Post on 14-Jun-2015
Etat de l’Environnement au Maroc
Sommaire
Introduction
Milieux Physiques (Eau, Air et Sol)Biodiversité et Milieu NaturelDéchetsLittoral
Stratégie et Plan d’Action Contexte Institutionnel, Juridique et FinancierRelations InternationalesInformation, Education et Sensibilisation
Conclusion
Introduction
Développement économique et social dans différents domaines (Industrie, Agriculture, Infrastructure, etc…)
Surexploitation des ressources naturelles et une dégradation de l’environnement de plus en plus préoccupante
Conséquences économiques et sociales évidentes 20 milliards de Dh (8% du PIB), 13 MM /BM
Le Maroc s’est engagé dans un processus de maîtrise des problèmes environnementaux dans le cadre d’une politique
intégrée et efficiente
Première étape : faire un diagnostic approprié des causes de dégradations de l’environnement observées et d’élaborer
des indicateurs de suivi adéquats
Introduction
Objectifs du rapport:
Le premier rapport sur l’état de l’environnement au Maroc (REEM) basé en partie sur les indicateurs de développement durable a pour objectifs :
1. Mettre à la disposition des décideurs, des acteurs socio-économiques et du grand public une information fiable sur les aspects conditionnant l’évolution de l’environnement ;
2. Evaluer les progrès réalisés dans le domaine de l’environnement et inventorier les problèmes ;
3. Permettre aux décideurs d’identifier les opportunités permettant une amélioration de l’environnement
Introduction
Le REEM représente un premier test basé sur la combinaison des indicateurs :
Pression-Etat-Réponse (PER) adoptée par l’OCDE et par un certain nombre de pays du bassin méditerranéen.
Elle fournit aux décideurs les moyens d’instaurer le réflexe trilogique : Connaître, Evaluer et Agir.
Le modèle PER repose sur la notion de causalité: les activités humaines exercent des Pressions sur l’environnement et modifient la qualité et la quantité des ressources naturelles (Etat). En Réponse à ces changements, le pays et la société doivent adopter des politiques et des mesures environnementales, économiques et sociales qui, à leur tour, devront agir sur les pressions (Schéma 1).
Activités humaines
Energie
Transports
Industrie
Agriculture
Autres activités
Etat de l’Environnement
et
des Ressources Naturelles
Air
Eau
Sol
Ressources vivantes
Pressions
Ressources
Information
Réponses
PressionPression RéponseRéponseEtatEtat
Information
Réponses sociétales : Décisions/actions
Le modèle Pression-Etat-Réponse
Source : OCDE
Agents économiques
et Environnementaux
Administrations
Ménages
Entreprises
International
Milieux Physiques : Eau
EauRépartition des stations d’eaux par niveau de qualité
Eaux superficielles
Bonne22%
Moyenne32%Mauvaise
14%
T. Mauvaise
32%
T. Bonne0.2%
Eaux souterraines
Qualité des eaux des retenues de barrages : Bonne à Moyenne à l’exception des retenues Lalla Aïcha, Mellah et Mansour Eddahbi situées respectivement au niveau des bassins versants de Sebou, Bouregreg et Souss-Massa Draa.
ET
AT Bonne
47%Moyenne
10%
Mauvaise18%
Très mauvaise
19%T. Bonne
6%
Source : DGH, 1998-99
Classification des eaux de surface selon la qualité1999-2000
ET
AT
Classification des eaux souterraines selon la qualité (1999-2000)
Source, DGH, 2000
ET
AT
Eau
Intensité d’utilisation des ressources en eau par secteurSur les 20 milliards d’eaux mobilisables, 13,870 milliards de m3 ont été prélevés en 1999-2000. Ils se répartissent comme suit : 11,170 milliards m3 destinés à l’irrigation (80%), 2,280 milliards m3 destinés à l’alimentation en eau
potable et industrielle (20%).
Flux de pollutionPollution domestique :
370 Mm3 (48% sont déversés dans le réseau hydrographique ou épandus dans le sol, le reste est évacué vers la mer)131 443 Tonnes de Matières Oxydables, 25 981 Tonnes d’Azote et 3 847 Tonnes de Phosphore.
PR
ES
SIO
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Eau
Pollution industrielle : 964 Mm3 ( 2% soit 19,3 Mm3, sont déversés dans le réseau hydrographique ou épandu sur le sol, le reste est évacué vers la mer). 26 640 Tonnes de Matières Oxydables, 2 770 Tonnes d’Azote, 60 Tonnes de Phosphore , 70 Tonnes de Chrome.
Pollution agricole : 85OO tonnes d’Azote en 1994 et 15 200 tonnes en 2015 de pollution générée 15 tonnes de pesticides de pollution générée .
Autres pollutions : Déchets et pollution accidentelle (difficile à quantifier)
Envasement des retenues de barrages : volume perdu : 60 Mm3/an (quantité d’eau nécessaire pour irriguer 6 000 ha/an)
PR
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Evolution des volumes mobilisés et mobilisables en m3/hab/an
411411
460640
830
410420 430
0
200
400
600
800
1000
1990 2000 2010 2020
volume mobilisable Volume mobilisé
EauEauP
RE
SS
ION
Source : DGH, 1996
EauRéglementation : loi sur l’eau 10-95
Taux de raccordement à un réseau d’assainissement : 70% pour la totalité des centres urbains (76% pour les grandes villes; 67% pour les villes moyennes, 40% pour les petits centres ) ;
Pourcentage de la population raccordée à une station d’épuration :
Moins de 8% de toute la population urbaine du pays (quelque soit l’état de la station d’épuration , 23 stations d’épuration fonctionnelles sur 63 stations existantes)
Programmes et Projets : PREM, PAGER, PGRE, SDNAL, , etc…
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E
Milieux Physiques : Air
Air Qualité de l’air urbain
• Qualité de l’air de la ville de Rabat (DE, 1997)
• les concentrations de SO2 dépassent les normes dans deux stations. La moyenne annuelle la plus élevée a été enregistrée à la gare routière (144µg/m3).
• les concentrations des Particules en Suspension dépassent les normes dans la plupart des stations. Les moyennes annuelles les plus élevées ont été enregistrées par les stations de la Gare routière, de Bab Rouah et de Bab El-had.
• Les concentrations des autres polluants mesurés, CO et Pb, sont inférieures aux valeurs limites fixées par le projet de normes marocaines.
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Air Qualité de l’air urbain
• Qualité de l’air de la ville du Grand Casablanca (LPEE & DMN, 1998)
• les principaux polluants sont le dioxyde de soufre, l’ozone et les Particules en Suspension ;
• le site le plus pollué est celui de la zone industrielle de Aïn Sebaâ,
• les autres sites (Mohammedia, Mâarif et Maréchal) connaissent des dépassements très fréquents
• les concentrations du dioxyde de soufre et des particules en suspension sont élevées pendant la saison froide alors que celles de l’ozone le sont pendant la saison chaude.
• Etude Casa-Airpol (DE, Ministère de la Santé, DMN. 1997-98)
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
P5 à P50 P5 à P95
Evolution des indicateurs sanitaires en fonction du niveau de pollution
Mortalité bruteConsultations pour asthme (Sup. À 5 ans)
Consultations pour infections respiratoires hautes (inf à 5 ans)
Consultations pour infections respiratoires basses (inf à 5 ans)
Consultations pour conjonctivites (sup à 5 ans)
Consultations pour bronchites (sup à 5 ans)
P5 à P50 : de 9 à 22 ug/m3 de fumées noiresP5 à P95 : de 9 à 87 ug/m3 de fumées noires
Source : Département de l’Environnement, 1998-1999
ET
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AirAir
CO2* CH4* N2O* E-CO2*
NOx CO COVNM SO2
Emissions Totales (Gg)
31 908 349 28 47 919 152 1 071 190 295
Emissions Par habitant kg/hab
1 223 13 1 1 837 6 41 7 11
Source : Département de l’Environnement, Inventaire national de gaz à effet de serre au Maroc, 1999* GES direct : E-CO2 = CO2 + 21CH4 + 31 ON2O
PR
ES
SIO
N
Emissions par type de gaz à effets de serre en 1999Emissions par type de gaz à effets de serre en 1999
Répartition sectorielle des émissions en E-CO2 en 1994
Forêt7%
Procédés indusriels
7%
Déchets9%
Agriculture24%
Energie53%
PR
ES
SIO
NAirAir
NO218%
CH415%
CO267%
Pourcentage des trois GES direct en 1999
Emissions de polluants atmosphériques
210
27
8
393
12
15
0
100
200
300
400
500
SO2 NOX PS
Rejets gazeus en 1996 (en Milliers de tonnes)
TransportsIndustries
PR
ES
SIO
NAirAir
Rejets gazeux annuels des Centrales Thermiques et des Raffineries SCP et SAMIR en 1992 (en tonnes)
SO2 NOx PS
Centrales Thermiques
112 700 26 800 3 459
SCP 2 720 284 95
SAMIR 19 850 1 985 725
TOTAL 135 270 29 069 4 279
Source : Rejets gazeux des centrales thermiques ONE (Geyer et al) Rejets gazeux des raffineries (MEM)
AirAir Emissions de polluants atmosphériques
PR
ES
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AirConsommation nationale des substances
appauvrissant la couche d’ozone (en tonnes)
BrCH3 1 298 1 085 657
1995 1996 1997
CFC 708 815 887
HCFC Non déterminé 238 258
T111 20 17 1
CCL4 1 1 1
Halons 7 0 0
Total 2 034 2 156 1 804
Source : Département de l’Industrie et du Commerce
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AirRéglementation
Projet de loi et projet de décret relatif à la lutte contre la pollution atmosphérique (SGG, 1996), loi 1303Décret relatif aux gaz d’échappement (SGG, 1998)Réglements sectoriels : Transports, Cimenteries et Energie ;
• Ratification et mise en œuvre des Conventions internationales :– La Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone (1995) et le
Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone (1992 et 1995)
– La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (1995)
– Organisation de la 7éme Conférence des parties à la CCNUCC à Marrakech (29 octobre au 9 novembre 2001).
Programmes de surveillance de la qualité de l’air dans les grandes agglomérations urbaines (Rabat, Marrakech, Oujda, Mohammedia,…) ;Amélioration de la circulation Utilisation des carburants propres :– Essence sans Plomb : entre 1995 et 1998 augmentation annuelle de 55%– GPL : des cas de démonstration (Bus et taxis)
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Utilisation des énergies renouvelables :– PERG (Plan d’Electrification Rurale Global), Parc éolien El Koudia
El Bida à Tétouan de 50 MW, les projets de Parcs éoliens de 200 MW et de la centrale
thermo-solaire de 180 MW.
– D’autres actions sont menés dans le domaine de l’énergie mini-hydraulique et l’énergie de biomasse.
Partenariat Conventions signées avec l’OCP, l’ONE, les Cimentiers ;
Projets Projet maghrébin RAB sur les Changements climatiques ; Projet de reconversion des SAO ; Projets sur les énergies renouvelables,…
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EAir
Milieux Physiques : Sol
Sol
Utilisation des sols Sur une superficie totale de 710 850 km², le Maroc dispose d’environ 9 millions d’hectares de terres de culture, auxquelles il faut ajouter quelques 65 millions d’hectares de
terres de parcours et environ 9 millions d’hectares de forêts.
Les superficies irriguées, en l’an 2000
1 004 500 ha soit 11% de la S.A.U. Irrigation gravitaire (87%)
Aspersion (13%). répartie en :
Grande Hydraulique : 672 200 ha
Petite et Moyenne Hydraulique : 332 300 ha.
ET
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SolE
TA
T
67%3%
2%
9%
3%
1%
2% 13%
Céréales Cultures maraichères Cultures industrielles Arbres fruitiers
Légumineuses Oléagineuses Cultures fouragères Jachère
Répartition des terres de cultures par type de culture
Source : MADREF, 1998
Sol
Répartition du domaine forestier
Forêts naturelles (espèces
naturelles)64%
Plantations artificielles
1%
Alfa35%
ET
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Source : MADREF, 1996
Sol
Pressions naturelles (Erosion) : la dégradation spécifique moyenne varie entre 212 et plus de 2000 t/km²/an. Ces taux sont excessifs surtout pour les bassins du Nord et du Nord-Ouest où ils dépassent les 2 000 t/km²/an.
Pressions humaines :– Evolution de la Surface Agricole Utile (SAU) : Elle
est passé de 0,732 ha/habitant en 1960 à 0,350 ha/habitant en 1990 et il ne serait que de 0,224 ha/habitant en l’an 2020.
– Urbanisation : Besoins estimés entre 3000 et 5000 ha/an pour habitat réglementé et 3000 ha/an pour habitat clandestin.
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Sol
Activité minière : La superficie des terrains de phosphates potentiellement exploitables est estimée à 10 650 Km2.
Dégradation des parcours : Dégradation faible : 6%, dégradation moyenne : 81%, dégradation forte : 12.5%.
Forêt : 31 000 ha perdues annuellement (défrichement, sur-paturage, incendies et coupe illicites de bois)
Salinisation : 500 000 ha de superficies touchées
Désertification : 92% du territoire menacé
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NSol
0,732
0,563
0,433
0,3 0,262
0,224
0,35
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020
ha/h
ab.
Evolution de la surface Agricole Utile
Source : MADREF, 1999
Sol• Réglementation
– Lois sur la conservation des sols (anciennes)– Loi sur l’urbanisation (12-90)– Loi des Périmètres de Mise en valeur agricole (34-94)
• Mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur la Désertification (ratifiée en décembre 1996 par le Maroc)
– Comité National de Lutte contre la Désertification– Elaboration du rapport national de mise en œuvre de la
CDD– Définition des bases de la création du Fonds National de
lutte contre la Désertification (FND) – Initiative de mise en place d’un Système de Circulation
d’Informations sur la Désertification (SCID)
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Sol• Conservation des sols
– Les travaux de lutte contre l’érosion ont porté sur 440 000 ha dont 99 000 ha de reboisement de protection, 240000 ha de plantations fruitières, 77000 ha d’amélioration pastorale et sylvo-pastorale, et 28000 ha de travaux d’infiltration (Banquettes).
• Lutte contre l’ensablement– Travaux de stabilisation des dunes : 28 900 ha en
milieu littoral, 960 ha en milieu continental, et la mise en défens de 10 000 ha.
• Reboisement– Au terme de la campagne 1999-00, le reboisement a atteint 502 358
ha (8% du territoire contre un taux optimal entre 15 et 20%) dont 47% en résineux, 40% en Eucalyptus et 13% en feuillus. La moitié de ces reboisements a été réalisée dans le Nord-Ouest et le Haut Atlas.
• Plans, Programmes et stratégies– Plan national de reboisement (PNR)
– Plan National de Désertification (PND)
– Plan National d’Aménagement des Bassins Versants (PNABV)
– Plan National d’Irrigation (PNI)
– Stratégie de Développement des terres de parcours
– Plan Directeur de Reboisement (PDR) : 1.5 millions d’ha en 2025
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ESol
Biodiversité et Milieu Naturel
Biodiversité et Milieu naturel
Ecosystèmes terrestres : – 37 Types d’écosystèmes continentaux (forestiers,
pré forestiers, steppiques et prè-steppiques, sahariens et spécialisés)
– Les forêts, les steppes et certaines autres formations naturelles terrestres occupent près de 9 millions d’hectares, soit 12,6% du territoire national.
– A l'exception de certaines formations relativement bien réservées, la majorité des écosystèmes forestiers sont dans un état plus ou moins avancé de dégradation.
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Etat des écosystèmes
Biodiversité et Milieu naturelEtat des écosystèmes
Zones humides : – Les zones humides au Maroc se subdivisent en lacs
naturels (environ 20), lagunes, embouchures, marais, marécages, lacs artificiels, etc (4 sites classés RAMSAR : Merja Zerga, Sidi Boughaba, Khnifiss et Afennouir).
– 50% des zones humides ont été perdues durant les 50 dernières années, d'autres sont menacées (Merja Zerga, Lagune de Smir,…)
Ecosystèmes côtiers et marins :– 4 grands groupes : Milieu marin, littoral, lagunes, estuaires
et tous les systèmes qui leur sont adjacents.
Biodiversité et Milieu naturelEtat de la Faune et de la Flore
• Faune– 24 534 espèces – Taux d’endémisme moyen : 11%– 18 espèces connues ont disparu depuis le début
du 20ème siècle – 610 espèces au moins sont actuellement
menacées • Flore
– 6 995 espèces– Taux d’endémisme : 20.6% pour les plantes
vasculaires– 1 670 espèces actuellement menacées dont 475
taxons à la fois rares et endémiques
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Biodiversité et Milieu naturel
• Pertes d’habitats naturels– Déforestation : 31 000ha de forêts perdues par an– Incendies de forêts : 4 500ha/an– Défrichements pour l’agriculture : 4500ha/an– Urbanisation : 1000ha/an (forêt + littoral)– Sur-paturage : 300 à 800 millions d’Unités Fouragères UF par
an en domaine forestier– La surexploitation des dunes côtières
• La pollution : rejets domestiques, industriels et agricoles
• Introduction d’espèces et de variétés étrangères : 81 espèces nuisibles de la faune marine (introduites et/ou envahissantes) espèces envahissantes de poissons d’eau douce : Disparition de la truite de Pallary
• Surexploitation des ressources halieutiques
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Biodiversité et Milieu naturel
• Réseau des SIBE : 154 SIBE délimités sur tout le Maroc (8 Parcs et 146 Réserves en montagne, en zones humides et sur le
littoral) • Aires protégées : 545 000 ha repartis sur 17 localités différentes
(Parc, Réserves biologiques.)
• Réintroduction d’espèces de la faune sauvage : Cerf de Berbère dans le Parc National du Tazekka et dans la Réserve Naturelle de Kissarite, Gazelle dama, Oryx, Addax et Autruche réintroduits dans le Parc National du Massa, etc
• Espèces protégées par des textes législatifs : Large éventail au Maroc de textes réglementaires et législatifs, d’accords et de conventions internationales pour la protection d’espèces de la flore, la faune marine, la faune sauvage continentale.
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Biodiversité et Milieu naturel
• Stratégie pour la préservation et le développement des forêts marocaines :– Le Plan Forestier National – Le Plan Directeur de Reboisement prévoit le reboisement de 500
000 ha en 10 ans• Législation et Réglementation : Plus de 250 textes (certains à
réviser).• Mise en œuvre des Conventions internationales :
– 52 conventions signées, parmi lesquelles la Convention sur la Diversité Biologique et les conventions spécialisées : Ramsar, Cites, Désertification,etc
– Etude Nationale sur la Biodiversité et Etude sur les Aires Protégées.
– Stratégie Nationale et Plan d’Action National sur diversité biologique
Le Littoral
Le Littoral
Population littorale En 2000, 50% de la population totale.Croissance moyenne 2.77% par an entre 1982 et 2000 (2.5% pour la population totale du Maroc).
Etat d’occupation du sol : MedGéobase (Base de données géographiques sur l’occupation du sol au niveau du littoral : 91 700 km2 sur une profondeur de 60 km entre Saidia et Tiznit).
• Etat de dégradation des plages :– sur 47 plages étudiées sept ont disparu et 16
en état d’érosion intensive (93-94 ME).
Qualité Hygiénique des Qualité Hygiénique des plagesplages
ET
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Le Littoral
Moyenne47%
Mauvaise5%
Bonne37%
Momentanément polluée 11%
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Qualité Hygiénique des principales plages2000-2001
Source : Département de l’Environnement; 2001
Le Littoral• Activités urbanistiques
– Urbanisation : • Emergence de plusieurs centres urbains (entre 1971-1994,
les petites et moyennes villes ont plus que doublé)• La part de la migration dans la croissance urbaine du
littoral a été de 26% pour la période 1960-2001.– Aménagements portuaires– Extraction des sables
• Activités économiques – Côte atlantique : 61% de la population urbaine des grandes
villes ; 80% des effectifs permanents des industries ; 67% de la valeur ajoutée ; 53% de la capacité touristique ; 92% du commerce extérieur.
• Flux de pollution :– Trafic maritime et activités portuaires– Rejets des eaux usées (52% des eaux usées domestiques,
98% des eaux usées industrielles)
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Le LittoralRéglementation :
Avant-projet de loi sur l’aménagement et la protection du littoral.Décret relatif à la préparation et à la lutte contre la pollution marine accidentelle.
Conventions internationales :Le Maroc a adhéré à un grand nombre de conventions traitant de la mer et du littoral
Programmes de surveillance :Programme de contrôle des eaux de certaines plages (Département de l’Environnement, Ministère de l’Equipement, Ministère de la Santé,…)Campagnes nationales sur l’hygiène des plages sous la présidence effective de SON ALTESSE ROYALE LA PRINCESSE LALLA HASNA
Traitement des eaux usées avant rejet en mer :26 stations fonctionnelles sur les 235 centres disposant d’un réseau d’assainissement collectif.
Projets.
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Déchets Evolution de la Composition Physique des
Déchets Ménagers au Maroc
Années
Principales composantesdes déchets
1960 1990 1999
Matières organiques 75% 65 à 70% 50 à 70%
Papier-carton 15% 18 à 20% 5 à 10%
Plastique 0,3% 2 à 3% 6 à 8%
Métal 0,4% 1 à 3%% 1 à 4%
Verre-débris de céramiques 0,6% 1% 1 à 2%
Divers 8,8% 5 à 7% 16%
Densité 0,4% 0,4 à 0,5%
Humidité 65 à 70% 70%
Source : Département du Commerce, de l’Industrie, 1992 Département de l’Environnement, 1999
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DéchetsProduction nationale de déchets ménagers en 2000 :
6 500 000 T/an (18 055 T/j ) Déchets ménagers urbains : 4 500 000 T/an (12 500 T/j ) Déchets ménagers ruraux : 2 000 000 T/an (5 555 T/j )
• Production de déchets industriels en 2000 : 974 000 T/an dont 118 900 (12.3%) sont des déchets dangereux.
– Déchets Agro-alimentaires : 483 900 T/an (63%)– Déchets chimie para-chimie : 145 000 T/an (20%)– Grand Casablanca : 42% des déchets industriels et 47% des
déchets dangereux.
Déchets médicaux : 11 910 T/an dont environ 37% dans les régions Grand Casablanca et Rabat-Salé- Zemmour Zair.
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DéchetsTaux de collecte des déchets ménagers : 72 à 100%.
Pourcentage des rues balayées au moins une fois par semaine : 30 à 100%.
Taux de recyclageDéchets ménagers : 0.09 et 3.3%
Déchets industriels : 23%
Taux de traitement : 0
Privatisation du secteur des déchets
Réglementation : Projet de loi sur la gestion des déchets (Transmis au SGG en mars 2000)
Projet de décret édictant les mesures propres relatives à la production et à l’usage des sacs en plastiques (Transmis au SGG en février 2001)
Projets
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Stratégie et Plan d’Action
La Stratégie Nationale pour la Protection de l’Environnement et le Développement Durable adoptée en 1995 (CNE):
a pour objectif de définir les orientations et les grands axes de la politique nationale de l’environnement, basée sur une approche
économique et des objectifs de qualité.
Cette stratégie a identifié des priorités de l’action environnementale focalisées sur les points suivants :
– la protection des ressources en eaux ;– la réduction des déchets et l’amélioration de leur gestion ;– l’amélioration de qualité de l’air et la réduction de la
pollution atmosphérique ;– la protection et préservation des sols et du littoral.
Stratégie Nationale pour la Protection de l’Environnement et le Développement Durable
Str
atég
ie e
t P
lan
d’a
ctio
n
Le PANE a été lancé, avec l’appui du PNUD et du FNUAP, se proposait de traduire en actions concrètes, les principes énoncés dans la stratégie nationale.
Trois objectifs essentiels étaient assignés au Programme ACTION 30, à savoir :
La promotion d'un processus de concertation, de participation et de mobilisation de tous les acteurs concernés par la problématique environnementale ;
Str
atég
ie e
t P
lan
d’a
ctio
nProgramme d’Action National pour
l’Environnement (PANE)
Programme d’Action National pour l’Environnement (PANE)
La formulation d'un plan d'action national qui intègre les décisions et les actions résultant de ce processus et qui réunit les conditions favorables à un développement durable aussi bien sur le plan humain, que sur les plans économique et écologique ;La mobilisation des ressources financières nationales, régionales et locales, pour bâtir de nouveaux partenariats avec la communauté internationale, en vue de financer et de gérer la mise en œuvre des actions du PANE.
Contextes Institutionnel, Juridique et Financier
Cadre institutionnel Création d’un Département chargé de l’environnement en 1992 ;
Structures spécialisées en matière d’environnement au sein des autres départements ministériels ;
Organes spécialisés : CNE, CRE, CPE, CSEC, CNF,…
Législation et réglementation La stratégie juridique du DE s’articule autour des éléments suivants :
La refonte et l’actualisation des textes existants pour combler leurs lacunes,
la couverture de certains domaines prioritaires non encore réglementés par le droit de l’environnement,
Le respect des engagements souscrits par le Maroc, dans des conventions internationales et régionales,
Mise en oeuvre des mesures d’accompagnement destinées à faciliter et rendre plus efficace l’application de l’arsenal législatif et réglementaire tel qu’il aura été modifié ou adapté.
Projets de lois préparés transmis au SGG.
Instruments économiques et financiersFonds de Dépollution industrielle (FODEP) et FNE en coursC
onte
xte
Inst
itut
ionn
el, J
urid
ique
et F
inan
cier
Relations Internationales
Coopération avec les Agences Internationales de Développement
Banque Mondiale (PGE, METAP)Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) (ONEM, PANE, RAB MedWetCOast,…)Fonds des Nations Unies Pour La Population ( FNUAP) (RDD)
Coopération MultilatéraleCoopération Euro- méditerranéenne (Life, METAP,…) Coopération Méditerranéenne (PAM, CMDD) Coopération avec les pays africains (AMCEN, UMA, préparation du sommet de la terre RIO+10,…)Coopération avec les pays arabes (UMA, Ligue Arabe, CEDARE,…)
Coopération BilatéraleCoopération avec les USA (PREM, SIWM)Coopération avec l’Allemagne (GTZ et KFW) (Laboratoire National de l’Environnement, FODEP)Coopération avec la Suisse (Inventaire des PCB)Autres accords et ententes
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Information, Education et Sensibilisation
Information : Création d’un Observatoire National de l’Environnement ;
Elaboration et diffusion du Rapport sur l’état de l’environnement
Création d’un site Web du Département de l’Environnement
Education et FormationElaboration et mise en oeuvre du Projet Education V
Elaboration et production de supports didactiques et pédagogiques d’éducation environnementale.
Elaboration de programmes de formation thématiques (déchets, littoral, ect…)
Communication et sensibilisationProgrammes médiatiques de sensibilisation
Campagnes plages propres sous la présidence effective de S.A.R la Princesse Lalla Hasna
Mise en place des mécanismes de partenariat et de coopération avec tous les intervenants dans le domaine de la communication environnementale
Info
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Conclusion
Le diagnostic de l'état de l'environnement au Maroc a permis de mettre en évidence les principaux problèmes environnementaux rencontrés dans le pays.
La Stratégie Nationale de Protection de l’Environnement participe, dans le court, le moyen et le long terme à asseoir les bases d’un développement économique et social durable du pays.
Cette stratégie vise à:
informer et éduquer le citoyen marocain pour qu’il valorise et protège son patrimoine naturel et culturel,
renforcer l’éligibilité de l’Environnement dans tout Programme de Développement Economique et Social,
réduire l’impact des projets de développement sur l’environnement,
Le plan d’action permet une visibilité à moyen terme et identifie les opportunités d’échanges de coopération internationale
Conclusion
POLLUTION DE L’EAU
Principales sources de pollution Eaux usées domestiques
Germes pathogènes (Bactéries, Parasites, Virus) Matières organiques (DBO5, DCO) et Matières en Suspension Azote et Phosphore
Eaux usées industrielles Matières oxydables (DBO5, DCO), Matières en Suspension Micro-polluants (Cd, Pb, Cr, Fe, Cu, Ar,…) Pollution thermique
Polluants agricoles Engrais (Azote, Phosphore et Potassium) Pesticides et insecticides (Polluants organiques persistants)
Autres sources de pollutions : pollution accidentelle et pollution par les déchets solides
•
POLLUTION DE L’EAU
• Conséquences de la pollution– Dégradation de la qualité – Eutrophisation
• Traitement de la pollution– Pollution domestique
• Une gamme de procédés de traitement biologique (Lagunage, Traitment par le sol, Chenal algal à haut rendement, Boues activées, …)
– Pollution industrielle• Système de traitement variable selon le type d’eaux usées :
– Traitement biologique pour les unités rejetant des matières organiques biodégradables.
– Traitement physico-chimique pour les unités rejetant des matières chimiques toxiques.
POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
La pollution atmosphérique pose des problèmes à deux échelles :
au niveau local, il s’agit de la pollution urbaine (industrielle et automobile) perçue par tous, en raison de ses manifestations évidentes sur la qualité de vie et la santé des populations, notamment dans les grandes agglomérations et les zones industrielles;
au niveau planétaire, il s’agit de l’effet de serre (qui est à l’origine des changements climatiques) et de l’appauvrissement de la couche d’ozone.
Les principaux polluants atmosphériques :• Les gaz (SO2, NOx, CH4, CO2, CO, CFC, etc…) (90%)• Les particules solides (poussières, fumées) (10%).
POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
• Effet de Serre:• L’effet de serre est un phénomène naturel par lequel l’atmosphère
terrestre retient à la surface de la planète, le rayonnement émis par le sol et la surface de l’océan. Sans l’effet de serre, la température moyenne de la terre serait de -18°C au lieu de +15°C.
• L’accumulation dans l’atmosphère de certains gaz produits par les activités humaines comme le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O) et les chlorofluorocarbones (CFC) augmente l’effet de serre.
• • Pour le Maroc, les différents modèles climatiques prévoient un
réchauffement pouvant atteindre 6°C entre l’an 2000 et 2100. Ce réchauffement aurait une incidence directe sur les ressources naturelles du pays ( diminution des ressources en eau et dégradation de leur qualité, extension de la désertification, augmentation de la fréquence des sécheresses, montée du niveau des mers menaçant les zones côtières, etc…).
Appauvrissement de la couche d’ozone
Les CFC (ChloroFluroCarbones) constituent un groupe stable et non toxique de produits chimiques qui ne se mélangent pas à la vapeur d’eau et qui ne sont détruits par aucun composé chimique de la troposphère (ou basse atmosphère).
Lorsque ces CFC montent dans la stratosphère, ils stagnent pendant des années, jusqu’à ce qu’ils atteignent la mésosphère où ils se décomposent sous l’effet d’intenses rayons ultraviolets du dessus de la couche d’ozone, qui finissent par les détruire. Une des substances résultant de cette décomposition est le chlore, avide d’ozone : une seule molécule de chlore peut détruire des milliers de molécules d’ozone.
Les CFC : propulseurs de bombes aérosols, fluides à bas point d’ébullition dans les réfrigérateurs et les conditionneurs d’air, etc…
Produits de substitution des CFC : butane, hélium, etc…
POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
• Impact de l’appauvrissement de la couche d’ozone
– Les ultraviolets peuvent aussi causer le vieillissement prématuré de la peau, la diminution de l’acuité visuelle, et rendre inopérant le système d’immunisation de l’être humain, d’où une vulnérabilité accrue face à la maladie (une simple baisse de 1% de l’ozone entraîne une hausse d’environ 4% de cas de cancers).
– Sont particulièrement vulnérables, face aux ultraviolets, les nombreuses cultures agricoles qui alimentent l’humanité : le blé, le riz, le maïs et le soja.
POLLUTION MARINE
Pollution tellurique (70% de la pollution marine)
Rejets liquides domestiques : 52% (192 Mm3) des rejets domestiques sont évacués en mer. Rejets liquides industriels : 98% (945 Mm3) des rejets industriels sont évacués en mer. Rivières : véhiculent les polluants domestiques industriels et agricoles.
Pollution due aux activités portuaires : déversement des produits pétroliers et chimiques provenant des navires et installations portuaires, rejets des eaux de refroidissement et émissions des raffineries et industries chimiques implantées dans les ports, etc…
POLLUTION MARINE• Pollution accidentelle : hydrocarbures et produits chimiques
– En Méditerranée : - entre 1977 et 1990, 137 accidents dont 53% ont entraîné des pollutions - depuis 1980, la quantité des produits déversés s'élève à 143 500 tonnes.
– - 17% de la pollution globale des mers (la mer la plus polluée du monde (concentration moyenne de goudron dans les eaux de surface de la Méditerranée est de 5 mg/m2 alors que la moyenne pour tous les océans pour ce paramètre est de 0.8 mg/m2).
– - Annuellement, 5 000 navires (pétrole), 2 000 ( produits chimiques) et 1 300 (Gaz Naturel Liquide). Ces navires transportent 500 millions de tonnes d'hydrocarbures et 400 000 tonnes de produits chimiques annuellement.
– La côte atlantique : - Menacée surtout par les risques d'accident des super-tankers pétroliers (150 000 tonnes par an).
– - 265 navires par jour . – Exemples d’accidents : - SAMIR (1982), KHARG 5 (1989) et SEA SPIRIT
(1990).