Musée d’orsay

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MUSÉE MUSÉE D’ORSAYD’ORSAY

1848- 1914

Le Palais 1810-1838: construction, sur l’emplacement de l’actuel musée, du Palais d’Orsay destiné à recevoir le Ministère des Affaires Étrangères, mais finalement affecté à la Cour des Comptes.

Le PalaisMai 1871: épilogue tragique de la Commune. De nombreux édifices parisiens sont détruits dont l’Hôtel de Ville, les Tuileries, le Palais d’Orsay et l’Hôtel de Salm (actuellement musée de la Légion d’Honneur). Le Palais d’Orsay n’est pas reconstruit et reste en ruine pendant près de trente ans.

La Gare1898-1900: construction de la gare d’Orsay. La compagnie de chemins de fer Paris-Orléans cherche à déplacer son terminus de la gare d’Austerlitz, jugée excentrée, vers le centre de Paris. le projet présenté par l’architecte Victor Laloux est choisi. La gare doit s’intégrer parfaitement à son environnement prestigieux : le Louvre, le jardin des Tuileries… Et Victor Laloux, s’il adopte une structure métallique pour la gare, la cache derrière une enveloppe en pierre de taille.

Le muséeEn 1977, le Président Valéry Giscard d’Estaing a repris l’idée d’y installer un musée du XIXe siècle, destiné - à recevoir les collections nationales, dispersées- à faire la transition entre le Louvre et Beaubourg alors en chantier. Peu après son élection en 1981, François Mitterrand confirme le projet du musée d’Orsay. Le travaux seront confiés à l’architecte italien Gae Aulenti

1848 - 19141848 - 1914Pourquoi ces 2 dates? Le choix des dates limites a fait l’objet de nombreux débats, surtout pour la date de départ. Pour la fin de la période, la date théorique est 1914. Pour la peinture, les dernières œuvres datent plutôt de la moitié de la première décennie (apparition du cubisme avec les Demoiselles d’Avignon de Picasso -1907- courant qui n’est pas représenté dans les collections du musée d’Orsay). Par contre, la date de 1914 est largement dépassée pour la présentation du cinéma, puisque les films programmés dans les festivals vont jusqu’à la naissance du cinéma parlant (vers 1929).

1848 – 1914 1848 – 1914 Quelle est la production artistique/littéraire de l’époque?

Baudelaire, les Fleurs du Mal Manet, le déjeuner sur l’herbeZola, les Rougon-MacquartLa construction de l’Opéra Garnier (1860-1875)Rodin, la porte de l’enfer, le buste de BalzacCourbet Manet Olympia le déjeuner sur l’herbeLes impressionistes …….

Le musée d'Orsay est un musée national situé à Paris, sur la rive gauche de la Seine, dans le 7e arrondissement . Il a été aménagé dans l'ancienne gare d'Orsay (1898) et inauguré en 1986.

Il évoque toute les formes de création de cette époque, y compris la musique, la littérature. Les œuvres sont proposée par famille stylistique et si possible par artistes: Baumier, Courbet, Degas, Van Gogh, Gauguin, Manet, Cézanne, Monet, Pissaro, Rodin, Toulouse Lautrec, Carpeaux…. La maquette de l’opéra GarnierLa salle de bal de l’hôtel de l’époque a imposé son style.

Les courants artistiques:le romantismele réalisme, le naturalisme l’impressionnismele symbolisme la belle époquel’art nouveau

Quels sont les courants artistiques?

Histoire Histoire 1848: Révolution de 1848, instauration de la SecondeRépublique1851: la IIème République agonise et se transforme en dictature Second Empire – Napoléon III- grande bourgeoisie toujours plus riche - Le préfet Haussmann- Paris qui change « Paris haché à coups de sabre, les veines ouvertes, nourrissant cent mille terrassiers et maçon » Zola - 1870: guerre contre la Prusse (débâcle) Défaite de Sedan La Commune de Paris- Proclamation de la troisième république (1870-1914) 1894- 1906 : Affaire Dreyfus1914: Début de la première guerre mondiale.

Ce regard vous dit quelque chose? Qui est-ce? C’est Victorine Meurent l’Olympia 1863 de Manet

F. Goya. La Maya desnuda,1800,1803 – Museo del Prado Madrid

Tiziano, Venere di Urbino, 1538 – Firenze Uffizi

Olympia, Manet Avec Olympia, Manet réinvente le thème traditionnel du nu féminin par le jeu d'une peinture franche et sans compromis. Le sujet autant que le langage pictural expliquent le scandale que l’œuvre provoqua au Salon de 1865. Même si Manet multiplie les références formelles et iconographiques : la Vénus d'Urbin du Titien, la Maja desnuda de Goya et le thème de l'odalisque à l'esclave noire traité par Ingres notamment, il traduit avant tout picturalement la froideur et le prosaïsme d'un sujet bien contemporain.

Olympia de ManetLa Vénus est devenue une prostituée qui défie de son regard le spectateur. Face à cette remise en cause du nu idéalisé, fondement de la tradition académique, la violence des réactions fut considérable. Les critiques vilipendèrent "cette odalisque au ventre jaune" dont la modernité fut pourtant défendue par quelques contemporains avec à leur tête Zola.

Confronter deux œuvres Cabanel, Naissance de vénus 1863

Manet, Déjeuner sur l’herbe, 1863

Le déjeuner sur l'herbe Edouard Manet (1832-1883)

Rejetée par le jury du Salon de 1863, cette œuvre est exposée par Manet sous le titre Le Bain au "Salon des Refusés" accordé cette année-là par Napoléon III. Elle en constitua la principale attraction, objet de moqueries et source de scandale.Pourtant, Manet revendique dans Le déjeuner sur l'herbe l'héritage des maîtres anciens et s'inspire de deux œuvres du Louvre.

Le Concert champêtre du Titien, alors attribué à Giorgione, fournit le sujet, tandis que la disposition du groupe central s'inspire d'une gravure d'après Raphaël : Le jugement de Pâris. Mais dans Le déjeuner sur l'herbe, la présence d'une femme nue au milieu d'hommes habillés n'est justifiée par aucun prétexte mythologique ou allégorique.

Titien, le concert champêtre – 1509-10 Paris - Musé edu Louvre

Raphaël - Le jugement de Pâris – 1515/16

Olympia – Manet La modernité des personnages rend obscène, aux yeux de ses contemporains, cette scène presque irréelle. Le style et la facture choquèrent presque autant que le sujet. Manet abandonne les habituels dégradés pour livrer des contrastes brutaux entre ombre et lumière.

On lui reproche sa "manie de voir par taches". Les personnages ne semblent pas parfaitement intégrés dans ce décor de sous-bois davantage esquissé que peint, où la perspective est ignorée et la profondeur absente. Avec Le déjeuner sur l'herbe, Manet ne respecte aucune des conventions admises, mais impose une liberté nouvelle par rapport au sujet et aux modes traditionnels de représentation

« La déesse noyée dans un fleuve de lait, a l’ait d’une lorette, non pas en chair et en os- cela serait indécent- mais en une sorte de pâte d’amende rose et blanche » Zola

Rodin Balzac

Rodin (1840-1917), Balzac,1897

Rodin arrive à construire une silhouette pyramidale conçue de façon à mettre en relief la tête exagérément grossie.

Symbole presque abstrait de la puissance du romancier. Il renouvelle la conception du monument public. La sculpture fit un tel scandale qu’on la retira du salon de 1898 et on confia la commande à Falguière.

Parcours BaudelaireParcours Baudelaire1821- 1867 1821- 1867 Critique Critique

d’artd’art

Une danseuse espagnole alors très à la mode à ParisÉdouard Manet, Lola de Valence,1862

rez-de-chaussée, salle 14

Le rapport texte image Le rapport texte image “Entre tant de beautés que partout on peut voir,Je comprends bien, amis, que le désir balance,Mais on voit scintiller en Lola de ValenceLe charme inattendu d’un bijou rose et noir”.

Le rapport texte image Le rapport texte image “Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,Ombragé par un bois de sapins toujours vert,Où sous un ciel chagrin, des fanfares étranges,Passent, comme un soupir étouffé de Weber...”les Fleurs du Mal,, 1857Les Phares poème construit sur les analogies: peinture, musique et poésie – voir aussi la théories des Correspondances -

Eugène Delacroix, la chasse au lion, esquisse de 1854, huile sur toile.

“Et, regarde, voici, crispée atrocement,La véritable tête, et la sincère faceRenversée à l’abri de la face qui ment”.Le Masque, Les fleurs du Mal,

Le rapport texte image Le rapport texte image Jean-Baptiste dit Auguste Clésinger, Femme piquée par un serpent, 1847.

Apollonie Sabatier

Le critique d’artLe critique d’art

Il publieSalon -1845Salon de -1846Salon de - 1859Le peintre de la vie moderne - 1863

Baudelaire critique Baudelaire critique d’art d’art Pour Baudelaire la critique a

une fonction éducative. Elle apprend au public à ne pas confondre MeissonierMeissonier et DelacroixDelacroix, en un temps où le premier se vendait dix fois plus cher que le second (1859). (1859).

Napoléon III à la bataille de Solferino (24 juin 1859). Peinture sur bois de Jean-Louis Ernest Meissonier (1863).

Baudelaire critique Baudelaire critique d’art d’art Mais pour remplir cette

fonction la critique doit être subjective: « Pour être juste, Pour être juste, c’est-à-dire pour avoir sa c’est-à-dire pour avoir sa raison d’être, la critique doit raison d’être, la critique doit être partiale, passionnée, être partiale, passionnée, politique, c’est-à-dire faite à un politique, c’est-à-dire faite à un point de vue qui ouvre le plus point de vue qui ouvre le plus d’horizons. d’horizons. »(1846(1846).

Le critique d’artLe critique d’artLes peintres que Baudelaire n’aime pas:Les académiques et les ingristes. Il reconnaît le talent d’Ingres mais il trouve son école catastrophique.

Eugène Emmanuel Amaury Duval (1808- 1885, Annonciation, 1860)

au rez-de-chaussée salle 1

Jean-Auguste-Dominique Ingres, La Source, 1820-1856

Le critique d’artLe critique d’artBaudelaire et les ingristes :

“Le parti des ennemis du soleil”, Salon de 1846. Il a horreur des “affèteries” de cette peinture qu’il juge trop distinguée, trop “finie”, dont l’héroïne est toujours “diaphane et bégueule comme une élégie, et amaigrie par le thé et le beurre esthétique” (Salon de 1846). Au lieu d’imiter servilement les anciens, il faut des sujets modernes.

Le critique d’artLe critique d’artBaudelaire et les ingristes

Gérôme Jean-Léon (1824-1904) Un combat de coqs, 1846Gérôme peintre néo-grec, également admirateur d’Ingres.

DEFINITION:L’académisme désigne le style officiel, aussi appelé "art pompier", qui marque le XIXe siècle français avec un essor particulier entre 1845 et 1860.Le terme utilisé pour ce style depuis le XIXe siècle, définit l'origine de l'enseignement artistique reçu dans une académie d'art depuis la Renaissance. Il se base sur une connaissance approfondie du corps humain (dessin et études peintes d’après nature) et sur la correction des imperfections par l'étude de l'Antiquité gréco-romaine.

Jean Gérôme, Combat de coq, 1846

rez-de-chaussée, salle 1

Le critique d’artLe critique d’artM. Gérôme “réchauffe les sujets par de petits ingrédients et par des expédients puérils”. De ce tableau il écrit : « l’idée d’un combat de coqs appelle naturellement le souvenir de Manille ou de l’Angleterre. M. Gérôme essaiera de surprendre notre curiosité en transposant ce jeu dans une espèce de pastorale antique ». Bref, il juge que ce genre de peinture n’est que de la “cuisine”, et qu’en général ce n’est pas avec des “Cupidons de confiseurs” que l’on peut représenter l’amour.

Le critique d’artLe critique d’artLes peintre que Baudelaire n’aime pas

Millet Jean-François (1814-1875) : Des glaneuses,1857Millet peintre des paysans et de la nature, trèspopulaire par la force de ses images.

Baudelaire le trouve très prétentieux. « Sespaysans sont des pédants qui ont d’eux-mêmesune trop haute opinion. Ils étalent une manièred’abrutissement sombre et fatal qui me donneenvie de les haïr ». (Salon de 1859). rez-de-chaussée, salle 6

Millet, les glaneuses, 1857

Millet ( 1857-1859), « l’angélus » M O

Millet « l’angélus » M. O.En 1865, Millet raconte : "L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts". C'est donc un souvenir d'enfance qui est à l'origine du tableau et non la volonté d'exalter un quelconque sentiment religieux, Millet n'est d'ailleurs pas pratiquant. La toile exprime ainsi un profond sentiment de recueillement et Millet dépasse l'anecdote pour tendre vers l'archétype

• Van

Van Gogh « the angelus » after Millet. 1880. Gallery: Rijksmuseum Kröller-Müller, Otterlo, Netherlands

Le plus grand : Le plus grand : DelacroixDelacroix

Eugène Delacroix (1798-1863) : Chasse aux lions, esquisse de 1854. Esquisse proche d’un grand tableau achevé par Delacroix, et détruit depuis, frappante par la violence du mouvement et des couleurs, et par sa liberté résolument moderne.Baudelaire : « Une véritable explosion de couleurs (...) Jamais couleurs plus belles, plus intenses ne pénétrèrent jusqu’à l’âme par le canal des yeux” (Exposition universelle de 1855).

rez-de-chaussée, salle 2

Le plus grand DelacroixLe plus grand DelacroixIl adore ici la sauvagerie de la “peinture pure”, à l’opposé de la peinture “astiquée”, et conseille au spectateur de regarder les œuvres de Delacroix de très loin, avant d’approcher pour identifier le sujet. Baudelaire véritablement nourri de l’œuvre de Delacroix, s’identifie entièrement à cette “âme” si proche de la sienne : liberté de l’imagination enquête d’idéal, douleur rêveuse, intelligence prodigieuse des sujets, même historiques ou religieux.

Le moderne ManetLe moderne ManetManet Edouard (1832-1883) : Lola de Valence,1862Baudelaire ne voit pas la suite de l’œuvre de Manet, qu’il sous-évalue certainement. Montrer que le programme qu’il trace du Peintre de la Vie moderne (1863), inspiré par CONSTANTIN GUYS qui n’est d’ailleurs pas un peintre, est en réalité accompli par MANET

Le moderne ManetLe moderne Manet“Celui-là sera le peintre, le vrai peintre, qui saura arracher à la vie actuelle son côté épique, et nous faire voir et comprendre, avec de la couleur et du dessin, combien nous sommes grands et poétiques dans nos cravates et nos bottines vernies.” (1845).“La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable” (1863).

Manet, La maîtresse de Baudelaire allongée, 1862 Szépmüvészeti Museum, Budapest

Les portraits de Les portraits de Baudelaire Baudelaire

Henri Fantin Latour, Hommage à Delacroix, 1864

Ce portrait collectif rassemble Louis Edmond Duranty (homme de lettres), James Abbott Mac Neill Whistler (peintre), Champfleury, Jules Husson (homme de lettres), Edouard Manet, Charles Baudelaire, Louis Cordier, Alphonse Legros (peintre), Félix Bracquemond (graveur), Albert de Balleroy (peintre), Henri Fantin-Latour devant un portrait d'Eugène Delacroix.

Les portraits de Les portraits de Baudelaire Baudelaire

Courbet, l’Atelier du peintre. Allégorie Réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (et morale), 1855

À gauche de Courbet ceux qui vivent de la mort, exploiteurs et exploités: un banquier, un républicain, un marchand, un braconnier qui ressemble à Napoléon III

à droite de Courbet, ceux qui vivent de la vie, des individualités repérables, Baudelaire, le couple Sabatier, Chamfleury assis, sa sœur Juliette, Proudhon …

Matisse Matisse Luxe, calme et volupté - 1904Référence à la poésie Invitation au voyage, les fleurs du mal

(1840-1917)

Auguste Rodin Ugolin - entre 1882 et 1906 - Groupe relié en plâtre

La Divine Comédie, disait Rodin, ne le quittait pas : il en avait toujours un exemplaire dans sa poche. C'est l'un des épisodes les plus noirs de l'immense poème de Dante qu'il illustre ici. Le comte Ugolin, muré avec ses fils dans la prison qui doit devenir leur tombeau, les voit mourir, puis poussé par la faim, se nourrit de leur chair, avant de périr lui aussi.La figure construite autour d'un vide central, le modelé torturé, les corps désarticulés des enfants, la déformation des membres, tout accentue l'expression morbide et dramatique. La composition présente de plus les prémices du processus d'assemblage, que Rodin devait systématiser ensuite : les corps nus, travaillés et moulés à part, ont été assemblés ensuite et liés après coup par des tissus drapés, puis enduits de plâtre.

RodinLa porte de l’enfer

A l'emplacement même de la gare d'Orsay, s'élevait au XIXe siècle l'ancienne Cour des comptes. Brûlée en 1871 durant la Commune, elle devait être remplacée par un musée des Arts décoratifs. Pour son entrée, l'Etat commande à Rodin en 1880 une porte monumentale. Elle devait être ornée de onze bas-reliefs représentant la Divine Comédie de Dante. Rodin s'inspire des célèbres portes que Ghiberti avait réalisées au XVe siècle pour le baptistère de Florence. Trois ans plus tard, l'artiste est parvenu à un premier état qui le satisfait, mais le projet du musée est abandonné. Cette porte sans destination devient alors pour Rodin une sorte de réservoir créatif pour de nombreux groupes qui finissent par s'en affranchir comme Le Penseur ou Le Baiser. La Porte de l'Enfer, que seuls quelques critiques introduits ont pu voir, prend alors valeur de symbole : du génie créatif sans contrainte de Rodin pour les uns, de son incapacité à aboutir pour les autres. Elle ne sera exposée qu'à l'Exposition universelle de 1900 dans une version incomplète.

Camille Claudel L'âge mûr-1902

Après la rupture entre et Rodin, ce dernier essaya de l'aider par personne interposée et obtint du directeur des Beaux-Arts une commande de l'Etat. fut commandé en 1895, exposé en 1899, mais le bronze ne fut jamais commandé et le plâtre ne fut jamais livré par Camille Claudel.

Camille Claudel - L'âge mûr- 1902

Le groupe évoque l'hésitation de Rodin entre son ancienne maîtresse, qui devait l'emporter, et Camille qui, pour le retenir, se penche en avant. Au-delà de son histoire personnelle, Camille réalise une oeuvre symbolique qui entraîne une méditation sur les rapports humains. Elle-même s'y incarne sous les traits d'un personnage qu'elle nomme l'Implorante, marquant ainsi le tragique attaché à sa destinée.

sites de référence:- Le site officiel du Musée d’Orsay- L’histoire de France en image - Le guide du musée ed. de la réunion des musées nationaux, 1992.