Post on 25-Jul-2015
LE RADEAU DE LA MÉDUSE
Théodore GÉRICAULT
Il représente un fait divers qui intéresse beaucoup Géricault
pour ses aspects humains et politiques:
le naufrage d’une frégate en 1816
près des côtes du Sénégal,
avec à son bord plus de 150 soldats.
Œuvre majeure dans
la peinture française du XIXème siècle,
Le Radeau de la Méduse fait figure de
manifeste du Romantisme.
INTRODUCTION
UN FAIT D’ACTUALITÉ
Géricault s’inspire du récit de deux rescapés de « La Méduse »,
frégate de la marine royale partie en 1816 pour coloniser le Sénégal.
Son commandement est confié à un officier qui n’a pas navigué depuis
plus de vingt ans, et qui ne parvient pas à éviter de s'échouer sur un
banc de sable.
Ceux qui ne peuvent pas prendre place
sur les chaloupes en nombre insuffisant
doivent construire
un radeau pour 150 hommes,
emportés vers une odyssée sanglante
qui dure 13 jours et n’épargne que 10 vies.
À la détresse du naufrage s’ajoutent
les règlements de comptes
et l’abomination du cannibalisme.
LE TABLEAU
Le peintre se documente précisément
puis réalise de nombreuses esquisses
avant de camper sa composition définitive
qui illustre l’espoir d’un sauvetage.
Géricault, en effet, représente
le faux espoir qui précède le sauvetage des naufragés:
le bateau parti à leur secours apparaît à l’horizon mais
s’éloigne sans les voir.
La composition est tendue vers cette espérance,
dans un mouvement ascendant.
Géricault donne
une vision synthétique de l’existence humaine abandonnée à elle même.
Le Radeau de la Méduse
est exposé à Paris,
au Musée du Louvre.
Diaporama rédigé par Matteo Molinari
Avec la supervision de Chiara Schiavi
Avril 2015