Post on 25-Jul-2016
description
32
32
À l’heure où le citoyen se sent de plus en plus éloigné d’instances décisionnelles de plus en plus difficiles à identifier, il est un lieu où le fatalisme
cède très facilement sa place à l’espoir d’un changement
possible : son environnement immédiat.
Projets de barrage, de prison, installation d’éolienne, de
casse-vitesse, annonce d’un nouveau centre ouvert, potager
citoyen, aménagements urbains, nouvelle réglementation…
qu’ils soient « pour » ou « contre », un peu partout dans
le monde, des gens s’élèvent pour faire entendre leur voix
dans des dossiers qui les touchent de près. Ils s’emparent
de leur pouvoir pour infléchir une décision ici, en réclamer
une là.
Comme s’ils étaient leur environnement local, comme
si leur environnement local était eux. Et ce n’est pas
faux. Défendre son pré carré, c’est comme on peut le
lire plus loin dans ce cahier, affirmer son appartenance
culturelle, c’est dire qui l’on est et qui l’on veut être. Au
risque de flirter avec le repli identitaire, voire d’y sombrer
carrément, l’actualité nous l’illustre chaque jour avec les
résistances, nombreuses, à l’installation de réfugiés dans
certaines communes du pays.
Mais ce n’est pas une fatalité. Mener un combat local,
parfois soutenu par des militants venus « de l’extérieur
», c’est aussi s’ouvrir au monde et lui parler, voire même
l’accueillir. Le combat social est alors un symbole. Celui
d’un pouvoir que chacun de nous a sur sa propre vie, celui
d’une affirmation possible de soi dans la société.
Edito
dire qui on est
54sommaire
EDITO
AGENDA
ARTICLE
PROCHAINEMENT
CHEZ NOS ANTENNES LOCALES
PRÉSENTATION DE L'ARC ASBL INFOS PRATIQUES
3
5
6
11
17
18
19
cycle citoyennetés locales
Citoyennetés locales : entre activisme et affirmation culturelle
citoyennetés (locales)
dire qui on est
54 l’agenda de l’arc
février04
10
17
23
apéro-expo
conférence
nos regards sur...
scène d'expression libre
18H - 23H, ARC ASBL
19H30, ARC ASBL
19H, LABOKUBE
19H30, ARC ASBL
CITOYENNETÉS LOCALES
COMMENT ÊTRE CITOYEN DE L'EUROPE AUJOURD'HUI ?
LA BATAILLE DE L'EAU NOIRE
CITOYENS
fev
fev
fev
fev
citoyennetés (locales)
766
766
Liège, janvier 2016, onze propriétaires d’immeubles s’opposent à l’arrivée d’un centre pour mineurs réfugiés
dans leur immeuble.1 Notre-Dame des Landes en France, des associations s’op-posent à la construction d’un aéroport en occupant le terrain.2 Un peu partout, au niveau local, des citoyens se mobilisent, souvent contre un projet qu’ils jugent néfaste ou nuisible à leur environnement, ou contre la « toute puissance » de l’auto-rité publique. Pour autant, tous les mouve-ments ne « se valent pas », tant en termes de démarche que de visée, mais surtout en matière d’implication citoyenne dans la Cité.
Le cas des propriétaires liégeois est par-ticulièrement emblématique des mouve-ments « pas dans mon jardin » ou « NIM-BY », acronyme barbare pour « Not in my backyard ». Ici, il n’y a d’autre revendica-tion que le refus d’un projet qui dérange et/ou fait peur. Cela vise souvent un refus de l’altérité ou d’un type de population jugée dangereuse ou problématique. Un
1 http://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_liege-11-proprietaires-veulent-interdire-un-centre-d-accueil-pour-jeunes-refugies?id=9190139.
2 Site de l’association de lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes : http://www.notredamedeslandes2015.org/.
centre pour mineurs réfugiés dans ce cas, un centre de désintoxication ailleurs, des logements sociaux, ou encore une pri-son. Il peut également s’agir de projets jugés utiles par ailleurs, éoliennes, incinéra-teurs, usines de traitement de déchets par exemple, mais qu’une population donnée ne veut pas voir s’implanter chez elle. Ce type d’opposition citoyenne ne porte en elle aucune revendication sociale, sociétale ou politique, elle ne peut à cet égard être qualifiée de mouvement social. Elle s’arti-cule entre une forme d’égoïsme, de repli communautaire et une peur irrationnelle d’un phénomène qu’on ne connait pas, ne comprend pas.
Au contraire, la mobilisation autour de Notre-Dame des Landes est porteuse d’une revendication sociétale. Ici, tout l’argumentaire des opposants repose sur la défense de l’environnement (bois, bocage, faune et flore locale, agriculture) qui serait mis en danger ou carrément dé-truit en cas de construction de l’aéroport. Notre-Dame des Landes est une « zone à défendre » (Z.A.D.), mais sa défense n’est pas spécifiquement portée par les riverains du site. En effet, ce sont principalement des militants écologistes qui investissent
CITOYENNETÉS LOCALES : ENTRE ACTIVISME ET AFFIRMATION CULTURELLE
Par Marie Bernaerts, chargée de recherche à l'ARc asblPhoto : FLICKR
article
98
le terrain. Ils sont porteurs d’un message, d’une idéologie, de revendications. Parfois même, ils peuvent être perçus par les ri-verains comme des perturbateurs ou des fauteurs de troubles. Lesquels riverains peuvent également être en désaccord avec les revendications portées par les militants, et considérer par exemple, que la construction d’un aéroport est une source d’emplois dans leur région. Dans le cas des Z.AD3., l’action sociale n’est donc pas for-cément, pas exclusivement portée par les citoyens du lieu.
Le troisième cas de figure est celui qui nous occupera plus particulièrement en janvier et février. C’est celui d’un mouvement local, porteur de revendications dont les principaux (voire uniques) acteurs sont les citoyens locaux. À cet égard, l’un des com-bats les plus emblématiques en Belgique est sans doute « La bataille de l’eau noire » à Couvin. L’histoire se passe en 1978. Les habitants de Couvin se mobilisent contre
3 voir analyse de l'ARC : http://www.arc-culture.be/blog/analyse/les-zones-a-defendre-des-citoyens-se-mobilisent-pour-lavenir-dun-territoire/
la construction de ce qui devait être le plus grand barrage de Belgique, et à force de ténacité finissent par obtenir gain de cause. D’autres mouvements semblables jalonnent l’histoire jusqu’à nos jours, qu’il s’agisse de s’opposer à des projets urba-nistiques (un piétonnier, un parking, la réhabilitation d’un quartier), de préserver un biotope local, de se mobiliser contre la pollution causée par une usine (aux consé-quences sanitaires graves) ou encore de militer pour la préservation d’une culture, d’une tradition ou d’un mode de vie parti-culier. Chaque action locale ne peut à elle seule constituer un mouvement social, mais bien la multiplication de ce type d’actions prises globalement, le mouvement social des citoyens qui prennent la parole au ni-veau qui les touche au plus près. Un mou-vement social propre à secouer le cocotier de la démocratie locale et participative.
Ces mouvements contribuent sans aucun doute à faire bouger les lignes de la parti-cipation citoyenne aux décisions des pou-voirs publics. D’ailleurs, ils s’accompagnent
98
souvent de revendications pour plus de démocratie et plus de transparence et d’implication citoyenne dans les décisions des pouvoirs publics. Il arrive par ailleurs que des projets soient construits en bonne intelligence entre autorités publiques et citoyens. Ces derniers peuvent être solli-cités pour donner leur avis ou répondre à un référendum, par exemple. Ces pro-cessus s’inscrivent dans ce qu’il convient d’appeler « nouvelle gouvernance », qui implique une mosaïque d’acteurs publics et privés (entreprises par exemple) dans les décisions publiques. Si le phénomène peut être considéré comme relativement neuf en Europe, il était déjà évoqué par Alexis de Tocqueville au XIXème siècle lorsqu’il observait la jeune démocratie américaine. En effet, la démocratie des États-Unis se caractérise depuis les origines par une très forte participation citoyenne au plan local, qu’il s’agisse de politique, de social ou de culture.
Aux États-Unis, cette participation ci-toyenne active « originelle » a donné nais-sance à une pratique intensive du lobbying, considéré comme une activité démocra-tique de défense d’intérêts. En corollaire, l’action publique et le « poids » de l’État y sont plus limités que chez nous où l’acti-vité de lobbying est plus largement per-çue comme suspecte et antidémocratique. Dans cette logique, le citoyen européen lambda a plus tendance à se reposer sur un État qui reste le principal instigateur des grandes orientations politiques, so-ciales, culturelles à travers ses politiques publiques. Il reste que le citoyen ne peut pas « tout » attendre de l’État d’une part et qu’il est en droit de prendre sa place dans le débat public d’autre part. Et ce, en
particulier lorsqu’il s’agit de remettre en question des décisions dont les impacts sont potentiellement néfastes. Ces his-toires démocratiques donnent également lieu à une organisation sociétale différente : plutôt communautaire aux États-Unis, plu-tôt centralisée et unitaire en Europe, sur le modèle jacobin français.4 Il en résulte des modalités différentes de participation et d’expression des différentes commu-nautés (ou minorités) selon qu’elles soient officiellement reconnues ou non. Voilà pourquoi l’expression citoyenne locale et son développement sont particulièrement intéressants à observer en Europe.
Dans le cadre de notre réflexion, nous aborderons les manifestations de citoyen-netés locales à l’aune de l’article 5 de la Déclaration de Fribourg sur les droits culturels, qui consacre l’accès et la parti-cipation à la vie culturelle. En effet, cette implication citoyenne locale participe à l’affirmation d’une culture donnée en un lieu donné. Par ailleurs, de telles mobilisa-tions sont propices à faciliter l’accès à la parole de citoyens qui en sont privés la plupart du temps. Dans un monde où le politique, le social et le culturel sont subti-lement imbriqués, nous y décelons des ver-tus émancipatrices essentielles propices à éveiller bien des consciences citoyennes. Ici, l’aspect local joue un rôle prépondé-rant : les luttes touchent directement les gens dans leur quotidien, leur vécu, ils peuvent facilement et très concrètement appréhender les conséquences d’un projet ou d’une décision. Au bout du processus, lorsque l’action citoyenne locale porte ses fruits, elle permet aux citoyens de prendre
4 Notons ici que le Royaume-Uni fait figure d’exception en Europe, en effet, il est plutôt calqué sur le modèle communautaire américain.
1110
conscience de l’impact qu’ils peuvent avoir en tant qu’individus organisés en groupe sur « la chose publique ».
Dans une configuration à l’américaine, il est plus facile d’établir le lien entre « com-munauté culturelle » et « mouvement lo-cal », car les deux réalités se confondent en grande partie. Tandis que dans la culture démocratique européenne, il est souvent question de « danger de stigmatisation » de telle ou telle communauté, telle ou telle minorité, au nom d’un Idéal d’égalité des citoyens. Pour autant, certains citoyens peuvent se sentir minoritaires ou laissés-pour-compte car ils sont en marge de la culture majoritaire du pays dans lequel ils vivent. De surcroît, si les communau-tés ne sont pas reconnues officiellement, elles s’organisent et existent souvent dans les faits. Ici, il peut s’agir d’un village aux traditions carnavalesques bien ancrées re-vendiquant son identité et son patrimoine comme d’un quartier composé d’une majorité de migrants issus du même pays. Nous le voyons, que les choses soient for-malisées ou implicites, nos sociétés sont composées d’une multitude d’identités culturelles, qu’elles soient revendiquées ou inconscientes. Notons au passage qu’un individu est le résultat d’un « habitus » au sens de Bourdieu, sorte de somme de ses identités culturelles, son histoire person-nelle et ses interactions sociales, ce qui peut l’amener à se placer, à se « classer » dans différentes communautés culturelles en fonction des circonstances, des lieux, des époques.
C’est en particulier la partie b alinéa 2 de
l’article 5 de la Déclaration de Fribourg sur les droits culturels qui prend tout son sens dans notre contexte. En effet, il postule la liberté d’exercer « ses propres pratiques culturelles et de poursuivre un mode de vie associé à la valorisation de ses ressources naturelles »5, qui fait écho à l’exercice de la citoyenneté locale. Ici, l’idée est de mettre en avant une citoyenneté lo-cale positive et porteuse de sens à travers ses combats sociaux, politiques, culturels. Citoyenneté locale que nous croyons pro-pice à l’expression d’identités culturelles dans le sens où le combat permet à des groupes d’individus d’affirmer leur place au sein d’une société. Nous y décelons un potentiel d’inclusion, d’ouverture à la so-ciété de minorités par ailleurs silencieuses ou en situation d’exclusion réelle ou res-sentie. En cela, nous souhaitons mettre en avant la notion « d’identité culturelle ou-verte », en opposition à des phénomènes de repli communautaire (identité culturelle fermée) que constituent par exemple les mouvements NIMBY évoqués supra. Il s’agit également de garder distance avec ce qui pourrait s’apparenter à une forme de culture imposée, fût-elle au service d’une « bonne cause », comme dans le cas des Z.A.D. Au total, l’exercice d’une identité ouverte, la participation à la vie de la Cité, si elle part d’un groupe identifié, ne peut se réaliser qu’en interaction avec l’ensemble de la société dans laquelle elle s’insère.
Marie Bernaerts, Chargée de recherche à l’ARC asbl.
5 Déclaration de Fribourg sur les droits culturels : https://www.fidh.org/IMG/pdf/fr-declaration.pdf.
1110
prochainement à l'arc
ÉVÉNEMENTS
1312
MERCREDI 17 FÉVRIER•19H
LABOKUBE • CHAUSSÉE DE LOUVAIN 242 1000 BRUXELLES
1312
74’ - 2015de Benjamin HENNOTUne production YC Aligator Filmwww.labatailledeleaunoire.comDiffusion : Mercredi 17 Février
Belgique, 1978. Le Ministre des Travaux publics projette un immense barrage dans la vallée de l'Eau Noire, en amont de la petite ville de Couvin. Mais les habitants se transforment en de fiers Irréductibles et livrent une flamboyante guérilla...
Un film choral qui communique la joie et la force d'un mouvement populaire en tous points exemplaire.
La projection sera suivie d'un débat en compagnie du réalisateur et des membres du collectif le keelbeek libre (Haren)"
la bataille de l'eau noire
Un film pro-liberté qui défend les valeurs démocratiques et qui
démontre qu'une révolution douce est parfois possible carde toute façon - ce n'est pas en étant sagequ'on arrive à
quelque chose.
Le Soir
‘‘
à regarder
1514
Quelle valeur réelle et quels impacts sociaux, économiques et environnementaux a notre consommation textile ?
Répondre à cette question tout en apprenant à coudre, récupérer, transformer ensemble. Diffuser le fruit de nos réflexions et de notre travail afin de sensibiliser le public à cette problématique.
Cet atelier poursuit trois objectifs :
Apprendre à coudre, récupérer, transformer…Poser un regard critique sur notre consommation
Partager un projet, créer du lien
La boîte ARC’oudre, un atelier de couture et de citoyenneté
TOUS LES JEUDIS HORS VACANCES SCOLAIRES 14h - 17h | 60€ les 10 ateliers | infos et inscriptions : arcoudre@arc-cultre.beRue de l'association 20 • 1000 Bruxelles
04fev
18fev
25fev
1514
Il y a un an, l’ARC publiait une étude du Professeur Löwenthal intitulée « Être citoyen de l’Europe ? » Elle aborde la place du citoyen dans la machine des institutions européennes et surtout, elle s’interroge sur la place qu’il peut y prendre.
Le mercredi 10 février prochain à 19h30, Paul Löwenthal reviendra sur ce sujet lors d’une conférence qu’il nous annonce comme suit :
L’Europe souffre d’un « déficit démocratique », elle est trop loin des citoyens et de leurs difficultés réelles. La Commission est, plus qu’une administration mais moins qu’un gouvernement, une bureaucratie perçue sans âme. Le Conseil, poussé par une majorité d’États, sacrifie une cohésion sociale qui n’est plus qu’un slogan à une efficacité financière jugée prioritaire. L’Europe renonce à gouverner les personnes pour se borner à administrer les
choses. Et elle approfondit sa crise.En dialogue, nous nous poserons quelques questions dérangeantes.
Comment affronter des enjeux qui font se croiser plusieurs compétences ? Comment persuader les acteurs majeurs – financiers, syndicalistes, politiques... – à intégrer une éthique sociale qui mette l’économie au service de l’Homme ?
Comment respecter les divergences parfois dramatiques entre Européens, nordiques capitalistes et latins (un peu) plus sociaux, entre occidentaux humanistes et orientaux nationalistes ? Comment concilier les autonomies nationales et la primauté absolue d’un droit européen affairiste ?Bref, comment des citoyens peuvent-ils envisager de peser sur des évolutions qui n’ont jamais été démocratiquement décidées ?
comment être citoyen européen aujourd'hui ?
10fev
PARTICIPATION GRATUITE, INSCRIPTION SOUHAITÉERue de l'Association 20 • 1000 Bruxelles
1716
scène d'expression libre
A l’issue de chaque mois de réflexion sur une thématique particulière, le dernier jeudi (le 3e en décembre), nous vous proposons de vous exprimer à votre tour en nos locaux.
Le concept? Un espace, un micro, un bar, un public et… vous! Chansons, lec-tures, déclamations, théâtre, danse, slam, mime… vous décidez de la forme, vous décidez du fond et la « scène » est à vous!
23fev
PARTICIPATION GRATUITE, INSCRIPTION SOUHAITÉERue de l'Association 20 • 1000 Bruxelles
1716
ARC Namurarc.namur@skynet.be
Raconte-moi ton quartier Une balade contée inspirée des récits des habitants des quartiers des Deux Portes, des Ar-souilles et du Vieux Namur aura lieu le dimanche 17 avril 2016 à 14h30.
Nouvel outil de l’ARC Namur, le Département Environnement-Santé a pour principaux objectifs D’informer les citoyens sur les thématiques de l’Environnement-Santé afin de dévelop-per une prise de conscience. D’organiser des activités et des événements sur le terrain pour permettre aux citoyens de comprendre les enjeux de l’Environnement-Santé et d’améliorer leur quotidien pas rapport à ces thématiques. De valoriser les initiatives citoyennes avec l’ambition de donner à chacun le désir de se former continuellement afin d’être un citoyen humaniste, critique et engagé.www.arc-environnement-sante.com
Atelier lecture-samedi 6 février 2016, 15h00L’animatrice propose aux participants la lecture d’un ou deux livres pour partager leur appré-ciation et les sentiments que cette lecture leur a aspirés. Livre au programme : Harper Lee « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ».
L’ARC sur radio équinoxe- 106 FM. L’ARC se devait de trouver un prolongement radiophonique pour amplifier sa réflexion sur des sujets de société et son action. Diffusion :Dimanche de 14h00 à 16h00 • Vendredi de 16h00 à 18h00 • Lundi de 10h00 à 12h00
ARC Liègeliege@arc-culture.be
La boîte ARC ‘oudre Un atelier couture original et décalé 100% recyclage ouvert à tous, le lundi de 10 à 13h, au 45 de la rue des Wallons.
Amenez une chemise pour homme et repartez avec une robe glamour ! Offrez à votre vieux t-shirt un col claudine tout en dentelle recyclé ! Amenez les vêtements que le p’tit dernier ne porte plus et repartez avec un drôle de doudou !Dans cet atelier, place à l’esprit récup et au recyclage : amenez ces vêtements qui encombrent les placards, mais aussi les vieux napperons, les vieilles dentelles et tissus fétiches: vous les trans-formez avec l’aide d’une, styliste diplômée.
nos antennes locales
1918l’ARC Asbl
L’ARC, Action et Recherche Culturelles, est une asbl d’Éducation permanente qui participe à la construction d’une société plus humaine, démocratique, solidaire et conviviale à laquelle des personnes autonomes, critiques et responsables prennent une part active.
L’ARC contribue à la lutte contre les inégalités et les exclusions sociales, culturelles et économiques et œuvre à la promotion et à la défense des droits culturels, en identifiant et analysant des enjeux de société ; sensibilisant aux facteurs d’inégalités et d’exclusions ; suscitant l’engagement citoyen et la réalisation d’actions collectives ; organisant des activités accessibles à toutes et à tous, connectées aux réalités de terrain.
L’ARC s’adresse et agit avec tous les types de publics et porte une attentionparticulière aux « oubliés », aux exclus, aux personnes en situation d’isolement et de précarité.
L’association, née en 1978, est composée d’un Secrétariat général, de secrétariats régionaux et de groupes-projets répartis sur tout le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le Secrétariat général élabore et développe en synergie avec ses groupes locaux divers projets d’éducation permanente. Le champ des possibilités est très vaste et chaque entité organise ses activités de manière autonome dans le cadre de la réalisation du projet commun.
L’ARC propose également au grand public le fruit de ses réflexions en produisant des analyses, études et articles sur des sujets en lien avec sa mission.
L’ARC décline ses actions et réflexions autour de quatre thématiques : Diversité des expressions, Mémoire collective et patrimoine, Culture et société, Société numérique.
1918 Infos pratiques
Nos regards sur...
LABOKUBEwww.wikube.com
Chaussée de Louvain 242, 1000 BruxellesBus : 29 - Arrêt Clovis
Metro : Madou
Apéro-Expo & Scène ouverte
ARC ASBLRue de l’Association 20, 1000 Bruxelles
Metro - Tram : Botanique02/219.68.88
info@arc-culture.be
Plus d’informations sur notre site Internet www.arc-culture.be
Editeur responsable : Jean-Michel Defawe
Association d’Éducation permanente soutenue par la Fédération Wallonie-Bruxelles