Post on 24-Sep-2020
MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
LES GISEMENTS POTENTIELS DE DOLOMIE PULVÉRULENTE
ENTRE LES VALLÉES DE LA VIENNE ET DE LA GARTEMPE
DANS LA RÉGION DE
LUSSAC-LES-CHATEAUX ET MONTMORILLON
(VIENNE)
potAJ . M . JOUBEVT
83 SGN 272 POC ?OÁXÍVÜ>,
Service géologique régional POITOU - C H A R E N T E S
Place des Templiers - 86000 Poitiers - Tél.: (49) 46.09.53
BUREAU DE RECHERCHESGÉOLOGIQUES ET MINIÈRESÉTABLISSEMENT PUBLIC A CARACTÈRE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL
Service géologique national
SGN/DIG
Monsieur A. FAURE
_l
CD/83-184,
VI Réf.
Poitiers, te 2 4 M a i 1983
Pièces :
BORDEREAU DE TRANSMISSION
- un exemplaire du rapport n° 83 SGN 272 POC, intitulé :
"LES GISEMENTS POTENTIELS DE DQLOMIE PULVERULENTE ENTRE LES VALLEES DE
LA VIENNE ET DE U GA&TEMPE DANS LA REGIÓN DE LUSSAC-LES-CHATEAUX ET
MONTMOEILLÔN (VIENNE).
- une carte au 1/25.000° à insérer dans le rapport n9 83 SGN 272 POC qui
vous a été adressé le 10 Mai (Réf. CD/83-165).
Observations : pour attribution.
B. R- G. M . - Service Géologique Régional - Poitou-CharenteiR. C. 582 056149 B PARIS
Place des Templiers - Z A C de Beaulieu • 86000 POITIERSTél. (49) 46.09.SS - Télex : B.R.G.M. 792350
- I -
- SOMMAIRE -
- INTRODUCTION 1
1 - DONNEES GENERALES SUR LE MATERIAU ,.,, , 3
1.1 - Travaux antérieurs .., 3
1.2- Intérêt économique du matériau ,,.,,,,,.,.., ,.... 4
1.3- Type de gisement ...,,, , , '..,,.., 5
1.4- Contraintes d'environnement spécifiques , .,,.,,.. 6
2 - CARTOGRAPHIE DES GISEMENTS POTENTIELS .,,..,,,... ,,.., 7
2.1 - Données géologiques ,.,,.,,,,,:..,.,,,,,,...,..,.....,. 7
2.2 - Cartographie : méthode et limites ..,,,..,,.,,., ,, 8
2,3- Les gisements potentiels ,,.,..,,,,,,,,, ,.,.,...,. 9
3 - LES DIFFERENTS SECTEURS RECONNUS .,,,..,.,,..,, ..,..,,.,, 11
3.1 - Secteur de Lussac-lea-Chateaux o.,,,,,,,.,...,...,.,,,. 11
3.2 - Secteur du Ruisseau des Ages ,,,,,,,,.,,.,.,,,.,.,,,,.. 11
3.3- Secteur de Sillards-Sud ,,..,,,,,,.,,.,,,,..,..,.,,,,,, 11
3.4- Secteur de Sillards-Nord ,.,,.,,.,.,,,.,,,..,,,,.,,,,.. 12
3.5 - Secteur des Combes .,.,.,...,,,,,,,.,,,,,,.<,..,...,,,,,. 13
3.6 - Autres indices reconnus ,,.....,,,,,,.,,,,...,..,,,.,,,. 13
4 - CARACTERISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES DES DOLOMIES ,,,,,,.,,,,,,,. 13
4.1 - Analyses ca.lcidolomimétriques ,..,,,,,,,,,.,.,,,.,,.,,, 14
4.2 - Analyses chimiques t.,.,,,.,,.,,.,.,,*,,.,,,,,,.,.,,,,. 14
4.3 - Résultats et interprétation des analyses. ,,,,.,,,,.,,,. 15
5 - ECONOMIE ET MARCHE ,.,..,, , ,..., ..,.,,,... 17
5.1 - Volumes disponibles dans la région étudiée ,.,,. 17
5.2 - Analyse de la demande ,.,....,,.,...,.,,.,.,,,....,.... 18
5.2.1 - Secteurs d'utilisation et tonnages consommés .. 18
5.2.2 - Le marché agricole régional , • , 19
5.2.3 - Les amendements calcimagnésiens ; quelques
données ,,,<.,,,.,,,,,,,,,,..,..,.,,,.,..,..,,. 21
5.3 - Evolution du marché. Conclusions d'ordre économique ,,, 24
5.3.1 - Evolution du marché ,,,,,.,,..,.,..,.,.,.. 24
5.3.2 - Les. surfaces concernées ,,.,,,....,,.,,.,,,,,,, 25
5.3.3 - Conclusion , , ,.,,,.,,,,.., 26
- CONCLUSIONS ..,,,,,, ....,.,...,... 27
- II -
LISTE DES FIGURES :
- Figure 1 : Situation de l'étude.
- Figure 2 : Coupe géologique Nord-Sud â 1/25.000 suivant le CD 116:
- Figure 3 : Répartition par département des livraisons de dolomie crue
pour amendement en 1980.
LISTE DES TABLEAUX ; •
- Tableau I ; Spécifications chimiques et physiques de la. dolomiepar secteur d'ulitisation,
- Tableau II : Livraisons d'amendements magnésiens en 1980-1981.
LISTE DES ANNEXES :
-Annexe I ; Extraits du rapport B,R,G.M, 82 POC 04,
- Annexe II : Fiches échantillons et résultats des analyses- calcidolomimêtriques.
DOCUMENT JOINT :
- Une carte à 1/25,000° des gisements potentiels de dolomie pulvérulentede la région de Lussac-les-Çhateaux et Montmorillon entre Vienne etGartempe,
o
o o
Fig.1
SITUATION DE L 'ETUDE S3 SGhl 111 VOZ
St-Jearv/d'Angely V / Ruf fee
1
5
2
6
3
7
4
8
¿Mord
• FIGURE 2 : COUPE GEOLOGIQUE NORD - SUD Â 1/25.0001 SUIVANT LE CD 116
SGhl 272 POC
Jud
•Hi
50-
2Km
PLtO-QVflrERNñlfiE ^¿^h^-
TER T/A/HE
Meulières
tecustresSa Lies S(
I3_-PT
: e»íca¡rt. oncofiHoue.
n
ien AUf>et-¡tur : c/ofomie.*.
(•i: sablts <Jo/omthqc/e-tJ
ßajocien intérieur ¿< ma/en :
C+lc¿/reJt Jolornii-ipueS i Silex
- i - i- i^nT - i - ' - I -— I — I—: 1-Zrl-l-l —17
— ' — 1 — 1 — H
: C*lc£ires
S3 SGN in POC
FIGURE 3 : REPARTITION PAR DEPARTEMENT DES LIVRAISONSDE DOLÓME CRUE POUR AMENDEMENT EN 1980
h£u¿OYiM0WTM0RULÖW
en £enne¿> pouA 19S0
í 000 2 000 4 000 S 000 15 000
a a a a a2 000 4 000 S 000 15 000 30 000
>30 000
- 1 -
INTRODUCTION
A la demande du Syndicat de Développement du Montmorillonais
(S.I.D.E.M.) et sur co-financement du Conseil Général de la Vienne et
du S.I.D.E.M., le Service Géologique Régional Poitou-Charentes du B.R.G.M.
a procédé à la recherche et à la cartographie des gisements potentiels
de dolomie dans la région comprise entre les vallées de la Vienne et de
la Gartempe, à la latitude de Lussac-1es-Châteaux et de Montmorillon.
Depuis 1979, des recherches non concertées sur les gisements de
dolomie pulvérulente de la commune de Sillards ont abouti au dépôt de
plusieurs demandes d'autorisation d'ouverture de carrière.
Devant les problèmes de tous ordres soulevés par ces demandes,
en particulier sur le plan de l'environnement naturel et humain, il est
apparu nécessaire de reconnaître de façon globale l'extension des zones
de gisements potentiels de dolomie, afin d'en orienter l'exploitation de
façon rationnelle.
Cette étude, dont la finalité est de cerner les secteurs de
gisements potentiels où les contraintes d'environnement sont faibles
devrait également permettre une meilleure approche économique des projets.
Pour cette raison, il nous a paru utile d'intégrer les résultats des études
précédentes concernant certains gisements de la région de Sillards (analyses
physico-chimiques). • '
Dans le cadre même de cette étude, il a été entrepris des analyses
calcidolomimétriques (laboratoires du B.R.G,M.) sur des échantillons prélevés
au cours de la cartographie.
- 2 -
Enfin, un chapitre économique traite rapidement des différents
aspects du marché des dolomies et plus particulièrement de celui des
amendements magnésiens.
oo o
- 3 -
1 - DONNÉES GÉNÉRALES SUR LE MATÉRIAU,
La dolomite est un carbonate double de calcium et de magnesium ;
c'est un constituant fréquent des roches sédimentaires du Paléozoïque et
du Mésozoïque.
Presque toujours associée à la calcite (carbonate de calcium),
la dolomite entre dans la composition des calcaires dolomitiques, des
dolomies calcareuses et des dolomies ; cette dernière roche qui par
définition contient 90 % au moins de dolomite est une roche grenue.dont les
cristaux peuvent.parfois se dissocier. Elle prend alors l'aspect d'un
sable dont la finesse dépend de la taille initiale des cristaux (rhomboèdres)
de dolomite.
C'est sous la forme sableuse ou pulvérulente que les dolomies
du Bajocien ont été reconnues dans la région étudiée.
.1.1 - TRAVAUX ANTERIEURS.
En 1979, des indices de sable dolomitique en gisements importants
étaient relevés sur la commune de SILLARDS par le Service Géologique
Régional du B.R.G.M,
Depuis, plusieurs études ont porté sur ce matériau. Citons :
- Rapport B.R.G.M, 80 SGN 607 POC ; Prospection d'un gisement
de dolomie pulvérulente dans 1a région de Sillards (Vienne),
- 4 -
- Note B . R . G . M . 82 POC 04*: Recherche de dolomies industrielles
en Poitou-Charentes. Premiere phase : definition des zones de recherche.
On peut également noter les études ou notices d'impact préalables
à l'ouverture de carrière présentées par les sociétés intéressées par la
dolomie :
- MEAC (Société), 1982 : Ouverture d'une carrière de sable
dolomitique- sur la commune de Sillards (Vienne). Etude d'impact sur
l'environnement.
- Entreprise IRIBARREN, 1983 : Notice d'impact concernant le
projet d'exploitation d'une carrière de sables dolomitiques à Sillards
(Vienne). •
1.2 - INTERET ECONOMIQUE DU MATERIAU (Voir chapitre 5 : Economie et marché).
Les analyses déjà effectuées sur la dolomie de la région de
Sillards et Lussac-les-Chateaux mettent en évidence des teneurs élevées
en magnésium.
• La note. B . R . G . M . %1 POC 04 tvxppohtz lu ftUultat¿ de¿ travauxpan. le. B . R . G . M . en 7957, ¿un. ¿oncfo phopne¿ [\foln. annexe. T ) .
Leo tüL¿ulta£¿ de. ce& t/uLvaux concexnant JLz d&pa/vtmewt de. ¿a\)jjLm.e. 6ont Àjn£é.QK&t> dam le. pnj&ent nappoht : ¿Lt> mont/i&nt que. ¿'Otage.kaJLznie.n [pJiiZè.vejnznt& de. ¿a tiÍQJüon de. Lus ¿gnon eX de. VoJütt.en¿\, bJLexique. dolomltlque. dan& ¿on -eMemblz, ph.eAe.nte. det, te,nexxx& en magnésium
eX. ¿ou.ve.nt ¿n&ufál&anteA pouJi wv¿¿ageA ¿on exploitation.
Van. contAz, leM ph.tle.vement¿ e.fáe.ctué¿ ¿un. le¿> communes de.., LhormoJj¿e\, VeAnÁfoieA, Lu¿¿ac, VeA¿ac. mz£tcuLe.nt d&ja e.n eutcfence.
de¿ ¿able& dolomltíqueA à ^onJLe. te.ne.usi en MgO [étage, bai o cien).
Lea &loheA íchantllton¿ KeJüatl\)e¿ à cette. pfw¿pe.ctlon peuventît/ie. con¿ulté.eA en annexe. 2 . ¡ •
- 5 -
- 90 % des échantillons prélevés ont des teneurs en MgO
supérieures â 18,5 %,
- Certains gisements présentent une teneur moyenne supérieure
à 20 % MgO.
Rappelons que la dolomie pure contient théoriquement 21 ,85 % MgO
et 30,4 % CaO (soit 45,7 % MgCO3 et 54,3 % CaCO»).
La dolomie de Lussac-Montmorillon est donc un matériau relativement
pur.
L'éventail des utilisations possibles (Tableau I) de la dolomie
locale est cependant limité par sa nature meuble ou friable ; les dolomies
utilisées dans l'industrie (sidérurgie) par exemple, sont des roches
massives et dures (résistance à la compression supérieure à 400 kg/cm2).
Dans un premier temps, le principal débouché semblerait être
l'agriculture (marché régional et mime local).
Les livraisons de dólómie' crue pour amendement en,1980 s'élevaient
à 18 200 tonnes sur 7 départements dans un rayon de 100 km autour de
Montmorillon et 60 000 tonnes sur 14 départements dans un rayon de 150 à
200 km (voir carte figure 3).
L'intérêt économique du matériau dépend également du coût
d'exploitation : le type de gisement rencontré dans ce secteur est
susceptible d'être exploité à faible coût (abattage et traitement réduit
au minimum dans le cas d'une production destinée à l'agriculture).
1.3 - TYPE DE GISEMENT,
Les sables dolomitiques de la région constituent des gisements
dont les principaux aspects sont ;
TABLEAU I : SPÉCIFICATIONS CHIMIQUES ET PHYSIQUES DE'LA DOLOMIE PAR SECTEUR E^ ^ C A R A C T É R I S T I Q U E S
DESTINATION ^ \
lul-t
ailu
co
Haut-TouAneau
ConveAtisseuA
-«—»
ChaAgu
VeAAeAÀe
AgnicultuAe
Uagnishm
GAonulati .
Bâtiment Genie Civil
Hagn&iie d'eau1 de meA
AbnasifjS douxOpacifiants icVta-mique)
1 Lit {¡¿tenant pouA' eau
isolants
COMPOSITION CHIMIQUETeneurs
( > minimale,< maximale)en X
HgO
>7S
>79
>79
>20
=•79,5
>79
CaO
>n
>29
>29
>29
>29
>23
>29
SiO2
6
< J , 5
<7
< 0 , 3
<J,5
A1 2 O 3
4
<0,S
Fe 2O 3
. o,t
2 .
<0 ,7
< 0 , 7
&
<0,7
< 0 , 7
&
K-NaZn-CoCu-Cr
. <S
G
ô
&
&
&
P O U R
>I9 >29 <0 ,5 < 0,1
• II {aut 2 T de dolomie CAue pouA¿ab/UqueA 7 T de dolomie calcina.e ou i>u
< 7
'Jttte..
a
CARACTÈRES PHYSIQUES ET VOUUMÉTRIQUES
FORME D'UTILISATION
CAue en mo/iceoux
Volomie d'eníouAne-mentlíglAement iAitt&e
i/iittèe [bKiquu ou
CAue. BAoyie etcyctonle
O n eGAonulomWiie :0,7 nm 0 0,5 mm
CAUÍ, colciníe[vive ou (teinte)VulvÍAisíe 9910*71™BAoy&e. SOi0<5tmConcasse" e 0>SimAgglomíAíe
VAittíe ipAocídífinançais)
. M E . H 0 . I. R
CaZainîe pulvViisZe
TOTAL ...
PHYSIQUE
CompacteRe
Compacte
Compacte
TAiable, ou
compacte
Compacteou
Compacte,
oupulvÍAu-lente.
Compacte.
TONNAGE (1978)
90 000 T
275 000 T *
750 000 T *
300 000 T
275 000 T
300 000 T
750 000 T »
E .
Compacte
* .700 000 T .
0 .
1 000 T/an
1 640 000 T
l'UTILISITATION
OBSERVATIONS i
SPÉCIFICATIONS DIVERSES
• FOMTECastine « 5 700 T de dolomie
EniouAnement : 75 à 25 kg/T d'acieA
• ACIERVolomie CAue—33 000 T d'agglomÍAÍ
En paAticulieA AtlhactaiAU pouAconveAtisseuA(2 T dolomie cAue—m. 1 T ¿nJXtíe)
Voit êtAe blanche [blancheuA > 9 5 )F^neiie : 0 < 400 a 5 p., densittapp. 0 ,3. Vaible abAasiviXÎ [Si02 m¿)
VOUA lu veAAU tAls blancs :Fe 2 O 3 < 0,04 i
VOUA lu veAAU blancs :Fe?03 < 0,7 t
220 000 T CAue ; tO 000 T calciníe*AgglomÍAÍ ou gitanult « dolomiepulvèAisÎt puis agglomíAíe —»gnanulu
9 000 T de magntshm mitai (MaA^gnac)
Volomie d'HaAtlepool (GB)Vas d'installation en înance
dentiiiù.ce
EpuAation du eaux itiXs ¿¿tenants)Ug (HCO,)- obtenue paJi C0. + dol.calciníe
dont 655 000 T calciníe ou {lUJVLle
SGU m poc ¿oit en 797«
à 2 300 000 T
2 300 000 T de dolomie CAue
- 6 -
- Morphologie : . pente faible sur flanc de vallon ou petite vallée,
. fréquents pointements de dolomie cohérente en
relief,
. prairies naturelles avec flore spécifique ;
terrains non cultivés en raison des pointements rocheux. Il existe
cependant des gisements sous culture.
- Découverte : . Placage argilo-sableux du Tertiaire et parfois
. calcaire oncolitique ou récifal du Bathonien.
- Limites : • . 1imite_frontaie déterminée par le rapport des
hauteurs découverte/exploitable (Tertiaire sur sables dolomitiques bajociens
ou calcaire bathonien avec pendage sur sables dolomitiques bajociens)
• Ii™i£e.§..!:iêîiË?î§!e.s. : faille (étage bathonien
effondré ou calcaires dolomitiques à silex du Bajocien moyen relevés)
changement de faciès : dolomie massive en général
siliceuse.
- Profondeurs (hauteur exploitable) : limitées par le niveau
de la nappe d'eau souterraine (nappe supratoarcienne) qui s'établit assez
fréquemment sous la cote du ruisseau temporaire empruntant le vallon.
Peuvent atteindre et dépasser 10 m.
-Stériles : blocs, piliers ou masses de dolomie dure, répartis
de façon souvent aléatoire;, mais généralement de plus en plus fréquents
à proximité des zones à faciès siliceux ou calcaire.
1.4 - CONTRAINTES D'ENVIRONNEMENT SPECIFIQUES.
- Contraintes spécifiques au gisement :
- Hormis les contraintes habituelles susceptibles de faire obstacle
à l'ouverture d'une carrière (site, périmètre de protection de captage,
plan d'urbanisme »..), les gisements de dolomie pulvérulente de la région
- 7 -
supportent lorsqu'ils sont dépourvus de recouvrement argileux une
association floristique spécifique dont la rareté n'a pas échappé aux
botanistes.
Les pelouses sur sable dolomitique comprennent en effet plusieurs
espèces de plantes rares dont quelques unes exclusivement localisées sur
ces sables.
- Contraintes liées à la préhistoire ;
De nombreuses observations permettent de supposer une occupation
préhistorique du secteur concerné par l'étude, en particulier au Nord-Est
de l'Age Boue (Sillards), ainsi que dans la vallées de l'Arrault et du
ruisseau des Grands Moulins (grottes préhistoriques de Lussac-les-Chateaux).
2 - CARTOGRAPHIE DES. GISEMENTS POTENTIELS,
2.1 - DONNEES GEOLOGIQUES (Figure 2),
Les dolomies de Lussac-Montmorillon s'intègrent dans la série
stratigraphique suivante, de bas en haut :
- le Bajocien ; reposant sur les marnes et calcaires marneux
du Lias, cet étage (65 m d'épaisseur environ) débute par des calcaires
dolomitiques (â la base) ; il se poursuit par des calcaires fins et des
calcaires dolomitiques à silex, et se termine par 20 à 25 m de"dolomies
dures, friables ou désagrégées.
- le Bathonien : cet étage est constitué par 60 m environ de calcaires
oncolitiques et pisolitiques à la base, oolithiques au sommet (pierre de
Chauvigny). Dans la région étudiée, seule la base de l'étage est visible
quand elle recouvre le sommet des dolomies bajociennes.
- 8 -
- les assises tertiaires : . quelques mètres d'argiles blanches
et rouges à pisolites ferrugineux et sables quartzeux occupent de façon
discontinue les paléocreux de la surface des calcaires jurassiques,'
de 115 à 120 m NGF.
. ensuite viennent 0 à 15 m de marnes
et calcaires lacustres surmontés par quelques mètres de meulières
(cote 140 m NGF environ).
Des dépôts alluviaux assez récents (plio-quaternaires) à graviers
et petits galets de quartz surmontent les assises tertiaires ou les étages
du Bajocien-Bathonien ; ce placage d'épaisseur irrégulière (6 à 10 m environ)
nappe les plateaux et les points élevés au Sud et à l'Est de la commune de
Sillards ; cependant on peut l'observer en des points d'altitude assez
faible (cote 105 NGF). . .
Les assises jurassiques (Bajocien-Bathonien) présentent un
pendage général faible (rüIo) vers le Nord-Nord-Ouest. Elles ont été
érodées en partie et recouvertes par les formations tertiaires.
Cette disposition est illustrée par la coupe géologique de la
figure 2,
2.2 -CARTOGRAPHIE ; METHODE ET LIMITES.
La cartographie des gisements potentiels, s'est appuyée dans
un premier temps sur une étude photogéologique du secteur de façon à ;
1 - repérer les affleurements, carrières, indices morphologiques
et traits structuraux,
2 - éliminer les zones à recouvrement tertiaire important.
Une prospection sur le terrain a ensuite permis de vérifier
les différents points repérés en première phase et de cartographiër les
limites d'affleurements des gisements potentiels«
- 9 -
Au cours de cette prospection, 40 échantillons ont été prélevés
de façon à reconnaître rapidement la valeur des gisements délimités; Les
résultats des analyses effectuées sur ces échantillons sont donnés en
annexe II. . .
Lz& ¿zctzuu cantographita n.zpnzt,zntznt dz& g<ie>zmznt& potzntizlA ;la définition de. g¿6zmznt¿ nzzlZzmznt zxp¿o¿tablz¿, qui n'zntAa¿t zn aucun
coi dam» Hz cadnjz dz: cette, ztudz d'otsizntation, dzmandz unz ztudz gzo&og¿quz
píu& dztoúJULzz aín6¿ quz dz nombtizux &ondagz& zt anaZy¿zA a&in dz
tz volumz zt ta. quaLitz da
Lz& ¿zctzuu dzl¿mitz& ¿un. la. caxtz a. 1/25,000 qui accompagnz
ce hjxppoht doivznt done zth.z comptât cormz dz¿ ¿u/L^aczà - znvzloppzb
â VÁMtznlzuK. dz&quzllz¿ on pzut zntA.zpn.znd>iz dz cih.cont>cnJbiz un gl&zmznt
dz dolomLz tzchniquzmznt zt ILconomiqumznt zxplûXtablz.
2.3 - LES GISEMENTS POTENTIELS (consulter la carte à 1/25,000 annexée),
La prospection entreprise a permis de préciser les limites des
gisements potentiels de Lussac-les-Chateaux et Sillards et de reconnaître
deux nouveaux secteurs favorables :
- secteur du ruisseau des Ages, commune de Persac,
- secteur des Combes-La Chaise, commune de Montmorillon,
La superficie brute des gisements potentiels (suivant la
définition du § 2.2) s'établit comme suit :
SECTEUR
Su.pzn&i&iz bnwtz[zn ha.)
LUSSAC
295
LES AGES
119
SILLARDS.SUV
176(+ no)
SJLLARVSNORD
110
LESCOMBES
ISS
TOTAL
1 OSS(+ 110)
- 10 -
Les surfaces d'ores et déjà déductibles (routes et chemins,
zones d'écoulement naturel : rivières et marais, surfaces construites)
peuvent être évaluées à :
SECTEUR
SUAICLCQ. à. dedwüie.(en ha)
SupeA^lcle. neXte.(en ha)
LUSSAC
209
86
LES AGES
25
94
SILLARVS. SUP*
83(+ 10)
193.(+. 700)
S1LLA1WSNOW
85
725
LESCOMBES
726
62
TOTAL
518
(+70)
560(+ 700) .
* VOUA. le. ¿acteuh, de. S1LLARVS SUD, Za.éupeA^Lcle. bhjute. du gl&emesitpot&ntloZ afâleunant atteint 276 ha., mcuu peut ¿t/ie. tiwigle. de. 110 ha. &ou&lalblz dzcouvejute. ; ceó 7 70 ha. com>t¿tue.nt un g¿&me.nt potewtteZ ptvobahte.dont Za ph.2Ae.nde. ne peoí ê&ie. OÁ&uhle, qu'aphJÍ¿ n.iLconnoüi&¿ain.ce. pan ¿ondageA.
Les contraintes restant à définir au titre de l'environnement
(site, patrimoine préhistorique et historique, écosystème à protéger)
s'appliquent essentiellement sur les secteurs de Lussac et de Sillards'-Sud.
On peut donc considérer le secteur de Lussac comme inexploitable,
et dans l'hypothèse ou la partie située au Sud de la route de Lussac ä
Montmorillon soit réservée pour contrainte d'environnement, les surfaces
nettes de gisement potentiel restantes deviennent :
SECTEUR
Su/Lfiace. nette.de gisements
potentiel (ha)
Communes
LUSSAC
0
Luéiac
LES AGES
94
PeJuacet Lud&ac.
SÍLLAWSSUD .
94 +100
SWuVubbet Lu&&ac.
STLLARPSNORD .
725
SWbahd&
LES.COMBES.
62
Uont-monJUULon
TOTAL
375 + 700
- 11 -
3 - Œ S DIFFÉRENTS SECTEURS RECONNUS.
3.1- SECTEUR DE LUSSAC-LES-CHATEAUX (Pour mémoire).
Ce secteur d'une superficie de 295 ha est en majorité couvert
par l'agglomération de Lussac ; les 86 ha restant au Nord (ruisseau des
Grands Moulins et les Terriers) sont soumis à trop de contraintes diverses
pour être considérés comme exploitables. Il est limité à l'Est par une
faille d'orientation Nord-Nord-Ouest - Sud-Sud-Est.
3.2 - SECTEUR DU RUISSEAU DES AGES,
Cette zone de gisements potentiels couvre 119 ha sur la rive droite
du ruisseau des Ages, entre la Failloderie, commune de Lus.sac, et
les Aubières, commune de Persac, ainsi que sur la rive gauche. •
Signalons qu'une grande partie du secteur en rive droite est
incluse dans le périmètre de protection éloigné du captage d'alimentation
en eau potable de Lussac, . •
3.3 -SECTEUR DE SILLARDS^SUD.
Le secteur de Sillards-Sud comprend deux parties couvrant 386 ha
grossièrement situées entre Sillards., la Chambue, la Bobinière et Brémolière,
Les affleurements (gisements potentiels) s'étendent sur 276 ha
entre Sillards et la Bobinière et sur 10 ha environ à l'Ouest de la
Fouchardière. Une partie sous faible découverte (110 ha) les bordent au Nord-
Est.
- 12 -
De la Bobiniëre et la Fouchardiëre à la Font-Serin, une
bande d'affleurement de dolomies silicifiées ou massives joint le
secteur de Sillards-Sud à celui de Lussac.
Signalons le passage d'un gazoduc dans le gisement potentiel -
des Ers â l'Est de la Fouchardiëre, ainsi que dans l'extrémité Nord-Ouest
du secteur de Sillards-Sud.
Ce secteur, est limité dans sa partie Nord par contact normal
avec l'étage bathonien qui le surmonte à proximité du bourg de Sillards,
par contact anormal à l'Ouest avec le même étage (faille), A l'Est et
au Sud, il est progressivement recouvert par les ëpandages argilo-sableux
plioquaternaires.
3.4 - SECTEUR DE SILLARDS NORD,
Au Nord-Est, de la faille des Chirons à l'Age Boue, le secteur
de Sillards Nord est plaqué sur les vallées du ruisseau de Villeneuve et
de ses affluents, les ruisseaux de la. Brianderie, d'Artige et de l'étang
de Clossac.
La découverte, presque toujours constituée par les calcaires
oncolitiques du Bathonien parfois débordé par les assis.es tertiaires,
limite la superficie de ce secteur à 210 ha,
II est également recoupé dans sa partie Sud-Ouest sur 1 km
environ par le gazoduc GDF.
Ce secteur est-entièrement situé sur la commune de Sillards.
- 13 -
3.5 - SECTEUR DES COMBES.
Sur la commune de Montmorillon, en rive droite de la Gartempe
le secteur des Combes couvre environ 188 ha entre cette vallée et la
Mauvie, en passant par les Combes et la Chaise. Les limites sont celles
de la base du Bathonien ; le secteur le plus intéressant étant situé
à l'Est de la D 118.
3.6 - AUTRES INDICES RECONNUS.
Au cours de la cartographie, il a été relevé plusieurs indices
de la présence de sables dolomitiques à l'écart des secteurs délimités
ci-dessus, dont l'un d'une certaine importance (1). Signalons ;•
1 - Concise au Nord-Ouest de Montmorillon en rive gauche de la
Gartempe (voir carte des gisements potentiels annexée).
2 - La Macherie au Sud-Est de Saulgé, toujours en rive gauche
de la Gartempe.
Les superficies possibles des gisements potentiels liées à ces
indices n'ont pas été prises en compte (§ 2.3).
- CARACTÉRISTIQUES PHYSÍCOCHIMIQUES DES DOLOMIES.
Les dolomies pulvérulentes se présentent sous l'a.s.pect d'un
sable fin ; 50 % environ du matériau (en poids) est constitué d'éléments
(cristaux de dolomite) dont le diamètre équivalent est compris entre 20 et
200 /a, 80 % environ des éléments sont inférieurs à 2 mm.
- 14 -
La couleur des dolomies essentiellement due â la présence
d'oxydes de fer, passe de l'ocre brun au jaune orangé. On rencontre
également des sables dolomitiques blancs à peine teintés de beige.
4.1 - ANALYSES CALCIDOLOMIMETRIQUES.
40 analyses calcidolomimétriques ont été entreprises dans le
cadre de cette étude ; cependant, en tenant compte des analyses effectuées
au cours de travaux antérieurs (§ 1.1) ou d'études de gisement, on dispose
de 80 résultats de calcidolomimétrie couvrant inégalement les 5 secteurs
concernés.
Leur répartition par secteur est la suivante ;
. SECTEUR
'ANALYSES
LUSSAC
2
LES AGES
S
SÏLLARDSSUD
17
S1LLA1WSNORD
41
LESCOMBES
. . 6
II n'a pas été jugé utile d'effectuer de nouveaux prélèvements
pour analyse dans le secteur de Lussac en raison des contraintes diverses
qui en interdisent pratiquement l'exploitation.
4.2 - ANALYSES CHIMIQUES.
L'imprécision sur le résultat des calcidolomimétrie est estimée
à 1 % environ. Afin de préciser les pourcentages de dolomite et calcite H
obtenus, des analyses chimiques de contrôle ont été programmées ; elles U
permettent, outre la confirmation des teneurs obtenues par calcidolomimétrie,
de connaître la nature et le pourcentage des insolubles (silice, argiles" . . . ) ,
- 15 -
Les éléments dosés sont ceux généralement considérés comme
indésirables par l'industrie, soit : SiO», Fe_O , Àl 0 et bien sûr•
pour contrôle CaO, MgO et C02.
4.3 - RESULTATS ET INTERPRETATION DES ANALYSES.
Les résultats des calcidolomimétries sont reportés sur les
fiches-échantillons annexées ; ils permettent grâce à leur relative
homogénéité de donner une image assez précise de la composition des
dolomies pulvérulentes de la région de Lussac-Montmorillon :
LUSSAC
LES AGES
SJLLATWS SUD
SÏLLAWS NOW
LES COMBES
ANALYSES PRISES. EN COMPTE
2 / 2
8/ 8
17/18
40/41
6/ 6
MgO [%)Teneun. moyenne.
20,S
20,5
79,5
19,S.{¿UA.40)
20,5
CaO (S)Teneot moyzYine.
37,7
30,5
28,3
29,7[¿un 14)
31
INSOLUBLES
., - (S) "
7
8,4*
4,9UUA. 14)
h?
* La hQjcXoxiÂ. dz SÂJLLanA& Sud iYrf&Qtie. £&& ti$¿uJtta£i> d'une.
e.fáe.ctué.e. esit/ie. LÜÁ Butter <L£ ¿'Age. Bout ou ta. doZomle. z&t
¿ouve.nt ma¿¿¿ve. et pJi&&e.n£e. une. ¿ÁZLoZilccubLon non rie.gU.gea.bZe.. Le¿
e\ckayvtlllovi& ptâlevU hôte de. dette, zone. [n° 614,1.41, 45, 49, 57, 80 et 82)
ptá¿e.nteyut du teneuAA. en CaO ¿upéJú.e.un.eJs à 30 % et un taux d'¿n&oluble¿
compHÂÂ entAe. 0 et 2 % ; leun. tenevJi e.n MgO e¿t volôlnz de. 27 %.
La moyenne des teneurs en MgO sur 60 analyses d'échantillons
considérés comme représentatifs, s'établit à 20,2 % MgO, tous secteurs
confondus entre Vienne et Gartempe, et la moyenne des teneurs ' en CaO"est
proche de 30 %.
- 16 -
Les analyses chimiques entreprises sont en cours ; leurs
résultats définitifs seront communiqués ultérieurement (teneurs en A1_O_,
Fe_O„, analyse microscopique de l'échantillon 614.1.49,)•
Les résultats partiels des teneurs en MgO, CaO et SiO2 sont ;
ECHANTILLON
614.1.57
591.6.91
'•• ANALYSE CHIMIQUE _
MgO
20,5
20,4
CaO
30,4
30,7
sio2
0,27
0,67
A¿202
0,06
0,20
Fe2O3
0,28
0,12
col
48,5
47,9
CALCIVOLOM-METRIE
MgO
20,7
27,6
CaO
30
30,7
- 17 -
5 - ÉCONOMIE ET MARCHÉ.
5.1- VOLUMES DISPONIBLES DANS LA REGION ETUDIEE.
La surface des gisements potentiels, hors contrainte majeure,
couvre 475 ha ; la zone du secteur de Sillards Sud située au Sud de la
D 727 et les indices.de Concise ne sont pas compris.
En supposant les caractéristiques de gisement suivantes ;
- densité : 1,7
- coefficient d'exploitation (stériles, talus à conserver,
accès) : 0,75.
Le tonnage de sable dolomitique productible peut être estimé à
12 000 tonnes par hectare et par métré de profondeur.
La surface d'une carrière produisant 50 000 t/an pendant
20 ans atteindrait donc 8 ha pour 10 m de hauteur exploitable, ou
17 ha pour 5 m de hauteur exploitable.
Il est donc parfaitement possible d'implanter plusieurs
carrières sans crainte d'un épuisement rapide des réserves. Cependant,
les surfaces concernées par ces exploitations sont importantes
(3 carrières à 50 000 tonnes/an sur 5 m de profondeur = 50 ha), ce
qui démontre la nécessité de rechercher dans les différents secteurs
définis par la présente étude, les zones où le gisement présente la
plus grande hauteur exploitable.
- 18 -
5.2 - ANALYSE DE LA DEMANDE.
5.2.1 - Secteurs d'utilisation et tonnages 'consommes.
On a résumé dans le tableau I les spécifications chimiques
et les caracteres physiques des dolomies utilisées par les différents
consommateurs (1.2 - Intérêt économique du matériau).
Les tonnages utilisés par secteur sont également indiqués
pour l'année 1978, afin de connaître leur répartition.
• II ressort de ce tableau que sur les 2 300.000 tonnes de
dolomie crue consommée en 1978, 380 000 T l'ont été par l'agriculture
soit 16,5 % de la consommation française totale.
• Les consommations semblent augmenter puisque les livraisons
d'amendements magnésiens pour 1'année 1980 atteignaient 421 486 tonnes,
représentant 475 000 tonnes de dolomie crue.
• L'évolution du marché français de la dolomie crue + dolomie •
calcinée ou frittée montre une augmentation de la production nationale
et une diminution des échanges internationaux : en tonne d'équivalent
dolomie crue
7974 1978
VftodxidULon ' 7 900 000 2 400 000
TmpofdjotLoYL 568 600 43? 900
ExpotâatLon . • 98 400 58 100
Con&onmvtLon œppaA.ejn£z v 2 370 000 2 779 800
- 19 -
5.2.2 - Le marché agricole régional.
La demande régionale en amendements calcimagnésiens semble
assez difficile à cerner ; cependant si l'on s'en tient aux tonnages
livrés par département (voir carte figure 3 ) , on constate que la région
Poitou-Charentes est assez faible consommatrice d'amendements magnésiens :
- 8 800 tonnes de dolomie broyée soit 2,4 % des livraisons
nationales
- 4 700 tonnes de chaux magnésienne soit 8,7 %.
Ces deux produits représentent 18 000 t.ide doloraie crue, en 1980.
La position excentrée de Montmorillon par rapport aux limites
de la région administrative PoitouHDharentes conduit à tenir compte
des régions limitrophes soit ;
- Pays-de-Loire ; Vendée, Maine-et-Loire
- Centre : Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Indre, Cher
- Limousin ; Creuse, Haute-Vienne, Corrèze
et même - Aquitaine ; Dordogne.
Les livraisons, de produits magnésiens à usage agricole en 1980
par département se répartissent ainsi ; .
- Dans un rayon dé 100 km autour dé Montmorillon ;
(soit Vienne et départements limitrophes sauf le Maine-et-Loire)
VOLÓME BROYEE CHAUX MAGNESIENNE
îndnz zt-Loln.z .1 991 325
Imite 7 700 344
OieiiÁZ 85 110
Hau£z-V<Lojinz 2 547 7 294
Cháñente. 1 386 1 019
Vmx.-Sevn.zi, 7 839 1 858
Vlznne. -2 668 -7 627
18 227 + 2 x (6 577) = 37 375 tonnte
- 20 -
- Dans un rayon de :I50 â 200 km autour dé Moritmorillon :
Vienne. eJL dé,paA£ejnewt&h
VOLOMIE BROYEE
18 227
CHAUX MAGNESIENNE
6 577
Cha/Lzrvte.-MaALtúne.Ve.nd.ze.Ma¿ne.-e¿-Lo¿/ie.
Lolfi-et-CheA
CheACoHAlze.
Voidognz
2 .935644
3 645
27 299
4 903
1 470
6 940
60 047
1913 101
471
84 '
934
372
589
+ 2 x (72 379) = 84 695 tonne¿>
72 300 tonnes de produits magnésiens ont donc été -livrés en
1980 dans un rayon de 150 à 200 km autour de Montmorillon ; ils
représentent près de 85 000 tonnes de dolomie crue.
Si l'on s'en tient aux départements limitrophes, 25 000 tonnes
seulement de produits magnésiens ont été livrés à l'agriculture ; ils
représentent 30 000 tonnes de dolomie crue.
Ces tonnages sont modérés ; il faut noter les très faibles
livraisons vers la Creuse et la Vendée (pour la dolomie Tjroyée),
Le Loir-et-Cher et l'Indre semblent être de gros consommateurs
de dolomie broyée (aux dépens de la chaux magnésienne), à l'inverse de
la Vendée qui consomme essentiellement de la chaux magnésienne,
- 21 -
5.2.3 - Les amendements calcimagnésiéns ; quelques données.
- Le magnésium dans les plantes. ;
• aspect quantitatif :
Le magnésium présent dans les plantes est exporté avec elles
quand les cultures sont récoltées :
- Betteraves : 40 t de racines .,, 25 kg de MgO
20 t de vert 25 kg de MgO
- Blé : 40 t de grain ,.., 8 kg de MgO
8 t de paille , , ,.. 12 kg de MgO
- Luzerne : de 30 à 80 kg de MgO/ha/an seraient exportés.
On peut considérer qu'en moyenne une exploitation (polyculture
+ élevage) exporte annuellement 20 à 35 kg de MgO à l'hectare.
• aspect qualitatif ;
Les principaux rôles attribués a,u magnésium, seul métal présent
dans la chlorophylle sont ;
. nécessaire à la formation des pigments : chlorophylle,
xantophylle, carotënoïdes,
. rôle dans la fabrication des glucides,
. absorption-assimilation des engrais phosphatés,
'. rôle dans la formation des lipides complexes,
, rétablissement de l'équilibre hydrique, en opposition au
calcium (comme le potassium),
. rôle dans l'équilibre des acides organiques internes,
. valorisation des fourrages : santé du bétail.
Les carences magnésiennes sont les plus fréquentes pour les
cultures suivantes ; vigne et maïs (chlorose magnésienne), Pour les céréales
l'avoine et l'orge sont les plus sensibles. Les autres cultures sensibles
aux carences magnésiennes sont ; pommes-de-terre, tomates, betteraves, arbres
fruitiers.
- 22 -
Cependant, c'est là nature du sol qui semble déterminante
en matière de carence magnésienne. On l'observe surtout sur les sols
lessivés et les sols podzolisés, en général sur les sols acides et/ou
sableux.
L'acidification par les engrais (soufre et sels ammoniacaux)
accentue les carences magnésiennes ainsi qu'une humidité excessive.
- Le magnésium dans le sol ;
Bien qu'il existe en règle générale moins de magnésium total
dans le sol que de potassium, il est principalement présent sous forme
échangeable ; sa mobilité (stockage/régénération) dépend de la nature
des argiles ; ses mouvements sont cependant plus lents que ceux du
potassium.
Les seuils de carence en magnésium échangeable variables selon
les végétaux dépendent également de la nature et de la teneur des sols en
argile, matière organique, eau ...
Selon les auteurs, ces seuils sont :
sol sableux
sol limoneux
sol argileux
80 ppm de MgO
110 ppm de MgO
190 ppm de MgO
extraction Mg échangeable
au
t.
Le seuil pour la vigne serait 20 ppm de MgO (extraction à l'acétate
d'ammonium) et de 30 à 50 ppm de MgO en général suivant la nature.du sol
(léger ou l o u r d ) , • ' , ' •
Dans les sols cultivés :;le magnésium est donc exporté ;
(1) - par les plantes récoltées : 30 à 80 kg MgQ/ha/an
(2) - par lessivage (drainage) : 20 à 40 kg Mg0/ha/an sur
limons et 25 â 85 kg MgO/ha/an sur sables.
- 23 -
Les exploitations agricoles sans bétail exportent entre
3 et 4 fois plus de MgO (1) que les exploitation avec bétail (retour
par paille et fumier).
- La fertilisation magnésienne :
En sol acide, le bilan du magnésium est presque toujours
négatif en l'absence.d'amendement calcimagnésien et pour les cultures
sans bétail.
La correction des carences magnésiennes peut s'effectuer
de deux manieres :
1 - action rapide : traitement par sulfate de Mg hydraté
(MgSO,, 7 H20). Curatif uniquement (fertilisation foliaire).
2 - action â long terme : .
• êS_§2l_§£Î^Ë : plusieurs tonnes de calcaire dolomitique,
dolomie broyée ou chaux magnésienne à l'hectare (conseils de la
station agronomique de Laon : 50 unités MgO/ha/an).
Ë : 1 à 2 tonnes â l'hectare
de magnésium soluble (sulfate de Mg).
Les principales zones de carence magnésienne en France sont .',
les sols très calcaires de Champagne ou le redressement s'effectue
plutôt par Mg soluble (sulfate) que par amendement (sols à pH neutre
ou élevé), et les sols acides de Gascogne où le redressement magnésien,
se fait en même temps que la correction de pH par apport d'amendements'
calcimagnësiens (également sols du Limousin, de la Basse-Marche, de Sologne . . . ) .
Si le potassium est naturellement abondant ou à la suite d'un
fort redressement en potassium, il peut apparaître particulièrement
dans les sols argileux, des carences en Mg induites nécessitant une correction.
g g fquz Z.2Á V0&&I2AÂ AnoJLy&2¿ d2. Sol di ta. Mvue. "CULTIVAR", d'où, ¿ont t¿ní¿V2Â&2jntL2Z d.2Â /L2n62¿gn2rri2.n£6 do. ce pa/uxg/uiphz.
- 24 -
5.3 - EVOLUTION DU MARCHE. CONCLUSIONS D'ORDRE ECONOMIQUE.
5.3.1 - Evolution du marche. :
Les amendements magnésiens ont représenté en France des
tonnages exprimés en tonnes d'équivalent dolomie crue de :
1978 - 380 000 t
1980 - 475 000 t
1981 - 532 000 t.
Le taux annuel d'augmentation du tonnage d'amendements magnésiens
livrés en France est d'environ 12 %,
Afin de montrer les tendances du marche, on a comparé dans
le tableau II les tonnages d'amendements magnésiens par département pour,
la région Poitou-Charentes et pour les secteurs de rayon 100 km et
150-200 km autour de Montmorillon, définis au § 5,2.2. "
• Dans les quatres départements du Poitoü^-Cháréñtes la progression
atteint 25 % entre 1980 et 1981 : ceci étant surtout dû à l'augmentation
des livraisons en Vienne et Deux-Sèvres (23 000 tonnes en 1981).
• Dans un rayon de .100 km autour de Montmorillon, la progression
pour ces deux années est de 17 % ; l'Indre-et-Loire, la Haute-Vienne, la
Vienne, les Deux-Sèvres et surtout la Creuse sont les départements où les
livraisons.ont particulièrement progressé (37 000 tonnés'én'l981).
• Dans un rayon de 150-200 km autour de Montmorillon, le taux
de progression de 13,5 % est' comparable au taux national (12 % ) , Le Chef
et la Corrèze voient leurs livraisons d'amendements magnésiens augmenter
de 53 et 60 %.(96 000 tonnes en 1981).
On peut donc conclure à. une expans.ion du marché des. amendements
magnésiens dont le taux a été supérieur à 13 % en 1980-1981,
L'augmentation est surtout sensible dans les départements
jusque là faibles consommateurs.
83 SGN-Zñ-POC
TABLEAU II : LIVRAISONS D'AMENDEMENTS MAGNÉSIENS •
EM 1980 oJt 1981V'apsièA C . E . Í . . A . C . 1980-1981 (en tonnte)
DC = dolomiz (mue, ; CMg = chaux magriíi>¿2wi2. ; EVC ~ êqiiL\>aZe.nt dotomiz CJWLZ
EVC = VC +2 CMg
P O I T O U - C H A R E N T E S
CHARENTE
CHARENTE-MARITIME
PEUX-SEl/RES
VIENNE
R É G I O N
19 8 0PC
I 386
2 935
I 839
2 66S
S 121
CMg
1 079
797
7 858
7 627
4 695
EVC
3 424
3 377
5 555
5 922
78 278
- 19 8 1PC
. 7 4bS
3 487
2 bS9
2 b94
10 33«
CMg
7 253
757
2 799
2 660
b 263
EPC
3 974
3 789
7 087
í 074
22 Í64
ÉVOLUTION
EDC %
* 16 »
+ 74 t
+ 27,5 t
+ 35,3 »
+ 25 t
INDRE-ET-LOIRE
INPRE
.CREUSE
HAUTE- VIENNE
CHARENTE
PEUX-SEVRES
VIENNE
R = 100 KM AUTOUR DE MONTTCKILLON
I
7
2
7
»'
2
78
992
700
85
547
386
839
668
227
7
7
7
I
6
325
344
110
294
019
858
627
577
2
8
5
' 3
5
5
31
642
388
305
129
424
555
922
375
4
3
7
3
7
2
2
79
432
005
327
547
4bS
689
694
762
7
7
2
2
8
780
247
677
720
253
799
660
116
4
3
2
6
3
7
8
36
792
.499
567
987
974
087
074
974
+ S7
- 42
+ 740
+ 36
+ 76
+ 27,
+ 35,
+ 17,
»
t
t
i
5 i
3 i
6 t
RAPPEL R - J00 fern
CHARENTE-MARITIME
CENPEE
MAINE-ET-LOIRE
LOIR-ET-CHER
CHER
CORREZE
PORP0GNE
R = 150/200 KM
78
•2
3
27
4
7
•6
60
227
935
644
645
299
903
470
940
047
6
3
72
577
797
707
477
%4
934
372
589
319
31
3
6
4
27
6
2
8
84
375
317
846
587
467
771
214
778
695
79
3
3
20
8
2
6
65
J62
487
479
978
793
256
824
604
583
8
: 3
7
75
876
757
630
561
SO
on365
538
274
' 36
3
7
5
20
70
3
7
96
974
789
739
700
953
402
554
6S0
731
+ 74
+ 73
+ 77
- 2,
+ 53
+ 60
- 5,
+ 73,
8
4
5
t
i
i
i
t
f
t
F R A N C E ^ 1978 : 380 000 t (EDC) 367 964 53 922 475 00S 373 325 79 4S0 532 285 + 72
- 25 -
5.3,2 - Les surfaces concernées.
Il est intéressant de. comparer les tonnages livrés et les 'surfaces
de terres labourables, vignes, surfaces toujours en herbe (STH), par
département.:
Soit pour la région Poitou-Charentes (en ha et en tonnes EDC) :
VEPAVTEMENTS
ChaAZYVtz
Chafiejvtz.MaA.
feux-SeuAeó
lAcenne.
R&g¿on
SAU{ha)
401 584
462 601
490 100
506 148
1 860 433 ha.
T&ÂAU labou/iabteAu-cgneó, STH [ha]
397 950
455 059
482 500
. .502 250
. . • 1 837.759 ha
EVC 1981[tonneA] •
3 974
3 789
7 087
...8.014. . .
. 22.864.T..
Su/iface. thé.ofUquz. amejnd&e. [%)
4 %
3,3 %
5,9 %
6,4 %
..# 5. ..%
En supposant un apport de 50 unités de MgO/ha/an, les surfaces
théoriques ayant subi un amendement magnésien en 1981 représentent 5 % de
l'ensemble terres labourables, surfaces toujours en herbe et vignes,
soit 91 500 ha en Poitou-Charentes sur 1 837 759 ha.
Ces chiffres doivent être considérés"avec prudence pour les
raisons suivantes :
- les tonnages livrés dans un département ne sont pas forcément
utilisés immédiatement (dans l'année),
- les doses utilisées varient suivant la nature des sols et des
cultures qu'ils supportent et l'importance des carences magnésiennes.
A titre de comparaison, les pourcentages de surface théoriquement
amendée pourrait atteindre 20 % dans le Loir-et-Cher et 8 à 10 % dans le
Cher.
- 26 -
5.3.3 - En conclusion, on pourra retenir les chiffres suivants :
- 16 % environ de la dolomie utilisée en France est destinée
à l'agriculture (530 000 tonnes en 1981),
- les tonnages d'amendements magnésiens progressent entre 1978
et 1981 de 12 % par an.
- les consommations régionales, et donc le marché, semblent
observer une progression supérieure à 13 % dans l'ensemble ; en 1981
elles représentaient 22 000 tonnes pour la région Poitou-Charentes,
37 000 tonnes dans un rayon de 100 km autour de Montmorillon et près
de 100 000 tonnes dans un rayon de 150 à 200 km.
- en prenant 50 unités de MgO/ha/an comme dose de redressement,
il faut 1 000 tonnes de dolomie crue pour amender 1 % des surfaces agricoles
susceptibles d'être amendées dans un département moyen (50 unités de MgO =
0,25 tonne de dolomie crue).
A titre indicatif, dans le département de la Vienne, les surfaces
en céréales, cultures fourragères, prairies et vignes représentent :
. sur les confins granitiques du Limousin : 40 000 ha
, sur les terres de Brandes ; 201 000 ha.
o
o
- 27 -
- CONCLUSIONS -
La cartographie réalisée en mars 1983 par le B.R.6.M. sur les
communes de Lussac-1es-Châteaux, Sillards, Montmorillon et Persac,
entre les vallées de la Vienne et de la Gartempe, a mis en évidence
d'importants gisements potentiels de dolomie pulvérulente.
Ce sont les secteurs de : - Lussac-les-Châteaux
- Ruisseau des Ages
- Sillards Sud
- Sillards Nord
- Les Combes
couvrant une superficie brute de plus de 1 000 ha.
Hors servitudes et contraintes majeures, les surfaces de gisements
potentiels affleurant atteignent 375 ha (+ 100 ha probables sous faible
découverte).
Les tonnages représenteraient environ 4 500 000 tonnes par mètre
de profondeur (+ 1 200 000 tonnes sous découverte).
Le matériau se présente sous l'aspect d'un sable dolomitique fin,
souvent pulvérulent, constitué en majeure partie de cristaux de dolomite.
Il titre en moyenne 20,2 % de MgO et' 30 % de CaO.
Les utilisations de la dolomie meuble sont essentiellement :
- les charges, à condition d'être blanche et faiblement
abrasive,
- la verrerie (teneurs en Fe_0 et éléments peu fusibles tires
faibles)
- les amendements magnésiens qui, dans un premier temps,
semblent être le principal débouché.
- 28 -
L'utilisation dans l'industrie sidérurgique qui jusqu'à maintenant
emploie des dolomies compactes est liée au développement de nouveaux
procédés utilisant des chaux magnésiennes pulvérulentes pouvant être
élaborées à partir de dolomies meubles.
Le marché des amendements magnésiens semble se développer
et à ce titre on peut espérer un renouveau de la pratique de l'amendement
lié à l'existence du gisement d'une part, aux types de sols de la région
d'autre part, en particulier les sols lessivés, podzolisés et les sols acides
rencontrés sur substrat cristallin et ëpandages plioquaternaires.
Cependant les tonnages utilisés dans la région alentour ne
représentent pour l'instant qu'un marché d'importance moyenne (inférieur
à 100 000 tonnes/an).
- ANNEXE I -
EXTRAITS DU RAPPORT B.R.G.M. 82 POC 04
INTRODUCTION
La région Poitou-Charentes a jusqu'à maintenant importé la tota-
lité des produits magnésiens dont elle a besoin, les centres de production
les plus proches étant situés dans les Pyrénées (figure 2).
L'exploitation de dolomies à usage industriel y est inconnue
exceptées les anciennes carrières de Morthemer (Vienne) depuis longtemps
abandonnées et ouvertes dans les dolomies du Bajocien ; elles étaient
exploitées conjointement au minerai de fer utilisé dans les "Ferrières" et
les "Forges" (pisolithes du Tertiaire).
Signalons cependant la définition récente par le Service géolo-
gique régional et la mise en valeur actuellement en cours d'un gisement
de sable dolomitique à Sillards (Vienne) : le matériau produit est destiné
à un usage agricole.
1 - BUT ET DEROULEMENT DE L'ETUDE
Les recherches bibliographiques et les indices notés en BSS ont
permis de sélectionner les secteurs favorables.
Un échantillonnage à maille assez large couvre ces secteurs et
devrait permettre après analyses de resserrer les investigations sur les
zones où une bonne qualité du matériau aura été mise en évidence.
C'est à ce stade qu'on abordera la quantification des réserves
potentielles (définition des gisements).
Cependant, sont pris en compte dès la phase d'échantillonnage
(voir fiches-échantillons annexées) les facteurs intéressant une éventuelle
mise en valeur de ces gisements : topographie, hydrogéologie, contexte
humain...
SITUATION DE L ' E T U D E
Fig.1
/ l rSt-Jearj/d'Angély \ > ' Ruf fee
C A R T E A 1/50000
N°
1
5
2
6
3
7
4
B
F I G U R E 282 POC 04
PRINCIPALES REGIONS FRANÇAISES PRODUCTRICES
DE DOLOMIES INDUSTRIELLES
(d'après le mémento substances utiles : Dolomies industrielles B . R . G . M . n°
79 SGN 146 MTX) . . •
2 - ZONES DE RECHERCHE RETENUES
2 . 1 - Localisation stratigraphique.
Les formations géologiques riches en dolomies sont dans la région
Poitou-Charentes, de haut en bas :
2.1.1. Le Bajocien.
Cet étage est fréquemment constitué de calcaires dolomitiques et
de dolomies dont la répartition paléogéographique est liée aux zones de
bordure de plate-forme carbonatée.
Les dolomies bajociennes sont généralement macrdcristallines et
peuvent inclure des zones riches en silice ou des silex.
Leur évolution par altération vers des sables dolomitiques est
assez fréquente.
2.1.2. LVAalénien.
Les calcaires dolomitiques et les dolomies de l'Aalénien se pré-
sentent en niveaux parfois assez minces (quelques mètres) où les concré-
tions siliceuses et les zones silicifiées ne sont pas rares ; dolomies
généralement macrocristallines (dolosparites et dolopseudosparites).
2.1.3. Le Domérien.
Cet étage est à l'occasion constitué de calcaires dolomitiques
ou de dolomies parfois très chargées en détritiques quartzeux ou feldspa-
thiques. • •
2 . 2 - Situation géographique
2.2.1. B^jocien (département de la Vienne).
Les dolomies du Bajocien sous leur deux faciès (massif ou meuble)
sont principalement localisées dans les vallées de la Vienne et de ses af-
fluents :
- en rive gauche, la Dive et le Goberté.
- en rivé droite, la Petite Blourde et 1'Arrault.
ainsi que dans la vallée de la Gartempe où il n'a pas été échantillonné en
raison des forts pourcentages de silice constatés dans cette région.
Le Bajocien des vallées du Clain, de la Vonne et. celui du dépar-
tement de la Charente est peu ou non dolomitique.
2.2.2. Aalénien (département de la Vienne).
Les régions où 1'Aalénien à faciès franchement carbonaté est suf- .
fisamment puissant se situent dans les vallées du Clain en amont de Poitiers
et de la Vonne jusqu'à la limite des Deux-Sèvres.
Dans la vallée du Clain, des sondages de recherche minière avaient
mis en évidence un Aalénien dolomitique dans la région d'Aslonnes où il existe
cependant des niveaux riches en cherts.
Dans la vallée de la Vonne, les falaises de la région de Lusignan
exposent des dolomies aaléniennes massives peu siliceuses en apparence.
2.2.3. Domérien.
Le Domérien exploré par de nombreux sondages de reconnaissance
minière révèle des zones fortement dolomitiques dont la distribution géo-
graphique irrégulière n'est pas ordonnée suivant un schéma paléogéographique
bien établi ; les dépôts domériens présentent souvent une forte proportion
d'insolubles.
Les principaux affleurements se situent dans le Nord de la partie
sédimentaire du département des Deux-Sèvres et à la limite orientale du
département de la Charente.
3 - ECHANTILLONNAGE - ANALYSES
3 . 1 - Fiches échantillons.
La situation géographique de chaque échantillon prélevé ainsi que
sa position stratigraphique sont consignées sur les fiches échantillons
annexées.
Certaines coupes permettent un échantillonnage sérié : les teneurs
en MgO relevées par les analyses permettront alors d'aborder la notion de
puissance du gisement potentiel.
3 . 2 - Analyses proposées.
Dans un premier temps les analyses programmées consistent à évaluer
la teneur.en magnésium (calcidolomimétries) et la pureté du matériau (résidu
insoluble).
Des analyses plus spécifiques concernant les teneurs en éléments
indésirables (SiO2, AljiOs, Fe2 O3 , K, Zn, P, Cu...) et la perte au feu,
pourront Être entreprises sur des dolomies dont les potentialités de gise-
ment auront été prouvées.
CONCLUSIONS
La prospection sommaire réalisée en l^re phase, permet d'ores
et déjà de reconnaître des secteurs où la potentialité de gisement est
élevée ; il s'agit :
- pour les dolomies meubles, de la région Est de Lussac-les-
Châteaux (Vienne) et de la haute vallée de la Dive à L'hommaizé (Vienne).
En ce qui concerne les dolomies de 1'Aalénien dans les vallées
de la Vonne et du Clain, seules les analyses permettront de trancher.
Toutefois, si leur teneur se révélait insuffisante pour un usage industriel,
il n'est pas exclu que leurs caractéristiques physiques en oriente l'exploi-
tation vers les granuláis de roche massive.
REGION DE LUSSAC -LES -CHATEAUX BAJOCIEN ^2 £ Z5
REGION DE POITIERS - LUSIGNAN AALENIEN i * V /
- ANNEXE II -
FICHES-ÉCHANTILLONSET
RÉSULTATS DES ANALYSES CALCIDOLOMIMÉTRIQUES
CV
F»-;«!. I ç n ». -I/IE
c Wut, colceukv, át
«V ta. J U V H . JtV A
le «A» d'tMt r«cVc h l
tu i UM
DDU
"J-* • W - u HJt^. \ M * U < A >
i n
**-1" C o ^ u o LJ OH F LJ
_ _
VA»- II
1 I * < . I M , . .
¿U c#Jj
Ct i
«HTllUH »*
ÇtJD^*«rH>QUC
#
*ila»t- pat-Vie J W t tm _ _c*«>fc / c*»n"iV «.) . . . - , D9
• n u r ¿t. pt-ilïv«~-t
I. U Pc >4>^<.
C * - î'»1*") t«-«"-3'-J l^/zv»1-;
.».¡..iVr.-c
LJj~w"v<" D
.tl.i »..y«l D Onr D Slif
Wl*aiai
rtie d 'D
'une, iiriip(Caopi. t
PUATEIICriT ( ( 6 C«.r
IÇM i. -í/axooo »• i
f . r»«-H. . I«.»
w*i«*<^«-kLlc • . P ^ 1 * M _ «le
D
OH F D Et-i>
* -166,16
4~w •
»tM(*M
POITOU.crt«HEnTE.S. FICHE ECHU «TILLO«
. tc
wri «lu aotnl" «ii. pralc.vcvwkC.Mi~ ( Afllcur«»*>Ct*W tv>U^ ^A I& I I I b u n ' t r t . . . )
/Vf L¿>.
le * * • * «l'bva. r«ct«c ^ A
%.}> Ji^j^U
(rol o
• • • *
«]«r. p u -
i ' n
Coquin O * Ohr D Ckh
Co«r» jíoloj;,-. A H / .
0i 6,1»
»I1'
J,»-
¿:
ii. d <Í«' \
• H u - U î, tXctAM
J 5 O L o m e POITOU Jf ICHEE£H5HTtU.OJM
liolc^íc d ''une ftcrti.
..HD
Fcuill«. I C M 4 . •(/*=<>«> »" '
, üayGiG Í.H-Í6)
tjeoLoqiao«
«Ns-turt du foinr c*t prilcu<nvtnf ( •flUurt—n.V ív>\í . ^(«.¡n^ cxrrttn....) i
«.V
Pc MtUqt «<iVtkî t-C
i-i) (y*/m,1-)
g<xo y« 1 u ,
v w ' k w U»iU,'Vot V I'/
c»^\«Ua.4i'«u (Mui
1
pritft ^
I I C ' V A I U A M V « U
n +<KW
LJ
! .
peu- Csnwii» LJ O N F LJ Et-ah LJ
Coup« jtola ^ut. À -t/ EcU*vVilU»i
u'^. /S -A
.D¿torwvN tiUAUL Ç A A | V O U Ö U . ' A A * asr*)
Ei.rvJX,
...,....., DfjiîiawiV p * v - W t cl'une Act-ic
(Ceopi ; c*^»«V* ) Lfl
Ftiûtlc. ICTI ÍL -t/*co«o h* :
.DEPHPTEtíCNT i p ¿
LlClï-OtT
C O N T E K T E QE
i N a t u ' i di> point- de. pr€tïwe**\tviï- («fleurev*i«i*V iiolt ^a\«.ix
c«» J'u«c recU
) Pi»
«». . ' JU. 1.
«Ilvisi V *
ÇtaStilTrv) (to/n*'-) (m/on'-)
(/•)[
a
• "typt cTtpyt\»ita.4i«w CV«V*I%A£JC&L1<. : - . p ^ U ^ c aie ctM.*^ ÜÜ evolu*hV «u
J>O«H«\vic pwblic g**"' pAJ- Ccff
i o * t i—I ON F I I EVa.h L J
j!(|i><. À - 4 /
Fig.15 LA C O M M A N D E R N
<•'•• < - i i Í
Jila™
oolem i
»tí «Ht» J"l CIJUI-
Tric'oitf*
ehtroqueï
onColitlltl
F"icCo«f»
» N I l U O H ft'v
partie di une Atril.n
»rtvwnori
tonnunc t
Licu-oiT : ) . X * J , H ( ! . } Û y * . U i, i..? i, SI .
çtoi.ot;i»o« ¿Jtri«. , chi^«. :
iti aeint-
dU I* C^up«. 4 * l-r*K*
pvWi;& g « r *
i n
i Oo««*ii>i pr.'iíe f Çy
coiMwüMi LJ o ri F LJ
n¡o (rol 1 ?a0Äi i I"v>ivW- D U |
I \
*. i H / C<Ua,.t;il..v
n k ^ « • I—I
es *• ¡> I 3»oli. LJ(c..,i,t«í,.) , H
DEPrfK.TEt1C.NT i C » n ) . » . < . i LnnACKTconnuxc : ( .UlCU-OlT : Jfc I C Uv.v.iA-cUv-l X * ijH .WjO y*-A¡i.i\1í) X.I
tí ' 'l
, D a . n l le < a > al'kn« r»cl>t vx&v . ivc , <ti.Vscri'ai*% «.\ tfUta&it-c «le la
«tlK&t Vf
. .\ :
- IM
pr« * •
LJ
D
Gj-CíKUx. M*
CCH«HT|UL«H
tonnuMt• oír
fcm Ic
I..-4.u».;n.?vr.c
J>a~»'>»i. pub);«. J . T Í
Vic d ' u n e ftcrîk ...n
»r^,..,'.. Lunte«.' -
iill Klt, y* .Kiltie « ' -1-25
e-*4-n¿ri .
»'mit;. . (r£li)
(Ucxtr S V
« » c al«. iffH»" I—I c'v«Vu**V- «t.
prive jg]
> U > ' I—1 O N F U EVxt- LJ
__
n*
•DEPKK.TEtlU.MT >
1*o\l%
pÄV-4-tt d ' u n e «cric.
. , Ctnítrt)
ÇEoioçiaoe
\nt- A*.
«'p^iw li« l* C M j p c (_ S V r « W ^ r » | * V t
fe*»«. le
c.-ji.u-,:«.ivr.-»
u-
CftU f »*
• nI>»I. pr>«>
.. n ohf p
El
n
û|. n'<
^ O L O a i E PO|TOO.Crt^lR.et1TE.t _? I C M _ e
I
A L r l t . •" " I tt. C o . r . jl^loj^-. A AJ
.D(Cxp^Um'i''!) [£.
connuniUlCil.CiT
CONlCrTE.
Na1.n du .
: l: > . ' " • " • ' • • • • • • • •
:..—r (.
V X
•» • • » 3 * •
»*^ I«.
» r •» A * n • m C* to *iir. ;.- (ñu)
pvbU'c gi
I . . - .
>^ I—I ONF O EVit- LJ
. .
J T I C H E
„.•¿.u,.:.;vn»
(roí
v @partît d V M fttril
/ C»*-ri«*•"*) L J
j - ». *
« O
D
CD
«-"-*.- D
Q
3trn«.Ti:ncrtT t
lli?r1_ Ç>1\
d'vmx. ttn'i
comcyTE. <;toi.ec,i«jE
MHri Ay fi'mr ^c prilÏK€mi«r ( »
-1. 1«.
;t H
i4'»i*M C r
£IÇME
[ E I » » H I , I . U N »• J3.lilAh»t- pAvit'c d'une n r ûCcipi. / tJm' ir t ) LJ
i. -4/icooo »• :
ÇEOI-OÇIQU«
««'« d " fs'inr d e pralêv
r<^J^.e J« Uf . , - « » • • . . t.. ')
(roi
r*»-*" o^wuKt LJ O M F LJ
( af[lcur<~iwV- itolt ^al&ia«., cu-Ktrt....}
Pc « J*,i
D
i
ECHBHTII.I.OH
du
tloÇo
le «*» • uw*
COMUrTt
tU& « w*«« ¡vcu-igtllc
¿•1««Vltl> p u » ¡ir
4-;e d'une »erîe0LJ
¿•••••U«»««.» L B B » E » . T
cHStff «le
U ' S"
¿ava lût.
Pc . 4 ^ 1
e ... D
nLJ
• CUf •
^
onr LJ cut-
.I>OLOrue
1«ol¿ vr.iiva*k- partit d 'une. *trii
( Coo pi. t t » r i *»"«•) I I)WTIOH fin;«.. I((1 i
•.TEttCliT i
DHE I
OIT :
LHt<6C«.T
i dû point- d«. príltv«**cnr ( «ffltur«i-cwW iv>\i foAa-iiL^ urntVi. . ,^
Sa^Lí doto eV (\QA\JL» di \O¿K¿U àdc.It £ A l ei*!»« r*cUc V H A « & » W C J «UV«cVl«*>% «V «Icb«*i4-c «tt
J>ïr«c+i'oM (fall) Pc *<L*3<.
eeoHomque.
ter i une
g«r- peu-
LJ
ommune LJ . ONF LJ
{n/n*-)
^ U
ru m io H
DKTClttNT i J O
nuNC
-OIT
ila l- pat-4-ic d ' u n e atril.
C»p c a m ' m ) D
'uw«. r*cU
J>;r.rf,o« (roll) J O . - . H «Trth-
C C O H O M U U e .
n
LJ*. LJ O li F LJ
- C M .{••**<-
prtw« y °
cVelu*tiV «u _ _
4V il'At dUn'U CÍJ-
1 iA* t*
^ & O L O r \ IG P O l T o O - C HrtftEHTE-S. P I C H £ E.C H rt N T l U - O H / /
. OH77* 1 , # rri
CCMftNTlLlOH fc" A^ I Ï » O I L fcj. T * * I _ . . 1 • J ' ' •
C * *• » I I
C# jpL • C A*~n ci1*}.» I J
I M %^ lfif*UHK. f U v * ^ 'TV-
»NAT«'*- Ju p«\«%r Jt prîiî»twMtir (»fjltwr-—'C -V- \\o\l¿ ^AVAI&L^ c>m« lr i . . . ) 1 V w * ° '-
*C**» v W * . cUxrCVT dUjL A - ? 1 * oLe« f\tci>ucJL« flcHjJjLVu«
¿Lu ftajó^t»^ otAja. ptuA p^^ É * A W A Í ^ * 1 U . dU cale- coU t v . , « : v e , d . V . c V
Pc »4«,c
^ » . V . -le U
(70[
C O M T E r T t
. d'c.»|«\«it3.+»«W Ci*vî%*^«-*Cl«.
» » ' . « L |~ul;» 3<r> o»»»» LJ on F
LJ
LJ
1
ir.-.v; t—; : - • . . . . . . : . .
EtMHMTH-LOH ..SD
jloloj".<|«<. À - 4 /
(C.-pt , C*rrier«.)
coHiEnt <;EQI
OLL /s^ 1 t Pt>v-e_oL
Dftnt le t«» al'uve r*cV« ^ï^ivt t d»V«cl-l*i>% eV ri(iHlt4-l «le t* |riÁir*t(Biv :
, - . » ; . . t.»-)
wigpn
U * c ^ L trKii- L U c'«>Vu**V ««.
. CM | IM4.
3 ' . . ; ce»»,»« D ouf D tv*t- D
Ficne J J
ç\ , :iilatoV* p«vtic d'une. iiriL
.sD
uilli I ç n à.
LnnKCK.7
3^1«. , ^ A J » :
le fAt J'u«« r»cUc V x ï f i w c t «l%V«cV-t'»t*\ «.V tflciA&tVc «(t 1» -
j>îr«a;SM (rôu) Pc tkdaq«.
<r
. CM LJ
o*v«»viu«*<- 1—1 O H F LJ EVa> LJ
Wl»atci«
poiToo.crittABtiJEi F ICHË
IBNTIU1.0H
pAir^ic et'une i
catrWcr«.) . . .
..12D
TUWIION
Serlv „ ÍK
u n dû poinr d*. pr«tiu«tntnr. ( A pleura W»CMV iioU
.6UX. (
^ coSc du
i«, le C A Í
J>ir««4i'*M ( rôU) Jot « W *t*-ah*
lm.l.U.if
r«»îtv.ï^i Vi«.Ut*VaK»
* » c tc CffixAi« I I C ' V O V U A M V - «I.
__, inu.
a'itii pvkli* ijíií (vu- f^n.mHKi P Ptif I ) i\*\ [~1
I I
»ûici
35oumie_ POITOU
«HTIl-loH H* J 2 . 3f AÍla*t* perWc d'une itríi
f«»¡Ui I ÇM i. -4/4Eooo n* I
nrcwvc tu».d-»-
iV^ li» U
% It cat •y'u»» r»cl»c ^ I I M C , d i n c h ' m «.V «ltui¡4-i «le U •
r.Jut J. la
r~ iOr iwûC 9E> O ÍJUx-t i
v ' , U I ) u U l : . P Jit«*- •»<- CcrtT.li'^^H cVolui-V «-
. ... |.»*c S
«'» r*"-*" c o ^ w u n i i—I o M F I—I 6V*> 1—L
Co«)» £j>\o$\y*- ¿ .i;iw»i
-
ov4
1 i CÍA*-¿LA-C*. p
S, dU (hu.
liaia
•HHTEtt tMT : 1C
du. dolo
«. le Ç A » d'iM«
v- pavt-i'c d ' u n e »crxc
ur*. au point* ¿c prilcu&iMcn
U: 'ît 7 .
¿>¡r«4.»M (rôU) Pc VKIA^L
. S ^ U M . JL u h u
P Rhf FI
CoJf* loloj'i .*- * - 4 /
»•/i-i1 ICmtpu t ta«-ri«V«.) . . . 1—I
: "i £
conltm
n n.A <vfr \ •
M U «»» <• ""
l E fit tCOWOhlQUE
1)0
« —1>.V ilstt y joUîj^ M m m . . . ) i
.«„..i:«,a.v..i-
yp.
o^«u«t LJ OM F LJ
í)tPHIkTEttC.NT
connuHC u - cu f c
Iíjti ¿ H/4C<x>o H* 1
B n í u LnrtsciCT
«»» t»r (»f[Uur...c..v Cv^
le c»» cJ'iot ncUt h
J • i_ *
«mit rc
c-u:J.u~:m^r.-t J^UwiU ¿ ¿ 7'¿3 t^/«.•-;
"30
ccoHomquc
. R.*** JU, ci ^ 0 0
CM.HIU LJ V*h 1-4
: Ce»r» EtV*»t;«.w»
r.»*il»»>t p»rtit d u n e ftcrii.
irt , taurrVir») I—I
DCrilkTinNT I \ Qconnuxc t LVSJIK- l<-4 C U .
<. « U I« A'ir.c4,-.. (rSll) P .
LJ CVa.1- LJ
FICHE ECnnhTILLCH
LIM. . .T
L'une «crû-..H
(CiopL , earner«.) LJ
c 0^>TTty«»
. P J\*»c Ji- erH*!-
t p<k)U jiri .par Co»n>UM LJ OMf LJ C U ^ LJ
i it.
. . »»».wvc.a.v.cv »ai«-. Je la
I CC»IWliatH K*
3ITUWTI0H
..B
i "o •
— rf pat-tic cl V M ainV» tf p i t C A«-rV ¡V «. } I |
COMIÓTE. ceoto i«>u»
/
»30 (70Ui,
*m*iït V*^U>" V • i*O
: . P
I I«»^u»«V «u
O M F D EV t- •
)JLC*x*j<^
v
»ITUWIIOH
connunc
-lu. P o
*K^ ctu poin
[ CCHftHTlLlON H J ^ . j^aîlahV patrVîc il une ttn<-
(c.»pt, ta~i«\-o n
Lnn»t».T
fewCíjírlt. y ÍKij» :
t-tt- (
_>
ti CA» «I'M« ra
[• fut». C<>')
7.(7011771*
CDMTK^Ifc
y<i LJ
ft . ^ . • I I V M . ; i-.' J O . - . W ( IWh 1
D
. cv»i- ID
ITtiAoH * ' ,\- Lf I
W1 IQW ÇtjD^*Wrt1<QUC
•e ¿ti «t'tnt J i
* « w ci«
Ic CA» J'u«« r»cVc y«a
Ctivattt* part ie d ' u n e
(taipt , ta»ri'c*ti)
taI I
. * ; U . IÇrf i. H/lCow k* t bAK
«»»*»»*- iio\t^ ^ala^m
«ItvtXt V-*
/ « • • • )
AL Iw F
i n • "_
J.ri p<u- co»«,un D Oli F O Et- t- D
I
A J , - /?« .
«.r
i ¿i Huib-f
i LUlS*c
<;6OLQC^tQÜ*
Kû
jt «1« U
V^AJVai"V* p«*rVî«. et une t t n i
«L. -( / ICO*
Sert«. ^ C^A^a. ;
(701 ta,
V"' cfwuM D Otif U EV*h U
ECH.614.1.49 - B.51040 - &0L0SPARITE (ancienne calcarénite)
TEXTURE une vague texture de type packstone ou grainstone, apparaît
en filigrane, sous une texture_cristalline hétérogranulaire
STRUCTURE homogène
CONSTITUANTS fantômes de grains subarrondis de taille pouvant atteindre
1 à 2 mm, et dont certains possèdent une apparence de canal
central et pouvant être interprétés comme d'origine échino-
dermiques. D'autres fragments, plus allongés pourraient repré-
senter des bivalves.
DIAGENESE la recristallisation dolomitique n'est pas uniforme, et il
semble que La texture de la roche ait influencé la cristalli-
nité. La doLosparite est parfois beaucoup plus large au niveau
de grains supposés bioclastiques.
MILIEU marin infraiittoral (moyen possible).
FICHE ECH«MTIU.O
3-ITUMIIOH
CC.PNKTCnC.NT 2 * •
connuKi
3II»^VI»K
d''une ftc.riL
u« „»..¡»».¿.V.eV
»Wit " - P Jl*^<- «It. CffHu» I I a'veluAht- « M
uMt LJ D ev h D
¿AkI Ct«ñHTtl.l0H
ITUWIIOH
SEMMEIiCttT 1
connuHE. :: 0
(C*tfpc 7 CSmc"ri) . LJ
V er\
. «it U J>'».*4.'*.. (rSu) , P.*.
*»L «11. C«H*A* I I « w t w i ^ «
^«. ¿ -1/ .
¿11,CC-XHTlH-CH
I I
. {
i S I L L ft «.Di,
dU. tí-oma-cCONTEXTE <tOHH,IOOt S<t-I«. , ct-^J«. *.
N a i r n d u fc'tnl- «le (irilîw««.t»ir ( • | [ ( u n > - l . V t u U / { o U l u ^ c-^m'crx. . . ) :
«-«pV»w«i ci«
» « ^ le c « t «l'iMft r«cl>c
«t «I» >» J>'ir.ri;»«
X | 50
cemtot
3 W « A V I # K («Acicr ne. f ri tft
E>~.MUX*. Q on F \3 e.*A* LJ
F"CCHE
«*c*»V tio\c^ fal&i&i^ e^^nirt....)
r<><t^.L . 1 . fit M«t*^<.
^U" ¿7.
«wcu~lüiht tß. »ivt'tA^roM ( p ru in îVc W*l*¡^•+«'
S va
lîik*Vi*K {««titr
e..»u« • Oh F • E U ^ n
•.Otff* ^.«. i A/ CiLí,iaU.i -»"" 'p1 '»- li*
n*
i 0«
, " • " • .
tfpL / ti^'«'*) I I
fuúUi I C H à. H/lCoeo »• I 6-4^1
C»«r«>»u./«.t L«n»E«.T
SÍr l . . , ÍI-AJ.
c « r ( *f|ttur««»c»»V VioW
I*
is*., tAmin. . .J :
4- Moc-4 djL dLcAo | M « V .
f'.~J?X,\.*')«(«.^1*1-«
tArVr A .
€0.0
y ft. d'€.rl«;»a.+>'»k ivvi l*^lU t s . n ^1»»«. rft crHu< S «velu»-»- •» _
. I* {«Kl- LJ
O EVi> LU
POJToU-C.rf^rtJieMTE.S. F ICHE
- • | • ic A une aerîb
[ct'pi ^ ca t r im) I J
" ' Q U E F»u;Ui iQti i. W/iCooO h* t
> o¿ (»rJcíi. Lnn&ciCT
:'» d. 0 * x* ïi
Cri». y ct' ««. Î T¿>Ok"T0 C L ^ C N .
fi * * * • * " • ^" y 7 I *-y «int.,
.. . 4$f* - - . H E -0-.
dajv^k tirijo (y.)pj |
ttVi,i;iu»»
- J'l. rl, ',tl+..k. iKii P jli>L Ji.
LJ
(ii n fuir n M«I n
CetfL úiWia«.
c.'r" , c^.%ô . .. D
i. -l/itooo k* :
l Ï •
U
ccwlt»it <;toioc.i«o« Stria. , i - J* "- ftC».yï> U - H A «
Vo\t>rrrv\
W t v N » . ; 1-«'
QbAùt"(7Ql lo, S I f>QX|St>|
« V.*»
B /~i v . .
D E ^ D
LJ .
PoiToO-CrtKliieMTES. FICHE ECHÍHTIU.OM
HTII.I.CH >*partie d'ifvu. u n i
/ tamirtj . .
1 »e1 VCUCU
^ u i L«n6[«kT i
y« ai» M 0 3
* "T"
f. -¿i
T " U - V - M («-d.yij l
Ví¿ V"
n 1.1.1 n
CC«»HTll.lOHf*.*ÍLAh>V
..D
.-.«A/i>Lf *HK1cnCMTi:onnu« t i
¿••^•«.»•.t Lnn6C«-7 i
«1,1 mo\i\r «it.
rli'» dit I« i M
le o J'iMft
( ttr«Wgr»|.l>;«. K M M I V
tV-
N •
Jl'.r.«*,*..» ( I Í P U >
a . »
{«Ature ii
I—I
'..<. rvkl.'c g'.ri r o J - C c o.t G ONF G E.tJ.1- D
J>OLoniE POITOU-crinftenTE-S. PICHE
n*
<;£oi.oe,n>u
n dii aïo^nt- «le. priliv« v^cvtr ( • J|(cb>r««»c«-V- %io
N •
D
L. ^3****.'- C A & C C
Pc - J-^i
4-
w J ' . J | il i, ..i..iitii Hill
1 I « 'v * \v
n "W
LJ
I I Uli
(«;=«
p«rfi'<. d'vvu. iLrÎL
/ cknVr>)
D
;u I Q M i. -1/4.toco „• . £44
1 II
foirr al«. ( »fjltur. ~i.v .v>W'y fa lún , m ' m . . . )
«.V 4it>li't-f' ale la.
t 4J1 I«v.-., la.«)
N
«¡rot,-.- (ftl,> P e iA«laV^l
«3o >u,i.u. tf*l? I
«^4> f l-I-l
4-. . . \ :
-Kvw CW>VI%<V^«-<VL1|. : , f)
îtwîtc V ^ U . ' V * Kot , y 1 0 p»o r
J L tffhAi/ i I C ' V S . U A M * - **•
-^ LJ
en.«°.^c rval.'t g Co^.->uiia. O M F CD . EVih D
F " | C H E
CN»HTI IA.OH ..B
il»l«KTEntNT I Oí
>nnuKt V KM . P . T
pa'inr di. pr alé V« » M n f ( • |{tcwr« *»c»>V kio\t ttl*4ity c^rnart. . . . )
c <V>« I*
Ñ
30C1.W <1>»Vi
»nltrlt
•«i • H 1 iiiiii if» 11 I » I I
1 n
n mu n '
D !
n
JQ |
tPHH.TCIlC.NTonnuKCICkl-OiT
C O N T Ó T E çeoioçititu
iil.rt du f>o".«r 4c prí l
l
N
"jO (701
3 ^
(C.ipc , c.iT.'"i) I—I
S*n.. , íhij«. : (ba.Jo
le <•*» J'tMt r*cUc v««A*^<v£ # <J»V»c*-i»*'* «A 4cta»t'Vc «I«, i» ^r*c+vr*
.-. .».— 1..')
U" S
i'íwvi t«."
g«»« o««. I—I LJ
*-.r.rf;.- limy,
-Vc)
D
I—I
Atlai«t' psrfîc d'une ILríl
( (
: "í
COnTOTE qeO>.og,>Qü«
X :
SÍi-l». ^ C H J . ^
dü potnr J L prilivtmtnr ( a jjtturi *»c*.V-
1 du.
ci <SV£) tAjJt L*A<*t'.
Ic u i cJ u«« r*l
-JM 1 J« U
N
Pe k.á*^t d i « ; ! • • '
Oil a t
C0.0 ^. I
cC »vWii'Til «V Qjtvsixí o A i tA."jVio. tve*. b a V V . «X
. (M {«MC LJ
-_
»i 1 . 1 I l.lll (|tlí l-l» rr ni I J - tillt I I k i l l I I
c«.y
(*»H1u U N
thT , "tíi fmPMV
.*~i cLt I* Cjm^tf^. ^ t V r-*-'3
f. .f.
Ñ
pLcn'lroi/u
.»i. 3 c,n i.
D
sruUn
Jxotu
. F
D ^
ai>r poj- c« o-» LJ o n F LJ E»if LJ
concrétions slllceusaa
.PilHTCIItNT : "Î tinnuKE. ^
«rti't ct'unt acricD
fj] /
laM»tt« LflnbElCT I
lur«<-c>.V- i'v,\c
tMfi^i'»« ci« I* C M ^ L ^ fcVr*W"gr»^Uï«.
. » « » ; . , i..-)
N
OoluU" C
. fl
r r . v .
D OtiF D
• ' v»»»;»c.a.v.cv
D
POITOU
E>
lEPrlUTEtlCMT 1
e\^r sie
; u-4.fi pit»-« CÍA 1* Coup« ,
o|-.*
N "
FICHE EcmiHTiuon
viic d 'uD
Ui IQti i ^ / » E o « «* tjjlj'i '/ fa
LRnt t« .T 1
r fi
«»oc»*v tv>\cy ^ala.iftL^ t u n i n . . . }
«-*Vior\ :
Pc i*J»^t
. L . D -..
1 . • 1 . 1 1 < . 1 ' . . 1 1 ii
D
m u I I Mil II
D
• tt W-
. . , . . . - » : ~ . . ^ ;
^••nluU« n"pârVîc vnt ««.n't.
DIqri i. H/atooo «• : 5^4 / £
¿1*1-1,. , »hlj«. ; ß j Q_ T
auteur* r-c*- itolt ^ ^a\«.is
/
Ín...)
1 . . - ci» I* O g p * - C l^«--K"^r* rU.*c
N
Pc»a^, t 19tkVt cfT>-«H
Qalu\T" 3
O t A .
nLJ
coiVMUMi LJ on F LJ e^ah LJ
PoiToU-CrtrtftEMTE.S. FICHE ECrirt M T I L J _ O M
.itPilMtlttNT : ofa
connuH£
1-tClS.DlT
<;Eoi .oe, ioo«
¿WAO-tvuvu.
at. *À%. I«
N
'lT 95
(CnUMt
DAvt-ic d 'un«. &c.rî
i. -i/icooo «• i S3"! " /
ï t
o-cwt - iv>lí y {aUl i i^ L*-rn"cr«....) i
Lvw
£ . •» / *» • - )
(roftTTTl f*oy.|so.ir
G
^ * . À -1/
l¿0~
r l r W | , l ¡-
'£ L w - ? /
P O I T O U .
n* ~§l |
ECH M M J I LI. O
(C«vpi j c.a»"WtV*) L—I
ftuiWt iqrt i. -1/iCo.o K* i , , . / ,
tonrtuMtLltJ.DiT
3<rl«. ^ «hij* ; raO.'j'oc^vtA*. (TU^lU / u ' t M A
vwcnr ( «f|(eur«vi>cuV- ivol«y { a l » ! n , t^rKiVi....) ,
C W V U ' U fwj cwHrftTt*. irgf ^AÍ . ¿tu
cML, C"
»Uva i Vt
»utrM 3 O (ro
cJ'lipUtt A-ti'ite f V*u'|\*^ftUli, i m fk \\*+t. tAt «'valu^xt- i«
D ia
^OMa'mi (wblie g'«rí p<u- Cono«»» I—J O h f LJ Et-a.1- LJ