Post on 10-Mar-2016
description
Est une revue électronique mensuelle réalisée par les personnels infirmiers à leurs
confrères infirmiers, a fin de partager et d’échanger les savoirs et les expériences.
INFO INFIRMIER
MAGAZINE
Le partager des savoirs جـــــــــــخ اــــــــشض
L’AIL : UN
SUPER
ALIMENT
MECONNU !
اجذ٠ـ اؽـت
اذجبخ
Hôpital de
Berrechid
La cité
abandonnée
ازش٠ط ف اؼصش
اإلعال
Corruption, Ce
mal qui nous
colle à la peau
Le Centre Hospitalier
Ibn Sina de Rabat
s’ouvre sur la
coopération suisse
Zagora: la délégation de santé organise
une compagne médicale aux zones
enclavées
صاسح اصذخ : ثبد
ر أ١خ ثبغخ
زؼض٠ض اغالخ
اصذ١خ
N° 3 mars -infoinfirmier- 2010 http://sites.google.com/site/infoinfirmier2 Email : infoinfirmier@gmail.com
EDITORIAL - 3- اكززبؽ٤خ
ACTUALITES -4- غزغذاد
DOSSIERS -6- لبد
LE MOT DE L’INFIRMIER -8-خ اشع
MEDIAS -9- طؾبكخ
TECHNOLOGIE -10- رع٤ب
HUMOUR -11- كبخ
ETABLISSEMENTS -12- ؤعغبد
NUMERO SPECIAL -13- ػذد خبص
MEDECINE TRADI -14- اـت اجذ٣
ALIMENTATION -15- رـز٣خ
MYSTERES 16-ؿشائت-
TEL- HOPITAUX -17- أسهب برل٤خ
Sommaire فشط
EDITORIAL
افززبد١خ 3
ACTUALITES
غزجذاد 4
Forum national sur la carte sanitaire,
du 1er au 3 mars 2010 à l’Hôtel
Sofitel ,Rabat.
Sous la présidence de Monsieur Premier Ministre, le Ministère de la Santé
organise du 1er au 3 mars 2010 à Rabat, un forum national sur la Carte
sanitaire.
Le programme de ce forum portera principalement sur le cadre législatif et
réglementaire, la stratégie et les outils techniques utilisés pour la mise en œuvre de la carte sanitaire.
La carte sanitaire a pour objet la planification et la régulation de l’offre de soins
publique et privée sur l’ensemble du territoire national en vue d’une meilleure
accessibilité aux soins de santé.
Cette rencontre constituera également une occasion pour s’enquérir des expériences internationales de planification de l’offre de soins.
La réunion du comité
préparatoire pour la création
d'une association nationale des
infirmiers, est tenu le Dimanche
28/02/2010 à l'institut national
de la jeunesse et de la
démocratie à Rabat.
Le Centre
Hospitalier Ibn
Sina de Rabat
s’ouvre sur la
coopération
suisse
Après les expériences et les
expertises acquises dans différents
domaines avec des pays comme la
France, la Belgique, le Canada ou les
Etats Unis d’Amérique, le Centre
Hospitalier Ibn Sina (CHIS) de Rabat
vient de conclure une convention de
collaboration avec les hôpitaux
Universitaires de Genève (HUG) sur
une période de 2010 à 2014.
Cette collaboration rentre dans le
cadre global d’un accord cadre signé
sous l’égide du Ministère de la Santé
du Maroc et en partenariat de la
Fondation Suisse Maroc pour le
développement Durable et qui va
profiter également aux CHU de
Casablanca, de Fès et de Marrakech.
CHICHAOUA : Coup d'envoi d'une
campagne médicale au profit des
populations de 2 communes rurales
Le coup d'envoi d'une campagne médicale comprenant des consultations générales et
une opération de vaccination contre la grippe A/ H1N1, a été donné vendredi au niveau
des communes rurales " Adassil " et " Imindounite ", par le gouverneur de la province
de Chichaoua, M. Abdelfattah Lebjioui. Cette initiative qui devra profiter à quelque
9.000 personnes issues de 14 douars de la région, s'insère dans le cadre des actions de
proximité menées par les autorités provinciales en vue d'améliorer les conditions de vie
et de santé des populations des zones reculées et enclavées au niveau de cette
province.
ACTUALITES
غزجذاد
5
Le conseil d’administration
du CHUIR
Mme la Ministre de la Santé a présidé le vendredi 29
Janvier2010 le conseil d'administration du CHU
Casablanca. Elle a félicité les directeurs et le personnel du
CHU pour les réalisations et le changement manifeste des
hôpitaux du CHU. Aussi elle a remercié les élus des
conseils du Grand Casablanca du partenariat et du soutien
apporté au secteur de la Santé en faveur d'une meilleure
prise en charge des citoyens .Elle s'est par ailleurs félicitée
de la création et des résultats de la pédopsychiatrie qui a
démarré en 2008.
Des infirmiers auxiliaires du
Canada au Maroc
Dix é lèves inscrits au programme Santé, assistance et
soins inf irmiers du Centre de formation professionnelle
Fioerbourg de Charlesbourg accompagnés de deux de
leurs enseignants se préparent à vivre un stage
internat ional en soins inf irmiers à l 'Hôpital Ibn Sina de
Rabat au Maroc.
Ces élèves inf irmiers(ères) auxil ia ires et leu rs
enseignants séjourneront au Maroc du 15 mars au 6
avri l 2010. I ls interviendront alors en soins inf irmiers
dans un mil ieu de travai l où la culture, la re l ig ion, le
mode de vie et les prat iques diffèrent de la réal ité du
réseau de la santé au Québec.
Zagora: la délégation de
santé organise une
compagne médicale aux
zones enclavées
Dans le cadre du plan d’action préventif de la vague du
froid, la délégation du ministère de la santé à la province
de Zagora en partenariat avec la province de Zagora, a
organisée le 26/12/2009 une campagne médicale au profil
de la population des localités « SIT », « IGFRAN » et «
ASSAKA » commune rural de N’KOB.
DOSSIERS
فــــــــــــــــــــب د
6
Corruption, Ce mal qui nous
colle à la peau
Si vous voulez connaître les travers d’une société orientale, dont les pesanteurs
sont extrêmes, il faut s’intéresser à son humour. C’est par le biais des blagues,
des noukates de l’humour populaire que ces sociétés transgressent l’interdit.
Au Maroc, l’humour populaire fait remonter le phénomène de la corruption à la
nuit des temps ; il n’a presque pas tort !
La faiblesse de l’Etat central a fait que les caïds étaient de véritables potentats,
les cadis à leur solde n’étaient pas irréprochables non plus. Le droit dans ces
conditions était une notion variable, et l’égalité devant la règle de droit ne
relevait même pas du rêve, pour le commun des mortels.
Le protectorat, sur le plan-là, n’a rien apporté de moderne. En s’appuyant sur
les structures existantes, la France a même amplifié le problème. La nouvelle
administration, qui n’avait rien de libéral, a attrapé le virus à la naissance.
Ainsi, contrairement à une idée répandue, c’est avec le protectorat que
l’administration est devenue créatrice de richesses. Les autorités de la
colonisation en cachaient tout. Pour devenir commerçant, transporteur,
hôtelier, il fallait un sésame de l’Administration. Les indigènes n’y accédaient
que par deux voies : l’assujettissement à la France et la corruption. Pour
preuve, après le Manifeste de l’Indépendance, de gros commerçants, séduits
par le nationalisme, ont été privés des quotas de thé, de sucre, de farine et
ruinés par l’Administration coloniale.
Corrupteur ou citoyen
Il faut cependant une certaine dose de mauvaise foi pour tout mettre sur le dos
des Institutions étatiques. Le citoyen, qui fustige la corruption, en est le
premier acteur et pas toujours parce qu’il est obligé.
Le Marocain qui donne 20 DH, juste pour ne pas attendre son tour, ou faire la
queue, n’est pas obligé. Il le fait parce que le passe-droit est un signe de
considération sociale. Socialement, la puissance, la place sociale, se mesure à
l’âme des lois qu’on peut violer, des droits qu’on peut usurper. C’est une réalité
qui perdure, aujourd’hui en plein 21e siècle. A l’inverse, celui qui subit les
foudres de la loi, trouve la justice sélective, injuste et se révolte. Alors, tous, à
tous les échelons, sont prêts à payer pour avoir une situation hors-la-loi. Il faut
comprendre qu’il y a diverses corruptions :
- Celle qui sert à avoir un droit, un papier administratif par exemple, et qui
relève de la «facilitation».
- Celle qui permet de violer une loi, griller un feu rouge par exemple. Ce sont
les deux formes les plus courantes. Elles mettent en jeu d’abord les citoyens,
qui refusent de se plier aux règles administratives et préfèrent le bakchich.
Par contre, les corruptions, grosses pointures, concernant le monde des affaires
et celui de la politique, marchés publics truqués et démocratie avariée, sont les
deux mamelles du sous développement.
Le manque de transparence dans la commande publique, dans un pays où elle
reste dominante, handicape l’économie, fausse la concurrence et donc
l’efficience, crée une déperdition de l’argent du contribuable, pousse à l’évasion
fiscale et, en définitive, nourrit le sous développement. L’achat des voix et
l’achat de majorités communales dissuadent les citoyens d’aller aux urnes,
vident les institutions de toute légitimité, accroissent le scepticisme et
nourrissent les extrémistes. Si le Maroc veut avancer, il devra lutter
efficacement contre ces deux fléaux. Mais il faudra aussi que les citoyens
acceptent leur égalité devant la loi et refusent d’acheter les petits passe droits.
Quand on paye 20 DH pour pouvoir griller un feu rouge, il faut accepter que
d’autres payent plus pour avoir un marché.
Corruption, la gangrène
M. HAMRAOUI, S. DA COSTA, S. LMAIZI
La corruption est systémique au Maroc, constate Rachid Filali Meknassi, SG de
Transparency Maroc. «Notre position sur l’Indice de la perception de la
corruption est peu honorable. En 2008 nous sommes à la 80e place, loin
derrière le Qatar (28) ou la Tunisie (62), déplore-t-il» Pendant ce temps, les
Marocains semblent ne pas se plaindre du phénomène et s’accommodent tant
bien que mal avec le système. Coup de projecteur sur les secteurs les plus
touchés.
Permis de tuer
Une auto école à Casablanca. Un nouveau client demande s’il peut passer le
permis sans apprendre à conduire. Le responsable de l’école fait semblant
d’être surpris, il joue au moralisateur. «Non ! Il faut apprendre à conduire, c’est
dans votre intérêt». Mais le client insiste. Peu après, le responsable demande
au client de venir prendre des cours en ajoutant que le patron verra «ce qu’il
peut faire». «Maykoun ghir khatrek», l’essentiel est que vous soyez satisfait, lui
dit-on. A sa prochaine visite, le client a dû débourser le double du tarif de
départ mais son permis est dans sa poche, parole de corrupteur.
C’est un secret de polichinelle. Le département des permis de conduire était
toujours un îlot de corruption. «Du temps de Basri, vous pouviez avoir le
permis de toutes les catégories sans même assister à un examen» se rappelle
ce vieux routier du métier. Les tarifs pour passer un permis sans encombre,
varient entre 400 et 1000 DH selon le service demandé, un passage «spécial»
en théorie ou en pratique, ou les deux à la fois. Devant la gravité du phénomène, le Ministère du Transport a mis en place le
système d’automatisation de l’examen théorique du permis de conduire.
L’objectif était de conférer à cet examen plus de crédibilité et d’objectivité en
limitant le facteur humain dans l’appréciation du niveau des candidats.
Toutefois, la corruption continue de sévir.
Actuellement un «super code» est dans le pipe, reste que le lobby des
exploitants des auto-écoles semble décidé à le tuer dans l’oeuf.
Des briques et du fric
Devant le boom immobilier que connaît le royaume, la gangrène a trouvé un
filon pour s’étendre. «La corruption se loge là où les règles sont complètement
floues, comme dans le cas des autorisations de construire ou pour bénéficier
des dérogations. C’est la porte ouverte à tous les abus.» analyse Omar
Farkhani, président de l’Ordre des architectes.
«Pour avoir des projets, donc du travail de l’administration, l’architecte est
soumis à des pressions de corrupteur pour bénéficier d’un droit qui est celui de
travailler. Même chose pour se faire payer ses honoraires. » Les maîtres
d’ouvrage peuvent aussi se faire soutirer de l’argent sous-prétexte que le projet
ne serait pas conforme aux normes.
? l’Ordre des architectes, on passe à l’étape de la sanction. «Récemment
l’Ordre a instruit une procédure disciplinaire à l’encontre de quelques brebis
gâleuses, ils ont signé des certificats de complaisance de fin de travaux. S’il
s’avère qu’ils ont vraiment fauté, ils vont être sanctionnés. Ca peut aller jusqu’à
6 mois de suspension, ce qui est grave pour un architecte», annonce Farkhani.
Actuellement, la corruption est la règle, l’honnêteté et la droiture sont
l’exception. On assiste à la normalisation du phénomène. Sauf que des citoyens
réagissent. Targuist, village proche d'Al Hoceima, une équipe de jeunes
vidéastes tourne les clips de l’année. Dans ces vidéos, des gendarmes
perçoivent un «droit de passage» versé par les automobilistes et les
camionneurs. Le tout a été «posté» sur Youtube. 350 000 visites! Et coup
double pour ces «snipers». Ils ont extrait ce coin du Maroc profond de
l’anonymat et mis à nu des pratiques véreuses.
DOSSIERS
فــــــــــــــــــــب د
7
Le bakchich ou la vie
Les 17 et 18 septembre 2008, le mot d’ordre fut lancé par les représentants
syndicaux du corps médical. Suite à une évaluation des réalisations et des échecs
que l’on connaît, une grève nationale de 48 heures avait été décrétée. Ladite grève
tirait son essence des revendications restées lettre morte jusqu’à ce jour.
Selon les bilans du bureau national de l’ODS (Organisation démocratique de la
santé), les médiocres conditions de vie et d’exercice du personnel médical finissent
fatalement par se ressentir au niveau des prestations.
La corruption dans la Santé revêt différentes formes. On avait avancé une
centralisation poussée des services publics et une insuffisance d’outils pour
explique, mais sans justifier, des comportements observés. Le secteur privé n’est
évidemment pas en reste dans cette vile commercialisation accentuée par une
absence de contrôle. Que représente concrètement la corruption sur le terrain ?
Contrepartie pour des soins supposés exempts de tous frais, médicaments
détournés des hôpitaux pour des reventes au compte personnel, certificats
d’indigence monnayés, tour de passe- passe entre médecins du secteur privé,
favoritisme envers le plus offrant avec pour toile de fond un manque d’information
des citoyens sur leurs droits fondamentaux... Autant d’actes que les intéressés
justifient par leurs conditions précaires et leurs faibles revenus. «Je me débrouille
comme je peux avec ce que j’ai sous la main, j’ai moi aussi une famille et des fins
de mois difficiles à boucler» admet Abdelhak (35ans, infirmier dans le public)
lorsqu’on l’interroge sur la prise d’éventuels bakchichs durant l’exercice de ses
fonctions. «Y en a plein qui le font, parfois on n’a pas vraiment le choix».
De tristes vérités sont venues renforcer le classement annuel de Transparency
international qui affiche une perte de 8 places pour le Maroc par rapport à l’année
précédente. Tout un dispositif a été mis en place par la ministre de la Santé qui
scande haut et fort son intransigeance envers la corruption. L’équité dans l’accès
aux soins, des outils administratifs adéquats pour une gestion efficiente du circuit
hospitalier, la possibilité pour les citoyens de dénoncer les agissements des
fonctionnaires de la santé seront les montures de guerre contre ce fléau.
Néanmoins, à côté d’un numéro vert et autre conseil de discipline visant plus de
transparence et d’intégrité on reste perplexe. Même noble par essence, ce Jihad
contre la corruption, pourra-t-il vraiment l’emporter face aux préoccupations
d’ordre alimentaire des «corrompus» Il est probable que la campagne connaisse
des résultats tièdes si elle ne s’accompagne pas également de mesures oeuvrant
pour un rehaussement du niveau de vie du personnel médical. Car restons lucides,
frustré de ses besoins les plus primaires le plus vertueux des hommes peut se
reconvertir en félon…
Le négoce de l’enseignement
Dans l’enseignement public, primaire et secondaire, bon nombre d’instituteurs
proposent des cours particuliers à leurs élèves, condition sine qua non parfois pour
obtenir de bonnes notes aux examens de passage. «Mon fils s’est vu proposer avec
ses camarades des cours particuliers par son maître, afin de relever son niveau»
Nous dit Najat, femme au foyer, d’une voix désolée. « Seulement avec les revenus
de mon mari c’est impossible. Comment se fait-il que l’enseignement dispensé tous
les jours ne suffise pas ou plutôt ne suffise plus ?». Selon une étude de l’UNESCO,
ces dérapages mondialement observés (perceptions illégales de fonds, fraudes aux
examens etc.) nuisent gravement aux systèmes d’éducation et finissent par
dissuader certains parents pauvres d’envoyer leurs enfants à l’école faute de moyen
pour entretenir ce genre de «négoce».
Autre technique qui se réfère cette fois aux modalités d’accès à certaines écoles
privées et qui consiste à en céder les places à des prix exorbitants. «J’ai dû passer
par un intermédiaire ayant lui même des contacts dans l’administration du lycée où
je voulais inscrire ma fille. Passer par la voix normale aurait sans aucun doute réduit
mes chances de beaucoup» explique Naima, cadre de banque. Elle n’omet pas de
préciser que ladite école très en vue parmi ses proches donnait très souvent lieu à
un marchandage des plus tenaces. Le paiement des frais d’inscription et le niveau
scolaire ne faisant pas toujours l’affaire, un grand nombre de personnes finissent par
avoir recours à d’autres moyens. Dans l’enseignement supérieur public, les abus
sont moins flagrants et se résument à quelques incitations de la part des professeurs
pour l’achat de leurs livres et polycopies.
«En première année, se souvient Lamia, l’un de nos professeurs à l’oral avait fait
paraître un livre en rapport avec la matière enseignée. Il nous encourageait un peu
trop vivement à l’acheter et précisait aussi souvent que possible que la prise de note
n’était pas suffisante pour l’examen».
Le ver dans le fruit
Le sous-entendu était assez clair pour cette étudiante en droit.
«Certains étudiants faisaient même exprès de ramener le bouquin et de l’exhiber
devant lui, ça voulait dire ce que ça voulait dire» commente telle avec ironie. Mais la
corruption la plus «sulfureuse» est celle qui fait dépendre la note à l’oral de la bonne
disposition de l’étudiante envers son prof.
L’enseignement privé n’est pas non plus exempt en matière de «graissage de
pattes». Le terrain y est encore plus propice en raison des diplomations fictives et
autres «deal» proposés par certains établissements. On se rappelle encore le
scandale ayant impliqué un grand groupe scolaire, qui avait procédé à l’inscription
illégale d’une soixantaine d’étudiants d’origine camerounaise dans l’un de ses
centres pour pallier la fermeture au Cameroun de 2 écoles ouvertes sans l’accord
des autorités. Sans pour autant généraliser, on reste toutefois interpellé par le
nonsens actuel qui n’oeuvre pas vraiment en faveur d’une sensibilisation des
étudiants.
MOT DE L’INFIRMIER
وـــــــــخ اــــــشض
8
ازخذ٠ش وع١خ زخف١ف آ لذ وب اعزخذ. از ثب اؼشةازوب اؽت اؼ
اجشادخ، فاعزخذ اىب٠بد وب وبا أي " اشلذ"اش٠ط، لذ أؼما ػ١ اع
خصصا أبو ثبغزشف١بد ٠زوش ازبس٠خ أ األؼجبء اؼشة أي وزت ف اجزا
.ز امش اغبثغ ا١الد
اؼشث١خ ف صذس اإلعال ب فع وج١ش ف ١ذا اإلعؼبف ازش٠ط فمذ ؼجذ وبذ اشأح
اؼشة أداس عجب ؤخشا اؽت اؼشة ز فجش اإلعال فمذ رؽػذ ثؼط ثؼط غبء
اؤبد ف غضاد اشعي ثمصذ خذخ اجبذ٠ اؼب٠خ ثشظب ذااح اصذبث١بد
سغج ف صاة اجبد ػذ اهلل ثجبت اجج األص وشثبد ث١د ٠م ثزشث١خ جشدب
ؼبب اشبسوخ " ا٢ع١بد أ األاع"سػب٠خ أصاج، لذ عب اؼشة أؼفب
و ٠صبدج اجبذ٠ ٠ذ أا ا١ب ب ٠ذزبط إ١ اجش٠خ أسثؽخ اجذا١خ،
غ١ش ره أداد اإلعؼبف اؼشفخ لزئز ١غؼف اجشد ٠ع جشد ججبئش
وغس أصبء اؼبسن ثؼذب ف اؼصس اضدشح ذعبسح اإلعال١خ مذ ٠ججش
رؼذ اذعبساد اصش٠خ امذ٠خ ا١ب١خ اغش٠ب١خ اذ٠خ ػ وض١شح ب اؽت
.ػ١خ ع١خ اشأح اؼشث١خ اىض١ش أصي ز اؼ بسعذ اخذبد اؽج١خ ػ أعظ
اشعي ػ أدغ ب ٠ى وب اظب ازجغ ف رص٠غ اشظبد ازؽػبد ف غضاد
ازؽػبد ف اغضاد ف اظ اإلداس٠خ ازجؼخ ف لزب زا د١ش وب ٠ز رص٠غ
ذب٠خ ظش اغ١، غ ؤخشح ازشى١الد ٠ذ١ ثؼط األفشاد اجبذ٠ اخزبس٠
مشث شاوض ازؽػبد وبذ ره فئرا اعزؽبع أدذ أ ثؼط جد األػذاء ازغ إ
.اخ١ب ازؽػخ رم ثبذفبع ػ فغب ثأػذح
جػخ أ أوضش وبذ و لج١خ رشزشن ف غضح غ اشعي رجزغ زؽػبد ب ف
امج ػبال بب خذخ اجبذ٠ إخالء أسض اؼشوخ اصبث١، وب زا االسرجبغ
ف ره أ آب ز١غ١ش رؼشف اجبذ٠ زؽػبد رؼشف ازؽػبد ػ اجبذ٠
اغ١ف ٠زمبث ف١ب رأ١ جػبد رغ١ خذبد اؽج١خ ػب ف دشة عالدب
.ازذبسث سجبال فشعبب
اغبء ف اذشة وزؽػبد زش٠ط أ ٠أر اشعي وب اظب ازجغ لج اشزشان
ام١بدح ػ ػ ازؽػبد فزج١ض راد األ١خ رخزبس اىب الثذ زا اإلر زى
ب ٠الئ اذب٠خ از٠، وب ٠مد و جػخ ازؽػبد ابعت رمذ
زا جذ أ اجبص ازظ١ خذخ اؽج١خ وب ٠م ػ أعظ . اؤ١١ إدذ أبد
.ع١خ رشبث اظب ازجغ لزب زا ف اذشة اغ إداس٠خ
افؼ١خ ألػبي اؽج١ت ازش٠ط رؤد ػ أعظ ػ١خ ع١خ فمذ س وبذ ابسعخ
أص١ت عؼذ ث ؼبر ثغ ف رساػ أد ا ض٠ف أ لب اشعي ثى ػ اشعي د١
ع ذ ػ ابس ؼشف أ اى ع١خ إل٠مبف اض٠ف س أ ىب اض٠ف ثص
د١ب جشح عؼذ ث ؼبر ز١جخ إغشاط ع ف صذس ألشد أال رغذت سل١خ األصبس٠خ
صذس دز ال ٠غزش اض٠ف ث رشوز ١ى عذا ٠غ اض٠ذ اض٠ف اغ اغزمش ف
.ثؼط ااد اى١ب٠خ ف إ٠مبف اض٠ف وبذ رغزؼ
ثؼذ ازشبس اإلعال خبسط ثذب ازبس٠خ ػ أ شبغ اشأح اؼشث١خ اغخ أعزش إ ب
وج١شا اغبء االر ػ ف اجض٠شح اؼشث١خ فمذ شذد ثغذاد لشؼج األذظ شبؼب
.ازؽج١ت بسعز
ابشاد ف صبػخ دبخ ذااح " ؼج١ج ث أد"األ٠خ وبذ ص٠ت فف أائ اذخ
.اجشح وبذ رشض اغبء اشجبي ػ اغاء آال اؼ١
األذظ اثزب ب دسا٠خ اعؼخ ف ذااح أشاض اغبء وب وبذ أخذ اذم١ذ اث صش
امبظ أدذ اؽجب أ األذظ خ ثؼ وض١شح أثشصب اؽت وبذ أ اذغ ثذ
.فذ أعجبث أػشاظ لذ دسعذ دز
خبسط اجض٠شح اؼشث١خ أشئذ ف اإلجشاؼس٠خ اإلعال١خ ذاسط ثؼذ افزذبد اإلعال١خ
إ جبؼبد أي شوض ؼج وب ف امش ازبعغ ػشش، اشاوض د١٠خ ثبغبجذ رذذ
صش اجصشح اىفخ و ز اجبؼبد وبذ رش اؼب اخ األخش وبذ
اضمبفخ اؼشث١خ إ أعجب١ب ثبس٠ظ أوغفسد شبي إ٠ؽب١ب اعزش اىزجبد، ص رأص١ش
جبي ثؼبت .اؼ ذح عزخ أج١بي اؼشة سادا ف
اإلعالازش٠ط ف اؼصش
MEDIAS
صذبفــــــــــخ
9
صاسح اصذخ ر أ١خ ثبغخ زؼض٠ض : ثبد
اغالخ اصذ١خ
2008
2012.
.
1669
.
11
.
11
2009
.
2009
أصش٠بء اغشة ٠جؤ ؼج١ب إ إعجب١ب
5
16
42
16 2009
39200855199830
20
10.2136.8
25
2001.3
TECHNOLOGIE
رىج١ــــــــــــــــــــــــــب
10
Le laser pour abattre les moustiques en plein vol, ça marche
Après la théorie, des scientifiques ont montré la pratique lors de la conférence TED à Los Angeles. Il s'agit de l'une des
méthodes explorées dans la lutte contre le paludisme... Un moustique abattu en plein vol par un laser développé par la société
Intellectual Ventures dans le cadre de la lutte contre le paludisme
على قرة التصل لجسن صبع حبك األف علوبء
الجشر
.األف اجشش ػبء ٠ؼ لشة ازص جغ صبػ ٠ذبو
أوذ ػبء أش٠ى١ أ اصجذا ػ شه ازص إ رص١ جغ اصؽبػ ٠ى ذبوبحػ
األف اجشش، ظذ١ أ رىا ازغت ػ أوجش شىخ وبذ راج رزؼك ثئزبط و١بد
". اغزمجالد اش١خ"وج١شح جبص رذخ ف صبػز اد ثشر١١خ ٠ؽم ػ١ب
ازىج١ب از أ األف اجشش ٠ذز ػ ال١٠ ز اغزمجالد أ اجض٠ئبد اذل١مخ، أ: أظبفا
اغشؼب رصذس ػب سائخ ؼسب ٠ىب أ رى راد ٠ امعبء ػ أاع ؼ١خ أشاض
.و١١بئ١خ ذذدح
٠ؼ وض١ش اجبدض١ ف خزف اجذا اج ازص إ جغ اصؽبػ ٠ذبو األف اجشش ٠ى
ازمبغ سائذخ اجض٠ئبد اذل١مخ، ى إرا وب اىض١ش اؼبء ٠ؼزذ ػ غزمجالد ش١خ صػخ
. اد اصؽبػ١خ، فئ اؼبء األش٠ى١١ ٠ذب ازص إ صغ جغ ٠شج األف اجشش ف ىبر
٠غزؽ١غ األف اجشش ازمبغ شوجبد جض٠ئبد دل١مخ غب٠خ ٠زى اذبؽ ثؼذ ره رفغ١شب خ
ع اغزمجالد اش١خ رجذ ف اخال٠ب از 300اإلدغبط ثشائذزب، ٠ذز األف اجشش ػ ذ
. رذز ػ١ب األغش١خ اجؽخ زج٠ف األف
وبذ ازجبسة از أجش٠ذ ف ابظ زص إ صغ أػذاد وج١شح اغزمجالد االصؽبػ١خ لذ فشذ،
اخبؼ١خ اجؽخ ألف فمذ وبذ رزذؽ ثجغبؼخ ف دبخ خشجب اج١ئخ اذذدح از رذ١ػ ثبألغش١خ
. ػذ رؼش٠عب شؼثخ
إال أ فش٠ك األثذبس األش٠ى رى صغ ذي ٠ذ١ب خالي ػ١خ اإلزبط، ثؼذ ره أجش افش٠ك
.رجبسة أصجزذ أ اجشر١بد اصؼخ ال رضاي ره امذسح ػ االزصبق ثبجضء از ٠شاد سصذ
طلجخ هغبرثخ خترعى سبرح تستلك لترا احذا هي
الجسي ف الوبئخ كلن
اختراع سبرح اقتصبدخ تحقق جح طلجخ هغبرثخ هي الوذرسخ الطخ للعلم التطجقخ ثوذخ أكبدر ، ف
.الوحبفظخ عل الجئخ
الوغرثخ أهس فإى الطلجخ توكا هي اختراع سبرح تستلك لترا احذا " األحذاث" حست هب ركرت صحفخ
.الجسي لكل هئخ كلهتر هي
ثبلطبقخ ، الثب كرثبئ زد ثجطبربد خبصخ لتسذ كوب أى السبرح تسر ثوحركي أحذوب عبد شتغل
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HUMOUR
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11
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ETABTABLISSEMENTS
ؤعغـــــــــــــــــــــــــــــبد
12
http://www.orderofnurses.org.lb
NUMERO SPECIAL
ػذد خـــــــــــــــــــــــــــــبص
13
Hôpital de Berrechid
La cité abandonnée
Cous d’imprévisibles averses, l’entrée
de l’hôpital neuropsychiatrique de
Berrechid s’enroule dans une quiétude
étrange. L’apaisement des lieux est
accentué par les étendues vertes à
perte de vue qui longent cette grande
bâtisse de l’époque coloniale.
Construit en 1919, l’hôpital revêt une
conception asilaire carcérale, avant-
gardiste à l’époque. Verdures
abandonnées, arbres délaissés et
poteaux d’électricité en berne, le
cadre laisse présager de mauvaises
surprises. Alors que les branches
s’engagent dans une symphonie avec
le vent et qu’aucune trace humaine ne
dérange cette ambiance angoissante,
le seuil de l’administration apparaît.
Le sinistre silence continue
d’envelopper les lieux… Longtemps
réputé pour sa négligence sanitaire et
ses malades maltraités, l’hôpital
neuropsychiatrique de Berrechid
n’arrive toujours pas à se départir de
cette mauvaise image malgré
d’excellentes équipes soignantes. La
consultation, l’hospitalisation et même
les médicaments sont gratuits. Entre
l’activité hospitalière et ambulatoire,
les médecins et infirmiers de la place
ne font pas les choses à moitié.
Chaque jour, une moyenne de 25 à
30 patients par médecin vient pour
des consultations normales. Il s’agit
de malades stabilisés qui consultent
pour des contrôles continus ou encore
d’autres orientés par différents
médecins de la région. L’hôpital
accueille toutes les pathologies
psychiatriques : des troubles
obsessionnels compulsifs à la
dépression dans toutes ses formes en
passant par l’anxiété chronique. Pour
l’activité hospitalière, il s’agit des
urgences où l’on admet les
psychotiques présentant de la
schizophrénie, des troubles maniaco-
dépressifs ou des dépressions graves
suicidaires. Ce sont souvent des
rechutes dues à l’arrêt des
traitements une fois le malade
stabilisé. «Le patient est accablé par
la pression de l’entourage qui lui lance
des «Tu ne comptes pas arrêter ces
médicaments de fous à lier ?». C’est
une autre preuve de stigmatisation
des maladies psychiques» explique Youssef Mohi, psychiatre et directeur
de l’hôpital neuropsychiatrique de
Berrechid.
Par ailleurs, la prise de toxiques et de
drogues est la cause immédiate des
troubles de la majorité de ceux qui se
présentent. «C’est un phénomène qui
prend de l’ampleur sans que la société
ne s’en soucie assez» se désole
Mohammed Baba Ali, responsable du
pôle des soins infirmiers.
Accompagnés de leurs familles ou
emmenés dans des ambulances de la
commune, des patients de différents
âges et catégories sociales intègrent
l’hôpital sans jamais reconnaître leur
mal. «Il s’agit du défaut Inside, plus
connu par le défaut de reconnaissance
de la maladie» explique le directeur
de l’hôpital. Alors qu’au Maroc,
300.000 personnes sont touchées par
la schizophrénie, l’imaginaire de la
société garde la même conception :
être malade, c’est rester au lit. Opter
pour la solitude, avoir des idées
farfelues et être lunatique ne sont pas
des symptômes cliniques pour la
médecine classique. La famille a
même l’impression que son proche
joue un jeu et n’accepte jamais les
pathologies du cerveau. «Si on vous
dit que vous avez le diabète, vous
allez en rigoler avec votre entourage.
Par contre, si l’on vous dit que vous
êtes dépressif ou maniaco-dépressif,
vous n’allez pas le raconter au
premier venu», signale Y. Mohi.
Médicaments : ruptures fatales
Les sons stridents des ambulances
accompagnant des malades l’un après
l’autre réveillent l’hôpital de sa
léthargie habituelle. «Il y a du travail
aujourd’hui» rigole le directeur. Les
nouveaux arrivants se dirigent vers le
pavillon de consultation. L’équipe des
infirmiers et le psychiatre sur place
les accueillent et entament
sereinement leur travail. Près du
pavillon de consultation se dresse la
pharmacie de l’hôpital. Dès qu’on
parle médicaments, le problème de
l’approvisionnement surgit. Il s’agit
d’un circuit de logistique qui bloque
mais dont personne ne parle. La
commande passe, mais sa date
d’arrivée est inconnue. Selon Y. Mohi,
il y a deux médicaments, notamment
le Modecate et la Piportil qui sont en
manque flagrant. Il s’agit de
médicaments à action prolongée qui
stabilisent l’état de plusieurs patients.
Hormis l’injection une fois par mois,
certains malades en prennent chaque
jour. C’est ainsi que les rechutes sont
collectionnées. «C’est une crise dont
on ne considère pas l’ampleur. S’il
s’agissait de l’insuline, on allait voir
les gens dans la rue !» riposte le
directeur de l’hôpital. Pire, après une
rechute, la restabilisation ne sera
jamais entièrement réussie… Selon
une pharmacienne, la crise des
médicaments pour les pathologies
psychiatriques est due notamment à
la stigmatisation des maladies
cérébrales. Contrairement au diabète,
à titre d’exemple, dont l’insuline ne
fera jamais défaut, la maladie
mentale est une maladie organique du
cerveau qui est complexe dans sa
conception. Sa pathologie l’est aussi
et son traitement reste difficile…
Féminisation du personnel
«Bienvenue à l’hôpital. J’espère que
vous vous y plairez mesdemoiselles».
M. Baba Ali, responsable du pôle des
soins infirmiers accueille deux
nouvelles infirmières agrégées.
Volonté à souhait et c?ur de pierre,
les deux jeunes filles gonflées d’espoir
se joignent au reste de l’équipe.
«Pensez-vous que de jeunes filles de
30 kilos pourront maîtriser un malade
boulimique (suite à certains
médicaments) agité, qui pèse 120
kilos?» se demande Mohamed El
Khadir, major du service d’admissions
hommes. Il ajoute que quelquefois, le
malade en crise a besoin de huit
hommes «costauds» pour le calmer
avant de lui faire l’injection. Une
femme de ménage a même été
poignardée par un malade après lui
avoir arrangé le lit… Selon M. Baba
Ali, sans parler du manque flagrant du
personnel, particulièrement infirmier,
la féminisation des ressources
humaines gêne. Dans les différents
centres de formation psychiatrique, la
sélection se fait selon les notes
attribuées. Et les filles dépassent
largement les garçons et raflent les
meilleures notes. Elles sont ainsi de
plus en plus présentes dans les
hôpitaux psychiatriques en dépit des
postes budgétaires. «J’ai toujours dit
puisque la sage-femme est une
femme, l’infirmier psychiatrique doit
être un homme. Elles ont choisi ce
métier, qu’elles assument» signale Y.
Mohi. Selon M. El Khadir, il s’agit d’un
travail de groupe. Femmes comme
hommes sont appelés à entretenir de
bon rapports avec le malade, à suivre
tout un processus pour lui donner à
manger
(les patients ont souvent
l’hallucination que c’est empoisonné)
et à distribuer les médicaments.
Chaque nouveau patient qui arrive
doit prendre une douche. Ses habits
pullulant de poux sont
immédiatement brûlés et le corps
soignant se charge du rasage complet
du corps. Bien que les structures ne
répondent pas aux normes, l’équipe
soignante se plie à quatre pour
assister tous les malades. «Ce n’est
pas pour un reportage qui fait un peu
de bruit dans la société qu’il faut
négliger le travail de toute l’équipe
soignante» confie le directeur de
l’hôpital. Et qu’en est-il pour les
malades stabilisés dont les familles ne
demandent plus de nouvelles ?
«L’hôpital n’est pas un refuge social.
On a le droit de les faire sortir après
avoir appelé la famille. Parfois, on leur
donne même l’argent du billet du car
pour aller chez eux» répond le
responsable du pôle des soins
infirmiers.
Subventions et bénévolats
«L’attribution du budget par l’Etat ne
prend pas en considération la maladie
psychique avec toutes les dépenses
qui s’ensuivent» explique M. El
Khadir. Certains patients déchirent
jusqu’à cinq couvertures par jour,
cassent les vitres et gâchent tout. La
réparation est immédiate malgré les
moyens modestes de l’hôpital.
Autrefois, les malades s’adonnaient à
des activités comme le jardinage, le
dessin, le sport, la musique… A
présent, l’hôpital sombre dans l’ennui
et le corps soignant travaille avec les
moyens du bord. «Le ministère de la
Santé se charge des dépenses
d’investissement et, grâce à une
certaine autonomie financière, on
couvre les dépenses d’exploitation»
explique Youssef Sabi, administrateur
économe de l’hôpital. Pourtant, en
performances, la médecine
psychiatrique est toujours classée
dernière, puisqu’elle ne génère jamais
de recettes. Quant au bénévolat, les
volontaires se font rares. «A part une
grande personnalité qui a fait une
bonne donation (buanderie), l’hôpital
reçoit des vêtements et du couscous»
ajoute l’économe. Pas de recettes.
C’est la raison pour laquelle des
cliniques psychiatriques privées
tardent à pointer le bout de leur nez.
Pour qu’une clinique soit rentable, il
faut des actes chirurgicaux. «Sauf si
vous voulez comptabiliser la nuit en
psychiatrie comme une nuit en
réanimation. Là, vous êtes rentable»,
ironise le Y. Mohi.
اؽـــــــــت اجذ٠ـــــــــــ14
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زظخ، ب ٣ط٠ ثزؼشػ
ده٤وخ ٤٣ب، أل 30شظ ذح
اجششح أكؼ ع٤خ ؾظ
.Dػ٠ ك٤زب٤
L’AIL : UN SUPER ALIMENT MECONNU !
L’ail (Allium sativum) est si courant dans nos recettes qu’on en oublierait presque, qu’au-delà de parfumer agréablement nos plats, ce membre de la famille des alliacées possède de remarquables vertus thérapeutiques. De ce fait, l’ail est considéré par beaucoup de diététiciens comme un super-aliment, hélas bien méconnu ! Par exemple, les antioxydants qu’il renferme sont d’une grande aide dans la lutte anti-âge pour combattre les maladies liées au vieillissement.
L’ail est d’une utilisation immémoriale concernant de nombreux problèmes de santé. Ses propriétés thérapeutiques ont été analysées et attestées par de nombreuses études scientifiques. On connaît maintenant très bien les principes actifs de l’ail et ses effets physiologiques. L’avantage de l’ail est qu’on peut l’utiliser et le consommer sous différentes formes : frais, déshydraté, mariné ou dans des compléments alimentaires sous forme d’extraits, d’huile ou de gélules.
Des effets prouvés sur un certain nombre de cancer !
Plusieurs études épidémiologiques et prospectives ont démontré que la consommation de fruits et de légumes réduisait considérablement le risque de développer certains cancers, plusieurs maladies chroniques et la plupart des affections cardiovasculaires. Dans cette droite ligne, tous les légumes de la famille des alliacées (l’oignon, le poireau l’échalote, la ciboulette, la ciboule et bien sûr l’ail) auraient des effets protecteurs contre les cancers de l’intestin et de l’estomac. D’autres études menées sur les cancers du sein, de la prostate, du poumon et de l’œsophage, bien que prometteuses, sont néanmoins trop peu nombreuses pour avoir la certitude de l’efficacité thérapeutique des alliacées sur ces types de cancers.
Les spécificités thérapeutiques de l’ail... Selon la plupart des études, l’ail ralentirait le développement du cancer par son action contre les substances cancérigènes et empêcherait la croissance des cellules cancéreuses. On soupçonne les composés sulfurés de l’ail d’avoir un rôle majeur dans cette capacité à prévenir les cancers. L’ail fait même partie de la liste des aliments les plus préventifs, compte tenu de la présence de molécules à fort potentiel anticancérigène5. Des études épidémiologiques ont d’ailleurs confirmé son influence préventive contre certains cancers. Ainsi, une méta-analyse incluant 18 études épidémiologiques atteste d’une diminution de 50% du risque de cancer de l’estomac et de 30% du risque du cancer colorectal dans le cas d’une consommation régulière d’ail. D’autres études attestent aussi d’une relation inverse entre la consommation d’ail et l’incidence des cancers de la prostate, du sein et du larynx.
Un fort potentiel de protection cardiovasculaire ! La très réputée American Heart Association (AHA) publie régulièrement des recommandations alimentaires afin de prévenir les maladies cardiovasculaires. L’AHA a en particulier édité une liste d’aliment ayant un effet cardioprotecteur. L’ail y figure en bonne place à côté des légumineuses, du thé, du soja et des noix. La plus grande partie des études portant sur les effets de l’ail sur les facteurs de risques cardiovasculaires (élévation de la tension artérielle, du glucose sanguin et du cholestérol…) ont été menées avec des compléments alimentaires ou des extraits d’ail. Ceci afin de pouvoir étudier plus précisément les principes actifs de l’ail. Les études à partir d’extrait d’ail ont démontré que la prise de compléments alimentaires correspondant à 2 à 5 g d’ail cru/jour était suffisante pour profiter des bienfaits de l’ail pour lutter contre les facteurs de risques cardiovasculaires. Cet effet est notable sur le taux de cholestérol total, et, en particulier, sur celui du mauvais cholestérol dit LDL (Low Density Lipoprotein). De même, l’ail aurait un effet positif sur un taux de triglycérides trop élevé dans le sang.
Une action anti-infectieuse. Depuis longtemps, l’ail est utilisé pour ses propriétés antimicrobiennes et anti-infectieuses. Par exemple, dans une étude menée en Chine, on a constaté que la consommation d’ail sous la forme d’extraits avait une incidence sur la diminution des infections causées par la bactérie Helicobacter pylori.
Des propriétés antioxydantes.
Les antioxydants de l’ail sont capables de lutter contre les radicaux libres impliqués dans certains cancers, les maladies cardiovasculaires et des maladies liés au vieilissement. Les principaux composés antioxydants de l’ail sont, outre ses composés sulfurés, des flavonoïdes et des tocophérols. La consommation d’ail serait, selon une certaine étude, à l’origine de l’augmentation de l’activité antioxydante constatée chez les rats étudiés. D’autres études ont prouvé, qu’à poids équivalent, l’ail possède une capacité antioxydante plus élevée que bon nombre de légumes.
Un œil nouveau sur l’ail... Au vu de toutes ses propriétés, il est temps de regarder l’ail d’un œil nouveau. L’ail, consommé régulièrement, peut s’avérer un agent protecteur contre un certain nombre de maladies cardiovasculaires, des cancers et une arme anti-âge non négligeable. Son petit inconvénient, son goût très fort, peut être surmonté par sa prise en compléments alimentaires sous forme de poudre ou d’huile où ce désagrément est largement atténué. Cette supplémentation permet de bénéficier de toutes les propriétés de l’ail sans avoir à ingérer de grandes quantités d’ail cru tous les jours !
MYSTERES
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……………………………………..
Hopital
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hopital Moulay Youssef : Avenue Sidi Mohamed Ben
Abdellah : 0537-690-892 Hopital El Ayachi: Route de
la plage : Salé-0537 781 714 Hopital d’Enfant :
Bd.Rochd.souissi. 0537-67-02-94. Hopital des
Spécialités : Q.Souissi 0537-77-31-94 Institut national
d’oncologie Cité Al Ifrane, Hay Ryad. 0537-71-24-84.
Centre de Transfusion
Sanguine 472,Av.Hassan II .0537-69-04-05.
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Clinique
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Clinique Agdal Médico-chirurgicale :6,Plc.Talha, Av.
Ibn Sina,Agdal . 0537-67-77-77 Centre d’oncologie Al
Azhar 8,Rue de Tunis.0537-20-11-10. Centre Dar
Essalam 53,Av.Imam Malik Km 8 0537-667-21-18
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