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CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN
D’URBANISME DIRECTEUR
Cas de la Commune Urbaine d’Arivonimamo
En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur en
GOEMETRE TOPOGRAPHE Soutenu le 22 Octobre 2014
Présenté par :
Président du Jury :
Encadreurs:
Examinateurs:
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CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME DIRECTEUR
RAMAROSATA ANDRIANTSOAVIMANARIVO
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REMERCIEMENTS
En premier lieu, je rends grâce à Dieu pour son amour, sa bonté et son aide dans
l’accomplissement du présent mémoire.
En second lieu, je tiens à exprimer ma profonde gratitude et ma reconnaissance à
toutes les personnes qui m’ont merveilleusement aidé à la réalisation et à la mise en forme
de ce mémoire notamment à l’égard de :
Monsieur ANDRIANARY Philippe Antoine, Directeur de l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo, d’avoir permis la concrétisation de ce travail ;
Monsieur RABARIMANANA Mamy, Chef de Département Information
Géographique et Foncière, qui m’a fait l’honneur de présider ce mémoire ;
Madame Iarivo NARY HERINIRINA, Chef de service Cartographie à l’FTM, qui a bien
voulu m’encadrer et me conseiller lors de la réalisation de ce mémoire ;
Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architecte Urbaniste et Enseignant chercheur à
l’ESPA qui m’a bien encadré tout au long de la réalisation de ce mémoire ;
Monsieur RABEMALAZAMANANA, Chef de Département de Photogrammétrie et de
l’Orthophoto du FTM, aussi Enseignant à l’ESPA et Madame RAHAJANIRINA
Michelle ; qui ont pris la peine d’examiner et d’évaluer ce mémoire.
Mes remerciements s’adressent également à:
Madame RAZAFIMAHATRATRA Alpha, Responsable du laboratoire de Système
d’Information Géographique au niveau du bureau de développement du Grand
Antananarivo, qui a bien voulu me fournir les documents nécessaires pour la
réalisation de ce mémoire.
Tous les enseignants du Département IGF qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes
tout au long de ma formation.
A tous les personnels de la voirie de la commune urbaine d’Arivonimamo
Enfin, je tiens à exprimer ma vive gratitude à ma famille, mes amis qui ont contribué, de
près ou de loin, à la réalisation de ce mémoire.
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RAMAROSATA ANDRIANTSOAVIMANARIVO
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SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ___________________________________________________________________________ i
SOMMAIRE _______________________________________________________________________________ ii
LISTE DES ABREVIATIONS ____________________________________________________________________ iii
LISTE DES TABLEAUX ________________________________________________________________________ iv
LISTE DES FIGURES _________________________________________________________________________ vi
LISTE DES CARTES _________________________________________________________________________ vii
INTRODUCTION ____________________________________________________________________________ 1
PARTIE I. GENERALITES 2
CHAPITRE I. GENERALITES SUR L’URBANISME ___________________________________________ 3
CHAPITRE II. GENERALITES SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE _______________ 12
CHAPITRE III. GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE ________________________________ 18
PARTIE II. REALITES DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO 24
CHAPITRE I. SITUATION ALARMANTE DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO ___________ 25
CHAPITRE II. CHOIX DE LA COMMUNE POUR L’EXTENSION ET DEVELOPPEMENT URBAIN_______ 34
PARTIE III. METHODOLOGIE DE LA CONCEPTION DU PUDi DE LA COMMUNE URBAINE
D’ARIVONIMAMO 45
CHAPITRE I. ANALYSE DES ZONES D’ACTIVITES, DES INFRASTRUCTURES ET DES EQUIPEMENTES
DEJA EXISTANTES DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO ____________________________ 46
CHAPITRE II. CONCEPTION DU PUDi DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO____________ 86
CONCLUSION ____________________________________________________________________________ 113
BIBLIOBGRAPHIE ___________________________________________________________________________ I
WEBOGRAPHIE ____________________________________________________________________________ II
ANNEXE __________________________________________________________________________________ II
TABLES DES MATIERES _____________________________________________________________________ IX
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LISTE DES ABREVIATIONS
CUA : Commune Urbaine d’Arivonimamo
CSBII : Centre de Santé de Base niveau II
JIRAMA : Jiro sy Rano Malagasy
PSU : Plan Sommaire d’Urbanisme
PUDi : Plan d’Urbanisme Directeur
PUDé : Plan d’urbanisme de détail
RIC : Route d’Intérêt Communale
RN : Route Nationale
RN1 : Route Nationale N°1
SIG : Système Information Géographique
TIN : Triangular Irregular Network
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Température de la Commune Urbaine d'Arivonimamo ................................................... 28
Tableau 2. La précipitation de la CUA entre 1960 et 1990 ................................................................. 28
Tableau 3. Répartition de la population par sexe et par tranche d'âge ............................................ 30
Tableau 5. Services déconcentrées existants dans la Commune Urbaine ......................................... 37
Tableau 6. Types et effectifs d'élevage ............................................................................................... 38
Tableau 7.Renseignement d'ordre économique sur la culture de RIZ ............................................... 40
Tableau 8.renseignement d'ordre économique sur la culture de MAIS............................................. 42
Tableau 9. Renseignement d'ordre économique sur la culture de MANIOC ..................................... 42
Tableau 10. Renseignement d'ordre économique sur la culture de TOMATES ................................. 43
Tableau 11. Données disponibles sur la population ........................................................................... 46
Tableau 12. Estimation du nombre de la population en 2030. .......................................................... 47
Tableau 13. Types de routes existants dans la CUA .......................................................................... 50
Tableau 15.Distance convenable à parcourir. .................................................................................... 54
Tableau 16. Comparaison entre le nombre théorique (Nbth) et le nombre réel ( Nbr) des
établissements. ................................................................................................................................... 55
Tableau 17. Estimation des besoins en équipements éducatifs jusqu'en 2030 ................................. 57
Tableau 18. Listes des actions à entreprendre pour les établissements des enseignements
primaires. ............................................................................................................................................ 58
Tableau 19. Listes des actions à entreprendre pour les établissements de l'enseignement
secondaire ........................................................................................................................................... 59
Tableau 20. Liste des actions à entreprendre pour l'enseignement secondaire du 2ème cycle. ...... 60
Tableau 21. Répartition géographique des équipements sanitaires. ................................................. 61
Tableau 22. Comparaison entre l'effectif de la population actuelle et le nombre de la population
ciblé par le centre de santé de base niveau II. ................................................................................... 62
Tableau 23. Estimation des besoins en équipements de santé jusqu'en 2030 .................................. 62
Tableau 24. Besoins en Centre de Santé de Base niveau II ................................................................ 63
Tableau 25. Besoins en centre hospitalier .......................................................................................... 63
Tableau 26. Répartition des équipements sanitaires de la commune urbaine d'Arivonimamo ........ 64
Tableau 27. Comparaison entre besoins théoriques et les équipements existants ........................... 66
Tableau 28 .Estimation des besoins en équipements sanitaires pour la CUA. .................................. 66
Tableau 29.Besoins en borne fontaine. .............................................................................................. 67
Tableau 30 .Besoins en lavoirs de la CUA ........................................................................................... 68
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Tableau 31. Besoins en douches publiques de la CUA ...................................................................... 69
Tableau 32.Les besoins en Bacs à ordures de la CUA. ....................................................................... 70
Tableau 33. Besoins en WC publics de la CUA. ................................................................................... 71
Tableau 34. Grille de besoin d’équipement par habitant pour les équipements socio-culturels ...... 73
Tableau 35.Grille de besoin de surface par habitant pour les jardins publics .................................... 73
Tableau 36. Comparaison entre les besoins théoriques et les équipements existants selon les
normes ................................................................................................................................................ 73
Tableau 37.Estimation des besoins en équipements socio-culturels jusqu'en 2030 ......................... 74
Tableau 38. Besoin en maison de la culture ....................................................................................... 74
Tableau 39. Besoin en centre d'animation culturelle ......................................................................... 74
Tableau 40. Besoins en Bibliothèque ................................................................................................. 75
Tableau 41. Répartition géographique des équipements sportifs de la CUA. .................................... 76
Tableau 42. Grille de besoin de surface par habitant pour les équipements sportifs ....................... 77
Tableau 43. Unités de planification pour piscine en plein aire .......................................................... 77
Tableau 44. Comparaison entre équipements existants et les besoins théoriques. .......................... 77
Tableau 45. Estimation du besoin en équipement sportif jusqu'en 2030 .......................................... 78
Tableau 46. Besoin en terrain de sport en plein air............................................................................ 78
Tableau 47. Besoin en gymnase ......................................................................................................... 78
Tableau 48. Besoin en piscine ............................................................................................................. 78
Tableau 49. Liste des marchés existants de la Commune Urbaine d'Arivonimamo........................... 79
Tableau 50. Grille de besoin d’équipement par habitant pour les marchés de quartier ................... 80
Tableau 51. Grille de besoin de surface par habitant pour les centres commerciaux ....................... 80
Tableau 52. Comparaison entre les équipements commerciaux existants et les besoins théoriques
selon les normes ................................................................................................................................. 81
Tableau 53. Estimation des besoins en équipements commerciaux jusqu'en 2030. ......................... 81
Tableau 54. Actions à entreprendre pour les marchés du quartier ................................................... 82
Tableau 55. Actions à entreprendre pour les marchés communaux ................................................. 82
Tableau 56. Actions à entreprendre pour les centres commerciaux ................................................. 83
Tableau 57. Besoins en équipements administratifs de la CUA ......................................................... 84
Tableau 58. Besoins en commissariat de police ................................................................................. 84
Tableau 59. Besoins en poste de police de proximité ........................................................................ 84
Tableau 60. Estimation du besoin en abattoir jusqu'en 2030 ............................................................ 85
Tableau 61. Action à entreprendre pour l'abattoir ............................................................................ 85
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LISTE DES FIGURES
Figure 1: Notion de pixel sur les Photographies aériennes ................................................................ 13
Figure 2 Image satellite. ...................................................................................................................... 13
Figure 3: Image raster et image vecteur ............................................................................................. 14
Figure 4: Système de la P.A ................................................................................................................. 19
Figure 5: Logiciel ARCGIS .................................................................................................................... 21
Figure 6: Passerelle ARCSDE. .............................................................................................................. 22
Figure 7: ARCIMS. ............................................................................................................................... 22
Figure 8.Nombres de personnes scolarisées par Fokontany. ............................................................. 52
Figure 9.Table attributaires des équipements éducatifs .................................................................... 86
Figure 10.Onglet de « Weighted Overlay »en réalisant la superposition pondérée des données. .. 101
Figure 11.Fenêtre "Modelbuilder".................................................................................................... 107
Figure 12.Ordinogramme du modèle builder ................................................................................... 109
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LISTE DES CARTES
carte 1.Localisation du District d'Arivonimamo dans la Région Itasy ................................................. 26
Carte 2.carte Statistique de la population de la Commune ............................................................... 31
Carte 3.Limite administrative de la Commune Urbaine d'Arivonimamo ........................................... 36
Carte 4.Carte Statistique des élevages de la Commune ..................................................................... 39
Carte 5.Carte statistique de cultivateur de RIZ de la Commune ........................................................ 41
Carte 6.Carte de statistique des cultivateurs de la Commune ........................................................... 44
Carte 7.Occupation du sol de la commune Urbaine d’Arivonimamo ................................................. 48
Carte 8.Carte de statistique des enfants scolarisables ....................................................................... 54
Carte 9.TIN de la Commune Urbaine d'Arivonimamo ........................................................................ 90
Carte 10. TIN superposé sur l'estompage de la CUA. ......................................................................... 92
Carte 11.Distance par rapport à la pente de la CUA. .......................................................................... 94
carte 12.Distance de l'emplacement de la nouvelle école par rapport au fokontany Mangatany. ... 95
Carte 13.Distance des écoles existantes de la Commune Urbaine. ................................................... 96
Carte 14. Distances des écoles existantes de la CUA. ......................................................................... 96
Carte 15.Classification des pentes ..................................................................................................... 98
carte 16.Classification de distances des écoles existantes ................................................................. 99
Carte 17.Classification des distances de nouvelle école................................................................... 100
Carte 18.Endroits appropriés pour les nouvelles écoles .................................................................. 102
Carte 19.Endroits optimaux pour l'emplacement de la nouvelle école ........................................... 104
Carte 20.Endroits optimaux filtrés pour la nouvelle école. .............................................................. 106
Carte 21.Endroits optimaux filtrés pour la nouvelle école ............................................................... 106
Carte 22.Les meilleures emplacement des nouvelles écoles ........................................................... 111
Carte 23. Les meilleures emplacements des nouvelles écoles superposés sur le tin de la CUA ...... 112
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CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME DIRECTEUR
INTRODUCTION
Chaque commune urbaine, de par sa localisation, sa géographie, ses composantes
urbaines, son histoire, son économie, etc. se caractérise par une problématique propre
parfois spécifique pour différents secteurs sur son territoire. Mais le plus souvent, ce sont
des problèmes d’extension et de développement urbain. La mise en place d’infrastructures
liées directement à la population est une nécessité pour résoudre ces problèmes majeurs
tels que les infrastructures sociaux (hôpitaux, écoles, marchés publiques, etc.) et les
infrastructures publiques (routes, réseaux d’assainissements, voiries, etc.). Ce cadre
urbaniste exige l’existence d’un outil de réalisation et de maîtrise du développement
économique, social, culturel pour une bonne gestion de l’aspect spatio-urbain de cette
extension.
Pour le cas de la commune urbaine d’Arivonimamo, la croissance démographique
est l’une des principales causes de ces problèmes d’aménagement. Les espaces destinés
aux habitations sont saturés. Les parcs immobiliers et les infrastructures existants au sein
de la commune ne répondent plus au nombre des habitants. Ceux-ci provoquent :
Le déséquilibre et le sous-équipement du territoire au sein de
l’administration, de l’hôpital, de l’école, du marché….
Un problème d’aménagement : forte densité du bâti et désordre de
la construction ;
Un problème de gestion d’espace : des extensions non maîtrisées et
une surcharge urbaine ;
Un manque de coordination et d’organisation de l’espace entrainant
la dégradation de l’environnement urbain ;
C’est d’ailleurs dans ce contexte que le présent mémoire, intitulé :
« CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME DIRECTEUR », cas
de la commune urbaine d’Arivonimamo, est fondé. Le SIG est utilisé comme outil à la
réalisation du plan d’urbanisme. Il constitue l’outil informatique par excellence de
connaissance, de gestion, d’appropriation et d’aménagement du territoire.
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CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME DIRECTEUR
La Commune Urbaine d’Arivonimamo est classée parmi les Communes urbaines de
deuxième catégorie (Code général des collectivités territoriales ; Conditions imposées par
le Code de l’Urbanisme et de l’Habitat du 27 mars 1963 en vigueur à Madagascar). Elle
remplit tous les critères exigés, et nous l’avons choisi pour cadre de ce mémoire.
Les buts de ce mémoire sont :
D’élaborer une méthodologie de conception d’un PUDi par l’utilisation d’un SIG ;
De fournir un outil informatique permettant le choix du meilleur emplacement de
nouveaux équipements sociaux et/ou des infrastructures socio-économiques (école,
hôpital, marché, …) ;
De défricher la notion d’extension et de développement péri-urbain pour la ville
d’Arivonimamo ;
Dans cette étude, nous allons premièrement énumérer les généralités en matière
d’urbanisme, du Système d’Information Géographique et de l’orthophotographie.
Deuxièmement, nous allons parler notamment de la Commune Urbaine d’Arivonimamo et
les raisons du choix de la commune. Enfin, nous allons présenter la méthodologie de
l’élaboration du PUDi en prenant comme exemple de traitement la recherche de meilleur
emplacement d’une nouvelle école.
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CHAPITRE I. GENERALITES SUR L’URBANISME
La connaissance en tous ce qui concerne l’urbanisme et les plans d’urbanisme nous
aide sur la suite de notre travail pour l’élaboration d’un plan directeur d’une commune
urbaine comme Arivonimamo.
I. Définition de l’urbanisme
Selon le Code de l’Urbanisme et de l’Habitat ou CHU (Décret n° 63 – 192 du 27 mars
1963) mis à jour le 21 décembre 2001, le PUDi trace le cadre général de l’aménagement et
en fixe les éléments essentiels. Il peut être complété au fur et à mesure des besoins par des
Plans d’Urbanisme de Détails (PUDé) portant sur certains secteurs ou quartiers. Il
s’applique soit à des Communes, soit à des parties de Communes, soit à des ensembles de
Communes, ou des parties de Communes qui réunissent des intérêts communs.
L’urbanisme est à la fois un champ disciplinaire et un champ professionnel
recouvrant l’étude du phénomène urbain, l’action d’urbanisation et l’organisation de la
ville et de ses territoires. Les personnes qui exercent ce métier sont des urbanistes.
II. Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi)
II.1. Définitions
Selon le Code de l’Urbanisme et de l’Habitat ou CHU (Décret n° 63 – 192 du 27 mars
1963) mis à jour le 21 décembre 2001, Le plan d’urbanisme directeur trace le cadre général
de l’aménagement et en fixe les éléments essentiels. IL peut être complété au fur et à
mesure des besoins par des plans d’urbanisme de détail portant sur certains secteurs ou
quartiers.
II.2. Les Caractéristiques du PUDi
Le Plan Directeur d’Urbanisme doit être contenir de la cartographie des réponses
cohérentes, prévoir des actions à entreprendre en amont et en aval de l’objectif, à savoir :
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Le tracé des voies de circulation et des réseaux d’assainissement à
conserver, à modifier ou à créer, avec leurs largeurs et leurs caractéristiques
respectives.
L’emplacement des emprises des équipements pour les principaux services
publics à construire, à réserver et à préserver.
L’indication des diverses espaces à conserver ou à créer c’est-à-dire montrer
les zones à préserver là où il n’y aura pas de construction ou les espaces
pour faire des extensions.
II.3. Contenus de PUDi
II.3.1. Le zonage (ou zoning)
Le zonage est un outil de réglementation organisant la répartition d’un territoire en
zones et fixant pour chacune d’elles le genre et les conditions de l’utilisation du sol.
Le zonage constitue l’un des principaux moyens utilisés pour :
Développer le territoire de façon ordonnée au moyen du contrôle de l’usage du sol;
Tenir compte de la vocation naturelle des territoires ou de leurs caractéristiques
physiques ;
Garantir la valeur et la rentabilité des investissements déjà effectués en
concentrant le développement dans les secteurs où sont situés les services ou les
équipements municipaux ;
Faire valoir l’intérêt public des multiples projets de développement individuels en
tenant compte de la capacité financière de la municipalité et des répercussions des
investissements sur le fardeau fiscal des contribuables ;
Minimiser les inconvénients de voisinage, protéger l’intimité des gens, assurer la
sécurité et la santé publique et le bien-être général. Ceci est réalisable en
protégeant les citoyens des nuisances ou des usages jugés incompatibles dans un
voisinage immédiat, assurant ainsi la jouissance de leur droit de propriété ;
Protéger les caractéristiques d’un milieu significatif contre toute insertion disparate.
Contrôler la qualité des bâtiments, des enseignes et de l’aménagement paysage.
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II.3.2. Caractéristiques des éléments constitutifs d’un
zonage
Les éléments constitutifs d’un zonage sont les suivantes :
Les zones à vocation lucrative ;
Les espaces d’habitations ;
Les zones récréatives ;
L’espace viaire ;
L’espace nourricier ;
Les zones d’activités publiques ;
Les espaces réserves ;
Les espaces naturels.
LES ZONES A VOCATION LUCRATIVE
Ce sont les zones qui apportent des bénéfices aux habitants tels que les artisanats, les
industries, garages et autres métiers.
Zones industrielles
Elles sont constituées par des zones géographiques prévues pour un usage
industriel. La nature des activités doit être définie selon les exigences environnementales :
activités polluantes (avec rejets d’affluents liquides, de vapeurs toxiques ou non, ou
d’autres formes de rejets polluants), activités non polluantes.
Zones artisanales
Ce sont les zones où les travailleurs indépendants de l’état exercent leur métier de
production de produits ou de services grâces à un savoir-faire particulier.
Zones commerciales
Elles sont constituées par des espaces ou des portions de territoires utilisés pour créer
un ensemble de commerces formés par les trois activités suivantes : les activités
financières (banques, assurances, agences de microcrédits), les commerces proprement
dites et les marchés.
LES ZONES D’HABITATIONS
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Elles sont constituées par des espaces où sont logés les habitants d’une commune
Zones d’habitats
Il existe trois (03) variations de zone d’habitat qui sont :
o Zone d’habitat de densité faible
o Zone d’habitat de densité moyenne
o Zone d’habitat de densité forte
Zones Résidentielles
Ce sont les habitations urbaines, rurales, agglomérés ou dispersés. Il y a les
appartements individuels (villas, duplex, triplex) et les habitations collectives (HLM ou
Habitation à Loyer Modéré).
LES ZONES RECREATIVES
Ce sont les zones destinées aux délassements, aux exercices de sports, aux loisirs et
aussi au tourisme.
Zones vertes/Zones de loisirs
Elles sont les zones où l’on effectue durant le temps libre les détentes physiques et
intellectuelles telles que les parcs, les jardins, les floralies, les plans d’eau, etc.
Zones d’activités sportives
Elles sont constituées par les zones d’activités sportives collectives et individuelles
en salle ou en plein air.
Zones touristiques
IL s’agit des zones à caractères touristiques.
L’ESPACE VIAIRE
Cette zone est l’ensemble des voiries, des allées piétonnes et des divers canaux. Les
différents types de voiries sont :
La rue
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Il s’agit d’une voie ouverte à la circulation du public, à revêtement hydrocarboné,
bétonnée ou pavée, dont l’assiette est aménagée pour la circulation des véhicules en
général.
Les rues se caractérisent par leur largeur (au minimum celle d’un véhicule) mais également
par leur revêtement. Les rues sont ainsi généralement pavées, goudronnées, bétonnées ou
asphaltées.
Le chemin :
C’est une voie ouverte à la circulation du public, en terre ou empierrée, plus large
qu’un sentier, qui n’est pas aménagée pour la circulation des véhicules en générale. Sa
largeur est suffisante pour laisser passer un véhicule mais il n’est aménagé dans ce but. Les
cyclistes, skieurs, cavaliers et les piétons se partagent les chemins en forêt.
Le sentier
Il s’agit d’une voie ouverte à la circulation du public, étroite, dont la largeur,
inférieure à un mètre, n’excède pas celle nécessaire à la circulation des piétons.
La taille du sentier ne permet pas le passage de deux piétons de front. Seuls les
piétons peuvent circuler en forêt sur les sentiers. Il convient de signaler que les traces de
passage de gibier ou d’animaux ne constituent pas des sentiers.
Les canaux d’assainissement
L'assainissement est fortement lié à la santé publique en raison des nombreuses
maladies liées à un milieu malsain.
Ces canaux d’assainissement servent à améliorer la situation sanitaire globale de
l'environnement dans ses différentes composantes.
L’ESPACE NOURRICIER
C’est l’ensemble des zones réservées à l’élevage, l’agriculture, la sylviculture
(culture de bois), la chasse, la pêche, l’économie de l’eau et de l’électricité ainsi que
l’exploitation des mines.
Zones agricoles et élevages
L'activité agricole assure principalement l'alimentation des humains et il s’agit des zones de
la commune fortement conseillées à protéger sur l’urbanisation en raison des potentiels
agronomique, biologique et économique de ces terres.
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Zones d’économie de l’eau
Faire des économies d'eau est un enjeu de développement durable vital, afin de ne
pas épuiser les ressources en eau et d'envisager l'extension de l'accès à l'eau potable pour
les hommes et femmes qui n'en bénéficient pas aujourd'hui. Elle concerne les zones dans
lesquelles ont été mis en place des techniques pour optimiser la gestion de l’eau en
installant des réservoirs, des châteaux d’eau pour le maximum de stockage des eaux
potables.
LES ZONES D’ACTIVITES PUBLIQUES
Ce sont les zones où les habitants d’une région devront visiter au moins une fois
dans leur vie telle que les édifices abritant les pouvoirs exécutifs, Mairies, Bureau de
fokontany, Services publics, Ecoles, etc.
Zones éducatives
Elles comprennent les zones dans lesquelles sont situés des établissements scolaires
(écoles ou collèges) dotés de moyens supplémentaires et d'une plus grande autonomie
pour faire face à des difficultés d'ordre scolaire et social.
Zones administratives
Il s’agit des zones où les habitants devront visiter pour résoudre leurs problèmes
personnels ou familiaux ou juridiques comme la Mairie, les Bureaux de fokontany, les
différents établissements des pouvoir exécutifs, législatifs et juridiques.
Zones d’activités sanitaires
Ce sont les zones où les occupants de la région s’occupent de leur santé et hygiène.
Elles doivent répondre aux critères de l’urbanisme concernant leur emplacement, leur
nombre vis-à-vis de la répartition de la population de la région et du contexte de la région.
LES ESPACES DE RESERVES
Elles rassemblent les locaux et emplacements qui font l’objet de mesures de
protection particulière et dont l’accès est règlementé et subordonné à des conditions
spéciales.
Zone d’extension
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Elle est formée d’étendue bien déterminée prévue pour l’extension des zones
résidentielles, des zones industrielles, des zones artisanales, des zones d’aménagement
spécifiques….
Zone non constructible
Cette zone concerne les locaux où toute construction est interdite à cause de la
topographie du lieu. Il n’est pas possible d’y construire car il ne répond pas aux critères
techniques et juridiques nécessaires pour recevoir la qualification de terrain à bâtir.
Zone sensible
Il s’agit de la zone des espaces naturels à valoriser, des monuments historiques, des parcs,
des plans d’eau …
LES ESPACES NATURELS
Ils sont formés par des zones à protéger en raison de la qualité des sites, des milieux
naturels, des paysages, de l’existence d’une exploitation forestière ou de leur caractère
d’espaces naturels. Ce secteur est à préserver au regard de la valeur environnementale
hydraulique et paysagère. Les constructions y sont interdites.
II.4. Instruction du PUDi
En ce qui concerne le Plan Directeur d’Urbanisme, le département ministériel
chargé des Travaux Publics décide de l’établissement ou la révision des plans par arrêté.
Après avis des conseils municipaux ou communaux intéressés, un deuxième Arrêté
ministériel est prononcé pour fixer la prise en considération de l’établissement des plans.
Ensuite, une enquête monographique est ouverte par un troisième Arrêté ministériel et est
portée à la connaissance du public par affichage dans les agglomérations considérées et
par le biais du journal officiel.
L’élaboration du PUDi peut commencer après l’établissement du rapport d’enquête
qui contient l’inventaire précis de l’état du territoire à aménager. La conception de ces
plans est réalisée par du personnel ou des entités compétentes en matière.
Après la composition du PUDi, une délibération est prise par les collectivités
intéressées, ainsi le plan est approuvé par un Décret pris en conseil des ministres, après
avis de la commission préfectorale d’urbanisme qui vaut une déclaration d’utilité publique.
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III. Le plan d’urbanisme de détails (PUDé)
III.1. Définition
Le plan d’urbanisme de Détails s’applique à un secteur déterminé faisant partie du
territoire traité par le plan directeur. Il précise les dispositions qui ne figurent pas dans ce
dernier ou qui ont été incluses d’une manière générale (cas d’un secteur de rénovation). Ce
plan fixe les modes d’utilisation d’un quartier ou d’un îlot.
III.2. Caractéristiques du PUDé
L’élaboration d’un PUDé se réfère au Plan d’Urbanisme Directeur récemment
établie. Il indique les voies urbaines, l’emplacement du service public (bureau de poste,
école, dispensaire, bureau de la sécurité publique,…), les règles concernant l’aspect
extérieur des constructions, de leurs dimensions et de l’aménagement de leurs abords…
En plus, Le plan d’urbanisme de détail détermine, en fonction des nécessités propres aux
secteurs ou quartiers intéressés :
les modes particuliers d’utilisation du sol ;
le tracé des voies principales ou secondaires à l’exclusion des voies
ne devant servir qu’à la desserte des immeubles ;
les emplacements réservés aux secteurs publics, aux installations
d’intérêt général aux espaces libres et aux espaces verts ;
les règles et servitudes de constructions justifiées par le caractère
des lieux ou les nécessités du fonctionnement des services publics.
Il comprend :
un avant-projet d’alimentation en eau potable et d’assainissement du quartier et du
secteur intéressé ;
s’il y a lieu d’ordre d’urgence des opérations prévues au dit plan.
Il peut, le cas échéant, comporter les dispositions qui modifient celles du plan
d’urbanisme directeur lorsque ces dispositions n’affectent que les secteurs ou quartiers
considérés.
Le plan d’urbanisme de détail peut déterminer les conditions d’occupation du sol de
façon aussi précise, que cela est nécessaire, en particulier pour les quartiers à rénover.
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III.3. Les phases de Conception du PUDé
Le travail de conception d’un PUDé se résume en trois phases très importantes les uns
après les autres.
La première phase concerne le constat d’état des lieux et diagnostic.
Cette phase consiste à étudier les réalités existantes sur les sites et en résulte les
analyses en tenant compte des règles ou disciplines dans l’aménagement du territoire.
La seconde phase est la proposition de solution pour le développement de
la zone à étudier.
En général, ces propositions dépendent énormément des réalités sur les sites concernés.
La troisième phase est le rapport d’analyse, la rédactions des textes
réglementaires et finalisation du scénario d’aménagement retenu et
élaboration des cartes.
IV.Le plan sommaire d’urbanisme (PSU)
IV.1. Définition
C’est un document ayant pour objet d’organiser le développement de la
construction autour des bourgs et faubourgs surtout le long des sorties de villes.
IV.2. Caractéristiques du Plan Sommaire d’Urbanisme
C’est un plan établi dans les communes qui ne sont pas tenus d’avoir un plan
d’urbanisme afin d’éviter l’anarchie des constructions et le défiguration des bourgs, des
Faubourgs et des villages.
A la suite de ces informations, nous pouvons dire que l’élaboration d’un plan
d’urbanisme directeur et de détails nécessite des techniques multidisciplinaires et un outil
de haute précision. De ce fait, le SIG devient un outil essentiel à la conception d’un PUDi. Dans
notre cas, le SIG nous permet de trouver un endroit optimal pour une nouvelle école. Par
conséquent, il est important avant l’analyse d’évoquer tous ce qu’on aura besoin sur le
Système d’Information Géographique.
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CHAPITRE II. GENERALITES SUR LE SYSTEME D’INFORMATION
GEOGRAPHIQUE
I. Définition
I.1. Le SIG
Un SIG ou système d’information géographique est un système informatique de
matériels, de logiciels et de processus, conçu pour permettre la collecte, la gestion, la
manipulation et l’affichage de données à référence spatiale en vue de résoudre des
problèmes d’aménagement et de gestion.
Un SIG comprend 3 composantes qui sont vraiment indispensable à la suite de notre
travail :
Matériel (écran, unité centrale, etc.)
Logiciel SIG proprement dite (ArcGIS 9.2)
Données
I.2. Information géographique
C’est une information décrivant le monde terrestre. En d’autres termes, c’est une
représentation d’un objet ou d’un phénomène réel, localisé dans l’espace à un moment
donné.
L’information géographique contient :
La forme et la localisation de l’objet localisé, sous forme graphique
Les caractéristiques qualitatives et quantitatives caractérisant l’objet
localisé, sous forme de tableau.
En outre, les informations géographiques sont acquises, stockées, analysées, visualisées et
distribuées à l’aide des Systèmes d’Informations Géographiques.
I.3. Structurations des données dans un SIG
I.3.1. Les données « raster » ou maillée
Ce sont des images, avec comme unité de base le pixel. Ces images ne permettent
pas d’association avec des données alphanumériques en dehors des attributs de chaque
pixel.
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I.3.1.1. Photo aérienne
Les photos aériennes sont des images d’un territoire prise à une date donnée à partir
d’un appareil photo ou d’une caméra aéroportée et elles servent à interpréter les formes
et les détails qui le caractérisent ; par exemple, on peut y interpréter :
o l’hydrographie (lac, rivières, ruisseaux, étangs, mares,…)
o la végétation (milieu boisé, milieu humide, cultures,…)
o les milieux habités
o les infrastructures de transport (routes, chemins, forestiers, sentiers,…)
o les bûchers et les brûlis.
I.3.1.2. Image satellitaire
Une image satellite est comme une photo d’une partie de la terre, prise de l’espace.
Cette image est prise par un satellite placé en orbite autour de la planète. A la différence
des images obtenues d’un appareil photo, ou dessinées sur du papier, une image satellite
est une image numérique, traité informatiquement, et celle-ci est mise en place à partir
d’ondes transmises par le satellite à l’équipement au sol.
Pixel
Source de donnée : téléchargé sur internet
Source de donnée: téléchargé sur internet
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Ce que vous voyez sur le
terrain
I.3.1.3. Plan scanné ou carte scannée
Une carte scannée est une carte numérisée à partir des cartes analogiques et qui est
destinée au grand public.
I.3.2. Les données vectorielles
Les éléments géographiques représentés grâce à des données vectorielles sont localisés
par des coordonnées (X, Y). Ils sont constitués de trois types d’entités : point, ligne,
polygone.
Points : Les points servent à la représentation de symboles ponctuels :
ville sur une carte, ou arbre sur une parcelle, etc.
Ligne : Les lignes servent à représenter les routes, rivières, voies de chemin de fer,
flux,
Polygone : Les polygones servent à représenter tous les objets surfaciques : régions,
départements sur une carte d’une ville donnée, parcelle sur une carte communale…
IMAGE RASTER
Source de donnée : téléchargé sur internet
IMAGE VECTEUR
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I.3.3. Les données alphanumériques
Les données alphanumériques sont l’ensemble des données qualitatives et
quantitatives associées à chaque entité du fichier de formes. En conséquence :
Elles sont souvent de nature : démographique, administrative, sociale, et
commerciale ;
Elles permettent de mettre en évidence la répartition spatiale d’un objet ;
Elles permettent l’analyse classique réalisable avec des SGBD.
De plus, les données alphanumériques peuvent être gérées par un logiciel « SIG »
ou par un logiciel de gestion de base de données.
I.4. Les fonctionnalités du SIG
I.4.1. Acquisitions des données
Il existe plusieurs façons d’acquérir des données « rasters » ou des données
vecteurs dont les sources sont soit indirectes (plan, photo, image satellite), soit directes
avec des levers topographiques ou par GPS.
Par digitalisation (numérisation) :
o Sur une table à numériser
o Sur l’écran (après un scan préalable)
o Vectorisation automatique
Par importation des données :
o Données graphiques raster ou vecteur et fichier attributaire
o Données endogènes ou exogènes (interne au service ou
provenant d’autres organismes, administrations, sociétés,
etc.)
I.4.2. Gestion et stockage des données
Dans le domaine du SIG, les données acquises doivent être stockées dans un logiciel
et être facilement retrouvable. Mais l’archivage dépend de l’architecture du logiciel, c’est-
à-dire qu’il y a un système de gestion de base de données (SGBD) intégré ou non.
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I.4.3. Analyse des données
Le Système d’Information Géographique peut être un outil au service de
l’Information Géographique en permettant d’effectuer différentes analyses, soit à partir
des données alphanumériques soit à partir des données géométriques pour l’analyse
spatiale.
Analyse de la sémantique
Elle consiste à une description qualitative et/ou quantitative d’un espace à partir de
données alphanumériques stockées dans l’objet géométrique ou dans une base de
données externe via un lien. Cette analyse peut se faire par requête ou par calcul. La
cartographie en est souvent le support.
Analyse spatiale C’est une analyse qui se base sur la position d’un quelconque objet, la forme et les
relations qui existent éventuellement. La distance entre objets est une des fonctionnalités
simples de l’analyse spatiale.
On peut travailler sur les relations entre les objets, par exemple en sélectionnant
suivant une distance, une intersection, un positionnement, sans modifier les objets ; on
peut travailler sur la topologie quand elle existe et on peut manipuler les données en les
découpant, en les joignant, en les excluant.
I.4.4. Restitution ou affichage des données
Le but est de permettre à l’utilisateur d’appréhender des phénomènes spatiaux
dans la mesure où la représentation graphique respecte les règles de la cartographie.
L’affichage sert à communiquer :
sur un ordinateur lors de l’élaboration d’une étude ;
sur Internet en respectant des contraintes de poids, de couleur, de format,
etc.
sur papier pour des documents de travail, des rapports, des documents de
promotion, etc.
En guise de conclusion de cette partie explique que l’on va tous utiliser ces fonctionnalités
ultérieurement. Telles sont l’acquisition des orthophotograhies, la gestion des données
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attributaires et des données géographiques, la création des couches géométriques que
nous aurons à utiliser dans la partie suivante.
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CHAPITRE III. GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE
I. Définition de l’orthophotographie
On appelle orthophotographie ou plus communément ortho photo, une image
obtenue par traitement d’un cliché aérien numérique ou argentique dont la géométrie a
été redressée de sorte que chaque point soit superposable à une carte plane qui lui
correspond. En d’autres termes, une orthophotographie semble être prise à la verticale de
tous les points qu’elle figure, ces points étant situés sur un terrain parfaitement plat.
Une Orthophoto est donc une représentation photographique d’un objet
tridimensionnel, corrigée de toutes les déformations géométriques due aux conditions de
prise de vue et de relief de l’objet, projetée dans un plan de référence
perpendiculairement à ce plan.
I.1. Les corrections à appliquer sur les photographies
aériennes
1. Corriger l’inclinaison de la prise de vue.
2. Aplanir le terrain, c’est à dire rectifier l’inclinaison due aux pentes (relief).
3. Corriger l’erreur de parallaxe commise à la visée, ainsi que les déformations
optiques des objectifs et appareils utilisés.
I.2. Usages des orthophotograhies
Les orthophotograhies sont utilisées dans des domaines très variés (aménagement
du territoire, urbanisme, environnement, communication, etc.) et pour de nombreuses
applications. Elles permettent l’identification d’objets, et la mesure planimétrique.
I.3. Les étapes de la photographie aérienne
I.3.1. Lors de la préparation du vol
a. Les plans du vol
b. Les autorisations
c. Les équipements
I.3.2. Lors de la prise de vue
d. Les conditions atmosphériques
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e. Les heures du vol
f. Les difficultés lors du vol
I.3.3. Après le vol
g. Post-processing (après le vol, il convient de procéder à un certain
nombre d’opérations comme le déchargement des données de la
caméra, etc.)
h. Le contrôle des clichés (Indiquer l’emplacement des photos, la direction
des prises de vue, etc.)
I.4. Spécification de l’orthophotographie
I.4.1. Echelle
L’échelle est définie par la formule ;
f : distance focale du chambre métrique
H : altitude du vol
L’échelle est en général choisie de manière à être la plus petite possible (pour
diminuer le nombre de clichés, donc le coût de la couverture photographique et de leur
exploitation ultérieure) tout en restant compatible avec les exigences à satisfaire.
La détermination des échelles est en fonction de :
Source de donnée: téléchargé sur internet
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l’échelle limite d’identification de détail
la précision altimétrique
la précision planimétrique
l’échelle du levé par exemple
l’appareil de restitution
la chambre métrique utilisée
I.4.2. Les précisions planimétriques et altimétriques
La précision de l’orthophotographie dépend de la prise de vue aérienne.
Les précisions en planimétrique et altimétrique sont déduites à partir des formules
suivantes :
I.4.2.1. Précision en planimétrique
𝐄𝐩 = ±𝟎. 𝟎𝟏𝟓/𝐄𝐜
Ec: inverse de l’échelle du cliché
I.4.2.2. Précision en altimétrique
𝑬𝒂 = 𝟎.𝟎𝟏𝟓
𝑬𝒄 ∗ (𝒃/𝒉)
b : base de la caméra
h : hauteur de la prise de vue
I.4.3. Géo-référencement
La géo-référencement consiste à attribuer à une image repérée par ses
coordonnées en ligne et en colonne, des coordonnées géographiques.
Un Extrait de l’orthophoto d’Arivonimamo est géo-référencée dans système de
projection LABORDE MADAGASCAR. Cette projection est une représentation conforme, elle
utilise l’ellipsoïde Hayford International 1924. En outre, elle est très proche de la projection
Mercator oblique (R=21gon).
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II. Présentation du logiciel
II.1. Le Logiciel ARCGIS
ArcGIS est un ensemble de logiciels d’information géographique (ou logiciels SIG)
développés par la société américaine ESRI. Ce logiciel est composé de trois grandes parties
principales :
Le logiciel ArcGIS Desktop, une suite intégrée d’applications SIG avancées ;
L’ArcGIS peut se décomposer en trois versions aux fonctionnalités
croissantes : ArcVIEW, Arc Editor, Arc Info.
ARCSDE qui est la passerelle SIG vers les bases de données relationnelles.
Elle permet de gérer les informations géographiques dans un SGBD tel que
Oracle, Microsoft SQL Server, Informix et de servir les données directement
sur l’application ARCGIS ou d’autres applications.
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ARCIMS est un sig sur internet et qui permet de construire et fournir des
applications sig sur le web ou sur intranet. ARCIMS comprend à la fois des
composants clients et des composants serveurs.
Source de donnée: téléchargé sur internet
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II.2. Système de gestion de données SIG
ArcGIS utilise des modèles de données SIG intelligents pour représenter la
géographie et fournit tous les outils nécessaires à la création et à la gestion des données
géographiques. Ces outils sont utilisés dans toutes les tâches SIG : modification et
automatisation des données, cartographie et toute tâche associée aux cartes, gestion des
données, analyse géographique, gestion des métadonnées, déploiement des données et
des applications sur Internet.
II.3. Système de fichiers dans une couche : couverture,
fichier de formes, et autres
ArcGIS prend en charge un modèle fichiers de données de couvertures, de fichiers
de formes et de tables d’attributs. Les quadrillages et les TIN proposent un support spatial
supplémentaire pour les données rasters et les surfaces. Les produits ArcGIS Desktop (Arc
Reader, ArcView, ArcEditor et ArcInfo) comprennent une gamme d’outils complète
permettant de travailler avec des informations incluses dans ces modèles fichiers.
ArcMap, application de cartographie et de modification, fonctionne parfaitement avec tous
les fichiers de données existantes. ArcCatalog et ArcToolbox, applications permettant de
gérer et de géo-traité les jeux de données géographiques, facilitent également la création
et la gestion de ces fichiers de jeux de données.
II.4. Modèles de données géodatabases
Les géodatabases comportent un modèle d’informations complet permettant de
représenter et de gérer des informations géographiques. Ce modèle d’informations
complet est mis en œuvre sous forme d’une série de tables contenant des classes
d’entités, des jeux de données raster et des attributs.
Bref, le Plan d’Urbanisme Directeur fait partie de la stratégie de la gestion urbaine
dont l’élaboration nécessite une nouvelle technologie. Nous utiliserons le SIG comme outil
de base. Pour bien mener notre projet, nous choisissons le logiciel ArcGIS et un extrait de
l’orthophotographie de l’FTM de la Commune d’Arivonimamo pour fond d’image.
Comme déjà dit, la Commune urbaine d’Arivonimamo est choisie comme notre
zone d’étude. Cette dernière ne dispose pas encore de plan d’urbanisme directeur et c’est
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pour cela qu’a été faite cette étude pour aider la commune à en créer. Il est donc
nécessaire de connaître en premier lieu les réalités de la commune et les raisons du choix
de cette dernière avant d’entamer la méthode de l’élaboration de la PUDi.
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CHAPITRE I. SITUATION ALARMANTE DE LA COMMUNE URBAINE
D’ARIVONIMAMO
Outre les dangers dus aux catastrophes naturelles qui menacent la Commune
Urbaine d’ Arivonimamo, le risque d’explosion de la ville à cause de la surpopulation
incontrôlée existe aussi. Alors la solution la plus simple est d’étendre la ville ou réaliser
une extension vers les terrains non occupées des environs par exemple dans la commune
rurale d’Antaboaka.
I. Situation géographique
La commune urbaine d’Arivonimamo se trouve dans la région Itasy à 45 km de la
capitale de Madagascar et se subdivise en 2 communes Arivonimamo I et Arivonimamo II.
La commune s’étend sur une superficie 50 km².
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carte 1.Localisation du District d'Arivonimamo dans la Région Itasy
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II. Renseignement d’ordre général
II.1. Milieu physique
II.4.1. Le relief
La Commune Urbaine d’Arivonimamo se repose sur un haut-plateau délimité, à
l’Ouest et à l’Est, par des cultures de riz dont l’altitude est assez basse par rapport à
l’emplacement de la CUA. La région est donc caractérisée par l’existence des chaînes
montagneuses comme dans la plupart des hauts plateaux. De ce fait, les terrains
nécessitent d’abord des travaux d’aménagement avant d’y réaliser des grandes
constructions.
II.4.2. Hydrographie
Le réseau hydrographique de la CUA est assez dense et équilibré. On trouve à
l’ouest le lac d’Antaboaka, à l’est le fleuve d’Iombifotsy qui traverse le District
d’Arivonimamo sur une longueur de 21 km.
II.4.3. Le climat
La saison dans la CUA se résume en 2 saisons bien distinctes qui durent chacune 6
mois environs :
La première saison chaude et humide
L’autre fraîche et relativement sèche durant le reste de l’année.
II.4.4. Température
Le tableau ci-dessous montre les températures observées dans le District d’Arivonimamo
entre les années 1960-1990.
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Source de donnée: Direction de la météorologique à Ampandrinomby (station Arivonimamo).
Tableau 1. Température de la Commune Urbaine d'Arivonimamo
La température moyenne de la CUA est de 17°C pour une température maximale de
de 25°C et une température moyenne minimale de 12°C. On remarque que la température
est assez régulière et ne présente pas de variation trop excessive.
II.4.5. Précipitation
Puisque la Commune ne dispose pas encore de station fixe de prélèvement de
précipitation, on a alors utilisé les données qui datent entre 1906 et 1990. Le tableau ci-
dessous représente la précipitation normale (en mm) d’Arivonimamo entre les années
1960 et 1990.
Tableau 2. La précipitation de la CUA entre 1960 et 1990
MOIS Jan. fév. mars avril mai juin Juil. aout Sept. Oct. Nov. Dec.
NORMALES 293,9 283,1 202,1 74,7 29 7,8 13,1 12,5 12,3 68,6 174,1 311
nbrs de jrs 18,9 18 16,9 10 4,6 3 4,4 3,5 2,9 8,3 15,4 21,5
MAX DE 24H 84,1 121,7 99,1 67,9 62,3 19,2 26,6 37 45,8 48,1 94 91,1
DATE 18/1961
17/1966
17/1974
15/1963
avr-62
juin-63
juil-61
**/1969
30/1969
15/1968
30/1961
13/1969
MOIS Jan. Fév. mars avril Mai juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Dec.
NORMALES
T°min 15,2 15,2 14,9 13,3 10,8 8,8 8,3 8,6 9,8 11,7 13,6 14,8
T°max 24,8 24,9 24,5 24,1 22,1 20,1 19,7 20,6 23 25,2 25,6 25
T°moy 20 20,1 19,7 18,7 16,5 14,5 14 14,6 16,4 18,5 19,6 19,9
ABSOLUES T°min 09,6/51 10,6/51 09,6/ 02,8/78 03,3/80 00,3/72 00,2/57 02,0/56 00,2/72 04,0/68 08,5/57 11,0/72
T°max 29,2/78 29,0/52 28,2/ 28,0/71 27,2/72 24,6/60 24,3/70 27,8/56 30,0/72 30,5/55 32,3/57 29,8/72
Source de donnée: Direction de la météorologique à Ampandrinomby
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Du point de vue quantité de la pluviométrie, la précipitation annuelle de la
Commune Urbaine d’Arivonimamo présente une taux de 80% pendant la saison des pluies
avec une précipitation maximale de 122mm en mois de mars pendant la saison chaude et
humide à cause des cyclones qui font leur ravages dans la grande île et cela a un impact
majeur sur le climat de la CUA. Et maintenant, la Commune est affectée par le changement
climatique due aux pollutions et aux évolutions économiques et industrielles de l’homme.
II.2. Milieu humain
II.2.1. Effectif et évolution de la population
Si on se réfère aux recensements faits par les responsables de la commune
urbaine d’Arivonimamo, la CUA représente aux environs 23.186 habitants soit une
densité moyenne de 463 habitants/km².
Le tableau ci-dessous représente la répartition de la population de la CUA par tranche
d’âge sexe et par sexe.
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Tableau 3. Répartition de la population par sexe et par tranche d'âge
SEXE MASCULIN TOTAL
SEXE FEMININ TOTAL
TOTAL Générale
Fokontany 0-5 ans
6-15ans
16-18ans 19-60 ans Plus de 60ans
0-5 ans 6-15ans 16-18ans 19-60 ans
Plus de 60ans
Andranomena 37 55 34 101 17 244 41 61 39 111 16 268 512
Manankasina 31 85 65 211 33 425 44 102 63 221 41 471 896
Mangatany 227 448 119 571 74 1439 412 503 132 792 89 1928 3367
Antanibe 90 298 185 125 26 724 70 338 134 185 17 724 1448
Morafeno-atsimo
293 514 440 481 91 1819 320 563 431 517 115 1946 3765
Tsarahonenana 130 250 50 340 125 895 145 270 100 560 150 1125 2020
Arivonimamo centre
286 115 191 514 30 1138 294 147 389 672 25 1527 2665
Arivonimamo Nord
312 229 207 588 28 1304 452 331 242 617 34 1673 2977
Saromilanja 69 188 278 196 55 786 113 205 331 231 43 923 1709
Soanierana 137 150 154 365 34 840 146 148 148 381 49 902 1742
Kianja 27 30 4 77 12 150 41 35 10 52 13 151 301
Ankeniheny 23 50 32 115 09 229 34 55 43 156 27 315 544
Miadamanjaka 94 89 137 156 29 605 126 108 157 204 36 633 1238
TOTAL 1756
2501 1896
3840
563
10556
2238
2866
2219
4699
655
12677
23184
Source de donnée: Commune Urbaine d’Arivonimamo.
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Carte 2.carte Statistique de la population de la Commune
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II.3. Réalités et problématiques de la Commune urbaine
d’Arivonimamo
II.3.1 Problème d’aménagement
La Commune Urbaine d’Arivonimamo est très vaste comme commune urbaine, sa
population s’accroit de manière exceptionnelle et l’immigration des habitants de la ville
d’Antananarivo ne cesse d’augmenter. De cette manière, l’habitat informel constitue la
principale possibilité de logement pour la majorité de la population. Il s’agit surtout
d’habitats improvisés, et qui ne suit pas la loi d’urbanisme et sans plan d’aménagement.
II.3.2 Problème d’assainissement
L'assainissement est fortement lié à la santé publique en raison des nombreuses
maladies liées à un milieu malsain. L’évacuation des déchets publics est un problème majeur
pour la commune à cause de la centralisation des villes et de la structure montagneuses de
la commune et aussi l’insuffisance des équipements d’assainissement.
II.3.3 Problème de centralisation de la ville
La centralisation des équipements socio-économiques dans la Commune se traduit
par des déséquilibres et sous-équipements du territoire. En effet, les populations dans les
Communes périphériques convergent vers le centre de la ville, et cela entraine la saturation
du centre-ville et le surnombre de la population urbaine.
Les centres administratifs, les centres commerciaux, les centres hospitaliers ainsi que
les lycées n’existent qu’au niveau de la CUA.
II.3.4 Dégradation de l’environnement urbain
Dans la Commune Urbaine d’Arivonimamo, les causes de cette dégradation sont multiples, à
citer :
Les habitants ont tendance à construire leur maison là où l’espace est
insuffisante et limité et cela entraine le manque d’espace vert, des
lieux de loisirs et la construction non contrôlée.
L’occupation des zones inondables ;
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La diminution de la potentielle économique qui se traduit par la
pauvreté ;
Les impacts des travaux de l’homme comme la pollution de l’air, le
réchauffement climatique, la pollution de l’eau et les risques
technologiques (chimiques) causées par les industries et
l’augmentation des carbones dégagés par les véhicules sont à la fois
des facteurs majeurs de la dégradation du milieu urbain.
La Commune Urbaine d’Arivonimamo est victime de l’insuffisance en matière
logement, de l’anarchie, de la promiscuité, des transports, et des assainissements, …dus à
une démographie non maîtrisée, d’un exode rural et régional pour des raisons socio-
économiques et politiques. Cela sollicitera une politique d’urbanisation rapide et sérieuse
par la création d’autres villes périphériques pour désengorger la CUA et pour assainir la ville.
Après avoir parlé des généralités dont nous aurons besoins dans les parties qui vont
se suivre, on va s’intéresser maintenant à la Commune urbaine d’Arivonimamo plus
précisément sur les raisons du choix de la commune pour l’élaboration du PUDi et les
réalités sur celle-ci.
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Source de donnée: Commune Urbaine d’Arivonimamo.
CHAPITRE II. CHOIX DE LA COMMUNE POUR L’EXTENSION ET DEVELOPPEMENT
URBAIN
La Commune Urbaine d’Arivonimamo est classée parmi les communes urbaines du
deuxième Catégorie à Madagascar selon le code général des collectivités territoriales.
La CUA ne possède pas encore du Plan d’Urbanisme Directeur mais elle est
considérée comme une commune urbaine grâce aux différentes zones et infrastructures
dont elle dispose.
Son territoire se caractérise par des zones spécifiques de développement en tenant
compte :
des environnements physiques, géographiques et socioculturels ;
des ressources et atouts de développement existants ou pouvant l’être ;
des principales activités génératrices de revenus, exercées par la population ;
I. Répartition de la population
Le dernier recensement de la Commune Urbaine d’Arivonimamo de 2012 révèle un
effectif de 23186 habitants dont 10556 sont de sexe masculin et 12677 sont de sexe
féminin. La population de la CUA est encore composée de jeunes soit 57% sont moins de
18ans.Dans la commune, les femmes sont plus nombreuses que les hommes qui occupent
les 45,89% de la population contre54.11% pour les femmes qui se répartit inégalement dans
treize (13) fokontany.
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II. Location et délimitation administrative
La Commune Urbaine d’Arivonimamo est située dans la Région Itasy et est le centre
de toutes les activités de la Commune d’Arivonimamo.
La Commune est délimitée par
Au Nord par le fokontany de Soanierana,
Au nord-Ouest par Ankeniheny,
à l’Ouest par Antaboaka,
au Sud par Antanibe,
à l’Est par Mangatany,
au Nord-Est par Kianja
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Carte 3.Limite administrative de la Commune Urbaine d'Arivonimamo
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Sources de données: Commune Urbaine d’Arivonimamo
III. Caractéristiques d’une commune urbaine
Selon la loi 94-001 du 26 avril 1995, une Commune urbaine doit abriter au moins 5000
habitants. Avec ses 24.000 habitants, la Commune Urbaine d’Arivonimamo remplit
largement ce critère.
Par ailleurs, les infrastructures de base d’Arivonimamo Urbaine répondent aux
conditions de vie des habitants comme le tableau ci-dessous le montre :
Tableau 4. Services déconcentrées existants dans la Commune Urbaine
FOKONTANY DESIGNATIONS DES SERVICES
NOMBRE
Arivonimamo centre
Poste de police EPP Brigade Hôpital District Perception principal Agent pénitencier Mairie Poste Elevage Compagnie Eau et foret Gendarmerie CEG
13
Arivonimamo nord
EPP
01
Manankasina EPP 01
ANDRANOMENA 0 01
Mangatany EPP 01
Antanibe EPP 01
Morafeno sud EPP et lycée 02
Tsarahonenana Domaine et topo 01
Saromilanja EPP 01
Miadamanjaka 0 0
Soanierana EPP 01
Kianja EPP 01
Ankeniheny EPP 01
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Sources de données: Commune Urbaine d’Arivonimamo.
Ce tableau nous montre qu’on trouve toutes les activités administratives
indispensables à la vie sociale des habitants à savoir les écoles, les administrations, etc.
IV.Spécificité de la Commune Urbaine d’Arivonimamo
IV.1. Croissance démographique importante
La ville d’Arivonimamo a connu une grande augmentation substantielle de la
population. Les données démographiques suggèrent que cette augmentation est liée aux
familles avec enfants qui déménagent vers la région, profitant des nombreux centres de
loisirs situés dans l'entourage.
IV.2. Une activité économique forte dominée par
l’élevage et l’agriculture
L’élevage constitue l’une des principales activités économiques dans la Commune
Urbaine d’Arivonimamo comme le tableau ci-dessous l’indique :
Tableau 5. Types et effectifs d'élevage
Fokontany Nombre de
bovins
Nombre de
porcins
Nombre de
vaches
Volailles autres Les principales maladies
Andranomena 59 53 9 253 11 grippe aviaire, peste porcine
Manankasina 153 172 25 341 65 peste porcine
Mangatany 238 183 79 3200 0 -
Antanibe 570 40 155 1000 200 Barika
Morafeno-atsimo 130 75 36 1220 9 Peste avicole, grippe aviaire
Tsarahonenana 71 500 17 2500 80lapins grippe aviaire, peste porcine
Arivonimamo centre
7 3 15 07 0 Peste porcine billargiose
Arivonimamo Nord 41 156 0 6761 0 -
Saromilanja 14 112 1 2065 0 -
Soanierana 87 100 3 1000 0 Peste aviaire
Kianja 55 35 14 240 0
Ankeniheny 85 40 10 805 0 grippe aviaire, peste porcine
Miadamanjaka 106 27 24 0 0 Maladies courante
La carte correspondante est représentée ci-après.
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Carte 4.Carte Statistique des élevages de la Commune
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Source de donnée: Commune Urbaine d’Arivonimamo.
Le tableau ci-contre montre que l’élevage de la commune se base sur le bœuf, le
porc et les volailles et qu’on trouve ces 3 types d’élevage presque dans tous les fokontany de
la Commune qui sont affectés par les maladies comme le « grippe à viaire », « peste
porcine », etc. La CUA pratique aussi ; mais en faible pourcentage ; l’élevage des lapins, des
moutons, etc.
L’agriculture constitue aussi une principale cause qui fait l’économie de la Commune
fortement élevée comme le montre les tableaux ci-dessous :
La carte correspondante est représentée ci-après.
Tableau 6.Renseignement d'ordre économique sur la culture de RIZ
agriculture FOKONTANY Nombre de cultivateurs
Superficies cultivées [ha]
Riz
Andranomena 105 36
Manankasina 481 192
Mangatany 709 49
Antanibe 673 34
Morafeno-atsimo 46 30
Tsarahonenana 940 10
Arivonimamo centre 50 30
Arivonimamo Nord 30 4
Saromilanja 312 0
Soanierana 200 20
Kianja 150 70
Ankeniheny 150 50
Miadamanjaka 396 36
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Carte 5.Carte statistique de cultivateur de RIZ de la Commune
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Tableau 8. Renseignement d'ordre économique sur la culture de MANIOC
agriculture FOKONTANY Nombre de cultivateurs
Superficies cultivées [ha]
MANIOC
Andranomena 3
Manankasina 440 12
Mangatany 120 30
Antanibe 150 15
Morafeno-atsimo 33 5
Tsarahonenana - 5
Arivonimamo centre
10 1,2
Arivonimamo Nord
10 1
Saromilanja - -
Soanierana 100 5
Kianja 40 3
Ankeniheny 20 10
Miadamanjaka 10 1
agriculture FOKONTANY Nombre de cultivateurs
Superficies cultivées [ha]
MAIS
Andranomena 6
Manankasina 440 37
Mangatany 947 70
Antanibe 140 25
Morafeno-atsimo 70 20
Tsarahonenana - 07
Arivonimamo centre
25 4,2
Arivonimamo Nord 46 1.5
Saromilanja - -
Soanierana 100 5
Kianja 15 2
Ankeniheny 15 3
Miadamanjaka 46 1,5
Tableau 7.renseignement d'ordre économique sur la culture de MAIS
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Tableau 9. Renseignement d'ordre économique sur la culture de TOMATES
agriculture FOKONTANY Nombre de cultivateurs
Superficies cultivées (ha)
TOMATES
Andranomena 1.3
Manankasina 49 1
Mangatany 6 2
Antanibe 10 10
Morafeno-atsimo 0 0
Tsarahonenana - 1
Arivonimamo centre 4 0.45
Arivonimamo Nord 0 0
Saromilanja 0 0
Soanierana 15 4
Kianja 10 3
Ankeniheny 30 20
Miadamanjaka 0 0
Les tableaux ci-dessus nous montrent que la ville d’Arivonimamo possède une
variété d’agriculture comme le riz qui occupe 4.65% de la superficie de la Commune et 18%
de la population le cultivent, le maïs avec 1.5% de la superficie et environ 8% de
cultivateurs, le manioc avec 0.67% de superficie cultivée et la tomate 0.35%.
Les habitants de la Commune Urbaine d’Arivonimamo cultivent aussi la patate
douce, le haricot, la pomme de terre mais en faible quantité.
La carte de statistique de cultivateurs correspondante à ces 3 variantes de cultures
(maïs, manioc, tomates) est représentée ci-après.
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Carte 6.Carte de statistique des cultivateurs de la Commune
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IV.3. Une zone économiquement forte en artisanale
Arivonimamo est une commune urbaine dans la région d’Itasy. Et aux alentours,
elle dispose de plusieurs forêts de « Tapia ». Ce dernier est l’habitat des vers à soie. Raison
pour laquelle, la filière soie sauvage présente de multiples intérêts à différents niveaux. Pour
les habitants locaux, la soie naturelle est très précieuse par son symbole de l’identité
nationale et son usage séculaire dans les coutumes. Et afin d'assurer la sauvegarde et la
transmission du savoir-faire traditionnel en matière de tissage de la soie sauvage qui est
tributaire de l'existence de la forêt de Tapia, les informations recueillies auprès des sociétés
artisanales de la commune confirment que pour cette année, la commercialisation est l’un
des objectifs des participants, autrement dit, de conquérir le marché local et international.
Ce qui signifie que les participants recherchent des partenariats afin de pouvoir élargir leurs
débouchés.
IV.4. Un secteur culturel et touristique à forte potentialité
La CUA dispose dans son territoire, plus précisément dans la commune urbaine
d’Antaboaka, un site touristique décoré par l’existence d’un lac nommé « LAC
D’ANTABOAKA » qui attire près de 20.000 personnes chaque année et surtout lors des
grandes fêtes comme le « lundi de pâque » ou le « lundi de pentecôte ». Ce site est le lieu
pour les rendez-vous des familles qui veulent s’épanouir en pique-niquer.
Pour conclure, on peut dire que la Commune Urbaine d’Arivonimamo est l’une des
communes de la région d’Itasy qui a une potentielle économique élevée et une croissance
démographique assez importante qui demande une bonne gestion des espaces afin d’avoir
une ville bien organisée.
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[4]
CHAPITRE I. ANALYSE DES ZONES D’ACTIVITES, DES INFRASTRUCTURES ET
DES EQUIPEMENTES DEJA EXISTANTES DE LA COMMUNE URBAINE
D’ARIVONIMAMO
Après avoir énuméré la situation existante de la CUA, nous allons procéder à l’étape
suivante. Il s’agit de l’analyse de tous ce qui est sur le sol ou plus précisément l’occupation
du sol de la Commune Urbaine d’Arivonimamo à savoir les équipements et les
infrastructures.
I. Hypothèse projection de la population de la région
I.1. Taux de croissance démographique
Le tableau suivant représente les données de la commune en matière de population.
Tableau 10. Données disponibles sur la population
ANNEE POPULATION SOURCE DE DONNEES TAUX ANNUEL
2012 23186 Monographie de la Commune urbaine
d’Arivonimamo 9%
Méthode de calcul
𝑷𝒏 = 𝑷𝒌(𝟏 + 𝑻𝒏/𝟏𝟎𝟎)𝒏−𝒌
Pn : Nombre de population « année » n
Pk : Nombre de population « année » k
Tn : Taux d’accroissement « année » n
Dont :
P2004 = 11620
P2012 = 23186
Par suite ;
Tn = 9%
I-1-2 Projection de la population année 2030
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Tableau 11. Estimation du nombre de la population en 2030.
ANNEE 2014 2018 2022 2026 2030
Nbr de Population 27437 35845 44253 52661 61069
I.2. Occupation du sol
I.2.1. L’habitat
On trouve tous les différents types de zones dans la commune urbaine
d’Arivonimamo mais quatre (4) d’entre eux se distinguent à savoir :
les zones d’extension : situées entre le Fokontany de Morafeno-Sud et
le Fokontany de Mangatany près de l’RN1 ;
les zones d’habitation ou urbanisées : immédiatement juxtaposées et
limitrophes de la commune urbaine d’Arivonimamo ;
Les zones agricoles : qui occupent près du 1/3 de la superficie de la
commune.
Les zones à préserver : A laquelle les différents projets à entreprendre
devront tenir compte davantage de l’identité patrimoniale de la
région.33
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Carte 7.Occupation du sol de la commune Urbaine d’Arivonimamo
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I.2.2. Zones urbanisées
Zones administratives
Le Bureau de la Mairie et le poste de la Gendarmerie ainsi que les autres fonctions
administratives se concentrent tous dans le fokontany d’Arivonimamo Centre.
Zones lucratives
Les bâtiments industriels, les hôtelleries, les stations d’essence ainsi que les espaces
et les marchés publics se répartissent dans tous les fokontany de la Commune Urbaine
d’Arivonimamo.
I.2.3. Zone à préserver
Il n’existe qu’une seule et unique zone à préserver dans la commune et qui se situe
dans le fokontany d’Antaboaka et ce dernier fait partie de la commune rurale
d’Arivonimamo ou Arivonimamo II.
I.2.4. Zones agricoles
Ces zones occupent près du tiers de la superficie de la commune urbaine. La
population pratique deux sortes de cultures : les cultures humides (rizicoles, légumes, etc.)
et les cultures sèches (arachides, manioc, maïs, etc.).
I.2.5. Zones d’extension
Elle réserve toute action à entreprendre en ce qui concerne l’extension des zones
d’activités (zone d’habitat, zone d’extension industrielle, zone d’extension touristique, etc.)
et des équipements de bases (équipements éducatifs, équipements sanitaires, équipements
sportifs, etc.).
I.2.6. Espaces naturels
Il s’agit de l’ensemble des surfaces boisées, des espaces verts et des lieux de
relaxation. Une Commune doit avoir le maximum de zones naturelles autant que possible
pour la santé et la sérénité de la population qui y réside.
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Sources de données: INSTAT
I.2.7. Les améliorations à entreprendre
Aménager et assainir les quartiers insalubres et très peuplés ;
Equiper et structurer des zones d’extension;
Protéger les zones agricoles que ce soit à l’intérieur, à l’extérieur ou sur la zone
périphérique de la commune ;
Créer quelques espaces de loisirs, des jardins et des lieux de détente ;
Préserver le patrimoine culturel et tradi-cultuel (bâtis et non bâtis) ;
I.3. Analyse des infrastructures existantes
I.3.1. Voirie
Le tableau ci-dessous nous montre les types de routes qui existent à l’intérieur de la ville ou
qui passent près de la ville.
Tableau 12. Types de routes existants dans la CUA
Types de voie Total à l’intérieur de la commune (km)
Route bitumée 10
Route carrossable 201
Piste 0
Voie maritime 0
Voie ferroviaire 0
Voie aérienne 0
I.3.2. Assainissement
La gestion de la plupart des réseaux d’assainissement de la ville est administrée au
niveau de la Commune .Ainsi, la commune assure son propre assainissement mis à part
quelques actions dirigées par la JIRAMA locale.
L’agriculture est une des raisons principales de l’utilisation de l’important nombre de
réseau d’assainissement dans la ville.
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I.3.3. Distribution en eau potable
La Commune ne possède pas une station de traitement. La commune est alimentée
par le réservoir sis dans le fokontany de Morafeno Sud et par un autre qui se trouve à
quelques kilomètres de la ville.
I.3.4. Les améliorations à entreprendre
Réhabilitation de la voirie ;
Réhabilitation des réseaux d’assainissement dans la zone agricole;
Projection des réseaux d’assainissement dans les autres zones d’activités ;
I.4. Analyse des équipements existants
I.4.1. Equipements éducatifs
I.4.1.1. Répartition des établissements
La Commune Urbaine d’Arivonimamo dispose, d’une part 10 établissements
d’enseignement primaire et 02 établissements d’enseignement secondaire pour le secteur
public, d’autres parts 05 établissements d’enseignement primaire et 05 établissements
d’enseignement secondaire pour le secteur privée et 03 établissements secondaires du
second cycle.
I.4.1.2. Etat des équipements scolaires de la commune
Parmi les établissements scolaires cités ci-dessus, la majorité d’entre eux n’ont pas
assez d’espaces pour l’épanouissement des élèves et la plupart des écoles primaires
publiques sont en cours de dégradation voire dégradées. Leur construction date des années
50 (pour les établissements publics).
L’histogramme ci-après nous expose la répartition des populations scolarisées par
Fokontany dans la Commune Urbaine d’Arivonimamo en 2012.
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0
135
722
129
1848
313
1902
3950
51
210
115
85
0
0 1000 2000 3000 4000 5000
A N D R A N O M E N A
M A N A N K A S I N A
M A N G A T A N Y
A N T A N I B E
M O R A F E N O - …
T S A R A H O N E N A N A
A R I V O N I M A M O …
A R I V O N I M A M O …
S A R O M I L A N J A
S O A N I E R A N A
K I A N J A
0 A N K E N I H E N Y
M I A D A M A N J A K A
NOMBRES DES ENFANTS SCOLARISÉES
Figure 8.Nombres de personnes scolarisées par Fokontany.
Sources de données: Commune Urbaine d’Arivonimamo.
La carte correspondante à cet histogramme des enfants scolarisables est représentée ci-
contre.
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Source de donnée: Normes en distances à parcourir pour PUDi Mahajanga.
𝑵𝒃𝒕𝒉 =𝒑
𝑬⁄
Carte 8.Carte de statistique des enfants scolarisables
[5]
I.4.1.3. Couverture en équipement scolaires
Les équipements éducatifs devraient répondre aux besoins en termes d’accessibilité
et de qualité. Notons que les normes requises en termes de couverture en équipement
éducatif sont définies par Le Ministère de l’éducation (voir tableau ci -dessous).
La détermination de la distance à parcourir est obtenue à partir de la durée du trajet
des élèves (évaluation acquise sur la base des observations sur le terrain) en considérant
comme moyen de déplacement la marche à pied avec une allure de 2,5 – 3 km/h y compris
les temps d’arrêt.
Or, la méthode d’évaluation de la couverture en équipements éducatifs est en
fonction de la structure de l’habitat.
Habitat regroupé
La méthode adoptée est la comparaison du nombre réel et théorique des
établissements.
Le nombre théorique des établissements (Nbth) peut être déterminé à partir du
nombre de la population scolarisable (p) et de l’aire de recrutement (E).
L’aire de recrutement est une zone géographique desservie par un établissement. Elle
dépend de 2 variables :
Tableau 13.Distance convenable à parcourir.
Ages 6à 10 ans 11 à 14 ans 15 à 17 ans
Niveau Enseignement Enseignement Enseignement
primaire secondaire du 1èr cycle secondaire du 2ème cycle
Durée du trajet 10 minutes 30 minutes 45 minutes
Distances parcourues
500 mètres 1500 mètres 2000 mètres
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𝑬 = 𝟑. 𝟏𝟒 ∗ 𝒓𝟐 ∗ 𝒅 [5]
La distance maximale entre le lieu de résidence de l’élève et son école
La densité de la population scolarisable
E : Effectif des élèves dans une aire de recrutement [nombre des élèves/établissement]
r : Distance maximale à parcourir [km]
d : Densité des élèves {chaque niveau d’étude [nombre des élèves/km²].
Voici le tableau qui représente la comparaison du nombre réel (NbR) et nombre théorique
(Nbth) des établissements dans la ZAP d’Arivonimamo.
Tableau 14. Comparaison entre le nombre théorique (Nbth) et le nombre réel ( Nbr) des établissements.
ZAP
Enseignement Primaire
Enseignement Secondaire du 1er cycle
Enseignement secondaire du second cycle
Nbr Nbth Ecart Nbr Nbth Ecart Nbr Nbth Ecart
Arivonimamo 13 02 11 07 02 05 05 02 03
A partir de ce tableau, on peut conclure que l’effectif des établissements primaires
et des établissements secondaires du premier cycle et du second cycle est satisfaisant, c’est-
à-dire que le nombre réel des établissements est supérieur au nombre théorique. Constat
confirmé à partir de l’écart entre le nombre théorique et le nombre réels des établissements
sur les lieux.
Mais le problème se pose sur l’inégalité de la répartition géographique de
l’emplacement de ces établissements. Certains écoliers de l’enseignement primaire
effectuent un trajet d’environ 2 km voire 2,5 km pour l’enseignement secondaire dans
certains Fokontany.
Mais le problème concernant les équipements éducatifs se voit sur la répartition
géographique inégale des établissements. Certains Fokontany (comme Andranomena et
Miadamanjaka) et qui sont déjà suffisamment peuplés ne disposent pas encore des
infrastructures éducatifs qui entrainent certains écoliers à parcourir plus 1 ou 2 km par jour
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𝒕𝒎 = 𝒑 𝑵𝒃𝒓⁄
pour rejoindre les écoles. Et aussi, plus de 50% des établissements primaires publiques dans
certaines Fokontany se dégradent.
Habitat dispersé
Pour ce type de structure, la couverture scolaire se détermine à partir de la taille
moyenne des établissements et de la distance parcourue par les élèves pour aller à l’école.
Or la taille moyenne des établissements dans chaque ZAP (tm) est en fonction de la
population scolarisable (p) et du nombre d’établissements existants (NbR). Elle est exprimée
en [nombre d’élèves / établissement]
I.4.1.4. Estimation des besoins en équipements
éducatifs jusqu’en 2030
Notons que ces besoins se réfèrent à des établissements publics.
[6]
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Réhab : Réhabilitation / Inst : Installation
Tableau 15. Estimation des besoins en équipements éducatifs jusqu'en 2030
I.4.1.5. Les actions à entreprendre
Voici les listes des actions à entreprendre en équipement éducatif :
Fokontany
Enseignement primaire
Enseignement secondaire du premier cycle
Enseignement secondaire du second cycle
Réhab. Inst. Réhab. Inst. Réhab. Inst.
Andranomena - 01 - 01 - -
Manankasina 01 - - 01 - -
Mangatany 02 - - 01 - -
Antanibe 01 - - - - -
Morafeno-atsimo
01 01 - - - -
Tsarahonenana - 01 - 01 - -
Arivonimamo centre
01 - - 01 - 01
Arivonimamo Nord
01 - 01 - - -
Saromilanja 01 01 - - - -
Soanierana 01 - - 01 - 01
Kianja 01 - - 01 - -
Ankeniheny 01 - - 01 - -
Miadamanjaka - 01 - - - -
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Réhab : Réhabilitation / Insta : Installation
Les établissements des enseignements primaires
Tableau 16. Listes des actions à entreprendre pour les établissements des enseignements primaires.
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhab Insta. Insta. Insta. Insta.
Andranomena - 01 - - 01
Manankasina 01 - - - -
Mangatany 02 - - - -
Antanibe 01 - - - -
Morafeno-atsimo
01 01 - - -
Tsarahonenana - 01 - - -
Arivonimamo centre
01 - - - -
Arivonimamo Nord
01 - - - -
Saromilanja 01 01 - - -
Soanierana 01 - - - 01
Kianja 01 - - - 01
Ankeniheny 01 - - - -
Miadamanjaka - 01 - - -
TOTAL 11 05 - - 03
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Réhab : Réhabilitation / Inst : Installation
Les établissements de l’enseignement secondaire du 1er cycle.
Tableau 17. Listes des actions à entreprendre pour les établissements de l'enseignement secondaire
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhab Insta. Insta. Insta. Insta.
Andranomena - 01 - - -
Manankasina - 01 - - -
Mangatany - 01 - -
Antanibe - - - - 01
Morafeno-atsimo - - - - -
Tsarahonenana - 01 - - -
Arivonimamo centre - - - - -
Arivonimamo Nord 01 - - - -
Saromilanja - - - - 01
Soanierana - 01 - - -
Kianja - 01 - - -
Ankeniheny - 01 - - -
Miadamanjaka - - - - -
TOTAL 01 07 - - 02
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Les établissements de l’enseignement secondaire du 2ème cycle.
Tableau 18. Liste des actions à entreprendre pour l'enseignement secondaire du 2ème cycle.
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhab Insta. Insta. Insta. Insta.
Andranomena - - - - -
Manankasina - - - - -
Mangatany - - - -
Antanibe - - - - 01
Morafeno-atsimo
- - - - -
Tsarahonenana - - - - -
Arivonimamo centre
- 01 - - -
Arivonimamo Nord
- - - - -
Saromilanja - - - - -
Soanierana - 01 - - 01
Kianja - - - - -
Ankeniheny - - - - 01
Miadamanjaka - - - - -
TOTAL - 02 - - 03
I.4.2. Equipements de santé
I.4.2.1. Répartition géographique
En termes d’équipement de santé, La Commune Urbaine d’Arivonimamo ne dispose
qu’un (01) Centre de Santé de Base Niveau II (CSBII) et d’un (01) centre hospitalier qui
semble insuffisant pour les besoins sanitaires de toute la commune entière. Le tableau ci-
dessous nous montre la répartition géographique de ces 2 équipements sanitaires.
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Tableau 19. Répartition géographique des équipements sanitaires.
Désignation Fokontany
Centre de Santé de Base Niveau II Arivonimamo Centre
Centre hospitalier Tsarahonenana
I.4.2.2. Etats des équipements
A noter que le centre hospitalier de la commune qui est l’unique hôpital de la ville ne
suit plus les normes en matière d’équipement que ce soit au niveau des salles qui servent à
recevoir les patients, ou au niveau du nombre de personnels qui traitent les malades ou au
niveau de la qualité des traitements que les patients reçoivent et ceci est due à l’insuffisance
voire même l’inexistence des matériels de base de traitement.
I.4.2.3. Couverture en équipements sanitaires
La couverture en équipements de santé est évaluée à partir de la comparaison de
l’effectif de la population actuelle et de la population ciblée par les établissements de soins
existants tout en considérant la durée de déplacement des malades pour atteindre un
Centre de Santé de Base le plus proche.
La taille de la population ciblée par les centres de santé est en fonction des données
prévisionnelles de la planification nationale.
En général,
Un Centre de Santé de Base niveau II (CSBII) devrait desservir 10.000
habitants.
Un Centre Hospitalier Universitaire devant en principe desservir
jusqu’à 800. 000 habitants et un Centre Hospitalier de District jusqu’à
200.000 habitants.
Ainsi, la comparaison entre l’effectif de la population actuelle et la population ciblée par les
Centres de Santé de Base existants est présentée par le tableau ci-après :
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Tableau 20. Comparaison entre l'effectif de la population actuelle et le nombre de la population ciblé par le centre de santé de base niveau II.
COMMUNE POPULATIONS CIBLES PAR LES CENTRES DE SANTE DE BASES EXISTANTS
POPULATIONS ACTUELS
ARIVONIMAMO 10 000 24 336
Ce tableau nous montre l’insuffisance numérique des centres de santé de base dans
la Commune pour satisfaire les besoins sanitaires de la population.
I.4.2.4. Estimation des besoins en équipements de
santé jusqu’en 2030
Tableau 21. Estimation des besoins en équipements de santé jusqu'en 2030
CENTRES DE SANTE DE BASE CENTRE HOSPITALIER
Besoins théoriques
existant à installer Besoins théoriques
existant à installer
03 01 02 01 01 -
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I.4.2.5. Les actions à entreprendre
Voici la liste des actions à amorcer concernant les équipements de santé.
Besoins en Centre de Santé de Base Niveau II
Tableau 22. Besoins en Centre de Santé de Base niveau II
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
installation installation installation installation
Andranomena - -- - -
Manankasina - - - -
Mangatany 01 - - -
Antanibe - - - -
Morafeno-atsimo - - - -
Tsarahonenana - - - -
Arivonimamo centre - - - -
Arivonimamo Nord - - - -
Saromilanja - 01 - -
Soanierana - - - -
Kianja - - - -
Ankeniheny - - - -
Miadamanjaka - - - -
TOTAL 01 01 - 01
Centre hospitalier
Tableau 23. Besoins en centre hospitalier
FOKONTANY 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
installation installation installation installation
Arivonimamo Nord
- - 01 -
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I.4.3. Equipements sanitaires
Ils désignent tous les équipements liés aux activités à la santé et à l'hygiène, y compris les:
Bornes fontaines
Lavoirs
Douches
Bac à ordures
Toilettes publiques
I.4.3.1. Répartition géographique
Le tableau ci-dessous représente les équipements sanitaires existants dans la Commune
Urbaine d’Arivonimamo.
Fokontany
Bornes fontaines
Lavoirs
Douches publics
Bac à ordures Toilettes publiques
Nombre
Opérati-onnel
Nombre Opérati-onnel
Nombre Opérati-onnel
Nombre Opérati-onnel
Nombre Opérati-onnel
Andranomena 02 02 - - - - 01 01 01 -
Manankasina 01 01 - - - - 01 01 01 01
Mangatany 02 02 - - - - 01 01 - -
Antanibe 02 02 - - - - - - - -
Morafeno-atsimo
11 11 - - - - 01 01 01 01
Tsarahonenana 09 09 - - - - 01 01 01 01
Arivonimamo centre
09 09 01 - 01 01 04 04 01 01
Arivonimamo Nord
10 10 - - - - 02 02 01 01
Saromilanja 03 03 - - - - 01 01 - -
Soanierana 08 08 - - - - 01 01 - -
Kianja 01 01 - - - - 01 01 01 -
Ankeniheny 02 02 01 - - - 01 01 - -
Miadamanjaka 07 07 - - - - - - - -
TOTAL 67 67 02 - 01 01 15 15 07 05
Tableau 24. Répartition des équipements sanitaires de la commune urbaine d'Arivonimamo
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Nous pouvons conclure à partir de ce tableau que la Commune Urbaine
d’Arivonimamo possède 67 bornes fontaines, 02 lavoirs, 01 douche public, 15 bac à ordures
et 14 WC publics.
Notons qu’aucun fokontany dans cette commune ne possède pas tous les variantes
des équipements sanitaires.
I.4.3.2. Etat des équipements
A part l’insuffisance de ces équipements sanitaires qui est l’une des plus grands
problèmes de la commune urbaine d’Arivonimamo, les deux lavoirs de la ville ne sont pas
opérationnels et la plupart des bacs à ordures sont en état de dégradation (c’est-à-dire qui
laisse les ordures déborder en dehors du bac) et presque la moitié des bornes fontaines sont
en état précaire.
I.4.3.3. Couverture en équipements de santé
Un équipement sanitaire peut être utilisé par un certain nombre de population dans
une zone géographique de rayon entre 200 à 400 mètres. Ainsi la durée du trajet est estimée
à 4 à 10 minutes si on considère que les habitants se déplacent à pieds avec une allure de
2,5-3,5 km/h :
Toilettes publiques : 1/2500 si le taux de branchement est inférieur à 25%
Bornes fontaines : 1/ 200 ménages non branchés
Lavoirs : 1/2500 si le taux de branchement est inférieur à 25%
Bacs ordures : 1/ 1000 habitants
C’est la comparaison des équipements sanitaires existants par rapport aux besoins
théoriques selon les normes.
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Sourcse de données: Commune Urbaine
d’Arivonimamo.
Bth : Besoins théoriques ; Exist : Existants ; A instal :à installer
Tableau 25. Comparaison entre besoins théoriques et les équipements existants
EQUIPEMENTS BESOINS THEORIQUES
EXISTANTS OBSERVATIONS
Bornes fontaines 86 67 Insuffisants et mal repartis
Lavoirs 35 02 Très insuffisants
Douches 35 01 Très insuffisants
Bac à ordures 86 15 Très insuffisants
Toilettes publiques 35 05 Très insuffisants
I.4.3.4. Estimation des besoins en équipements
sanitaires jusqu’en 2030
Le tableau ci-dessous nous montre les besoins en équipements sanitaires pour
chaque fokontany de la Commune Urbaine d’Arivonimamo.
I.4.3.5. Les actions à entreprendre
Bornes fontaines
Le tableau ci-dessous nous expose les actions à prendre en cause pour les besoins en
bornes fontaines de la Commune urbaine d’Arivonimamo pour chaque fokontany.
Tableau 26 .Estimation des besoins en équipements sanitaires pour la CUA.
BORNES FONTAINES LAVOIRS DOUCHES BAC A ORDURES WC PUBLICS
Bth Exist A instal Bth Exist. A instal Bth Exist A instal Bth Exist A instal Bth Exist A instal
86 67 19 35 02 33 35 01 34 86 15 71 35 05 30
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Tableau 27.Besoins en borne fontaine.
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhab Install. Installation Installation Installation
Andranomena 02 02 01 - 02
Manankasina - 02 01
Mangatany - 02 - 01
Antanibe - 04 02 -
Morafeno-atsimo 05 - 01 - 01
Tsarahonenana 03 - 01 01 01
Arivonimamo centre
05 - 01 - 01
Arivonimamo Nord
04 01 - -
Saromilanja 01 02 02 - 02
Soanierana 04 02 - - 01
Kianja - 03 - 01 01
Ankeniheny - 02 - 01 01
Miadamanjaka 04 - - - 01
TOTAL 26 19 08 07 11
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Les Lavoirs
Le tableau ci-dessous nous expose les besoins de la Commune urbaine d’Arivonimamo en
lavoirs.
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhab Install. Installation Installation Installation
Andranomena - 02 - 01 -
Manankasina - 02 - 01 -
Mangatany - 01 - - 01
Antanibe - 02 - 01 -
Morafeno-atsimo - 03 - - 01
Tsarahonenana - 04 - 01 -
Arivonimamo centre - 05 - 01 -
Arivonimamo Nord - 05 - 01 01
Saromilanja - 02 - 01 -
Soanierana - 03 - - 01
Kianja - 02 - 01 01
Ankeniheny - 02 - 01 -
Miadamanjaka - 02 - 01 -
TOTAL 33 - 10 05
Tableau 28 .Besoins en lavoirs de la CUA
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Les Douches publics
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhab Install. Installation Installation Installation
Andranomena - 01 01 - 01
Manankasina - 01 01 01
Mangatany - 02 01
Antanibe - 01 01 -
Morafeno-atsimo - 05 - -
Tsarahonenana - 05 - -
Arivonimamo centre 01 04 - -
Arivonimamo Nord - 05 - -
Saromilanja - 02 01 - 01
Soanierana - 02 01 - 01
Kianja - 02 01 - 01
Ankeniheny - 02 01 - 01
Miadamanjaka - 02 01 - 01
TOTAL 01 34 08 02 05
Tableau 29. Besoins en douches publiques de la CUA
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Les Bacs à ordures
Tableau 30.Les besoins en Bacs à ordures de la CUA.
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhab Install. Installation Installation Installation
Andranomena - 01 01 - 01
Manankasina - 01 01 01
Mangatany - 02 01
Antanibe - 01 01 -
Morafeno-atsimo - 05 - -
Tsarahonenana - 05 - -
Arivonimamo centre 01 04 - -
Arivonimamo Nord - 05 - -
Saromilanja - 02 01 - 01
Soanierana - 02 01 - 01
Kianja - 02 01 - 01
Ankeniheny - 02 01 - 01
Miadamanjaka - 02 01 - 01
TOTAL 01 34 08 02 05
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Les WC Publics
I.4.4. Les équipements socio- culturels
En effet, les centres sociaux et socioculturels se veulent :
Des lieux de proximité ouverts à tous, sans discrimination, proposant un accueil
convivial.
Des projets participatifs pour que les habitants prennent des initiatives, mènent des
actions :
actions solidaires concernant toutes les générations de la petite enfance aux
personnes âgées en passant par la famille
actions de développement culturel, sportif, éducatif,…
Tableau 31. Besoins en WC publics de la CUA.
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhab Install. Installation Installation Installation
Andranomena - 02 - - -
Manankasina 01 02 - 01 -
Mangatany - 02 - 01 -
Antanibe - 02 - 01
Morafeno-atsimo 01 02 - 01
Tsarahonenana 01 03 - 01
Arivonimamo centre 01 03 - 01
Arivonimamo Nord 01 03 - 01
Saromilanja - 02 - 01
Soanierana - 02 - 01
Kianja - 02 - 01
Ankeniheny - 02 - 01
Miadamanjaka - 03 - - 01
TOTAL 05 30 - 07 05
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actions de soutien auprès des personnes en difficulté et de lutte contre toutes
les exclusions
actions d’animation et de lien social (fêtes de quartier, etc.)
Des plateformes d’accompagnement de la vie associative et de tous projets
personnels ou collectifs.
Des équipes, composées de bénévoles et de professionnels, qui proposent des
activités, animations et services.
Par conséquent, Les équipements socio-culturels regroupent :
la maison de la culture ayant pour fonction d’abriter et de présenter à un large public
des œuvres et des activités culturelles ;
le centre d’animation culturelle destiné à recevoir des activités culturelles, des
conférences, des fêtes scolaires, … ;
la bibliothèque constituée par le centre de documentation, la bibliothèque de prêt
ainsi que la bibliothèque scolaire et universitaire ;
le jardin public.
I.4.4.1. Répartition géographique de ces équipements
La Commune urbaine d’Arivonimamo dispose dans son territoire de/du :
Une maison de la culture (située en plein centre de la ville c’est-à-dire dans le
fokontany d’Arivonimamo centre),
Deux centres d’animations culturelles (salle d’œuvre et salle de la
TRANOMPOKONOLONA) concentrées dans le même fokontany que la précédente,
Trois bibliothèques dont deux sont privées (appartenant aux deux lycées de la ville)
et une pour le service public située dans le fokontany d’Arivonimamo centre,
Un jardin public encore située dans cette fokontany d’Arivonimamo centre.
I.4.4.2. Etat des équipements
La maison de la culture est en état de réhabilitation et la bibliothèque publique
vient d’être améliorée par les personnels de la mairie d’Arivonimamo I.
I.4.4.3. Couverture en équipement socio-culturel
Les équipements socio-culturels doivent répondre aux normes suivantes.
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Tableau 32. Grille de besoin d’équipement par habitant pour les équipements socio-culturels
Equipements Maison de la culture Centre d’animation
culturelle Bibliothèque
Population 1 Commune
1 50000
1 6000
Tableau 34. Comparaison entre les besoins théoriques et les équipements existants selon les normes
EQUIPEMENTS BESOINS
THEORIQUES EXISTANTS OBSERVATIONS
Maison de la culture 01 00 -
Centre d’animation
culturelle 02 02 -
Bibliothèque 15 03 Très insuffisants
Jardins Publics [Ha] 0.9 00 Très insuffisants
Ce tableau nous expose que les équipements socio-culturels dans la CUA est amplement
insuffisants.
Tableau 33.Grille de besoin de surface par habitant pour les jardins publics
Population Jardin Public [m²]
Plus de 100000 0,4
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I.4.4.4. Estimation des besoins en équipements socio-
culturels jusqu’en 2030
I.4.4.5. Les actions à entreprendre
La maison de la culture
Tableau 36. Besoin en maison de la culture
Equipement 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Installations Installations Installations Installations
Maison de la culture
01 - - -
Centre d’animation culturelle
Tableau 37. Besoin en centre d'animation culturelle
Equipement 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhab. Installations Installations Installations
Centre d’animation
culturelle 01 - - -
Tableau 35.Estimation des besoins en équipements socio-culturels jusqu'en 2030
Maison de la culture [u] Centre d’animation culturelle [u]
Bibliothèque [u] Jardins Publics [Ha]
Bth Existants Insta. Bth Existants Insta. Bth Existants
Insta. Bth Existants Insta.
01 00 01 02 02 00 15 03 12 0.9 00 0.9
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La Bibliothèque
Tableau 38. Besoins en Bibliothèque
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Installation Installation Installation Installation
Andranomena 01 - - -
Manankasina 01 - - -
Mangatany 01 - -
Antanibe 01 - - -
Morafeno-atsimo 01 - - -
Tsarahonenana 01 - - -
Arivonimamo centre - - - -
Arivonimamo Nord 01 - - -
Saromilanja - 01 - -
Soanierana 01 - - -
Kianja 01 - - -
Ankeniheny 01 - - -
Miadamanjaka 01 - - -
TOTAL 12 02 - -
I.4.5. Les équipements sportifs
Un équipement sportif est un aménagement spatial ou une construction permettant
la pratique d'un ou plusieurs sports. Le plus souvent ces équipements s'appellent terrain
(football, handball, basket-ball, tambourin, etc.) mais ils portent parfois un nom spécifique.
Cela peut aussi être le nom de la tenue portée par le sportif.
Il existe différents types d'équipement :
les équipements couverts munis d'une grande salle ou d'une juxtaposition de salles,
les équipements couverts spécifiques (terrains de tennis),
les équipements de plein air,
les équipements hors sol (paris-plage),
les sites détournés (mur d'escalade sur un viaduc),
les sites démontables, mutables.
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Source de donnée: Commune Urbaine d’Arivonimamo.
Mais le plus souvent, les équipements sportifs (dans le cas général à Madagascar) se
veulent :
Les gymnases
Les piscines
Les terrains de sport en plein aire
I.4.5.1. Répartition géographique des équipements
sportifs
La Commune Urbaine d’Arivonimamo dispose 8 terrains de football, 6 terrains de
basketball, 1 terrain de handball, 2 terrains de pétanque, et ne dispose ni de piscine ni de
terrain de tennis. Ces équipements se répartissent dans 5 fokontany de la commune comme
le tableau ci-après le montre.
Tableau 39. Répartition géographique des équipements sportifs de la CUA.
FOKONTANY TYPES NOMBRES SECTEURS
(privé/public)
Mangatany Foot à7 02 public
Antanibe Foot à 7 01 Public
Morafeno-atsimo
Foot à 11 02 Public/privée
basketball 01 privée
Tsarahonenana
Foot à 11 01 privée
basketball 01 privée
Arivonimamo centre
Foot à 11 02 Public/privée
basketball 04 Public/privée
handball 01 privée
pétanque 01 public
I.4.5.2. Etats des équipements
Les équipements sportifs publics dans la CUA sont en majorité vétustes et exigus.
Néanmoins, quelques extensions sont possibles pour certains équipements sportifs.
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I.4.5.3. Couverture en équipements sportifs
Pour les terrains de sports en pleine air et les gymnases, la norme est la suivante :
Tableau 40. Grille de besoin de surface par habitant pour les équipements sportifs
POPULATIONS Terrains de sports en pleine air [m²]
Gymnases [m²]
Plus de 100 000 5.2 0.3
Pour les piscines, la norme est représentée par le tableau ci-dessous :
La comparaison entre besoins théoriques et équipements existants concernant les
équipements sportifs est la suivante.
Tableau 42. Comparaison entre équipements existants et les besoins théoriques.
Equipements sportifs Besoins théoriques existants observations
Terrains de sports en plein air [ha]
51.61 4.71 Très insuffisants
Gymnases [ha] 2.98 00 -
Piscines [U] 04 00 -
Tableau 41. Unités de planification pour piscine en plein aire
Populations Unité de planification Surface de terrain [m²]
Moins de 50 000
Bassin nageurs : 21x 50m
Bassin de plongeon : 22,4 x 15m
Bassin non nageurs : 1200m²
2 Bassins non nageurs : 800m²
Pataugeoire : 300m²
50 000 à 55 000
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I.4.5.4. Estimation des besoins des équipements sports
jusqu’en 2030
Tableau 43. Estimation du besoin en équipement sportif jusqu'en 2030
Equipements réhabilitations Installations
Terrains de sports en plein air [ha]
4.71 46.9
Gymnases [ha] 00 2.98
Piscines [U] 00 04
I.4.5.5. Action à entreprendre en équipements sportifs
Pour les terrains de sport en plein air
Tableau 44. Besoin en terrain de sport en plein air.
2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhabilitation [ha]
Installation [ha]
Installation [ha]
Installation [ha]
Installation [ha]
4.71 9.324 9.324 18.648 9.324
Pour le cas des gymnases
Tableau 45. Besoin en gymnase
2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Installation Installation Installation Installation
1.49 0.745 0.745 -
Et pour celui des piscines
Tableau 46. Besoin en piscine
2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Installation Installation Installation Installation
02 01 - 01
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Source de données: Commune Urbaine d’Arivonimamo.
I.4.6. Les équipements commerciaux
Les équipements commerciaux sont composés de :
marché de quartier destiné à desservir la population résidente dans son
environnement immédiat ;
marché communal qui cible l’ensemble de la population de la commune ;
marché de paysan qui assure le regroupement et l’écoulement des produits venant
des producteurs des communes voisines ;
centre commercial spécialisé dans les produits manufacturés.
I.4.6.1. Répartition géographique
La Commune Urbaine d’Arivonimamo ne dispose que de deux (02) marchés
quotidiennes qui se trouvent dans le fokontany d’Arivonimamo centre et dans le fokontany
de Morafeno, qui sont insuffisants et qui entrainent une marche à pied de plus de 1 km
pour les habitants qui se situent dans le fokontany d’Ankeniheny, de Kianja, de Mangatany
et celui d’Antanibe et plus d’autres. Notons qu’il existe des petits marchés presque partout
dans la Commune mais qui ne satisfont pas aux besoins de la population.
Tableau 47. Liste des marchés existants de la Commune Urbaine d'Arivonimamo
FOKONTANY grossistes collecteurs détaillants Débitant de boisson hygiénique et alcoolique
Andranomena - - - -
Manankasina - - - -
Mangatany - 6 37 8
Antanibe - - - -
Morafeno-atsimo 3 22 132 44
Tsarahonenana - - - -
Arivonimamo centre
2 - 17 23
Arivonimamo Nord 04 09 13 04
Saromilanja - - - -
Soanierana - - - -
Kianja - - - -
Ankeniheny - - - -
Miadamanjaka - - - -
TOTAL 5 30 186 75
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Source de données: Normes d’équipements
Source de données: Normes d’équipements
I.4.6.2. Etat des équipements commerciaux
Notons que le grand marché (marché communal) dans le fokontany d’Arivonimamo
Centre qui est le marché le plus fréquenté de la ville est caractérisé par le débordement des
commerçants en dehors du site qui s’explique par l’exiguïté des marchés par rapport au
nombre des commerçants.
I.4.6.3. Couvertures des équipements commerciaux
Normes en équipements commerciaux
L’étude de la couverture en équipements commerciaux nous amène à nous aligner aux
normes suivantes :
Les marchés du quartier doivent respecter la distance maximale à parcourir
de 400m au maximum. Voici le tableau qui montre le besoin d’équipement
par habitant pour les marchés de quartier.
Tableau 48. Grille de besoin d’équipement par habitant pour les marchés de quartier
POPULATION Marché du quartier [U]
5000 1
Pour les marchés communaux
Tableau 49. Grille de besoin de surface par habitant pour les centres commerciaux
POPULATION Marché Communal [U]
Plus de 100 000 0.18
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Source de données: Normes d’équipements
Le tableau suivant représente la comparaison entre les besoins théoriques et les
équipements commerciaux existants.
Tableau 50. Comparaison entre les équipements commerciaux existants et les besoins théoriques selon les normes
Equipements Besoins
théoriques Existants Observations
Marché de quartier [U] 15 03 Très insuffisants
Marché communal [ha] 1.79 0.45 Insuffisant
Centre commercial [ha] 4.79 00 -
I.4.6.4. Estimation des besoins en équipements
commerciaux jusqu’en 2030
Le tableau ci-après montre les besoins en équipements commerciaux de la commune
urbaine d’Arivonimamo.
Tableau 51. Estimation des besoins en équipements commerciaux jusqu'en 2030.
Equipements commerciaux Réhabilitation Installation
Marché de quartier [U] 03 12
Marché communal [ha] - 1.79
Centre commercial [ha] - 4.79
I.4.6.5. Actions à entreprendre pour les équipements
commerciaux
Les listes des travaux à entreprendre sont représentées par les tableaux ci-dessous :
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Pour les marchés du quartier
Tableau 52. Actions à entreprendre pour les marchés du quartier
Fokontany 2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Réhabilitation Installation Installation Installation Installation
Andranomena - 01 - - -
Manankasina - 01 - - -
Mangatany - - 01 - -
Antanibe - 01 - -
Morafeno-atsimo 01 - - 01 -
Tsarahonenana - 01 -
Arivonimamo centre
01 - - 01 -
Arivonimamo Nord
- 01 - -
Saromilanja - - - -
Soanierana 01 - - 01 -
Kianja - 01 - -
Ankeniheny - 01 - -
Miadamanjaka - - 01 -
TOTAL 03 06 03 03 -
Pour les Marchés Communaux
Tableau 53. Actions à entreprendre pour les marchés communaux
2014-2018 1018-2022 2022-2026 2026-2030
Installation [ha] Installation [ha] Installation [ha] Installation [ha]
0.45 - 0.45 0.45
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Pour les centres commerciaux
Tableau 54. Actions à entreprendre pour les centres commerciaux
2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Installation [ha] Installation [ha] Installation [ha] Installation [ha]
2.40 0.96 1.43
I.4.7. Equipements administratifs
Les équipements administratifs rassemblent tous les établissements administratifs.
I.4.7.1. Répartition géographique
Les établissements administratifs de la Commune urbaine d’Arivonimamo sont
répartis essentiellement dans le centre-ville notamment dans le fokontany d’Arivonimamo
centre.
La Commune Urbaine d’Arivonimamo dispose de deux postes de gendarmeries, d’une
poste de police, d’une poste de perception et pour la prison, elle en a une située en plein
centre-ville.
I.4.7.2. Etat des équipements
Notons que la construction de la plupart des équipements que je viens de citer ci-
dessus date de la 1ère république mais la plus récente date de l’année 2010 comme le cas
de la poste de perception et celui de la poste de la gendarmerie.
I.4.7.3. Couverture en équipements administratifs
Normalement, chaque chef-lieu de Faritany doit disposer d’une Direction provinciale
de chaque Ministère.
En ce qui concerne les établissements de sécurité publique (Police), on a pris comme
norme:
norme internationale : 3 policiers pour 1000 habitants ;
un commissariat central est installé au niveau d’une ville ;
un commissariat de police est implanté au niveau d’un arrondissement (différent de
l’arrondissement administratif) et est formé en moyenne de 60 policiers ;
une poste de police de proximité est constituée de 13 policiers.
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Sources de données : ministère de la justice.
A signaler que les postes de police de proximité sont rattachés au commissariat de police.
I.4.7.4. Estimations des besoins en équipements
administratifs jusqu’en 2030
Tableau 55. Besoins en équipements administratifs de la CUA
EQUIPEMENTS INSTALLATIONS
Commissariat de police [U] 02
Poste de police de proximité [U] 10
I.4.7.5. Actions à entreprendre
Voici la liste des actions à entreprendre pour les équipements administratifs.
Pour les commissariats de police
Tableau 56. Besoins en commissariat de police
2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Installation [U] Installation [U] Installation [U] Installation [U]
01 - 01 -
Pour les postes de police de proximité
Tableau 57. Besoins en poste de police de proximité
2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Installation [U] Installation [U] Installation [U] Installation [U]
05 03 01 01
I.4.8. Abattoirs
I.4.8.1. Répartition géographique
La Commune Urbaine d’Arivonimamo dispose d’un abattoir au sein du
Fokontany de Tsarahonenana.
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I.4.8.2. Etats des équipements
Or l’abattoir existant est exposé en plein air et est aussi dégradé entraînant la pollution du
milieu environnant. En plus, les conditions sanitaires sont dérisoires.
I.4.8.3. Couverture en abattoir
La couverture en abattoir tient compte de la masse de viande consommée par
personne par jour et de la capacité de l’abattoir. Pour le cas de la commune urbaine
d’Arivonimamo, il n’existe pas encore de données concernant la masse de viande
consommée par personne par jour.
I.4.8.4. Estimation du besoin en abattoir jusqu’en 2030
Tableau 58. Estimation du besoin en abattoir jusqu'en 2030
équipement Réhabilitation [U]
abattoir 01
I.4.8.5. Action à entreprendre
Tableau 59. Action à entreprendre pour l'abattoir
2014-2018 2018-2022 2022-2026 2026-2030
Installation [U] Installation [U] Installation [U] Installation [U]
01 - - -
Après avoir analysés tous les infrastructures et les équipements existants dans la
Commune Urbaine d’Arivonimamo, on va maintenant passer à l’élaboration d’une
méthodologie pour le cas de détermination d’un endroit optimal pour une nouvelle école.
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Figure 9.Table attributaires des équipements éducatifs
CHAPITRE II. CONCEPTION DU PUDi DE LA COMMUNE URBAINE
D’ARIVONIMAMO
I. Création de la structure de base
I.1. Création des couches géométriques
L’orthophotographie a été pris comme fond image de ce projet. Nous utilisons un
extrait de l’orthophoto de la ville d’Arivonimamo de l’FTM qui est déjà géo-référencée dans
le système Laborde Madagascar.
On peut directement passer à la numérisation des données de références telles que
l’habitation, les voies de communication, les différents types de plan d’eau, les
constructions, les équipements sportifs, etc.
D’une autre côté, les compléments des données sont obtenus par superposition de
base de données FTM sur l’ortho photographie et les limites administratives proviennent des
cartes élaborées par l’FTM.
I.2. Créations des tables indispensables à l’analyse
La figure ci-dessous représente une table attributaire qui montre la description de
chaque objet géométrique enregistrée après numérisation.
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II. Exemple d’analyse spatial : Cas de détermination
d’emplacement optimal pour une nouvelle école.
Comme énuméré précédemment, il existe plusieurs analyses spatiales qui
peuvent être exécutés par les logiciels SIG. Ainsi, des analyses seront réalisées pour la
conception d’un PUDi. Nous avons choisi le logiciel Arc GIS 9.2 pour automatiser le choix
d’emplacements de nouveaux équipements et/ou des infrastructures à l’établissement d’un
Plan d’Urbanisme.
Prenons un exemple de traitement : la recherche d’emplacement appropriée pour
une nouvelle école dans la commune urbaine d’Arivonimamo (plus précisément dans le
fokontany de Mangatany).La commune Urbaine d’Arivonimamo a connu une augmentation
substantielle de la population. Les personnels communaux suggèrent que cette
augmentation est liée aux familles avec enfants qui déménagent vers la région, profitant des
nombreux centres de loisirs situés dans l'entourage.
II.1. Description des données
DONNEES DESCRIPTIONS
Elévation Jeux de données raster qui représente l'altitude de la zone
M.N.T sous forme de TIN Ensemble des données représentant le relief du secteur.
Roads Classe d'entités qui représentent le réseau routier linéaire pour la ville d’Arivonimamo
Fokontany (Mangatany) Classe représentant des endroits des emplacements de nouvelles écoles
Ecoles Classe d'entités qui représentent des emplacements ponctuels d'écoles existantes
Ces données sont nos paramètres fondamentaux d’analyse spatiale pour la
recherche d’emplacement optimale d’une nouvelle école. Le choix de ces données est donc
justifié techniquement et logiquement au meilleur endroit pour une nouvelle école dont
l’objectif est de répondre aux besoins des habitants de la région et environnants.
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Figure 10.Organisation des données dans l'ArcCatalog.
II.2. Les différentes étapes de l’analyse
La recherche d’emplacement d’une nouvelle école nécessite la connaissance des
emplacements ponctuels des écoles existantes car plus la distance entre la nouvelle école et
ces derniers est grande, plus l’endroit est meilleur.. Il faut aussi tenir compte de la pente du
terrain car plus la pente est minimale, alors la construction est meilleure. A partir de ces
emplacements et la pente du terrain qu’on associe aux routes de la commune pour pouvoir
trouver le meilleur emplacement pour la nouvelle école.
II.2.1. Préparation de l’analyse
Organisation des données
Nous organisons toutes les données d’instruction dans l’ArCatalog. Cette opération
consiste à concevoir d’une part une nouvelle chemise de résultat où l’on peut stocker tous
les résultats de notre analyse. D’autre part nous allons créer une nouvelle base de données
où l’on peut enregistrer toutes les données nécessaires pour le traitement.
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II.2.2. Préparation des données
Avant d’entamer l’analyse proprement dite, il est nécessaire d’avoir en premier lieu
les données nécessaires aux traitements. Après avoir créé les tables indispensables dans la
suite de notre traitement, on va procéder aux données suivantes :
Création du TIN (Triangular Irregular Network) de la Commune
Urbaine d’Arivonimamo.
Le TIN (Triangular Irregular Network) est un modèle numérique de terrain sous
forme de semis de points repérés en 3D que l’on relie entre eux par une méthode de
triangulation. Ces triangles sont calculés selon la méthode de Delaunay garantissant qu’un
sommet n’est situé à l’intérieur d’aucun des cercles circonscrits aux différents triangles. En
outre, le TIN peut capturer par les micro-variations du relief en exploitant les altitudes dans
la géométrie .Le MNT du terrain représenté sous forme de TIN nous permet de trouver les
pentes minimales qui sont appropriés pour la nouvelle école et ceux qui sont maximales
qui ne le sont pas. On a numérisé une carte 100.000 de l’FTM pour avoir les courbes de
niveau de la commune et à partir de ces derniers qu’on a d’abord crée une surface
interpolée et après le TIN de la commune.
Le MNT de la Commune d’Arivonimamo est représenté par la carte suivante sous
forme de TIN.
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Carte 9.TIN de la Commune Urbaine d'Arivonimamo
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Création de « Hillshade » ou « estompage »
Un ombrage ou « hillshade » est un raster de relief ombré créé en utilisant un raster
d’altitude et en définissant une source d’éclairage (en général le soleil) à azimut (direction
angulaire de la source d’éclairage, en degrés positifs de 0 à 360) et une altitude (angle de la
source d’éclairage au-dessus de l’horizon) spécifiés par l’utilisateur. Cela permet d’observer
la structure du relief du terrain comme se montre la carte énumérée ci-dessous. La création
de cet estompage nous permet d’améliorer considérablement la visualisation d’une surface
pour la suite de l’analyse.
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Carte 10. TIN superposé sur l'estompage de la CUA.
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II.2.3. Analyse d’emplacement d’une nouvelle école
Après avoir créé tous les paramètres nécessaires (les données) pour trouver le
meilleur emplacement y compris le modèle numérique du terrain, nous allons ensuite faire
l’analyse spatiale pour trouver l’emplacement idéal pour la nouvelle école.
Nous allons déterminer les ensembles des données suivantes :
La pente du terrain : nous tiendrons en compte la pente des terrains pour
trouver un emplacement relativement plat.
La distance entre les emplacements de récréation par rapport au lieu de la
nouvelle école.
La distance entre les écoles existantes : pour respecter les normes de
répartition dans l’espace des établissements scolaires.
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Carte 11.Distance par rapport à la pente de la CUA.
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carte 12.Distance de l'emplacement de la nouvelle école par rapport au fokontany Mangatany.
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Carte 13.Distance des écoles existantes de la Commune Urbaine.
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A partir de ces cartes, nous pouvons en retirer les valeurs de chaque paramètre
d’entrée c’est-à-dire les valeurs de pentes, les valeurs de distance par rapport aux
emplacements de récréation et les valeurs de distances aux écoles déjà existantes. Il est
donc indispensable de combiner ces ensembles de jeu de données dérivés afin de pouvoir
créer notre carte d’aptitude permettant d’identifier les emplacements potentiels pour la
nouvelle école. Pour combiner les jeux de données, ils doivent au préalable être définis sur
une échelle de mesure commune telle que 1 à 10. Cette échelle de mesure commune
détermine le niveau d’aptitude d’un emplacement particulier pour la création d’une
nouvelle école. Les valeurs les plus élevés (10, 9, 8,…) indiquent les emplacements les plus
appropriés pour l‘école.
Or l’outil de superposition pondérée permet de pondérer les valeurs de chaque jeu
de données, puis de les combiner. Toutefois, les entrées pour l’outil de superposition
doivent contenir des valeurs entières et discrètes. Par contre, les valeurs dans les jeux de
données dérivées aux étapes précédentes sont des jeux de données à virgule flottante,
continus. Donc, ils doivent être reclassés au préalable afin qu’une valeur entière discrète soit
affecté à chaque plage de valeurs,
D’où nous procéderons à l’étape dite « classification des jeux de données » c’est-à-
dire :
La classification des pentes d’altitudes ;
La classification de distance des emplacements de récréation ;
La classification de la distance par rapport aux emplacements des écoles
existantes.
Les résultats du traitement sont représentés par les cartes ci-contre.
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Carte 15.Classification des pentes
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carte 16.Classification de distances des écoles existantes
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Carte 17.Classification des distances de nouvelle école
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Nous sommes maintenant prêts à combiner les jeux de données reclassés et les MNT
dérivés pour trouver l’endroit approprié pour la nouvelle école. Les valeurs des jeux de
données reclassés qui représentent la pente, la distance par rapport aux centres de loisirs et
la distance par rapport aux écoles ont toutes été reclassées en une échelle de mesure
commune (les cellules les plus appropriées ont des valeurs plus élevées).
Nous devons pondérer toutes les entrées, en affectant un pourcentage d'influence à
chacune. Plus le pourcentage est élevé, plus une entrée particulière a d'influence dans le
modèle d'aptitude. Nous affecterons aux entrées les pourcentages suivants :
La distance de classification des emplacements de récréation : 50%
La distance de classification des écoles existantes : 25%
La classification des pentes d’altitudes : 13%
Les MNT : 12%
Après la réalisation de la superposition pondérée des entrées, on obtient les endroits
appropriés pour notre nouvelle école.
Figure 11.Onglet de « Weighted Overlay »en réalisant la superposition pondérée des données.
Le résultat est représenté par la carte ci-après.
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Carte 18.Endroits appropriés pour les nouvelles écoles
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Sur notre carte, chaque pixel a une valeur qui indique le niveau d'adaptation de
l'emplacement pour une nouvelle école. Les pixels avec la valeur 8 sont très appropriés et les
pixels avec la valeur 0 ne sont pas appropriés. Par conséquent, Nous devons utiliser une
expression conditionnelle qui est l’outil « con » pour extraire uniquement ces endroits
optimaux.
D’où le résultat ci-après :
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Carte 19.Endroits optimaux pour l'emplacement de la nouvelle école
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Sur la carte précédente, on constate les endroits optimaux pour la nouvelle école. Il
existe des pixels qui ne sont pas assez grandes pour l’emplacement de l’école. Il est donc
nécessaire de nettoyer le résultat en enlevant ces petits pixels par l’intermédiaire de l’outil
« Majority filter » dont le résultat est représenté par la carte suivante :
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Carte 21.Endroits optimaux filtrés pour la nouvelle école
Carte 20.Endroits optimaux filtrés pour la nouvelle école.
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Figure 12.Fenêtre "Modelbuilder"
Après avoir définis nos paramètres modèles, il est possible de concaténer ces
séquences d’outils et d’alimenter ainsi chaque outil avec les résultats d’un autre. Nous
pouvons utiliser cette fonctionnalité pour composer une variété de modèles de
géotraitement nous permettant d’automatiser notre travail, d’effectuer une analyse et de
résoudre des problèmes complexes. On peut donc automatiser toutes ces opérations en
définissant nos paramètres modèles.
L’automatisation est résumée par les étapes suivantes :
Création de nouveau Toolbox
Le « Toolbox » (boîte à outils) est créé pour contenir les modèles que nous créerons
dans ce projet. L’endroit pour le nouveau « Toolbox » est dans les chemises que nous avions
créées précédemment.
Création du nouveau modèle
Un « modelbuilder » est une application permettant de composer une séquence
d’opérations sous forme de modèle pour l’automatisation du traitement des cartes et des
données, ainsi que pour l’analyse. Un modèle est établi en ficelant des outils ensemble à
l’intérieur d’une fenêtre de « modelbuilder ».
Après avoir exécuté le modèle, une boîte de dialogue apparait comme le montre la figure ci-
après.
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D’autres utilisateurs du logiciel ArcGIS peuvent aussi exploiter ce modèle après avoir indiqué
les paramètres :
1- L’emplacement ponctuel des équipements éducatifs
2- La couche qui montre les altitudes du terrain
3- L’estompage, qui est un paramètre dérivé des modèles numériques de
terrain.
4- La couche du Fokontany, qui est le site d’emplacement de la nouvelle école
A noter que la recherche des emplacements pour les autres équipements peuvent
être aussi automatisée mais en bien définissant les paramètres qu’il faut suivre tout au long
de l’analyse.
L’ordinogramme de notre modèle de recherche de meilleur emplacement d’une nouvelle
école est représenté par la figure ci-contre:
1
5
4
4
4
3
5
4
4
2
5
4
4
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Figure 13.Ordinogramme du modèle builder
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Sélection du meilleur emplacement
Nous avons découvert les sites optimaux pour la construction de la nouvelle école.
Tous les emplacements obtenus par l’outil « Majority Filter » sont appropriés. La dernière
étape dans notre analyse consiste à localiser le meilleur site parmi les différentes
possibilités. On suppose que l’école occupera une superficie supérieure à 50m².
Avant tout cela, nous devons d’abord convertir le résultat précèdent en classe
d’entité (plus précisément en polygone) par l’outil « raster to polygone »; après on utilise les
deux types de sélection ci-dessous en fonction des conditions imposés ci-dessous :
La sélection par attribut
La sélection par emplacement
Par suite, on a donc le meilleur emplacement pour notre nouvelle école représenté par la
carte ci-après.
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Carte 22.Les meilleures emplacement des nouvelles écoles
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Carte 23. Les meilleures emplacements des nouvelles écoles superposés sur le tin de la CUA
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CONCLUSION
Eu égard à la situation actuelle de la Commune Urbaine d’Antananarivo face à la
croissance démographique galopante de la population en particulier, l’extension physique en
milieu urbain devient inévitable et incontournable.
Notre étude a pour but de démontrer que la Commune d’Arivonimamo comporte
comme caractéristique urbaine:
o Sa large superficie de 50km²
o Son nombre élevé d’habitants (23200 habitants en fin 2012) dont le taux
d’accroissement annuel est de 9% ;
o Ses équipements collectifs diversifiés : centres de santé privés, établissements
scolaires, etc.
o Ses zones industrielles en plein essor…
Le PUDi étant l’outil fondamental à l’urbanisation d’une Commune, ce travail
propose une nouvelle méthodologie d’élaboration d’un plan d’urbanisme directeur par
l’utilisation d’un SIG.
L’analyse spatiale réalisée par le SIG est donc un outil de décision avec des précisions fiables
pour l’emplacement des nouveaux équipements urbains. Le cas que nous avons pris est
l’emplacement d’une école. Mais il est possible d’en faire autant avec d’autre paramètre
pour les autres équipements.
Pour la réussite de ce projet, le logiciel ArcGIS a été choisi aux vues ses performances
sur la gestion des bases de données et sur l’analyse spatiale des données géographiques. En
plus, elle offre la possibilité de créer de nouvelles boîtes d’outils (ArcToolbox) pour créer un
modèle de construction que nous pouvons avoir un outil d’automatisation à l’élaboration
d’un PUDi.
Cet outil constitue un énorme avantage pour un PUDi. L’établissement d’un PUDi
nous offre des endroits précis et approprié à l’emplacement de nouveaux équipements
sociaux et surtout il nous donne des solutions sur :
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o Le manque de coordination et d’organisation de l’espace ;
o Le déséquilibre et le sous-équipement du territoire ;
o Les problèmes de gestion d’espace.
Cependant, le SIG n’est pas indépendant à la décision de conception d’un PUDi, il
laisse la conclusion finale à l’urbaniste et à l’architecte. Cet outil n’est qu’une contribution à
l’élaboration du PUDi. Mais le Système d’Information Géographique peut être exploité dans
d’autres domaines de développement communal.
Cet ouvrage n’est qu’un début pour l’automatisation d’élaboration d’un Plan
d’Urbanisme Directeur. Il est aussi un levier pour le développement et l’extension urbaine.
I
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BIBLIOBGRAPHIE
[1] : HENRI BONEVAL
[2] : F. BAGNOULS et H. GAUSSEN, Saison sèche et indice xérothermique, Faculté des Sciences,
Toulouse 1953.
[3] : PUDi Mahajanga élaboré par le Ministère de l’Aménagement du territoire en 2004
[4] : PUDi Grand Tana élaboré par le Ministère de l’Aménagement du territoire en 2004
[5]: Circulaire interministérielle, relative à la gestion de l’espace urbain en 2009
[6] : Plan d’urbanisme directeur 2004. HORIZON 2015-Commune Urbaine Antananarivo.
[7] : Cahier méthodologique sur la mise en œuvre d’un SIG en 2010.
[8] : RAKOTONJANAHARY Nirina Lovaniaina Angelo Harrys « Contribution du SIG dans la
mise en place d’une BD assistée par une application informatique dans la gestion de l’impôt
foncier ». ESPA- Département IGF- Année 2010.
[9] : RAKOTOARISOA Naivonjanahary, « Elaboration d’un plan d’urbanisme de détails, cas de la
Commune Urbaine d’Ankadikely Ilafy », ESPA-Département IGF-Année 2012
[10] : RAKOTONDRAZAFY Andrisoa Gabriel : « Utilisation de l’orthophotographie pour
l’élaboration du plan local d’occupation foncière de la Commune rurale d’Anjozorobe (District
d’Anjozorobe) en 2010. »
II
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TITRE II
DE L’URBANISME
CHAPITRE PREMIER
Les plans d’urbanisme
SECTION UNIQUE
REGLES GENERALES
TITRE II
DE L’URBANISME
CHAPITRE PREMIER
Les plans d’urbanisme
SECTION UNIQUE
REGLES GENERALES
WEBOGRAPHIE
www.arcgis.com
www.amen.org/document/urbanisme
www.fichie.fr/2012/01/10/droit de l’urbanisme
www.forumsig.org
www.mapinfo.com
ANNEXE
ANNEXE : Extrait du Code de l'urbanisme et de l'habitat, mis à jour au 31 décembre 2001
Art. 10.- Le plan d’urbanisme-directeur trace le cadre général de l’aménagement et
en fixe les éléments essentiels. IL peut être complété au fur et à mesure des besoins par des
plans d’urbanisme de détail portant sur certains secteurs ou quartiers.
Les plans sommaires d’urbanisme comportent la répartition du sol en zones suivant
le mode d’utilisation.
III
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Les plans d’urbanisme directeurs ou de détails s’appliquent soit à des Communes,
soit à des parties de Communes, soit à des ensembles de Communes, ou des parties de
Communes que réunissent des intérêts communs.
Lorsqu’ils s’appliquent à des ensembles de Commune ou de parties de Commune, ces
ensembles sont constitués en groupements d’urbanisme dans les conditions fixées à l’article
11 ci-après.
Art. 11.- Conformément à l’article 2 de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960, le plan
d’urbanisme directeur comporte : d’une part,
la répartition du sol en zones suivant leur affectation ;
le tracé des principales voies de grande circulation à conserver, à modifier ou à
créer avec leur largeur et leurs caractéristiques ;
les emplacements réservés aux principales installations d’intérêt général et aux
espaces libres ;
l’indication des espaces à maintenir ou à créer ;
les avant-projets directeurs d’alimentation en eau et d’assainissement d’autre part,
un règlement qui fixe les règles et servitudes relatives à l’utilisation du sol justifiées
par le caractère de la région ou de l’agglomération ou les nécessités générales ou
locales, ainsi que par les nécessités de la protection civile ou du fonctionnement des
services publics.
Ces servitudes peuvent ; le cas échéant, comporter l’interdiction de construire.
Le règlement peut, dans certaines zones, interdire ou réglementer l’installation ou
l’exploitation de nouveaux établissements industriels et l’extension des établissements
existants.
Il contient l’indication de celles de ses dispositions auxquelles il peut être dérogé par le
Ministre des travaux publics après avis de la commission préfectorale de l’urbanisme.
Le plan d’urbanisme directeur peut contenir l’indication des parties du territoire dans
lesquelles seront établis des plans d’urbanisme de détail.
Art. 12.- Le plan d’urbanisme de détail détermine, en fonction des nécessités propres
aux secteurs ou quartiers intéressés :
IV
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les modes particuliers d’utilisation du sol ;
le tracé des voies principales ou secondaires à l’exclusion des voies ne devant servir
qu’à la desserte des immeubles ;
les emplacements réservés aux secteurs publics, aux installations d’intérêt général
aux espaces libres et aux espaces verts ;
les règles et servitudes de constructions justifiées par le caractère des lieux ou les
nécessités du fonctionnement des services publics.
Il comprend :
un avant-projet d’alimentation en eau potable et d’assainissement du quartier
et du secteur intéressé ;
s’il y a lieu d’ordre d’urgence des opérations prévues audit plan.
Il peut, le cas échéant, comporter les dispositions qui modifient celles du plan
d’urbanisme directeur lorsque ces dispositions n’affectent que les secteurs ou
quartiers considérés.
Le plan de détail peut déterminer les conditions d’occupation du sol de façon aussi
précise, que cela est nécessaire, en particulier pour les quartiers à rénover.
Art. 13.- Les plans d’urbanisme directeurs ou de détail peuvent contenir l’indication :
- des périmètres à l’intérieur desquels les nécessités de l’urbanisation ou la rénovation
exigent que l’implantation et le volume des constructions soient fixés sur la base d’un plan
déterminé;
- des périmètres à l’intérieur desquels un remembrement obligatoire peut être prescrit ;
- des périmètres à l’intérieur desquels une association syndicale des propriétaires établira,
préalablement à tous travaux, le plan masse qui devra être agréé par l’administration ;
- des secteurs dans lesquels les collectivités publiques et établissements publics,
seront autorisés à acquérir et à défaut d’accord amiable, à exproprier des immeubles en
vue ;
1° de la construction d’ensembles immobiliers, à usage d’habitation avec leurs
prolongements ou de la création de lotissement destinés à l’habitation ou à l’industrie ;
2° de l’aménagement progressif suivant des plans d’ensemble des zones affectés à
l’habitation ou à l’industrie.
V
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Art. 14.- Un groupement d’urbanisme peut être constitué entre plusieurs Communes.
Le plan d’urbanisme directeur d’un groupement d’urbanisme tient lieu de plan d’urbanisme
directeur pour les Communes de ce groupement et notamment pour celles d’entre elle qui
forment une agglomération urbaine.
Toutefois, en considération de la nature de l’étude et des nécessités, d’aménagement
propre notamment aux Communes les plus importantes du groupement, des plans
d’urbanisme directeur complémentaires pourront être établis pour ces Communes.
Art. 15.- Le plan sommaire d’urbanisme, le ou les périmètres à l’extérieur du ou
desquels sont interdits les lotissements à usage d’habitation et les constructions autres que
celles nécessaires à l’exploitation agricole ou à l’exploitation d’industries sont admises à
l’intérieur du périmètre ou qui constitueront des équipements d’intérêt général.
Il fixe la règle et servitude relatives à l’utilisation du sol à l’intérieur du périmètre, ainsi que
les conditions dans lesquelles il peut y être abrogé.
Art. 16.- Les possibilités maxima d’occupation du sol peuvent dans certains secteurs, d’un
territoire faisant l’objet d’un plan d’urbanisme être fixée à l’aide de deux coefficients :
a)- le coefficient d’emprise, qui est égal au rapport de la surface du terrain occupée
par la construction à la surface de la parcelle ;
b)- le coefficient d’utilisation qui est défini, soit par le rapport de la surface cumulée
des planchers, comptée hors d’œuvre à la surface de la parcelle, soit par le rapport du
volume des bâtiments à la surface des parcelles.
Art. 17.- Sont tenus d’avoir un plan d’urbanisme directeur :
1° les groupements d’urbanisme ;
2° les Communes de 10.000 habitants et au-dessus ;
3° les Communes qui ont subi des destructions importantes (inondations,
cyclone etc...) ;
4° les Communes dans lesquelles l’établissement de ces plans se justifie soit
par l’accroissement démographique, soit par le caractère pittoresque, artistique ou
historique de ces lieux.
Des plans sommaires d’urbanisme peuvent être établis dans les autres Communes sur
demande du conseil communal ou municipal.
VI
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CHAPITRE II INSTRUCTIONS DES PLANSD’URBANISME
SECTION I GENERALITES
CHAPITRE II INSTRUCTIONS DES PLANSD’URBANISME
SECTION I GENERALITES
SECTION II Plans d’Urbanisme directeur et le détail
SECTION II Plans d’Urbanisme directeur et le détail
Art. 18.- Le groupement d’urbanisme est constitué par arrêté conjoint du Ministre
des travaux publics et du Ministre de l’intérieur après avis des maires et des autorités
administratives compétentes.
Art. 19.- Le Ministre des travaux publics décide l’établissement ou la révision des plans
d’urbanisme par arrêté.
Il en prononce dans les mêmes conditions la prise en considération après avis des
conseils municipaux ou communaux intéressés.
Par délégation du Ministre des travaux publics, les préfets peuvent prononcer la prise
en considération des plans sommaires d’urbanisme après avis de la commission préfectorale
d’urbanisme.
Art. 20.- Conformément à l’article 3 de l’Ordonnance 60.167, l’élaboration ou la
révision d’un plan d’urbanisme est précédée d’une enquête monographique ouverte par
arrêté du Ministre des travaux publics et porté à la connaissance du public par affichage
dans les agglomérations considérés et insertion au journal officiel.
Cette enquête est effectuée par le service de l’architecture, de l’urbanisme et de
l’habitat ou par l’homme de l’art désigné dans l’arrêté. Les services publics, les représentants
des collectivités publiques ou rurales sont tenus de mettre à la disposition de l’enquêteur
tous les documents et renseignements nécessaires à l’élaboration du rapport d’enquête.
Art. 21.- L’enquête établit un inventaire précis de l’état actuel du territoire à
aménager.
Art. 22.- Les plans d’urbanisme seront mis en élaboration immédiatement après
établissement du rapport d’enquête soit par le service compétent, soit par les hommes de
l’art désignés à cet effet.
Ils sont élaborés en liaison avec les maires et les services publics intéressés; ceux-ci
expriment leurs programmes et leurs besoins ainsi que les dispositions techniques qu’ils
proposent d’inscrire dans les plans.
VII
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SECTION III Plan sommaire d’urbanisme
SECTION III Plan sommaire d’urbanisme
Art. 23.- Après élaboration, le plan d’urbanisme directeur ou de détail est présenté par le
service responsable aux conseils municipaux ou communaux intéressés. Une délibération est
prise à l’issue de cette présentation par les collectivités intéressées.
Si la délibération n’est prise dans un délai de un mois à compter de la présentation du
plan elle est censé être favorable.
Art. 24.- Au vu de la délibération des collectivités intéressées, le Ministre des travaux
publics prend un arrêté de prise en considération et de mise en enquête de commodo et
incommodo du plan d’urbanisme.
Cette enquête est faite suivant les textes règlementaires en vigueur.
En application de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960 sa durée peut en cas
d’urgence être ramenée à quinze jours.
Art. 25.- Le plan d’urbanisme directeur ou de détail est approuvé par décret pris en conseil
des
Ministres après avis de la commission préfectorale d’urbanisme qui aura pris connaissance
des procès-verbaux de l’enquête de commodo et incommodo.
Les plans d’urbanisme directeurs des collectivités ou ensemble de collectivités de
plus de 50.000 habitants, sont soumis, préalablement à leur approbation, pour avis au
comité national d’urbanisme et d’habitat.
Conformément à l’article 8 de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960 le décret
d’approbation vaut déclaration d’utilité publique avec toutes les conséquences de droit pour
toutes les opérations prévues au projet y compris les annexés d’alimentation en eau potable
et d’assainissement.
En cas d’urgence le plan d’urbanisme directeur peut être approuvé par parties.
Dans le même cas, le plan d’urbanisme de détail peut être approuvé quel que soit le
stade de la procédure d’installation du plan d’urbanisme directeur qu’il complète
Art. 26.- L’élaboration des plans sommaires sera poursuivie conformément aux stipulations
des articles 19 à 21 ci-dessus.
VIII
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Après avis du conseil communal, le préfet par délégation du Ministre des travaux
publics prendra l’arrêté de prise en considération et de mise en enquête de commodo et
incommodo du plan sommaire d’urbanisme.
Il sera approuvé par arrêté du Ministre des travaux publics après avis de la
commission préfectorale d’urbanisme.
La déclaration éventuelle d’utilité publique des plans sommaires d’urbanisme sera
prise par décret.
IX
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................................. i
SOMMAIRE ...................................................................................................................................................... ii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................................................ iii
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................................................... iv
LISTE DES FIGURES .......................................................................................................................................... vi
LISTE DES CARTES ........................................................................................................................................... vii
INTRODUCTION ................................................................................................................................................ 1
2
CHAPITRE I. GENERALITES SUR L’URBANISME ....................................................................................... 3
I. Définition de l’urbanisme ........................................................................................................................ 3
II. Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi) ..................................................................................................... 3
II.1. Définitions ........................................................................................................................................... 3
II.2. Les Caractéristiques du PUDi .............................................................................................................. 3
II.3. Contenus de PUDi ................................................................................................................................ 4
II.3.1. Le zonage (ou zoning) ...................................................................................................................... 4
II.3.2. Caractéristiques des éléments constitutifs d’un zonage .................................................................. 5
II.4. Instruction du PUDi ............................................................................................................................. 9
III. Le plan d’urbanisme de détails (PUDé) .................................................................................................. 10
III.1. Définition........................................................................................................................................... 10
III.2. Caractéristiques du PUDé .................................................................................................................. 10
III.3. Les phases de Conception du PUDé ................................................................................................... 11
IV. Le plan sommaire d’urbanisme (PSU) ................................................................................................ 11
IV.1. Définition........................................................................................................................................... 11
IV.2. Caractéristiques du Plan Sommaire d’Urbanisme ............................................................................. 11
CHAPITRE II. GENERALITES SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE ................................ 12
I. Définition ............................................................................................................................................... 12
X
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
I.1. Le SIG ................................................................................................................................................. 12
I.2. Information géographique ................................................................................................................. 12
I.3. Structurations des données dans un SIG ............................................................................................ 12
I.3.1. Les données « raster » ou maillée ...................................................................................................... 12
I.3.1.1. Photo aérienne .............................................................................................................................. 13
I.3.1.2. Image satellitaire ........................................................................................................................... 13
I.3.1.3. Plan scanné ou carte scannée ........................................................................................................ 14
I.3.2. Les données vectorielles .................................................................................................................... 14
I.3.3. Les données alphanumériques .......................................................................................................... 15
I.4. Les fonctionnalités du SIG .................................................................................................................. 15
I.4.1. Acquisitions des données .................................................................................................................. 15
I.4.2. Gestion et stockage des données ....................................................................................................... 15
I.4.3. Analyse des données ......................................................................................................................... 16
I.4.4. Restitution ou affichage des données ................................................................................................ 16
CHAPITRE III. GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE ................................................................. 18
I. Définition de l’orthophotographie ......................................................................................................... 18
I.1. Les corrections à appliquer sur les photographies aériennes ............................................................. 18
I.2. Usages des orthophotograhies .......................................................................................................... 18
I.3. Les étapes de la photographie aérienne ............................................................................................ 18
I.3.1. Lors de la préparation du vol ............................................................................................................ 18
I.3.2. Lors de la prise de vue ....................................................................................................................... 18
I.3.3. Après le vol ........................................................................................................................................ 19
I.4. Spécification de l’orthophotographie ................................................................................................ 19
I.4.1. Echelle ............................................................................................................................................... 19
I.4.2. Les précisions planimétriques et altimétriques .................................................................................. 20
I.4.2.1. Précision en planimétrique ............................................................................................................ 20
I.4.2.2. Précision en altimétrique .............................................................................................................. 20
I.4.3. Géo-référencement ........................................................................................................................... 20
XI
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II. Présentation du logiciel ......................................................................................................................... 21
II.1. Le Logiciel ARCGIS .............................................................................................................................. 21
II.2. Système de gestion de données SIG................................................................................................... 23
II.3. Système de fichiers dans une couche : couverture, fichier de formes, et autres ............................... 23
II.4. Modèles de données géodatabases ................................................................................................... 23
24
CHAPITRE I. SITUATION ALARMANTE DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO ........................ 25
I. Situation géographique .......................................................................................................................... 25
II. Renseignement d’ordre général ............................................................................................................. 27
II.1. Milieu physique ................................................................................................................................. 27
II.4.1. Le relief ......................................................................................................................................... 27
II.4.2. Hydrographie................................................................................................................................. 27
II.4.3. Le climat ........................................................................................................................................ 27
II.4.4. Température ................................................................................................................................. 27
II.4.5. Précipitation .................................................................................................................................. 28
II.2. Milieu humain ................................................................................................................................... 29
II.2.1. Effectif et évolution de la population ............................................................................................ 29
II.3. Réalités et problématiques de la Commune urbaine d’Arivonimamo ................................................ 32
II.3.1 Problème d’aménagement ................................................................................................................ 32
II.3.2 Problème d’assainissement ............................................................................................................... 32
II.3.3 Problème de centralisation de la ville ................................................................................................ 32
II.3.4 Dégradation de l’environnement urbain ............................................................................................ 32
CHAPITRE II. CHOIX DE LA COMMUNE POUR L’EXTENSION ET DEVELOPPEMENT URBAIN ................ 34
I. Répartition de la population .................................................................................................................. 34
II. Location et délimitation administrative ................................................................................................. 35
III. Caractéristiques d’une commune urbaine ............................................................................................. 37
IV. Spécificité de la Commune Urbaine d’Arivonimamo .......................................................................... 38
IV.1. Croissance démographique importante ............................................................................................. 38
XII
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
IV.2. Une activité économique forte dominée par l’élevage et l’agriculture............................................... 38
IV.3. Une zone économiquement forte en artisanale ................................................................................. 45
IV.4. Un secteur culturel et touristique à forte potentialité ....................................................................... 45
45
CHAPITRE I. ANALYSE DES ZONES D’ACTIVITES, DES INFRASTRUCTURES ET DES EQUIPEMENTES DEJA
EXISTANTES DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO .................................................................. 46
I. Hypothèse projection de la population de la région .............................................................................. 46
I.1. Taux de croissance démographique ................................................................................................... 46
I.2. Occupation du sol .............................................................................................................................. 47
I.2.1. L’habitat ............................................................................................................................................ 47
I.2.2. Zones urbanisées ............................................................................................................................... 49
I.2.3. Zone à préserver ................................................................................................................................ 49
I.2.4. Zones agricoles .................................................................................................................................. 49
I.2.5. Zones d’extension .............................................................................................................................. 49
I.2.6. Espaces naturels ................................................................................................................................ 49
I.2.7. Les améliorations à entreprendre ...................................................................................................... 50
I.3. Analyse des infrastructures existantes............................................................................................... 50
I.3.1. Voirie ................................................................................................................................................. 50
I.3.2. Assainissement .................................................................................................................................. 50
I.3.3. Distribution en eau potable ............................................................................................................... 51
I.3.4. Les améliorations à entreprendre ...................................................................................................... 51
I.4. Analyse des équipements existants ................................................................................................... 51
I.4.1. Equipements éducatifs ...................................................................................................................... 51
I.4.1.1. Répartition des établissements ..................................................................................................... 51
I.4.1.2. Etat des équipements scolaires de la commune ............................................................................ 51
I.4.1.3. Couverture en équipement scolaires ............................................................................................. 54
I.4.1.4. Estimation des besoins en équipements éducatifs jusqu’en 2030 .................................................. 56
XIII
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
I.4.1.5. Les actions à entreprendre ............................................................................................................ 57
I.4.2. Equipements de santé ....................................................................................................................... 60
I.4.2.1. Répartition géographique .............................................................................................................. 60
I.4.2.2. Etats des équipements .................................................................................................................. 61
I.4.2.3. Couverture en équipements sanitaires .......................................................................................... 61
I.4.2.4. Estimation des besoins en équipements de santé jusqu’en 2030................................................... 62
I.4.2.5. Les actions à entreprendre ............................................................................................................ 63
I.4.3. Equipements sanitaires ..................................................................................................................... 64
I.4.3.1. Répartition géographique .............................................................................................................. 64
I.4.3.2. Etat des équipements .................................................................................................................... 65
I.4.3.3. Couverture en équipements de santé ............................................................................................ 65
I.4.3.4. Estimation des besoins en équipements sanitaires jusqu’en 2030 ................................................. 66
I.4.3.5. Les actions à entreprendre ............................................................................................................ 66
I.4.4. Les équipements socio- culturels ....................................................................................................... 71
I.4.4.1. Répartition géographique de ces équipements ............................................................................. 72
I.4.4.2. Etat des équipements .................................................................................................................... 72
I.4.4.3. Couverture en équipement socio-culturel ..................................................................................... 72
I.4.4.4. Estimation des besoins en équipements socio-culturels jusqu’en 2030 ......................................... 74
I.4.4.5. Les actions à entreprendre ............................................................................................................ 74
I.4.5. Les équipements sportifs ................................................................................................................... 75
I.4.5.1. Répartition géographique des équipements sportifs ..................................................................... 76
I.4.5.2. Etats des équipements .................................................................................................................. 76
I.4.5.3. Couverture en équipements sportifs ............................................................................................. 77
I.4.5.4. Estimation des besoins des équipements sports jusqu’en 2030 ..................................................... 78
I.4.5.5. Action à entreprendre en équipements sportifs ............................................................................ 78
I.4.6. Les équipements commerciaux .......................................................................................................... 79
I.4.6.1. Répartition géographique .............................................................................................................. 79
I.4.6.2. Etat des équipements commerciaux .............................................................................................. 80
XIV
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
I.4.6.3. Couvertures des équipements commerciaux ................................................................................. 80
I.4.6.4. Estimation des besoins en équipements commerciaux jusqu’en 2030 ........................................... 81
I.4.6.5. Actions à entreprendre pour les équipements commerciaux......................................................... 81
I.4.7. Equipements administratifs ............................................................................................................... 83
I.4.7.1. Répartition géographique .............................................................................................................. 83
I.4.7.2. Etat des équipements .................................................................................................................... 83
I.4.7.3. Couverture en équipements administratifs ................................................................................... 83
I.4.7.4. Estimations des besoins en équipements administratifs jusqu’en 2030 ......................................... 84
I.4.7.5. Actions à entreprendre .................................................................................................................. 84
I.4.8. Abattoirs ............................................................................................................................................ 84
I.4.8.1. Répartition géographique .............................................................................................................. 84
I.4.8.2. Etats des équipements .................................................................................................................. 85
I.4.8.3. Couverture en abattoir .................................................................................................................. 85
I.4.8.4. Estimation du besoin en abattoir jusqu’en 2030 ............................................................................ 85
I.4.8.5. Action à entreprendre ................................................................................................................... 85
CHAPITRE II. CONCEPTION DU PUDi DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO .......................... 86
I. Création de la structure de base ............................................................................................................ 86
I.1. Création des couches géométriques .................................................................................................. 86
I.2. Créations des tables indispensables à l’analyse ................................................................................. 86
II. Exemple d’analyse spatial : Cas de détermination d’emplacement optimal pour une nouvelle école. ... 87
II.1. Description des données .................................................................................................................... 87
II.2. Les différentes étapes de l’analyse .................................................................................................... 88
II.2.1. Préparation de l’analyse ................................................................................................................ 88
II.2.2. Préparation des données ............................................................................................................... 89
II.2.3. Analyse d’emplacement d’une nouvelle école ............................................................................... 93
CONCLUSION ................................................................................................................................................ 113
BIBLIOBGRAPHIE ............................................................................................................................................... I
WEBOGRAPHIE ................................................................................................................................................. II
XV
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
ANNEXE ............................................................................................................................................................ II
TABLES DES MATIERES .................................................................................................................................... IX
Nom de l’auteur : RAMAROSATA Andriantsoavimanarivo
Contact téléphonique : +261 33 61 418 16
+261 34 15 086 15
E-mail : manarivo91@yahoo.fr
Titre du Mémoire : « CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN
D’URBANISME DIRECTEUR. »
Encadreurs : Madame NARY HERINIRINA IARIVO, Chef du service Cartographie au
FTM.
Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architecte Urbaniste et Enseignant
chercheur à l’ESPA.
RESUME
Face aux problèmes de surpopulation qui affectent presque toutes les
communes urbaines de Madagascar, ces dernières ont des difficultés à réaliser des
projets d’extension avec les communes avoisinantes.
La Commune Urbaine d’Arivonimamo n’échappe à ce constat. Le présent
mémoire a pour but d’élaborer un outil SIG, répondant à plusieurs questions majeures
de la création d’un PUDi.
L’idée est de créer un outil automatisé, à partir d’ArcToolbox d’ArcGIS, ceci pour
définir les emplacements des équipements sociaux à créer, tout en suivant les règles
d’Urbanisme, les règles géographiques, les règles topographiques. La commune
d’Arivonimamo a été choisie à cause de son caractère urbain.
Mots clés : SIG, PUDi, ARCGIS, ArcToolbox
RESUME
Face aux problèmes de surpopulation qui affectent presque tous les communes
urbaines de Madagascar, les communes urbaines ont des difficultés à réaliser des
projets d’extensions avec les communes avoisinantes.
La Commune Urbaine d’Arivonimamo n’échappe à ce constat. La présente
mémoire a pour but d’élaborer un outil SIG, répondant à plusieurs questions majeures
de la création d’un PUDi.
L’idée est de créer un outil automatisé, à partir d’ArcToolbox d’ArcGIS, ceci pour
définir les emplacements des équipements sociaux à créer, tout en suivant les règles
d’Urbanisme, les règles géographiques, les règles topographiques. La commune
d’Arivonimamo a été choisie à cause de son caractère urbain.
ABSTRACT
In front of the problems of overpopulation which affect almost all the urban communes
of Madagascar, these last have difficulties in carry out projects of extension with the
neighboring communes.
The Urban District of Arivonimamo does not escape this report. The purpose of
the present report is to work out a tool SIG, answering several major questions of the
creation of PUDi.
The idea is to create an automated tool, starting from ArcToolbox of ArcGIS, to
define the sites of the social equipement to create, while following the rules of Town
planning, the geographical rules, the topographic rules. The commune of Arivonimamo
was selected because of its urban character.
Keywords: GIS, PUDi, ArcGIS, ArcToolbox