d’abord laissez-moi vous
remercier, je ne le fais qu’à de rares occasions et celle-ci
en est une. Vous remercier pour être venue me le
demander calmement et en personne. Vous remercier
pour ne pas vous amuser à cracher derrière notre dos et
sur notre dos sans essayer de comprendre ce qui nous
pousse à prendre certaines mesures de protection. Je
reprends votre question : « Qu’est ce qui a motivé cette
loi ? » Il me faut donc vous reprendre. Ce que vous
appelez lois pour l’auberge ne sont pas des lois mais des
règles.
Des règles de bonnes conduites qui ont été discutées
entre le Commandant Samuelsson de l’Avant-garde et
moi-même. Reprenons ensemble ces règles :
L’interdiction d’utiliser ses armes dans l’auberge, ce n’est
pas nouveau, nous n’avons fait que de le mettre sur
papier. Une personne les utilisant avant la parution de
cette règle aurait été interpellée.
Même chose pour la magie. Si bien qu’il est même
indiqué dans notre code de délits et de crimes, qui est
disponible la caserne, je cite : Art. CR-27 : « Toutes les
pratiques de la magie à but de nuire à autrui ou à des fins
immorales sont interdits. » Je ne l’ai pas inventé c’était
déjà en vigueur avant la parution papier de ces règles.
En ce qui concerne les Charrs, ils peuvent remercier le
Commandant Samuelsson de n’avoir limité l’accès qu’à
l’auberge. Si cela avait été totalement de mon ressort il
n’y en aurait pas un seul dans cette cité.
Hety Lespiegle : Ne pensez-vous pas qu’interdire les
Charrs est une menace au traité de paix qu’essaye
d’instaurer la Reine Jennah ?
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Capitaine du Roc : Avant toute chose, je pense qu’il me
faut vous dire que je suis pour la paix de cette cité et non
pour la reprise de la guerre. Vous savez comme moi que
les Séparatistes ne voient pas d’un bon oeil les Charrs et
seraient prêts à tout pour en tuer un, qui plus est dans la
cité pour faire reprendre les hostilités et nous mettre cela
sur notre dos. Les Charrs auraient là une belle occasion de
nous rejeter la faute, de n’avoir pas assez sécurisé la cité
et de refaire la guerre. Moins de Charrs dans la cité veut
dire moins de peur pour les habitants que nous
protégeons et surtout moins de tentatives de meurtres
qu’on pourrait nous coller sur le dos. De plus, ce cessez le
feu ne nous oblige aucunement à leur serrer la griffe.
Qu’ils restent dans leurs camps et leurs cités qu’ils ont
bâtis sur nos ruines pendant ce cessez le feu, nous
verrons ensuite une fois que le traité sera signé.
Hety Lespiegle : Et avez-vous eu des réactions de certains
Charrs suite à la publication de cette règle ? Des
tentatives d’entrée en force ? Des plaintes ?
Capitaine du Roc : C’est compliqué. Je dois dire que
curieusement, nous avons plus de plaintes des personnes
non Charrs pour les Charrs que des Charrs eux même.
Quelques empoignements, tout ce qu’il y a de plus normal
après la parution de cette règle. Bruinort pourra
sûrement vous en parler mieux que moi.
Sergent Bruinort : Oui… Les Charrs venant ici à
Noirfaucon sont souvent accompagnés d’autres
personnes distantes aux règles et aux lois de Noirfaucon.
Tout ça car ils veulent que leurs amis Charrs restent boire
un coup… Ils ignorent que cela peut créer des tensions
facilement. Par leur manque de respect envers la loi de
Noirfaucon, ils mettent en danger le traité, qu’ils le
veuillent ou non.
Hety Lespiegle : Comment réagissent les habitants de
votre cité à cette nouvelle loi ?
Capitaine du Roc : Les habitants ne sont pas contre une
règle contre des Charrs. Beaucoup d’entre eux pensent
plus ou moins comme les Séparatistes même s’ils
n’agissent pas forcement dans leur sens et restent dans
l’ombre. L’Ordre punit les actes et les personnes qui
aident de manière physique les Séparatistes car ils
agissent avec violence et blessent les habitants de la cité
ainsi que nous, gardes de Noirfaucon.
Hety Lespiegle : Quelles dispositions pensez-vous prendre
ou avez-vous prises concernant l’application de cette
règle ?
Capitaine du Roc : De manière générale nous
savons que certains essaieront de contourner
cette règle. Je ne me fais pas d’illusions. Je dirais
simplement à ces gens de ne pas se faire d’idées.
Nous sommes là pour veiller au bon
fonctionnement de la forteresse, nous ferons ce
que nous devons faire et nous ne ferons pas
d’apartés.
Hety Lespiegle : Comment imaginez-vous la cité
de Noirfaucon une fois que le traité de paix sera
signé ?
Capitaine du Roc : Difficile à dire… Nous
commençons dès aujourd’hui à redonner vie à
cette cité. De manière indirect nous voulons
qu’une fois le traité signé cette forteresse
devienne une cité de vie plus qu’une cité
militaire. Cela ne veut pas dire que nous
laisserons faire tout et n’importe quoi. Comme je
vous l’ai dit, des projets naissent petit à petit.
Cela ne va pas ce faire du jour au lendemain. Et
les personnes voulant aider à la diversification de
cette cité sont les bienvenues.
Hety Lespiegle : Est-ce que les charr pourront
revenir librement à Noirfaucon ?
Capitaine du Roc : Vous voulez dire après le traité
?
Hety Lespiegle : Oui.
Capitaine du Roc : Ce n’est malheureusement pas
à moi d’en décider. Le commandant fera ce qu’il
doit faire et je le suivrai... Nous suivrons.
Sergent Bruinort : Tout dépend de ce qui y est
signé… Ça parait plutôt complexe pour que du
jour au lendemain les Charrs puissent circuler
librement dans Noirfaucon. Je n’ose imaginer une
telle chose aussi rapidement. Les renégats
auraient la main sur Noirfaucon et nous serions à
leur merci. Cela en va de même pour les capitales
Charrs envers les séparatistes.
Hety Lespiegle : Revenons maintenant sur
l’auberge si vous le voulez bien. Nous avons pu
voir récemment la reprise de la gérance de
l’auberge et l’arrivée du Jardin de Lyssa. Est-ce de
votre volonté, si oui pourquoi ?
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Capitaine du Roc : Oui et non. La reprise de
l’auberge nous offrait des possibilités diverses et
variées et nous voulions quelque chose qui attire. Un
de mes soldats m’a parlé du Jardin de Lyssa qui avait
l’air de convenir à nos attentes. J’ai invité Selene, la
gérante du Jardin à discuter, une femme charmante
qui a très vite compris comment fonctionnait la cité
et comment elle pourrait nous aider. Nous avons
longuement discuté des conditions, l’un comme
l’autre avions des exigences et nous sommes
parvenus à un accord. Elle a accepté mon offre et
paraissait satisfaite d’ouvrir une extension du Jardin
principal se trouvant à l’Arche du Lion. Pour conclure
je dirai que je suis à l’initiative de la demande mais
cet accord est le fruit d’une discussion intelligente et
mûrement réfléchit entre Selene et moi.
Hety Lespiegle : Quels sont vos objectifs ou vos
souhaits pour l’avenir de Noirfaucon ?
Capitaine du Roc : Mon objectif est de développer
cette cité, d’en faire une cité de vie plus qu’une cité
militaire. Je n’ai aucun doute sur la signature du
traité. Les charrs comme les humains en ont besoin.
Mes souhaits sont... nombreux, autant personnels
que généraux. Nous combattons les Séparatistes.
Après le traité nous combattrons le crime…
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J’aspire à une cité calme où les gens s’y sentent bien
et peuvent y vivre en toute sécurité sans craindre de
se faire égorger dans une ruelle. J’aspire à une cité
de confiance et d’entraide. En fait... Je pense
simplement que j’aspire à l’impossible. Mon père,
qui fût également Officier dans l’Ordre avant moi
était un grand amateur de poésie, et en cette soirée
il me revient quelque chose de lui.
« Si nous ne sommes plus aujourd’hui cette force qui
jadis remua ciel et terre pour défendre Ascalon, ce
que nous sommes, nous le sommes. Des coeurs
héroïques d’une même bannière. Affaiblis par le
temps qui passe, et la fatalité, mais fort par la
volonté de lutter, de défendre, de garder, et de ne
rien concéder. » [Adaptation d’un texte extrait de
Tenysson : Ulysse]
Sergent Bruinort : Nous essayons de faire notre
travail, d’assurer la protection de l’ensemble des
personnes de Noirfaucon, même si ça en dérange
d’autres, nous ne baisserons pas les bras. Cette cité
a assez souffert, il est temps que la paix s’installe.
Hety Lespiegle : Et pour terminer, si vous deviez
passer un message pour inciter les gens à venir
visiter la cité, lequel serait-il ?
Capitaine du Roc : Noirfaucon est encore bien
debout et est encore défendue par des hommes et
des femmes qui croient en Noirfaucon et en son
passé, qui croient en son présent, qui croient en son
avenir. Ce que je veux dire aux gens qui voudraient
venir à Noirfaucon ? D’honorer le passé, de
respecter le présent et de croire en l’avenir. Oui,
c’est ce que je leur dirai.
Hety Lespiegle
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Procès d’Arandir Storm
Le 6ème jour de la saison du Scion a eu lieu le procès
de l’archimage Arandir Storm, dirigeant de l’académie
« le Souffle des Six ». Nombreux sont ceux qui se sont
déplacés, qu’ils soient témoins, victimes ou
simplement des curieux venus assister à ce procès qui
devait juger des actes du directeur de l’académie.
Il est un peu moins de 22h et la foule s’amasse dans la
salle des ministres, réquisitionnée pour l’occasion.
L’audience commence bientôt et c’est l’accusation qui
ouvre le bal, faisant la liste détaillée des lourds chefs
d’accusations : négligences, magie interdite,
enlèvement et expériences sur des adolescents.
Arandir Storm parait dépourvu de remords et écoute
l’Oblitératrice Edda de Rochecour sans un mot. Même
les témoignages poignants et difficiles des jeunes
victimes -terrorisées et intimidées- ne semblent pas
l’atteindre. L’accusé ne prendra la parole que pour
assurer sa défense et appeler les témoins en sa faveur
à venir s’exprimer. Mais le discours de l’archimage et
les paroles de ses témoins n’ont pas réussi à
convaincre le jury, composé pour l’occasion de
plusieurs oblitérateurs et membres du collège régional
de Kryte (corps administratif donc le Souffle des Six
dépend), qui juge Arandir Storm coupable et le
condamne à une destitution de son titre d’archimage,
une indemnité financière pour les victimes et une
peine d’un an de servitude en tant qu’agent du Conseil
d’Oblitération.
Le procès aurai pu prendre une toute autre tournure
car il est difficile pour des simples gens du peuple de
faire appel à la justice face aux actes d’un membre de
la noblesse. Les victimes ont alors été soulagées de la
sentence prononcée, malgré les probables séquelles
qu’elles garderont. L’Oblitératrice quant à elle, aurait
voulu un jugement plus sévère de la part de la Main
Mystique, qui aurait mis définitivement hors d’état de
nuire l’ex-archimage.
Meurtre à la colle…
Au Bosquet, les jeunes pousses sont en
effervescence depuis un moment. Cela fait plusieurs
semaines que deux Sylvaris ont été retrouvés morts
auprès de la Spirale de Morgan, dans des
circonstances étranges. Mains et lèvres étaient liées
par ce qui ressemble à de la sève très collante, leurs
corps étaient affreusement lacérés, mais sans traces
d’une blessure qui aurait causé leur décès. Un
mystère pour le moins bizarre, et qui inquiète : « ça
pourrait arriver à n’importe qui ! » déclare une
jeune Sylvari, qui n’a pas souhaité être nommée.
Nul doute que les Protecteurs mettent tout en
œuvre pour élucider ce tragique incident, et faire
revenir paix et tranquillité dans la capitale des
Sylvaris.
Hety Lespiegle
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Aldanys Navill
Focus : Le Conseil d’Oblitération Profitons de cet évènement d’envergure pour parler du conseil d’Oblitération et de son action au sein de la Kryte. Le conseil d’Oblitération regroupe l’élite des mages qui luttent contre les actes de magie interdite. Ils traquent, capturent et assurent un procès aux accusés selon les lois en vigueur au sein de la Main Mystique. Les oblitérateurs peuvent donc endosser plusieurs rôles : chasseurs, experts, administrateurs ou encore conseillers auprès de la Synode, haute instance de la Main Mystique.
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– Orrichalque – Richesse et Célébrité
-
Un Charr à la plage : Ceux d'entre
vous qui fréquentent assidûment les
plages des côtes de la marée
sanglante l'on, peut-être, remarqué :
un convoi inhabituel a fait son
apparition depuis quelques jours
dans la baie. En effet, c'est l'endroit
qu'a choisi le tribun Brimestone pour
venir passer ses congés. On dit dans
les milieux autorisés que d'autres
hauts officiers de la Citadelle Noire
l'auraient accompagné. Toujours est-
il que nous lui souhaitons de bonnes
vacances au soleil.
Pas de repos pour les génies ?
L’ingénieuse Zojja quant à elle ne
prend pas de vacances cet été. C'est
tout du moins ce qu'on nous dit à
son labo.
En réalité l'asura se trouve dans les
fractales des Brumes, soi-disant pour
des tests, mais on la soupçonne
d'avoir trouvé une fractale
paradisiaque et stable dans laquelle
elle prendrait du bon temps.
La Reine des Neiges : La reine
Jennah est en déplacement dans le
nord des Cimefroides, aux alentours
du détroit des gorges glacées. Elle
est accompagnée de sa suite qui
compte bien entendu le -trop- fidèle
Logan Tackeray, ainsi que la Norn Eïr
Stegalkin qui serait venue sur
l'invitation de ce dernier. La troupe a
pour destination un des vaisseaux
Kodan sur laquelle elle doit passer
plusieurs jours, pour renforcer les
relations diplomatiques avec le
peuple polaire.
Deux places au soleil : Tous les
Sylvaris vous le diront, le soleil est
bon pour les feuilles. Gageons que
notre nouveau couple de stars a
entendu le message. En effet les
membres du Consortium présents à
Sud Soleil ont eu la surprise
d’accueillir Caithe et Trahaerne qui
sont venus profiter du ciel bleu, en
couple. L'information nous a été
confirmée par le responsable local
du Consortium qui nous a bien
précisé que les deux tourtereaux
partageaient une tente à une place.
Repp Orther
By
Qvi
Du bon temps pour nos héros
Or
ric
ha
lq
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Nous sommes le soir du 15e jour d'été. Une foule de curieux se presse dans la petite
auberge du Bosquet et prête une oreille attentive dans une ambiance chaleureuse. Un
concours de poésie, mettant à l'épreuve les meilleurs poètes Sylvaris, s'apprête à
commencer.
La soirée fut marquée par neuf interventions de qualité inégale mais qui ont toutes ravi
les spectateurs, les faisant parfois rire, voyager, rêver. Les participants se sont
approprié le thème du concours, Eveil, pour proposer à chaque fois quelque chose
d'unique. Ainsi l'on se souviendra de l'onirisme bégayant de Siffrith ou de
l'improvisation ingénue de Maïev. Itkyps a particulièrement frappé les esprits par son
minimalisme bien senti. Le duo formé par Chênecoeur et Leodales a quant à lui proposé
une interprétation chantée très appréciée du public.
Après délibération du jury, formé par des enseignants de l'école de la Rose et la Plume
(NDLR : nous avons eu le plaisir d'interviewer leur directeur dans le premier numéro de
l'Orr Express), c'est finalement Ventchaleureux et Falcon Navill qui remportèrent la
première place et le prix de la soirée : "Votre poids en barres aux baies d'Omnom".
Même si d'autres poèmes étaient de très bonne facture, ce choix nous paraît tout à fait
justifié. Les deux auteurs ont su mettre tous nos sens en éveil par l'excellence de leur
lyrisme.
Chaque poème a été calligraphié lors de la soirée et publié par un Sylvari Protecteur. Ils
sont désormais exposés à la vue de tous, pour le plus grand plaisir des yeux et de
l'esprit.
– Theatre du Bookah – La Culture dans tous ses états
Un concours de poésie au Bosquet
- Musique -
La célèbre troupe des
Moustaches Colors s’est une
nouvelle fois illustrée lors de la
Fête de la Liberté, le mois
dernier. Leur chanson « La
Moustache » a ravi les oreilles
du public. Les corps se sont
libérés sur le rythme endiablé
des pas de Moustaches sur-
vitaminées.
- Théâtre -
Un spectacle de théâtre
d’improvisation, mené d’une
main de maître par la troupe des
Oiseaux de Jali, a eu lieu au
Promontoire Divin. Leur
spectacle « Pie voleuse et queue
de pie », n’a pas laissé le public
de marbre.
- Sport-
L’équipe de Kegbrawl, les Bisons
de Magni, a affronté ce mois-ci
les terribles Ours d’Hoelbrak,
sacrée trois fois championne des
Cimefroides entre 1320 AE et
1325 AE. Le match fut marqué
par des échanges sanglants et
des rencontres brutales entre les
joueurs et la glace. Les os se sont
entrechoqués, les mâchoires ont
été fendues, l'alcool a coulé à
flot, pour le plus grand plaisir
des spectateurs. Résultat :
match nul au niveau du score,
mais victoire sans appel des Ours
d'Hoelbrak pour les joueurs
encore debout à la fin du match.
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Culture en bref
Pipp
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– Weh No Su – Votre Horoscope mensuel
Rat : autonome, discret. Réputé pour porter bonheur à son entourage. Buffle : patient, courageux et persévérant. Toutefois, sa vengeance n’est pas à prendre à la légère. Tigre : dynamique, instinctif et audacieux. Le tigre repousse sans cesse ses limites. Lapin : discret, réaliste et serein. Il cherche à ne jamais créer de vagues. Dragon : ambitieux, énergique et charismatique. Le dragon fascine et inspire la force. Serpent : cultivé, raffiné, philosophe et efficace. C’est un symbole de sagesse.
Cheval : sociable, actif, bavard, imprévisible, déterminé et rapide. Chèvre : artiste, intuitif et délicat, très porté sur l’esthétique et la beauté. Singe : enthousiaste, inventif, amusant par son humour, doué dans de multiples matières. Coq : excentrique au regard des autres, il cache sous sa superficialité une grande rigueur. Perfectionniste et engagé. Chien : logique, réaliste, fidèle et généreux. Vous ne supportez aucune injustice. Cochon : calme, serviable, responsable, honnête. Il incarne la prospérité familiale.
Vos difficultés s’envoleront rapidement,
grâce à une offre peu commune qu’il vaut
mieux ne pas laisser filer ! Une rare
opportunité de vous sortir de la galère dans
laquelle vous étiez.
Ce mois tranquille passera sans faire de
vagues pour vous. Vos affaires fonctionnent
normalement, mais un évènement viendra
bouleverser votre monde à la toute fin du
mois.
Il est des moments où il faut savoir
s’enterrer, même si vous n’êtes pas fautif.
Laissez planer les rumeurs, sans qu’elles
vous atteignent, c’est la clef.
Entre deux sautes d’humeurs, vous parvenez
enfin à faire quelque chose qui vous ravit.
Essayez de vous contrôler, avant d’être
infernal pour votre entourage.
Votre charisme naturel rejaillit sur la vision
que les autres ont de vous. Vous êtes beau,
vous avez de la prestance, vous êtes
éloquent. Méfiez-vous tout de même, on
pourrait vous surestimer.
A toujours esquiver tout, vous passez pour
un lâche. Reprenez-vous, vous êtes capables
de grandes choses, à vous de le prouver aux
autres !
Vous voici encore en grande forme ! Profitez
de votre fougue pour tenter l’intentable,
redoubler d’efforts pour conserver un
travail, une position avantageuse …
Panne d’inspiration… vous vous sentez vide
et creux, sans imagination, perpétuellement
ennuyé … ne vous en faites pas, continuez
de vivre ! Ce coup de cafard disparaîtra aussi
rapidement qu’il est venu !
Votre grande habilité vous sauvera la mise
plus d’une fois ce mois-ci. Mais ne restez pas
repliés sur vous, et accordez du temps à
votre famille et vos amis.
Vous livrerez prochainement une grande
bataille intérieure, qui risque de remettre en
cause votre existence. Accrochez-vous.
D’humeur joyeuse, de bonne compagnie, on
vous fait facilement confiance en ce
moment. Vous servez même de confident à
de jolies demoiselles et messieurs.
Avec votre caractère, vous faites fuir les
foules. Concentrez-vous plutôt sur votre
loyer à payer, car ce mois s’annonce rude
côté finances.
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Partie
Hors Roleplay
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– Archives du Prieureé – La Bibliothèque du Savoir
La Piraterie dans Guild Wars
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Aussi loin que remonte l’histoire, il semble y avoir toujours eu des pirates en Tyrie. Qu’ils
voyagent sur mer, sur terre ou même dans les cieux, les pirates représentent parfois
une menace sérieuse, parfois des alliés de poids. Les récents événements qui se sont
produits à l’Arche du Lion nous prouvent que la piraterie n’est pas à prendre à la légère
en Tyrie... Qui sont les pirates ? D’où viennent-ils ? Quels sont leurs objectifs ? Les
Archives du Prieuré dépeignent le portrait de ces flibustiers.
La Piraterie en Cantha
Les pirates Canthiens,
connus localement sous le
nom de « naitahlen », sont
particulièrement
sanguinaires. Considérant
ces êtres comme chaotiques
et désorganisés, l’empire ne
pensait pas que les
« naitahlen » représentaient
une menace.
Nation régie par le Conseil des Anciennes et ses
trois clans, le Crabe, la Tortue et le Serpent, les
Luxons comptent également des pirates parmi
leurs membres. Contrairement aux pirates du
Crâne Cramoisi, les Luxons ont juré allégeance
à l’empire pour mettre fin aux persécutions dont
ils étaient l’objet sous le règne de Yian Zho en
459 BE. Devenus vassaux de l’empire, ils
s’engagèrent dans la lutte contre le peuple
Kurzick de la forêt d’Echovald. Des trois clans
Luxons, le clan du Serpent est celui qui continua
le plus à exercer des activités pirates. Le
gouvernement Canthien, ne souhaitant pas
gâcher des ressources à les combattre, décida
de tolérer la piraterie Luxon tant qu’ils ne
menaient pas des raids sanglants sur leurs
côtes. Les Luxons se déplacent sur des grands
vaisseaux de guerre appelés Léviathans, dont
l’architecture fait penser à des crabes ou des
poissons (voir image ci-dessous). Les Luxons
disposent également comme la plupart des
peuples pirates d’un Code, établi par le Conseil
des Anciennes. L’armada toute entière est
commandée par le représentant du clan
vainqueur de la Convocation, un tournoi annuel
qui détermine qui pourra porter la Lance
légendaire d’Archemorus. Lorsque Shiro pétrifia
la Mer de Jade, les Luxons durent abandonner
leurs navires et leur mode de vie nomade pour
construire de nouvelles structures sur cette mer
intérieure.
Mais lorsqu’une invasion bien calculée,
commandée par l’amiral Appollonia, fut lancée
sur le port de Dinfang en 772 AE, l’empereur dû
se rendre à l’évidence. Heureusement, le port fut
repris par l’envoûteuse Kitah qui réussit à
repousser les pirates en créant une illusion de sa
propre armée. Quelques années plus tard, le
Crâne Cramoisi, culte pirate dont la mort est le
credo, se forma pour devenir une menace
constante pour Cantha. Ses membres
représentaient un danger permanent sur les
routes maritimes qui coupaient les zones rurales,
comme l’île de Shing Jea, du continent. Pirates
sans foi ni lois, ils n’hésitaient pas à piller et
massacrer des villages entiers. Leurs activités
en mer contribuèrent à condamner au déclin le
commerce avec l’étranger. Malgré les défaites
que lui infligèrent les forces de l’empereur, le
Crâne Cramoisi continua de prospérer en
Cantha pendant encore longtemps…
Les Luxons
L’Armada Luxon régna pendant des siècles sur
la mer de Jade avant qu’elle ne soit pétrifiée par
Shiro Tagashi. Selon les anciens, ce peuple
aurait même vogué il y a plus de mille ans sur la
mer de Cristal et aurait eu ainsi des liens avec
les Margonites, serviteurs d’Abaddon.
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La Piraterie en Elona
Les Corsaires sont des frères de la
côte élonienne, se faisant parfois
bandit, parfois mercenaires. Leur
première apparition remonterait à
324 AE. Ils ont traditionnellement
séjourné entre le nord-ouest de la
côte canthienne et le sud de
l’estuaire elonien. Ces eaux étaient
autrefois empruntées par les pirates
Luxons et beaucoup de pirates y
cherchent aujourd’hui des secrets
engloutis. Chaque Corsaire suit son
propre code de l’honneur, mais le
capitaine fait loi. Tous les Corsaires
reconnaissent l’existence du code
des Corsaires. La notion fondatrice
de ce Code est la loyauté envers le
capitaine. Le Code décrit également
les conditions sous lesquelles il est
possible de se faire mutin, les
méthodes de distribution équitable
des richesses, les meilleures astuces
pour les voler, les manières
honorables de résoudre les différents
ainsi que les meilleures manières de
tricher en duel.
Malgré les trahisons coutumières de
ces filous, les Corsaires se sont
toujours unis contre leurs ennemis
communs. Deux grandes guerres
des Corsaires eurent lieu contre les
armadas Eloniennes. La première
commença aux alentours de 912 DR.
La seconde eut lieu entre 1182 et
1216 DR et fut menée entre autre par
Lady Glaive, une fameuse capitaine
corsaire. En 1016 AE, son armada
fut vaincue par l’Amiral Matoha.
Après sa défaite, elle fuit en direction
d’Orr où elle passa un accord avec le
roi Zoran. L’on dit qu’elle et son
équipage furent par la suite maudits
par un puissant nécromancien. Après
le Cataclysme de 1071 AE, les
Corsaires ont séjourné dans les eaux
du royaume englouti d’Orr, jusqu’au
réveil de Zaithan en 1219 AE. La
plupart des Corsaires furent alors
avalés par les eaux, tandis que les
autres furent transformés en
serviteur du dragon. A partir de 1230
AE, les Corsaires encore en vie
s’allièrent aux autres pirates de Tyrie
pour fonder la nouvelle Arche du
Lion.
La Piraterie en Tyrie
La Tyrie connait depuis quelques siècles un
retour en force des activités de piraterie aussi
bien dans la Mer des Lamentations que dans
les territoires intérieurs. La Kryte est la région
où la majorité de ces flibustiers ont élu
domicile. L’Arche du Lion, reconstruite par les
pirates et les corsaires à la suite du raz-de-
marée provoqué par la remontée du continent
d’Orr, est l’exemple le plus probant de cette
prise de pouvoir par les frères de la côte.
Après sa destruction, l’Arche devint rapidement
un repaire de contrebandiers venus trouver
refuge dans ses ruines pour échapper aux
créatures orriennes. Ce lieu fut dès lors
transformé en port et les pirates finirent par
conclure des accords afin d’assurer la sécurité
dans la baie. La prospérité qui régnait alors
attira de nombreux navires et avec la
population grandissante, un gouvernement
formé par le Conseil du Capitaine et le
Commodore naquit. De nos jours, Le
commerce légal comme illégal fleurit au sein
de la cité maritime sous la bienveillance du
Conseil du Capitaine dont certains membres
sont encore des pirates notoires.
Zones de piraterie connues
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Contrairement à ce qui peut être constaté dans le
reste du monde, les pirates sont donc, dans cette
contrée, plutôt respectés, dans la mesure où ils
protègent la Kryte des légions venues d’Orr. Les
pirates de l’Arche du Lion comptent leurs héros
tels Cobiah Marrin, amiral de la flotte qui partit à
l’assaut de l’armada Orrienne. Qui plus est, leur
sens des affaires a permis à l’Arche du Lion de
devenir le premier carrefour commercial de Tyrie.
Les clans pirates
Mais ces pirates civilisés ne sauraient être
confondus avec les autres boucaniers des terres
intérieures. Plusieurs clans pirates continuent de
semer la terreur sur la côte et n’ont aucune
légitimité aux yeux de l’Arche du Lion. Les
régions environnant la cité sont leur terrain de jeu.
Sur la Côte de la Marée Sanglante, certains
flibustiers ont juré fidélité à l’amiral Taidha
Convington, la Reine Hydre. Dans le passage de
Lornar, les pirates de Jetsam ont établi leur cache
secrète. Dans les Champs de Gendarran, les
pirates de Jackdaw, Slade ou encore Wiley sont à
l’origine de nombreux enlèvements.
Les Etherlames
Les Etherlames sont des pirates du ciel pratiquant
la magie de l’air et naviguant sur des aéronefs. Ce
sont des flibustiers organisés, agissant en groupe.
Ils tuent sans merci tout ce qui se trouve sur leur
passage. Les Etherlames ont fait pour la première
fois leur apparition en Tyrie lors de la Foire du
Dragon de 1326 AE. Arrivés à bord d’un aéronef
non identifié, les Etherlames se sont mêlés à la
population locale avant de frapper. C’est alors que
la Foire du Dragon battait son plein qu’une effigie
du dragon lança des décharges de magie.
Profitant de cette occasion, ces pirates, armés de
leurs golems, de leurs rapières et de leur magie,
ont cherché à tuer les membres du Conseil du
Capitaine. L’origine des Etherlames est inconnue
(les Archives du Prieuré ne mentionnent nulle
information à leur sujet). Ils seraient alliés à
l’Enqueste qui leur fournirait équipement et
financement. Leurs équipages sont composés par
des représentants de plusieurs races de Tyrie.
Tant qu’il y aura de l’or et autres richesses à
piller, la piraterie continuera de prospérer.
Certains pirates agissent pour leur propre
compte, d’autres ont fait le choix de s’allier à
d’autres puissances pour commettre leurs
exactions, parfois même en toute légalité.
Peut-on craindre aujourd’hui une nouvelle
guerre ouverte avec ces factions armées ?
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Une chronique du Courtier
Une ombre se découpait contre le mur légèrement en biais du bureau du Courtier. Il promenait ses doigts longs et fins où s'emmêlaient des branches désertées par la sève sur des parchemins. Le bois d'un vert sombre du Sylvari était sec et rêche, à l'image de la psyché de son propriétaire. La main traîna encore quelques instants sur les documents puis se referma brusquement, comme dans un sursaut. Il la plaça contre son visage déshumanisé par le bois et ferma les yeux. Il fronça les sourcils et fit claquer sa langue de mécontentement avant de se laisser aller sur le dossier de la chaise, réfléchissant. Il détestait l'incompétence crasse dont les humains savaient si bien faire preuve. Faussaire et spéculateur criminel, le Courtier ne savait que trop bien ce qu'une minuscule erreur pouvait apporter comme soucis dans le monde qui est le sien. Il caressa lentement son épée de sève et d'épine, glissant un regard froid sur celle-ci avant de l'attacher à sa ceinture. Une histoire simple au demeurant, il ne s'agissait ni de spéculation immobilière, ni de recel de bijoux trop connus pour que la transaction soit facile. Il s'agissait simplement d'une mauvaise histoire, un ver dans la pomme, un renseignement de perdu parmi d'autres mais qui agaçait au plus haut point le Courtier. Son nom était inconnu d'une grande partie de la populace, seuls ceux qui avaient besoin de lui pouvaient connaître ce « surnom » très humain pour un Sylvari. Il était l'un des rare de sa race dans ce genre d'affaires, sa présence surprenait toujours. Mais dans le milieu de la pègre organisé, c'était devenu une ombre connue. Cet arbre décharné habillé avec des vêtements gris d'excellente facture, un chapeau paré d'une plume rouge ou blanche selon les saisons. Il se para justement du couvre-chef et quitta son bureau. Il huma le parfum iodé aux accents de pourritures de l'Arche. Il lui semblait que l'on pouvait sentir Orr même depuis ici. Il quitta les bateaux enchevêtrés qui contenaient son bureau principal pour aller vers l'est, il suivit le chemin vers l'Ombre du Lion les mains croisées dans le dos. Cette partie de la ville était étrangement plus calme et sûre pour lui plutôt que le Quaggan Pirate et ses soûlards. Il passa devant la taverne, jetant un coup d'œil distrait et continua à marcher jusqu'à atteindre le moulin perdu au milieu des cultures au sud-est de la ville. Il regarda le cercle des combats, un peu absent et s'engouffra dans une ouverture à peine visible derrière un tas de caisses et de tonneaux couverts de quelques toiles de lin. Il marcha quelque peu et arriva dans un abri, ancien abreuvoir à cochon, manifestement. Deux hommes l'y attendaient. L'un à genoux, poing lié et bâillonné. Ses vêtements étaient dans un état proche du chiffon. Il regardait compulsivement Le Courtier et l'homme à côté de lui. L'individu en question dépareillait particulièrement avec l'endroit, vêtu d'un large pourpoint doré et portant un masque de la même couleur, seul un sourire absent se voyait sur le bas d'un visage sans âge. Il se trémoussait sur une chanson qu'il semblait être le seul à entendre. Le Sylvari retira son chapeau et se pencha vers l'homme entravé. Il demanda à la dorure ambulante : « Vous avez payé le chasseur de prime ? - Mh, mh, mh.~ Oui, oui. » Le Courtier fit glisser le bâillon et plia le bord de son chapeau comme pour saluer. « Enchanté, Faux-Courtier. Ici le vrai. - Je n'ai rien fait ! Relâchez-moi ! Pitié ! Je ne sais pas de quoi vous parlez ! » Le Sylvari eut un sourire mauvais, il refit taire l'humain avec le morceau de tissu. « Tu empestes le mensonge. » Plusieurs affaires lui étaient parvenues dernièrement sans qu'il ne fasse aucune transaction en ce sens. Souvent maladroites, ces essais de rapines se soldaient immanquablement par des pertes d'argent. Parfois phénoménales. Si le Courtier en lui-même n'avait pas à payer, le fait que son nom soit salit par un petit
– Chroniques de Lyria – A la découverte des fines plumes de Tyrie
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arnaqueur sans envergure chatouillait le peu d'honneur qu'il lui restait. Il regarda le chapeau imitant le sien écrasé au sol près du prisonnier puis se releva. Il laissa traîner son regard d'un orange sombre dans le vide. Il demanda à l'homme doré :
« Que fait-on des imposteurs ? - On les brûle. - Des faux semblants ? - On les noie. - Et de lui ? - On le pend par les pieds et on l'égorge. » Le Courtier eut un sourire en coin et tira son épée de sève strié d'épines. « Puisque toi -pauvre humain-, tu n'es capable de vivre qu'en volant l'existence d'un autre, il est nécessaire de te purger de cette mauvaise habitude. » Il attrapa le prisonnier par ses cheveux trempés de sueur, posant son épée contre la gorge du malheureux. Il grimaça en regardant la face blême de l'humain, c'était vraiment repoussant au possible. La lèvre inférieure pendait misérablement sous le bâillon qui prenait la bouche tandis que des larmes et de la morve coulaient contre celle-ci, de grand yeux bruns sans intelligence aux paupières lourdes imploraient le Sylvari. Un gémissement continu venait de la gorge, parfois secoué de sanglots. Le Courtier balança l'humain en arrière à l'aide de ses cheveux et essuya son gant contre un morceau de toile accroché à l'un des piliers de l'abri. « Tu as de la chance que nous ne sommes pas des tueurs. » Le prisonnier se recroquevilla sur lui-même en geignant de plus belle. Le Courtier fit un mouvement de tête à l'homme doré qui le suivit en dehors de l'endroit, laissant l'autre homme seul au sol. Le Sylvari et son compagnon se dirigèrent alors de nouveau vers l'Ombre du Lion, filant vers le nord. L'homme doré parla : « Il devrait pouvoir se libérer de ses liens en forçant un peu dessus. - Bien. » Dans l'espace derrière le moulin, le torse du prisonnier était de moins en moins soulevé par de larges sanglots tandis qu'il prenait conscience que ses liens se défaisaient avec ses mouvements. Il continua ses efforts jusqu'à libérer une main. Il allait détacher l'autre lorsqu'il vit quatre éclats mordorés dans l'ombre de l'abri. Il n'eut pas le temps de crier. Deux chiens de fougères du cauchemar se jetèrent sur lui. L'homme doré s'arrêta un instant, regardant la tranquille mer de l'Arche. Il se remit à chantonner en bougeant les bras avant de dire : « Parfois, c'est vous qu'il faudrait brûler et noyer, Courtier. » Le Sylvari eut un sourire amusé, presque malsain. « Imposteur vous-même.»
Le Courtier
Trois questions à l’auteur…
Quel personnage joues-tu sur Guild Wars 2 ?
Je joue Nolesdran, aka Le Courtier ainsi que d'autres personnages moins importants comme Dalhia Isabell ou Valafen il fut un temps.
Quand et pourquoi as-tu commencé à écrire des fanfictions pour Guild Wars 2 ?
J'ai toujours aimé écrire des fanfictions à propos des univers que je fréquente. J'ai écrit vingt-six longs chapitres sur mes personnages dans WoW (Morch et Tyrhan).C'est un moyen sympa d'écrire des choses moins « sérieuses » que mes gros projets à côté.
Aurais-tu des conseils à prodiguer à des auteurs en herbe ?
Pour les écrivains amateurs, lire est important tout autant que parler en soi-même. Décrire ce que l'on voit, imaginer. Faire travailler tout ça pour finalement savoir quoi écrire, rien n'est plus dérangeant qu'une page blanch.. N'oubliez pas que l'écriture est un art particulièrement solitaire et très long. Surtout : Ne pas bâcler le travail et ne pas être pressé.
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Le festival de l’Arche du Lion
En juin dernier, l'Arche du Lion s'est
une nouvelle fois préparée à accueillir
un festival : la Foire du Dragon.
Sponsorisé par le Conseil du
Capitaine, cette nouvelle fête d'une
durée d'un mois, inspiré d’un ancien
festival estival Canthien, a proposé
aux festivaliers des activités
passionnantes. Il fallait bien remonter
le moral des citoyens après tant de
malheurs… Le ciel de l'Arche s'est
chargé de feux d'artifices et
hologrammes, ses rues ont été
envahies par les chants et la boisson.
La Cérémonie de l’effigie
La cérémonie de l’effigie regroupe les
membres du Conseil du Capitaines et des
représentants de différentes races de
Tyrie. Il s’agit d’une commémoration des
victimes des dragons et d’un
embrasement des effigies de ces
créatures maléfiques. Cette année une
panique générale succéda à l'ambiance
festive. Une explosion incontrôlée de
l'attraction principale (sans doute due à
un sabotage) tua sur le coup le
représentant Charr Garrot
Capuchedambre. De sombres individus
profitèrent de la confusion pour
attaquer les membres du Conseil du
Capitaine. Durant l'attaque, Théo
Ashford, un des conseillers, trouva la
mort.
L’enquête de la Garde du Lion
Ellen Kiel de la Garde du Lion fut mise
sur l’affaire, puis secondée par la
nécromante Marjory Delaqua, une des
meilleures investigatrices de Tyrie. Une
liste de suspects fut alors dressée : le
Quaggan Morraloo, Kaspark le Skritt,
l’ogre Vorkk, Chanson frémissante la
Kodane, Astorra le Sylvari, l’humain
Farley Wallan, l’Asura Izurri, la norne
Kirra Affute bois, le Capitaine Mai Trin et
Saraki le Grawl. Des particules
arcaniques, liées à l’explosion, trouvées
sur Mai Trin éveillèrent les soupçons.
Celle-ci ne tarda pas à se révéler comme
la chef des pirates du ciel, les
Etherlames, et bien décidée à prendre sa
place au Conseil du Capitaine.
– Histoire Vivante – Tout savoir sur l’histoire mensuelle
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Les Pirates du Ciel
L'identité des assassins de Théo
Ashford et du représentant Charr
Garrot Capuchedambre fut ainsi
percée à jour : les Etherlames, des
pirates venus du Ciel (NDLR : pour
en savoir plus à leur sujet, nous
vous conseillons de jeter un oeil à
notre dossier sur la Piraterie dans
Guild Wars). L'inspectrice Ellen Kiel,
ayant enquêté sur le meurtre, se
lança dans une campagne de
recrutement pour intercepter les
suspects. Il ne faisait nul doute que
la bataille qui s'ensuivrait serait
complexe pour nos héros, car ces
ennemis, dotés de capacités
magiques terrifiantes, paraissaient
particulièrement retorses.
Intercepter les flibustiers
Plusieurs caches Etherlames furent
ainsi découvertes à l'Arche du Lion
et dans ses environs, à proximité des
chutes des Corniches diverses et aux
Falaises du Gouffre dans les Champs
de Gendarran. Finalement, le
repaire principal des Etherlames, où
s’était réfugiée la redoutable Mai
Trin, fut investi. Les équipes
d’intervention, assistant Ellen Kiel,
durent combattre des membres de
l’Enqueste, alliés aux Etherlames.
Remontant la piste jusqu’à la chef
du clan pirate, ils durent affronter
une Mai Trin folle de rage ainsi que
son second Horrik qui bombarda les
héros à coup de canons.
Incarcération de Mai Trin
Après le terrible combat dans le repaire
des Etherlames, les héros sortirent
victorieux et rejoignirent les grands
noms des sauveurs de l’Arche du Lion,
aux côtés de Cobiah Marrin. Mai Trin fut
capturée et incarcérée à fort Marrin. Le
Conseil du Capitaine devait cependant
élire un nouveau membre pour
remplacer le défunt Théo Ashford. Qui
serait donc à la hauteur pour lui
succéder ? La menace Etherlames était-
elle définitivement de l’histoire
ancienne ? Qu’en est-il de leurs
implications avec l’Enqueste ? Toujours
est-il que la sécurité à l’Arche du Lion
risque d’être renforcée après tous ces
événements.
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Le Bazar des Quatre Vents
Les joueurs auront pu découvrir
pour la première fois en juillet le
Bazar des Quatre Vents,
événement commercial organisé
par les Zéphyrites. Des quatre
coins de la Tyrie, des marchands
sont venus proposer leurs articles
pour l’occasion.
Qui sont les Zéphyrites ?
Peuple humain composé aux
origines principalement d’Eloniens
et de Canthiens, les Zéphyrites ont
des connexions avec la Fraternité
du Dragon. Le dragon prophète
Brill leur révéla il y a très
longtemps les secrets des nains.
Les Zéphyrites construisirent alors
le sanctuaire du Zéphyr pour
s’élever dans les nuages et étudier
les préceptes de Brill.
Peu après la mort du dragon, les
Zéphyrites se seraient rendus auprès
de sa dépouille pour récupérer ses
ossements. Ils maîtrisèrent ainsi les
Aspects, des pouvoirs en rapport avec
le Cristal.
Les Zéphyrites ne sont pas pour
autant repliés sur eux-mêmes. Ils
s’ouvrent aux échanges commerciaux
et leurs vaisseaux volants se posent
régulièrement aux quatre coins de
Tyrie.
Chanson Zéphyrite
« Hélas, c’en est fini de la paix, nos
alliés là-haut se sont envolés.
Nous connaîtrons des jours meilleurs
et un ciel moins agité.
Plus de vent et de pluie à dompter, ou
de ciel dévorant.
Elle ne vole plus dans un rayon
étincelant et laisse un trou béant.
Hélas, sa magie s’est délitée dans le sable.
Hélas, la destruction de son âme est totale.
Les nuages ont versé des larmes car nous
avons perdu notre soleil de cristal.
Plus de vent et de pluie à dompter, ou de ciel
dévorant.
Elle ne vole plus dans un rayon étincelant et
laisse un trou béant.
Hélas, le temps passe trop vite, ancien ami
magique.
Il est si horrible et effrayant de perdre ce
trésor de manière aussi inique.
Plus de vent et de pluie à dompter, ou de ciel
dévorant.
Elle ne vole plus dans un rayon étincelant et
laisse un trou béant.
Hélas, hélas, hélas, hélas… Hélas, nous
partons…
Nous nous élevons dans le ciel… Et crions : «
hélas, hélas, hélas… »
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23
Ce mois-ci, votre gazette favorite a pu rencontrer l'un des deux fondateurs de la nouvelle
Compagnie des Chasseurs de Jade, compagnie commerciale renommée ayant son quartier
général à l'Arche du Lion. Une entrevue rapide et agréable -et ce malgré le retour de mission
houleux que la compagnie à vécu en ramenant un Aéronef du pacte il y a quelque jours-
autour d'une table, et d'un verre, devant un Capitaine souriant, prêt à répondre à vos
interrogations.
Raeniel de Caledorn : Capitaine des Chasseurs de Jade
– Miroir de Lys – La parole aux joueurs
Mir
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Leoryll : Commençons par le commencement. Il y a cinq
ans, personne ne s'attendait à voir un ancien capitaine
humain et une norn se rencontrer, et ramener à la vie une
ancienne compagnie commerciale … Capitaine, comment
est-ce arrivé ?
Capitaine Raeniel de Caledorn : En forçant le destin ?
*Sourit* A vrai dire, je cherchais d'autres descendants de
la Compagnie originale. Et mes informations me
conduisirent à Elhaym. Enfin … Plus précisément à son
père. Je fus assez vivement … éconduit. *esquisse un
sourire* Mais j'ai trouvé auprès de sa fille une oreille
plus … intéressée, disons. Elle avait besoin de prendre un
nouveau départ. Et ce fut le cas au sein de la Compagnie.
J'ai effectivement pu comprendre que la Capitaine Elhaym
est une norne d'exception, si l'on peut dire. Les premiers
temps n'ont pas été trop complexes à gérer ? Vous avez
ramené à la vie une compagnie commerciale ancienne …
Cela n'a pas été trop difficile ?
Ce ne fût pas sans difficultés, je l'admets aisément. Et
nous ne sommes encore qu'une modeste compagnie, bien
loin de rivaliser avec son ancêtre. Mais Elhaym et moi
nous complétions à merveille. Depuis, nous avons eu à
nos côtés bon nombre d'agents, dont les qualités et
l'esprit de groupe ont permis de faire de la compagnie ce
qu'elle est aujourd'hui. Et franchement … Je n'aurais pas
imaginé que cela fonctionne si bien. Malheureusement,
Elhaym doit à présent se tourner vers des devoirs, qui
l'éloigneront quelque peu de la Compagnie. Elle aura
toujours sa place à mes côté, mais je vais devoir assumer
seul la suite des évènements. Au moins pour l'instant. Un
nouveau défi, dirons-nous...
L'éloigner, mais pas la faire quitter définitivement,
j'imagine. La fortune sourit aux audacieux, comme on dit,
Capitaine. Quelles étaient vos ressources d'origine ?
J'avais mon navire, l'Indomptable, et les marins qui
acceptèrent de me rallier. Presque tous, à vrai dire... Les
quatre premières années furent difficiles, mais nous avons
réussi à poser quelques bases. Et à nous faire une petite
réputation. Je serais tenté de dire que le véritable essor
de la Compagnie a démarré il y a un an. Et se passe plutôt
bien. *sourit*
Tout à fait. Et à partir de cela, vous avez pu remettre à flot
une Compagnie que tout pensaient disparue...
Impressionnant. Dois-je en déduire que vous êtes l'un des
descendants de la Compagnie originelle ? Comme
Elhaym ?
En effet. Ma famille fit autrefois partie du conseil qui
administrait la Compagnie. Nous en savons encore peu
sur l'histoire réelle de la Compagnie. Elle a disparu peu
après la chute d'Ascalon, mais de manière assez …
brutale. Réussir à collecter des bribes de ce passé fait
partie de nos objectifs, même si nous sommes plus
tournés vers le futur que vers le passé.
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Je vois... effectivement. Parlons du futur... parlons de vos
activités. Vous avez acquis en un temps assez court une
réputation de chasseurs de reliques et d'explorateurs plus
que compétents. A quoi attribuez-vous ce succès ?
*Esquisse à nouveau un sourire chaleureux* Aux talents
de nos compagnons. Pour répondre à votre question,
notre succès vient à mes yeux de la cohésion qui existe
entre les membres formant la Compagnie. Cela … et des
alliés solides sur lesquels nous savons pouvoir compter. Et
réciproquement.
Cela me semble parfaitement logique Capitaine. Quelles
sont les activités principales de vos agents, au jour le
jour ? Avez-vous des missions particulières ?
Principalement de l'exploration, et du négoce. Mais cela
peut aller de la recherche d'artefacts anciens à la
« simple » cartographie de régions plus éloignées. Nous
dénichons parfois des ressources intéressantes. Qu'elles
soient à exploiter, où à échanger avec des villages locaux.
Ce qui nous permet ensuite de faire un peu de négoce, et
ainsi de financer tant l'expédition suivante que le
développement de la Compagnie. Lentement, mais
sûrement.
Jusqu'à présent, Capitaine … Quel a été votre plus beau
succès ? Celui dont vous êtes le plus fier, justement ?
*Esquisse un autre sourire, songeur* Je ne sais pas si le
mot « succès » serait le plus adapté, car nous y avons
tous perdu quelque chose … mais sans doute notre
expédition vers Orr.
Vous étiez partis à Orr pour une expédition commerciale
avec le Pacte, Capitaine ?
Pas exactement, à vrai dire. La flotte de l'Arche a subi un
lourd revers il y à quelques mois, lors de l'attaque des
Karkas. Les deux navires que nous comptons sont tous
deux armés pour la Course, et il arrive que le Conseil de
l'Arche du Lion fasse appel à nous ponctuellement. Le
Pacte avait besoin d'une escorte pour trois de ses
ravitailleurs... La mission nous fût confiée.
Et nous savons tous que les missions confiées par le pacte
sont loin d'être de simples missions sans anicroches...
Non, en effet. Le voyage ne fût pas sans problèmes, et les
batailles navales sont sans doute les plus horribles qu'il
m'ait été donné de voir... Mais nous avons fini par arriver
à bon port, même si le prix fût lourd.
Un voyage à Orr... Il est vrai que c'est loin d'être une partie
de plaisir. Je ne doute pas qu'au final, ce fût... gratifiant,
pour vous et votre compagnie.
Nous avons beaucoup perdu, et beaucoup gagné aussi.
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Qui sait, Capitaine, peut-être qu'un jour vous parviendrez
à établir un comptoir à Orr... En ce qui concerne vos
comptoirs, combien en possédez-vous ? Le chiffre exact
est difficile à obtenir !
*Sourit à nouveau avec chaleur* Nous possédons trois
comptoirs actifs. Un ici même, un à la Crique de Sud-
Soleil, et un au Promontoire Divin. Nous avons obtenu
depuis quelques temps déjà les accords pour établir des
comptoirs au Bosquet, à la Citadelle, et à Noirfaucon, mais
pour l'heure, ce ne sont que des projets. Nous n'avons pu
les réaliser encore, faute de moyens. Mais nous comptons
bien relancer notre activité de négoce sous peu, pour la
rendre plus dynamique.
Je présume que vous manquez de personnel pour ces
comptoirs, et pour les postes à responsabilité, au final ?
A vrai dire, les moyens financiers posaient aussi un sérieux
souci. Mais oui, il est difficile de nous séparer d'un de nos
agents pour l'affecter à un comptoir. La plupart ont du mal
à percevoir que la mission n'est pas une … punition.
*sourit à nouveau*
Comme souvent lors d'une affectation lointaine ! Que
conseilleriez-vous alors à nos lecteurs, si certains
souhaitaient rejoindre vos rangs ?
De faire fi de leurs éventuels à priori et venir pousser la
porte de notre comptoir. Bon nombre de nos agents ont
ainsi embrassé un nouveau destin, choisissant ce faisant
une nouvelle voie. Et peu ont eu à le regretter. Les
opportunités chez nous sont nombreuses, et nous ne
nous attachons ni aux origines, ni aux erreurs passées.
Une nouvelle vie dans une nouvelle famille, en somme.
C'est une bonne façon de présenter les choses ! A terme,
la Tyrie semble être en plein éveil. Depuis la chute de
Zhaïtan, les plus optimistes laissent à penser que nous
allons découvrir des terres oubliées, et reconquérir
d'anciennes, telle Orr … Au final, donc, qu'espérez-vous
pour votre compagnie ? Prospérité ? Gloire ? Ou les
réponses à la quête dont vous me parliez, sur ses
origines ?
Simplement qu'elle continue de se développer, offrant à
de plus en plus d'agents l'opportunité de s'accomplir, de
vivre librement. Et puis … comme vous le dites... avec le
temps, de nouvelles opportunités d'explorations vont
s'ouvrir.
Elona, Cantha, les lointaines Cimefroides du nord.
L'exploration à encore de beaux jours devant elle.
Autant d'horizons que j'espère avoir la possibilité de
contempler un jour...
Leoryll
25
Remportez des codes t-shirts Guild Wars 2 in game
avec l’Orr Express. Envoyez votre réponse et le nom
de votre compte à concours@esprits-dorr.fr .
Vérifiez les règles du jeu pour connaître les
modalités de récompense. Un seul code par compte
autorisé.
Soyez le premier à envoyer la grille complétée avec les
bonnes réponses pour recevoir un code t-shirt IG. Horizontal 1. Charte 2. Insurrection 5. Cordage 7. Grog 9. Chagrins 10. Dame Corsaire 12. Treuil 14. Arrosage 16. Vaisseau Luxon 17. Bataille en 772 AE
Vertical 1. Continent 3. Pirate 4. Flot 5. Armée 6. Pirate du ciel 8. Saccage 11. Clan Luxon 13. Départ 15. Voguer 16. Concordat
1
– Defis de Primy – Oserez-vous les relever ?
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Les Moustaches au Bazar des Quatre Vents
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Complétez les cases de la BD « Les Moustaches au Bazar des Quatre Vents ». La BD la plus amusante sera récompensée d’un code t-shirt IG.
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