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4 EMPLOIS D’AVENIR À LA SEYNEPAGES 4 ET 5
N° 3 8DÉCEMBRE 2012 SEYNOISSEYNOISLE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER
WWW.LA-SEYNE.FR
SÉCURITÉ : DES MOYENS ACCRUS POUR LA SEYNE
page 9
Leanna Cholot, 6 ans, a préparé les décorations du sapin avec ses copains du centre aéré Martini pages 32 et 33
C’est Noël !
2/ Sommaire
L’événement / 4 et 5
Un emploi pour l’avenir
Retour en images / 6 et 7
Vie seynoise / 9
La Seyne zone de sécurité
320 000 croisiéristes en 2012
Des commerçants ingénieux
Les métiers de l’IPFM
Des équipements pour le Sud
Le Seynois c’est vous / 15
Magali Coispel et Henri Gomez
Travaux /16 et 17
Crématorium
Un rond-point à Auchan
A votre service /18
Des rues illuminées
Quartiers/ 19
Le maire à votre rencontre
La “vieille Berthe” rénovée
Une poste place St Jean
Portrait du mois/ 24
Ian Simms
Reportage / 26
Les as du badminton
Gros plan / 32
Tout sur les festivités
D’aqui / 35
Largade en musique
Mémoire/ 36
Le centenaire de Pouillon
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Circuit santéUn circuit santé dédié
aux enfants du quartier Berthe était organisé par la
municipalité le 21 novembre dernier à la Villa Vidal, en partenariat avec les
associations du quartier. L’occasion de faire
le point sur la santé buccodentaire,
le surpoids et l’obésité, la parentalité et la prise de poids -et les troubles
sensoriels.
Le mot du maire /3
Le mois dernier, je suis revenu
du Congrès des Maires des villes
de France avec le sentiment très
net que nos gouvernants, à l’échelle
nationale et européenne, ne semblent
pas avoir pris la juste mesure
de la récession qui menace, jusqu’à
l’étouffement, nos communes,
nos collectivités, les populations... et pas seulement
les plus fragiles. Les contribuables seynois en savent
quelque chose. Le monde de la haute fi nance s’est
d’abord lui-même plongé dans la crise, par ses abus et
sa déconnexion de l’économie réelle. Mais aujourd’hui,
à la face du monde, il fait supporter ses errements aux
citoyens, par le biais des États ou des collectivités. Un
exemple, chez nous, à La Seyne, que je cite souvent : on
refuse de nous prêter 2,5 millions d’euros pour aménager
les quais qui accueillent les yachts de haute plaisance.
Pourtant, un écolier de CM2 comprendrait que le retour
sur investissement serait on ne peut plus profi table, à
la fois pour nos fi nances, pour les entreprises locales,
et pour notre solvabilité auprès des banques. Exemple
d’école, donc, permettant de mesurer l’absurdité d’un
système devenu fou.
Pourtant, les élus locaux sont des gens responsables.
Pour ma part, depuis 2008, j’ai fait en sorte que la Ville
économise et ramène la durée de remboursement de sa
dette de 96 ans à 19 ans ! Mais c’est encore insuffi sant, il
faudrait réduire ce délai à 12 voire 10 ans. Je garde donc
deux caps : d’un côté la mesure et la rigueur ; de l’autre,
la détermination. Des investissements directs et aidés par
nos partenaires, comme la médiathèque qui ouvre début
2013, ou la cuisine centrale, mise en service à la rentrée
2011/2012. Et des investissements faisant appel au privé,
au travers de DSP : Casino (démarrage en janvier 2013),
crématorium (dont les travaux viennent de commencer),
port de plaisance...
Bonne lecture !
Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer,
vice-président de TPM et conseiller régional
VENDREDI 14 DÉCEMBRE
CONCERT OCCITANLargada « de saga e de
susor »
Salle Apollinaire
à 20h30
DIMANCHE 16 DÉCEMBRE
LA PHILHARMONIQUE LA SEYNOISE
Salle Aillaud, 7, bd
Gounod à 16h
SAMEDI 15 ET DIMANCHE 16
DÉCEMBRE
CIRQUE TOUT PUBLIC« Cabaret basculatoire »
par Théâtre Europe
Chapiteau de la Mer à
20h30 et à 15h30
VENDREDI 21 ET SAMEDI 22 DÉCEMBRE
THEATRE« La croyable légende
de Bert Falcomochère »
Café-théâtre 7e Vague
à 21h
JUSQU’AU 23 DÉCEMBRE
27ème CALENDALESAnimations, concerts,
contes, crèches, expo-
sitions...
Fort Napoléon
Maires de France
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
“Janvier dans les étoiles”Cette année, le festival aura vraiment lieu en janvier ! Cette 14ème édition se déroulera du 24 janvier au 3 février 2012, dans le cadre de Marseille-Provence 2013 capitale de la Culture. En ouverture du festival, jeudi 24, “Le bal des intouchables” de la Cie les Colporteurs, à 20h30 (VOIR EN PAGE 30). N’attendez pas pour réserver vos places.Espace Chapiteaux des SablettesAv. Jean-Baptiste Mattéi infos : 04 94 06 84 05www.theatreurope.com
«La jeunesse est la préoccupation du gouvernement et du
quinquennat ». Mettre le pied à l’étrier, briser la spirale
des petits boulots, offrir une formation professionnelle,
autant d’objectifs rappelés par Laurent Cayrel, nouveau
préfet du Var, auxquels s’associent la municipalité et l’of-
fi ce d’HLM Terres du Sud Habitat (TSH). Chacun recrutera
donc une dizaine d’emplois d’avenir en 2013. Emilia Go-
mis et Amaniy Rebaya pour TSH, Samia Belkamsa et Hugo Liégard pour
la mairie (voir encadrés), étaient les quatre premiers à signer leur CDD
d’un an renouvelable deux fois en salle de réception de l’hôtel de ville.
« Nous sommes directement concernés par ce dispositif pour les 16-25
ans en recherche d’emploi, précise le maire, Marc Vuillemot. Ces derniers
ont vu leur nombre croître sur la commune de 7 % en un an, malgré le
Programme de rénovation urbaine et ses 1 200 emplois dans le bâtiment
4/ L’événement
Un emploi pour pr
22 novembre à l’hôtel de ville. Première visite du nouveau préfet du Var, Laurent Cayrel, qui a fait le déplacement pour signer avec le maire et président de l’offi ce Terres du Sud Habitat (TSH), Marc Vuillemot, les quatre premiers emplois d’avenir de La Seyne. Des contrats à plein temps, et un dispositif de formation conséquent.
L’événement /5
réparer l’avenir
Samia Belkamsa« Passer mon permis »
Deux ans au KFC, trois mois assistante de conciergerie à la SNCF, plus des aides aux devoirs, Samia Belkamsa a enchaîné les petits boulots. Née à La Seyne, résidant au Messidor, Samia a suivi les cours de l’école Giono-Malraux (aujourd’hui Lucie
Aubrac), du collège Wallon et du lycée de La Coudoulière où elle décroche un bac pro “secrétariat”. « Depuis mes 18 ans, j’ai toujours travaillé. Mais jamais dans mon secteur », constate la jeune fi lle de 23 ans. Suivie par la MIAJ, elle a bénéfi cié du dispositif Mer +, d’une formation informatique, d’un stage de secrétariat dans un centre de contrôle technique et d’échanges interculturels à l’EAJ des Sablettes : « J’ai pu mesurer à quel point la jeunesse d’Europe était exposée à la crise. Par exemple, les Espagnols sont obligés de s’expatrier et les Roumains n’ont pas de salaire minimum ». Désormais agent d’écoute et de proximité au service Vie des quartiers, Samia est résolue à passer son permis et découvrir, avec l’aide de sa tutrice, Katia Asins, les différents métiers du service public.
Hugo Liégard« Avoir un chez moi »
Hugo Liégard, 23 ans, voudrait être graphiste. Lui non plus n’a jamais exercé dans son domaine. Résidant en centre-ville chez des amis, le jeune homme a quitté le lycée Beaussier en classe de
première. Le centre Défi 83 à Toulon lui permet toutefois de décrocher une formation de CAP d’agent d’entreposage et de messagerie fi nancée par le Conseil régional. Après un stage dans l’entreprise Vauban boat services (NDLR : DISPARUE DEPUIS) aux Playes, il prend le chemin de la Savoie en tant que magasinier au Club Med de Tignes. « Nous étions cinq pour assurer la logistique de 650 clients. L’ambiance entre employés était bonne, mais nos responsables étaient plutôt méprisants », retient le jeune homme inscrit à la MIAJ depuis cinq ans. Motivé pour aller à la rencontre des habitants en tant qu’agent d’écoute et améliorer le service des administrés aux côtés de sa tutrice, Anne Loussier, Hugo espère oublier la précarité et « avoir un chez lui ».
et les travaux publics », note-t-il. L’emploi d’avenir ? Une « perspec-
tive d’insertion à concrétiser via une formation durable et un tuteur
expérimenté », poursuit Marc Vuillemot. « Il s’agit d’un tremplin,
qui doit permettre de s’engager dans la vie active en décrochant un
CDI. Je vous invite donc à rester actifs dans la poursuite de recher-
che d’emploi ». Le nouveau préfet du Var (VOIR CI-CONTRE) a rappelé
que, chaque année, 120 000 jeunes quittent l’école sans formation :
« La crise mondiale ne doit pas nous détourner de la jeunesse. Les
150 000 emplois d’avenir fi nancés par l’Etat d’ici 2015 refl ètent une
mobilisation solidaire nécessaire ». Pour Daniel Vuillermoz, « le
partenariat entre la MIAJ, Pôle emploi, le centre de formation de la
Fonction publique territoriale et le Conseil régional vise à établir
un parcours de formation ». Un comité de pilotage encadre en effet
chacun des emplois d’avenir : « Leurs postes d’agent d’écoute et de
proximité pour la mairie, et de chargés de clientèle pour TSH, occu-
pent les trois quarts du temps. Le dernier quart sera consacré à une
formation », poursuit le président de la Mission d’insertion action
jeunes (MIAJ) de La Seyne. « Nous nous engageons pour ces jeunes
tout en leur indiquant que le but n’est pas forcément de devenir
fonctionnaire », confi rme l’adjoint à la promotion de la démocratie
locale, Michel Reynier. Et ce dernier d’ajouter : « Il peut s’agir d’un
tremplin vers le secteur marchand ou industriel ».
Gwendal Audran
Laurent CayrelPréfet du VarSuccédant à Paul Mourier, le nouveau préfet du Var, Laurent Cayrel, a pris ses fonctions lundi 19 novembre dernier. Ancien préfet du Morbihan (août 2006 à juin 2009) et de l’Inspection générale de l’administration, Laurent Cayrel a réservé sa première visite à La Seyne-sur-Mer pour la signature des premiers contrats d’avenir. Le représentant de l’Etat va par ailleurs s’atteler à « trouver une nouvelle démarche de coopération avec les élus pour mettre en place la zone de sécurité prioritaire à La Seyne-sur-Mer (VOIR P.9) ». La protection civile et le renforcement des Plans de prévention du risque inondation (PPRI) sont également programmés, sans oublier la poursuite de la politique de prévention routière. Conscient de la « pression urbanistique qui règne dans le Var » et de la « complexité d’application de la loi littoral », le préfet propose un appui juridique aux élus en amont du contrôle de légalité, qui sera rigoureusement appliqué.
Emploi d’avenir mode d’emploi
Agés de 16 à 25 ans et à la
recherche d’un emploi
depuis plus de 6 mois, les
candidats doivent s’adres-
ser à la mission locale ou
à l’agence Pôle emploi. Un
conseiller détermine les
secteurs où l’on peut exer-
cer et met en contact avec
les éventuels employeurs.
Si la candidature est rete-
nue, une demande d’aide
emploi d’avenir est signée.
Avant de décrocher un CDI
ou un CDD de 1 à 3 ans.
MIAJ355, avenue Estienne d’Orves Tél. : 08 26 88 68 10http://missionlocalemiaj.blogspot.fr/
Pôle Emploi113, avenue Emile ZolaL’arche du rond-point du 8 maiTél. : 39 49
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
6/Retour en images
L’Alsace a fait le plein. Malgré les intempéries du samedi, le public s’est déplacé nombreux lors de l’Alsace-sur-Mer pour déguster fl ammekueches et choucroutes sur le parc de la Navale. (CI-DESSOUS) Ecolos en herbe. Le 5 novembre dernier, à l’occa-sion des vacances de la Toussaint, les enfants de la struc-ture de loisirs Léo Lagrange ont ramassé des déchets sur le Parc Braudel et sur les plages de Saint-Elme et de Mar-Vivo.
Champions de France !
Les championnats de France par équipe
de trampoline ont couronné l’Entente
Gymnique Trampoline Seynoise. A domicile,
les protégés de Lucien Viviani ont décroché le
titre national chez les hommes et la 2ème place avec les fi lles. Ce qui en fait le meilleur club de l’hexagone de l’année
2012, d’autant qu’en Division Nationale 2,
les féminines gagnent le concours alors qu’en
DN3, elles se classent secondes. Une véritable
razzia pour le plus grand plaisir du public
venu en nombre à la salle Baquet.
Soli’sphère. Symbole du lancement
de la Semaine de la solidarité internatio-nale, une Soli’sphère
éphémère a été élaborée le 17 novembre au pied
du Pont-Levant. Com-posée de charbon et de jouets usagés, elle a été
réalisée par des enfants des centres aérés et de l’école municipale des
Beaux Arts.
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Retour en images /7Cross de Fabrégas
Le CSMS Athlétisme organisait le 18 novembre dernier dans les sous-bois du Domaine de Fabrégas le 44ème Cross de Fabrégas. 750 participants ont pris
le départ des différentes épreuves. Natacha Moreau et Nicolas Navarro ont respectivement remporté les
épreuves femmes et hommes.
IntempériesLes agents sur le pontSuite aux intempéries qui ont touché la ville fi n octobre, le maire, Marc Vuillemot, a tenu à remercier l’ensemble des agents communaux intervenus sur le terrain lors des inondations puis du rétablissement de la circulation (CI-DESSOUS À LA VERNE) à travers la ville.
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
8/ Vie seynoise
Chahine, 21 ans et étu-
diant en BTS, partici-
pe pour la deuxième
fois aux Assises. Pour cette
année il a décidé de s’impli-
quer « pour être au cœur du
projet ». Eddy, lui, a 17 ans. Il
est lycéen à Beaussier et doit
participer pour la première
fois aux Assises. Ce qui les a
motivés tout les deux ? « Le
changement à La Seyne ».
Ils insistent sur le fait que
« chacun peut y apporter sa
pierre, en travaillant sur un
projet de bien commun ».
Ces Assises sont pour eux
« l’occasion idéale pour
s’exprimer, partager et se
faire entendre par l’ensem-
ble des acteurs de la Ville :
maire, élus, associations…».
Les deux jeunes n’hésitent
d’ailleurs pas à mettre en
avant « le manque d’inves-
tissement de la jeunesse » :
« On a tendance à beaucoup
parler, et peu agir. Ce genre
de journée est fait justement
pour ceux qui veulent ajou-
ter leur pierre à l’édifi ce ».
Les Assises de la jeunesse,
qui se tenaient le 1er décem-
bre au Chapiteau de la mer,
ont proposé un programme
très varié pour attirer un
maximum de jeunes. Un dé-
bat sans thème imposé a été
organisé, laissant libre ex-
pression aux participants.
« Durant ce débat, chacun
peut proposer une idée no-
vatrice pour la Ville », souli-
gne Chahine.
Cette journée a ainsi permis
de « confronter les généra-
tions et les visions », comme
le souligne Eddy. « Avec une
vision jeune, des projets
jeunes, pour la jeunesse ».
Durant cette journée consa-
crée entièrement à la jeunes-
se seynoise, le maire, Marc
Vuillemot, a remis plusieurs
bourses aux lauréats, des pro-
jets V.I.J (Valorisation initiati-
ve jeune) et PAJES (Projet ac-
tion jeunes en Seyne). Enfi n,
quoi de mieux pour clôturer
cette initiative qu’un buffet
et une soirée cabaret, pour ce
qui devait rester un moment
fort de l’année 2012.
Sami Bouzid
Pour la 2ème année consécutive, la Ville a renouvelé les Assi-ses de la jeunesse. Cette initiative rencontre toujours un fort succès auprès des participants.
Deuxième Assises au Chapiteau de la mer
Au cœur de la jeunesse !
JACQUES ATTALI A LA SEYNELe 11 décembre, Jacques Attali, président du réseau Planet fi nance, ONG créée en 1987 pour soutenir les micro-entreprises, sera reçu à la Cyberbase de Berthe. Deux entreprises seynoises à l’hon-neur : La Pause zen, 1 000 ème entreprise du réseau national et Transports Côte-d’Azur, l’une des 50 entreprises du réseau seynois.
Eddy, 17 ans et Chahine,
21 ans, deux parcours
distincts et une volonté
commune
//// RÉVEILLONMagic Mouss sur France 2
Au moment où nous
mettons sous presse,
nous apprenons que le
31 décembre prochain
à 20h50, le Seynois
Magic Mouss devrait
participer à l’émission
de Patrick Sébastien
“Le plus grand cabaret
du monde” sur France
2. Un accomplissement
pour le responsable
des ateliers “magie” de
l’Espace culturel Tisot,
qui avait rencontré
l’humoriste le 12 août
dernier lors du festival
“Côté pont”, à l’occa-
sion de son spectacle
“Imitations... et confi -
dences”.
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Vie seynoise /9
Si le gouvernement a
fait de la sécurité des
Français une priorité
de son action, le maire, Marc
Vuillemot, a fait de la sécu-
rité des Seynois, sa priorité.
Une nécessité, car, si la dé-
linquance en général est en
baisse à La Seyne, elle s’ac-
croît sur certains quartiers,
tel le centre ancien et sous
certaines formes (drogues,
menaces aux personnes ...).
Pour être entendu et pou-
voir bénéfi cier de moyens
supplémentaires afi n d’as-
surer la quiétude républi-
caine, le maire a dû tirer
la sonnette d’alarme. Avec
succès. Le ministère de l’in-
térieur a en effet considéré
que la demande était digne
d’intérêt, au vu du « trafi c
de stupéfi ants en très forte
augmentation » selon les
termes de la circulaire qui
explicitait les raisons du
classement de La Seyne en
Zone de sécurité prioritaire.
Et pour cause, sur les neuf
premiers mois de l’année
2012, le trafi c a doublé dans
le centre ancien, « il fallait
vraiment tout faire pour
arrêter cette insécurité.
Profi tons de ce dispositif et
de ses ressources humai-
nes supplémentaires ». A
peine arrivé dans le dépar-
tement, Laurent Cayrel, le
nouveau préfet (VOIR AUSSI
P.5), tient à associer les élus
« dans une démarche de
coopération, pour mettre
en place la ZSP ». Celle-ci
va permettre de renforcer
les moyens donnés à la Po-
lice nationale pour qu’elle
puisse remplir ses mis-
sions. Entre 5 et 10 fonction-
naires de police vont venir
grossir les effectifs, d’ici le
premier trimestre 2013. En
outre, l’Etat pourra fi nan-
cer l’installation de caméras
de vidéosurveillance : « Ac-
tuellement, nos services tra-
vaillent à installer très ra-
pidement cables et réseaux
pour raccorder ces caméras.
Ils réfl échissent également
aux endroits où elles seront
les mieux placées ».
Prévention avant toutLe dispositif de ZSP permet
également d’être prioritaire
sur les moyens engagés, es-
sentiellement au titre du
Fonds interministériel de
prévention de la délinquan-
ce (FIPD) : « L’objectif est de
consacrer 75 % de ces moyens
à de véritables actions de pré-
vention comme la lutte contre
la récidive, la prévention de
la délinquance, et non pas de
répression ou d’élucidation
dans les affaires. Je précise
que le travail de la Police na-
tionale continue de s’inscri-
re en partenariat avec celui
de la Police municipale ».
Dans la lutte contre la réci-
dive, La Seyne est d’ailleurs
ville pilote : « Sur le travail
d’accompagnement des dé-
tenus en fi n de peine ou des
travaux d’intérêt général en
alternative à l’incarcération,
nous sommes la commune
du département la plus en-
gagée », rappelle le maire,
Marc Vuillemot. Pour mettre
en œuvre des actions prio-
ritaires, les crédits alloués
au CUCS (Contrat urbain
de cohésion sociale) seront
maintenus. On l’aura com-
pris, l’intérêt d’une Zone de
sécurité prioritaire n’est pas
seulement de renforcer le
dispositif de la police, mais
de soutenir une véritable po-
litique de prévention. Avec
des moyens. Et si d’aucuns
se demandent combien de
temps va durer le label ZSP,
« le dispositif s’arrête dès le
moment où dans sa globa-
lité, la situation redevient
normale ».
Chantal Campana
chantal.campana@la-seyne.com
Sécurité
Des moyens accrus pour La Seyne
La Seyne n’a pas été oubliée dans la création des 49 nouvelles zones de sécurité (ZSP) du territoire national. La ville va pouvoir bénéfi cier de moyens dédiés.
Entre 5 et 10 fonctionnai-
res de police en plus,
d’ici le 1er trimestre 2013
10/ Vie seynoise
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Tête de ligne pour les
croisières, La Sey-
ne-sur-Mer connaît
depuis 2008 un véritable
boom économique dans ce
secteur, avec toutes les re-
tombées que cela engendre.
Cette année, ce sont quelque
120 escales qu’a connues le
port de Toulon/La Seyne,
comme l’appellent les ar-
mateurs.
La Ville s’est adaptée à ce
nouveau modèle économi-
que en mettant en place
un dispositif permettant
d’accueillir au mieux les es-
cales. Pour cela, des agents
d’accueil ont été formés, des
places de parking ont été ré-
servées, et un dépliant en
quatre langues a été édité.
Les passagers qui viennent
du monde entier visitent
ainsi notre ville, son rivage,
ou encore son centre histo-
rique en promettant pour
20% d’entre eux de revenir
pour un plus long séjour
(sondage de la Chambre de
commerce et d’industrie du
Var).
Retombée économiqueLes efforts consentis par la
municipalité semblent por-
ter leurs fruits tant auprès
des professionnels que des
particuliers. En 2012, ce sont
320 000 personnes au total
qui ont fait escale ou ont
pris le départ de notre ville.
Cela représente, pour l’en-
semble de l’agglomération,
une retombée économique
de l’ordre de 17,4 millions
d’euros.
Une activité en plein essor
dans laquelle l’investisse-
ment de la Ville n’a jamais
été aussi fort.
Sami Bouzid
EN BREF Saison 2012
320 000 croisiéristesC’est le nombre de voyageurs que le port Toulon/La Seynea accueillis cette saison.
TRANSPORTS EN COMMUNComité
des usagersLe prochain comité des usagers des transports en commun qui se réunira le 17 décembre à 14h30 salle du Conseil municipal abordera des sujets importants, tels les engagements des collectivités locales à réaliser un rond-point sur l’avenue Rabin au niveau de Citroën afi n de permettre l’accès des bus à leur futur dépôt (ouverture en 2013) sans couper la route, la création d’une ligne au Gai-Versant, les parkings relais de Tamaris et des Esplageolles et le bilan des lignes maritimes transversales cet été.
//// FIBRE OPTIQUETrès Haut Débit Patrick Figuères,
directeur d’Orange
Sud-Est, a présenté le
26 novembre dernier
à l’hôtel de ville en
présence du maire,
Marc Vuillemot, les
grandes étapes du
déploiement du Très
Haut Débit sur le
territoire de La Seyne.
Par ailleurs, lors de
son conseil municipal
du 27 novembre, la
Ville a voté une com-
mande à la délégation
de service public TPM
Très Haut Débit pour
l’extension de son
propre réseau de fi bre
optique qui desser-
vira, d’ici février 2013,
douze nouveaux sites
de la collectivité. Nous
reviendrons dans no-
tre prochaine édition
sur les enjeux de ces
nouveaux équipe-
ments pour la ville et
ses administrés.
La Seyne tête de ligne :
embarquement immédiat
«Nous voulons récompenser nos clients
de leur fi délité ». Bruno Fontaine, prési-
dent de l’association des commerçants
“La Seyne cœur de ville”, mobilisait déjà une
vingtaine de commerçants en partenariat
avec l’association “Vitrines seynoises” fi n no-
vembre. « Il s’agit d’une carte de fi délité mul-
ticommerçants. Elle se présente comme une
carte de crédit. Chaque remise y sera créditée
en euros », poursuit-il.Le 27 novembre dernier,
la carte a été présentée en salle du conseil mu-
nicipal aux médias. Plus de renseignements
sur lscv83500@yahoo.fr. G.A.
150 commerçants
Une carte pour fi déliserL’association « La Seyne cœur de ville » a annoncé le 27 novembre dernier le lancement d’une carte multicom-merçants.
Vie seynoise /11
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Cellu-Chic, 25 rue Baptistin-PaulCéline Vinit a 25 ans, un
master d’économie dans sa
pochette à diplômes et une
passion pour l’esthétique
très technique. But : sculpter
et remodeler le corps. Cette
véritable technicienne de
la minceur et du bien-être
propose des cures d’amin-
cissement sur-mesure avec
une machine “palpé-roulé”
très impressionnante et des
combinaisons de pressothé-
rapie qui sont aussi très re-
laxantes. « Pour lancer mon
affaire, je cherchais un local
avec une grande vitrine.
Et la proximité du marché
seynois m’intéressait beau-
coup, ainsi que celle du port
et des bateaux de Mistral.
J’ai été très bien accueillie et
intégrée par mes voisins ».
Menuisier ébéniste d’Art Arnal, 37 rue FranchipanniBaptiste Arnal a 23 ans.
Après un diplôme Brevet
des métiers d’arts de l’Ecole
supérieure d’ébénisterie
d’Avignon, Baptiste a été le
salarié de deux entreprises
du coin avant de se mettre à
son compte. « C’était le seul
local dans mes moyens, et
ça tombait bien car c’était
une menuiserie avant, celle
de Louis Campodonico. Je
suis ici depuis un an, les an-
ciens étaient contents de re-
voir une menuiserie ici. J’ai
tout refait. Au début, c’était
dur, mais je pense que mon
commerce répond à une
réelle demande de proxi-
mité. » Baptiste Arnal répa-
re vos vieux meubles et les
restaure pour les remettre
au goût du jour. Il est éga-
lement spécialiste en sculp-
ture, dorure et marqueterie
et effectue tout aménage-
ment intérieur sur-mesure,
ancien et moderne.
Au goût du jour, 7 cours Louis-BlancVéronique et Yoann ont
la petite trentaine. Ils se
sont rencontrés autour des
pianos de l’école hôtelière
Saint-Louis de Toulon, il y
une dizaine d’années. Elle
est diplômée en cuisine, il
est spécialisé en gestion hô-
telière. Après avoir travaillé
pour des établissements
dans toute la France, ils ont
décidé d’ouvrir un snack.
Un snack, oui, mais avec
un concept nouveau : faire
de la restauration rapide
de qualité. « Chaque matin,
j’épluche les patates pour
les frites maison. Dès que
nous pouvons acheter au
marché, nous le faisons ». Et
Véronique d’ajouter : « On
a repéré toutes les erreurs
culinaires des snacks de la
ville et nous les avons cor-
rigées. Toutes mes sauces
sont maison, et je vous as-
sure qu’un ketchup maison
n’a rien à voir avec un ket-
chup de marque ». Véroni-
que fait aussi de délicieux
sandwichs, pâtes et desserts
maison, dont une mousse
au chocolat succulente.
Sylvette Pierron
Sylvette.pierron@la-seyne.com
Centre-ville
Petits commerces, grandes idées !Vous pouvez chercher dans tous les centres commerciaux, vous ne trouverez pas l’originalité, la proximité et le sens du service de ces trois artisans-commerçants.
65 rue Gambetta C’est la nouvelle
adresse de la trésore-
rie municipale dont
le numéro de télé-
phone et le numéro
de fax demeurent
inchangés.
Tél : 04 94 87 25 15
Fax : 04 94 87 87 40
////GASTRONOMIE
La Seyne gourmandeC’est le nom des
ateliers culinaires
animés 17 boulevard
Jaurès par Isabelle et
Loïc Bachelart. Elle
est pâtissière, il est
poissonnier, rien
d’étonnant dès lors
d’alterner cuisine
sucrée et salée dans
leurs cours. « Nous
fournissons la tenue, le
matériel et les clients
repartent au bout de
trois heures avec leur
entremets s’ils ne l’ont
pas déjà mangé ! »,
explique Isabelle
Bachelart. Installé
dans une ancienne
boulangerie, le couple
permet d’appréhender
l’univers professionnel
de la cuisine pour
les adultes et ses
techniques de base pour
les enfants. Les cours se
déroulent le mercredi
après-midi pour les
enfants et toute la
journée du samedi pour
les adultes.
www.
laseynegourmande.fr
09 82 53 21 74
12/ Vie seynoise
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Formation et apprentissage
L’avenir et la mer
Guillaume Barcella,
directeur de l’IPFM
Avec 250 apprentis et 400 stagiaires à l’année, l’Institut de promotion et de formation aux métiers de la mer perpétue la conservation des métiers des savoirs.
La campagne d’apprentissage
de l’IPFM se termine à la fi n du
mois. Les retardataires ont en-
core quelques semaines pour s’ins-
crire. Certains métiers intéressent
toujours les jeunes et Guillaume
Barcella, directeur de l’IPFM, s’en
félicite : « Dans la pêche, même si
les pêcheurs ont des diffi cultés ac-
tuellement, il y
a encore des pa-
trons qui veu-
lent bien faire
l’effort d’em-
barquer un jeu-
ne de 16 ans qui
est intéressé.
Actuellement,
nous en avons
trois ». Les
ébénistes, eux,
font la pratique
en entreprise,
en respectant
le cadre légal de l’apprentissage.
« Nous allons arriver sur des mé-
tiers de niches un peu isolés mais
porteurs d’embauches. Ebéniste,
matelot, pêcheur, sellier... On se bat
pour que ces formations ne soient
pas abandonnées, sinon, à terme,
on perdra le savoir ». L’établisse-
ment propose des formations du
CAP au BTS technico commercial
nautisme, niveau III. Après plus
de dix années d’existence, et donc,
d’expérience, on peut dire que la
réussite de l’IPFM est liée au choix
du recrutement des enseignants.
« On fait appel à de vrais profes-
sionnels, des personnes avec une
culture marine et navale et une
bonne technique ». Au fi l des an-
nées, la fi lière soudure s’est deve-
loppée. En septembre 2012, l’insti-
tut a obtenu un marché de soudure
en aluminium, qui supposait des
techniques et un savoir-faire par-
ticuliers : « On forme à tous types
de soudure. Il y a différents maté-
riaux, procédés et matériel. Dans
cette branche, il faut être polyva-
lent, car dans une TPE* on ne peut
pas avoir que des spécialistes ».
Un soudeur gagne en moyenne
2 000 €, voire plus, selon ses quali-
fi cations et spécifi cités. En novem-
bre, six plongeurs démineurs de
la Marine koweïtienne sont venus
se former à la soudure terrestre et
sous-marine. Maintenant, ils vont
pouvoir faire un travail de plon-
geurs scaphandriers, c’est-à-dire
travailler en pieds lourds, combi-
naison étanche et casque alimen-
té de la surface, pour le relevage
d’épaves et découpage sous-marin.
A l’IPFM, le savoir s’exporte bien.
Chantal Campana
chantal.campana@la-seyne.com
*Très petite entreprise
CONTACTSIPFM/CFA des Métiers de la Mer et de l’Automobile68 Allée des Forges83500 La Seyne-sur-MerTél. 04 94 10 26 95cfalaseyne@cma-var.fr www.ipfm.fr
«Sociologiquement, La Seyne
est une ville contrastée. Cela
se traduit schématiquement
par des univers sportifs différents :
la boxe à Berthe, le rugby en centre-
ville ou les sports loisirs au Sud »,
observe Christian Bromberger, so-
cio-anthropologue à l’Institut d’eth-
nologie méditerranéenne, euro-
péenne et comparative (IDEMEC).
Du 12 au 16 novembre dernier, cet
enseignant de l’Université d’Aix-
Marseille, accompagné de deux
collègues et 13 étudiants en licence,
ont résidé à l’Espace accueil jeunes
des Sablettes. Objectif, sillonner la
ville et ses établissements scolaires
à la rencontre des acteurs sportifs
locaux : « L’anthropologie découle
des entretiens et des observations.
Lorsque l’adjoint aux sports, Tous-
saint Codaccioni, nous a proposé de
venir travailler à La Seyne, cela nous
a intéressés. 11 000 licenciés sportifs
pour 62 000 habitants, c’est un beau
ratio ! », constate l’universitaire.
« Votre regard extérieur à la ville est
précieux, se félicite le maire, Marc
Vuillemot. Cela va permettre d’ali-
menter, dans l’esprit de la démocra-
tie participative, les assises du sport
en février 2013 ». En toile de fond de
ce terrain d’études, un foisonnement
associatif seynois, héritier d’une lon-
gue histoire de mouvements syndi-
caux ou d’éducation populaire : « Un
héritage de la IIIe République et de
sa loi 1901, poursuit le maire. L’élé-
vation des consciences, par la lutte
contre l’illettrisme, passait aussi par
la pratique sportive ». Le sport, la clé
de socialisation, de bien-être collec-
tif et, trop peu souvent, de solidari-
tés. Les rapports des étudiants, at-
tendus en janvier, serviront de socle
aux assises du sport. Rendez-vous en
février 2013.
Gwendal Audran
Assises du sport
Sports à la loupeLe mois dernier, le socio-anthropologue Christian Bromberger et 13 étu-diants de l’Université d’Aix-Marseille ont étudié le tissu sportif. Une base qui doit servir aux assises du sport de février 2013.
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Vie seynoise /13
Comme Candide l’af-
fi rmait haut et fort
dans l‘épilogue de
l’Optimiste de Voltaire, les
enfants de l’Amiq ont dé-
cidé, eux aussi, de “cultiver
leur jardin”. Derrière l’Es-
pace municipal et associa-
tif Jean-Baptiste Coste, le
service des Espaces verts
a labouré une plate-bande
à la demande des jeunes
membres de l’association
temporaire enfant citoyen
appelée “Jardin malin” et
présidée par Mamadou
Diouf : « Nous allons plan-
ter des légumes et créer un
jardin décoré, on appelle ça
le Land Art », explique Ma-
madou. Et son copain Waïl
de préciser : « Pour le mo-
ment, on a planté des fèves,
des tulipes, des oignons, des
laitues et des épinards. Ni-
cole et Rina (NDLR : LES DEUX
SPÉCIALISTES ES-POTAGER DE L’AMIQ
DANS LE CADRE DES ACTIONS INTER-
GÉNÉRATIONNELLES) nous ont
expliqué que ce sont des
végétaux qui poussent en
hiver ».
Fête de la soupePour les aider dans leurs
nouvelles tâches de jardi-
niers, les enfants pourront
aussi compter sur l’arrivée
prochaine d’un jeune en
service civique. « Le 2 mars,
avec notre première récolte,
nous organiserons une fête
de la soupe, annonce fi è-
rement Walid. Il y aura un
concert et un banquet avec
les légumes de notre Jardin
malin ».« Parce que les légu-
mes, rappelle Wail, c’est très
bon pour la santé, ça donne
des forces ! ». De son côté,
la jeune Kenza a hâte de
réaliser les premières déco-
rations de fl eurs : « Le Land
Art, c’est de la décoration
avec des fl eurs et des végé-
taux. On va faire des bons-
hommes avec des buissons,
des épouvantails… ».
Ce qui est sûr, c’est que ce
petit carré de terre au bout
du jardin de Coste donne
mille et une idées aux en-
fants qui, comme Candide,
souhaitent « cultiver leur
jardin » pour être heureux.
Sylvette Pierron
Sylvette.pierron@la-seyne.com
* L’association maison intergé-
nérationnelle de quartier du
centre-ville
Action citoyenne
Cultivons le Jardin malin !L’AMIQ* a monté une association temporaire enfant ci-toyen (ATEC) : Jardin malin. Buts : cultiver un potager à l’espace Coste, et réaliser du Land Art.
////DISPARITIONL’escalade en deuil
Le grimpeur à mains nues, Patrick Edlinger, nous a quittés le 16 novembre dernier à l’âge de 52 ans. Né à Dax (Landes), il est arrivé enfant à La Seyne avec sa famille. Initié à l’escalade dès l’âge de huit ans, Patrick “Le Blond” Edlinger se consacre très vite entièrement à cette discipline. Passant ses journées en falaise, il fait connaître l’escalade au grand public en 1982 grâce aux documentaires de Jean-Paul Janssen diffusés dans le monde entier : « La Vie au bout des doigts » et « Opéra Vertical ». Il y escalade en libre et, pour partie, en solo intégral, des voies des fameux sites de Buoux (Luberon) et des gorges du Verdon. Retenu à La Réunion lors de l’inauguration de « Roc en Seyne » au Complexe sportif Léry, Patrick Edlinger devait venir découvrir en personne le plus haut du mur d’escalade indoor de la région. Le Seynois présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Le 14 novembre, le maire
Marc Vuillemot était
invité par les jeunes de
l’AMIQ à découvrir leur
jardin à l’espace munici-
pal Coste
//// SENIORS
Mini-réveillonMardi 18 décembre
à 14h, le Palais de la
réception, avenue
Robert Brun,
accueillera les convi-
ves du mini-réveillon
des seniors. Réserva-
tion obligatoire.
14/ Vie seynoise
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Il en était question de-
puis quelques mois. En
novembre dernier, l’al-
lée centrale du parc Braudel
a été baptisée offi ciellement
“Allée Danielle-Mitterrand”.
En 2008, elle était venue
signer avec le maire, Marc
Vuillemot, la charte des Por-
teurs d’eau. Avant de dévoi-
ler la plaque, le maire a ren-
du hommage à la «femme
engagée et militante». L’oc-
casion de faire également
un point sur les travaux et
aménagements réalisés aux
Sablettes et dans les autres
quartiers de la ville. « Les
bassins ont été remis en eau.
L’allée a été refaite pour un
coût de 200 000 €. Les lattes
de bois ont été remplacées
par du béton désactivité de
couleur claire et le rendu est
excellent.». Et de rappeler
que le parc Braudel, conçu
de façon pertinente et inau-
guré en 1999, avait mis à dis-
tance la circulation automo-
bile qui passait à l’endroit
où se trouve l’allée Danielle-
Mitterrand : « Cela a permis
d’utiliser les espaces et d’ac-
cueillir des animations pen-
dant la période estivale ».
Un parc qui rassemble 300
espèces végétales méditer-
ranéennes. Les bassins fonc-
tionnent en circuit fermé.
« L’idée est de constituer un
plan d’eau écologique qui
sera un point de repos pour
les oiseaux migrateurs.
D’ici le printemps, les ber-
ges vont être revégétalisées
avec des nénuphars. Carpes
et grenouilles seront intro-
duites ». Un lieu de villégia-
ture très prisé, « que nous
avons le devoir d’entretenir
et de préserver. A ce sujet,
je voudrais aussi vanter le
travail opinîatre réalisé par
Florence Cyrulnik pour par-
venir à la fi nalisation du
dossier de Zone de protec-
tion du patrimoine architec-
tural urbain et paysager (ZP-
PAUP), qui est le cadre dans
lequel s’inscrivent toutes
les opérations qui peuvent
être faites ». L’adjointe au
Patrimoine précise : « Nous
allons vers une évolution du
dispositif Aire de mise en
valeur de l’architecture et
du paysage ».
Autre point positif, la ré-
habilitation, en 2011, de la
promenade Charcot, le long
de la plage. Des aménage-
ments qui certes, concer-
nent le Sud de la commune,
mais qui profi tent à tout le
monde, comme le rappelle
le maire : « Chaque réalisa-
tion qui se déroule sur une
partie de notre territoire est
bénéfi que pour l’ensemble
de la commune ».
Le Nord et le centre aussi Si l’embellissement du quar-
tier des Sablettes est une
chance pour les Seynois et
ceux qui viennent profi ter
des plages, l’inauguration
de la médiathèque Andrée
Chédid, l’an prochain, quar-
tier Berthe, va également
servir à tous : « Ce sera la
plus importante médiathè-
que, non seulement de la
commune mais également
de tout l’Ouest de l’agglo-
mération ». Mais avec les
baisses de dotation de l’Etat
et les dépenses accrues, le
maire doit souvent jouer les
équilibristes. « On diversifi e
notre économie. Accueil des
yachts de grande plaisance
en hivernage pour la répa-
ration et le maintien de l’ac-
tivité de certains chantiers,
installation du casino, port
de plaisance de 600 an-
neaux dont l’attributaire de
la Délégation de service pu-
blic, sera connu lors du pro-
chain Conseil municipal... ».
Ceux qui ont un projet pour
l’ancien atelier mécanique
devraient le déposer avant
la fi n décembre. La corniche
de Tamaris attendra encore
un peu, 20 M€ pour sa réno-
vation représentent l’équi-
valent du budget annuel de
la commune, tous investis-
sements confondus.
Chantal Campana
chantal.campana@la-seyne.com
EN BREF Réalisations et rénovations
Des équipements pour le SudDu Nord au Sud les aménagements se poursuivent et profi tent à tous les Seynois. Au parc Braudel, l’allée cen-trale “Danielle-Mitterrand” a été inaugurée.
L’allée centrale du parc Braudel
porte désormais le nom de
Danielle Mitterrand
////Seniors COLIS DE NOËL
Les traditionnels colis de Noël seront remis mercredi 12 dé-cembre à partir de 14 heures à la Bourse du travail, avenue Gambet-ta, pour les cou-ples et personnes seules. Jeudi 13 décembre, ce sera le tour des rési-dents des foyer API et Bartolini, et vendredi 14 décembre les résidents de la maison de retrai-te de l’hôpital et du foyer Croizat.
////PEINTUREAmicale des Beaux-ArtsLes ateliers ont repris à l’Espace Jean-Baptiste Coste, 17 bis rue Messine.
Le mercredi après-midi et le vendredi après-midi sont consacrés à la peinture. Le mercredi de 18h à 20h, est dédié aux modèles vivants et au dessin d’art
Pour plus de renseignements :
Daniel Gonzalès au
06 75 50 15 73
//// TÉLÉ
Un Seynois à la Star’AcAprès avoir produit le
générique des Anges de
la Téléréalité, le Seynois
Gilles Luka interprètera
la B.O. de la prochaine
Star Academy. Sur NRJ12
à partir du 6 décembre.
Le Seynois c’est vous /15
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Magali Coispel et Henri Gomez
Des mains d’or
Deux mois. C’était le
délai imparti à Ma-
gali Coispel pour
réaliser un trompe-l’œil de
huit mètres sur quatre sur
le plafond du Palais de jus-
tice de Toulon. « Une verriè-
re en l’occurence », se sou-
vient-elle. Deux mois pour
réaliser une maquette au
1/20e, profi ter des échafau-
dages des peintres et ache-
ver la peinture. Pari tenu.
Une passion qui remonte
à son enfance au Pas-du-
Loup. « J’ai toujours aimé
dessiner. Les cours ne m’in-
téressaient plus. J’ai quitté
le collège L’Herminier pour
un établissement privé à
Toulon ». C’est là qu’elle
rencontre Henri Gomez,
son futur mari bientôt des-
sinateur industriel. « Il m’a
parlé d’un cursus de design
urbain en trois ans aux
Beaux-Arts qui m’a inté-
ressée », raconte-t-elle. Elle
y apprend photo, gravure
et sculpture pour passer
un diplôme national d’Arts
et techniques. « J’ai débuté
avec Henri à Sanary comme
peintre en lettres », pour-
suit l’artiste. Les devantures
de commerces se suivent et
ne se ressemblent pas. “Ca-
dillac” place Martel-Esprit
à La Seyne, “California” rue
d’Alger à Toulon, le couple
multiplie les réalisations
extérieures. « Intérieurs
également avec les bétons
cirés du bar La Frégate sur
le port, ou encore les décors
des Rencontres de Tama-
ris », conclut Magali Cois-
pel, heureuse maman de
Paco, 17 ans et Louna, 7 ans.
Gwendal Audran
http://magdecors.perso.sfr.fr
06 85 55 71 89
A l’honneur : Marie Craisson
Créateurs depuis 5 ans des décors des Rencon-tres de Tamaris, le couple exerce à travers les façades, intérieurs et plafonds de l’Ouest-Var.
L’art à crochets ! Depuis 10 ans, Marie Craisson réalise à la force de son imagination et de ses crochets des œuvres plus étonnantes les unes que les autres.
Cette mère de famille, saisonnière durant les vendanges, avait « beaucoup de temps ». « Alors j’ai décidé de m’occuper avec mes crochets », confi e-t-elle. Réservée aux premiers abords, elle est décrite par sa belle fi lle Anaïs comme « quelqu’un de passionné » qui vit des moments « de liberté grâce à son Art». L’inspiration ? Ne lui en parlez pas, car comme beaucoup d’artistes elle vous
répondra : « On ne contrôle pas son inspiration, cela peut venir tard dans la nuit. Des fois, je n’en ai pas pendant
des semaines entières », souffl e t-elle fi èrement devant ses œuvres qui, pour notre venue, meublent le salon.
Fille d’un ouvrier des chantiers seynois, Marie a naturellement consacré une partie de ses œuvres au patrimoine de la Ville. Pont levant, port, chantiers font ainsi partie de ses créations. Mais sa grande spécialité reste les crèches de Noël. Différentes expositions demeurent à son actif. Notamment le Salon international des santons, en Arles l’an dernier.Ce mois-ci, vous pourrez admirer la crèche de Marie Craisson lors des Calendales au fort Napoléon, du 1er au 23 décembre. « Créative », « travail remarquable » sont autant de remarques qui ornent son livre d’or. Nous le signons d’un « beaucoup d’admiration », en attendant de nouvelles créations. Sami Bouzid
Magali et Henri, un couple au
travail et dans la vie. Ici devant
une fresque réalisée chez un
particulier à Saint-Elme
16/ Travaux
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Après des mois de procédu-
res administratives, les tra-
vaux du crématorium ont
commencé lundi 19 novembre pour
environ un an. « La Municipalité est
ravie de voir ce dossier se concréti-
ser. Les travaux de préparation au
gros-œuvre se concentrent sur le
terrassement de la butte » explique
Raphaëlle Leguen, première adjoin-
te au maire.
Il est vrai qu’un crématorium dans
l’Ouest-Var répond à une réelle de-
mande. Les familles Ouest-varoises
sont actuellement obligées de se
déplacer jusqu’à Cuers, Aubagne
ou Vidauban. Un Français sur deux
choisit aujourd’hui la crémation.
Selon un sondage Ifop-Pompes fu-
nèbres réalisé en août 2010, ils se-
raient exactement 53 % à plébisciter
la crémation - ils n’étaient que 1 %
en 1979. « Malgré son implantation
dans une zone assez industrielle,
nous avons tout fait pour que l’in-
timité des familles soit respectée.
Aussi les salles funéraires donne-
ront sur la colline et non sur la zone
industrielle. »
Le cimetière en 2014Parallèlement à ces travaux d’en-
vergure, les travaux du cimetière
juste à côté devraient commencer
après la procédure légale de mar-
ché public. « Le marché de maîtrise
d’œuvre est lancé, assure la premiè-
re adjointe au maire. Les travaux
devraient s’achever en 2014. Avec
comme objectif de réaliser le jardin
du souvenir à l’intérieur du cime-
tière en priorité pour répondre au
besoin du crématorium. Le cime-
tière du centre-ville est vraiment à
saturation, sa gestion est de plus en
plus complexe et la liste d’attente
s’allonge. Aussi, je suis vraiment
satisfaite que ces deux dossiers se
concrétisent enfi n ».
Sylvette Pierron
Sylvette.pierron@la-seyne.com
Répondant à un réel besoin dans l’Ouest-Var, le crématorium du quar-tier Camp-Laurent sera ouvert au public fi n 2013. Le cimetière, à côté, ouvrira en 2014.
Nuisances des travaux
Le Croûton surveilléD
u côté de la rue Raphaël-Dubois à Ta-
maris, un chantier de 28 villas de Marly
Immobilier inquiète vivement les rive-
rains du Croûton depuis cet été. Ces derniers
ont fait part de leurs gênes et mécontente-
ments au maire, Marc Vuillemot, lors de sa vi-
site sur place le 22 octobre. La commission de
suivi des chantiers gérée par la GPS (Gestion de
proximité seynoise) a dès lors mis en demeure
l’entrepreneur de fournir les documents de la
préfecture l’autorisant à utiliser un concasseur.
La commission lui réclame également les do-
cuments d’élaboration du pluvial afi n d‘éviter
les inondations. La Ville lui demande aussi de
soigner l’apparence de ce pluvial, en le “paysa-
geant”. En réponse, Alain de la Porte des Vaux,
représentant Marly immobilier, s’est engagé à
verser 10 000 euros à la commune.
Affaire à suivre !
S. P.
Camp Laurent
Crématorium en chantier
Travaux /17
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
////Centre-ancienConseils travauxDans le cadre de l’OPAH-RU (Opérération programmée d’amé-lioration de l’habitat et de renouvellement urbain), de nombreuses subventions sont depuis longtemps accordées aux propriétaires de lo-gements dans le centre-ville. Dans le cadre de prestations dites “intel-lectuelles” du PNRQAD (Programme national de requalifi cation des quartiers anciens dé-gradés), une équipe de conseillers experts est mise à la disposition des candidats à la rénova-tion pour monter leurs dossiers de subvention. Cette équipe apportera également une aide à la commmune pour le pilotage de son plan de requalifi cation du cen-tre ancien.04 98 00 50 95
EN BREFFluidité du trafi c
Un rond-point aux “trois feux”C
e carrefour est
un nœud de cir-
culation de plus
en plus emprunté par
les nombreux clients
des centres commer-
ciaux. Créant parfois
une jolie pagaille et des
ralentissements mons-
trueux. Pour fl uidifi er
le trafi c à hauteur des
entrées des deux su-
permarchés (Auchan
et Leader Price) et du
concessionnaire Re-
nault, un rond-point
va être aménagé. Les
travaux débuteront le
23 janvier pour une du-
rée de 6 mois environ.
Pendant le premiers mois de tra-
vaux, un plan de déviation sera mis
en place. Il ne sera alors plus possi-
ble de prendre la bretelle de droite
sur la passerelle allant à l’autoroute.
Pour les véhicules venant de Six-
Fours-les-Plages par exemple, il
faudra choisir un autre itinéraire
pour se rendre aux centres com-
merciaux de l’avenue de l’Europe.
Par Vignelongue par exemple.
La planifi cation défi nitive des tra-
vaux aura lieu le 5 janvier. Nous
reviendrons plus en détails sur ce
chantier dans le prochain Seynois.
S. P.
Un plan de déviation sera
organisé pendant les premiers
mois de travaux
En janvier, les travaux d’un rond-point vont démarrer avenue de l’Europe à la place du carrefour, entre Renault et Auchan.
Voirie
Le pointu à Sauvet
Ports-Toulon-Provence a of-
fert un pointu à la Ville. Trois
employés municipaux l’ont
restauré. Il ira orner le rond-point
du Docteur Sauvet aux Plaines.
Tous les Seynois l’appellent en-
core le rond-point de la barque. Et
pourtant, ça fait quelques années
que l’esquif n’y est plus. La muni-
cipalité remercie Ports-Toulon-Pro-
vence, ex-syndicat mixte des ports
du Levant qui gère l’exploitation
de 18 ports du littoral varois. Cyril
Marty, Frédéric Zangani et Fran-
çois Gomez ont poncé, consolidé et
repeint le bateau en bleu, blanc et
rouge.
C’est un particulier à la base qui
l’avait offert à Ports-Toulon-Pro-
vence, qui l’a ensuite donné à la
Ville, pour le plus grand plaisir des
habitants des quartiers Sud qui
pourront maintenant appeler le
rond-point du Docteur Sauvet, et
ce sans passer pour des “fadas”, le
carrefour de la barque.
S. P
les trois employés municipaux
ont restauré le pointu offert à la
Ville par Ports-Toulon-Provence
18/ A votre service
EN BREFServices techniques
Lumières de Noël
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
//// RENTRÉE 2013-2014Inscriptions maternelles
Les enfants nés en
2010 et 2011 verront
leurs inscriptions
enregistrées du 7
janvier au 1er février
2013. Retrouvez le
dossier téléchar-
geable sur www.
la-seyne.fr.
Inscriptions à la
mairie sociale, rue
Renan uniquement :
04 94 06 97 70
////Hôtel de villeBesoin
de documents
administratifs ?Un correspondant CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) est à votre disposition en Mairie au service juridique. «Conformément à la Loi de 1978, tout administré a droit de se voir communiquer les documents administratifs, sous réserve de s’acquitter des frais de reproduction. En cas de refus, il peut saisir la CADA qui transmet sa demande au Maire afi n de justifi er le refus» indique Jacqueline Audibert, correspondante CADA.
CONTACTS04.94.06.95.33
Depuis le 7 décembre, les traditionnelles illuminations de Noël ont été déclenchées. La municipalité poursuit ses économies d’énergie tout en assurant des nouveautés.
La mise en place des
décorations, étalée
sur une dizaine de se-
maines, a commencé le 17
septembre dernier. Menée
par une équipe de trois
agents municipaux du ser-
vice Illuminations / Signa-
lisation en journée et neuf
la nuit, elle connaît cette
année plusieurs nouveau-
tés. Cinq palmiers ont ainsi
été décorés avenue Hoche,
un autre avenue Faidherbe
avant d’arriver sur le port,
et trois au Carrefour du 8
mai. Par ailleurs, deux pla-
tanes ont été illuminés rue
du Docteur Vaillant, et deux
autres place Garibaldi et
place Kennedy. Côté sapins,
des stalactites produisent
sur place l’effet “neige qui
tombe”.
Concernant la consomma-
tion globale des illumina-
tions, la Ville est toujours
engagée dans la réduction
des coûts en supprimant
année après année toutes
les décorations qui ne sont
pas équipées en LED. Des
guirlandes faible consom-
mation (environ 7 watts par
poteau) avenue Louis Curet,
Max Barel, Maréchal Juin et
Pablo Neruda remplacent
les anciennes et énergivores
guirlandes à incandescence
qui occupaient les candéla-
bres de ces avenues.
Par ailleurs, douze sphères
lumineuses, rue Léon Blum,
rue Taylor et rue Lagane, ont
été entièrement démontées
et reconfi gurées par les
agents municipaux. Leur
très mauvais état aurait pu
justifi er que la Ville s’en sé-
pare. Le talent des agents
municipaux a rendu une
nouvelle jeunesse à ces
sphères de lumière. C’est à
eux que l’on doit les nou-
veaux motifs et les nou-
veaux jeux de couleurs :
boules blanches et étoiles
rouges rue Léon Blum,
boules blanches et vagues
bleues rue Lagane.
G. A.
Place Ledru Rollin le 19
novembre dernier.
Les agents municipaux
profi tent de l’accalmie
nocturne pour décorer `
le port
Visites de terrain
Le maire à votre rencontre
Le journal des
Quartiers
19
Le 22 octobre au Croûton, le 7 novembre à la Petite Garenne et le 16 à Vi-gnelongue, le maire poursuit ses visites de terrain. Le 18 décembre, il sera à la Donicarde.
C’est avec les élus concernés,
l’adjoint de quartier, des
responsables des servi-
ces techniques et de la Gestion de
proximité seynoise que le maire se
déplace à la rencontre des riverains,
membres de Comités d’intérêt local
et riverains. Le 22 octobre, il était au
Croûton où un chantier de la rue Ra-
phaël-Dubois importune et inquiè-
te les riverains (VOIR NOTRE ARTICLE PAGE
16). Le 7 novembre, il se rendait tout
au nord de la ville où les problèmes
sont nombreux : propreté générale
du quartier, circulation, hangars
à l’abandon et pas de trottoir ni
d’éclairage public pour les riverains
et les salariés de cette zone à vocation
industrielle gérée par Toulon-Pro-
vence-Méditerranée. Une invitation
avait été envoyée à la Communauté
d’agglomération et le responsable
du service infrastructure-entretien
de TPM avait fait le déplacement. Il
assure que la démolition de l’ancien
Efi ssol est programmée. Et qu’un
pont tout-gabarit pour franchir la
voie ferrée sera élaboré à la place
de la casse Profer, délocalisée. En ef-
fet, les poids-lourds qui s’engagent
avenue Brun vers le pont de la gare
sous lequel ils ne peuvent passer,
ont toutes les peines du monde à
faire demi-tour, provoquant parfois
de belles pagailles.
Des solutions adaptéesLe 16 novembre, enfi n, le premier
magistrat se rendait à Vignelongue
où la sécurité routière, avenue des
Anciens combattants français d’In-
dochine, inquiète les riverains et les
parents d’élèves de l’école Toussaint-
Merle. Les élus et fonctionnaires ont
pris bonne note des problèmes et
ont proposé des solutions adaptées.
Les riverains ont également sollicité
la vigilance de la commission de
suivi des chantiers pour un permis
de construire accordé juste à côté de
la clinique du Cap d’Or. En décem-
bre, le maire se rendra le 18 à 17h30
à la Donicarde. Sylvette Pierron
Sylvette.pierron@la-seyne.com
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Le 16 novembre dernier à Vignelongue
20/ QUARTIERS
EN BREF//// Saint-GeorgesUn collectif d’animationsLes conseillers des quartiers Sud se sont réunis le 25 octobre à la Maison St-Georges pour constituer un collectif d’animation. Objectif, un meilleur suivi au sein des ateliers «animation», «cadre de vie»(circulation, stationnement, sécurité, environnement etc.). Les groupes de travail étaient constitués, parmi les neuf conseillers de quartier volontaires le 21 novembre. Premières pistes : demande de mise à sens unique d’une voie, création d’une aire de stationnement pour les camping-cars, mise en sécurité de certaines voies de la commune, festivités dans les quartiers Sud, rencontre avec les jeunes etc.
////Proximité
Une info qui rouleUn minibus d’information de la Ville va désormais rencontrer régulièrement les Seynois dans leur quartier. Le but est de permettre à l’ensemble des citoyens d’obtenir plus facilement des informations sur la commune et de découvrir les Conseils de quartier, leur rôle, leur implication dans la vie de la cité. Cette démarche citoyenne est un trait d’union supplémentaire entre le citoyen et sa mairie.
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Les plus anciens bâtiments du quartier avaient été oubliés par le PRU* de 2006. La municipalité s’est battue pour répa-rer cette injustice
A voir le monde dans la salle de
réunion de la tour C de Berthe,
on comprend les nombreuses
attentes des habitants des plus anciens
bâtiments du quartier. Ils étaient nom-
breux en effet à venir écouter l’annon-
ce des futurs travaux dans leurs rési-
dences où la vétusté a peu à peu envahi
leur quotidien.
« La municipalité s’est battue auprès de
l’Agence de rénovation urbaine (NDLR :
L’ANRU) pour trouver des fi nance-
ments, assurait Christian Bianchi, ad-
joint de quartier Nord, au public lors de
la réunion le 19 novembre. Cette der-
nière fi nance les travaux à hauteur de
40 %. Le reste est assuré par les collecti-
vités locales (Conseils général et régio-
nal, TPM), la Ville et l’offi ce Terres du
Sud Habitat. Les travaux démarreront
au printemps 2013 après la procédure
obligatoire de consultation publique ».
Mêmes prestations qu’ailleursJusqu’ici, il faut dire que les résidants
de la vieille cité Berthe regardaient
avec une certaine rancoeur les travaux
effectués un peu partout dans leur
quartier. « Et nous ? » se plaignaient-ils.
Joël Canapa, directeur de l’offi ce Terres
du Sud Habitat, leur assurait que les
travaux annoncés seraient « d’un ni-
veau de prestation égal à ce qui a été
fait ailleurs ».
Le Berthe B (B1 et B2) (NOTRE PHOTO) sera
démoli. Les locataires concernés seront
relogés dans des résidences neuves.
Quant aux autres, ils ont été heureux
d’apprendre que leurs logements se-
ront rénovés : fenêtres, portes, volets
roulants, traitement des pièces humi-
des, porte d’entrée, ventilation, mise
en sécurité électrique, remplacement
de la robinetterie, appareils sanitaires
et évier, réfection des sols souples dans
les salles de bain). Les façades, toitures
et halls d’entrée sont également prévus
au programme. Enfi n, un effort parti-
culier sera apporté aux problèmes de
réception de télévision dans cette ré-
sidence. « On trouvera des solutions »
assurait Jean-Paul Raynaud, technicien
à l’offi ce Terres du Sud Habitat.
Réunions de pied d’immeubleAprès la présentation des travaux, les
questions étaient nombreuses. « Des
réunions de bas d’immeuble seront or-
ganisées, annonce Joël Canapa, et nous
passerons dans vos logements avant
les travaux. Nous ne ferons pas du “sur-
mesure” mais nous nous adapterons
avec intelligence à vos besoins ».
Autant de bonnes nouvelles pour des
résidants de l’ancienne Berthe qui se
sentaient un peu… oubliés.
Sylvette Pierron
Sylvette.pierron@la-seyne.com
* Programme de rénovation urbaine
Programme de rénovation urbaine
La “vieille Berthe” aussi
Le Berthe B est voué à la démolition, les locatai-
res seront relogés dans des appartements neufs.
QUARTIERS /21
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Après des mois d’acti-vité dans des préfabri-qués, le directeur, Al-ban Costa a accueilli ses usagers dans la toute nouvelle poste de la place Saint Jean.
Berthe
Bienvenue à la Poste
« Là où il y a du courrier, il y a la vie, déclare
fi èrement le maire en préambule de son
discours d’inauguration du bureau de Pos-
te de la place Saint-Jean. Et, Berthe est une belle
et bonne adresse ». Le maintien des services pu-
blics de proximité est la colonne vertébrale d’un
quartier qui vit. Car ce nouveau bureau de poste
est un véritable lieu de vie, comme l’indique la
plaque dévoilée ce 5 novembre et réalisée par un
professeur de l’école des Beaux-Arts, Christophe
Vivian : « On m’a donné carte blanche pour cette
plaque. Je me suis donc imprégné de la vie de cet-
te place et je me suis rendu compte que c’était un
véritable lieu de rencontres intergénérationnel-
les. J’ai donc travaillé sur ce thème ». Et le maire
de rappeler que cette Poste est le seul établisse-
ment bancaire du quartier. Christian Bianchi,
adjoint de quartier délégué à la présence postale,
a obtenu auprès de la Poste qu’un interprète de
langue arabe soit embauché à temps plein.
Vitrine du groupe La PosteLes habitants sont très attachés à leur Poste. Hen-
riette Melly a 80 ans. Malgré le vent déchaîné
ce matin du 5 novembre, elle n’aurait raté pour
rien au monde l’inauguration de la Poste où elle
connaît tout le monde : « Ça fait 25 ans que j’ha-
bite au Berthe E22, juste en face de l’ancienne
Poste. Pendant des mois, les employés ont tra-
vaillé dans la chaleur des préfabriqués, c’était
pas facile pour eux. Je suis heureuse de retrou-
ver une vraie poste, c’est un peu plus loin de chez
moi mais ça me fait faire de d’exercice ».
« Ce bureau de poste est une véritable vitrine du
groupe La Poste dans le Var. Le premier bureau
sans argent (NDLR : LES EMPLOYÉS NE MANIPULENT PAS
D’ARGENT LIQUIDE). La Poste a investi 800 000 euros.
Il est labellisé AFNOR, (Association française de
normalisation) », se réjouit Alban Costa, le direc-
teur. Avec la présence de la Poste et des futurs
commerces, la place Saint-Jean a vocation à de-
venir le cœur du quartier Berthe.
Sylvette Pierron
Sylvette.pierron@la-seyne.com
« La démocratie s’est exprimée », se réjouit André Patiès,
présidente du Comité d’intérêt local des Mouissèques. 680
bulletins de réponse ont été distribués aux riverains de
l’avenue Esprit-Armando. 293 bulletins ont été reçus. 131 souhai-
tent le retour au double sens. Ils sont un peu plus nombreux à
désirer que rien ne change : 150. A noter : 12 nuls. En accord avec
les règles de la démocratie participative, le sens de circulation
reste donc le même. « Rien ne change, mais alors, il faut penser
aux aménagements nécessaires », souligne la présidente du CIL.
La municipalité a en effet, projeté l’aménagement d’un rond-
point en bas du chemin Casanova sur la corniche Giovannini, et
un autre, en haut, côté collines de Tamaris (au niveau d’Aldi). Sur
ce dernier, un parking d’une trentaine de places sera aménagé.
S. P
Esprit-Armando
Sens unique maintenu
La Poste a investi 800 000 euros dans
le nouveau bureau de poste de Berthe
Dépouillement de la consultation :
une majorité de bulletins pour le
maintien du sens unique
22/ Rubrique
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
22/ QUARTIERS
A travers les quartiers
En imagesLe Beaujolais aux Mouissèques (PHOTO DU HAUT)
André Patiès, présidente du Comité
d’intérêt local des Mouissèques a invi-
té ses membres et les nouveaux rési-
dants du quartier à déguster un verre
de Beaujolais nouveau le 17 novembre
dernier à l’heure de l’apéro. « Plus de
200 personnes se sont retrouvées en
bas des Allées Maurice Blanc pour
une rencontre conviviale, raconte la
présidente du CIL. Arômes de fruits
rouges, banane ou épices, chacun a
trouvé ce qu’il voulait dans le millé-
sime 2012, l’essentiel était ce bon mo-
ment de partage. A renouveler sans
modération ».
Fête de quartier à Martini (PHOTO DU BAS)
Ambiance toujours aussi conviviale
lors de la 3ème édition de la fête du
quartier Martini. Organisée par les
conseillers de quartier, elle s’est tenue
le 16 novembre dans les locaux de
l’école Martini. H.B
Le 16 novembre, une exposition de peintures
du peintre Jean-Paul Schmitt s’est tenue à
titre posthume à la Bourse du travail. Pein-
tre fi guratif, admirateur des impressionnistes,
inspiré des paysages corses et des chemins de
St Jacques de Compostelle, il rêvait de pouvoir
exposer dans sa commune d’adoption l’œuvre
qu’il avait mis tant d’années à réaliser. Accom-
pagné de son épouse et de Jean-Claude Bardelli,
président du CILSOS, Jean-Paul Schmitt avait
rencontré Alain Lopez, Adjoint en charge des
quartiers Sud, dans sa permanence de la mai-
son St-Georges. Cette exposition a permis de lui
rendre hommage. S.B.
Centre-ville
Exposition Schmitt
L’épouse de Jean-Paul Schmitt assistait
au vernissage
Rubrique /23Vos élus /23
OPPOSITION A l’heure où nous imprimons, le texte de cette tribune libre ne nous est pas parvenu.
1 - Twirling-bâtonToussaint Codaccioni, adjoint aux Sports, et Christian Barlo, conseiller
municipal délégué aux associations sportives, ont reçu l’équipe du
Twirling-Club de La Seyne-sur-Mer. A cette occasion, 5 athlètes, en
catégories Cadettes, Minimes et Seniors, ont été félicitées pour leurs
performances.
1
2
2 - Nouvelle-Calédonie, le bagne oubliéFlorence Cyrulnik, adjointe déléguée à la Culture et au Patrimoine (au micro), entourée de Jean-Jacques Taurines, conseiller municipal délégué aux Littératures, et de Graziella Gaujac, conseillère municipale déléguée à la Restauration scolaire, le 24 novembre dernier lors du vernissage de l’exposition annuelle du musée Balaguier « Nouvelle-Calédonie, le bagne oublié ».
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
3
3 - Gaël Fickou à l’USSSélectionné en équipe de France de rugby, le Seynois Gaël Fickou s’est rendu le 14 novembre sur la pelouse du stade Léry à la rencontre des élèves de l’école de rugby. L’occasion de présenter son parcours exemplaire aux jeunes. Le dimanche précédent, Gaël Fickou recevait en présence de Toussaint Codaccioni, adjoint aux Sports, le maillot de l’USS (NOTRE PHOTO) qu’il venait encourager au stade Marquet.
LE MAGArrivé à La Seyne-sur-Mer au lendemain de la fermeture de la Navale, le Sud-Africain Ian Simms pose un regard d’artiste sur les archives du fonds Sillages des anciens chantiers. Son expo, intitulée « Dans le Fonds » sera visible du 15 janvier au 22 mars 2013, à la Maison du Patrimoine.
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Avec Ian Simms, les archives deviennent photogéniques
ReportageL’Entente Toulon-La Seyne Badminton PAGE 36
PAGE 28 LE MAG /25
MémoireCentenaire de la naissance de Pouillon
Q uand Ian Simms
s’installe à La
Seyne-sur-Mer, en
1987, les chantiers
navals ne sont déjà
plus là. Seul subsiste un semblant
d’activité, en attendant la fermeture
totale du site, en 1989. « J’étais très
intrigué par cette espèce de vide
dans la ville », raconte l’artiste, dont
le travail était, jusque-là, « une ex-
ploration sur la question de l’exil,
des récits et des ruptures ». Une réfé-
rence à l’Afrique du Sud où il est né,
ainsi que son père, d’origine britan-
nique. Sa mère a quitté très jeune
l’Irlande du Nord, qu’elle trouvait
« un peu trop étriquée ». Partie faire
le tour de France en stop, juste après
la guerre, elle fait la connaissance
d’un Hollandais, qu’elle suit en Afri-
que du Sud. Si leur histoire ne dure
pas, sur place, elle rencontre le père
de Ian. En 1961, Ian Simms naît à Jo-
hannesburg. Il y passe ses vingt-
deux premières années. Son diplôme
d’ingénieur-agronome en poche, le
jeune homme travaille depuis 6
mois, quand il est appelé à faire son
service militaire. Opposant au régi-
me de l’Apartheid, il refuse et risque
6 ans de prison, assortie de l’obliga-
tion d’accomplir son service, au ter-
me de son emprisonnement. Il choi-
sit l’exil : « A la différence de
l’expatriation, on part en sachant
qu’on ne reviendra plus. On fait le
deuil de son pays et les gens là-bas
font de même vis à vis de nous ».
Pourtant, il n’hésite pas et part à Lon-
dres, où il reste un an. A Minstead,
dans le New Forest, il organise des
rencontres entre jeunes Européens
autour de la lutte contre l’Apartheid.
Parmi eux, Josiane, une Seynoise.
Quand elle rentre en France, il repart
avec elle. Ils emménagent à La Seyne,
dans la maison familiale. Lui, le jeu-
ne exilé, va devoir s’enraciner dans
un pays dont il ne connaît pas la lan-
gue et dans une ville qui vit un véri-
table drame social dont il ignore
presque tout.
Nouveau départD’abord il faut trouver du travail :
« Comme je ne parlais pas un mot
de français, pour moi, être prof d’an-
glais, c’était l’idéal ». Il enseigne à
l’école des Beaux Arts de Toulon* la
vidéo et la culture anglo-saxonne,
fait des traductions, fabrique des
meubles, crée du design... « Petit à
petit, j’ai fait des photos, des installa-
tions et de la vidéo. Tout était axé sur
les questions de l’Afrique du Sud et à
un moment donné, j’ai voulu ancrer
mon travail ». De la main, Ian Simms
montre son jardin : « Je me demande
toujours où se situe la question du
jardinage et du jardin, dans l’œu-
vre. Il y a impossibilité de l’exposer,
mais un jardin s’inscrit dans un en-
vironnement plus large. J’ai fait une
étude cadastrale de la maison, suivi
toutes les générations qui s’y sont
succédé et découvert peu à peu les
changements de structures de popu-
lations ».
La passion des archives Aidé par l’historien Guy Morel et Ju-
lie Castellani, responsable de la Mai-
son du Patrimoine, il découvre alors
d’autres archives et le fonds Sillages.
« A la fermeture des chantiers, les
archives ont été collectées par les
directions successives. Certaines ont
été récupérées par la direction de
la Normed à Paris, d’autres, versées
aux Archives du monde du travail,
à Tourcoing. L’association Sillages
a été créée en 1988 pour prendre
ce qui restait : photos, objets, dont
personne ne voulait. Le fonds a été
ramassé, mais sans ordre, sans sens
véritable. C’est un fonds diffi cile à
inventorier », explique Julie Castel-
lani. « Pour moi, répond Ian, les ar-
chives sont en attente d’activation ;
elles peuvent être activées par un
journaliste, un historien, un artis-
te ». En 1998, l’association Sillages a
fait don des archives à la mairie. Ne
reste plus alors, pour l’artiste, qu’à
les activer. Le travail commence. Ici,
pas de regard nostalgique, mais une
dimension pleinement artistique,
accompagnée d’une nécessaire dis-
tance. Au propre, comme au fi guré.
Car les archives, en épis, sont espa-
cées de 70 cm et on ne peut en regar-
der qu’une partie à la fois. Il n’y a pas
le recul nécessaire. « J’ai construit un
dispositif pour pouvoir les photogra-
phier, une sorte de pied qui me per-
met d’aller jusqu’en haut et en face,
à angle droit ». Les dossiers photo-
graphiés, détourés et assemblés sur
un fond noir, composent un papier
peint que l’artiste a déjà exposé, au
Centre national d’Art contemporain
de la Villa Arson à Nice : « Mais ex-
poser à la Maison du Patrimoine, à
La Seyne, c’est un retour aux sources
pour moi ». L’exposition comportera
trois éléments : une grande photo
de 2m50 sur 1m30, tirée à l’échelle
1, le papier-peint et un diaporama
de 3 400 tracts photographiés, pro-
jeté en continu. « Au fi l des tracts, on
voit l’espoir qui monte et redescend,
à mesure que le temps passe ». Et on
ressent le maillage social construit
par cette action syndicale et ouvriè-
re. « L’art a une double nécessité, une
qui vient de soi et l’autre, du support
par lequel on s’exprime ».
Chantal Campana
chantal.campana@la-seyne.com
*devenue, par son transfert à TPM, le 1er
septembre 2006, l’Ecole Supérieure d’Art
de Toulon
CONTACT Maison du Patrimoine : 04 94 06 96 64Inauguration de l’expo, samedi 12 janvier à 11h
Art & archives/ Le portrait du mois
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
PAGE 26ThéâtreDeux ateliers d’improvisation
26/ LE MAG / Reportage
Les As du volantEntente Toulon-La Seyne Badminton
Longtemps considéré comme un “sport de plage”,
le badminton est reconnu comme sport olympique
depuis 1992. A La Seyne, on compte 150 licenciés
qui pratiquent par loisir mais aussi pour faire
de la compétition. Focus sur un des sports les plus
physiques qui soit au sein d’un club sympathique.
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Tous les lundis soir le gymnase
Sauvat accueille les As du volant
LE MAG /27I
l faut les voir frapper “comme
des mules” dans le volant. Cou-
rir dans tous les sens ou essorer
leur tee-shirt trempé par la sueur.
Eux, ce sont les pratiquants de l’En-
tente Toulon-La Seyne Badminton.
Des passionnés de sport de raquette
qui se donnent rendez-vous tous les
lundis soir au gymnase Sauvat.
Une vingtaine environ ce soir-là
qui, après une journée de boulot,
profi tent des deux heures qu’ils ont
à disposition pour venir se défouler
aux Sablettes. « Ce sport réunit tous
les ingrédients qui nous plaisent,
racontent de concert ces passion-
nés du volant. C’est super physique
et ludique à la fois. En plus, il règne
ici une ambiance conviviale. Per-
sonne ne se prend la tête. On est là
avant tout pour s’amuser. Et trans-
pirer ! ».
Compétitions régionalesMais pas que. Le club présidé par
Fabien Sehier a aussi une section
jeune qui participe aux nombreu-
ses compétitions départementales
ou régionales. « On accueille les en-
fants à partir de 6-7 ans, explique le
créateur de la structure. 80 % des
pratiquants sont ici pour le loisir.
Mais on forme aussi des enfants à
la compétition. Le problème est que
dans le Var ou les Alpes-Maritimes,
il y a peu de clubs. Contrairement
à d’autres régions où ils pullulent,
notamment dans le Nord de la Fran-
ce. Il y a tout de même dans le Sud
des clubs qui pratiquent à haut ni-
veau. Notamment dans les Bouches
du Rhônes ». A La Seyne, il existe
aussi une championne. On pense à
Charlie Sehier (NDLR : LA FILLE DU PRÉ-
SIDENT), qui a intégré le pôle France
de Strasbourg. Si elle est licenciée à
Mulhouse qui évolue dans le Top 12,
elle a appris à La Seyne en écoutant
attentivement les conseils de son
père qui s’est pourtant mis tard à la
discipline. « J’avais 25 ans, se sou-
vient-il. Je suis originaire de Rouen.
Avec des amis, on s’était pris de pas-
sion pour ce sport. J’ai commencé
à me former, puis à passer des di-
plômes d’entraîneur. En arrivant
sur La Seyne, j’ai demandé à la mu-
nicipalité s’il était possible d’avoir
des créneaux horaires pour notre
association qui a vu le jour en 2007.
On a commencé à une dizaine. On
est désormais 150. Ce qui n’est pas
rien, car le badminton n’est pas un
sport très médiatique en France. Il
est pourtant le premier sport prati-
qué en sport scolaire. Il jouit d’une
mauvaise réputation de sport de
plage alors que physiquement, c’est
super dur ».
Que ceux qui pensent que le jeu est
lent se détrompent ! La vitesse de
frappe peut atteindre les 300 km/h
dans le cas du smash. Mais le coup
le plus diffi cile à jouer pour l’ad-
versaire est l’amorti, qui culmine à
3 km/h. Tout est affaire de tactique
et d’anticipation dans ce sport très
physique et éprouvant pour le cœur.
Le badminton est en effet bien plus
fatiguant que le tennis. Un match de tennis de trois heures compte en
réalité moins d’une vingtaine de
minutes de temps de jeu effectif.
Alors qu’un match de badminton
d’une heure seulement, en compte
le double. La distance parcourue
lors d’un match peut être même
jusqu’à trois fois supérieure. C’est
pourquoi le badminton est consi-
déré comme l’un des sports les plus
éprouvants avec le squash, le water-
polo et le hockey sur glace. Et aussi
surprenant que cela puisse paraî-
tre, il est l’activité sportive numéro
un en Asie. Dans le Monde, c’est
tout simplement le deuxième sport
le plus pratiqué après le football !
Alors, si cette activité vous intéres-
se, rendez-vous les lundis soir de 18
à 20 heures au gymnase Sauvat. Ou
tous les mercredis à partir de 17h30
à l’Institut Sainte-Thérèse où ont
lieu les entraînements pour les plus
jeunes. Sébastien Nicolas
CONTACT Jean-Pierre Sehier : 06 63 91 09 52
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Le smash peut projeter le volant
à plus de 300km/h. Ci-dessous, à
l’instar du squash, le badminton est
bien plus physique que le tennis
28/ LE MAG / Agenda
DÉCEMBRE////jusqu’au 19 décembreEXPO PHOTOS« Áréa urbana indígena »Espace culturel Tisot Infos : 04 94 30 61 85
////jusqu’au 20 décembreEXPOSITIONS- Œuvres de Marie-Christine Ragaigne Centre culturel Nelson MandelaInfos : 04 94 94 77 45- « La Seyne : mer, port et corniche » expo photos par Elian BachiniMaison du Patrimoine Infos : 04 94 06 96 45
////jusqu’au 21 décembreEXPOSITION Trace#4Les Chantiers de la Lune Infos : 04 94 06 49 26
////jusqu’au 23 décembre27e CALENDALESAnimations, concerts, contes, crèches, expositions...Fort NapoléonInfos : 04 94 30 42 80
////jusqu’au 31 décembreEXPOSITION - « Patrimoine invisible et rénovation urbaine »Espace culturel Tisot Infos : 04 94 30 61 85- Peintures d’Alain NonnBrasserie de la MairieInfos : 04 94 94 01 62
////jusqu’au 6 janvier 2013EXPOSITION « Œuvres récentes » exposi-tion d’Aurélie RoustanVilla Tamaris Centre d’Art Infos : 04 94 06 84 00
////jusqu’au 10 mars 2013EXPOSITION « Le tour des mondes » expo-sition de Hervé Di RosaVilla Tamaris Centre d’Art Infos : 04 94 06 84 00
////jusqu’au 15/09/2013EXPOSITION « La Nouvelle Calédonie, le bagne oublié » Musée Balaguier Infos : 04 94 94 84 72
De l’improvisation...Un atelier à la 7e Vague, un autre à l’espace Tisot : deux démarches pour donner libre
Chassez le naturel, il revient au galop !
C’est, en quelque sorte, la devise des
deux clubs d’improvisation de La Seyne-sur-
Mer. Le premier se prénomme Udada, pour
“Union des artistes anonymes des dirigeants
anonymes des dirigeants anthropophages”, à
la 7e Vague. Il s’inspire de la tradition anglo-
saxonne. « Le British Improvisation Theatre
de Bristol incarne une vieille coutume anglaise que l’on retrouve dans l’émission de la BBC « C’est ma
réplique après tout ! », raconte Selim Hernandez, 29 ans. Voilà quatre ans, à son retour du Royaume-Uni,
le responsable d’Udada débute ses séances dans sa cave à Coste-Chaude : « Dire oui à tout, être ouvert
à l’autre sert à construire des images de manière dynamique, à extérioriser », poursuit-il. Un thème et
des scènes de 5 minutes répondant à des contraintes telles que rimes, chants ou touchers. Le second
atelier d’improvisation se tient à l’espace Tisot avec la Ligue d’Improvisation de la rade de Toulon et
du Var. D’inspiration québécoise, cet atelier né à Sainte-Musse organise des matchs à la manière du
hockey : « 30 secondes de réfl exion, deux équipes, un arbitre et la patinoire pour scène », résume Flo-
rence Fournier, présidente de “La Radit”. Les matchs, organisés chaque mois, se déroulent en deux fois
45 minutes par équipes de 6 joueurs. Il reste quelques places. Faites donc travailler votre imagination...
Gwendal Audran
Udada. 7e Vague. Café Constroy . 38, rue Berny. Tous les mercredis soir à 20h45. Répétitions publiques au 06 78 67 86 44. Photos sur facebook.com/udadaimproLa Radit. Espace culturel municipal Tisot. Avenue Bartolini. Tous les lundis soir à 19 heures. Inscriptions au 06 81 61 63 03
Histoire de l’école Martini
Premier livre écrit par Marius Autran en 1982, il vient
d’être réédité grâce à son fi ls Jean-Claude, qui a enrichi
cette première partie de nouvelles annexes et illustrations.
On y trouve, en autres, une liste complète des élèves (1938-
1960) de Marius Autran, qui fut instituteur dans cette école,
de 1938 à 1966. Un ouvrage de 376 pages, avec 57 photos de
classes, que l’on peut se procurer auprès de Jean-Claude
Autran : jcautran@orange.frChantal Campana
Sans oublier...La sortie du livre-photos «Navale une fi n programmée» réa-lisé par l’Amians et le Centre de ressources de la construction navale. Editions Charlemagne.
Le nouveau roman de Daniel Gonzalès «Le chemin des aman-diers» paru aux Editions De Borée. Pour cet ouvrage, l’auteur vient de recevoir le Prix de l’Académie du Var 2012.
THÉÂTRE
LECTURE
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Un grand moment de détente
Jean-Claude Autran présente son dernier livre
LE MAG /29////Lundi 10 décembreCONFERENCELes glacières de la Sainte Baume et d’ailleurs par Raoul Decugis. Les Amis de La Seyne ancienne et moderneThéâtre Apollinaire à 17hInfos : 04 94 94 74 13
////Mercredi 12 décembreTHEATRE« Finette et les étoiles perdues » par l’association Expressité libreThéâtre Apollinaire à 15h Infos : 06 77 09 41 85
SOIREE CONCERTAmbiance festive tous les mercredis à partir de 20hCasino de La Seyne Infos : 04 94 29 16 67
////Jeudi 13 décembreCONFERENCE « Un patrimoine caché et révélé : Fernand Pouillon et le hameau des Sablet-tes » par Florence CyrulnikMaison du Patrimoine à 17h30Infos : 04 94 06 96 64
////Vendredi 14 décembreVERNISSAGE« Tu vois ce que je veux dire » de Pierre TilmanVilla Tamaris Centre d’Art jusqu’au 17 mars 2013Infos : 04 94 06 84 00
LECTURE« L’Héritage » de Alexis RagougneauBibliothèque de théâtre Armand Gatti à 19h30Infos : 04 94 28 50 30
CONCERT DE NOELLes tubas de la « Lyre provençale d’Ollioules » invités par la Philharmoni-que La SeynoiseLa Seynoise – salle Aillaud, 7 bd Gounod à 20hInfos : 06 98 39 75 16
SOIREES DANSANTESLe Capitole à partir de 20h, et tous les vendredisInfos : 04 94 30 77 77
Retrouvez à l’Impasse, 58, impasse Noël Verlaque La Seyne-sur-Mer :
- VENDREDI 14 DÉCEMBRE : Flowia- SAMEDI 15 DÉCEMBRE : Naïm Touat
et Dj Touko- SAMEDI 12 JANVIER : R-ash et Silent
Infos et réservations : 06 51 26 30 62
Ce seynois de 19 ans, s’est mis à l’humour l’an der-
nier. « C’est un ami qui m’a poussé dans cette direc-
tion ». Mais le jeune homme a toujours été passion-
né de comédie : « J’ai commencé le théâtre à l’âge de 7 ans.
Au-delà de l’humour, j’essaye de toucher un peu à tout,
avec des rôles différents à chaque fois ». Son inspiration,
il la puise dans son quotidien. « Je note toutes les situa-
tions drôles sur mon téléphone, et j’écris par la suite mes
sketchs ». De ses débuts à Omaseyne à ses performances
actuelles, Naïm n’oublie pas de saluer un ensemble d’ac-
teurs qui l’ont soutenu. « Je veux remercier la Ville, Oma-
seyne et également l’Impasse pour le travail qu’ils font ».
Lieu de culture incontournable à La Seyne, l’Impasse offre
« un accès direct aux différents corps d’arts », souligne
Brahim Ben Fredj, l’un des responsables de l’association.
Sur ce point, il est rejoint par Naïm. Les deux voix s’accor-
dent sur le besoin de culture à la Seyne : « Notre ville plé-
biscite ce genre de lieu. Personnellement, j’ai rencontré
beaucoup d’artistes ici. Je pense notamment à Deluxe, que
j’ai vu dernièrement sur Taratata, ils ont fait du chemin
depuis l’Impasse ». Un chemin que le jeune artiste espère
prendre grâce à l’Impasse, véritable rampe de lancement
pour les jeunes artistes.
Sami Bouzid
COUP DE CŒUR / 15 DÉCEMBRE 2012
Naïm Touat : L’amour de l’humour
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
C’est le 15 décembre que Naïm
Touat se produira à l’Impasse pour
un moment plein d’humour. Le 1er
décembre, il était également sur
scène pour la première partie de
Redouanne Harjanne, comédien
qui s’est fait connaître dans le fa-
meux Jamel Comedy Club.
30/ LE MAG / Agenda
DÉCEMBRE PÔLE CIRQUE MÉDITERRANÉE / 24 JANVIER AU 3 FÉVRIER 2013
Janvier dans les étoiles
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
C’est parti pour le 14ème fes-
tival du cirque contem-
porain “Janvier dans les
étoiles”. Dès le 24 janvier, à l’espace
Chapiteaux de la mer, onze compa-
gnies venues de France, d’Italie, de
Suède et de République Tchèque se
disputeront la piste, dans la plus
pure tradition du cirque contempo-
rain. Spectacles innovants ou créa-
tions, cette fois, le festival s’inscrit
dans le projet européen “Lacrimae”,
initié par la compagnie régionale
Cahin-Caha, en collaboration avec
les équipes artistiques tchèques
(La Putyka) et suédoises (Cirkus Ci-
rkör). Rassemblées sur une même
thématique, les trois compagnies
créent chacune un spectacle en pre-
mière mondiale. Trois créations,
soutenues par le Pôle Cirque Médi-
terranée et “Cirque en Capitales”.
En ouverture du festival, le 24 jan-
vier à 20h30, les Colporteurs vont
ouvrir «Le bal des intouchables».
« L’une des meilleures compagnies
qui a marqué le cirque contempo-
rain » précise Thierry Dion. Parmi
les douze pôles nationaux des Arts
du Cirque, le Pôle Cirque Méditer-
ranée, créé dans la dynamique de
Marseille Provence 2013, est le pre-
mier pôle de territoire à être consti-
tué de deux structures associées,
Théatre Europe à La Seyne-sur-Mer
et le CREAC de Marseille (Centre de
recherche européen des arts du cir-
que).
Cirque en capitalesEn partenariat avec Marseille Pro-
vence 2013, le Pôle Cirque Médi-
terranée présentera un tout nou-
veau festival “Cirque en corps” qui
se tiendra en divers lieux de la cité
phocéenne, du 24 janvier au 24 fé-
vrier 2013. Certains spectacles de ce
festival sont partagés avec «Janvier
dans les étoiles». La cuvée 2013 du
cirque contemporain s’annonce ri-
che en émotions et en découvertes.
Pas de doute, en janvier, les étoiles
seront bien sur la piste.
Chantal Campana
chantal.campana@la-seyne.com
Chapiteaux de la mer aux SablettesAv. Jean-Baptiste Mattéi Infos : 04 94 06 84 05www.theatreurope.comtheatre.europe@sfr.frwww.pole-cirque-mediterranee.com
CREAC, 22 bd de Méditerranée13015 Marseille Tél : 04 91 55 61 64www.archaos.fr/info@archaos.fr
////Vendredi 14 décembreCONCERT OCCITANLargada présente son nouveau cd « de saga e de susor »Salle Apollinaire à 20h30Infos : 06 03 91 00 03
////Vendredi 14 et samedi 15 décembreCHANSON SWING MANOUCHE« Madame Oleson »Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52
////Samedi 15 décembreCONCERT Chorales « Chœurs d’hiver »Eglise St Jean de Berthe à 16h
SOIREES DANSANTES avec orchestreLe Capitole à partir de 20h, et tous les samedisInfos : 04 94 30 77 77
THEATRE« L’avare » de Molière. Théâtre Poquelin, Fabregas à 20h45Infos : 04 94 30 55 00
////Samedi 15 et dimanche 16 décembreSTAGE DE THEATRE ET DE DANSEEspace culturel Tisot de 10h à 12h30 et de 14h à 16h30, à partir de 16 ansInfos : 04 94 30 61 85
CIRQUE Spectacle Saison Europe« Cabaret basculatoire ».Chapiteau de la Mer : samedi à 20h30 et dimanche à 15h30Infos : 04 94 06 84 05
////Dimanche 16 décembreDIMANCHE BRUNCHCasino de La Seyne, tous les dimanches de 10h à 13hInfos : 04 94 29 16 67
CHORALEStella Maris chante Noël. Eglise Notre-Dame de la Mer à 15h30
CHŒURS EN SEYNEChants de Noël par les Chœurs d’hiver. Salle Apollinaire à 16h
Cie suédoise Cirkus Cirkör
«Knitting peace»
DR
SUITE DE L’AGENDA PAGE 34
MUSIQUE
CONTACTS 06 60 39 43 33
amis.fernand.bonifay@gmail.com
L’association des Amis de Fer-
nand Bonifay continue de
remplir sa mission : faire sa-
voir que l’auteur-compositeur fait
partie du patrimoine artistique sey-
nois. Andrée Bonifay, présidente et
cousine de l’artiste, a eu l’idée de fai-
re enregistrer quatorze de ses chan-
sons, par des artistes locaux, qu’ils
soient amateurs ou professionnels.
Et avec toute l’énergie qui la caracté-
rise, elle n’a eu aucun mal à trouver
ses chanteurs ! De Jean-Luc Bruno à
Laurent Lenne, en passant par Cyril
Wanjberg, Catherine Dulché, Sophie
Ruiz, Jennifer Marchiona et Barbara
Laurent, tout le monde a enregistré
un morceau. Il se murmure même
que, la liste n’étant pas exhaustive,
Jean-Pierre Savelli et Michel Orso
pourraient être de la partie. En at-
tendant, Adieu Lisbonne, Maman la
plus belle du monde, Souvenirs Sou-
venirs, Je pars, Quand le soleil était
là, Prends mon cœur, Petite fl eur,
Romantica, ou Le facteur de Santa-
Cruz, ont trouvé preneur. Date de
sortie prévue en août 2013, pour les
20 ans de la mort de Fernand. Une
souscription de 15 € est lancée pour
l’édition de ce CD. C.C.
Des talents chantent Fernand
LE MAG /31
> MairieHôtel de ville 04 94 06 95 00Secrétariat des élus 04 94 06 90 60Mairie sociale 04 94 06 97 00Maison de l’Habitat 04 94 06 90 01Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04Mairie technique 04 94 06 93 00Direction des sports 04 94 10 81 40Direction de la culture 04 94 06 96 60Service propreté 04 94 06 92 40Service de détagage 04 94 06 92 40Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00Comptoir citoyen 04 94 06 96 54“Allô La Seyne” 04 94 06 96 33Caisse des écoles 04 94 06 97 88Guichet unique 04 94 06 97 70> Culture /Bibliothèques municipalesArchives municipales 04 94 87 52 24Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59Bibliobus 04 94 06 93 58Domaine de Fabrégas 04 94 93 54 27École des Beaux-arts 04 94 10 83 09Conservatoire national de région 04 94 93 34 44Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00Maison du Patrimoine 04 94 06 96 64Musée Balaguier 04 94 94 84 72Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85Pont Levant 04 94 89 55 39Fort Napoléon 04 94 30 42 80> Sécurité / Secours / Justice
Police municipale 04 94 06 90 79(renseignements) 04 94 06 95 28Police nationale 17 (renseignements) 04 98 00 84 00Crossmed 04 94 61 71 10Sapeurs-pompiers 18Samu 15 Planning familial 04 94 10 59 60SOS médecins 04 94 14 33 33Hôpital George Sand 04 94 11 30 00 Pharmacie de garde 32 37Enfance maltraitée 119Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98Maison des services publics 04 94 10 93 50Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48Maison Intergénér. St Georges 04 94 64 48 17Maltraitance envers les personnes âgées et handicapées 39 77SOS Violences faites aux femmes 04 94 22 17 82BIJ (information jeunesse) 04 94 06 07 80Sécurité dépannage gaz 0 800 47 33 33> PratiqueAllo service public 39 39Offi ce de tourisme 04 98 00 25 70Objets trouvés 04 94 06 95 28 Alliances taxis 83 0 825 56 26 26Cuisine centrale 04 94 98 98 72> Jeunesse 04 94 94 88 67EAJ les Sablettes/parc Braudel 04 94 30 13 94EAJ la Maurelle 04 94 30 98 40EAJ Jules Renard 04 94 10 16 76EAJ Malsert 04 94 10 98 80
BLOC NOTES
CAFÉ THÉÂTRE 7ÈME VAGUE / 21 & 22 DÉCEMBRE ET 18 & 19 JANVIER 2013
“La croyable légende de Bert Falcomochère”«
Toute ressemblance avec un ou
plusieurs personnages réels,
connus ou inconnus ne serait
que pure inspiration de l’auteur »,
peut-on lire sur la page offi cielle du
dit-auteur. Lequel ne manque pas
d’inspiration comme chacun le sait.
Ni de talent pour écrire des histoires
où la fi ction se mêle au réel, et où la
dérision traite, avec beaucoup de ta-
lent, de tous les sujets qui secouent
notre société. Cette fois, Tonton Dgé
a écrit une comédie dont le titre
est à lui seul évocateur ! Une pièce
«poélitique» dans le genre d’une
conférence théâtrale. Ecran vidéo
avec illustrations, photos et images
fi lmées accompagnent et illustrent
le propos du comédien Paul-Noël
Jourdan qui s’est glissé avec une
grande aisance dans la peau de son
personnage. Un personnage haut
en couleurs, natif du sud, qui passe
du statut d’homme ordinaire à celui
de héros territorial, entre 68 et de
nos jours. Et même si ce héros est né
de l’imagination de son créateur, le
public n’aura aucune peine à y dé-
celler l’empreinte d’une personne
bien réelle.
Chantal Campana
chantal.campana@la-seyne.com
Paul-Noël Jourdan dans la pièce en
dix scènes «La croyable légende de
Bert Falcomochère»
NFOS Café théatre 7ème Vaguerue BernyEntrée 10 € pour les adhérents, 15 € avec adhésion.Contact : 04 94 06 02 5221 et 22 décembre et 18 et 19 janvier 2013 à 21h
////Lundi 17 décembreATELIER D’ECRITURECEP CERPAC par Christophe Forgeot à 18h30Infos : 06 86 71 13 82
VERNISSAGE peinturesOffi ce du tourisme des Sablet-tes à 17h30. Jusqu’au 30/12Infos : 06 11 28 54 83
////Vendredi 21 décembreREPAS CONVIVIALEspace solidarités, 90, av. Esprit Armando à 12hInfos : 04 94 98 11 91
REPAS SPECTACLE« L’homme à la fl eur à la bouche » de Pirandello. Inau-guration de la maison théâtre de René Raybaud, Bd Jaubert FabregasInfos : 04 94 30 55 00
////21 et 22 décembreTHEATRE« La croyable légende de Bert Falcomochère » Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52
////24 et 25 décembreLA FEERIE DE NoëlDîner gospel. Casino de La Seyne - Les SablettesInfos : 04 94 29 16 67
////Lundi 31 décembreSOIREE DE FIN D’ANNEEAu programme : cadeaux à remporter, dîner concert...Casino de La Seyne Infos : 04 94 29 16 67
REVEILLON THEATRE« Le Père Noël est une ordure »Théâtre Poquelin, FabregasInfos : 04 94 30 55 00
DÉCEMBRE
RENSEIGNEMENTS04 94 16 54 00bibliotheques@la-seyne.comRetrouver toute la programmation des bi-
bliothèques pour le mois de décembre : Club
Ados-lecture, Paroles de lecteurs, Club de
lecture Adultes, Café littéraire et Racontines
sur notre site
www.la-seyne.fr
Programmation AnimationsBibliothèques de la ville / Décembre
Tout sur les festivités !Noël en Seyne
Comme chaque année, les associations Vitrines seynoi-ses et les commerçants du Sud, avec le soutien de la Ville, se sont chargées de nous divertir. Chants de Noël, loups du Castel, parade des lumières, fêtes calendales, mar-ché de Noël, arrivée du Père Noël... Tout a été prévu pour nous faire passer de bons moments, en ce dernier mois de l’année.
32/ LE MAG / Gros plan
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Rendez-vous le 23 décembre entre 15h15 et 15h30, aux
Sablettes, pour accueillir le Père Noël.
LE MAG /33
Certes on attend tous le Père
Noël, mais avant, faut bien
s’occuper ! Visite guidée pour
un Noël en centre-ville, dans les
quartiers sud et quartiers nord.
Tout d’abord, ne pas oublier le sapin.
Dans le centre, on le fait mercredi
12 décembre à trois endroits : place
Perrin, de 10h à 12h, - ateliers de dé-
corations du sapin et maquillage des
enfants -, place Laïk de 15h à 17 h, -
ateliers de décorations du sapin, ma-
quillage des enfants et promenades
à poney - et enfi n, place Martel Esprit
de 15h à 17h, tours en calèches.
Vendredi 14, concert de Noël à la salle
Aillaud avec “Les tubas de la lyre pro-
vençale d’Ollioules”.
Samedi 15, à partir de 15h, le Père
Noël sera accompagné de princesses,
qui feront leur grande parade. Le dé-
part est prévu avenue Hoche. On ar-
rive déguisé (si on veut) en prince ou
princesse et on déambule.
Diffi cile d’envisager Noël sans les
chants. Comme chaque année, les 10
chorales qui composent les Chœurs
d’hiver chantent Noël. Dimanche 16
décembre, ils seront à la salle Apol-
linaire, à 16h. Le même jour, salle
Aillaud, à 20h, ce sera au tour des
«Tubas de la Lyre provençale d’Ol-
lioules» de se produire.
Mais si, dans l’imagerie populaire,
Noël est la fête des enfants, pas ques-
tion d’oublier les seniors. Mardi 18,
un mini-réveillon est prévu à leur
intention au Palais de la réception à
14h. Pour cela, les inscriptions sont
obligatoires au 04 94 06 97 48.
Mercredi 19, les enfants des quar-
tiers nord font, à leur tour, le sapin.
Place Saint-Jean, quartier Berthe, on
les accueille à 14h, puis décoration
du sapin, atelier de maquillage, fa-
brication des décorations de Noël
et de la carte. Au centre Mandela à
15h, spectacle de la Cie de Théâtre
Chignolo et à 16 h, goûter dans la
cour. Tout est prêt pour accueillir le
Père Noël. Il arrive à 16h et à 16h30, il
faut lui dire au revoir et à bientôt, et
rejoindre la place Saint-Jean. Ateliers
de maquillage, photos avec le père
Noël, promenades à poney, tours en
calèche et animations se succèdent
en centre-ville. Mais avec tout cela,
il ne faudrait pas oublier le mar-
ché de Noël, toujours très attendu,
dans toutes les villes. Ici, dans le
centre-ville, les 22, 23 et 24, les com-
merçants et artisans du cours Louis
Blanc vous donnent rendez-vous, de
8h à 18h, sans interruption. Avec, en
prime, de nombreuses animations.
Bonne nouvelle, le parking Martini
sera gratuit ! Au fort Napoléon aussi,
le parking est gratuit et les fêtes ca-
lendales battent leur plein jusqu’au
23 décembre. L’occasion de se faire
plaisir et de faire des heureux.
Des loups aux Sablettes...Il est des traditions qui résistent aux
années qui passent. Aux Sablettes,
le bain de Noël en est la parfaite
illustration. Le 23 décembre, à 11 h,
rendez-vous esplanade Bœuf avec
votre costume le plus drôle, le plus
délirant qui soit. Après avoir reçu
un bonnet de Noël pour aller faire
trempette en eau fraîche, le bon vin
chaud, offert par la Ville, descendra
tout seul ! Récompenses à la clé sous
forme de coupes, pour le plus beau
costume, le plus jeune et le plus
vieux baigneur et celui qui aura fait
le plus long déplacement. Plus un
diplôme d’honneur. Cette année, le
bain est organisé par les commer-
çants des Sablettes, avec le soutien
de l’association Art Culture, Touris-
me et Evénement et en partenariat
avec Joa Groupe. A 14h, commence
l’après-midi récréative pour les en-
fants. On se réunit, toujours espla-
nade Bœuf, où se tient le marché
forain et on part tous ensemble en
direction du théâtre de verdure pour
un grand moment, avec les «Loups
du Castel». Le spectacle/démonstra-
tion à visée pédagogique commence
à 14h30. De tous temps, les loups
ont fasciné petits et grands. Mais
qu’en est-il vraiment de ces bêtes ?
Le loup est-il vraiment dangereux
pour l’homme ? Pour tout savoir et
faire le distingo entre légendes et
réalités, des spécialistes présente-
ront quatre magnifi ques canidés. Il
seront en haut des marches, tandis
que le public sera en bas. Le site sera
entièrement sécurisé, davantage
par mesure de précaution que par
risque d’un quelconque danger. Le
spectacle dure ¾ heure. Ensuite, il est
temps d’aller accueillir le Père Noël
dont l’arrivée est prévue entre 15h15
et 15h30. Pour l’occasion, chaque en-
fant recevra un bonnet de Noël. L’an
dernier 1 500 enfants étaient venus.
Le Père Noël, arrivera en calèche, de
l’avenue Charles de Gaulle, mon-
tera sur le podium prévu à cet effet
et distribuera bonbons et tickets de
manège. Ensuite, il ira à Funny Land
avec un immense sac postal pour
récupérer son courrier dans la boîte
aux lettres. Ateliers de peinture visa-
ge, promenades en poney, tours en
calèche, pas le temps de souffl er ! En
attendant, toute la rédaction du Sey-
nois vous souhaite de très joyeuses
fêtes de fi n d’année !
Chantal Campana
Samedi 15 décembre à partir de 15h, le Père Noël arrive en centre-ville. Mercredi 19 à 16h, il sera au centre Mandela
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
L’esprit de Noël
Cette année encore, Leanna Cholot, 6 ans (en couverture du Seynois), attend Noël avec beaucoup d’impatience. Sa lettre au père Noël ? : « Je l’ai écrite juste après mon anniversaire en oc-tobre » souligne t-elle. Jeune élève de CP, elle assure « être Sey-noise depuis toujours, je suis même née à la Seyne ». Quand on lui demande si elle a été gentille, et qu’elle pense avoir tous les cadeaux qu’elle souhaite, elle ne sourcille pas. « J’ai été très sage cette année, le Père Noël le sait, je lui ai même offert un cadeau ». Mais Leanna n’oublie pas l’esprit de Noël, « J’ai une petite sœur qui s’appelle Maiana, elle n’a que 10 mois, alors j’ai écrit une lettre pour elle, je voudrais plein de poupées pour moi, et des habits de bébé pour ma sœur ».Alors en attendant, elle s’amuse au Centre de loisirs sans hébergement de l’école Martini en décorant le sapin qu’elle souhaite installer dans sa chambre, elle qui préfère avant tout « les gâteaux à la chantilly de maman » pour fêter son réveillon. Sami Bouzid
34/34/ LE MAGLE MAG // DistractionDistraction
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Bèn que lei fi fres e l’accordeon
dònon una polida musica,
es a regrèts que laissam lei
trompas de nèblas, lei martelada
sus la tòla e la ressaca que comen-
çan lo disc d’aquela còla de quatre
cantaires e instrumentistas. Larga-
da, dau nom dau vent de la mar, es
un recuelh de cançons, de còps que
i a socialas, coma aqueu Planh dei
Chantós, que devèm a Gerard Tautil,
professor ara a la retirada e anima-
tor de la vida occitanista au nòstre.
« Es en memòria d’aquelei obriers
qu’an trimat per viure e assegurar
la vida de la ciutat que lo cantam »
que nos ditz Miquèu Tournan. L’ani-
mator de mai d’una chorma mu-
D’aquí / LE MAG /35
Largada, vent creatiuMusique
Avec Largada, les Seynois Amandine Dulieux (accordéon), Patricia Jouve (chant), Florian Mesureux (galoubet tambourin) et Miquèu Tournan (chant et cornemuses) réussissent un disque de musique traditionnelle de création, 100 % en occitan et 101 % grande qualité.
sicala a La Seina es tanben, coma
d’autres, una victima d’aquela epò-
ca que barrèron sei pòrtas lei chan-
tiers navaus. Lo faguèt caumaire…
puei cantaire e musician. « Monte
siás vilòta / que d’un brusc d’obra-
dors / lei naus sortián / lo bruch
dei còcas marteladas / ritmava la
jornada / e la serena picava l’ora /
Monte siás vilòta / T’an chabit lei
chantós. » Vaquí çò que ditz aquela
cançon, sus un èr de balada, tot plen
tot d’un còp de nostalgia e pasmens
de vòlha, en un encavaucament im-
probable de regrèt dau passat e de
fi sança en l’avenir. Largada, ambé
la segonda cançon nos far ausir un
morcèu de galoubet de Florian Me-
sureux que pren d’autor per dire la
vida dei pastres que te van montar
ailamondau au moment de partir
far la « Rota ».
Ambé Coma l’aiga, es Joan Jaume
Murat, un autre cepon dau Cèucle
Occitan, que nos parla de la vida,
« dau viu sorgent fi ns qu’a la mar …
totjorn s’en va au larg ». Vaquí amb
eu que la vida depende pas tant
dau trabalh que de nòstrei gents, e
de nòstreis amors, de plasers que
son dins la vida « prefums sob-
tius frescs coma la nèu ». Mai amb
Egalitat, una compausicion dau re-
gretat Gaston Beltrame, s’entònan
cap au sociau lei « largadaires »
seinencs. N’i a que d’escotar per se
dire que siam a l’epòca modèrna :
« N’i a que travalhan per de prunas
/ cochan au lotjís de la luna / fau
pas parlar d’egalitat ». Ambé sei
dotze titres, Largada nos fa veire un
polit amanèu de musica tradicio-
nala de creacion. Lei tèrmes pòdon
segur semblar estranhs quand son
pegats l’un a l’autra. Pasmens es la
tòca bèn modèrne que de s’apie-
lar sus una musica tradicionala
per crear de nòu. Lei cantaires de
blues an pas fach autrament. En-
fi n la còla d’artistas fa una part au
collectage, ambé Galant, un tèxte
e una musica qu’èran a l’origina de
dònas Garassin e Elmira, dau vila-
tge de Torvas. E Gainsbourg l’auriá
pas renegada se l’aviá sachuda au
moment de compausar « Je t’aime,
moi non plus »… Largada fuguèt
possible perque la Vila de La Seina e
lo Conseu Regionau an pagats una
ajuda. Aquesta fuguèt pas perduda
que l’òbra es bèla.
Michèu Neumuller
Pour tout contact : Coucagno Production
Tél. 04 94 91 63 22
A noter le concert de lancement :
Salle Apollinaire, vendredi 14 décembre,
à 20h30. Entrée gratuite
LES MOTS QUI COMPTENT Ailamondau = là-bas en haut
Chorma = la banquée de galériens,
l’équipe
Sobtius = subtil
Vòlha = entrain
Retrouvez la traduction sur le site
www.la-seyne.fr
Miquèu Tournan, Florian Mesu-reux, Amandine Dulieux
et Patricia Jouve, un quatuor au service de la création trad’
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
36/ LE MAG / Mémoire
Dans les derniers temps de
l’Occupation, le maréchal
Rommel vînt inspecter les
plages de la baie de Toulon. Arri-
vant aux Sablettes, il trouva que
c’était un endroit idéal pour un
débarquement de troupes. Logi-
quement, il fi t raser les modestes
maisons des artisans pêcheurs de
l’endroit, et d’autres habitations :
il ne tenait pas à fournir un point
d’appui aux Anglo-Américains à
leur arrivée. Celle-ci était considé-
rée comme probable dans cette sta-
tion balnéaire, aménagée depuis
un demi-siècle.
Toutefois, le stratège allemand dé-
cida de conserver l’hôtel du Golfe
et deux villas à étage : la Villa Jac-
queline et la Villa Fauvette. Elles
avaient un double avantage pour
Rommel : assez cossues pour loger
les offi ciers, et assez hautes pour
surveiller la mer, tout en offrant
une position élevée, propice à la
défense des plages.
Six ans après commençaient les
travaux de refondation des Sablet-
tes. Pour cela, l’Etat s’adressa à un
architecte trentenaire qui venait de
montrer un esprit d’à-propos et un
sens esthétique et moral certain.
Fernand Pouillon avait en un tour
de main construit et aménagé un
immeuble pour l’administration
américaine. Un peu plus tard, il
s’était jeté dans le vaste champ de
bataille pour coteries d’architectes
que promettait d’être la recons-
truction du quartier du Vieux Port
de Marseille, détruit peu après l’ar-
rivée des troupes allemandes.
Urbaniste et humanisteSa notoriété toute fraîche lui valut
de reconstruire aussi le village de
pêcheurs seynois. « Il ne s’est pas
contenté de son rôle d’architecte et
a agi en véritable urbaniste », sou-
tient Florence Cyrulnik. L’adjointe
déléguée à la Culture et au Patri-
moine a entrepris de faire connaî-
tre le travail de Pouillon à La Seyne
afi n de conserver aux habitants et
plus largement aux Seynois l’hu-
Hameau Pouillon
« Ce village était fait pour tournLes études sont déjà prêtes, la volonté municipale est là, le mécénat de la Fondation du Patrimoine est possible. Le village des Sablettes, défi guré au fi l des ans, pourrait donc retrouver son urbanité originelle tout en restant un quartier de vie en bord de mer. L’architecte Fernand Pouillon l’avait voulu ainsi. On célèbre en 2012 le cen-tenaire de sa naissance, qui pourrait être l’an 1 de la re-naissance des Sablettes.
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Fernand Pouillon avait fait appel à divers artistes proches tel Jean Amado pour faire vivre les places du village reconstruit.
Mémoire / LE MAG /37
ner un film »manité de cette œuvre.
« Il l’a conçue comme un village,
avec ses places, ses commerces, et,
note de modernisme, une station-
service », poursuit-elle, sans oublier
qu’il y eut un supplément d’âme :
il convia ses amis artistes tels Jean
Amado, à y créer une statuaire qui
a orné places et fontaines.
Fernand Pouillon était un dé-
brouillard sensible. Pour assurer,
en période de pénurie post-guerre,
la livraison de matériaux de qua-
lité, il “ponctionna” une partie de
ceux qu’il utilisait pour construire
la Tourette à Marseille. Il s’agissait
certes de chutes, mais de pierres
“Marcerou”, du nom d’un carrier
qui venait d’inventer un moyen de
produire en séries industrielles des
pierres fortement granuleuses de
Fontvieille et de Castillon du Gard.
Elles accrochaient la lumière, assu-
rant ce blond auquel les couchers de
soleil donnent une beauté particu-
lière. Mais les matériaux n’étaient
pas tous ni toujours homogènes, ce
qui apporte ce côté “patchwork” qui
contribue au charme des Sablettes.
Mais laissons parler l’architecte« Une sinistrée particulièrement
rouspéteuse me demanda, en plei-
ne réunion, pourquoi je faisais ve-
nir de la pierre gratuitement :
- Pour que ce soit plus beau et plus
solide, répondis-je.
- Mais cette pierre ne me paraît
pas fameuse. Elle est pleine de co-
quillages.
- Cependant chère madame, elle
est des plus durables. Elle a servi à
construire le Pont du Gard.
- Et ils en sont contents ?
- Oui, fi s-je tout uniment (NDLR : ÉGA-
LEMENT). Après environ deux mille
ans, aucune plainte n’a été enregis-
trée. »
Pouillon a pourtant été sévère
avec son œuvre qu’on admire
aujourd’hui. « L’ensemble terminé
avait le défaut d’être trop joli. Le dé-
cor apparaissait partout, ce village
était fait pour tourner un fi lm. J’ai
regretté longtemps de n’avoir pas
été plus sévère ».Une anecdote rap-
pelée par Florence Cyrulnik, mérite
qu’on la relate. A côté des maisons
de pêcheurs, il en était une qui ap-
partenait à la propre secrétaire de
Fernand Pouillon. Elle avait été ra-
sée comme les autres et il ne subsis-
tait de celle-ci que la première série
de pierres formant carré. Pouillon
venait de reconstruire la Villa Ma-
gali, dont les plans respectaient ce
reste ancien. « Pourquoi ne feriez-
vous pas la même chose pour la
mienne ?», lui souffl a la dévouée
secrétaire. Et ainsi fut fait.
Les Sablettes “défi gurées”Un demi-siècle a passé, l’automo-
bile est partout, une statue a été
déplacée en dépit du bon sens,
les terrasses stockent mobilier et
marchandises, les enseignes cher-
chent à être plus voyantes les unes
que les autres... « Dès les années
1980, les Sablettes sont dites défi -
gurées » explique Florence Cyrul-
nik. « Dès 1990, on réfl échissait à
une protection du site. Malgré une
superbe étude de Rudy Ricciotti en
1996, un label “Patrimoine du XXe
siècle” en 2000 et un classement
en ZPPAUP (Zone de Protection du
Patrimoine Architectural Urbain et
Paysager) en 2005, ce village se re-
trouve masqué et défi guré par des
rajouts superposés qui n’ont ce-
pendant pas réussi à l’altérer pro-
fondément. »
Une réhabilitation reste possible,
et dépend en partie de la bonne
volonté des commerçants des Sa-
blettes, « que nous aimerions voir
choisir un seul architecte pour
redessiner les prolongements de
leurs magasins ». Un partenariat
avec La Fondation du Patrimoine
pourrait aider, via du mécénat, à
engager des travaux, largement dé-
fi scalisés.
Michel Neumuller
A noter que Florence Cyrulnik donnera
une conférence, « Un patrimoine ca-
ché et révélé - Fernand Pouillon et Les
Sablettes », à la Maison du Patrimoine,
jeudi 13 décembre à 17h 30. L’exposition
qui a été proposée à la Maison du Patri-
moine du 15 au 28 septembre devrait,
elle, être à nouveau montrée à une date
ultérieure.
Le 16 septembre dernier, Florence Cyrulnik commentait l’œuvre de Pouillon et brossait les possibili-tés de réhabilitation des Sablettes au cours d’une visite guidée du quartier, « qui sera renouvelée » assure l’intéressée.
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
L’architecte Fernand Pouillon
38/ LE MAG / DISTRACTION
MOTS CROISÉS
HORIZONTALEMENT1 - Musique de chambre2 - Donnai un sens / Pour rendre rapidement la pareille3 - Elles ont été bien corrigées4 - Lentilles grossissantes / Prêt à l’accueil5 - Poussée à la révolte6 - Collection de perles / Symbole chimique du cérium7 - Ferme en Amérique / Explora-teurs des profondeurs8 - Elle est vraiment à côté de ses pompes 9 - La première / Dans le vent / Vient en plus10 - Condition / C’est du propre...
VERTICALEMENTI - Suffi santes, mais pas forcé-ment nécessairesII - Obstacle de concours équestre / Grains de beautéIII - Résultat attendu d’un travail en salleIV - Pour donner des coups ou en recevoir / Unité pourles petites dosesV - Ne dissimulais pas une divergence de vueVI - Chaume qui reste sur place / Tête de canardVII - Plante de la famille des malvacées / Au pied de la lettreVIII - Ne sont pas bonnes nageu-ses, mais bonnes à la nageIX - Elle est passée par le primai-re / L’horreur en montagne !X - Elle dirige des examens de facultés
DEFI
NITI
ONS
LE COIN JARDIN
Alors que la ville se pare de ses plus beaux atours, il est grand temps de préparer les fêtes de fi n d’année ! Participez à la magie de Noël en composant vous même des décors féériques sur le rebord de vos fenêtres ! Branches, brin-dilles et bougies offriront un bel effet à l’intérieur comme à l’exté-
rieur de votre maison. Voici com-ment rendre vos fenêtres de fêtes encore plus belles.Tradition des couronnesSi à l’origine, la couronne de Noël
représentait pour les Chrétiens
les 4 semaines qui précèdent
la naissance du Christ (période
de l’Avent), elle est désormais le
symbole de l’accueil et de la fête
sur la porte des maisons. Ce décor
invite à entrer et partager la magie
de Noël. Alors pour accueillir vos
invités le soir de Noël, n’hésitez
pas à composer vous-mêmes votre
propre couronne avec vos enfants.
Créer votre décor Avec quelques pommes de pins
et du fi l de fer, il est très facile de
composer soit même sa couronne
de Noël. Il suffi t de rigidifi er des
brins de paille ou de raphia avec
une torsade de fi l de fer ou du
grillage puis de courber le tout
afi n de former un cercle. Enfi n,
plantez dans le support des bran-
chages de sapin ou des petits ob-
jets de décoration voire quelques
bougies si la couronne est posée
sur le rebord de la fenêtre.
Le balcon en fêteSi vous avez la chance de possé-
der un petit espace à l’extérieur,
n’hésitez pas à le décorer avec des
branchages et des bougies. Placez
quelques bougies de couleur dans
vos jardinières et accrochez des
brindilles sur vos balustrades.
Si vous achetez un sapin naturel,
placez-le à l’extérieur devant votre
baie vitrée. Bien attaché avec de la
fi celle, vous pourrez le conserver
plus longtemps et en faire profi ter
votre voisinage. Il participera au
décor de la rue.
Boules de fi celles Voici une idée originale qui vous
permettra de décorer votre fenê-
tre à faible coût.
Matériel: fi celle de coton, de lin
ou de laine un peu épaisse, colle à
la farine (vous trouverez quelques
recettes sur le net), ballon de
baudruche.
Etape 1 : gonfl ez le ballon à la
taille souhaitée de la boule.
Etape 2 : enroulez la fi celle sur le
ballon puis encollez le ballon avec
la colle farine. La fi celle doit être
bien imbibée. Attention: laisser
un passage pour pouvoir extraire
le ballon par la suite. Laissez
sécher 24h.
Etape 3 : percez le ballon et décol-
lez le délicatement de la fi celle.
Etape 4 : (facultative): ajoutez un
lien pour pendre la boule ou insé-
rez un petit objet dans la boule.
Vous trouverez également beau-
coup d’autres idées sur http://
www.creaclic.ch/
Joyeuses fêtes !
Guilhem Bresson
Décors de fenêtre
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Les bébésLes bébésVous pouvez retrouver la liste des naissances des enfants seynois nés hors de la communce surwww.la-seyne.fr
Ils nous Ils nous ont quittésont quittés• 23/10/2012BAURENS Marc• 23/10/2012DOUSSON Paul• 24/10/2012TROILO Pietro• 25/10/2012COMPAGNONRaymonde•26/10/2012DEVESCOVI Robert•27/10/2012LOPEZ Philippe•28/10/2012CAVAILLÈS Chris-tiane•28/10/2012FOURNIER Roger•28/10/2012VONNET Nicole•30/10/2012BLANC Guy•31/10/2012DUCHET Christiane•31/10/2012STALETTI Jeanne•01/11/2012FRANÇOISE Alice•01/11/2012LALUC Fernand•02/11/2012FERRER Irène
•02/11/2012LISANA Manuel•02/11/2012LLOBET Jean•02/11/2012PONSADA Fabrice•02/11/2012RAYNAL Eva•02/11/2012ROBERT Jean•03/11/2012BÉRENGER Josette•03/11/2012MALLET Marie•04/11/2012LAGNES Virginie•06/11/2012GARRIC Jeanne•06/11/2012ROMANO Antoinette•07/11/2012TOURENQ Margue-rite•08/11/2012FLOURET Suzanne•08/11/2012JOUVENCEAUMonique•08/11/2012MARIUS Gilbert•09/11/2012OLLIVIER Nelly•10/11/2012MAS Emma•11/11/2012TRÉBAOL Jean•13/11/2012LATIEULE Denise•14/11/2012DRIGÉ Madeleine•15/11/2012CADÉO de ITURBIDEEugène•15/11/2012COMBES Gabrielle•16/11/2012FRIDERICH Paulette
•16/11/2012MAURAL Nicole•17/11/2012ROSSI Giuseppe•19/11/2012ARDISSON Simone•19/11/2012DEWAVRIN Sarah•19/11/2012DOS SANTOS Rei-naldo•19/11/2012HIDALGO Sérafi n•20/11/2012NANS Lucienne•21/11/2012BABIROWSKI Lau-rette•21/11/2012CHENU Danielle•21/11/2012MURRIS Marcelle•22/11/2012MONTES Joséphine•23/11/2012MOLINARI Sandra•24/11/2012ISTRIA Maryse•24/11/2012RISSO Mathlide
Ils se sont Ils se sont mariésmariés• 27/10/2012ABED RABAHEzzeddineet CLOTAIREMarlène, Denise, Léonie•27/10/2012BOUAITAToufi ket BOUSSAHASihem
•17/11/2012BOURNEChristophe, Marcet SERNESIMélissa, Danielle, Annie•03/11/2012CHABOUHABrahimet SAHLIYousra•27/10/2012DANSSAERTCyril, Michel, An-toninet TESFAMIKAELLaetitia, Presyllia•24/11/2012DEVALIÈRELaurentet RAMIREZ RODRI-GUEZIrma•03/11/2012DZIERBINSKILaurentet GODARTAngélique, Mauri-cette, Antoinette•10/11/2012GROSSOJean-Marc, Angeet PARAYViolaine, Laetitia, Gwendoline•17/11/2012SASSIAkremet GARBAAAïcha•27/10/2012STANoureddineet BEN TABIBMounira
Etat civil / LE MAG /39
Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38
Josette Bertolucci : le parcours d’une militante A 90 ans Josette garde toujours un sourire radieux. Impliquée dans le monde associatif, elle a contribué à la construction d’une âme seynoise. Longtemps cette militante acharnée aura donné de son temps aux autres. Au Secours populaire, à l’église Saint-Jean, ou encore à Gaspar, Josette s’investit pour La Seyne et ses quartiers populaires. Ainsi participe-t-elle durant 13 années aux colonies de vacances et y travaille comme marmiton : « Mon travail était d’aider le cuisinier, je dé-corais notamment les plats des Seynois qui étaient en va-cances ». Elle qui devient par la suite régisseuse de la can-tine Renan a du mal à confi er ses vieux souvenirs avec l’âge, mais quelques bribes de ce qu’était l’organisation restent gravées. « Un jour avant le départ, il fallait laisser ses valises à la Bourse du travail, ensuite les bus greno-blois récupéraient nos affaires, et nous emmenaient à Saint-Bernard du Touvet ». De ces années passées dans les colonies Josette garde en tête des habitudes qu’elle avait : « On allait souvent à Saint-Hilaire se balader et regarder les delta-planes partir vers le Touvet ». Il est temps de prendre congé de Josette et de la laisser écouter sa radio, elle nous gratifi e d’un “A bèn lèu” dans un provençal qu’elle aime tant. Sami Bouzid
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• Impression : Hémisud
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LES FÊTES CALENDALES
du 1er au 23 décembre
Fort Napoléon
MINI RÉVEILLON
DES SENIORS
mardi 18 décembre
Palais de la Réception - 14h
Attention : inscription obligatoire
au 04 94 06 97 48