Post on 08-Apr-2016
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Volume X - Number IX
Dans ce numéro:
Niveau des salaires
Comparaison des rémunérations
Les dépenses domestiques
Les locations immobilières
Loisir et voyage
Les frontières chinoises: la Russie
LE COMPARATIF ASIATIQUE
Bangkok • Pékin • Delhi • Jakarta • HanoiHong Kong • Kuala Lumpur • Manille • Bombai
Séoul • Shanghai • Singapour • Taipei
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Les conseils de Dezan Shira & Associés portent sur les législations, la fiscalité et les investissements étrangers en Chine
Vous pouvez retrouver nos publications en langues étrangères et vous abonner gratuitement sur notre site web www.china-briefing.com
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La couverture artistique de ce moisLa couverture de ce mois-ci, « Huan » (huile sur toile), est de l’artiste Pang Yong. Cet artiste né à Shenyang et vivant à Pékin voit ses peintures comme un prolongement de sa propre vie. C’est pourquoi ses œuvres sont restées fidèles à un style et à une technique durant plusieurs années, montrant la concentration et le développement de l’esprit, ce qui est rarement vu chez les jeunes artistes.
L’œuvre en couverture est reproduite avec la gracieuse autorisation de l’artiste et de la galerie Fellini. Cette dernière s’est spécialisée dans les peintures, sculptures et photographies con-temporaines d’artistes chinois ou internationaux. La galerie est située dans l’ancienne concession française au 339 Changle Lu #15, près de Xiangyang Lu.www.fellinigallery.com; info@fellinigallery.com.
Bienvenue dans le numéro de Novembre de China Briefing Celebrating 10 Years 1999-2009
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Faire du commerce en Chine consiste maintenant à comprendre ce qui se passe ailleurs en Asie. Se tenir au courant du marché à travers l’Asie émergente. Visitez 2point6billion.com aujourd’hui. DeDezan Shira & Associates, le cabinet de conseil en Investisse-ment direct étranger en Asie.
Dans ce numéro de China Briefing, nous élargissons nos horizons et regardons l’Asie émergente. A partir des statistiques publiées par la société mondiale de service financier UBS, nous avons extrapolé et ajouté des chiffres supplémentaires pour aider à l’analyse des principales villes d’Asie, comprenant Bangkok, Pékin, Dehli, Hanoi, Hong Kong, Jakarta, Kuala Lumpur, Manille, Mumbai, Seoul, Shanghai, Singapour et Taipei. Pour la Chine, les chiffres démontrent clairement que le pays devient de plus en plus cher pour le commerce, alors que des centres moins onéreux en Inde et en Asie du Sud-Est commencent à devenir plus attractifs. Cependant, alors que les coûts de fonctionnement en Chine augmentent, il en est de même du niveau de vie et par conséquence d’énormes opportunités à la fois pour les investisseurs et la classe émergente des consommateurs sont désormais possibles en raison de l’augmentation des salaires.
Nous continuons aussi notre série sur les frontières chinoises, s’intéressant cette fois au plus grand voisin de la Chine, la Russie.
Les articles de ce numéro de China Briefing ont été documentés et écrits avec l’aide du cabinet de conseil indépendant, Dezan Shira & Associates. Cette société a des bureaux dans toute la région dont neuf en Chine, cinq en Inde et deux au Vietnam. Si vous souhaitez les contacter pour de l’aide ou des conseils, envoyez un email: info@dezshira.com ou visitez leur site Internet: www.dezshira.com.
Cordialement,
Andy ScottManaging Editor, China Briefing
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3China Briefing
Alors que le 21ème siècle avance, il est devenu évident que ce n’est pas
seulement la Chine qui montre la voie de l’avenir. L’émergence de cette nation a entraîné dans son sillage d’autres économies asiatiques et, par conséquence, ce qui a été très largement observé comme un scénario chinois, ces 10 dernières années, se propage maintenant à toute l’Asie. L’émergence de ces autres économies a aussi eu une influence sur d’autres domaines et, la Chine devenant plus puissante, les besoins du pays ont aussi évolué. Certains de ces besoins sont de même influencés par ses voisins, parallèlement le rôle de l’ASEAN a considérablement changé. L’organisation aide maintenant les nations membres à se tracer un chemin qui utilisera au mieux leurs forces pour mieux s’adapter aux développements de la région. Les positions de la Chine comme de l’Inde, deux géants à côté l’un de l’autre, sont un exemple caractéristique : ils peuvent soit rivaliser et se neutraliser mutuellement, soit trouver un moyen de compléter les aptitudes de l’un et de l’autre ainsi que leur développement économique.
La Chine a elle même beaucoup changé ces derniers 18 mois, et subit actuellement une période de transition de la politique fiscale, ce qui n’était pas arrivé depuis 15 ans. Cette période change le type d’investissements et les opportunités dont le pays a besoin. Mise au ban par la crise financière internationale comme ayant une économie déséquilibrée, la Chine doit maintenant changer et arrêter de mettre l’accent sur le marché international et la confection bon marché pour enfin développer son immense marché intérieur. Elle a été rattrapée par le vieil adage économique qui dit qu’on ne peut avoir un marché extérieur florissant sans un marché intérieur florissant. Le modèle de campagnes d’exportations à bas prix de produits manufacturés qu’a mené l’économie chinoise ces quinze dernières années se voit remplacé par une version plus équilibre qui se concentre plus sur l’augmentation de la chaîne de valeur et une ouverture de son marché intérieur de plus d’un milliard de consommateurs. Le modèle fiscal chinois, en bref, est réévalué et nécessitera du temps pour ce faire.
Ces changements vont avoir des conséquences sur le type d’investissements étrangers ainsi que sur les investisseurs étrangers maintenant adéquats au marché chinois. Certains qui sont présent depuis longtemps trouvent que les avantages à rester ont diminué tandis que d’autres considèrent que les opportunités offertes par le marché intérieur ont évolué. Dans le même temps, la plupart se rendent compte que, pour la première fois, la Chine leur offre une chance réelle pour eux de vendre au marché intérieur. Une chose est sure ; l’industrie d’export bon marché, avec de hautes concentrations de main d’œuvre et de bas salaires, est en train d’être poussés hors des opportunités chinoises. L’Inde, le Vietnam et ailleurs en Asie saisissent maintenant ce filon, alors qu’ils commencent à projeter de sortir leur main d’œuvre émergente de la pauvreté tel que l’a fait la Chine. La Chine se transforme de plus en plus en une destination favorable à la valeur ajoutée, à la R&D et aux services. Ce changement, allié à la hausse de la consommation intérieure au cœur de la Chine comme dans ses recoins, influence la manière dont les investisseurs évaluent la Chine. Ayant confiance maintenant lorsu’il faut investir en Asie, ils tiennent comptent plus sérieusement des opportunités des autres pays de la région.
Ceci se reflète dans le boom des investissements institutionnels dans les actions asiatiques, qui se sont multipliées par 20 lors des dernières semaines d’octobre et ce en comparaison de
leurs faibles niveaux en septembre. Il semble qu’après la crise financière, les investisseurs mondiaux sont finalement assez confiants pour investir plus d’argent dans les fonds asiatiques. De ceux là, environ 20 % se dirigent alors vers l’Inde et les énormes opportunités d’investissement en infrastructure que ce pays offre. La Chine est juste derrière à 15 %, révélant un travail déjà fait au niveau des infrastructures, et offrant de nouvelles opportunités en facilitant l’investissement vers des projets de développement des activités de vente, de distribution et de marketing.
Ces statistiques peuvent surprendre, et parfois choquer, lorsque nous regardons tout le chemin parcouru par la Chine et où elle se place par rapport au reste de l’Asie. Nous découvrons ainsi que la Chine n’est plus le seul marché intéressant les investisseurs internationaux, et qu’une bonne analyse des alternatives asiatiques est un pré requis pour réussir en Chine.
Nous avons largement puisé dans les données d’UBS pour la plupart des chiffres cités. Ils ont récemment publié un rapport exhaustif des prix et gains couvrant plus de 73 villes, prenant New York comme point de référence mondial. Nous avons extrapolé les données que UBS donne de l’Asie en y ajoutant des chiffres issus de nos propres recherches lorsque celles-ci manquaient à celles d’UBS et en conservant New York comme norme. Nous y avons ajouté les commentaires des bureaux chinois, indiens et vietnamiens de Dezan Shira
Le Comparatif Asiatique[Par Chris Devonshire-Ellis, Dezan Shira & Associates]
Singapore
Jakarta
Hong KongHanoi
Bangkok
Taibei
Manila
Shanghai
Beijing
Delhi
Mumbai
Seoul
Kuala Lumpur
4 China Briefing
& Associés pour essayer d’obtenir un aperçu plus large et une compréhension plus grande de ces statistiques.
Nous avons aussi séparé le rapport en différentes partie: emploi et niveaux de rémunération, comparaisons des salaires, dépenses internes, location d’appartement, loisir et voyage.
Pa rmi mes co l l ègues , j e voudra i s particulièrement remercier la contribution précieuse de Seema Rani Bende en Inde, Hoang Thu Huyen au Vietnam et Andy Scott en Chine. Les données originales d’UBS se trouvent sur le site de la banque: www.ubs.com.
Nous espérons que vous trouverez ce « Comparateur Asiatique » utile.
Niveau des Salaires
New York 100.0
Hong Kong 42.3
Taipei 35.5
Séoul 32.3
Singapour 31.8
Kuala Lumpur 16.6
Shanghai 16.2
Bangkok 14.2
Beijing 13.8
Hanoi 8.3
Delhi 8.2
Manille 7.3
Jakarta 6.9
Bombay 6.1
Les niveaux des salaires ont été calculés en réunissant 14 professions différentes, après déduction des taxes et de la sécurité sociale. Prenant New York comme le point de référence situé à 100, les ratios indiquent que les professionnels en Chine gagnent une moyenne de 15 % du salaire leurs homologues New-yorkais, pendant qu’en Inde le ratio est juste au dessus de 7%. Cela montre que les professionnels indiens gagnent 50% de moins que leurs homologues chinois et environ 93% moins que la moyenne des professionnels basés à New York. Comme prévu, le premier tiers des villes asiatiques que sont Hong Kong, Séoul, Singapour et Taipei se sont toutes positionnées en évidence et nous nous attendons à ce que la marge se réduise avec New York. Kuala Lumpur se développe rapidement comme plateforme asiatique.
Les prix à Kuala Lumpur sont généralement toujours de bon rapport qualité/prix, mais sont maintenant devant les autres villes d’Asie du Sud Est.
Encore une fois, les données concernant le taux horaire chinois montre que le niveau des professionnels est le double de ceux d’Inde dans les villes principales. La raison tient dans le fait que la population chinoise est vieillissante, alors que l’Inde connaît un baby-boom, ayant beaucoup de jeunes entrant sur le marché du travail. Les minimums salariaux en Chine sont aussi plus contrôlés qu’en Inde. Les principales villes asiatiques internationales continuent de dominer la région en terme de coût.
Taxes et sécurité socialeContribution en % du salaire brut
New York 28
Shanghai 22
Séoul 21
Beijing 16
Kuala Lumpur 14
Singapour 14
Manille 13
Taipei 12
Jakarta 11
Bombay 10
Delhi 9
Hong Kong 9
Hanoi 8
Bangkok 5
Les payements obligatoires de protection sociale aux employés et le niveau de l’impôt sur le revenu ont augmenté et sont en quelque sorte disproportionnés par rapport aux allocations gouvernementales reçues actuellement. Les contributions à la sécurité sociale indienne est beaucoup moins élevée, et bien qu’il soit prévu qu’elles augmentent, la pression politique semble vouloir les
conserver ainsi pour quelques temps. Les chiffres chinois, eux, devraient continuer à grimper, alors que le pays commence à économiser pour les retraites et les besoins sont de plus en plus grands pour les soins médicaux. À l’exception de la Chine et de la Corée, le reste de l’Asie représente un bon investissement en terme de mettre l’argent directement dans la poche du travailleur.
Alors que les travailleurs en col blanc travaillent de longues heures dans les centres régionaux que sont Hong Kong et Séoul, ce sont les employés en Inde et au Vietnam qui semblent travailler le plus. Cela est partiellement attribué à la faiblesse de la législation pour ce qui est des heures de travail. Les conséquences d’un resserrement des lois sur le travail en Chine ont vu les travailleurs se rapprocher d’un taux horaire proche du niveau américain, et ce en raison d’une application plus stricte du code du travail et des conditions légales régissant les heures supplémentaires. Les employés de Shanghai sont ceux qui passent le moins de temps au travail par ans, et une heure complète de moins par jours que leurs collègues hongkongais.
Comparaison des salaires
Salaire net horaire (US$)
New York 19.00
Hong Kong 8.00
Taipei 6.70
Séoul 6.10
Singapour 5.90
Kuala Lumpur 3.10
Shanghai 3.00
Bangkok 2.60
Beijing 2.60
Hanoi 1.71
Delhi 1.60
Manille 1.40
Jakarta 1.30
Bombay 1.20
Heures de travail annuelles
Seoul 2,312
Hong Kong 2,295
Hanoi 2,224
Bombay 2,196
Jakarta 2,172
Delhi 2,166
Bangkok 2,165
Singapour 2,088
Taipei 2,074
Beijing 2,052
Kuala Lumpur 2,052
Manille 2,032
New York 1,955
Shanghai 1,946
Revenus Brut annuel des mécaniciens (US$)
revenus Heures de travail
hebdomadaire
New York 40,700 40
Hong Kong 19,200 48
Taipei 14,900 45
Singapour 12,800 44
Séoul 11.500 48
Kuala Lumpur 9,800 48
Shanghai 7,500 40
Bangkok 5,000 48
Beijing 3,300 43
Manille 2,900 46
Jakarta 2,700 49
Le Comparatif Asiatique
5China Briefing
Les mécaniciens d’automobiles ont été définis comme suit : apprentissage, 5 ans d’expérience et ayant environ 25 ans. Alors qu’il n’est pas étonnant de voir que les puissances économiques asiatiques ont les plus hauts salaires, Kuala Lumpur et Shanghai progressent rapidement en tête du coût de travail comparé aux autres marchés émergents asiatiques. Les Salaires de New York sont 13 fois plus élevés que ceux de Beijing, mais seulement 5,4 fois élevées que Shanghai. Les mécaniciens de New York gagnent autour de 23 fois plus que leurs homologues indiens, alors que ces derniers travaillent 20%de plus par semaine. Ce dernier chiffre est dû à la qualité générale des véhicules sur les routes indiennes. Les mécaniciens de Shanghai entrent et ressortent du travail aux mêmes horaires que leurs homologues New-yorkais.
Revenu brut annuel des ouvriers du bâtiment (US$)
New York 51,400
Taipei 16,000
Hong Kong 15,400
Séoul 11,100
Singapour 11,000
Shanghai 5,400
Kuala Lumpur 3,900
Beijing 2,500
Manille 2,100
Bangkok 2,000
Hanoi 1,400
Jakarta 1,400
Bombay 1,300
Delhi 1,300
Les ouvriers du bâtiment sont définis comme étant des ouvriers non qualifiés ou semi qualifiés, âgés de 25 ans et célibataires. Encore une fois, Shanghai se révèle être deux fois plus cher que Beijing, bien que dix fois moins chère que New York. Cela explique également le trafic continu d’immigrés de Chine et d’ailleurs en Asie vers les États Unis. Les ouvriers en Inde sont les moins bien payés de la région et gagnent un quart d’un ouvrier de Shanghai. Le coût du travail en Inde révèle ainsi un important rabais par rapport à ceux de Chine.
Les ouvriers qualifiés sont définis comme ceux qui ont une formation professionnelle assortie de 10 ans d’expérience dans une entreprise importante de l’industrie de la métallurgie Ils ont une moyenne de 35 ans, sont mariés avec enfants.
La disparité observée précédemment entre les ouvriers qualifiés de Chine et d’Inde commence à disparaître à ce niveau, quand bien même Shanghai reste 20 % plus chère que Bombay. Les travailleurs qualifiés de New York gagnent un peu moins de 12 fois plus que leurs collègues indiens et chinois. Le Vietnam et les Philippines ont les salaires les plus bas de la région en ce qui concerne cette tranche de travailleurs.
Salaire annuel brut et taux horaire des ingénieurs (US$)
Revenus Taux horaire hebdomadaire
New York 87,700 42
Hong Kong 34,500 48
Singapour 33,900 44
Séoul 29,900 48
Taipei 25,000 42
Bangkok 23,100 48
Kuala Lumpur 17,100 45
Beijing 15,300 40
Shanghai 14,000 40
Jakarta 8,200 40
Delhi 7,700 46
Hanoi 5,200 44
Bombay 4,700 48
Les ingénieurs sont définis comme ayant été à l’université ou dans une école supérieure et sont employés par une compagnie industrielle électrotechnique avec au moins 5 ans d’expérience. Ils ont environ 35 ans et sont mariés avec deux enfants. Le doublement des coûts pour employer une telle personne en Chine par rapport à l’Inde est de nouveau apparent. Les chiffres de Bombay sont mêmes plus bas, à cause du grand nombre de travailleurs émigrants que la ville attire devant Delhi. Les travailleurs de New York gagnent six fois le salaire de leurs homologues chinois. Cependant, les ingénieurs chinois travaillent moins que l’ensemble des autres ingénieurs
asiatiques excepté à Jakarta, alors que ceux de Bombay, Hong Kong, Bangkok et Séoul sont ceux qui ont le plus d’heures de travail. Le peu d’heures de travail à Jakarta serait le résultat de la prière du soir, alors qu’en Chine le code du travail actuel en serait la cause.
Salaire annuel brut des Chef de produits (US$)
New York 105,800
Singapour 59,100
Séoul 42,400
Hong Kong 42,200
Taipei 33,700
Bangkok 31,200
Beijing 28,500
Kuala Lumpur 24,200
Shanghai 22,100
Delhi 17,000
Jakarta 10,900
Hanoi 10,400
Manille 9,400
Bombay 8,500
Les chefs de produits sont définis par UBS comme employés dans l’industrie pharmaceutique, chimique ou alimentaire, actuellement cadres moyens avec un diplôme universitaire ou d’un institut d’enseignement technique et au moins 5 ans d’expérience. Un chef de produit a typiquement 35 ans et est marié sans enfants. Les chefs de projets chinois gagnent environ deux fois et demi plus que leurs collègues indiens, mais moins d’un quart du salaire de leurs équivalents New-yorkais. Une différence mesurable existe encore entre Delhi et Bombay, en grande partie dû au fait qu’il y a plus d’opportunités à Bombay et que les gens préfèrent donc aller y travailler. Les différences de salaire élevées entre les centres économiques asiatiques tels que Singapour et Hong Kong et les marchés émergents de Chine et d’Asie du sud-est indiqueraient que les chefs de produit auraient tendance à se rattacher aux sièges régionaux plutôt que d’aller sur le terrain. Ces données devraient évoluer alors que les marchés se développent et ont besoin d’un contrôle plus actif de la part des cadres.
Delhi 2,100 48
Hanoi 2,050 44
Bombay 1,600 48
Revenu annuel brut des employés qualifiés (US$)
New York 74,400
Séoul 33,300
Hong Kong 19,400
Taipei 17,800
Singapour 15,300
Kuala Lumpur 9,500
Jakarta 8,600
Shanghai 7,600
Bangkok 7,500
Beijing 5,600
Delhi 5,500
Bombay 5,400
Manille 3,500
Hanoi 2,800
Salaire annuel brut des Chefs de département (US$)
New York 110,300
Séoul 55,200
Singapour 53,900
Taipei 51,900
Hong Kong 44,600
Shanghai 35,000
Beijing 32,000
Bangkok 29,800
Kuala Lumpur 26,700
Delhi 13,700
Bombay 13,200
6 China Briefing
Les chefs de département sont identifiés comme étant des employés à la tête d’un département de production avec une équipe de plus de 100 employés au sein d’une compagnie importante de la métallurgie et ayant une formation professionnelle ainsi que de nombreuses années d’expérience sur le terrain. Un chef de département est généralement âgé de 40 ans et marié avec deux enfants. L’écart entre les employés chinois et indiens a augmenté d’un multiple de trois, alors que dans le même temps l’écart entre la Chine et New York s’est lui réduit d’un multiple de trois. Plus le niveau de la position est élevé, plus l’écart se réduit entre les employés chinois et New-yorkais. La différence des payes entre les managers américains et indiens reste assez conforme avec l’ensemble des autres données ; les managers américains qui gagnent 10 fois le salaire d’un directeur indien. En moyenne, les managers chinois gagnent le double de ce que gagne un indien. Ces données sont surprenantes alors que l’Inde donne à l’anglais le statut de langue officielle. Peut-être peut on considérer qu’à ce niveau la barrière des langues ne nuit plus aux perspectives salariales des managers.
Achat et dépense
Le pouvoir d’achat domestique
New York 100.0
Taipei 58.9
Hong Kong 58.1
Séoul 57.4
Singapour 39.9
Kuala Lumpur 39.5
Bangkok 26.0
Shanghai 24.7
Beijing 23.8
Delhi 23.2
Bombay 21.8
Manille 18.4
Jakarta 15.3
Hanoi Pas de données
Pour obtenir ces chiffres, UBS a comparé les prix et les niveaux de salaires. Un panier de biens et services a été défini et le salaire moyen annuel se divise selon ces chiffres. Cela permet de comparer le pouvoir d’achat des salaires locaux. Le but était d’identifier combien de biens et services un travailleur local peut acheter avec son salaire net. Par conséquence, les villes avec les plus haut taux de taxes ont eu de mauvais scores. Plaçant New York à 100, nous pouvons constater que les consommateurs chinois et les indiens atteignent un pouvoir d’achat légèrement inférieur à un quart de
celui des New-yorkais et que ce pouvoir d’achat est similaire dans ces deux pays. Le coût le plus élevé pour les centres économiques asiatiques reflète le coût élevé général des terrains et des propriétés dans ces villes.
Prix de l’alimentaire
New York 100.0
Hong Kong 96.5
Singapour 89.4
Séoul 89.0
Shanghai 70.0
Taipei 67.9
Bangkok 63.5
Beijing 60.9
Jakarta 60.5
Manille 44.0
Kuala Lumpur 41.5
Delhi 31.2
Mumbai 26.9
Hanoi Pas de données
USP a pris un panier de 39 produits alimentaires, comprenant des produits de base importants et ajustés aux variations saisonnières, ainsi qu’aux facteurs culturelles et climatiques, ce panier est compris à l’intérieur d’une échelle de prix global de 385 US$. New York a été estimé dépassant à 571US$, alors que Beijing a atteint 348 US$ et Shanghai 404US$. Ces données sont surprenantes car la Chine est un producteur agricole conséquent avec des terrains bon marché et des coûts salariaux très bas. L’Inde est de l’autre côté de l’échelle avec une moyenne du panier équivalent à 178 US$ à Delhi et 153 US$ à Bombay. Pour le même prix on peut acheter le double de quantité de nourriture en Inde par rapport à la Chine. Malgré un considérable manque d’efficacité du secteur agricole indien, ce pays reste capable d’apporter au consommateur de la nourriture deux fois moins chère qu’en Chine, montrant que les frais liés à chaîne d’approvisionnement augmentent rapidement et que le secteur de la distribution est perçu comme un pôle à part entière de profit.
Prix des vêtements homme et femme
New York 100,0
Beijing 98.5
Hong Kong 67.4
Shanghai 62.2
Taipei 57.8
Singapour 55.6
Séoul 54.8
Bangkok 42.2
Jakarta 34.8
Delhi 32.6
Bombay 24.4
Kuala Lumpur 18.5
Manille 17.8
Hanoi 13.3
Les prix de l’habillement sont basés sur des produits de bonne facture de grands magasins, mais ne sont pas des labels griffés ou de marques à la mode. Acheter un ensemble complet pour homme ou pour femme – veste, pantalon/jupe, chemise, sous-vêtements et chaussures – dans le prêt à porter, un grand magasin proposant sa propre marque, coûte en moyenne 885 US$ par complet à New York, 708 US$ à Beijing et 550$ à Shanghai. Ces prix sont tous plus élevés que ceux des villes les plus développées comme Singapour, Taipei et Séoul. Alors que la Chine est le centre de confection textile le moins cher du monde, le prix au niveau des produits finis semble très fort. Cette étrangeté peut s’expliquer encore une fois par le déséquilibre de la chaîne d’approvisionnement. L’Inde, le deuxième plus gros producteur mondial de textile, est en mesure de vendre le même complet, dans ses boutiques, à une moyenne de 243 US$, soit à un bien meilleur prix. Les vêtements à Bombay sont trois fois moins chers qu’à Shanghai.
Appareils électroménagers
Hong Kong 130.9
Kuala Lumpur 122.7
Manille 144.6
Taipei 102.3
Beijing 101.4
New York 100.0
Séoul 95.5
Delhi 94.8
Bangkok 93.3
Shanghai 90.2
Hanoi 87.1
Jakarta 85.5
Bombay 80.2
Un panier de différents objets électroménagers a été constitué à une moyenne globale de 3210 US$, avec New York à 2790 US$. La Chine obtient des prix allant de 2830 US$ à Beijing à 2510 US$ à Shanghai, montrant que les mêmes produits sont plus chers à acheter à Beijing qu’à New York. Ces statistiques étonnantes existent malgré les coûts additionnels de fret pour New York et la probabilité que beaucoup de ces produits soient fabriqués en Chine. L’autre surprise tient dans le fait que les biens électriques coûtent 30% de plus à Hong Kong qu’à New York et Beijing, malgré le fait que beaucoup de compagnies hongkongaises détiennent les usines de produits électroniques chinoises.
L’impact d’une forte augmentation des frais généraux pour la chaîne d’approvisionnement dans l’ensemble de la Chine de même que l’augmentation des taxes à l’importation des produits manufacturés dans les zones de traitements des exportations peuvent expliquer
Hanoi 13,000
Manille 11,900
Jakarta 10,500
Le Comparatif Asiatique
7China Briefing
cette anomalie apparente. L’Inde, le Vietnam et l’Indonésie se vantent d’avoir les coûts les moins chers pour ces produits, ce qui montre une délocalisation hors de Chine vers ces régions dû à de plus faible coût en main d’œuvre et au fait que les intermédiaires de la chaîne d’approvisionnement ne pratiquent pas encore des prix abusifs.
La moyenne de la population active, à Bombay, doit travailler une heure pour avoir les moyens de s’acheter un Big Mac, contre 30 minutes à Shanghai, et 15 minutes à New York. Jakarta est l’endroit où le Big Mac est le plus coûteux, mais l’enseigne n’est de toute façon pas très compétitive en Asie du Sud-Est face aux vendeurs des rues qui restent la principale source de repas quotidiens achetés à l’extérieur.
Temps de travail requis pour l’achat d’un iPod Nano 8 GB (heures)
Bombay 177
Manille 128.5
Delhi 122.5
Hanoi 100
Jakarta 93
Beijing 73
Bangkok 66
Shanghai 56.5
Singapour 27.5
Taipei 23.5
Séoul 22
Hong Kong 19
New York 9
L’iPod Nano est un produit mondialement disponible et uniforme. Un travailleur travaillent huit heures par jour doit travailler trois semaines à Bombay pour être à même d’en acheter un, à Shanghai une semaine et à New York, un jour et trente minutes en heures supplémentaires.
À cause des différents modèles vendus sur les différents marchés, l’étude met en comparaisons différentes modèles, qui restent très similaires. Ces véhicules sont identifiés comme suit:
Shanghai VW Passat 2l
Beijing Honda Accord Sedan
Hanoi Toyota Corolla Altis 2l
New York Toyota Corolla
Delhi Toyota Corolla 1.8 JH
Bombay Hyundai Santro
Hong Kong Mazda6 2l Sedan
Singapour Toyota Corolla Altis 1.6
Séoul Hyundai Sonata N20
Taipei Ford Focus Ghia 2l
Bangkok Toyota Camry 2l G
Manille Toyota Vios 1.5l
Kuala Lumpur Toyota Altis 1.8l
Jakarta Toyota Corolla Altis 1.6l
Toutes ces voitures ont un équipement standard. Le prix du carburant correspond au prix par litres pendant la période de mars à avril 2009, alors que le baril de pétrole brut se vendant à 49 US $.
Les voitures sont chères à Singapour à cause de la législation qui exige qu’elles soient à la fois de haute qualité et récentes pour être utilisée dans cette petite nation. La hausse des frais est en grande partie due à cette politique. Alors qu’Hanoi et Bangkok sont toutes deux également chères, nous constatons que le prix des véhicules neufs est étonnamment élevé en Chine alors que le pays présente une pléthore d’usines automobiles. Acheter une voiture à Shanghai coûte près du double qu’à Séoul, pour un modèle similaire.
La Chine utilise aussi des taxes sur les licences assez élevées pour les nouveaux véhicules. Les taxes sont le plus élevées à Delhi suite à la restriction gouvernementale en vue des Jeux du Commonwealth, alors
que les prix d’achat à Bombay sont les plus faibles suite à la préférence gouvernementale pour les nouveaux modèles durables. Les chiffres dans ces comparatifs sont presque certainement tronqués à cause de l’implication gouvernementale dans les indicateurs des coûts du marché.
Les trajets sont définis comme suit - métro: un trajet d’environ 10 km ou au moins dix stations; taxi: un trajet simple de 5 km à travers la ville ; train: un ticket simple de seconde classe pour un trajet de 200 km.
Les différences entre la Chine et l’Inde ne sont pas très significatives, bien qu’une fois de plus, Shanghai reste la plus chère, sauf pour les trains. Les infrastructures et le coût des déplacements sont généralement subventionnés par le gouvernement, même si cela tend à changer au fil du temps car les coûts de maintenance requièrent de faire appel au secteur privé. Mais pour l’instant, les transports publics à travers la Chine, l’Inde et l’Asie du Sud-Est conservent une valeur bon marché.
Location d’appartement
Appartements loués: Équipés avec 4 lits, catégorie moyenne (US$ par mois)
New York 8, 330
Hong Kong 7,150
Singapour 3,660
Séoul 3,400
Taipei 2,200
Jakarta 1,820
Shanghai 1,430
Bombay 1,070
Beijing 1,050
Manille 1,010
Hanoi 1,000
Delhi 930
Bangkok 780
Kuala Lumpur 410
Temps de travail requis pour l’achat d’un Big Mac (minutes)
Jakarta 136
Manille 88
Bombay 61
Hanoi 53
Delhi 49
Bangkok 45
Beijing 44
Singapour 36
Shanghai 30
Séoul 27
Taipei 20
New York 14
Hong Kong 14
Transports publiques (US$)
Métro Taxi Train
New York 2 10.25 55.5
Shanghai 0.44 2.24 7.90
Bombay 0.22 1.37 1.31
Beijing 0.20 2.78 7.70
Delhi 0.16 1.63 8.65
Hong Kong 1.19 5.29 12.22
Singapour 1.27 5.41 n/a
Séoul 0.71 2.99 9.83
Taipei 0.78 4.91 10.02
Bangkok 0.84 2.24 5.68
Manille 0.24 2.17 1.78
Kuala Lumpur 0.48 2.18 5.44
Jakarta 0.30 2.11 2.40
Hanoi n/a 2.80 8.90
Prix des voitures et coûts d’utilisation
Prix Taxe Essence
Singapour 39,300 661 1.16
Hanoi 36,650 2,199 0.85
Bangkok 34,900 117 1.25
Shanghai 32,200 441 0.86
Beijing 31,500 190 0.85
Kuala Lumpur 29,700 77 0.49
Jakarta 25,000 211 0.51
Hong Kong 21,900 719 1.69
New York 21,000 90 0.67
Taipei 19,200 327 0.68
Delhi 18,800 752 0.81
Manille 16,000 33 0.66
Séoul 12,400 620 1.09
Bombay 7,400 23 0.88
8 China Briefing
Appartements loués : Vide, trois lits, catégorie moyenne (US$ par mois)
New York 5,200
Hong Kong 4,070
Singapour 2,940
Séoul 2,600
Shanghai 1,230
Jakarta 950
Beijing 760
Bombay 720
Hanoi 700
Manille 580
Bangkok 550
Delhi 470
Kuala Lumpur 330
Appartements loués : Normal, loué localement, catégorie moyenne (US$ par mois)
New York 3,100
Singapour 1,630
Hong Kong 1,430
Shanghai 770
Taipei 720
Beijing 600
Jakarta 520
Bombay 480
Séoul 430
Delhi 370
Bangkok 300
Manille 260
Kuala Lumpur 220
Hanoi 170
La location d’appartements est basée sur des immeubles construits après 1980, qu’une personne en recherche d’appartement s’attendrait à payer dans chacune de ces villes. Nous n’avons seulement répertorié le milieu de gamme dans ce rapport.
Il n’y a pas de grandes différences entre la Chine et l’Inde, bien que le marché des biens en Chine est plus spéculatif, plutôt changeant et sujet à des bulles régulières. La location à Bombay augmente et devrait continuer à le faire de manière significative dans les 3 à 5 années à venir alors que la demande dépasse les stocks. Kuala Lumpur semble être une très bonne valeur quand on prend en considération la haute qualité des infrastructures de la ville, alors que les centres économiques de l’Asie sont parmi les plus hauts.
Loisirs et voyages
Manger dans un restaurant US$
Hong Kong 54
Singapour 52
New York 50
Shanghai 45
Taipei 40
Bangkok 34
Séoul 33
Beijing 25
Jakarta 21
Hanoi 20
Bombay 20
Manille 19
Kuala Lumpur 17
Delhi 13
Les repas ont été calculés sur la base d’un dîner de trois plats sans boissons, dans un restaurant de bonne qualité. Il est maintenant pratiquement aussi cher de dîner à Shanghai qu’à New York. Généralement parlant, les marchés émergents de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est conservent de très bons prix pour une soirée à l’extérieur.
Hôtels 5 étoiles, une nuit (US$)
New York 500
Bombay 370
Singapour 370
Hong Kong 330
Shanghai 325
Taipei 320
Séoul 310
Delhi 270
Bangkok 260
Manille 220
Beijing 190
Hanoi 160
Jakarta 140
Kuala Lumpur 140
Hôtels 3 étoiles, une nuit (US$)
New York 240
Hong Kong 230
Bangkok 160
Delhi 140
Singapour 140
Séoul 120
Taipei 120
Manille 110
Bombay 110
Jakarta 70
Hanoi 65
Shanghai 65
Beijing 60
Kuala Lumpur 60
Les prix des hôtels sont calculés sur la base d’une suite double, comprenant le petit
déjeuner pour deux et le service. L’Inde a pour le moment un manque d’hôtels de moyenne et haute gamme, et cela explique les prix plus chers. Un hôtel en Inde coûte près du double d’un hôtel en Chine.
Le prix des services reflète le coût du travail local, et ici il s’agit d’un panier de 27 types de services, comprenant le coiffeur, les taxes téléphoniques, le ticket de cinéma et Internet. Prenant New York comme un point de référence à 100, nous voyons clairement dans le rapport que le coût des services en Chine varie entre 50 et 70 % ceux de New York et que c’est en moyenne deux fois plus élevé que l’Inde. Il est maintenant 20 % plus cher d’obtenir des services à Shanghai qu’à Hong Kong et, dans l’ensemble, la Chine s’est hissée de manière significative en tête des marchés émergents de ses homologues d’Asie du Sud-Est.
RésuméLes statistiques exposées dans cette analyse ne peuvent simplement être considérées comme les facteurs reflétant l’état de l’économie lors de la crise bancaire internationale de l’année dernière – le rapport d’UBS s’est construit en trois ans.
Ce qui est toutefois clairement mis en avant est le grand fossé qui apparaît désormais entre la Chine et l’Inde en terme de coûts. Ceci est aussi vrai, dans une certaine mesure, pour la Chine et l’Asie du Sud-Est, où des villes comme Shanghai et Beijing sont considérablement plus chères que leurs homologues régionaux. Bien qu’on pourrait argumenter que les autres villes chinoises comme Tianjin, Dalian, Ningbo et Xiamen offrent de plus bas ratios, la même chose est aussi valable pour l’Inde, la Malaisie, l’Indonésie et la Thaïlande, qui ont de même d’autres villes beaucoup moins chères que celles mentionnées ici. Pour le dire simplement ; la Chine est devenue plus chère, et cette analyse montre la distance frappante qui s’est maintenant développée entre la Chine et l’Inde.
Services
New York 100.0
Singapour 72.5
Shanghai 68.2
Hong Kong 59.7
Taipei 53.1
Bangkok 49.1
Séoul 46.6
Beijing 44.4
Kuala Lumpur 28.9
Manille 27.5
Jakarta 26.9
Delhi 25,3
Bombay 23.8
Hanoi Pas de données
Le Comparatif Asiatique
9China Briefing
Chine | Hong Kong | Inde | Vietnam
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Implantation de société Conseil en affaire ComptabilitéMasse salariale Imposition Audit Due Diligence
Les salaires chinois sont systématiquement montré comme étant le double de ceux de l’Inde, alors que les prix immobiliers ont eux aussi grimpés, bien que dans une plus faible mesure. Nous avons aussi été surpris par les disparités de coûts entre la Chine et l’Inde pour ce qui concerne les produits de base tels que les vêtements et la nourriture. La Chine, malgré le bénéfice d’une immense industrie agricole et textile et un salaire minimum faible, présente des prix comparables aux prix européens. L’Inde, à cet égard, est maintenant de loin meilleur marché dans l’approvisionnement de ces produits.
Ceci est dû en grande partie avec le v i e i l l i s s e m e n t d é m o g r a p h i q u e . L e développement de l’économie chinoise a duré 25 ans. Sa politique de l’enfant unique, introduit en même temps que ses réformes, a réduit le taux de croissance de la population et changé sa dynamique. La population chinoise est maintenant âgée, augmentant les coûts de la sécurité sociale et ce facteur supplémentaire entre maintenant en jeu dans les coûts de la chaîne d’approvisionnement. L’inde, pendant ce temps, a une population jeune, prête à travailler à bas prix et n’ayant pas encore à supporter le poids additionnel d’une assurance maladie ou d’une sécurité sociale. Cependant, des changements devraient survenir, cela sera même la pierre angulaire de la politique du nouveau gouvernement indien, mais la réforme va mettre des années à s’implanter.
À partir de maintenant, le message aux industries mondiales est clair et fort : la Chine s’est développée au delà de son statut de la destination la plus attractive pour les usines à forte densité de travailleurs. Ce marché appartient désormais à l’Inde et à l’Asie du Sud-Est. Hanoi, Jakarta et Manille sont toutes
en train d’améliorer leurs infrastructures et quand bien même il y existe encore un manque concernant le « facteur des infrastructures » qui serait à ajouter aux comparaisons régionales, ces pays sont désormais des destinations viables pour les investissement directs étrangers et ne deviendront que de plus en plus attractives. Kuala Lumpur se transforme rapidement en une des vraies « perles d’Asie » ; avec d’excellentes infrastructures, un haut standard de vie et des prix compétitifs qui font de cette ville la plus équilibrée de la région. La Malaisie n’est pas directement mise en avant comme elle devrait l’être, en tant que destination pour les investissements étrangers en Asie et sa capitale tend à être éclipsée par Bangkok et Shanghai. Kuala Lumpur est manifestement sous estimé.
Nous redoublerons de prudence à l’égard des coûts d’apparence importants lorsque l’on fait du commerce à Shanghai. Alors que la ville veut être vue comme rencontrant les standards internationaux, elle ne peut continuer de le faire sur la simple base de fixer des prix internationaux. Si la ville souhaite rester compétitive mondialement, elle va avoir besoin de réduire quelque peu les coûts d’approvisionnement des produits de consommation. On pourrait aussi se demander en quoi l’augmentation du prix de la Chine se justifie – un coup d’œil aux coûts tacites des circuits de distribution pourrait montrer d’intéressants résultats.
Un aspect reste toutefois le même : l’échelle des prix qui existe entre la Chine et l’Inde est de loin plus grand qu’il ne l’est avec New York et cela se reflète dans ces statistiques. On peut toujours acheter, par exemple, un bol de nouilles à Shanghai comme n’importe où ailleurs en Asie pour un dollar. Ce niveau de prix n’existe pas à New York. Cependant, l’image d’ensemble nous donne à voir une Chine de plus en plus chère. Cela est une bonne chose pour vendre en Chine, du fait que les marges de profit sont maintenant plus grandes, et ce malgré la prise en compte des coûts de la chaîne logistique.
L’Inde se prépare à se développer dans le secteur de l’industrie et développe ses capacités d’exportation alors que le prix de référence est en situation d’être très attractif. Couplé avec les autres villes de l’Asie émergente que nous avons aussi étudié dans ce numéro de China Briefing, une donnée apparaît : les investisseurs dans cette région ont maintenant beaucoup plus d’options et d’opportunités d’action qu’il y a dix ans. Le 21ème siècle sera assurément asiatique.
Dezan Shira & Associés est une société de conseils en investissements directs étrangers offrant des services d’aide à l’implantation, des conseils en affaires et sur le système légal, fiscal et comptable chinois ainsi que des audits, des due diligences et la gestion de la masse salariale pour des multinationales en Chine, à HongKong, en Inde et au Vietnam. Pour plus d’informations ou un avis professionnel et une assistance dans la gestion des taxes et des problèmes de réglementation, vous pouvez contacter info@dezshira.com ou visiter notre site www.dezshira.com.
ASIA
Singapore
Jakarta
Hong KongHanoi
Bangkok
Taibei
Manila
Shanghai
Beijing
Delhi
Mumbai
Seoul
Kuala Lumpur
10 China Briefing
Frontières chinoisesAvec quatorze pays voisins et environs 5,000 kilomètres de frontières, la Chine prend de l’importance en tant que pays influent dans la région. Cette nouvelle partie examinera certaines de ces régions frontalières, en mettant l’accent sur les développements qui y prennent place et mettra en évidence qui influence la Chine et qui la Chine influence, dans cette Asie émergeante.
La fédération de Russie est une nation située entre deux réalités : l’orient et l’occident. Étant le plus grand pays du monde, il englobe la planète en partant du nord de l’Asie et chevauchant à peu près 40% de l’Europe. C’est l’Eurasie ; un pays avec 11 zones horaires différentes et une topographie variée qui inclue de grandes toundras gelées, des prairies et des steppes. Le pays a une population de plus de 140 millions de personnes et ses principales religions sont le Christianisme et l’Islam. La Russie représente 20% des réserves mondiales de pétrole et de gaz naturel, la plaçant en position de leader mondial et lui permettant d’être largement autosuffisante. Les autres principales exportations de ce pays sont le bois et ses produits dérivés, les métaux, les produits chimiques, les armes et équipements militaires.
Avec la fin de la guerre froide et la dissolution de l’Union soviétique en 1991, la Russie s’est retrouvée seule à devoir résoudre les
problèmes d’une économie en effondrement, des infrastructures militaires vieillissantes comprenant d’immenses entrepôts d’armes nucléaires, une corruption se développant et une influence érodée, ses voisins occidentaux se tournant désormais vers l’Europe pour aides et conseils.
Après dix ans de tourmente, la Russie a commencé à se réaffirmer sous la présidence du président Vladimir Poutine. Au cours de ses deux mandats, elle a retrouvé sa confiance en ses affaires étrangères alors que l’économie nationale rebondissait et que les investissements recommençaient à affluer. La clé de voûte du renouveau de ce pays a été de tirer avantage de ses ressources naturelles sur le marché libre. La société d’état Gazprom est le plus gros extracteur de gaz au monde. Le rendement de cette société représente 60% des réserves de gaz du pays, et 90% du gaz russe en contribuant par là même à 8% au PIB de la fédération. Ce n’est seulement en 2006 que le gouvernement a obtenu un partage contrôlé de la compagnie, l’autorisant ainsi à recevoir les investissements étrangers sans restrictions.
L’entreprise possède aussi le plus grand réseau de transport de gaz au monde. Les pipelines de Gazprom, appelés « Unified Gas Supply System of Russia » s’étendent sur 156 900 kilomètres, distribuant du gaz à 32 pays en Asie et en Europe.
La Russie n’a pas eu peur d’utiliser sa domination sur le gaz pour s’assurer une influence politique. Suite à un désaccord avec l’Ukraine en 2006, elle a fermé son
approvisionnement en gaz vers ce pays, causant aussi des problèmes sur le reste du réseau européen.
Les ambitions de monopole en gaz de la Russie ont déjà attiré des concurrents. Le Turkménistan a signé un contrat avec la Chine pour le développement du pipeline gazier d’Asie Centrale qui déversera 30 milliards de mètres cubes de gaz par ans sur 30 ans. Les champs pétroliers, situés près de la rivière Amu Dara, sont censés réduire la dépendance que la Chine à l’égard de l’énergie russe.
La Chine et la Russie louchent toutes deux sur les réserves de leurs voisins d’Asie Centrale, particulièrement sur le pétrole du Kazakhstan et sur le gaz naturel du Turkménistan. La Russie a pris l’initiative de protéger sa chasse gardée en régulant le flux de gaz turkmène au sein de ses pipelines. Alors que cette dernière a longtemps maintenu des importations avantageuses dans la région, la Chine, avec son influence économique grandissante a rapidement gagné du terrain. les tensions entre les deux géants devraient sûrement augmenter car, comme le résume Fyodor Lukyanov, éditeur en chef d’un journal moscovite, « nous ne voulons pas devenir le partenaire subalterne de la Chine dans cette région ».
Alors que la Russie est toujours en train de se remettre de l’énorme bouleversement causé par la chute de l’Union Soviétique, les investisseurs étrangers commencent à y trouver un marché de plus en plus vivifié conduit par de nouveaux et riches consommateurs.
RUSSIA
Nom officiel: Fédération de Russie
Capitale: Moscou
Surface: 17 098 242 km2
Population: 140 041 247
PIB: 1677 milliards US$
Taux de croissance du PIB: 5.6%
Structure politique: Fédération
Importations: 302 milliards US$
Exportations: 471,6 milliards US$
Frontières chinoises
11China Briefing
La crise actuelle mise à part, les capacités d’investissement russes sont robustes. Le pays possède la troisième plus grande réserve de change du monde, a un budget et un commerce excédentaire ainsi qu’une classe moyenne qui augmente et qui est de plus en plus affluente. Le gouvernement russe, concerné par les progrès de l’infrastructure, a mis en place un « fond de stabilisation » d’un montant de 225 milliards d’US$ à utiliser pour améliorer les routes intérieures, les transports et les constructions qui s’y rapportent, spécialement hors des grandes ville, et ce pour les cinq ans à venir.
Face à l’état de l’économie mondiale et les problèmes inhérents au système des banques américaines, la Banque Centrale de Russie a les fonds suffisants pour soutenir le système bancaire russe dans sa totalité. Les conséquences de la crise internationale sont négligeables en Russie et les consommateurs ont à disposition une grande variété de produits nationaux ou importés. Le magazine « The Economist » a prévu une augmentation annuelle du PIB d’environ 8% pour les trois années à venir et une consommation des ménages augmentant annuellement de 10%.
L’action du gouvernement contre le chômage est, elle aussi, bien efficace avec un taux à 6%, alors que la dette publique est basse, à 1% du PIB. Les réserves en devises étrangères actuelles sont aussi importantes, environ à 550 milliards d’US$, tous les facteurs montrant une économie bien portante avec de solides fondamentaux – un fait réalisée au cours des 5 dernières années alors que les compagnies russes profitaient d’un taux de croissance de 30% par an. Bien que le point culminant est passé alors que la demande globale est désormais en déclin, le marché domestique reste fort.
Le taux de taxes très bas a été favorable, l’impôt sur le revenu des sociétés étant à 20% alors que l’impôt sur le revenu des particuliers est à seulement 13%, les perspectives de réussite comme de rendement produisent un fort attrait. La croissance se concentre maintenant sur un vaste nombre d’industries; les secteurs de l’alimentaire et de la boisson, la vente au détail, les biens de consommation, la banque, l’immobilier, le bâtiment, la téléphonie mobile, l’aérospatial, les mines, l’industrie automobile, l’industrie
pharmaceutique, l’informatique sont en tête dans le développement des investissement directs étrangers dans le pays. Toutefois, les problèmes liés au peu de transparence et au système de gouvernance des entreprises ainsi qu’à une économie souterraine restent importants. Cela va de paire avec la corruption qui est la plus grande faiblesse russe. Une étude datée de 2007 faite par une ONG russe contre la corruption a estimé qu’environ un quart de l’argent affecté aux dépense de l’état est volé, alors que 28% du entreprises russes se disent avoir été affecté par la corruption fiscale.
Il y a aussi une inquiétude concernant la croissance démographique. Les Nations Unies ont rapporté que la population russe s’est réduite de 7 millions de personnes depuis 1993 et devrait continuer avec 11 millions de personnes en moins sur la population totale en 2025. Avec une démographie actuelle d’environ 142 millions de personnes, une telle diminution pourrait causer des problèmes en terme de main d’œuvre, provoquant aussi une croissance ralentie à long terme et une augmentation des cotisations sociales face à une population vieillissante. Les parties rurales de la Russie sont déjà confrontées au dépeuplement et, alors que ce mouvement a été compensé par un afflux de travailleurs immigrés, l’inquiétude demeure sur l’impact qu’il aura sur le long terme. Cependant les opportunités demeurent, la Russie restructure son système de santé et prend conscience des changements de mode de vie, elle met en place une campagne de promotion de la santé pour lutter contre les problèmes d’alcoolisme et du taux de mortalité relativement important.
Le gouvernement opère également avec lenteur un nettoyage des sociétés d’état inefficaces datant de l’ère soviétique, et encourage la rééducation et le redéploiement des ouvriers vers l’industrie moderne. Le ministre du développement économique russe, Elvira Nabiullina a rendu public, le mois dernier, un plan qui prévoit de vendre quelque 450 entreprises d’état ainsi que les possessions gouvernementales dans les ports et aéroports pour susciter un intérêt conséquent des investisseurs, surtout dans les ports du sud qui desservent l’Europe.
Le marché de la vente et de la réforme des fermes collectives est aussi devenu très
lucratif. Fin 2009, on estime que toutes les principales terres agricoles du pays auront été vendues. Les rendements des champs de céréales sont encore très faibles, avec une moyenne de 1,85 tonnes par hectare, mais avec de meilleures techniques agricoles et l’investissement accru dans le secteur, on espère doubler ces rendements dans les deux prochaines années. L’exportation de céréales devrait atteindre 25 millions de tonnes métriques annuellement dans les cinq prochaines années, et ce en comparaison des 15 millions de tonnes métriques.
Les risques politiques intérieurs russes devraient continuer d’évoluer en tandem avec l’environnement économique général et les dynamiques politiques. Cela concernera spécialement celles relatives à la stabilité politique et sociale, qui semble continuer à s’améliorer. On a déjà pu le constater en analysant l’indice de risque politique à courts termes de la Russie, qui s’est récemment amélioré. L’environnement économique du pays est entravé de partout par la pauvreté des infrastructures, le protectionnisme d’état qui est grandissant dans l’industrie de l’énergie et les faibles développements institutionnels. Toutefois, il y a des signes qui montrent que le gouvernement prend ces problèmes au sérieux. Comme tous les marchés émergents, la Russie a ses propres problèmes de développement. Cependant avec un gouvernement en place jeune et déterminé (bien qu’avec une démocratie très limitée), le pays semble bien parti pour continuer à connaître ne croissance robuste de son PIB alors que les besoins en infrastructure et la classe moyenne émergente guide la nation vers plus de prospérité. La Russie reste une destination viable et attrayante à la fois pour son marché de la consommation intérieure comme pour la fabrication de produits destinés à être vendus aux marchés européens et à ceux de l’ex union soviétique.
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