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COMPTE RENDU FINAL
« Accueil, compassion
et service »
Rédigé par Jangles Productions
Toronto (Ontario)
Hôtel Sutton Place
Du 2 au 5 février 2009
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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TABLE DES MATIÈRES Page
Renseignements généraux sur la conférence 3
Résumé (demande de propositions d'exposés – exemples de sujets) 6
Résumé (résumés succincts des séances plénières et des ateliers) 7
Notes de la conférence - 3 février 2009
Discours d'ouverture prononcé par Darlyn Mentor (directrice, Programmes d’établissement, CIC) 11
Séance plénière - Conférencier d’honneur (Dr Richard Heinzl) 12
Séance plénière : Orientations actuelles et futures en matière de réétablissement (Michael Casasola) 13
Séance plénière : Mythes et réalités entourant la vie dans les camps de réfugiés (Colin Mackay) 17
Atelier nº 1 : Mesurer le succès dans le contexte du PAR (Ahmed Mohammed) 21
Atelier nº 2 : L’apprentissage de l’auto-gestion de la santé par les arts (Hana Pinthus Rotchild et Andrew Ostapenko) 26
Atelier nº 3 : Redonner confiance en eux à ceux qui ont survécu à la torture lors du processus d’établissement
(Mulugeta Abai) 29
Atelier nº 4 : La gestion constructive des conflits (Peter Bruer) 32
Atelier nº 5 : Offrir des services à des familles aux besoins complexes (Teresa Simms-Obidi) 34
Séance plénière : Les réfugiés bhoutanais (Ahmad Fahim) 37
Séance plénière : Recherche sur la santé mentale des réfugiés (Dre
Laura Simich - CAMH) 39
Notes de la conférence - 4 février 2009
Séance plénière : Identification des nouveaux enjeux par les délégués et discussion dans le « Café mondial »40
Atelier nº 6 : Gestion éthique des cas : limites en matière de services (Yasmine Dossal et Farishta Murzban Dinshaw) 43
Atelier nº 7 : Introduction à la méthode de l'analyse positive (Dolores Montavez Ruz et Louise Cohen) 46
Atelier nº 8 : Travailler efficacement avec les interprètes (Melanie Oda) 49
Atelier nº 9 : Barnga : un jeu de société portant sur la communication interculturelle (Ron Lavoie) 52
Atelier nº 10 : La santé des clients (Dr Meb Rashid) 55
Séance plénière : Pratiques prometteuses : fournir des services aux RPG francophones (Carl Nicholson) 60
Séance plénière : Offrir des services aux nouveaux arrivants LGBTA (Ginny Santos et Roxanna Vahed) 61
Notes de la conférence - 5 février 2009
Séance plénière : Usure de compassion (Jane Bradley) 63
Séance plénière : Visionnement du documentaire « Killing Time » (réfugiés bhoutanais) et discussion
(Annika Gustafson) 67
Annexes
Profil des conférenciers 70
Ordres du jour quotidiens 79
Demande de propositions d’exposés 83
Comité consultatif de la conférence 85
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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Renseignements généraux sur la conférence
« La conférence s'est révélée très intéressante et extrêmement utile. »
« Une excellente conférence, pour son exhaustivité et son alternance judicieuse entre ateliers et séances
plénières. »
« La conférence a été utile; elle a été l'occasion de s'informer et de rencontrer d'autres intervenants. »
« J'ai aimé l'initiative Café du monde et les activités pour briser la glace. »
« J'ai tout aimé : les documents, les conférenciers, tout! »
« Je pense que cette conférence a permis aux intervenants du PAR de mieux comprendre en quoi
consiste leur travail et les a rapprochés sur le plan professionnel. »
« Participer à cette conférence a été une expérience très positive et agréable. Je repars régénéré et
désireux de me surpasser dans mon travail! »
« Je me suis senti à l'aise, comme si j'étais en famille et que nous partagions idées et expériences. »
Ce ne sont là que quelques-uns des commentaires formulés par les délégués qui ont assisté à
l'édition 2009 de la conférence sur le Programme d'aide au réétablissement (PAR). La conférence s'est
tenue à Toronto, du 2 au 5 février 2009. Cent trente-deux délégués parmi les intervenants qui
administrent et assurent l'exécution du Programme d'aide au réétablissement y ont pris part. Au nombre
des invités figuraient également :
des membres de la direction et du personnel des organismes fournisseurs de services (conseillers PAR, personnel ayant travaillé sur le projet pilote de services de soutien aux clients [SSC] et personnel affecté à l'initiative Compétences de vie);
des représentants de Citoyenneté et Immigration Canada (aux paliers local, régional et national);
des invités œuvrant dans des programmes connexes, partout au Canada.
Un comité consultatif, constitué de représentants des organismes fournisseurs de services et du bureau
régional de CIC pour l'Ontario, a été mis sur pied (voir à la page 86). Ce comité a déterminé le thème et
fixé l'ordre du jour de la conférence : « Accueil, compassion et service ». Le thème capture l'essence
même des services fournis par le personnel chargé de l'exécution du Programme d'aide au
réétablissement, à savoir aider les nouveaux arrivants dont les besoins sont élevés et les réfugiés
parrainés par le gouvernement (RPG) en étant les premiers à leur tendre un main bienveillante et
secourable par le biais de services importants. Forts de leur dévouement et de leur engagement, ces
intervenants donnent à des milliers de réfugiés qui viennent chercher la sécurité et la protection au
Canada l'espoir et la possibilité d'une vie meilleure.
La conférence a été parrainée par la Direction de l’établissement et des affaires intergouvernementales
de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), bureau de l’Ontario.
Les objectifs de la conférence étaient les suivants :
Élargir le champ de compétences des intervenants du PAR par le truchement d'ateliers de perfectionnement professionnel, d'exposés et de séminaires;
Mettre à l'avant-plan les problèmes que rencontre le secteur et formuler des recommandations en vue de l'amélioration des programmes;
Permettre aux délégués et aux organismes d'échanger les pratiques prometteuses qu'ils ont mises en œuvre;
Favoriser et renforcer le réseautage entre les délégués et les organismes;
Saluer le dévouement et l'engagement de tous ceux qui œuvrent à l'exécution du Programme d'aide au réétablissement.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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Renseignements généraux sur la conférence (suite)
Cette conférence de trois jours s'est tenue à l’hôtel Sutton Place situé au centre-ville de Toronto. CIC a
confié l'organisation de la conférence à Jangles Productions.
Le comité consultatif créé pour les besoins de la conférence a lancé une demande de propositions
d'exposés dans plusieurs catégories (voir à la page 83). Vingt-trois propositions ont été reçues. Dix
d'entre elles ont débouché sur un atelier. En plus des 10 ateliers, 11 séances plénières ont été
organisées et animées par des conférenciers invités (voir les ordres du jour quotidiens aux pages 79 à
82).
Une animatrice, Karon West (voir à la page 78), a été recrutée pour animer la conférence. Un logo a été
spécialement créé et affiché sur le site d'inscription bilingue. Depuis ce site, les délégués avaient la
possibilité de s'inscrire à la conférence et de choisir les ateliers auxquels ils désiraient participer
(http://www.rapconference.ca/fr/home.asp). Des bannières arborant le logo et d'autres objets publicitaires
ont été créés. Des sacs ont été spécialement conçus pour la conférence et remis aux délégués. Ces sacs
contenaient une trousse dans laquelle chaque séance et chaque atelier étaient décrits. Le nom des
conférenciers, leur biographie, un résumé des ateliers ainsi que l'heure et l'endroit des réunions figuraient
également dans cette trousse, ainsi qu’une liste de personnes-ressources à l'intention des délégués, un
formulaire d'évaluation de la conférence et un recueil de portraits réalisés aux quatre coins du monde par
un journaliste-photographe primé du National Geographic, Steve McCurry.
Les inscriptions sur place ont eu lieu le 2 février, de midi à 20 h, à l’hôtel Sutton Place. Une réception de
réseautage s’est tenue de 16 h à 18 h pour permettre aux délégués de faire connaissance et d'examiner
le matériel exposé par les organismes. La réception a été suivie d'un souper inaugural auquel était
conviée Suhana Meharchand, présentatrice-vedette de CBC Newsworld. La première journée complète
de la conférence (le 3 février) a commencé à 8 h 30. Darlyn Mentor (directrice, Programmes
d'établissement) a souhaité la bienvenue aux participants au nom de Citoyenneté et Immigration Canada
et prononcé le discours d'ouverture. À l'issue de l'intervention de Mme
Mentor, le conférencier d'honneur,
le Dr Richard Heinzl (fondateur de Médecins sans frontières Canada) a pris la parole. Ce fut ensuite le
tour de Michael Casasloa, du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCNUR) de
s'exprimer, suivi de Colin Mackay de COSTI, un organisme fournisseur de services de Toronto. Après le
dîner, cinq ateliers ont eu lieu simultanément, suivis de deux séances plénières. La première a été
animée par Ahmad Fahim d'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la seconde, par la
Dre
Laura Simich du Centre for Addiction and Mental Health (CAMH). Le repas du soir a été l'occasion
pour les délégués d'essayer les restaurants du coin.
La deuxième journée complète (le 4 février) a débuté à 8 h 30. La matinée a été entièrement consacrée à
une séance plénière intitulée Café mondial. (Café mondial est une initiative unique en son genre dans
laquelle les délégués se déplacent de table en table pour discuter de problèmes, de sujets et de
questions spécifiques). L'après-midi a été à nouveau consacré à cinq ateliers simultanés suivis de deux
séances plénières, l’une animée par Carl Nicholson, du Centre catholique pour immigrants d'Ottawa, et
l’autre par Roxanna Vahed d'Access Alliance de Toronto. Un souper a été servi le soir de la deuxième
journée complète. Le divertissement a été assuré par DJ Glen.
La matinée du dernier jour (le 5 février) a été entièrement consacrée à des séances plénières, la
première animée par Jane Bradley (experte-conseil en usure de compassion) et la seconde par Annika
Gustafson, productrice du documentaire « Killing Time » sur les réfugiés bhoutanais.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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Renseignements généraux sur la conférence (suite)
Les séances plénières et les ateliers ont eu lieu dans plusieurs salles de l’hôtel Sutton Place. Des
services d'interprétation en français, simultanée lors des séances plénières et chuchotée lors des ateliers,
ont été offerts. Vingt-neuf conférenciers ont pris la parole. Il s'agissait de membres du personnel et de la
direction des organismes fournisseurs de services, de membres de la direction de CIC, de chercheurs, de
consultants du secteur privé et de conférenciers invités. Un preneur de notes était présent à chaque
réunion. Le présent compte rendu fournit le résumé de ces notes, parallèlement à une description de
chaque atelier et de chaque séance plénière.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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Résumé de la conférence Voici un extrait de la demande de propositions d'exposés. Il donne un aperçu des sujets suggérés (voir à la page 83 pour la version intégrale de la demande de propositions d'exposés).
Exemples de sujets
PÉRIODE QUI PRÉCÈDE L'ARRIVÉE ET IMMIGRATION
Structure des mouvements migratoires (HCNUR)
Orientation à l'étranger (OIM)
Élaboration de politiques
Séance préparatoire à l'immigration (fenêtre d'un an, regroupement familial, etc.)
Travailler avec les parrains (parrainage d'aide conjointe ou PAC)
Procédure à l'aéroport d'arrivée (Services frontaliers des douanes)
SANTÉ
PFSI (Programme fédéral de santé intérimaire)
Santé des clients (santé mentale, bien-être physique, abus de substances psychoactives, traumatisme,
torture)
Autonomie en matière de santé (santé mentale et usure de compassion)
Violence (sexuelle, physique, émotionnelle – femmes, enfants, personnes âgées)
GROUPES CLIENTS
Enfants
Jeunes gens
Familles (travailler avec des familles aux besoins multiples et complexes)
Besoins des RPG francophones
PRATIQUES PROMETTEUSES
Pratiques prometteuses (s'entretenir sur les programmes novateurs et les façons novatrices de les mettre
à exécution)
Gestion de cas (approche centrée sur le client)
Résultats de l'évaluation du projet pilote de services de soutien aux clients
Processus d'évaluation des besoins (l'art de fixer des objectifs)
PERFECTIONNEMENT PROFESSIONNEL
Compétences en counseling
Animation de groupe
Gestion du temps
Communication (interne, externe, clients, etc.)
Travailler avec les interprètes
Atelier de sensibilisation aux problèmes rencontrés par les gais, lesbiennes et
transsexuels
L'art de rendre compte de son travail
Défense des intérêts, médiation et résolution de conflits
Fixer les limites des responsabilités (déontologie et autonomie)
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Résumé de la conférence – Résumés succincts des séances plénières et des
ateliers
Profil de la conférencière ayant animé le dîner-conférence : Suhana Meharchand
(présentatrice-vedette à la CBC Newsworld)
Suhana Meharchand a évoqué son expérience personnelle en tant qu'immigrante originaire d'Afrique du
Sud et les défis qu'elle et sa famille ont dû relever pour s'établir au Canada.
Séance plénière : Aperçu de l’avenir du PAR
Conférencière : Darlyn Mentor (directrice, Programmes d’établissement pour la région de l’Ontario, Citoyenneté
et Immigration Canada)
Darlyn Mentor, directrice des programmes d’établissement pour la région de l’Ontario au sein de
Citoyenneté et Immigration Canada, s'est entretenue sur les activités actuellement entreprises dans le
cadre du Programme d'aide au réétablissement. Cet exposé a examiné les défis auxquels font face les
intervenants du PAR qui viennent en aide aux groupes de nouveaux arrivants aux besoins élevés.
Séance plénière : Leçons apprises à l’étranger : les possibilités offertes par un monde sans frontières
Conférencier d’honneur : Dr Richard Heinzl (fondateur de Médecins Sans Frontières Canada)
Richard Heinzl a raconté comment ses confrères de Médecins Sans Frontières et lui-même s'y sont pris
pour gérer la crise humanitaire catastrophique pendant la guerre en Iraq, alors qu'ils manquaient
cruellement de matériel et de personnel. Son exposé a montré aux délégués jusqu'où pouvait aller la
capacité d'adaptation et de résistance de l'esprit humain tout en leur permettant de tirer de précieuses
leçons qu’ils pourront mettre en pratique dans leurs vies personnelle et professionnelle.
Séance plénière : Orientations actuelles et futures en matière de réétablissement
Conférencier : Michael Casasola (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés)
Cet exposé a porté sur les principaux développements et les tendances à venir dans le secteur du
réétablissement à l'échelle internationale. Il a notamment été question de plusieurs initiatives visant à
renforcer et à élargir les activités de réétablissement. Ces initiatives influent à la fois sur le nombre de
réfugiés recommandés en vue de leur réétablissement à l'étranger et la composition de ce groupe de
réfugiés. L'exposé a également permis d'identifier les grandes tendances actuelles et futures dans le
réétablissement et la manière dont elles pourraient s'inscrire dans le programme de réétablissement
canadien.
Séance plénière : Mythes et réalités entourant la vie dans les camps de réfugiés
Conférencier : Colin Mackay (Centre d’accueil COSTI)
Cet exposé a permis d’examiner les mythes et les réalités entourant la vie dans les grands camps de
réfugiés, surtout en Afrique, et d'établir une comparaison avec la situation que vivent d'autres réfugiés de
longue durée dans d'autres camps importants. Les conseillers du PAR ont été confrontés aux réalités de
la vie dans un camp de réfugiés et à la manière dont celles-ci pouvaient influencer le processus de
réétablissement.
Atelier n° 1 : Mesurer le succès dans le contexte du PAR
Conférencier : Ahmed Mohammed (Organisme pour les services d'intégration et d'adaptation - SISO)
Cet atelier s'est déroulé en trois temps :
Présentation PowerPoint : Réussite en réétablissement, évaluation et mesure du rendement,
attentes
Film : Deux exemples à suivre en matière de rétablissement
Discussion ouverte
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Résumé de la conférence – Résumés succincts des séances plénières et des
ateliers (suite)
Atelier n° 2 : L'apprentissage de l'auto-gestion de la santé par les arts
Conférenciers : Hana Pinthus Rotchild et Andrew Ostapenko (Organisme pour les services d'intégration et
d'adaptation - SISO)
Cet atelier a porté sur des méthodes simples et novatrices d'auto-gestion de la santé visant à approfondir
les compétences des participants à cet égard. Les participants ont appris et mis en pratique
trois méthodes d'apprentissage de l'auto-gestion par les arts : se détendre et puiser inconsciemment
dans ses pensées en travaillant l’argile, en réalisant des collages et en rédigeant un journal, trois
techniques d’expression et de relaxation.
Atelier n° 3 : Redonner confiance en eux à ceux qui ont survécu à la torture lors du processus
d'établissement
Conférencier : Mulugeta Abai (Centre canadien pour victimes de torture)
Le conférencier a examiné les conséquences de la torture et de la violence organisée, a évoqué des cas
précis et présenté les mesures de soutien institutionnelles et communautaires dont devraient bénéficier
ceux qui ont survécu afin de pouvoir passer de l’état de victimes à celui de membres à part entière de la
collectivité.
Atelier n° 4 : La gestion constructive des conflits
Conférencier : Peter Bruer (St. Stephen’s Community House)
Cet atelier a permis aux participants d'apprendre et de mettre en pratique diverses techniques et
compétences pour désamorcer les situations conflictuelles, pour communiquer des renseignements
désagréables d'une manière moins susceptible de dégénérer en conflit et pour résoudre les problèmes
selon une approche axée sur les intérêts.
Atelier n° 5 : Offrir des services à des familles aux besoins complexes
Conférencière : Teresa Simms Obidi (Organisme pour les services d'intégration et d'adaptation -
SISO)
Cet atelier interactif sur la planification efficace ciblant les familles aux besoins complexes a abordé les points
suivants :
Suggestions d'une définition des besoins complexes centrée sur les personnes invalides ou atteintes de
maladies chroniques;
Recommandations relatives à une approche d'encadrement des familles aux besoins complexes et de leurs
membres pris individuellement misant sur la mise en valeur des atouts;
Outil d’évaluation du capital humain permettant d'identifier les atouts propres à la famille et aux individus
qui la composent;
Exemples illustrant la manière dont ces atouts peuvent être intégrés à un plan visant à habiliter les clients
et les familles;
Principes directeurs en matière de planification personnelle et familiale les plus efficaces pour atteindre les
objectifs en matière de rapprochement.
Séance plénière : Les réfugiés bhoutanais
Conférencier : Ahmad Fahim (Organisation internationale pour les migrations)
Durant son exposé, Monsieur Fahim a brièvement expliqué le rôle que joue l’OIM dans le processus de
réétablissement des réfugiés. Il a également parlé de son récent séjour au Népal, où il est allé observer
le travail de l’OIM en vue du réétablissement des réfugiés bhoutanais dans divers pays, dont le Canada.
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Résumé de la conférence – Résumés succincts des séances plénières et des
ateliers (suite)
Séance plénière : Recherche sur la santé mentale des réfugiés
Conférencière : Dre
Laura Simich (CAMH – Centre de toxicomanie et de santé mentale)
La Dre
Simich mène une étude de recherche que finance Citoyenneté et Immigration Canada sur les
réfugiés et leur santé mentale. Elle a donné un aperçu de l’étude en décrivant comment cette dernière
intègrera un examen national et des études de cas portant sur les endroits où les services en santé
mentale et les services connexes destinés aux réfugiés sont de bonne qualité.
Séance plénière : Identification des nouveaux enjeux par les délégués et discussion dans le « Café
mondial »
Animatrice : Karon West (animatrice de la conférence)
Avec l'aide de l’animatrice, les délégués ont réfléchi ensemble, discuté et arrêté la liste des principaux
enjeux liés à l'exécution du Programme d'aide au réétablissement. La méthode d'animation employée lors
de cet exercice est intitulée « Café mondial ». Le Café mondial est une méthode unique en son genre
selon laquelle les délégués vont de table en table pour discuter d’un problème, d’une question ou d’un
sujet précis. Cette méthode permet d'optimiser la discussion et l'échange d'idées entre les délégués.
Atelier n° 6 : Gestion éthique des cas : limites en matière de services
Conférencières : Yasmine Dossal et Farishta Murzban Dinshaw (COSTI)
Cet atelier a porté sur les responsabilités éthiques des gestionnaires de cas qui travaillent avec les RPG,
notamment sur les questions se rapportant à l’auto-détermination des clients, la prise de décision
éclairée, la vie privée et la confidentialité, les relations duelles, les conflits d’intérêt, le contact physique et
les cadeaux en échange de services.
Atelier n° 7 : Introduction à la méthode de l’analyse positive
Conférencières : Dolores Montavez Ruz et Louise Cohen (YWCA de Toronto)
La méthode de l'analyse positive est une théorie de résolution des problèmes et de gestion du
changement qui propose de centrer l'attention non plus sur ce qui ne fonctionne pas mais bien sur ce qui
fonctionne. Elle est passée jusqu'ici inaperçue en tant que stratégie de transition vers la croissance à
long terme et la résolution des problèmes. À l’issue de cet atelier, les participants :
connaissaient les principes fondamentaux et les hypothèses qui sous-tendent la méthode de
l'analyse positive;
avaient passé en revue le processus auquel fait appel la méthode de l’analyse positive pour
envisager le changement et la résolution des problèmes;
s'étaient exercés à mettre en pratique certaines des notions abordées dans des cas de figure
précis.
Atelier n° 8 : Travailler efficacement avec les interprètes
Conférencière : Melanie Oda (experte-conseil)
Qu’est-ce qu’un interprète et quel est son rôle? Comment savoir s’il fait du bon travail? Quels sont mon
rôle et mes responsabilités lors de cette rencontre? À l’issue de cet atelier, les participants :
avaient mieux compris la complexité de l’interprétation;
avaient saisi les divers rôles et les diverses responsabilités des fournisseurs de services et des
interprètes;
savaient à quoi s’attendre lorsqu'ils travaillent avec un interprète;
s'étaient familiarisés avec les conseils et les stratégies à mettre en œuvre pour travailler plus
efficacement avec les interprètes.
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Résumé de la conférence – Résumés succincts des séances plénières et des
ateliers (suite)
Atelier n° 9 : Barnga : un jeu de société sur la communication interculturelle
Conférencier : Ron Lavoie (Organisme communautaire des services aux immigrants d’Ottawa)
Grâce à Barnga, les participants ont eu le choc d’apprendre que les règles auxquelles obéissent les gens
d'horizons culturels différents sont différentes. Ils ont acquis de nouvelles compétences sur l'art d'évoluer
au sein d'un groupe interculturel et les ont mises en pratique en petites groupes, à l'aide d'un simple jeu
de cartes. La mise en pratique a été suivie d'une séance de débreffage interactive durant laquelle les
participants ont examiné des stratégies gagnantes afin de tirer le maximum des interactions
interculturelles.
Atelier n° 10 : La santé des clients
Conférencier : Dr Meb Rashid (Access Alliance Community and Health Services)
Cette séance visait à identifier les problèmes les plus courants et les plus graves en matière de soins de
santé auxquels font face les réfugiés nouvellement arrivés. En puisant à même l’expérience vécue dans
une clinique de soins de santé pour réfugiés de Toronto, le Dr Rashid a fourni certaines approches aux
troubles de la santé courants qu’on retrouve chez cette population. Il a fourni des conseils pratiques aux
gens qui s’occupent de clients ayant des problèmes de santé.
Séance plénière : Pratiques prometteuses : fournir des services aux RPG francophones
Conférencier : Carl Nicholson (Centre catholique pour immigrants)
Les RPG francophones ont des besoins et font face à des défis particuliers. Cet exposé a permis
d’identifier ces problèmes tout en offrant des conseils et en proposant des meilleures pratiques.
Séance plénière : Offrir des services aux nouveaux arrivants LGBTA
Conférencières : Ginny Santos et Roxanna Vahed (Access Alliance Community Services)
Résumé : Cette séance a sensibilisé les participants à diverses initiatives de lutte contre l'homophobie et
la transphobie afin de leur permettre d'explorer et de comprendre la complexité de l’expérience que vivent
les nouveaux arrivants LGBTA au Canada et le rôle que jouent les services d'établissement à l'appui de
leur processus d'intégration.
Séance plénière : Usure de compassion
Conférencière : Jane Bradley (experte-conseil)
Résumé : Cet atelier a permis d’examiner l’usure de compassion, de voir comment en reconnaître les
symptômes et de suggérer des mécanismes d’adaptation pour aider à soulager ce qui peut être un état
très débilitant.
Séance plénière : Visionnement du documentaire « Killing Time » (réfugiés bhoutanais) et discussion
Conférencière : Annika Gustafson (productrice de documentaires)
Les délégués ont visualisé un documentaire récent sur les réfugiés bhoutanais, comment ils sont
devenus réfugiés, qui leur vient en aide et quelles sont les initiatives entreprises pour les aider. Après le
documentaire, la productrice a fait part de ses impressions profondes sur la vie des réfugiés dans les
camps et des immigrants illégaux.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE
Séance plénière : Aperçu de l’avenir du PAR
Conférencière : Darlyn Mentor (directrice, Programmes d’établissement pour la région de l’Ontario, Citoyenneté
et Immigration Canada)
Darlyn Mentor, directrice des programmes d’établissement pour la région de l’Ontario au sein de
Citoyenneté et Immigration Canada, s'est entretenue sur les activités actuellement entreprises dans le
cadre du Programme d'aide au réétablissement. Cet exposé a examiné les défis auxquels font face les
intervenants du PAR qui viennent en aide aux groupes de nouveaux arrivants aux besoins élevés.
Notes de l'atelier
Le sens et le résultat ultimes de ce que nous faisons... Un mot résume le tout : « Transformation »
Examen du site Web « le changement en mouvement »
La transformation est une série de changements qui visent à améliorer le rendement, une
amélioration qui devrait être considérable. Cette définition rend compte du travail effectué au sein du
PAR.
Client masculin originaire du Myanmar qui a perdu la vue à l'âge de 14 ans. Il est arrivé au Canada, où il a
reçu une formation et offre désormais des services d'interprétation. Le client est aujourd'hui autonome; il se
sent en pleine possession de ses capacités et voit l'avenir sous un jour meilleur.
Les clients viennent ici dans l'espoir d'un changement qui va transformer leur vie; un changement de
direction; une amélioration de leurs capacités; un changement qui s'opère à un rythme accéléré; un
changement qui va au-delà des améliorations graduelles.
2 310 RPG prévus en 2009 - D'où sont-ils venus en 2008?
o Iraq (plus de 25 %)
o Afghanistan
o Myanmar
o Somalie
o Colombie
Principaux défis auxquels nous sommes confrontés
o Budget du PAR
o Filières par lesquelles arrivent les RPG
o Besoins sanitaires et médicaux
o Aide au revenu
o Clients aux besoins élevés (compétences de vie, alphabétisation, employabilité,
etc.)
Transformation - Où en sommes-nous à l'heure actuelle?
o Orientation en matière de compétences dans le cadre du PAR
o Projet pilote de soutien aux clients
o Groupe de travail national - PAR
o Groupe de travail sur la santé des réfugiés
o Groupe consultatif - PFSI
o Sondage Matching Centre Destining
o Traitement collectif (Somaliens [Hamilton], Karen et Bhoutanais)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Séance plénière : Leçons apprises à l’étranger : les possibilités offertes par un monde sans frontières
Conférencier d’honneur : Dr Richard Heinzl (fondateur de Médecins Sans Frontières Canada)
Richard Heinzl a raconté comment ses confrères de Médecins Sans Frontières et lui-même s'y sont pris
pour gérer la crise humanitaire catastrophique pendant la guerre en Iraq, alors qu'ils manquaient
cruellement de matériel et de personnel. Son exposé a montré aux délégués jusqu'où pouvait aller la
capacité d'adaptation et de résistance de l'esprit humain tout en leur permettant de tirer de précieuses
leçons qu’ils pourront mettre en pratique dans leurs vies personnelle et professionnelle.
Notes de l'atelier
Les réfugiés comptent parmi les personnes les plus fortes et les plus intéressantes que le
conférencier ait jamais rencontrées.
Nombre de nos réfugiés sont des enfants et donc notre avenir.
Les personnes déplacées à l'intérieur d'un pays s'apparentent à des réfugiés mais ne se trouvent
pas dans un pays étranger et ne bénéficient donc pas de l'aide gouvernementale.
L'ennui est souvent l'un des problèmes les plus importants. Les réfugiés sont incapables de faire
des projets d'avenir.
Grâce à la technologie, chaque coin du monde est connecté, si bien que l'idée de changement
fait son chemin. La technologie permet aux grands centres urbains et aux villes plus modestes de
faire le premier pas vers la prospérité.
La technologie peut améliorer la santé. C'est aussi simple que de pouvoir donner un coup de fil.
Si les personnes ont accès à l'information, la société dans laquelle elles vivent est plus saine.
Certains pensent que l'accès à l'information fait partie des droits de la personne.
L'absence de guerre et de violence est valorisée.
Les personnes sur place sont mieux informées; l'animateur, c'est vous.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Séance plénière : Orientations actuelles et futures en matière de réétablissement
Conférencier : Michael Casasola (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés)
Cet exposé a porté sur les principaux développements et les tendances à venir dans le secteur du
réétablissement à l'échelle internationale.
Notes de l'atelier
Critères de réétablissement du HCNUR
Besoins de protection physique et juridique
Personnes ayant survécu à un acte de violence ou à la torture
Besoins médicaux
Femmes à risque
Regroupement familial
Enfants et adolescents
Réfugiés âgés
Réfugiés qui n'ont pas la possibilité de s'intégrer
Nombre total de demandes de réétablissement présentées entre 2003 et 2007
2003 : 35 314
2004 : 39 509
2005 : 46 260
2006 : 53 183
2007 : 97 302
2008 : 115 309
Statistiques non officielles du HCNUR : Nombre de réfugiés réétablis à l'échelle internationale (2007)
Demandes : 98 999 (départs : 49 868)
Pays d'asile : 80
Pays d'origine : 65
Pays de réétablissement : 25
Statistiques non officielles du HCNUR : Nombre de réfugiés réétablis à l'échelle internationale (2008)
Demandes : 115 309 (départs : 56 613)
Pays d'asile : 73
Pays d'origine : 64
Pays de réétablissement : 27
Développements positifs
Augmentation du nombre de demandes de réétablissement
Augmentation du nombre de départs
Augmentation de 72 % selon l'Association pour l'étude du problème mondial des réfugiés
Centre de transit d'urgence en Roumanie
Nouveaux pays de réétablissement
Besoin, capacité et espaces
Besoin en réétablissement : 561 000
Capacité de réétablissement : 127 000
Espaces dans les pays de réétablissement : 80 000
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
2007 par rapport à 2008 par région
Afrique (2007 : près de 20 000 et 2008 : 20 000)
Amériques (2007 : 1 000+ et 2008 : près de 0)
Asie (2007 : 52 000+ et 2008 : 55 000+)
Europe (2007 : 19 900 et 2008 : 1 000 - 2 000)
Moyen-Orient - Afrique du Nord (2007 : 19 990 et 2008 : 38 000) Orientations en 2008 : 10 principaux pays d'origine (chiffres non officiels)
Iraq : 32 699
Myanmar : 30 385
Bhoutan : 23 504
Somalie : 8 526
République démocratique du Congo : 2 481
Iran : 2 073
Afghanistan : 1 766
Territoires palestiniens occupés : 897
Burundi : 808
Éthiopie : 759 Iraquiens inscrits - (Le HCNUR dénombre aujourd'hui plus de 300 000 Iraquiens inscrits dans la région.)
Population de l'Est de l'Iraq inscrite en 2007
Syrie 1,0 – 1,5 millions 216 370 93 877
Jordanie 450 000- 500 000 54 258 29 981
Liban 50 000 10 532 5 668
Turquie 6 000– 10 000 6 408 3 091
Égypte 20 000– 40 000 10 532 8 169
Iran 57 000 + 3 673 3 305
CCG 200 000 + 1 816 3 305
Iraquiens réétablis en : 2007
14 février – Le HCNUR prévoit recommander le réétablissement de 20 000 Iraquiens en 2007.
31 décembre – 21 312 recommandations
Recommandations de réétablissement au Canada – 1 515 2008
31 décembre – 32 716 recommandations
Recommandations de réétablissement au Canada – 2 658 Répartition des Iraquiens selon leurs besoins spéciaux - 35 % des réfugiés iraquiens répertoriés en Syrie ont des besoins spéciaux
Besoins spéciaux Individus Pourcentage
Enfants et adolescents exposés à un risque 9 417 8,5 %
Invalides 5 252 4,8 %
Réfugiés atteints d'une maladie grave 39 671 36,0 %
Personnes âgées exposées à un risque 3 627 3,3 %
Mère ou père monoparental 418 0,4 %
Besoins spéciaux – Protection/juridique* 44 087 40,0 %
Enfants non accompagnés/séparés 117 0,1 %
Femmes exposées à un risque 7 736 7 %
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Recommandations de réétablissement de réfugiés originaires du Myanmar au départ de la Thaïlande en 2008
En 2008, 27 000 recommandations de réétablissement de réfugiés, dont 22 000 recommandations collectives et 5 000 recommandations individuelles
En 2009, le HCNUR prévoit recommander le réétablissement de 22 000 Myanmarais, dont 17 000 recommandations collectives.
Réfugiés bhoutanais au Népal
D'après le recensement de 2007 :
- 107 810 réfugiés (et quelque 2 000 demandeurs d'asile)
- Réfugiés répartis dans 7 camps depuis 18 ans
Chiffres de planification népalais pour 2007 - 2009
Population Décembre 2007 Décembre 2008 Décembre 2009
Réfugiés bhoutanais 107 810 100 000 76 000
Demandeurs d'asile bhoutanais
1 550 0 0
Nouveaux arrivants tibétains 2 156 2 500 2 500
Réfugiés en milieu urbain 218 220 220
Demandeurs d'asile en milieu urbain*
83 80 80
Total 111 817 102 800 78 800
- Compte tenu du manque d'information parmi les réfugiés au sujet de la vie dans un pays tiers et la propagande anti--réétablissement à laquelle se livrent des groupes radicaux dans les camps, le HCNUR prévoit que les réfugiés auront besoin de plus de temps et d'information sur le processus de réétablissement et sur la vie dans les pays tiers afin de pouvoir prendre une décision.
Réétablissement des réfugiés bhoutanais
Déclaration d'intérêt : 60 490
Recommandation en vue du réétablissement dans un pays tiers : 32 573
Initiative du Haut Commissaire
La deuxième réunion du Dialogue du Haut Commissaire sur la protection a été centrée sur les situations prolongées, et plus précisément sur cinq pays/situations dans un premier temps :
- Les Burundais en Tanzanie
- Les Érythréens dans l'Est du Soudan
- Les Afghans en Iran et au Pakistan
- Les Rohingyas au Bangladesh
- Les Croates en Serbie
Définition de situation « prolongée »
Le HCNUR décrit actuellement la situation prolongée de réfugiés (SPR) comme « une situation dans laquelle les réfugiés se retrouvent dans un état de latence réfractaire qui perdure. Leur vie peut ne pas être en danger, mais leurs droits fondamentaux et leurs besoins essentiels économiques, sociaux et psychologiques demeurent insatisfaits après des années d’exil. » (Situations prolongées de réfugiés [EC/54/SC/CRP.14] juin 2004)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Recommandations de réétablissement de réfugiés africains en 2008, par nationalité
SOMALIE – 41 %
ÉRYTHRÉE – 31 %
CONGO – 12 %
ETHIOPIE – 5 %
BURUNDI – 3 %
SOUDAN – 2 %
Recommandations de réétablissement de réfugiés africains au Canada
SOMALIE – 52 %
ÉRYTHRÉE – 5 %
CONGO – 10 %
ETHIOPIE – 16 %
TOGO – 5 %
Autre – 12 %
Recommandations de réétablissement de réfugiés africains de 2008 (chiffres non officiels)
Afrique de l'Est : 22 426
Afrique de l'Ouest : 1 346
Afrique méridionale : 674
Afrique, total : 24 678
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Séance plénière : Mythes et réalités entourant la vie dans les camps de réfugiés
Conférencier : Colin Mackay (Centre d’accueil COSTI)
Cet exposé a permis d’examiner les mythes et les réalités entourant la vie dans les grands camps de
réfugiés, surtout en Afrique, et d'établir une comparaison avec la situation que vivent d'autres réfugiés de
longue durée dans d'autres camps importants.
Notes de l'atelier
Problèmes clés :
Défis logistiques et pratiques que posent la création et la gestion de grands camps de réfugiés, dans des endroits isolés où les infrastructures physiques et administratives sont très limitées (p. ex., accès routier médiocre ou inexistant, accès à l’eau, absence ou quasi-absence de structures de communication comme les lignes téléphoniques terrestres ou les réseaux de téléphonie cellulaire, installations bancaires limitées ou inexistantes)
Dans l'urgence, les réfugiés gagnent souvent leur pays d'asile avec rien ou presque rien d'autre que les vêtements qu'ils ont sur le dos et leurs compétences professionnelles s'ils en possèdent (les camps sont souvent situés à une distance de marche de la frontière, dans des régions isolées, à peine peuplées, puisque la plupart des réfugiés fuient leur pays à pied).
La plupart des réfugiés sont extrêmement vulnérables; dans l'immédiat, ils ne sont pas capables de subvenir à leurs besoins, ni psychologiquement ni pratiquement parlant.
Pendant cette phase, les organismes humanitaires (agences des Nations Unies, surtout le HCNUR; bureaux nationaux et internationaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge; organismes non gouvernementaux nationaux) s'emploient à répondre à leurs besoins et à leur offrir un soutien psychologique, des services de formation et d'éducation ainsi que d'autres services.
Compte tenu de la vulnérabilité initiale des réfugiés, tous les services sont offerts gratuitement et ne requièrent aucune, sinon une infime contribution de la part de ceux qui en bénéficient.
Les problèmes de sécurité dans le pays hôte peuvent vouloir dire que la police et (ou) l'armée nationale assurent un certain degré de contrôle dans la région où se situe le camp. C'est notamment le cas dans la région où se trouvent les camps de réfugiés rwandais en Tanzanie et au Zaïre.
Entre avril et juillet 1994, près de deux millions de réfugiés ont fuit le Rwanda pour trouver refuge dans les pays voisins, surtout en République Démocratique du Congo (Zaïre) et en Tanzanie.
C'est le district de Ngara en Tanzanie qui a accueilli le plus grand nombre de réfugiés (417 681), répartis dans trois camps : Benaco (211 370), Lumasi (126 408) et Masura Hills (79 903).
Dans le district de Karagwe, le nombre de réfugiés se chiffre à 164 600, répartis dans cinq camps dont la population va de 67 994 dans le plus important (Chabilisa I) à 10 846 dans le plus petit (Muongo).
Le seul camp (Kitale Hills) dans le district de Biharamulo a accueilli 20 212 réfugiés.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Défis en matière de coordination
Tous les organismes s'emploient à offrir divers services aux réfugiés (soins de santé, eau/hygiène, nourriture, logement, éducation et services essentiels aux organismes dans un endroit éloigné et isolé).
Dans les phases initiales de l'urgence, un nombre considérable d'ONG internationales (et parfois nationales) détachent des équipes sur place chargées de déployer tout un éventail d'activités qui cadrent avec leur domaine de spécialité.
Le nombre des ONG diminue à mesure que la phase d'urgence touche à sa fin et que leurs sources de financement se tarissent (c'est surtout le cas des petites ONG).
Les possibilités d'auto-assistance et d'entraide sont limitées dans les camps de réfugiés. Les limites et les contraintes associées à la vie dans un camp de réfugiés peuvent par ailleurs favoriser la dépendance et la perte d'autonomie, surtout dans le long terme.
Les opérations d'urgence dans les camps de réfugiés peuvent s'achever aussi vite qu'elles ont commencé, souvent en l'espace de quelques semaines ou de quelques mois. Le degré de vulnérabilité diminue à la longue.
Selon la situation qui prévaut dans le pays hôte, le nombre de réfugiés qui parviennent à trouver un emploi salarié dans ou à l'extérieur des camps est relativement restreint.
Certains vendent de la nourriture et des articles non alimentaires ou d'autres produits de consommation courante pour augmenter leur revenu; d’autres sont employés par les ONG qui travaillent dans les camps.
Services offerts par le HCNUR et d'autres agences des Nations Unies
Dans de nombreuses situations pour ne pas dire dans la plupart, l'assistance aux réfugiés repose fondamentalement sur les services externes offerts par le HCNUR, d'autres agences des Nations Unies, comme le Programme alimentaire mondial (PAM), la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge et tout un éventail d'ONG internationales et nationales. Ces services visent à répondre aux besoins des réfugiés plutôt que de leur permettre de répondre à leurs propres besoins.
Par ailleurs, la qualité et la quantité des services offerts aux réfugiés tendent à diminuer au fil du temps, à mesure que de nouvelles crises éclatent et retiennent l'attention de la communauté internationale, et donc les fonds.
En l'absence d'un modèle efficace et de conditions propices à la sortie de la phase d'urgence dans un camp de longue durée, les choses demeurent essentiellement au point mort, même à long terme.
En l'absence de solutions politiques sûres et durables misant sur le rapatriement, le réétablissement ou l'intégration, les camps demeurent dépendants. La chose la plus simple et souvent la seule que les organismes humanitaires peuvent faire consiste à se concentrer sur une politique de soin et d'entretien afin que la situation des réfugiés ne se dégrade pas, dans l'espoir d'un rapatriement ou d'une autre solution permanente dans un avenir plus ou moins proche.
Remarque : Depuis des décennies, la Tanzanie accueille les plus grandes populations de réfugiés au monde : 700 000 en 2000 et 134 000 en 2007 : Mozambicains, (années 1980 et début des années 1990); Burundais, (depuis 1972), Rwandais (après le génocide, en 1994) et Congolais.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Qui administre les camps de réfugiés?
Le gouvernement du pays hôte, le HCNUR, les ONG. Les réfugiés assument plusieurs rôles et participent au développement et à l'administration des camps, à divers degrés, de la distribution de la nourriture et des produits non alimentaires à la fourniture de soins médicaux en passant par l'éducation et l'approvisionnement en eau et les services d'hygiène.
Les réfugiés qui ont le sens des affaires participent à la mise en place de marchés au sein même du camp (commerces de toutes sortes, cafés, restaurants), une activité qui requiert habituellement une interactivité sociale et économique avec la collectivité locale (vente ou échange de produits alimentaires et autres contre d'autres biens).
Mon expérience m'a appris que les camps ne pourraient pas fonctionner au jour le jour sans la participation et le travail des réfugiés.
Pertes et gains potentiels auxquels fait face un réfugié
Les réfugiés et leur famille ont la vie sauve, mais ils ont perdu tout le reste : maison, terre, moyen de subsistance, opportunités d'emploi, possibilité de retourner chez eux ou de trouver une nouvelle maison.
Les camps de réfugiés posent de nombreux problèmes sur le long terme. D'abord, ils minent l'objectif à long terme de l'asile : le rapatriement (ou le réétablissement et l'intégration). Paradoxalement, le niveau de services de soutien suffisant (et parfois plus que suffisant) que l'on parvient à offrir éclipse la nécessité humanitaire de trouver une solution durable.
De plus, la fourniture permanente de ces services gratuits après la phase d'urgence, c'est-à-dire dès lors que les réfugiés sont nombreux à avoir la capacité et la volonté de subvenir à leurs besoins, finit par nuire aux capacités de subsistance des réfugiés.
Ils ont perdu l'habitude de fonctionner dans des conditions économiques normales, lorsque la nourriture, les soins de santé, l'éducation et d'autres services ne sont pas gratuits.
Cette situation rend d'autant plus difficile leur réintégration dans leurs collectivités d'origine ou leur intégration à de nouvelles collectivités. Ils doivent en effet passer d'une situation de dépendance économique quasi-totale à une situation d'autonomie quasi-totale.
Questions et défis en matière de sécurité
Tensions/conflits au sein des populations de réfugiés. - Entre les populations de réfugiés et les représentants du gouvernement hôte, comme la police et
l'armée. - Entre les populations de réfugiés et les fournisseurs de services nationaux et internationaux. - Entre les populations de réfugiés et la collectivité locale/hôte.
Des problèmes de sécurité peuvent également se faire jour dans certaines situations vécues par les réfugiés. Ces problèmes sont liés ou résultent de circonstances particulières, comme celles dans lesquelles se trouvent les réfugiés rwandais qui ont fuit vers la Tanzanie et la République démocratique du Congo (Zaïre).
Cette situation peut à la fois représenter un risque et un défi pour la police et l'armée du pays hôte et pour les organismes humanitaires. Elle peut également avoir un impact direct sur la sécurité de la collectivité hôte (et s'inscrire dans le long terme; par exemple, la présence de milices Interahamwe dans la région des Grands lacs en Afrique, qui est toujours une réalité).
Tel que décrit ci-dessus, les services offerts dans les camps de réfugiés sont souvent de meilleure qualité et plus nombreux que ceux auxquels a accès la population hôte. Cette situation peut elle-même donner lieu à des tensions entre les réfugiés et la collectivité locale. Le modèle traditionnel de l'assistance aux réfugiés ignore la collectivité hôte locale. Certaines ONG parviennent à lever des fonds pour mettre en œuvre quelques projets dans les collectivités hôtes, mais leur ampleur et leur portée sont souvent moindres comparativement aux projets ciblant les réfugiés. La tendance veut néanmoins que les services soient de plus en plus élargis à la population locale (p. ex., les services de santé offerts au camp de Kasulu, en Tanzanie).
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Remarque : Les normes Sphere sont un assortiment de normes établies et respectées par la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge et la majorité des ONG touchant à tous les aspects de l'aide humanitaire, dont l'approvisionnement en eau et l'accès aux services d'hygiène, la construction d'abris, l'aide alimentaire ou non alimentaire.
Selon les normes Sphere, l'approvisionnement quotidien en eau (pour boire, cuisiner et se laver) devrait être de 15 litres par jour et par personne. Les recherches réalisées en 2000 dans la région/les villages aux alentours des camps de réfugiés de Lugufu, en Tanzanie, indiquent que l'accès quotidien à l'eau pour la population locale équivaut à environ 10 litres par personne et que la qualité de l'eau est généralement inférieure et moins salubre, pour la consommation comme pour les autres usages.
Au début des années 1990, le taux de mortalité des réfugiés cambodgiens dans les camps thaïlandais était environ trois fois plus bas qu'au Cambodge.
Les opérations ciblant les réfugiés à grande échelle créent tout un éventail d'opportunités pour les membres de la collectivité hôte qui possèdent des compétences en vente et offrent des services dans ce domaine, comme les chauffeurs, les cuisiniers, les compagnies de transport, les compagnies de camionnage, les transporteurs aériens, les pilotes d'hélicoptère, les marchands de denrées alimentaires, etc.
Le défi que représente le réétablissement après le séjour prolongé dans un camp de réfugiés
Le réétablissement est un nouveau départ qui s'accompagne de nouveaux défis (langue, culture, climat, etc.). Toutefois, tel que décrit ci-dessus, la dépendance, la perte de confiance en ses propres ressources et la perte des compétences liées au séjour prolongé dans un camp de réfugiés doivent également être surmontées.
Pour y parvenir, il est essentiel que les réfugiés reprennent peu à peu une existence plus ou moins normale, telle qu'elle est à l'extérieur des camps, et opèrent la transition vers leur nouveau pays ou leur nouvelle collectivité.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Atelier n° 1 : Mesurer le succès dans le contexte du PAR
Conférencier : Ahmed Mohammed (Organisme pour les services d'intégration et d'adaptation - SISO)
Cet atelier s'est déroulé en trois temps :
Présentation PowerPoint : Réussite en réétablissement, évaluation et mesure du rendement,
attentes
Film : Deux exemples à suivre en matière de rétablissement
Discussion ouverte
Notes de l'atelier
Objectifs
Partager les principaux développements au cours des 12 derniers mois.
Souligner la croissance des activités de réétablissement.
Identifier les grands mouvements de réétablissement.
Réétablissement efficace
Comment définir la réussite dans le contexte du PAR selon le point de vue :
• du client;
• du fournisseur de services;
• du bailleur de fonds (CIC).
Éléments du PAR
Hébergement temporaire Statut d'immigration légal et droits fondamentaux
Sensibilisation aux divers programmes gouvernementaux
Indemnité de démarrage
Logement permanent
Orientation financière et ouverture d'un compte en banque
Meubles
Aide au revenu mensuel
Bénévolat
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Réétablissement/établissement/continuum de l'intégration
Acclimatisation Adaptation Intégration
• Services du PAR • Services d'établissement, information et recommandations • Travailleurs de l'établissement dans les écoles - Hamilton • CLIC/Anglais langue seconde • Programme d’accueil (HOST) • ARE
Résultats du réétablissement • Satisfaction des besoins financiers mensuels immédiats • Connaissance des programmes et services provinciaux et fédéraux • Compréhension des renseignements financiers et autres renseignements essentiels • Connaissance des services d'établissement et des ressources offertes dans la collectivité • Scolarisation, apprentissage de la langue et acquisition de compétences • Bénévolat, participation à la vie communautaire • Établissement d'un réseau de soutien social • Aptitude à élaborer des plans sur le court et le long termes • Efforts en matière de recherche d'emploi
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Indicateurs d'établissement
Économiques : Emploi, autonomie financière Sociaux : Compréhension du système juridique canadien, droits et responsabilité, solidité du réseau de soutien social Culturels : Adaptation aux divers aspects du mode de vie Politiques : Citoyenneté, exercice du droit de vote
Indicateurs d'intégration
Économiques : Avancement professionnel, changement dans les compétences linguistiques, domaine de l'emploi précédent, propriétaire de son logement Sociaux : Accès aux institutions et participation active, bien-être familial et personnel Culturels : Effort pour redéfinir l'identité culturelle, adaptation ou réévaluation des valeurs Politiques : Participation à l'organisation politique et socio-politique, candidature à une position politique
Rôle de la collectivité
• Sensibilisation du grand public • Initiative de rapprochement et exposés • Couverture médiatique • Implication des autorités locales et du secteur privé • Implication des organismes communautaires, des organismes sociaux et des groupes
religieux • Collectivités ethniques : festivités et soutien social • Soutien émotionnel et encouragement • Dons : vêtements, électroménagers et jouets • Bénévolat (programme d’accueil [HOST]) • Occasions d'emploi
Articles parus dans la presse locale
• Les immigrants détestent le froid, mais ils sont heureux d'être à Hamilton • Célébration haute en couleur de la diversité à l'occasion du 15
e anniversaire du SISO
• SISO prend la route (bureau mobile SISO) • Le SISO ouvre un centre destiné aux jeunes immigrants (The Globe) • Plus qu'une simple bibliothèque, le partenariat bibliothèque/SISO est une ligne de vie pour
de nombreux nouveaux arrivants • L'Agence des services aux immigrants ouvre un bureau à Mountain. • Un immigrant primé pour son engagement communautaire
Les enfants de réfugiés luttent souvent en silence contre des problèmes de santé mentale
Services offerts dans la collectivité
• Organismes spécialisés dans l'établissement • Agences qui desservent les immigrants • Services spéciaux destinés aux femmes et aux enfants • Ministères gouvernementaux • Services juridiques • Établissements de formation • Hôpitaux et centres de soins de santé • Services destinés aux personnes invalides • Centres récréatifs • Établissements financiers • Police • Pompiers
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Séances d'orientation de suivi
• Trimestrielles • Examen des renseignements; séance de questions et réponses • Échange d'expériences et de connaissances entre les clients • Évaluation des progrès du client par le personnel • Formulaire d'évaluation des services offerts dans le cadre du PAR par les clients
Comment les organismes fournisseurs de services mesurent-ils la réussite? • Nombre moyen de jours pendant lesquels le client a séjourné dans un hôtel • Nombre de clients qui reviennent voir les intervenants du PAR pour obtenir des
explications concernant certains renseignements • Pourcentage de livraisons de meubles tardives • Pourcentage de clients non arrivés dans les délais prévus • Pourcentage de clients non saisis dans l'iSMRP • Pourcentage de clients non saisis dans la base de données des clients • Pourcentage de clients qui n'ont pas respecté leur bail • Nombre de plaintes des propriétaires • Nombre de plaintes des clients • Pourcentage de clients qui ont changé de destination au cours des 10 premiers jours • Pourcentage de membres du personnel qui ont participé à des activités communautaires
Cadre d’imputabilité pour les programmes de contributions (CIPC) 1. Mesure du rendement 2. Évaluation 3. Processus d'entente de contribution 4. Cadre de contrôle de la gestion 5. Responsabilité provinciale/territoriale
Activités de mesure du rendement • iSMRP • Sondage sur la satisfaction des clients • Évaluation du PAR • Pour être réalistes, les activités de mesure du rendement nécessitent une surveillance continue des
progrès des clients. • Les exemples à suivre ne sont pas saisis dans l'iSMRP, mais peuvent être saisis en tant que
(commentaires additionnels) : Commentaires de l'organisme fournisseur de services sur des questions spécifiques au cas Commentaires sur les données de fin du mois : Les commentaires peuvent inclure des tendances, des anomalies, des observations, des expériences, etc. mais ne doivent pas être spécifiques aux clients.
Répercussions d'un réétablissement efficace au niveau : • de l'individu (de sa famille); • de l'organisme; • de la collectivité; • provincial/national; • international.
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Ressources
Meilleures pratiques d'établissement Conseil canadien pour les réfugiés, février 1998 http://www.ccrweb.ca/fra/accueil/accueil.htm
• Settlement Services for Refugees and Immigrants in Canada www.manitoba.ca/labour/immigrate/asset_library/en/resources/pdf/settleGuide0208.pdf
• Cadre d’imputabilité pour les programmes de contributions (CIPC) http://integration-net.ca/francais/ini/caf-cipc/index.htm
• Évaluation du Programme d’aide au réétablissement (PAR) Sommaire exécutif, octobre 2004 http://www.cic.gc.ca/francais/ressources/evaluation/par-sommaire.asp
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Atelier n° 2 : L’apprentissage de l'auto-gestion de la santé par les arts
Conférenciers : Hana Pinthus Rotchild et Andrew Ostapenko (Organisme pour les services d'intégration et
d'adaptation - SISO)
Cet atelier a porté sur des méthodes simples et novatrices d'auto-gestion de la santé visant à approfondir
les compétences des participants à cet égard. Les participants ont appris et mis en pratique trois
méthodes d'apprentissage de l'auto-gestion par les arts : se détendre et puiser inconsciemment dans ses
pensées en travaillant l’argile, en réalisant des collages et en rédigeant un journal, trois techniques
d’expression et de relaxation.
Notes de l'atelier
Cet atelier comprend trois parties : 1) Examen du stress 2) Gestion du stress 3) Exercices de gestion du stress PARTIE 1 : Examen du stress
Définition : « Déséquilibre entre la manière dont vous percevez une situation et la manière dont vous percevez votre aptitude à gérer la situation en question »
En tant que fournisseur de services, vous « absorbez » les émotions de votre client et les combats qu'il doit livrer. Ce rôle peut augmenter le niveau de stress auquel vous êtes exposé.
2 TYPES DE STRESS
o Stress positif Un choix personnel Stress maîtrisé, à des fins précises Augmentation de l'anxiété à la suite d'un événement jubilatoire/plaisant Expérience désagréable pour le corps et l'esprit, mais pas nocive Favorise la motivation, l'excitation et la passion
o Stress négatif Issue inconnue Sentiment d'être confronté à un problème, à un environnement et (ou) à une
situation incontrôlables Opinion défavorable à l'égard d'un problème, d'un environnement et (ou) d'une
situation Se transforme en usure de compassion ou en épuisement professionnel (« burn-
out »)
Comment notre organisme exprime le stress o Indicateurs physiques : maux de tête, fatigue, troubles du sommeil o Indicateurs cognitifs : voir le monde à travers une loupe grossissante, indécision, ne plus prêter
attention aux détails o Indicateurs émotionnels : tristesse, dépression, colère, anxiété, crainte o Indicateurs comportementaux : perte de poids, prise de poids, recours accru à
certaines substances comme le tabac, l'alcool, le café ou la nourriture pour trouver le réconfort
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Résultats du stress
o « De 80 à 90 % des maladies sont liées à la mauvaise gestion du stress. » o L'individu connaît un épuisement professionnel ou une usure de compassion.
PARTIE 2 : Gestion du stress
« Il est indispensable de trouver le juste équilibre entre stress négatif, stress positif et relaxation. »
« Quelles que soient les exigences extérieures, vous ne serez pas stressé si vous vous sentez capable de les gérer. »
« Il est impératif de changer votre manière de percevoir la situation et votre capacité à la gérer. »
Utilisation d'une approche holistique pour gérer le stress o Approche physique : Activité physique et alimentation saine o Approche émotionnelle : Se trouver un exutoire, une façon de laisser libre cours à ses
émotions d'une manière positive et constructive. o Approche cognitive et comportementale : Prendre conscience de ses actes, de sa capacité de
gestion, mettre en pratique des techniques de respiration et de pensée positive. o Approche spirituelle : Se fixer des objectifs atteignables, avoir la volonté d'entreprendre des
activités agréables et d'en retirer du plaisir.
Méthodes infaillibles pour évacuer le stress
o RIRE : Regarder des vidéos amusants (Youtube, films), lire un courriel amusant, parler à un ami qui a toujours le mot pour rire, s'habiller moins sérieusement, rire de soi-même, prendre des cours de comédie, lire des livres amusants, passer du temps avec des enfants parce que ces derniers rient plus que les adultes.
o Le rire réduit le stress, augmente le niveau d'énergie, met de bonne humeur, fait baisser la tension artérielle, stimule le système immunitaire, détend instantanément et améliore les fonctions cérébrales.
o TENIR UN JOURNAL : Permet de mieux comprendre et de mieux composer avec ses sentiments, de jeter un regard critique sur ses propres actions/paroles/situations/conflits (certaines personnes parviennent à identifier un schéma dans leurs actions et leurs émotions). La tenue d'un journal est comme un miroir : elle vous permet de mieux vous connaître et de mieux comprendre vos propres comportements.
o Une façon d'affronter le stress et les moments riches en émotions o Lier la tenue du journal à quelque chose que vous faites déjà vous permettra d'intégrer
cette pratique à vos habitudes quotidiennes. Exemple : Rédiger votre journal pendant les pauses-café.
o MÉDITATION : Techniques de respiration et de concentration o Définition : « Nous méditons chaque fois que notre esprit est concentré sur autre chose
que nos pensées ou nos idées. » « Lorsque notre esprit ne suit plus le fil de nos idées; lorsque nous sommes plongés dans le présent (ni dans le passé, ni dans le futur). »
o Les recherches montrent que la méditation, à raison de courtes séances quotidiennes, permet d'améliorer la concentration et le rendement, de débarrasser l'esprit de toute distraction.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Trois exercices ont été utilisés pour illustrer les méthodes de gestion et (ou) de réduction du stress.
Exercice 1 : La tenue d'un journal o Les participants ont été invités à prendre une respiration profonde avant de suivre les
consignes dans le document qui leur a été distribué et d'entamer la rédaction de leur journal.
o Un document d'orientation comportant des questions personnelles a été distribué aux participants pour les aider à accomplir l'exercice efficacement.
Exercice 2 : Les arts o Les participants ont reçu de l'argile pour réaliser cet exercice de relaxation. On leur a
d'abord demandé d'explorer l'argile avec tous leurs sens. On leur a ensuite demandé d'essayer de voir quelque chose dans l'argile. Enfin, on leur a demandé de jouer avec l'argile.
o Dans le but d'apaiser les participants, les animateurs ont adopté un ton positif tout au long de l'exercice, en évoquant des choses positives, comme les vacances ou des paysages qui invitent à la relaxation.
Exercice 3 : Méditation o Les animateurs ont aidé les participants à faire une séance de méditation.
o Les participants ont été invités à placer les pieds bien à plat sur le sol et les mains sur les genoux. Ils ont ensuite été invités à se concentrer sur leur respiration et à visualiser une bouffée d'air pur et frais et à diriger leur respiration sur un point de tension, à centrer la tension et à expulser l'air souillé par les émotions négatives/la tension/le stress.
L'exercice doit se répéter pendant un minimum de 3 minutes.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Atelier n° 3 : Redonner confiance en eux à ceux qui ont survécu à la torture lors du processus
d'établissement
Conférencier : Mulugeta Abai (Centre canadien pour victimes de torture)
Le conférencier a examiné les conséquences de la torture et de la violence organisée, a évoqué des cas
précis et présenté les mesures de soutien institutionnelles et communautaires dont devraient bénéficier
ceux qui ont survécu afin de pouvoir passer de l’état de victimes à celui de membres à part entière de la
collectivité.
Notes de l'atelier
Quel est le mot qui vient à l'esprit à l'évocation de la torture?
Humiliation, déshumanisation, coups, violence, adaptation, dégradation, peur, impuissance, traumatisme, douleur, souffrance, comportement inhumain, désespoir
La plupart de ces mots renvoient à des notions psychologiques, des problèmes nettement plus difficiles à traiter.
Pourquoi torturer?
Soutirer des renseignements, une démonstration de force, une méthode d'intimidation.
Selon Martin Baro, la torture psychosociale comprend trois éléments.
La violence organisée crée les conditions propices à l'installation d'une « culture du traumatisme ».
Trois symptômes doivent être présents pour parler de trouble de stress post-traumatique :
Retours en arrière, détresse intense
Troubles du sommeil
Sentiments de détachement
D'après la définition de l'Organisation mondiale de la Santé, la torture comprend :
l'emprisonnement arbitraire (sans procès)
Qui sont les survivants
Personnes contraintes de quitter leur pays parce que leur vie était menacée
Traumatisme associé à l'arrivée dans un nouvel endroit ou à l'exil
Femmes, enfants, personnes âgées
Avant de fournir le moindre service, nous devons créer un espace sécuritaire.
Fuite
Situation effrayante, dangereuse et extrêmement stressante
Vie dans les camps de réfugiés
Entraves au réétablissement
Information : absence de sensibilisation parmi les fournisseurs de services, absence de sensibilisation des clients à la manière dont fonctionne « le système »
Langue
Statut d'immigrant
Classe : Le réfugié qui était autrefois prospère a tout perdu - renversement de situation.
Aspects culturels
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Techniques de violence organisée - Terrorisme d'état - Traumatisme psychologique
Massacres, disparitions, intimidation, torture Cercles du silence
Aux niveaux individuel et familial
Refoulement de l'expérience; volonté de protéger les membres de sa famille; ne s'attend pas à être compris ou même cru; veut aller de l'avant et oublier
Au niveau institutionnel
Le blâme est rejeté sur les victimes.
Hermétiques aux problèmes vécus à l'étranger
Sentiment d'impuissance Il faut veiller à ne pas bousculer les clients
Réseaux de soutien
Aux niveaux individuel et familial
Trouver compréhension et soutien.
Acquérir des habilités d'adaptation.
Comprendre leur situation.
Nouer des liens avec la collectivité.
Au niveau institutionnel
Fournir des occasions de justice et de reconnaissance.
Services en santé, en éducation et services sociaux disponibles
Créer des initiatives de réconciliation sociale.
Services offerts par le Centre canadien pour victimes de torture
Services spécialisés, thérapie par les arts
Organismes communautaires
Soutien dans les établissements publics (écoles, hôpitaux)
Réseaux familiaux (sécurité dans les foyers)
Soutien personnel
Notre rôle : ne pas créer de dépendance. Le client doit être orienté vers d'autres organismes et incité à élargir son réseau. Nécessité d'encourager le client à chercher lui-même d'autres organismes. Notre rôle : valider et réhabiliter. « Re-traumatisation »
Les sous-sols et les pièces dépourvues de fenêtre peuvent rappeler les cellules d'une prison.
Les images, les bruits et les odeurs peuvent susciter les retours en arrière.
La plupart des survivants finissent par anticiper ces événements et par apprendre à les gérer lorsqu'ils se manifestent.
Lorsque vous avez à faire à un survivant, montrez-vous rassurant et concentrez-vous sur le présent et le futur.
Maintenez une attitude positive. Notions essentielles à l'élaboration d'un modèle de soutien à l'intention des personnes ayant survécu à la torture
La torture est un problème social au sens large et non un simple problème médical.
Les survivants doivent être les artisans de leur rétablissement.
Les bénévoles sont le catalyseur du changement.
Les valeurs fondamentales universelles (droits de la personne) sont de solides piliers.
Le travail en équipe est fondamental.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Soutien dans la collectivité
Nette amélioration constatée en cas de collaboration avec un membre de la collectivité hôte Gestion de la relation
Établir votre rôle (ne pas créer de dépendance).
Fixer les limites.
Confidentialité
Confiance
Réseau Les clients en provenance de camps de réfugiés dépendent des organismes qui administrent ces camps. Il est plus difficile pour eux de s'adapter lorsqu'ils arrivent au Canada.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Atelier n° 4 : La gestion constructive des conflits
Conférencier : Peter Bruer (St. Stephen’s Community House)
Cet atelier a permis aux participants d'apprendre et de mettre en pratique diverses techniques et
compétences pour désamorçer les situations conflictuelles, pour communiquer des renseignements
désagréables d'une manière moins susceptible de dégénérer en conflit et pour résoudre les problèmes
selon une approche axée sur les intérêts.
Notes de l'atelier
Trois manières fréquentes d'envisager la résolution des conflits 1. Approche axée sur le pouvoir (âge, rang, par exemple)
Faire usage de son autorité, recourir à l'intimidation physique, intenter une action collective.
Avantages : résultats clairs; utile dans une situation d'urgence
Inconvénients : situation gagnante-perdante; nuit à la confiance
2. Approche axée sur les droits
Faire valoir une norme ou une règle générale qui s'applique à tout le monde (normes culturelles, politiques, lois).
Avantages : approche clairement comprise; résultats pouvant être anticipés; approche considérée équitable
Inconvénients : manque de souplesse; besoins individuels non satisfaits
3. Approche axée sur les intérêts
Mettre au jour les intérêts des deux parties et y répondre.
Avantages : situation gagnante-gagnante; solutions créatives
Inconvénients : peut nécessiter l'acquisition de compétences; peut être chronophage Agressivité passive
Un type d'approche axé sur le pouvoir très fréquemment utilisé dans son travail, selon une participante.
Plus un style de communication interpersonnel comparativement aux approches plus générales.
Une façon sûre d'aggraver le conflit Iceberg des intérêts en jeu
Position
Intérêts :
Sentiments
Convictions
Valeurs
Besoins
Expérience
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Il faut aller au-delà des apparences et chercher à comprendre le pourquoi de la position, sur quel système de valeurs s'appuient les opinions et la raison d'être de ces sentiments.
Comment pratiquer « l'écoute active »?
Répéter.
Poser des questions.
Vouloir en savoir plus - Pourquoi est-ce important?
Mettre son langage corporel à contribution. Écouter pour déceler quels sont les intérêts en jeu
Ignorer les attaques.
S'assurer d'avoir bien entendu.
Demander plus de renseignements.
Répéter jusqu'à ce que le client ait le sentiment de s'être bien fait comprendre.
La validation est extrêmement importante pour aider le client à se sentir compris.
Il est parfois difficile de ne pas être sur la défensive lorsque le client touche un point sensible. Si tel est le cas, admettre simplement que vous êtes sur la défensive pour que le client sache ce que vous ressentez.
Vous devez comprendre qu'en renonçant à vous défendre, vous ne perdez pas pour autant. Soulever un problème Comment faire?
Décrire le comportement problématique, non la personne.
Décrire l'impact de ce comportement sur vous.
Formuler une demande – p. ex. : vous serait-il possible de ne plus utiliser ce mot à l'avenir? Demander un changement de comportement.
« Lorsque vous arrivez à 14 h 30 alors que la réunion est prévue à 14 h, cela me pose problème car je suis alors en retard pour les autres clients qui comptent sur moi. Pouvons-nous convenir d'une meilleure solution? »
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Atelier n° 5 : Offrir des services à des familles aux besoins complexes
Conférencière : Teresa Simms Obidi (Organisme pour les services d'intégration et d'adaptation -
SISO)
Cet atelier interactif sur la planification efficace ciblant les familles aux besoins complexes a abordé les points
suivants :
Suggestions d'une définition des besoins complexes centrée sur les personnes invalides ou atteintes de
maladies chroniques;
Recommandations relatives à une approche d'encadrement des familles aux besoins complexes et de leurs
membres pris individuellement misant sur la mise en valeur des atouts;
Outil d’évaluation du capital humain permettant d'identifier les atouts propres à la famille et aux individus
qui la composent;
Exemples illustrant la manière dont ces atouts peuvent être incorporés à un plan visant à habiliter les
clients et les familles;
Principes directeurs en matière de planification personnelle et familiale les plus efficaces pour atteindre les
objectifs en matière de rapprochement.
Notes de l'atelier
Comprendre des besoins complexes
- Problèmes sociaux et ceux liés à la santé qui s'inscrivent dans le court et le long termes, notamment la barrière de la langue, l'abus de substances psychoactives, la santé mentale, la maladie chronique, etc.
Besoins visibles – Le client a besoin d'un fauteuil roulant; il souffre d'un autre handicap physique.
Besoins cachés – Trouble de stress post-traumatique, problèmes de santé dissimulés, violence familiale, etc.
- Tous les besoins sont des besoins individuels qui requièrent une réponse personnalisée. - Point commun : répercussions sur l'isolement social
Buts du SISO (CIC a lancé un projet pilote de mentorat spécialisé)
- Autonomie (auto-détermination) – Renvoie à la nécessité de participer activement à la détermination de son propre destin.
- Efficacité – Capacité et compétence pour contrôler l'environnement et les résultats pour l'existence
- Appartenance communautaire – Nécessité d'établir des relations authentiques (significatives); satisfaction à l'égard de la participation sociale et de la capacité à avoir un impact sur l'environnement
- Conformément à la théorie des besoins fondamentaux, un individu s'épanouira et fonctionnera d'une manière saine selon que ces besoins sont satisfaits ou non.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Stratégies
Évaluation des besoins et des « atouts »
La plupart des intervenants omettent d'évaluer les atouts du client lorsqu'ils évaluent le client dans le but de mettre ses points forts à profit (talents reconnus ET compétences non techniques telles que la personnalité, etc.). Nécessité d'élaborer un nouveau modèle pour évaluer les immigrants (le modèle d'évaluation des immigrants repose sur des critères économiques, c'est-à-dire venir au Canada, apprendre l'anglais et trouver un travail pour devenir un contribuable rapidement). Il nous faut changer nos attitudes et notre définition de la réussite - Le but : aller de l'isolement vers la connectivité dans la collectivité, en nouant des relations.
Planification et mise en œuvre (cinq éléments) - Engagement (approche centrée sur le client; démonstration de l'engagement à l'égard du client) - Ressources - Personnes-ressources - Stratégie - Communication
Orientation
Créer des réseaux de soutien (créer un sentiment d'appartenance à la collectivité) autour du client a) à commencer par l'organisme lui-même et b) pour ensuite aller du noyau familial vers l'extérieur, c) aux amis et à la collectivité et d) enfin aux réseaux d'échange (notamment les rapports qui impliquent un échange d'argent, par exemple les médecins, les dentistes, etc.).
Les nouveaux arrivants n'ont généralement de contact qu'avec leur famille et les intervenants de services tels que le PÉAI, le TÉÉ, le CLIC, les services de santé mentale, etc. Ils n'ont pas d'amis et n'ont pas l'impression de faire partie de la collectivité.
Suivi et établissement d'un réseau au sein de la collectivité
Surveiller les progrès des clients – Planifier des visites à domicile – Nous nous rendons à leur domicile 4 fois par an, la première fois peu après qu'ils aient quitté l'hôtel et ensuite 3, 6 et 9 mois plus tard, en plus d'un dernier entretien et d'autres rencontres, s'il y a lieu, à leur domicile ou au bureau; nous travaillons avec d'autres fournisseurs de services pour leur donner l'impression que d'autres organismes nous considèrent comme une ressource pour eux.
Combler les lacunes dans les services
Travailler avec des partenaires dans la collectivité à la création de projets comme les jardins communautaires, les initiatives Take Care/Take Control et Arts & Crafts :
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Jardins communautaires
- En partenariat avec une église qui a fait don du terrain, derrière l'édifice. Ce sont les nouveaux arrivants (en provenance de régions plus rurales) qui travaillent la terre. Ce projet leur a permis de reprendre contact avec le travail de la terre. Le gouvernement a mis d'autres terres à disposition, si bien qu'un plus grand nombre de clients ont pu participer au projet.
« Take Care, Take Control »
- S'orienter dans le système des soins de santé; travailler avec des étudiants en médecine et en thérapie du travail qui accompagnent les clients chez le médecin (avec l'autorisation du client) pour les aider à comprendre ce qui se passe, et faciliter le suivi (pharmacie, analyses de sang, etc.) et les aider à remplir les formulaires.
Arts et artisanat
- Projet de création d'une coopérative de tissage
Impact
1. La famille du client survit au choc de la transition culturelle (capable de gérer la situation pour utiliser d'autres services efficacement); en améliorant le soutien, nous permettons à nos clients de se maintenir à un niveau nettement plus élevé et nous les empêchons de sombrer dans le désespoir et la dépression.
2. Les clients commencent à se créer des réseaux de soutien solides; stratégie intentionnelle pour les aider à s'intégrer à la collectivité à quatre niveaux.
3. Les clients possèdent une meilleure idée de leurs facultés (compétences). 4. Les clients participent davantage aux décisions qui les concernent. Au dernier entretien, les clients
réfléchissaient aux améliorations possibles et faisaient des suggestions.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Séance plénière : Les réfugiés bhoutanais
Conférencier : Ahmad Fahim (Organisation internationale pour les migrations)
Durant son exposé, Monsieur Fahim a brièvement expliqué le rôle que joue l’OIM dans le processus de
réétablissement des réfugiés. Il a également parlé de son récent séjour au Népal, où il est allé observer
le travail de l’OIM en vue du réétablissement des réfugiés bhoutanais dans divers pays, dont le Canada.
Notes de l'atelier
L’OIM offre des services dans trois grands domaines :
- Services médicaux (EMI et MD) - Services d'orientation (OCE) - Déplacements
Aperçu
- Environ 11 000 réfugiés se réétablissent au Canada chaque année. - 7 500 sont des RPG. - 3 500 sont des RPSP. - L’OIM vient en aide à la majeure partie d'entre eux. - L’OIM vient également en aide à d'autres catégories d'immigrants (regroupement familial,
immigrants indépendants, travailleurs qualifiés et autres). - Le degré d'assistance offert par l’OIM varie selon divers facteurs tels que le point de départ, etc.
Acteurs du réétablissement (situation type)
- Réfugiés - Pays hôte - HCNUR - Croix-Rouge - Autres ONG/partenaires - Ambassades canadiennes - OIM (siège social, bureau régional, bureau national et intervenants sur place) - CIC (bureaux national, régionaux et locaux) - Organismes fournisseurs de services au Canada - Parrains (familles, groupes religieux, communautés ethno-spécifiques)
Nous devons savoir quels sont les acteurs du processus de réétablissement (la liste ci-dessus n'est pas exhaustive). Nous devons savoir qui fait quoi pour garantir l'adéquation de la communication entre tous les acteurs. Services médicaux
- L'examen médical requis pour l'immigration (EMI) est une obligation à laquelle doivent satisfaire tous les candidats à l'obtention d'un visa permanent.
- L'EMI est pratiqué par un médecin désigné (MD). - L’OIM fait également office de médecin désigné dans certains pays. - L’OIM procède également à des évaluations de sélection médicale avant le départ (aptitude au
départ); cette responsabilité est relativement récente. Orientation canadienne à l'étranger
- Orientation canadienne à l'étranger (OCE) est un programme d'orientation avant le départ qui fournit des renseignements essentiels sur le Canada.
- OCE est un programme financé par CIC dont le coût n'est pas porté au prêt consenti aux réfugiés.
- OCE est offert à tous les résidents permanents; il s'agit d'un programme international, mais il n'est pas disponible dans tous les pays.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Les centres OCE se situent en Afrique (3 centres principaux), au Moyen-Orient (5), en Asie (4), en Europe (1) et en Amérique du Sud (1). Des formations itinérantes sont également offertes, comme l'exigent le bureau de CIC à Ottawa ou les bureaux de CIC dans le monde. Déplacements
Nous recevons les visas des ambassades canadiennes; nous informons les réfugiés des modalités de départ; nous assurons le transport terrestre; nous réservons le vol; nous obtenons les dispenses de visa de transit (ententes avec certains pays qui n'exigent pas de visas de transit afin de réduire les délais et les coûts); nous obtenons les documents de voyage et les autorisations de sortie dans les pays où cela est nécessaire; nous organisons le départ, les points de transit et un service d'escorte (médicale ou non), s'il y a lieu.
Rôle de l'OIM Ottawa - Petit bureau (3 personnes) - Point de contact pour CIC et les organismes fournisseurs de services avec l’OIM au Canada - Soutien aux opérations de l'OIM sur le terrain et règlement des problèmes opérationnels
(explication des attentes) - Respect des lignes directrices du programme de CIC lors de l'organisation des déplacements et
d'autres services OIM au Népal
- 2 bureaux au Népal (Kathmandu et Damak) - Le conférencier s'est rendu sur place pour s'informer sur les activités de ces bureaux. - Le réétablissement des réfugiés bhoutanais est l'un des principaux programmes de ces bureaux. - Services d'orientation, services médicaux (EMI et MD), services de transport, profil culturel et
sondage sur le réétablissement
Le document sur le profil culturel (que le réfugié lit avant le départ) s'est révélé extrêmement représentatif de l'expérience vécue avec les Bhoutanais sur le terrain.
Nous prévoyons l'arrivée d'un millier de Bhoutanais en 2009. Graphique du HCNUR pour le Népal – À consulter sur le site Web de l'organisme pour obtenir de plus amples renseignements. Présentation de photos – Principaux commentaires de Monsieur Ahmad
- L'agencement d'un camp de réfugiés est unique en son genre (observations personnelles du conférencier) : conception ouverte; aucune barrière véritable entre le camp de réfugiés et les collectivités locales.
- Salle de classe, avec le principal – Quel est le degré d'équivalence du système d'enseignement bhoutanais? Les étudiants bhoutanais réussiraient mieux que les étudiants népalais, au point que des Bhoutanais enseignent aux Népalais.
- Il est fréquent pour les Bhoutanais de porter du maquillage sur le visage et les yeux - Il ne faut pas s'en inquiéter.
- Les Bhoutanais n'ont pas grand-chose à faire dans ces camps. - Système d'approvisionnement en eau – Il est plus efficace dans le camp que dans la collectivité
de Damak parce que l'eau est filtrée/purifiée. - Les bureaux du HCNUR et de l'OIM se situent dans le même module. - Photos d'un aéroport/d'une aérogare – L'avion amène 40 personnes vers l'aéroport international
– L'atterrissage se fait à l'œil; aucune balise lumineuse ni aucun radar – En cas de brouillard ou s'il fait noir, le vol est annulé.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Séance plénière : Recherche sur la santé mentale des réfugiés
Conférencière : Dre
Laura Simich (CAMH – Centre de toxicomanie et de santé mentale)
La Dre
Laura Simich mène une étude de recherche que finance Citoyenneté et Immigration Canada sur
les réfugiés et leur santé mentale. Elle a donné un aperçu de l’étude en décrivant comment cette dernière
intègrera un examen national et des études de cas portant sur les endroits où les services en santé
mentale et les services connexes destinés aux réfugiés sont de bonne qualité.
Notes de l'atelier
Quels services en santé mentale offerts aux réfugiés s'avèrent efficaces? Des liens sont créés entre services en santé mentale et services d'établissement. Le CAMH va lancer une étude d'un an sur les pratiques dans le domaine de la santé mentale des réfugiés. Cette étude se déroulera en quatre temps :
- Analyse du contexte dans lequel œuvrent les organismes chargés d'assister les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, partout au Canada.
- Sélection de 3 ou 4 de ces organismes au Canada en vue de les soumettre à une étude plus approfondie
- Énoncé de meilleures pratiques à partir de cette recherche - Création d'outils de formation à l'intention des fournisseurs de services en établissement
En règle générale, les problèmes de santé mentale passent inaperçus. Les réfugiés ne comprennent peut-être pas en quoi consiste la santé mentale ou, à tout le moins, leur définition de la santé mentale peut différer de la définition que l'on en a au Canada. Dans cette étude, « santé mentale » renvoie au bien-être émotionnel (le fait de bien se sentir), une définition générale. Ce projet inclut-il le Québec? La conférencière compte interroger des bureaux québécois. Tous les documents informatifs seront traduits en français.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Séance plénière : Identification et discussion des nouveaux enjeux par les délégués et discussion dans
le « Café mondial »
Animatrice : Karon West (animatrice de la conférence)
Avec l'aide de l’animatrice, les délégués ont réfléchi ensemble, discuté et arrêté la liste des principaux
enjeux dans l'exécution du Programme d'aide au réétablissement. La méthode d'animation employée lors
de cet exercice est intitulée « Café mondial ». Le Café mondial est une méthode unique en son genre
selon laquelle les délégués vont de table en table pour discuter d’un problème, d’une question ou d’un
sujet précis. Cette méthode permet d'optimiser la discussion et l'échange d'idées entre les délégués.
Notes de l'atelier
Notre feuille de route
Formuler des recommandations en faveur du changement et permettre à nos collègues d'élargir le PAR en leur permettant d'acquérir de nouvelles compétences et en perfectionnant celles qu'ils possèdent déjà.
Reconnaître, célébrer et miser sur nos forces et nos accomplissements personnels et collectifs.
Établir un cadre de changement continu et commun à partir duquel prendre des mesures. Le processus : créer un espace de créativité Créer un réseau vivant, propice à la communication et à la collaboration
Inscrivez vos idées, vos réflexions, vos notes sur un tableau à feuilles mobiles.
Chaque groupe compte un « hôte ». Des « voyageurs » iront de table en table pour transmettre les principales idées et mesures évoquées dans la conversation tout en misant sur les idées du groupe précédant.
Travail en petits groupes qui changeront tout au long de la matinée Méthode de travail
Se concentrer sur l'essentiel.
Inciter chacun à participer.
Dire ce que vous pensez, ce que vous avez sur le cœur.
Écouter pour comprendre.
Poser des questions, écouter les commentaires et échanger vos points de vue.
Avoir du plaisir.
Ronde 1
Quelles sont les nouvelles frontières et les nouvelles tendances auxquelles il nous faut prêter attention dans notre travail auprès des réfugiés?
L'hôte reste à la table et les voyageurs passent aux autres tables. L'hôte informe le nouveau groupe de la conversation qui vient d'avoir lieu.
La loi du libre mouvement est d'application. Ce qui doit arriver arrivera. Vous irez là où vos pas vous guideront. Ronde 2
À quels défis importants et à quels problèmes critiques sommes-nous confrontés lorsque nous fournissons des services aux RPG? Aujourd'hui? Demain?
Quelles sont les ressources, les forces et les capacités dont nous disposons pour relever les défis que nous réserve l'avenir?
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Ronde 3
Comment utiliser collectivement nos ressources pour créer le genre de culture qui nous motive et nous aide en tant que fournisseurs de services; qui nous permet de souhaiter la bienvenue à nos clients et de leur offrir avec passion les services à la hauteur de leurs attentes/leurs besoins?
Quelles mesures est-il recommandé de prendre pour garantir la satisfaction des besoins de nos clients tout en nous soutenant mutuellement, entre collègues et avec le personnel chargé de fournir les services? Recommandations
Partager les pratiques et les idées; tenir compte des différences culturelles; communiquer avec les agences et avec les intervenants des programmes au sein d'un même organisme; promouvoir davantage le rapprochement avec les collectivités.
Améliorer l'accès du personnel à des services de soutien psychologique; permettre au personnel d'évacuer le stress (soirées, journées en famille, etc.).
Donner la possibilité au personnel d'effectuer une visite d'un jour dans d'autres agences, centres de réception. Nous orienter davantage sur l'étranger.
Assouplir le budget.
Adapter les services aux besoins des clients.
Promouvoir le travail en équipe, un cadre de travail agréable; obtenir des renseignements exhaustifs sur les problèmes de santé du client avant son arrivée.
Échanger les meilleures pratiques entre les centres.
Mettre en place des outils d'éducation spécifiques aux jeunes et aux adultes.
Élaborer des initiatives de bénévolat et de rapprochement communautaire.
Tenir une conférence annuelle du PAR.
Être plus sensible aux problèmes des clients aux besoins élevés.
Échanger des renseignements entre membres du personnel des diverses agences.
Demander à CIC qu'un agent de liaison communautaire coordonne les initiatives de rapprochement et les ateliers.
Augmenter le montant de l'aide au logement.
Embaucher plus de personnel et assurer un financement plus professionnel.
Le processus de remboursement du Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI) prend près de 5 mois à l'heure actuelle.
Utiliser les ressources communautaires.
Promouvoir les occasions de se réunir annuellement.
Mettre en place une approche plus systématique, une stratégie ciblant les RPG qualifiés et non qualifiés en fonction des besoins du marché du travail.
Revoir la manière d'envisager la gestion des cas.
Désigner une personne à son arrivée et la suivre pendant un an.
Élaborer une liste de vérification simple et commune à toutes les agences pour éviter les doublons.
Initier le dépôt direct des chèques de soutien au revenu (fortement suggéré).
Améliorer la communication entre CIC et les fournisseurs de services.
Multiplier les réunions et les conférences pour échanger des renseignements.
Multiplier les programmes ciblant les jeunes (n'existent pas dans le PAR actuellement).
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Réfléchissez à ce qui a été dit; qu'avez-vous entendu et vécu qui vous a : inspiré
Niveau d'engagement à l'égard des autres
Qualité de l'analyse et compassion
Chacun a un rêve; persévérer et travailler à l'atteinte de ce but, la satisfaction des besoins de nos clients.
Idées différentes
Persévérer et défendre les intérêts des RPG.
Niveau d'engagement
surpris
Nous voyons tous nos clients et nos besoins de la même façon.
Avoir le soutien de CIC.
Le PFSI ne fonctionne pas.
Aucune colère
Chacun vise le même objectif.
touché ou ému
Tous unis vers un même objectif.
La façon dont l'événement a été organisé et animé.
Exposé de Hamilton, « compte sur moi »; « j'y vois plus clair à présent »
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Atelier n° 6 : Gestion éthique des cas : limites en matière de services
Conférencières : Yasmine Dossal et Farishta Murzban Dinshaw (COSTI)
Cet atelier a porté sur les responsabilités éthiques des gestionnaires de cas qui travaillent avec les RPG,
notamment sur les questions se rapportant à l’auto-détermination des clients, la prise de décision
éclairée, la vie privée et la confidentialité, les relations duelles, les conflits d’intérêt, le contact physique et
les cadeaux en échange des services.
Notes de l'atelier
Élargissement des services Il arrive parfois que les frontières soient floues lorsque nous rendons visite à un client à son domicile; nous devons faire preuve de professionnalisme et respecter les principes que nous impose l'éthique en toutes circonstances. Tout part généralement d'une bonne intention. Que devons-nous garder à l'esprit lorsque nous interagissons avec un client, à plus forte raison si le client appartient à la même culture que nous? Si le client est triste ou déçu au moment de l'adieu, lorsque vous avez terminé votre mission? Exemple : Vous vous rendez au domicile d'un client et il vous prépare tout un repas. Dès lors que vous prenez l'habitude de manger avec le client, toute la dynamique s'en trouve changée : il faut demander aux clients à l'avance de ne rien prévoir. C'est pourtant ce qu'ils font généralement.
Auto-détermination Il est important que les clients identifient leurs propres objectifs. Au début, ils veulent que vous leur disiez quoi faire. Ils ont besoin d'être encouragés à prendre leurs propres décisions et à élaborer leurs propres projets.
Consentement éclairé Renvoie à l'autonomie – Ils ont le droit de décider de ce qui leur convient. Une fois encore, il y a des limites à cet égard. Il arrive en effet que l'intervenant soit tenu de divulguer des renseignements à d'autres gestionnaires de cas et, lorsqu'un cas de violence familiale est soupçonné, il est de son devoir de le signaler à la Société d'aide à l'enfance. Cette situation particulière doit être exposée préalablement au client - Nous devons obéir aux lois qui limitent la confidentialité.
« Quand appeler la Société d'aide à l'enfance, un appel qui se soldera par la dislocation de la famille? » En tant qu'intervenants, nous sommes tenus de signaler les cas d'abus, même si ce n'est pas facile - Vous devez informer le client de cette possibilité à l'avance de manière à ce qu'il sache à quoi s'en tenir.
« Cette discussion va nuire à notre relation avec le client, à plus forte raison si nous devons lui demander de signer un formulaire à l'avance.» Nous devons travailler de concert avec la Société d'aide à l'enfance. Il est faux de croire que les enfants sont enlevés à leur famille dans tous les cas; le rôle de la Société d'aide à l'enfance ne se limite pas à retirer l'enfant à ses parents; il vise à agir dans le meilleur intérêt de l'enfant. Nous devons recevoir de la Société d'aide à l'enfance une meilleure orientation le moment venu d'envisager les façons de régler ce problème mais également informer les gestionnaires de cas et la collectivité. La Société d'aide à l'enfance est tenue de répondre dans les 48 heures. Elle a fait du bon travail dans de nombreuses familles. En cas de doute, vous pouvez également l’appeler et décrire une situation sous le couvert de l'anonymat pour savoir s'il y a lieu de procéder à un signalement officiel avant de franchir ce pas.
Protection de la vie privée et confidentialité Clients (dossiers médicaux, infection par le VIH, tuberculose, etc.) : Nous devons avoir une idée précise de ce qu'il retourne à l'avance. Il est difficile de savoir à l'avance ce qui peut ou non être divulgué, mais il est important d'y réfléchir. Les problèmes familiaux soulèvent la question de la formation de l'interprète relativement à la violation du droit à la vie privée et à la confidentialité.
Gestion de cas – Exemple : Si la télécopie du client est reçue dans une salle commune, vous devez prendre vos dispositions à l'avance et faire savoir au client qu'il va recevoir une télécopie. Le recours à la technologie multiplie les questions d'éthique.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Stockage : Les ordinateurs doivent être dotés d'un mot de passe – De nombreuses agences partagent des locaux et des ordinateurs. Tout doit être sous clé; les agences recourent à des étudiants; les dossiers des clients doivent être rangés dans des armoires verrouillées - Il faut prêter attention à ces détails.
« Peut-on évoquer un cas lors d'une réunion du personnel? D'après moi, il faut en parler d'abord au gestionnaire. » Tout dépend du module de gestion de cas; certains travaillent en groupe, mais tout dépend également de qui participe à la réunion (étudiants ou bénévoles, par exemple). Il faut faire preuve de discrétion. Il est également possible d'affecter les cas en fonction de la langue, du nombre, etc. Il est suggéré de ne pas mentionner le nom du client si ce n'est pas nécessaire, si cela ne changera rien au service fourni.
« Combien de temps faut-il garder les dossiers? » CIC exige que les dossiers soient conservés pendant 7 ans avant d'être détruits. Il est néanmoins conseillé de se reporter aux lignes directrices des bailleurs de fonds.
Divulgation – Seuls les renseignements nécessaires doivent être divulgués. Encore une fois, si la personne ou les autres risquent de subir un préjudice, les règles de confidentialité ne sont plus d'application.
Conflit d'intérêt – Vrai, particulièrement dans les petites collectivités ou lorsque les clients viennent de la même collectivité, si vous fréquentez la même église ou si vous êtes voisins ou si votre époux ou épouse est apparenté au client. Le fournisseur de services ne doit pas essayer de gérer une relation double et doit demander que le cas lui soit retiré. C'est difficile lorsque personne d'autre dans votre bureau ne parle la langue du client à part vous. Il faut dès lors trouver le plan qui est dans le meilleur intérêt du client (faire appel aux services d'un traducteur externe, par exemple). Il faut éviter de mélanger intérêts personnels et professionnels, d'un côté comme de l'autre - Exemple : Quelle église fréquentez-vous? Au lieu de répondre en donnant votre préférence personnelle, énoncez une liste de trois ou quatre solutions possibles et laissez le client choisir. Parfois, les gestionnaires de cas doivent quitter la communauté, une décision difficile à prendre mais parfois nécessaire. Dans certains pays, l'idée de confidentialité n'existe pas, si bien qu'en tant que professionnels, nous devons voir dans ces situations autant d'occasions d'informer les clients à cet égard.
Compétence en matière de culture et de diversité Il arrive que les clients desservis appartiennent au mouvement politique à l'origine des problèmes de leur propre famille. Comment gérer cette situation et agir en professionnel? L'erreur est humaine, mais si vous ne parvenez pas à gérer cette situation, vous devez demander à votre supérieur de vous retirer le cas et de le confier à un autre gestionnaire. Si la langue impose certaines limites et que le cas n'est pris en main par personne, il vous faudra alors faire preuve d'un grand professionnalisme. Il est parfois difficile de travailler avec les RPG parce que nous ne savons pas tout de leur passé dès le départ.
L'inverse est parfois vrai également : C'est le client qui refuse de travailler avec vous, en raison d'une divergence d'opinion; certains clients masculins ne veulent pas travailler avec des femmes et refusent de recourir à leurs services. Que faut-il faire? Chaque agence à sa politique à cet égard. Le problème doit être réglé à l'interne. En cas de syndrome de stress post-traumatique, un autre gestionnaire peut être affecté au cas. Si c'est une question de sexe, il faut sensibiliser le client à la façon de travailler au Canada et l'amener à accepter la situation telle qu'elle est.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
L'honnêteté, l'intégrité, le respect et le professionnalisme vous permettront de régler ce genre de problème. Il faut montrer aux clients qu'il s'agit d'une nouvelle société dans la façon dont nous nous comportons. Si nous continuons d'accéder à leurs requêtes, nous leur signifions qu'il est normal d'avoir leurs convictions ou de se comporter comme ils le font. Nous devons donc nous y efforcer. Il faut également tâcher d'adopter un comportement qui indique une tolérance zéro à l'égard du racisme, de l'homophobie, etc.
Il faut adopter un comportement exemplaire et professionnel.
Il faut connaître les politiques de l'agence, les afficher et les expliquer aux clients dans leur langue.
Il faut établir une communication avec le client et l'informer sur le Canada.
Contact physique Dans de nombreuses communautés, le contact physique est fréquent. Si on lui refuse ce genre de contact, le client peut se sentir blessé ou avoir l'impression que l'on manque de respect à son égard. Le fournisseur de services doit lui expliquer ce qui est approprié et ce qui ne l'est pas; il doit maintenir le niveau de professionnalisme requis dans le bureau. Du point de vue éthique, il n'est pas permis d'avoir un contact physique de quelque nature que ce soit; si le client vous touche, vous ne pouvez pas lui rendre la pareille. Vous pouvez le tolérer, mais vous devez éviter tout contact physique à l'avenir.
À titre d'exemple, une Somalienne n'était pas autorisée à accepter une poignée de main. « Je ne pouvais pas prendre sa photo et elle ne pouvait pas subir le test à la tuberculine parce que sa religion lui interdisait de relever ses manches. » Il existe un site Web sur les différences culturelles. Nous devrions faire la promotion de ce site davantage auprès des intervenants pour qu'ils le consultent. En cas de doute, toujours se ranger du côté de la prudence.
Relations doubles ou multiples Situation difficile lorsque la communauté est restreinte. Que faire? Il est possible de nouer une relation après un délai de deux ans. Tout dépend de la politique de l'agence.
Cadeaux pour services rendus D'un point de vue culturel, il est difficile de refuser un cadeau. Dans certains cas, cela aide le client à sentir qu'il a un certain pouvoir, qu'il peut donner quelque chose en échange des services reçus, d'équilibrer davantage les rapports. Les agences devraient se doter de leur propre politique à cet égard. En conclusion Il faut faire appel à son jugement. En cas de doute, il est conseillé de prendre les décisions en équipe, avec un supérieur ou un collègue.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Atelier n° 7 : Introduction à la méthode de l’analyse positive
Conférencières : Dolores Montavez Ruz et Louise Cohen (YWCA de Toronto)
La méthode de l'analyse positive est une théorie de la résolution des problèmes et de la gestion du
changement qui consiste à placer l'attention sur ce qui fonctionne plutôt que sur ce qui ne fonctionne pas
dans le but de promouvoir la croissance et la résolution des problèmes sur le long terme.
Notes de l'atelier
Définition de la notion d'« appréciation »
L'action de reconnaître
L'action d'offrir une valeur ajoutée. Parler ne suffit pas; il faut prêter attention et faire don de son temps et d'argent.
Définition de la notion de « demande de renseignements »
Poser des questions (intelligentes et ouvertes).
Étudier, rechercher, explorer, se plonger ou enquêter avec ouverture, curiosité et sincérité. Suppositions et demande de renseignements axée sur l'appréciation
1. Il y a quelque chose qui fonctionne dans toute société, dans tout organisme, dans tout groupe.
2. Ce à quoi nous attachons de l'importance devient notre réalité. 3. La réalité se crée dans le moment présent; il existe une multitude de réalités. 4. Le fait de poser des questions à un organisme ou à un groupe influence ce groupe ou cet
organisme d'une certaine façon. 5. Les gens appréhendent l'avenir (l'inconnu) avec plus d'assurance et de volonté dès lors
qu'ils peuvent emporter avec eux des morceaux du passé (le connu). 6. Les morceaux du passé que nous emportons avec nous doivent être des morceaux
choisis. 7. Il est important de cultiver la différence. 8. La langue que nous utilisons façonne notre réalité.
Si ce à quoi nous accordons de l'importance se trouve magnifié par notre attention, nous voulons être sûrs que ce que nous magnifions en vaut la peine. Modèle de demande de renseignement axée sur l'appréciation
1. Sujet de choix affirmatif 2. Découverte... Apprécier de quoi il s'agit. 3. Rêve... Imaginer ce qui pourrait être. 4. Conception... Déterminer ce qui devrait être (exprimer les valeurs, les rêves en mots). 5. Destinée... Créer ce qui sera (en célébrant et en appréciant ce qui fait la DÉCOUVERTE, en
imaginant ce qui pourrait être, en RÊVANT, et en déterminant un avenir qui interpelle; en CONCEVANT, vous êtes prêt à planifier votre DESTINÉE.
6. « Noyau » positif Discussion de groupe Quelles sont vos impressions à ce stade?
Nous nous sommes attachés aux points positifs uniquement, mais il y a également des points négatifs.
Les problèmes n'ont pas que des côtés négatifs; ils nous amènent à réfléchir, à discuter.
Obama a libéré le pouvoir du peuple - un message d'espoir par l'utilisation de la langue. Il a su mobiliser les foules. Concentrez-vous sur ce qui fonctionne pour apporter des changements fondamentaux. Opter pour l'espoir et non pour la crainte.
Énergie vivifiante qui vous transporte Pouvez-vous penser à une expérience de changement positif dans laquelle s'est engagé un groupe ou une collectivité entière?
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Qu'en est-il des problèmes?
Il ne faut pas les ignorer ni les nier, mais il ne faut pas non plus en faire le fondement de l'analyse et de la prise de mesures.
Il faut les reconnaître en tant qu'expériences vécues et les recadrer dans des demandes de renseignements positives.
Se reconcentrer sur le positif
Depuis... une faible participation du client, un fort roulement du personnel, une faible crédibilité de la gestion
Vers… un engagement communautaire « magnétique », une authenticité sur le lieu de travail, un leadership inspiré
Exercice de groupe Groupe 1 - Chaque client est un membre de la société canadienne. Découverte
Engagement et compassion
Disponibilité des ressources
Soutien interne et externe Rêve
Intégration réussie de tous les clients
Créer une communauté hôte accueillante. Conception
Approche coordonnée, centrée sur le client, de tous les intervenants (clients, églises, collectivité) Destinée
Collaboration
Mobilisation
Éduquer nos voisins. Groupe 2 - Un nouveau chez soi Découverte
Vivre, travailler, participer. Rêve
Logement propre, accessible, abordable, un endroit de votre choix
Réseau de soutien solidaire Conception
Écoles, hôpitaux, communauté
Collaboration Destinée
Poursuivre sur notre lancée. Groupe 3 - Une nouvelle réalité enrichissante Découverte
Travailleurs qualifiés, zélés, dévoués
Collectivité solidaire
Financement par la société, les contribuables Rêve
Une main secourable pour chaque réfugié
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Conception
Centre de réception avec installations et services (services de garde, santé physique et mentale) tous sous un même toit
Destinée
Collaboration, coopération, éducation et mobilisation Qu'est-ce qui fait que cela fonctionne?
Il faut traiter les gens comme des êtres humains et reconnaître que nous aimons apprendre, faire de notre mieux et savoir tirer de la satisfaction du travail bien fait.
Cela nous permettra de créer des organismes d'apprentissage humains, naturels, riches de connaissances, fondés sur les points forts et capables de s'adapter.
Il faut utiliser toute notre puissance, tant à l'échelle de l'individu que de l'organisme.
Il faut faire ressortir le meilleur des gens, les encourager à voir et à soutenir le meilleur dans les autres, favoriser la coopération et promouvoir l'innovation.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Atelier n° 8 : Travailler efficacement avec les interprètes
Conférencière : Melanie Oda (experte-conseil)
Notes de l'atelier
Défis liés à l'interprétation
Trouver votre rythme.
Laisser suffisamment de temps à l'interprète.
Trouver le mot juste.
Tout est-il traduit?
Niveaux de langue
L'auditeur comprend-il?
Limites et implication
L'interprète en tant que gardien Le rôle de l'interprète... Rendre le plus fidèlement possible les messages que se transmettent deux individus qui ne partagent pas la même langue. Qu'est-ce que cela signifie?
Exactitude de tous les messages (verbaux et non verbaux; conversations latérales; mots/phrases difficiles)
Ne rien ajouter, ne rien omettre, ne rien déformer, ne pas juger (même si le locuteur utilise un langage grossier).
Faire passer le message dans une autre langue aussi fidèlement que possible à la manière dont le locuteur l'a prononcé (y compris les pauses dans le discours, etc.).
Le processus d'interprétation (vidéo) Tâches constitutives :
1. Écoute active (compétence essentielle chez l'interprète) 2. Prise de notes (aide à stocker le message) 3. Mémorisation 4. Transposition mentale 5. Expression dans la langue cible
Exercice de groupe (partenaires) Mettre en pratique les tâches constitutives Défis associés à l'activité :
Essayer de mémoriser.
Sens du vocabulaire utilisé
Débit
Sur-concentration
Bruits parasites
Accents
Familiarité avec le contenu biaisée
Pression qu'exerce l'auditeur sur l'interprète pour connaître le message L'interprète doit...
parler les deux langues, idéalement couramment (test des connaissances).
avoir reçu une formation : o Adhérer aux normes de pratique et aux principes éthiques. o Offrir des services d'interprétation consécutive, chuchotée, simultanée et téléphonique.
ne pas être un membre de la famille et en aucun cas un enfant.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) S'il s'agit d'un collègue...
Considérer toute information vue ou entendue comme confidentielle.
Ne jamais conseiller ni donner son opinion.
Rendre le message du locuteur sans rien ajouter, omettre, modifier ni résumer.
Ne pas prendre parti; rester impartial. Quel est le rôle du fournisseur de services, alors?
Adopter un niveau de langue et employer des mots que le client comprendra.
Faire en sorte que le client comprenne votre rôle et le but de la rencontre.
Vérifier la compréhension du client.
Répondre aux comportements émotionnels du client.
Conseils à suivre lorsque l'on travaille avec des interprètes Avant la séance
Si possible, fournir les documents écrits à l'interprète; le matériel qui sera utilité comme ressource.
Décrire le contexte – qui prendra la parole, le but de la séance, les sujets qui seront abordés.
Souligner la terminologie.
Donner l'occasion à l'interprète de consulter à l'avance les aides visuelles ou audiophoniques qui seront utilisées.
Déterminer le type de services d'interprétation requis : consécutive, chuchotée, simultanée, téléphonique (l'interprétation consécutive est recommandée, car elle est la plus simple pour les nouveaux arrivants au Canada).
Demander à l'interprète s'il a des questions ou des inquiétudes.
Se préparer à une séance de longue durée; prévoir suffisamment de temps.
Pendant la séance
Segments : Parler en phrases courtes.
Parler clairement, suffisamment fort et naturellement. Surveiller son rythme d'élocution.
Laisser finir l'interprète avant de parler à nouveau.
Utiliser un langage simple.
Éviter le jargon, les termes techniques et les expressions idiomatiques.
Valider la bonne compréhension du client en demandant au client de résumer ce que vous venez de dire.
Éclaircissements : Il se peut que l'interprète doive interrompre la conversation s'il n'a pas compris quelque chose.
Ne pas laisser l'interprète seul avec le client (la relation entre vous et le client en serait compromise).
Ne pas demander à l'interprète de donner son avis; le client est celui qui connait le mieux la situation dans laquelle il se trouve et son vécu.
Éviter les conversations parallèles ou privées – Un interprète qui se respecte interprètera absolument tout!
Si le client et l'interprète parlent entre eux, demander ce qu'ils se sont dit.
Savoir que le client s'identifiera probablement davantage à l'interprète qu'à vous.
Ne pas tenir l'interprète pour responsable de ce que dit ou fait le client.
Vérifier vos perceptions, vos doutes ou vos questions auprès du client par l'entremise de l'interprète.
Les interprètes doivent pouvoir faire une pause toutes les 45 à 60 minutes.
Contrôler l'entretien comme vous le feriez lors d'une rencontre sans interprète.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Séances de groupe
Un interprète ne doit pas interpréter pour plus de deux personnes.
Inciter le client à participer. Après la séance
Demander à l'interprète de récapituler, surtout si la rencontre a été riche en émotions.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Atelier n° 9 : Barnga : un jeu de société sur la communication interculturelle
Conférencier : Ron Lavoie (Organisme communautaire des services aux immigrants d’Ottawa)
Grâce à Barnga, les participants ont eu le choc d’apprendre que les règles auxquelles obéissent les gens
d'horizons culturels différents sont différentes. Ils ont acquis de nouvelles compétences sur l'art d'évoluer
au sein d'un groupe interculturel et les ont mises en pratique en petites groupes, à l'aide d'un simple jeu
de cartes. La mise en pratique a été suivie d'une séance de débreffage interactive durant laquelle les
participants ont examiné des stratégies gagnantes afin de tirer le maximum des interactions
interculturelles.
Notes de l'atelier
Barnga est un jeu dans un jeu; une sorte de tournoi de cartes entre un minimum de trois groupes, avec
un minimum de trois personnes par groupe. Chaque groupe reçoit un ensemble de consignes légèrement
différentes sur la manière de jouer à un jeu de cartes relativement simple. Une fois que le jeu commence,
chaque joueur reçoit la consigne de ne plus communiquer par le langage (ni écrit ni parlé). Après
plusieurs parties, le gagnant de chaque groupe passe dans le groupe suivant. Lorsqu'un joueur change
de groupe, il s'aperçoit que le jeu est similaire mais que les règles sont différentes. Cette situation simule
la confusion et la frustration que ressent une personne lorsqu'elle se trouve plongée dans une culture qui
ne lui est pas familière et la difficulté qu'elle éprouve lorsqu'elle tente de l'assimiler. Au fil des parties et
de la rotation des joueurs, chaque personne découvre les différences dans les règles du jeu. Les
négociations commencent avec les nouveaux membres du groupe sur la façon de jouer, une fois de plus
sans recourir à la langue, ni écrite ni parlée. Après plusieurs parties et plusieurs rotations, les joueurs
sont autorisés à utiliser une certaine forme de communication.
Lorsque les participants ont terminé de jouer à Barnga, l'animateur a orchestré une séance de discussion, suivie
d'une période de questions.
Question 1) Comment vous sentiez-vous au début du jeu?
« Bien/confiant »
« Anxieux pendant la courte période de temps allouée à l'apprentissage des règles »
« Est-ce que ce jeu va être trop difficile pour moi? »
« Comment allons-nous réussir à communiquer dans ce jeu? »
Question 2) Comment vous-êtes vous senti lorsque les feuilles où sont inscrites les règles vous ont été
retirées?
« Pas stressé »
« Stressé parce que les personnes qui jouent à la première table ne comprenaient pas le même ensemble
de règles »
Question 3) Comment vous-êtes vous senti lorsque toutes les formes de communication ont été
interdites?
« Bien »
Question 4) Comment vous êtes-vous senti lorsque vous avez été autorisé à parler, mais que vous ne pouviez
utiliser ni le français, ni l'anglais?
« Une hiérarchie du langage s'est établie dans le groupe ».
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Question 5) Comment vous êtes-vous senti lorsque vous avez dû changer de groupe?
« Confiant. J'ai battu la nouvelle table sans savoir que les règles avaient changé. »
« J'ai perdu parce que je ne comprenais pas vraiment les nouvelles règles. »
« Anxieux parce que j'ai dû apprendre les nouvelles règles »
Question 5. a) Qu'est-il arrivé après que la première personne a changé de groupe?
« La première personne qui a changé de groupe a dû apprendre les nouvelles règles
rapidement. »; « Ceux qui sont restés ont dû réaliser rapidement que cette personne ne
connaissait pas les règles et avait besoin d'aide. »
« Les personnes qui n'ont pas changé de groupe sont parties du principe que la nouvelle personne qui ne
connaissait pas les règles possédait certains attributs. »
« La première table a fait une alliance et la nouvelle personne s'est trouvée isolée. »
« J'avais peur de gagner à nouveau parce que je ne voulais pas passer à une nouvelle table avec des
nouvelles règles. »
Question 6) Que serait-il arrivé si le jeu avait duré plus longtemps?
« Apprendre à mieux négocier les règles de manière à s'intégrer aux différents groupes. »
Question 7) Les différences culturelles au sein des groupes font-elles une différence?
« Les suppositions que formulent les gens au sujet des différentes minorités visibles varient d'un
individu à l'autre. »
Question 8) Et si les règles sont à ce point complexes qu'il faut entre 18 et 20 ans pour les apprendre?
« Les gens seraient mieux à même de communiquer les règles. »
« Si je devais jouer pendant 17 ans, j'aurais l'impression d'abandonner les règles de mon propre
groupe, mais je ne serais pas fidèle à moi-même. »
Question 8a) Et si beaucoup était en jeu?
« Les gens joueraient plus attentivement. »
« Vous voudriez utiliser les règles que vous connaissez. »
Question 9) Et si vous aviez été en mesure de communiquer dès le début?
« Tout aurait été plus simple. »
Question 10) Et si chaque équipe comptait un nombre plus important de joueurs?
« Le jeu deviendrait trop complexe. »
« Chaque fois que vous changeriez de groupe, vous deviendriez une minorité encore plus
petite. »
« Vous courriez le risque que personne ne vous explique les règles. »
Question 11) Est-ce que quelqu'un a changé de groupe et a complètement changé les règles de son
nouveau groupe?
« Non »
« Des négociations ont eu lieu et un nouveau jeu de cartes simple a été élaboré. »
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
L'animateur passe au thème de la culture
DÉFINITION de la culture
« Ensemble complexe qui englobe les connaissances, les croyances, l'art, les convictions
morales, les lois, les usages et toutes les autres capacités ou habitudes acquises par l'être
humain en tant que membre d'une société »
« Le patrimoine social total de l'humanité »
« La partie de l'environnement humain façonnée par l'Homme »
« La manière de vivre commune à un groupe de gens »
CULTURE EXPLICITE (la partie visible du MODÈLE DE L'ICEBERG)
Un ensemble d'actes et de produits régulièrement observés au sein du groupe
Autrement dit : les symboles que portent les individus pour afficher leur croyance ou leur nationalité
CULTURE IMPLICITE (la partie invisible du MODÈLE DE L'ICEBERG)
Les principes organisateurs qui sont censés sous-tendre les caractéristiques régulièrement
observées qui reposent sur des schémas uniformes de culture explicite.
Autrement dit : Quelqu'un externe à la culture ne peut pas comprendre l'ensemble de la culture d'une
autre personne en l'observant simplement.
Message global
Les différences culturelles peuvent être à l'origine de nombreux problèmes entre les gens et diminuer la
productivité. Il faut prêter attention aux différences. Trouver un terrain d'entente commun peut être
bénéfique pour réduire les problèmes et promouvoir les accomplissements.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Atelier n° 10 : La santé des clients
Conférencier : Dr Meb Rashid (Access Alliance Community and Health Services)
Cette séance visait à identifier les problèmes les plus courants et les plus graves en matière de soins de
santé auxquels font face les réfugiés nouvellement arrivés. En puisant à même l’expérience vécue dans
une clinique de soins de santé pour réfugiés de Toronto, le Dr Rashid a fourni certaines approches aux
troubles de la santé courants qu’on retrouve chez cette population.
Notes de l'atelier
Réfugiés parrainés par le gouvernement en Ontario
Environ 750 par an Pays de naissance (les plus fréquents)
Pays Fréquence Pourcentage (%)
Afghanistan 239 17,2
Myanmar 158 11,4
Colombie 103 7,4
Portugal 67 4,8
Iran 62 4,5
Soudan 59 4,2
Somalie 53 3,8
Mexique 52 3,7
Éthiopie 48 3,5
Brésil 42 3,0
Quels sont les problèmes de santé les plus importants chez les RPG?
Santé mentale : Dépression, trouble de stress post-traumatique, trouble anxieux, paranoïa, antécédents d'abus/de torture, psychoses, invalidités chroniques, infections par les virus de l'hépatite B et C, carences en fer causant des déficiences cognitives chez les enfants
Maladies chez les réfugiés récemment arrivés
Maladies symptomatiques : paludisme, tuberculose, maladies chroniques (p. ex., diabète), invalidités chroniques (p. ex., amputations, AVC)
Maladies asymptomatiques : VIH, syphilis, hépatite B/C, parasites, tuberculose dormante, (vaccinations), cancer du col de l'utérus
Tuberculose (chevauchement considérable de l'infection par le VIH et la tuberculose) : 3 % de la population mondiale
Toute personne qui tousse en provenance d'une région du monde où l'incidence de la tuberculose est élevée devrait être soumise à des épreuves de dépistage de la tuberculose.
Ce test de dépistage devrait être effectué en plus de l'examen de santé auquel doivent se soumettre les immigrants.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Tuberculose dormante (ou latente)
Nous offrons un test cutané à la tuberculine à tous les réfugiés qui se présentent à notre clinique pour dépister l'infection latente par le virus de la tuberculose.
Deux milliards de personnes seraient atteintes de tuberculose latente; une minorité d'entre elles connaîtront une réactivation et tomberont malades (et seront contagieuses).
Cette réactivation est plus fréquente la première année (taux plus élevé pendant cinq ans) suivant la migration pour des raisons qui ne sont pas bien comprises.
Présentation des résultats du test de Mantoux par région*
Amérique Latine : 25 % des patients testés positifs
Asie de l'Est et région du Pacifique : 28 % des patients testés positifs
Moyen-Orient et Afrique du Nord : 31 % des patients testés positifs
Europe et Asie centrale : 39 % des patients testés positifs
Asie du Sud : 46 % des patients testés positifs
Afrique sub-saharienne : 49 % des patients testés positifs
« Mais Docteur, j'ai reçu le vaccin BCG »
Un vaccin BCG peut-il se traduire par un résultat positif au test cutané à la tuberculine?
Le vaccin BCG n'a aucune influence sur le résultat du test cutané à la tuberculine.
Fièvre chez les réfugiés récemment arrivés
Quelles sont les causes?
Paludisme (réfugiés asiatiques : 50 % de probabilité; réfugiés africains : 70 % de probabilité)
Paludisme
Souvenez-vous que le paludisme est une urgence médicale.
Toute personne fiévreuse en provenance d'une région où le paludisme est endémique doit être examinée par un médecin de toute urgence.
Des thermomètres doivent être mis à la disposition des patients à tous les centres d'accueil. Fièvre ou toux
Tout réfugié nouvellement arrivé qui présente une fièvre ou une toux doit être évalué par un fournisseur de soins de santé spécialisé dans la santé des réfugiés.
Diabète
Il a été montré que les taux de diabète étaient très élevés chez les Sud-Asiatiques, les Hispaniques, les Asiatiques et les Africains.
Les réfugiés nouvellement arrivés doivent tous se soumettre à des épreuves de dépistage du diabète s'ils ont moins de 40 ans.
Hépatite B (le conférencier montre la prévalence de l'antigène superficiel de l'hépatite B sur une carte du monde)
Touche plus de 300 millions de personnes dans le monde.
Conséquences : maladies chroniques
Il s'agit également d'un problème de santé publique.
Facile à diagnostiquer au moyen d'analyses de sang simples
Traitements disponibles mais pas nécessairement curatifs
Un vaccin efficace est disponible pour les personnes qui ne sont pas infectées.
Tous les immigrants/réfugiés nouvellement arrivés doivent subir des épreuves de dépistage de l'hépatite B.
Les réfugiés qui ne sont pas immunisés doivent se voir proposer le vaccin contre l'hépatite B.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Résultats pour l'hépatite B chronique, par région
Région d'origine
Antigène superficiel de
l'hépatite B
Total de patients testés
% de patients positifs
Nég. Pos.
Afrique sub-saharienne 200 9 209 4,3
Amérique Latine 244 5 249 2,0
Europe et Asie centrale 109 0 109 0
Asie de l'Est et région du Pacifique 178 19 197 9,6
Asie du Sud 198 8 206 3,9
Moyen-Orient et Afrique du Nord 78 2 80 2,5
Total 1 011 43 1 054 4,1
Parasites
Extrêmement communs : 1/3 de l'humanité est infectée par un ver
Ascaridiose – 1,3 milliard Ankylostome - 1,3 milliard Cestodose – 65 millions Bilharziose – 300 - 500 millions Anguillulose – 70 millions
Bilharziose (régions endémiques)
Entre 200 et 500 millions de personnes infectées dans le monde
Le traitement comprend deux ou trois doses d'un médicament facile à se procurer.
Si l'infection n'est pas identifiée ni traitée, elle peut entraîner une insuffisance hépatique ou un cancer de la vessie.
Vaccinations
Tous les nouveaux réfugiés devraient être évalués pour savoir s'ils sont candidats à la vaccination en fonction de leur âge.
Cela vaut particulièrement pour les adultes, car les enfants sont souvent identifiés par le biais d'un programme de surveillance dans les écoles.
Varicelle
L'une des rares maladies infectieuses qui semble plus fréquente sous les climats tempérés.
Les données d'Access Alliance indiquent une forte propension chez les individus nés à l'étranger, surtout dans les Caraïbes.
Mortalité de 20 à 40 fois plus élevée chez les adultes CARTES
États membres où le vaccin contre les oreillons fait partie du programme de vaccination national systématique (2004)
Couverture vaccinale par le vaccin DTP3 chez les nourrissons (2004)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Taux de sensibilité
Sensibilité à la rougeole, aux oreillons et à la rubéole chez les immigrants et les réfugiés adultes récemment arrivés (36 % : plage de 22 à 54 %)
Résultats des épreuves sérologiques RRO - Access Alliance
Type de patient Fréquence % de patients testés
Immunisés 351 82,2 %
Sensibles à la rougeole, à la rubéole ou aux oreillons 76 17,8 %
Total 427
Cancer du col de l'utérus
80 % des cas de cancer du col de l'utérus sont diagnostiqués dans les pays en développement.
Les taux de cancer du col de l'utérus sont nettement plus élevés chez les femmes qui ne se soumettent pas à un test Pap.
Les femmes nées à l'étranger sont dépistées moins souvent que celles nées au Canada.
Toutes les réfugiées devraient se voir offrir la possibilité de subir un test Pap à leur arrivée au Canada.
Problèmes de santé mentale
Les données probantes montrent que l'abus de substances psychoactives est moins important chez les immigrants.
Taux plus élevés de trouble de stress post-traumatique dans certaines populations de réfugiés
Les taux de dépression sont contradictoires.
L'emploi, le fait de vivre dans une collectivité qui tolère les différences ethniques et la diminution de la pauvreté réduisent tous le risque de maladie mentale.
*Santé mentale des réfugiés cambodgiens deux décennies après leur réétablissement aux États-Unis.
Résultats - Tous les participants ont vécu un traumatisme avant l'immigration. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent (n = 483) d'entre eux ont failli mourir de faim et 90 % (n = 437) ont vu un des membres de leur famille ou un ami assassiné. Soixante-dix pour cent (n = 338) ont déclaré avoir été exposés à la violence après leur établissement aux États-Unis. Des taux élevés de trouble de stress post-traumatique (62 %, taux pondéré), de dépression majeure (51 %, taux pondéré) et de faibles taux de trouble lié à l'abus d'alcool (4 %, taux pondéré) ont été observés. Le trouble de stress post-traumatique et la dépression majeure sont deux comorbidités fréquentes dans cette population (n = 209;42 %, taux pondéré). Il existe une forte corrélation entre chacune d'entre elles et les paramètres d'évaluation de l'exposition au traumatisme. Dans les analyses à deux variables, le grand âge et la mauvaise maîtrise de la langue anglaise, le chômage, le fait d'être retraité ou invalide et la précarité ont également été associés à des taux plus élevés de trouble de stress post-traumatique et de dépression majeure. D'après les analyses à plusieurs variables, le traumatisme prémigratoire reste associé au trouble de stress post-traumatique (risque relatif[RR] : 2,08; IC à 95 % : 1,37 - 3,16) et à la dépression majeure (RR : 1,56; IC à 95 % : 1,24 - 1,97); le traumatisme post-migratoire avec trouble de stress post-traumatique (RR : 1,65; IC à 95 % : 1,21 - 2,26) et la dépression majeure (RR : 1,25; IC à 95 % : 1,12 - 1,86), le grand âge avec trouble de stress post-traumatique (RR : 1,76; IC à 95 % :1,46 - 2,13) et la dépression majeure (RR : 1,47; IC à 95 % : 1,15 - 1,89).
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Conclusion : Plus de 2 décennies se sont écoulées depuis la fin de la guerre civile au Cambodge et le réétablissement subséquent des réfugiés aux États-Unis. Cette population continue néanmoins d'afficher des taux élevés de troubles psychiatriques associés au traumatisme. Problèmes de santé mentale
Ils peuvent se manifester sous la forme de symptômes physiques inexpliqués.
Un traumatisme vécu antérieurement peut ne pas poser problème.
Les problèmes tels que la pauvreté, l'emploi et le logement peuvent être des problèmes plus urgents qu'un traumatisme antérieur.
Quand dépister?
Période initiale d'euphorie?
Notre stratégie consiste à maintenir la vigilance en ce qui a trait au trouble de stress post-traumatique et d'être prudents lorsqu'il s'agit de le dépister activement.
Il faut compter environ 6 mois pour s'établir.
La santé nous importe plus que tout - Conférence canadienne sur la santé des réfugiés Les 24 et 25 novembre 2009, Centre de conférences de l'Université de Toronto 89 Chestnut Street, Toronto, Ontario Commanditée par : Programme d’éducation permanente et de perfectionnement professionnel, Faculté de médecine, Université de Toronto Élaboration de lignes directrices canadiennes relatives à la prévention dans le domaine des soins de premier recours offerts aux immigrants et aux réfugiés qui débarquent au Canada
Collaboration nationale pour améliorer les soins de santé primaires offerts aux immigrants nouvellement arrivés
Message à retenir
Chaque RPG/RPSP doit faire l'objet d'évaluations sanitaires dès son arrivée au Canada.
Il convient d'élaborer des protocoles d'orientation avec les centres de soins de santé qui ont l'habitude de travailler avec les réfugiés.
Question
Comment gérer le problème de la langue? (Ils ont plus de 60 interprètes à leur disposition)
Promouvoir Toronto now (aujourd'hui Ontario Refugee Health Network).
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Séance plénière : Pratiques prometteuses : fournir des services aux RPG francophones
Conférencier : Carl Nicholson (Centre catholique pour immigrants - Ottawa)
Les RPG francophones ont des besoins et font face à des défis particuliers. Cet exposé a permis
d’identifier ces problèmes tout en offrant des conseils et en proposant des meilleures pratiques.
Notes de l'atelier
Le Centre catholique pour immigrants - Ottawa dessert un millier de clients. Le tiers est des RPG originaires d'Afrique. Les autres sont de nouveaux arrivants, principalement originaires de pays francophones, dont nombre proviennent depuis peu d'Haïti. Notre travail consiste à accueillir les nouveaux arrivants et à faire en sorte que la collectivité leur réserve également bon accueil. L'excellence dans la prestation des services ne suffit pas. Elle n'initiera pas un changement systémique. Le fondement même de notre travail est le changement et la transformation. Les nouveaux arrivants les plus récents sont noirs ou arabes. Leur niveau d'études tend à être plus élevé que celui des autres francophones, mais leur taux de chômage est plus élevé. La communauté francophone est bien établie à Ottawa. Comment être juste à l'égard des nouveaux réfugiés francophones? Mythe – Tous les réfugiés originaires de pays francophones parlent le français. Mythe – Le français parlé en Amérique du Nord est le même que celui parlé dans les autres pays. Faits
Seuls les RPG instruits parlent vraiment le français.
Les organismes conventionnels ne sont pas sensibles à la culture et aux besoins des RPG francophones.
Nombre d'immigrants se sentent exclus des institutions francophones.
Il existe une distinction entre nouveaux francophones et les « anciens » francophones – Les nouveaux sont dits francophiles parce que le français n'est pas leur langue maternelle.
Souvent, les RPG ont le sentiment de devoir apprendre l'anglais pour s'intégrer à la société canadienne.
Éducation – Les enfants doivent-ils être éduqués en anglais ou en français? Les RPG francophones sont confrontés aux mêmes défis que les autres. Des traducteurs doivent les aider pour traduire le français canadien en français africain. Ils font face à une grande déception parce qu'on leur a dit qu'il s'agissait d'un pays francophone alors qu'ils doivent apprendre l'anglais. Ils sont confrontés à une double discrimination, parce qu'ils sont noirs et francophones. Au Centre catholique pour immigrants - Ottawa, les renseignements sont disponibles dans les deux langues et l'ensemble du personnel est bilingue. Au pavillon d'accueil, les RPG traitent avec un personnel francophone qui sait ce qu'arriver au Canada signifie et qui sait comment expliquer la communauté canadienne d'une manière culturellement acceptable. Le Centre catholique pour immigrants possède des intervenants informés qui offrent des services et qui travaillent main dans la main avec les autres organismes francophones à la création d'infrastructures.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Séance plénière : Offrir des services aux nouveaux arrivants LGBTA
Conférencières : Ginny Santos et Roxanna Vahed (Access Alliance Community Services)
Résumé : Cette séance a sensibilisé les participants à diverses initiatives de lutte contre l'homophobie et
la transphobie afin de leur permettre d'explorer et de comprendre la complexité de l’expérience que vivent
les nouveaux arrivants LGBTA au Canada et le rôle que jouent les services d'établissement à l'appui de
leur processus d'intégration.
Notes de l'atelier
Que faites-vous lorsqu'un client se présente pour obtenir des services et laisse entendre ou vous dit qu'il
est LGBTA?
- Ayez une compréhension claire des problèmes auxquels ils sont confrontés.
- Faites appel à des services de soutien dans la collectivité.
- Orientez-les vers des organismes et des programmes appropriés, comme le programme SOY
(Supporting Our Youth), le Sherbourne Health Centre, le 519.
- Examinez les politiques de l'organisme après que le client soit parti.
- Vérifiez l'accès aux services dans plusieurs langues.
- Évitez de faire des suppositions – ce dont le client a réellement besoin.
- Personnel bienveillant à l'égard des gais
- Séances de formation pour les agences
- Offrez les mêmes services que vous offririez à n'importe qui d'autre.
- N’imposez pas vos propres valeurs ou idées.
- Confidentialité – Leur famille/collectivité savent-elles s'ils sont ouvertement gais? – S'assurer que
le client a la maîtrise de la situation.
Aperçu des droits des gais dans le monde
Les droits légaux ne reflètent pas toujours la réalité sur le terrain.
19 pays reconnaissent les couples de même sexe.
50 pays offrent une protection juridique contre la discrimination.
83 pays imposent la peine de mort ou une peine d'emprisonnement en cas de persécution.
Beaucoup d'immigrants arrivent au Canada puis affirment leur identité sexuelle.
Ils sont interrogés sur leur identité sexuelle seulement lorsqu'ils arrivent au Canada.
Célébration de l'identité gaie - les Muxe au Mexique et les Hijra en Inde
Garantir la sécurité de ceux dont l'orientation sexuelle est différente requiert une grande organisation
politique. Les mouvements sont nombreux, mais ils restent dans l'ombre pour des motifs de sécurité. Il
est important de célébrer l'identité sexuelle partout dans le monde.
L'opinion qui domine dans le secteur de l'établissement veut que les organismes n'ont pas besoin d'être
bienveillants à l'égard des LGBTA - Ils ne sont pas tenus de soutenir les personnes dans cette situation ni
de faire preuve d'ouverture à leur égard.
La croyance générale veut que l'homosexualité soit propre à la culture blanche occidentale, d'où l'intérêt
du vidéo sur la diversité.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Histoire canadienne de l'immigration
1906 : Première loi sur l'immigration – Visait à empêcher la venue d'immigrants « indésirables »,
notamment ceux qui n'étaient pas capables de vivre au Canada et les individus aux mœurs
bizarres.
1919 : Nouvelle discrimination
1948 : Déclaration des Nations Unies sur les droits de la personne
1952 : Loi plus explicite – L'accès est refusé aux LGBTA sur la base de leur orientation sexuelle.
Aujourd'hui : ignorance et discrimination
Les RPG ne déclarent pas toujours leur conjoint à l'avance, dans leur pays d'origine, parce qu'ils pensent
qu'ils pourront le faire à leur arrivée. Ils se rendent compte ensuite qu'ils ne peuvent pas les parrainer
depuis le Canada parce qu'ils n'ont pas déclaré leur existence à l'avance.
Malentendus : Un homme gai dont les services de l'immigration ont découvert qu'il avait des relations
sexuelles avec des femmes. Insensibles à la diversité de l'identité sexuelle.
Les occasions de collaboration avec les LGBTA et les autres services sont rares.
Discussion ouverte :
« Votre exposé sous-entend que les services d'établissement ne sont pas encore bienveillants à l'égard
des LGBTA. Nos sources d'orientation sont très limitées. Manque de compétences culturelles des
ressources spécialisées pour travailler avec les clients qui ne parlent ni l'anglais, ni le français. Nous
travaillons avec cette collectivité parce que nous servons tout le monde au mieux de nos capacités, d'une
manière professionnelle, selon une approche centrée sur le client. Un problème très frustrant pour les
travailleurs tient au fait qu'ils sont incapables d'orienter les clients parce qu'ils ne possèdent pas les
compétences langagières pour les aider. »
« Il faut que la communauté LGBTA nous aide davantage sur les plans langagiers et culturels. »
« Quelles sont les ressources que nous pouvons utiliser pour adresser les clients à cette communauté? »
Réseautage avec les organismes qui défendent les intérêts des LGBTA. À titre d'exemple, la santé est un
gros problème parce qu'ils craignent de voir des médecins, si bien qu'il est important de mettre à leur
disposition des ressources bienveillantes à leur égard. Des documents imprimés dans une langue
appropriée ne sont pas toujours disponibles. Nous devons donc nous contenter de communiquer cette
information verbalement pour le moment.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Séance plénière : Usure de compassion
Conférencière : Jane Bradley (experte-conseil)
Cet atelier, qui s'intéresse à l'usure de compassion, a porté sur la manière de reconnaître les symptômes
et les mécanismes de gestion pour aider à soulager ce qui peut être une maladie très invalidante.
Notes de l'atelier
Principaux points abordés
Le trouble de stress post-traumatique peut être déclenché par des choses et (ou) des
événements liés au traumatisme que la personne a vécus.
Le trouble de stress post-traumatique et l'usure de compassion ne signifient pas « dépression ».
Le trouble de stress post-traumatique est la manière dont notre cerveau réagit aux émotions
intenses qu'il est incapable de traiter.
Il peut être déclenché par un autre événement qui induit une réponse similaire chez l'individu.
Les aidants sont habituellement ceux qui aident également la famille et les amis à gérer leurs
problèmes. Malheureusement, lorsqu'un aidant a un problème, il n'obtient généralement pas la même
aide ou ne sait pas comment la demander.
L'usure de compassion et le trouble de stress post-traumatique ne se guérissent pas, mais ils
peuvent être pris en charge.
L'histoire de Robert O’Donnell
O’Donnell était le pompier/secouriste qui a sorti Jessica, un bébé âgé de 20 mois, d'un puits. Les
secouristes ont dû forer un trou étroit à côté du puits pour en extraire l'enfant. Professionnel, O'Donnel a
fait son devoir mais sur le plan personnel, il a subi un stress émotionnel parce qu'il est claustrophobe.
Après l'incident, il est devenu accroc aux médicaments d'ordonnance et à l'alcool. Il a été licencié à cause
de sa toxicomanie; il a divorcé et a fini par tout perdre. Après les attentats à la bombe d'Oklahoma,
O’Donnell a confié à sa mère que « les urgentistes allaient eux-mêmes avoir besoin d'aide ». Il s'est
suicidé le lendemain. Le suicide de O’Donnell a été déclenché par une photo parue dans la presse,
montrant un pompier qui sortait des bébés morts et blessés de l'immeuble en ruines.
Trouble de stress post-traumatique
Identifié officiellement pour la première fois dans les années 1980 lors du suivi d'enfants qui
avaient été les témoins de violences conjugales. On a crû que ces enfants étaient traumatisés.
Après avoir subi un événement traumatisant, un souvenir/des retours en arrière perturbateurs
peuvent créer une réponse émotionnelle. Cette réponse ramène l'individu à l'endroit et à l'époque
du traumatisme. La personne trouve ces moments difficiles à contrôler et doit être encadrée pour
l'aider à gérer ce souvenir.
Les premiers signes du trouble de stress post-traumatique peuvent apparaître dès 6 semaines
après l'événement. Certains pensent néanmoins qu'ils peuvent se manifester immédiatement
après l'événement.
Le trouble de stress post-traumatique a été comparé à un cauchemar récurrent, à la différence
près que les cauchemars se produisent uniquement la nuit et que le trouble de stress
post-traumatique peut survenir n'importe où et n'importe quand.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Le sujet stocke le traumatisme dans son cerveau, là où nous gardons les expressions
émotionnelles, comme la vulnérabilité, la confiance ainsi que la mémoire et l'apprentissage.
o En réponse à la suppression de ces émotions, le sujet devient anxieux, a des accès de
colère, souffre de dépression, est hypervigilant, ressent le besoin de faire et (ou) de
vérifier les choses une multitude de fois, s'isole ou a de la difficulté à se concentrer ou à
avoir des relations. Tout ceci devient le quotidien d'une personne atteinte de trouble de
stress post-traumatique.
Les personnes atteintes de trouble de stress post-traumatique peuvent avoir une réaction
physique aux facteurs déclenchants.
o Exemple : Une femme abusée sexuellement par son grand-père qui portait de l'eau de
Cologne devient très malade chaque fois qu'elle sent ou voit des produits à l'eau de
Cologne.
o Les patients se mettent à éviter tous les facteurs déclenchants, une réaction
contreproductive.
Les personnes atteintes de trouble de stress post-traumatique utilisent la dissociation pour
composer avec leur trouble.
o D'abord identifié chez les enfants sujets à des abus répétés. Lorsque les enfants
atteignent un niveau de peur qu'ils sont incapables de gérer, ils se déconnectent de la
réalité en se réfugiant dans une autre région du cerveau pour composer avec cette
situation. Cette faculté devient une faculté d'adaptation permanente, qui conduit souvent
à l'occultation totale de l'événement à l'âge adulte. Des recherches récentes montrent
que les adultes qui ont été les témoins de torture et de génocide développent les mêmes
mécanismes d'adaptation.
Les personnes qui présentent des antécédents de traumatisme doivent maintenir un certain
niveau d'adrénaline, parce que cela leur procure une sensation à laquelle elles sont habituées.
C'est la raison pour laquelle elles entreprennent souvent des activités à haut risque.
RÉPONSE AU STRESS
Lorsque le cerveau perçoit un danger, le corps libère de l'adrénaline pour gérer la situation, un
phénomène que l'on qualifie souvent de MODE « FUITE » OU « COMBAT ». Pendant ce temps, tous les
systèmes et appareils dont l'activation n'est pas nécessaire passent en mode « pause ». Dans pareille
situation, des problèmes organiques, comme les troubles intestinaux, peuvent se manifester. Le corps
réagit de la même manière aux facteurs déclenchants du trouble de stress post-traumatique. Ces
facteurs peuvent induire d'autres problèmes de santé, au niveau du cerveau et dans le reste de
l'organisme, comme les problèmes cardiaques, les problèmes d'apprentissage et les problèmes de santé
mentale.
3 TYPES DE STRESS
1) Stress traumatique primaire Accumulation d'événements de la vie stressants
2) Stress traumatique secondaire Être dépassé par l'exposition continuelle au traumatisme des autres.
3) Stress accumulé (« burnout ») État d'épuisement physique, émotionnel et mental
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Zones de vie
ZONE VERTE – Ce à quoi nous devons aspirer
Une personne dans la zone verte mène une vie équilibrée. Elle est heureuse, satisfaite de son travail, vit
dans un foyer sûr et harmonieux, dort normalement, recherche rarement le réconfort dans certaines
substances telles que l'alcool ou la nourriture, sollicite l'aide des autres lorsque c'est nécessaire et sait
quand elle a besoin d'aide. Elle possède un sens positif de la collectivité et de la famille. Ceux qui se
trouvent actuellement dans une zone « à risque » peuvent atteindre la zone verte en ciblant cette zone et
en mettant en pratique des méthodes de gestion du stress.
ZONE ORANGE – Zone à risque
Une personne dans la zone orange risque de glisser dans la zone rouge, la zone dangereuse. Elle se
sent isolée sur les plans social et émotionnel. Elle a peu de relations personnelles, sinon aucune. Elle
tente d'atténuer son niveau de stress en recherchant le réconfort dans certaines substances telles que la
nourriture, l'alcool et les drogues. Les personnes qui vivent dans la zone orange ont besoin d'aide, mais
elles ne la demandent pas jusqu'à ce qu'elles aient atteint la zone rouge.
Que faire lorsque vous êtes dans la ZONE ORANGE
Réduire votre consommation de sucre et de caféine; rester hydraté et cesser de recourir aux
substances de réconfort.
Obtenir l'aide d'un professionnel.
Pratiquer des exercices de relaxation.
Réévaluer votre choix de carrière.
Reprendre contact avec votre côté spirituel.
ZONE ROUGE - La ZONE DANGEREUSE
Les personnes dans la zone rouge sont dans un état d'impuissance et de stress émotionnel total. Elles
blâment toujours les autres pour leurs défauts; elles n'ont plus le désir ni l'ambition de réussir. Il arrive
qu'elles aient des idées suicidaires. Elles ont des habitudes malsaines, comme le tabagisme, l'alcoolisme
et un mauvais régime alimentaire.
Que faire lorsque vous êtes dans la ZONE ROUGE
Des mesures immédiates s'imposent (p. ex, séances de counseling), parce que les symptômes
peuvent et vont s'aggraver.
PRISE EN CHARGE
L'importance de la prise en charge du stress aux niveaux personnel et professionnel est cruciale pour le
bien-être de l'individu afin de lui éviter la zone de danger. Changer votre rythme respiratoire, pratiquer la
déclaration d'auto-soin, chercher l'aide d'un professionnel avant d'entrer dans un état de désespoir,
rédiger un journal intime, aimer, rire et pleurer sont des activités salvatrices à utiliser pour gérer le stress.
Exercice de respiration
Commencez par évaluer votre niveau de stress sur une échelle de 1 à 10, « 1 » étant le niveau de stress
le plus élevé. Ensuite, respirez lentement pendant 5 secondes, retenez votre respiration pendant
5 secondes et expirez pendant 6 secondes. Répétez ces trois étapes au moins trois fois et réévaluer
votre niveau de stress.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
DÉCLARATION D'AUTO-SOIN
Je m'accepte comme JE SUIS (ne pas mettre la barre trop haut).
Je respecte les compétences que je possède (vos talents naturels).
Je m'entoure de personnes qui me soutiennent.
J'analyse mes émotions régulièrement.
Je suis honnête envers moi-même en tout temps.
Je pratique le détachement sain avec les collègues et les clients (ne pas traiter les problèmes
auxquels sont confrontés les collègues et laisser les clients savoir que vous ne pouvez pas tout
faire pour eux).
Je m'adonne régulièrement à des activités qui font appel à la spiritualité.
Je prends conscience que les limites émotionnelles peuvent varier d'un jour à l'autre.
J'identifie mes facteurs déclenchants (il faut comprendre comment son cerveau perçoit les
choses).
Je modifie l'usage des substances qui altèrent mon humeur.
Je pratique la pensée positive et je m'affirme (permet d'augmenter considérablement la
résistance).
J'aime profondément et ouvertement.
RESPONSABILITÉS DE L'EMPLOYEUR
Les employeurs des aidants et des conseillers doivent être formés à l'usure de compassion et
comprendre qu'il n'est pas rare que les aidants et les conseillers y soient confrontés. Afin d'être proactif,
un employeur peut fournir à ses employés une description de tâches précise, montrer l'exemple, élaborer
des politiques claires et visibles pour tous les employés et surtout, assurer une intervention précoce et
pratiquer la prévention.
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Séance plénière : Visionnement du documentaire « Killing Time » (réfugiés bhoutanais) et discussion
Conférencière : Annika Gustafson (productrice de documentaires)
Les délégués ont visualisé un documentaire récent sur les réfugiés bhoutanais, comment ils sont
devenus réfugiés, qui leur vient en aide et quelles sont les initiatives entreprises pour les aider. Après le
documentaire, la productrice a fait part de ses impressions profondes sur la vie des réfugiés dans les
camps et des immigrants illégaux.
Notes de l'atelier
Bref aperçu historique depuis la réalisation du commentaire
Depuis la réalisation du documentaire, des pourparlers ont été entamés entre le Népal et le Bhoutan et
des élections ont été tenues dans les deux pays. Avant l'élection, les deux gouvernements n'avaient
trouvé aucun accord s'agissant du problème du rapatriement des réfugiés bhoutanais. Pendant la
campagne qui a mené aux élections parlementaires de 2008 au Bhoutan, le royaume a fait l'objet d'une
vague d'attentats à la bombe. Le gouvernement et le roi du Bhoutan ont tenu les organismes
révolutionnaires établis dans les camps de réfugiés pour responsables de ces actes, si bien que l'espoir
d'un rapatriement est mince. Vers la même époque, les rebelles maoïstes au Népal ont été élus par le
peuple népalais dans l'espoir qu'ils mettent fin à l'horrible guerre civile. La terreur qui règne actuellement
a créé un état d'urgence pour les réfugiés bhoutanais, car ni le Népal ni le Bhoutan ne veut les accueillir.
Le HCNUR a commencé à réétablir les réfugiés bhoutanais dans le but de les protéger contre les
persécutions.
Synopsis du documentaire : Killing Time
Le documentaire commence par un bref résumé de l'histoire du royaume du Bhoutan, un pays cerné de
toutes parts par la chaîne de l'Himalaya. Annika Gustafson raconte la situation dans laquelle stagnent les
réfugiés bhoutanais. Contraints de quitter leur terre natale parce que le roi pensait que leur langue, leur
religion et leur mode de vie n'avaient rien de bhoutanais, ces gens se sont installés dans des camps de
réfugiés au Népal. Mme
Gustafson dépeint la société des réfugiés comme une société organisée, propre
et pacifique. Elle établit un parallélisme intéressant avec la frustration, l'ennui et le danger auxquels ils
sont exposés. Elle explore la vie et l'opinion de trois Bhoutanais qui ont trouvé refuge aux États-Unis et
se sont établis dans la ville de New York. La communauté internationale ne sait pas comment aider ou
défendre les intérêts de ce groupe de gens. Incapable de réétablir ceux qui souhaitent être rapatriés et
d'amener les médias à s'intéresser à ce problème, la communauté internationale tourne en rond. Tout au
long du film, Mme
Gustafson illustre l'humour incroyable et la bonne humeur qui caractérisent les
Bhoutanais en exil, qui attendent que leur roi les rapatrie.
Annika Gustafson peut être contactée à www.killingtimethefilm.com.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)
Questions et réponses après la visualisation du documentaire
Question - Que pouvons-nous faire en tant qu'intervenant en établissement pour aider les Bhoutanais
qui viennent au Canada?
Les Bhoutanais peuvent avoir un problème de confiance. Si une personne a l'air d'un
bureaucrate, il se peut qu'ils se méfient dans un premier temps, en raison de leur
expérience au Bhoutan et dans les camps de réfugiés. Une fois qu'une personne a
gagné leur confiance, les Bhoutanais ne demandent pas nécessairement de l'aide parce
qu'ils ne veulent pas vous ennuyer avec leurs problèmes.
Appelez-les par leur nationalité (Bhoutanais) et non en utilisant le terme « réfugiés » car
ce terme a une connotation négative.
Les Bhoutanais arrivés récemment au Canada ont trouvé qu'il était difficile d'obtenir l'aide
de démarrage pour leur appartement. Premièrement, ce qu'ils reçoivent est nettement
plus que ce qu'ils possèdent ou que ce qu'ils ont été en mesure de ramener des camps
de réfugiés. Deuxièmement, savoir comment ils vont rembourser les personnes qui les
ont aidés à démarrer leur nouvelle vie est pour eux une source de stress. Troisièmement,
le fait de tout recevoir leur enlève tout sens de l'accomplissement et diminue leur habilité
à prendre soins d'eux-mêmes.
Cette population n'est pas habituée au confort occidental ni à la technologie moderne.
Question - Qui vit dans le Sud du Bhoutan?
La partie méridionale du Bhoutan est fermée aux touristes et aux médias internationaux
parce que les pauvres du nord du Bhoutan occupent les maisons de ceux qui vivent
désormais dans les camps de réfugiés au Népal.
Question - Le rapatriement est-il envisageable pour les Bhoutanais?
Actuellement, l'Inde, le Népal et le Bhoutan refusent de garder les réfugiés bhoutanais en
raison des attentats récents menés au Bhoutan et du bombardement soupçonné d'avoir
été intentionnel d'un camp de réfugiés.
Question - Quel genre de système d'enseignement les enfants bhoutanais ont-ils fréquenté?
L'organisme catholique sans but lucratif CARITA est responsable de la mise en œuvre de
projets pédagogiques dans les camps de réfugiés. Le programme est axé sur les
mathématiques et les sciences. Il est normalement donné en anglais par des Bhoutanais.
Cependant, étant donné que la culture bhoutanaise est orientée sur le village, il leur est
difficile de penser de manière indépendante, d'extérioriser leurs sentiments ou de donner
leur avis.
Question - Quelles sont les qualités/les atouts de ces gens?
Ils possèdent un excellent sens de l'humour; ils sont généreux et ont un mode de vie
pacifique.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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ANNEXES
Profil des conférenciers - 70
Ordres du jour quotidiens - 79
Demande de propositions d’exposés - 83
Comité consultatif de la conférence - 85
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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PROFIL DES CONFÉRENCIERS
Mulugeta Abai
Mulugeta Abai est depuis 14 ans directeur général du Centre canadien pour victimes de torture (CCVT),
à Toronto en Ontario. Il a joué un rôle prépondérant dans la conception et l’élaboration de programmes
innovateurs qui favorisent l’autonomie et la pleine participation des survivants de torture et de leur famille
à tous les aspects de la société canadienne. Comptant plus de 20 années de participation
communautaire dans les domaines de l’intervention, de la lutte contre le racisme et du développement
communautaire, Mulugeta apporte également un engagement personnel envers l’équité. Il possède une
expérience considérable en gestion, en développement organisationnel, en élaboration de programmes
et en relations avec les médias; il a travaillé dans les secteurs public, privé et communautaire. Mulugeta
Abai a élaboré de la documentation de formation, a rédigé plusieurs articles à l’intention de tous les
membres de la collectivité qui travaillent avec des réfugiés ayant survécu à la torture et à la guerre. On lui
demande régulièrement, aux paliers local, national et international, d’expliquer l’approche innovatrice du
CCVT pour ce qui est d’aider les survivants de la torture et les membres de leur famille. Mulugeta est un
défenseur passionné de la justice sociale et des droits de la personne, non seulement pour les réfugiés et
les immigrants, mais pour tous. Il a reçu le prix Bhayana Family Foundation Award que décerne
Centraide de Toronto, en reconnaissance de sa contribution en matière d’idées et de solutions
innovatrices qui font progresser la mission du Centre canadien pour victimes de torture.
Jane Bradley
Jane Bradley a commencé sa carrière en tant que soignante professionnelle à 17 ans, alors qu’elle
travaillait comme surveillante dans une école privée mixte, à Oxford en Angleterre. Après avoir obtenu
son diplôme de l’université Brock, à St. Catharines en Ontario, Jane a passé une bonne partie de sa
carrière à s’occuper de guérison de crises et de traumatismes. Elle a travaillé en compagnie de jeunes à
haut risque, de femmes exploitées et de leurs enfants, d’adultes handicapés par un retard de
développement, de nouveaux arrivants au Canada, de sans-abri, de gens atteints du VIH/sida et de
personnes atteintes de maladies mentales graves. Elle a travaillé en divers genres d’endroits, dont des
résidences, des salles de cours et des refuges. Jane Bradley a ouvert son propre cabinet en 1989. Elle y
offre du counseling axé sur les clients à des enfants et à des adultes de la région de Niagara. Bien que
sa pratique englobe divers domaines, Jane est une spécialiste agréée de l’usure de compassion et elle
continue de s’occuper de rétablissement après traumatisme, de toxicomanie, de relations, de gestion de
la colère et du stress ainsi que de guérison après des mauvais traitements sexuels et physiques. Plus 30
années d’expérience à titre de soignante professionnelle ont donné à Jane Bradley une approche
exclusive et solide envers l’usure de compassion.
Peter Bruer
Peter Bruer a reçu sa formation de médiateur en 1992 et, en 1996, il a été embauché par le service de
résolution des conflits de la St. Stephen’s Community House, de Toronto, dont il est maintenant le
directeur. Il a mené des dizaines de médiations communautaires et professionnelles, a conçu et donné
des ateliers et a donné des consultations sur la conception de systèmes de médiation à l’intention d’une
vaste gamme de clients des secteurs privé, sans but lucratif et gouvernemental. Il a pris la parole lors de
conférences au Canada, aux États-Unis et en Amérique latine, et il a publié des articles dans une gamme
de revues et de médias.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)
Michael Casasola
Michael Casasola est, depuis 2002, agent de réétablissement pour le compte du HCNUR, au Canada. Il
a auparavant travaillé 11 ans à titre de directeur du bureau pour les réfugiés du diocèse catholique de
London. Durant ce temps, il a siégé au comité ONG-gouvernement du programme de parrainage privé de
réfugiés pendant huit ans. Il a aussi siégé au comité de direction du Conseil canadien pour les réfugiés et
il a été co-président du Groupe de travail sur la protection outre-mer et le parrainage de ce dernier. Il a
écrit, en collaboration avec Barbara Treviranus, l’article intitulé Canada’s Private Sponsorship of
Refugees Program: A Practitioners Perspective of its Past and Future, Revue de l'intégration et de la
migration internationale, Vol. 4, nº 2 (printemps 2003). Il a fait une M.A. en sciences politiques à
l’université de Windsor.
Louise Cohen
Louise Cohen est une monitrice accréditée de formation en dynamique de la vie et formatrice en
perfectionnement professionnel qui possède une expérience considérable pour ce qui est de former des
professionnels et des chefs de groupe, y compris des moniteurs, des travailleurs sociaux, des travailleurs
du secteur de l’établissement, des praticiens des soins de la santé, des conseillers en emploi et des
travailleurs auprès des jeunes. Sa capacité de créer une atmosphère chaleureuse et favorable à
l’apprentissage est reconnue. Louise a été membre des équipes d’édition qui ont révisé les volumes 6 et
7 des publications intitulées Discovering Life Skills, du YWCA, et principale rédactrice du volume 9. Dans
son rôle de formatrice quant à la dynamique de la vie, elle agit comme mentor auprès de tous les
nouveaux formateurs d’accompagnateurs quant au service de la dynamique de la vie du YWCA et elle
conçoit de la formation adaptée et d’autres ateliers de perfectionnement professionnel.
Yasmine Dossal
Yasmine Dossal (maîtrise en psychologie, certificat en études professionnelles en éducation au
Royaume-Uni, et accréditation en tant que formatrice d’enseignants, au Royaume-Uni).
Yasmine est actuellement directrice des services sociaux chez COSTI Immigrant Services. Elle surveille
l’administration d’une grande division qui offre de multiples services à des réfugiés et à de nouveaux
arrivants, au Canada, en se concentrant sur les femmes, les jeunes et les personnes âgées. Elle est
chargée d’un certain nombre de programmes de développement communautaire qui sont offerts à travers
la province de l’Ontario, comme celui sur le jeu problématique, ainsi que de la coordination du
programme d’ateliers de recherche d’emploi, un programme pré-emploi qui est offert aux immigrants et
aux réfugiés nouvellement arrivés.
Ahmad Fahim Ahmad Fahim a commencé à travailler pour le compte de l’OIM à Islamabad, en 1991. Originaire
d’Afghanistan, il est venu au Canada à titre de réfugié parrainé par un organisme du secteur privé en
1998. Il travaille au sein de l’OIM, à Ottawa, depuis 1999, agissant principalement comme lien entre l’OIM
et CIC en ce qui concerne les questions opérationnelles courantes qui se rapportent au programme
canadien de réétablissement des réfugiés.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)
Annika Gustafson, BFA, M.B.A. (productrice/réalisatrice)
Native de Suède, Annika Gustafson est venue au Canada en 1995 pour y poursuivre un diplôme en
cinéma à l’Université Concordia, à Montréal. Elle a également fait une M.B.A. internationale avec
spécialisation en production cinématographique à l’ESCP, à Paris, en France, et à l’université Lund, en
Suède. Elle a travaillé comme productrice, réalisatrice et caméraman tant en Suède qu’au Canada. Elle a
récemment commencé à tourner la deuxième partie des péripéties des réfugiés Bhoutanais intitulée Are
There Chillies in St-Jérôme? (y a-t-il des piments rouges à St-Jérôme?). Elle suivra trois enfants orphelins
de mêmes parents et leur intégration dans un village rural du Québec. Annika Gustafson habite à
Montréal, au Canada, en compagnie de son mari, de leur fille et de leurs deux chiens de traîneau.
Dr Richard Heinzl (Fondateur de Médecins Sans Frontières, Canada)
Le Dr Heinzl a fondé Médecins Sans Frontières, Canada en 1988, peu après avoir terminé ses études en
médecine; en 1990, il est devenu le premier bénévole de l’organisme sur le terrain. Depuis lors, des
centaines d’autres bénévoles canadiens lui ont emboîté le pas, apportant leurs compétences en guérison
aux gens les plus vulnérables du monde. Les présentations que donne le Dr Heinzl célèbrent la capacité
que nous possédons tous de changer les choses dans ce monde; elles procurent de la motivation et de
l’optimisme envers la capacité qu’a l’être humain de produire des changements constructifs au milieu de
défis intimidants. Le Dr Heinzl raconte comment, manquant de personnel et de ressources, ses collègues
et lui ont vaincu des situations apparemment insurmontables et affronté des crises humanitaires pour
offrir du soutien là où on en avait le plus besoin. Il fait part de ses introspections sur une gamme de sujets
comme l’importance de recourir à une approche non classique à la résolution des problèmes ainsi que
d’embrasser le changement et la transformation, tout en apprenant certaines leçons précieuses que les
gens peuvent mettre en pratique dans leurs vies personnelle et professionnelle.
Ron Lavoie Ron Lavoie gère actuellement un programme CLIC comptant 16 classes. Il a travaillé au Centre des
niveaux de compétence linguistique canadiens durant deux ans, a coordonné le centre d’évaluation
YMCA-CLIC de Toronto et il a travaillé 15 ans comme instructeur d’ALS, à l'Université de Toronto. C’est
chez cette université qu’il a commencé à s’intéresser à la communication interculturelle. Il a donné cet
atelier plus de 20 fois à une vaste gamme d’auditoires.
Colin Mackay Colin Mackay a été pendant environ 15 ans travailleur dans le secteur de l’aide et du développement
internationaux, dans des contextes de conflits, d’après-conflits et de désastres naturels. Il a travaillé dans
les régions Sud, Est et Ouest de l’Afrique, dans les Balkans, au Caucase, en Asie Centrale, en Inde et en
Indonésie. Cette expérience se compose en grande partie de missions internationales auxquelles il a
participé pour le compte du mouvement Croix-Rouge et Croissant-Rouge, à divers titres : gestion de
camps de réfugiés, gestion des opérations de secours d’urgence et gestion de programmes de
reconstruction à la suite de conflits et de désastres naturels. Avant cela, il a passé quelques années à
effectuer un travail semblable, chez un certain nombre d’ONG internationaux. Il est actuellement directeur
général du Centre d’accueil COSTI, à Toronto, desservant une population de réfugiés parrainés par le
gouvernement (RPG) et de demandeurs du statut de réfugiés nouvellement arrivés.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)
Suhana Meharchand (présentatrice-vedette à la CBC Newsworld)
Suhana Meharchand a été conférencière d'honneur et a animé de nombreux événements et conférences
visant à aider des immigrants. Suhana a immigré depuis l’Afrique du Sud en compagnie de sa famille et
elle a animé deux événements auxquels assistait Nelson Mandela, au Canada. Elle a agi comme
maîtresse de cérémonie populaire lors d’innombrables réunions relatives à l’Asie du Sud, y compris pour
le compte d’AWIC (Association of Women of India in Canada). Elle a durant de nombreuses années
animé la cérémonie de remise des prix SEDI (Social and Enterprise Development Innovations); elle a
animé des événements au Working Skills Centre et au YWCA ou y a pris la parole.
Darlyn Mentor (directrice, programmes d’établissement pour la région de l’Ontario, Citoyenneté et
Immigration Canada)
Darlyn Mentor a entrepris sa carrière il y a plus de 15 ans, travaillant dans le secteur de l’établissement
comme agente de liaison multiculturelle au sein du programme TEE bien connu. Son parcours de carrière
a évolué pour l’amener à œuvrer au sein d’un certain nombre d’organismes au fil des ans, y compris chez
des organismes communautaires sans but lucratif, chez des fondations et au gouvernement.
L’expérience qu’elle a acquise, avant de se joindre à Citoyenneté et Immigration Canada (CIC),
comprend l’élaboration et la gestion de programmes aux niveaux local, national et international. Elle a
consacré plusieurs années à créer la Fondation canadienne des relations raciales, puis a été directrice
de programme chez la Fondation Trillium de l'Ontario. Elle possède une expérience considérable en
financement, en développement communautaire et en gestion de programmes. Darlyn a commencé à
travailler chez CIC à titre de conseillère régionale en programmes, dirigeant l’initiative communautaire sur
la minorité francophone au niveau régional; elle est actuellement directrice des programmes
d’établissement, dans la région de l’Ontario de CIC.
Ahmed Mohammed
Ahmed Mohammed est un conseiller expérimenté du PAR qui travaille pour le compte du Settlement and
Integration Services Organization (SISO), à Hamilton. Après avoir terminé ses études en médecine,
Ahmed a exercé la médecine en Russie. De 1994 à 1996, il a travaillé pour le compte du programme
médical du HCNUR, à Moscou, coordonnant les services médicaux qui sont offerts aux réfugiés, dans la
région de Moscou. En 2000, Ahmed a aidé à élaborer un programme de soutien de survie chez le SISO
et, en 2001, il s’est joint au programme du PAR qui venait de débuter. Ahmed possède de grandes
compétences en matière d’animation et de présentation, qu’il a démontrées lors de conférences
provinciales et nationales sur le Programme d’aide au réétablissement. Ses domaines d’expertise sont
l’établissement et l’intégration des réfugiés, les questions mondiales relatives aux réfugiés, les services
de soins de santé, l’animation, le leadership et l’accroissement de la capacité.
Dolores Montavez Ruz
Dolores Montavez Ruz s’occupe d’éducation des adultes depuis plus de dix ans; elle a reçu une
formation officielle comme instructrice d’ALS, conseillère en orientation professionnelle et mentor
spécialisée. Elle dirige actuellement l’élaboration d’un programme d'accréditation à l’intention
d’instructeurs en dynamique de la vie et elle surveille l’expansion nationale des services de formation du
YWCA de Toronto. Elle a été collaboratrice et principale rédactrice quant à quelques séries de
publications intitulées Discovering Life Skills, du YWCA; elle a rédigé de nombreux plans de leçons
originaux, ateliers et autre documentation de formation s’appliquant à l’enseignement de l’ALS, au
perfectionnement professionnel, à la formation en dynamique de la vie et à la croissance personnelle.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)
Farishta Murzban Dinshaw
Farishta Murzban Dinshaw (M.Sc., M.A.) est la travailleuse du développement communautaire, chez
COSTI Immigrant Services. Elle travaille au sein de collectivités ethnolinguistiques pour diffuser des
messages de sensibilisation et de prévention en matière de violence familiale, par le biais des médias
ethniques. Elle est formatrice au sein du projet York Region Woman Abuse Protocol et du projet
Prevention Through Early Intervention du OCASI; elle est également membre de plusieurs comités
consultatifs qui s’occupent de projets relatifs à la violence familiale. Elle travaille actuellement à temps
partiel comme coordonnatrice des stages pratiques, au sein du programme d’immigration et
d’établissement de l'Université Ryerson, à Toronto. Elle a donné des présentations sur des questions
relatives à l’immigration et à l’établissement, lors de conférences tenues à travers le Canada.
Carl Nicholson
Carl Nicholson est directeur général du Centre catholique pour immigrants depuis 1994, de même que
directeur général de La Fondation du Centre catholique pour immigrants depuis 1996. Depuis qu’il
occupe ce poste au Centre, Carl a fait traverser à l’organisme une période de redéfinition et de
croissance. Il sait diriger les gens avec compétence et il a fait ses preuves en matière de développement
communautaire, de collecte de fonds, de gestion financière et d’aptitudes entrepreneuriales. Il possède
des antécédents considérables grâce aux postes de leadership qu’il a occupés dans le secteur sans but
lucratif (durant 30 ans); il maintient avec succès son propre cabinet d’expert-conseil en matière de
gestion et de collecte de fonds, depuis 1989. Carl est diplômé de l’Université Carleton et cadre agréé en
matière de collectes de fonds (CFRE). Il a travaillé en étroite collaboration, au sein de comités, avec des
organismes comme le Ottawa Fundraising Executives, la Association of Fundraising Professionals, la
Fondation Trillium et le Centre canadien de philanthropie. Il a également enseigné le marketing et la
collecte de fonds à temps partiel au Collège Algonquin, pendant dix ans.
Carl entretient des liens étroits avec plusieurs collectivités ethniques émergentes et il s’occupe d’équité
en matière d’emploi depuis plusieurs années. Parmi les exemples de son travail soutenu dans ce
domaine, mentionnons qu’il est fondateur et membre de LASI (Local Agencies Serving Immigrants),
trésorier de World Skills et ancien trésorier de Ontario Council of Agencies Serving Immigrants, fondateur
et membre du conseil d’administration de MOST (Making Ottawa Safe Together), chef de l’initiative
Ottawa Our Diverse City et président de United Way-Centraide Ottawa Immigrant Impact Council. Il est
aussi actuellement co-président du comité d'action communautaire et policière (COMPAC). Cette
initiative vise à améliorer les relations entre la police et les collectivités ethno-raciales. Carl siège
également au comité consultatif de Chin Radio International Ottawa et au conseil et au comité de
direction de Watercan. La Fondation communautaire d’Ottawa lui a récemment décerné le « prix Le
capital humain » (2004) et, en 2003, United Way-Centraide Ottawa lui a décerné un prix de bâtisseur de
la collectivité, dans le cadre du partenariat avec Local Agencies Serving Immigrants (LASI). En 2008, le
Conseil de planification sociale d'Ottawa lui a remis le prix Marion Dewar Defender of the Public Good.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)
Melanie Oda
Melanie a initialement reçu une formation d’infirmière psychiatrique et, ces 20 dernières années, elle a
offert des services de formation et de consultation dans les secteurs des soins de santé, des services
sociaux, de l’éducation post-secondaire, du gouvernement et de la justice pénale. L’interprétation, au
début des années 1990, l’a initiée à la complexité de l’exactitude dans ce domaine et, depuis 1996,
Melanie participe à l’élaboration d’un programme d’études en interprétation, de manuels de formation et
de documentation ainsi qu’à la formation d’interprètes, de fournisseurs de services et de formateurs. En
2005, elle a co-élaboré un programme de formation en interprétation qui est actuellement offert dans des
collèges communautaires de l’Ontario, par le biais de CON*NECT. Ayant travaillé pour le compte du
Programme d’aide au réétablissement (PAR) de Citoyenneté et Immigration Canada, elle a acquis une
connaissance pratique du travail d’un conseiller du PAR et des questions de réétablissement auxquelles
font face les immigrants et les réfugiés parrainés par le gouvernement. Grâce à ses compétences et à
l’ampleur de son expérience, Melanie en est venue à comprendre les défis et les exigences que suppose
une communication efficace entre les langues, des points de vue de l’interprète, du fournisseur de
services et de la personne qui parle peu ou pas du tout l’anglais.
Andrew Ostapenko
Andrew Ostapenko est un artiste visionnaire dont l’art s’inspire de nombreuses sources artistiques,
mythiques et spirituelles. Il explore l’art en tant que forme de méditation et il cherche à créer des images
ayant la capacité de guérir et de réveiller la conscience spirituelle. En collaboration avec Hana Pinthus,
Andrew a créé le tout premier programme de « guérison et counseling par les arts » du Canada, au sein
duquel il travaille en compagnie d’enfants et de jeunes réfugiés en se servant de l’art pour soulager le
stress, accroître la conscience de soi et favoriser la guérison.
Dr Meb Rashid
Le Dr Meb Rashid est un médecin de famille qui travaille au Access Alliance Community Health Centre,
au centre-ville de Toronto. Access Alliance est le premier point de prestation des soins de santé pour la
plupart des RPG qui arrivent à Toronto. Le Dr Rashid a acquis de l’expérience de travail dans des
contextes de pays en développement au Nicaragua, au Zimbabwe et en Tanzanie. Il est membre du
comité de direction de la Canadian Collaboration for Immigrant and Refugees Health, un organisme qui
est en train d’élaborer des directives fondées sur des preuves quant à l’évaluation des immigrants et des
réfugiés nouvellement arrivés. Il siège aussi au comité directeur d’un groupe qui est en train d’organiser
la première conférence canadienne sur la santé des réfugiés, prévue pour l’automne 2009. Il est membre
du comité consultatif sur le PFSI et occupe un poste au département de médecine familiale et
communautaire de l’Université de Toronto. Le Dr Rashid s’intéresse particulièrement à l’évaluation initiale
des immigrants et des réfugiés nouvellement arrivés.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)
Hana Rotchild Pinthus
Hana Rotchild Pinthus est née en Israël. Elle est diplômée du Betzalel Academy of Art et elle a obtenu
des diplômes en conception industrielle. Durant ses études, elle a reçu le prestigieux prix Sharet par suite
des projets qu’elle a conçus. Elle a ensuite obtenu son diplôme en éducation au séminaire de Kerem.
Hana a déménagé au Canada en 2003 et a obtenu un diplôme au Toronto Art Therapy Institute (TATI).
Elle a travaillé en compagnie de personnes âgées qui ont vécu une perte pour les aider à composer avec
ce stade trouble de la vie au moyen de la thérapie par l'art. Elle a ensuite décidé de consacrer sa carrière
aux réfugiés, explorant le rôle de la thérapie par l'art quant à cette mission et elle s’est fait recruter par le
SISO. Hana dirige un programme innovateur intitulé « la guérison et le counseling au moyen de l’art »,
grâce auquel elle encourage les participants à exprimer, au moyen de l’art, ce dont il est souvent trop
pénible de parler. Hana est une artiste pluridisciplinaire active qui réunit dans son travail l’interaction de la
collectivité et des participants du secteur des arts de l’extérieur. Ses projets se concentrent sur la saisie
de souvenirs inconscients.
Ginny Santos
Ginny Santos est la conseillère en établissement des LGBTA chez Access Alliance Multicultural Health
and Community Services; elle est membre active du réseau d’établissement des LGBTA, à Toronto. Elle
est diplômée en sciences politiques, elle est une animatrice d’atelier chevronnée et elle croit fermement
en l’habilitation communautaire et aux changements socio-économiques. Ginny est également une mère
immigrante allosexuelle et une intervenante engagée en matière de droits de la personne.
Dre
Laura Simich Laura Simich est anthropologue, spécialiste en équité sociale et chercheuse en santé au Centre for
Addiction and Mental Health; elle est également professeure adjointe au sein du département de
psychiatrie et d'anthropologie de l'Université de Toronto et passe pour une chef de file dans le domaine
de la recherche sur la santé et le bien-être à l'Ontario Metropolis Centre. Ses recherches sont centrées
sur les déterminants socioculturels de la santé mentale chez les immigrants, surtout le soutien social et la
résilience lors la réinstallation, plus particulièrement chez les nouveaux arrivants tamils et soudanais. La
Dre Simich participe également en qualité de chercheuse au New Canadian Children and Youth Survey
et à la Community-University Research Alliance Study portant sur la diversité culturelle et la santé
mentale en Ontario.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)
Teresa Simms-Obidi
Teresa Simms-Obidi habite Hamilton depuis 22 ans. Durant ces années, elle a acquis des antécédents
considérables en matière de relations communautaires et de développement communautaire par la base
pour lesquels elle a joué les rôles d’organisatrice communautaire, d’intervenante, d’enseignante, de
formatrice et de bénévole en matière de politiques. Teresa a donné des présentations sur des questions
comme la violence à l'égard de l'épouse, la lutte au racisme et la justice réparatrice. Son engagement
envers la création de collectivités inclusives et l’habilitation des personnes et des familles a commencé
en 1990-1992, alors qu’elle est devenue vice-présidente du conseil d’administration de Interval House, un
refuge pour femmes exploitées et leurs enfants. En 1996, elle a commencé à travailler pour le compte de
la Autism Society Ontario; elle a élargi sa participation aux questions des personnes handicapées alors
qu’elle travaillait comme intervenante familiale au sein du Hamilton Family Network, en 1998. Chez les
deux organismes, elle a formé des parents à devenir les meilleurs intervenants de leurs enfants et elle a
agit comme intervenante pour que des enfants et des jeunes atteints de troubles du spectre autistique
soient placés dans des classes régulières si possible, au sein du conseil scolaire des écoles publiques de
Hamilton. Alors qu’elle était présidente de la section de Hamilton de Autism Ontario, elle a cofondé un
camp d'été destiné à des enfants autistiques ayant de grands besoins. Avant de se joindre au
Programme d’aide au réétablissement du SISO, où elle est mentor spécialisée et mentor personnelle,
Teresa a siégé au conseil d’administration de l’organisme Settlement and Integration Services
Organization. De 2002 jusqu’à la fin de 2006, elle a conseillé le conseil sur des questions et des
politiques relatives à des immigrants et des réfugiés handicapés. De 2006 à 2008, elle a été instructrice
au collège Mohawk, où elle a donné un cours sur la diversité culturelle en milieu d’éducation. Le fait
d’avoir accepté cette affectation lui a donné une occasion exclusive d’enseigner à la croisée des cultures,
des races et des handicaps et l’a aidée à se préparer en vue de son nouveau défi, lequel consiste à
encadrer des réfugiés parrainés par le gouvernement dans leur quête de collectivité, d’efficacité et
d’autonomie, dans un nouveau monde.
Roxanna Vahed
Roxanna Vahed est actuellement travailleuse en santé communautaire chez Access Alliance, où elle est
en train d’élaborer la première phase d’un document sur les pratiques exemplaires se rapportant aux
programmes de thérapie fondés sur les arts et sur les arts d’expression qui sont destinés aux femmes,
nouvellement arrivées, qui sont lesbiennes, bisexuelles ou transgenres. Roxanna étudie la thérapie par
les arts d’expression chez ISIS-Canada; elle appuie des organismes en vue de créer des contextes
inclusifs et accessibles depuis plus de six ans.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)
Karon West (animatrice de la conférence)
Karon West est directrice de West Consulting Group (WCG), un cabinet d'experts-conseils établi à
Toronto qui s’occupe de gestion et d’organisation. Karon se spécialise en élaboration de stratégie, en
changement organisationnel, en développement du leadership, en formation d'équipes et en
perfectionnement de la main-d'œuvre. Un solide ensemble de valeurs directrices, dont l’intégrité, la
collaboration et la créativité, régissent son travail et ses relations avec la clientèle. Karon apporte une
expertise et des antécédents considérables en ce qui concerne les changements complexes au niveau
des systèmes ainsi que les méthodes d’apprentissage expérientielles à l’aide desquelles aider d’autres
personnes à apprendre et à atteindre leur potentiel en matière de rendement au travail et au sein de
l’organisme ou de l’entreprise. Elle a conçu et animé de nombreuses initiatives de stratégie et de
changement. Au chapitre de l’apprentissage, elle a conçu et animé des programmes se rapportant aux
aspects suivants : perfectionnement de cadres et de conseils d’administration, formation d'équipes,
animation de groupes (de base et avancée), communication et négociation, aptitudes à l’encadrement et
à la consultation ainsi que conception de la formation, pour n’en nommer que quelques-uns.
Karon offre des services d'experts-conseils à une vaste gamme d’organismes et entreprises, dans les
secteurs à but lucratif et sans but lucratif. Elle a aidé des organismes et des entreprises à devenir des
endroits où les gens apprennent, grandissent et croient que leur travail compte pour leur entreprise ou
leur organisme. Parmi les récents clients de Karon, mentionnons l’Agence de la santé publique du
Canada, l’Institut canadien d'information sur la santé, le réseau local d'intégration des services de santé
de Waterloo-Wellington, l’autorité sanitaire de Fraser Valley, KPMG, Cadbury Adams, l’archidiocèse de
Toronto, le diocèse anglican de Toronto, l’Hôpital Mount Sinai, GlaxoSmithKline, AstraZeneca, Toronto
East General Hospital, le Secrétariat du Conseil de gestion, The Hospital for Sick Children, Pfizer, la
Banque mondiale, l’Association des hôpitaux de l'Ontario, IBM, la Société financière internationale, les
Entreprises Cara Limitée, la fonction publique de la Saskatchewan, Bell Canada, First Star Bank, United
States Golf Association, Développement des ressources humaines Canada, International Personal
Management Association, des ministères provinciaux de la Santé, l’Association médicale canadienne et
de nombreux établissements communautaires, des soins de la santé et gouvernementaux. Karon a
souvent travaillé dans des contextes internationaux et interculturels. Elle possède une expérience
considérable pour ce qui est de s’occuper d’organismes communautaires qui s’intéressent à soutenir les
changements sociaux et communautaires. Karon est l’auteure de plusieurs livres, dont A Quick Guide To
Interaction Styles and Time Dynamics, qu’elle a écrit en collaboration avec Susan Gerke.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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HORAIRE DE LA CONFÉRENCE - 2 FÉVRIER 2009
HEURE ACTIVITÉ LIEU PERSONNEL/CONFÉRENCIER(S)
14 h - 20 h Inscription à
l’hôtel et à la
conférence
Inscription à la
conférence
Hall d’entrée de l’hôtel
Sutton Place
Le personnel de Jangles
Productions inscrit les délégués.
12 h - 16 h Les
organismes
montent le
matériel à
présenter.
Sutton Place : Stop 33,
33e étage
Les délégués préparent la
documentation/les présentoirs.
16 h - 18 h Réception Sutton Place : Stop 33,
33e étage
Les délégués font du réseautage et
examinent la documentation/les
présentoirs.
18 h - 20 h Souper Sutton Place : Stop 33,
33e étage
19 h 15 - 19 h 20 Présentation Sutton Place : Stop 33,
33e étage
L’animatrice de la conférence,
Karon West, présente
Darlyn Mentor (CIC)
19 h 20 - 19 h 25 Mot
de bienvenue
Sutton Place : Stop 33,
33e étage
Darlyn Mentor
Directrice, Programmes
d’établissement, région de l’Ontario
Citoyenneté et Immigration Canada
19 h 25 - 19 h 26 Présentation Sutton Place : Stop 33,
33e étage
L’animatrice de la conférence,
Karon West, présente
Suhana Meharchand (CBC)
19 h 26 - 20 h 15 Souper avec
conférencière
Sutton Place : Stop 33,
33e étage
Suhana Meharchand
(CBC)
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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HORAIRE DE LA CONFÉRENCE - 3 FÉVRIER 2009
HEURE ACTIVITÉ LIEU CONFÉRENCIER(S) SUJET
7 h - 8 h 30
Déjeuner : salle Wellesley, rez-de-chaussée
8 h 30 - 9 h Séance plénière
Salle de bal Queen Victoria
(2e étage)
Darlyn Mentor (CIC)
Aperçu de l’avenir du PAR
8 h 30 - 10 h
Séance plénière
Salle de bal Queen Victoria
(2e étage)
Conférencier d'honneur – Séance d’ouverture D
r Richard Heinzl
(Médecins Sans Frontières)
Leçons apprises à l’étranger : les possibilités offertes par un
monde sans frontières
10 h - 10 h 30
PAUSE (pause du matin : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)
10 h 30 - 11 h 15
Séance plénière
Salle de bal Queen
Victoria (2
e étage)
Michael Casasola
(HCNUR)
Tendances en matière de
migration
11 h 15 - 12 h
Séance plénière
Salle de bal Queen
Victoria (2
e étage)
Colin Mackay
(COSTI)
Mythes et réalités
de la vie dans les camps de réfugiés
12 h - 13 h 15
Dîner : salle Wellesley, rez-de-chaussée
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 1
Salle de bal Queen Victoria
(2e étage)
Ahmed Mohammed
(SISO)
Mesurer le succès dans le contexte du PAR
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 2
Suite Vienna
2e étage
Hana Pinthus Rotchild et
Andrew Ostapenko SISO (Settlement and Integration Services
Organization)
Soin de soi grâce à l’art d’expression
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 3
Suite Paris
2e étage
Mulugeta Abai (Centre canadien
pour victimes de torture)
Réhabiliter les survivants de torture
durant le processus d’établissement
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 4
Suite Amsterdam
2e étage
Peter Bruer (St. Stephen’s House)
La gestion constructive des conflits
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 5
Suite London
2e étage
Teresa Simms-Obidi (SISO) (Settlement and
Integration Services Organization)
Servir des familles ayant des besoins complexes
15 h - 15 h 20
PAUSE (pause de l’après-midi : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)
15 h 20 – 16 h
Séance plénière
Salle de bal Queen Victoria
(2e étage)
Ahmad Fahim (Organisation internationale
pour les migrations)
Les réfugiés bhoutanais
16 h – 16 h 30 Séance plénière
Salle de bal Queen Victoria
(2e étage)
Dre Laura Simich (CAMH)
Recherche sur la santé mentale des réfugiés
Souper : Les délégués sont libres de profiter du choix de restaurants, dans le secteur.
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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HORAIRE DE LA CONFÉRENCE - 4 FÉVRIER 2009
HEURE ACTIVITÉ LIEU CONFÉRENCIER(S) SUJET
7 h - 8 h 30
Déjeuner : salle Wellesley, rez-de-chaussée
9 h – 10 h
Séance plénière
Salle de bal Queen Victoria
(2e étage)
L’animatrice de la
conférence
Karon West
Les délégués discutent des
principales questions
émergentes lors de
discussions (« Café
mondial »)
10 h – 10 h 30
PAUSE (pause du matin : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)
10 h 30 - 12 h
Séance plénière
Salle de bal Queen
Victoria (2
e étage)
L’animatrice de la
conférence
Karon West
Les délégués résument des recommandations lors des discussions dans le cadre
du « Café mondial ».
12 h - 13 h 15
Dîner : salle Wellesley, rez-de-chaussée
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 6
Suite London
2e étage
Yasmine Dossal
et
Farishta Murzban Dinshaw
(COSTI)
Gestion éthique
des cas :
limites en matière de services
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 7
Suite Paris
2e étage
Dolores Montavez Ruz et
Louise Cohen (YWCA de Toronto)
Introduction à la méthode de l'analyse positive
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 8
Suite Amsterdam
2e étage
Melanie Oda
(experte-conseil)
Travailler efficacement
en compagnie d’interprètes
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 9
Suite Vienna
2e étage
Ron Lavoie
(Ottawa Community
Immigrant Services
Organization)
Barnga :
un jeu de société portant sur la
communication
interculturelle
13 h 15 – 15 h
Atelier n° 10
Salle de bal
Queen Victoria (2
e étage)
Dr Meb Rashid
(Access Alliance Multicultural Health and
Community Services)
La santé des clients
15 h - 15 h 20
PAUSE (pause de l’après-midi : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)
15 h 20 – 15 h 50
Séance plénière
Salle de bal
Queen Victoria (2
e étage)
Carl Nicholson
(Centre catholique pour
immigrants)
Pratiques prometteuses :
servir des RPG francophones
15 h 50 – 16 h 50
Séance plénière
Salle de bal Queen Victoria
(2e étage)
Ginny Santos et
Roxanna Vahed (Access Alliance
Multicultural Health and Community Services)
Servir les nouveaux arrivants
LGBTA
18 h
Souper à 18 h : Stop 33 (33e étage) (Divertissements : musique et danse, de 20 h à 23 h)
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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HORAIRE DE LA CONFÉRENCE - 5 FÉVRIER 2009
HEURE ACTIVITÉ LIEU CONFÉRENCIER(S) SUJET
7 h - 8 h 30
Déjeuner : salle Wellesley, rez-de-chaussée
8 h 30 - 10 h
Séance plénière
Salle de bal Queen Victoria
(2e étage)
Jane Bradley
Usure de compassion
10 h – 10 h 30
PAUSE (pause du matin : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)
10 h 30 – 12 h
Séance plénière
Salle de bal Queen
Victoria (2
e étage)
Annika Gustafson
Productrice du documentaire
« Killing Time » (réfugiés Bhoutanais)
12 h – 13 h 15
Dîner : salle Wellesley, rez-de-chaussée
CLÔTURE DE LA CONFÉRENCE
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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Le 14 novembre 2008
DEMANDE DE PROPOSITIONS D’EXPOSÉS – CONFÉRENCE SUR LE PAR
(Programme d’aide au réétablissement) 2009
DATE LIMITE DE RÉPONSE : le 30 novembre 2008
Citoyenneté et Immigration Canada finance une conférence sur le Programme d’aide au réétablissement (PAR) qui se tiendra à Toronto, à l’hôtel Sutton Place, du 2 au 5 février 2009. Les personnes admissibles à la participation sont les membres de la direction et du personnel des organismes qui offrent des services aux immigrants et aux réfugiés, notamment aux clients du PAR, partout dans la province.
Nous invitons les parties qui le souhaitent à nous transmettre des exposés qui ciblent un ou plusieurs des auditoires de délégués dans l’un des sujets mentionnés. Les conférenciers peuvent appartenir à un organisme de réétablissement ou à d’autres organismes indépendants qui oeuvrent à l’établissement des nouveaux arrivants au Canada, et plus particulièrement à l’établissement des réfugiés parrainés par le gouvernement (RPG).
Si vous souhaitez nous faire parvenir une proposition d’exposé, veuillez répondre par courriel au plus tard le 30 novembre 2008 à : Mark Jacot – jangles@rogers.com en fournissant les renseignements suivants :
1) Coordonnées du ou des conférenciers (nom, poste, organisme, adresse, numéro de téléphone et
courriel)
2) Profil du ou des conférenciers (parcours professionnel [1 ou 2 paragraphes], avec au moins
deux références)
3) Thème/sujet
4) Auditoire cible (membres de la direction et du personnel des organismes fournisseurs de services,
représentants de Citoyenneté et Immigration Canada ou les deux), en précisant le degré d’expérience
(novice, intermédiaire, expérimenté)
5) Résumé de l’exposé (description en 2 ou 3 paragraphes, en précisant le matériel requis
[rétroprojecteur, par exemple])
6) Les conférenciers doivent préciser les éléments interactifs de leur exposé/atelier
Si vous souhaitez aborder un sujet qui ne figure pas dans la liste, veuillez également fournir les renseignements mentionnés ci-dessus.
Thème de la conférence : Conférence sur le PAR 2009
« Accueil, compassion et service »
Le thème « Accueil, compassion et service » traduit le fondement des services offerts par les intervenants chargés d’assurer l’exécution du Programme d’aide au réétablissement, à savoir aider les nouveaux arrivants dont les besoins sont élevés, les réfugiés parrainés par le gouvernement ou RPG en étant les premiers à leur tendre un main bienveillante et secourable par le biais de services importants. Forts de leur dévouement et de leur engagement, ces intervenants donnent à des milliers de réfugiés qui viennent chercher la sécurité et la protection au Canada l'espoir et la possibilité d'une vie meilleure.
Publics cibles
PAR, Compétences de vie et Services de soutien aux clients (SSC), Personnel spécialisé en
établissement des organismes fournisseurs de services
PAR, Compétences de vie et Services de soutien aux clients (SSC), Direction (gestionnaires,
coordonnateurs, etc.)
Personnel novice, intermédiaire et expérimenté des organismes fournisseurs de services, notamment en
Compétences de vie (à l’exclusion du personnel du PÉAI)
Représentants de CIC (aux paliers local, régional et national)
Tous les délégués
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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Exemples de sujets
PÉRIODE QUI PRÉCÈDE L'ARRIVÉE ET IMMIGRATION
Structure des mouvements migratoires (HCNUR)
Orientation à l'étranger (OIM)
Élaboration de politiques
Séance préparatoire à l'immigration (fenêtre d'un an, regroupement familial, etc.)
Travailler avec les parrains (parrainage d'aide conjointe ou PAC)
Procédure à l'aéroport d'arrivée (Services frontaliers des douanes)
SANTÉ
PFSI (Programme fédéral de santé intérimaire)
Santé des clients (santé mentale, bien-être physique, abus de substances psychoactives, traumatisme,
torture)
Autonomie en matière de santé (santé mentale et usure de compassion)
Violence (sexuelle, physique, émotionnelle – femmes, enfants, personnes âgées)
GROUPES CLIENTS
Enfants
Jeunes gens
Familles (travailler avec des familles aux besoins multiples et complexes)
Besoins des RPG francophones
PRATIQUES PROMOTTEUSES
Pratiques prometteuses (s'entretenir sur les programmes novateurs et les façons novatrices de les mettre
à exécution)
Gestion de cas (approche centrée sur le client)
Résultats de l'évaluation du projet pilote de services de soutien aux clients
Processus d'évaluation des besoins (l'art de fixer des objectifs)
PERFECTIONNEMENT PROFESSIONNEL
Compétences en counseling
Animation de groupe
Gestion du temps
Communication (interne, externe, clients, etc.)
Travailler avec les interprètes
Atelier de sensibilisation aux problèmes rencontrés par les gais, lesbiennes et
transsexuels
L'art de rendre compte de son travail
Défense des intérêts, médiation et résolution de conflits
Fixer les limites des responsabilités (déontologie et autonomie)
Choix des conférenciers – Le Comité consultatif de la conférence examinera les propositions d’exposés et procédera à la sélection finale en fonction de l’expérience du conférencier, de sa connaissance du sujet abordé, de la pertinence du sujet et des références fournies. Une rémunération est offerte. Tous les conférenciers qui ont soumis un exposé seront avisés du résultat du processus de sélection par l’organisateur de l’événement, Jangles Productions.
ENVOYEZ VOS PROPOSITIONS À : Mark Jacot Jangles Productions (jangles@rogers.com)
Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)
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COMITÉ CONSULTATIF DE LA CONFÉRENCE SUR LE PAR
Lucila Cabrera
Coordonnatrice, programme de soutien et d’intégration communautaire (CIS-CSS)
Centre catholique pour immigrants, maison d’accueil Katarina Canic Gestionnaire, programmes d’établissement des nouveaux arrivants YMCA du grand Toronto Fiona Corbin Conseillère régionale du programme Citoyenneté et Immigration Canada Yasmine Dossal Directrice des services sociaux COSTI Immigrant Services Sherry Kwan-Hopper Gestionnaire du programme d’aide au réétablissement de Windsor Conseil multiculturel des comtés de Windsor et Essex Thomas Kwok Gestionnaire du programme de l’aéroport MNS-IRIS Vesna Markovic Conseillère du PAR Centre catholique pour immigrants, maison d’accueil Colin Mackay Administrateur général Centre d’accueil du COSTI Pradeep Navaratna Mentor spécialisé et mentor personnel Settlement and Integration Services Organization Joseph Oywak Coordonnateur du PAR Kitchener-Waterloo, 519-743-2113 Julie Ruffolo Citoyenneté et Immigration Canada Marufa Shinwari Gestionnaire du PAR Settlement and Integration Services Organization
ORGANISATEURS DE LA CONFÉRENCE
Mark Jacot, Jangles Productions, tél. : 416-537-9411
Margaret Jacot, Jangles Productions, tél. : 416-268-7806