Post on 01-Apr-2021
Trimestriel Dépôt légal N° 243
Prix 1 euro Abonnement 5 euros
Imprimé par nos soins
ISSN 1240-2400
CPPAP N°0505 S 06506
Directeur publication : R.Portolès
23, Grand’Rue Sapiac - Montauban tél. : 05.63.03.57.81
tél./rép./fax : 05.63.20.39.95
Courriel : snu82@snuipp.fr
Site internet national : www.snuipp.fr
Site internet 82 : http://82.snuipp.fr
Site internet FSU : http://www.fsu.fr
de craie
SUP 1 au N° 54 Novembre 2005
SNUipp / FSU Syndicat National des Instituteurs,
des Professeurs d’école et des PEGC
Fédération Syndicale Unitaire.
Déposé le 07 / 11 / 05
Dis
pen
sé d
e ti
mb
rage
Montauban CTC
Bout
SNUipp 82
AUX DIRECTRICES ET AUX DIRECTEURS DES ECOLES
A nouveau, ce bulletin ne sera pas adressé nominativement
à la plupart des collègues. Nous rencontrons toujours des
problèmes avec un nouveau logiciel d’étiquetage.
Malgré cette absence d’étiquette nous savons que les direc-
trices et directeurs remettront ce bulletin aux collègues.
Merci de le faire.
Le SNUipp 82 : un syndicat et des candidats-es
sur lesquels vous pouvez compter.
SOUTENEZ -LES, VOTEZ SNUipp !
La liste du SNUipp 82 : 9 femmes et 6 hommes au service de l’école publique et de ses personnels.
Au premier rang et de gauche à droite, Corinne Leboucher, Rodolphe Portolès, Sylvie Sainz-Ruiz, Sophie
Venturini, Véronique Bousquet. Au deuxième rang, Maximilien Reynès, Denis Chaudat, Lionel Quillet.
RESPECT des
COLLEGUES
Où en est le différend
avec l’inspecteur d’acadé-
mie? Le procès aura-t-il
lieu? Réponses page 3.
Ci-dessous un courrier de
Christine Cols au SNUipp
que nous publions avec
son accord.
Chers collègues
Je tiens à vous
remercier pour le sou-
tien que je vous avais
demandé, et que vous
m'avez apporté en juin
dernier, à l'occasion du
différend qui m'a oppo-
sée au médecin scolaire
du secteur et à la suite
de la confrontation sus-
citée par l'Inspecteur
d'Académie, où celui-ci
m'a invitée à justifier
mon témoignage.
Tout ce que vous
avez rapporté dans le
journal syndical est
conforme, à mon sens,
à ce que j'ai eu l'occa-
sion de vous relater.
Christine Cols, institutrice
école maternelle Septfonds
Direction d’école Le ministère reconnaît être gêné
par la grève administrative suivie
par une école sur deux. Mais il
n’ouvre pas encore de véritables
négociations ( voir page 8 ). Rai-
son de plus pour maintenir et ren-
forcer la grève administrative !
PROMOTIONS
La date de la CAPD
n’est pas encore
fixée. Un bulletin
spécial Promotions
vous parviendra
dans une semaine.
LA CONFIANCE CROISSANTE DE LA PROFESSION
ENVERS LE SNUipp 82
1 PORTOLES Rodolphe P.E. Directeur Ecole élémentaire Fonneuve - Montauban
2 SAINZ -RUIZ Sylvie Instit. Directrice Ecole primaire P.Gamarra - Montauban
3 VENTURINI Sophie Instit. Adjointe maternelle Ecole maternelle Fonneuve - Montauban
4 CHAUDAT Denis P.E. Adjoint maternelle Ecole primaire E.Laurent - Monteils
5 REYNES Maximilien P.E. Adjoint spécialisé SEGPA F.Mitterand - Moissac
6 BOUSQUET Véronique P.E. Directrice Ecole maternelle J. Moulin - Montauban
7 MARTINELLI Mireille P.E. Directrice Ec. élém. d’application M.Guerret - Montauban
8 CAYLA Jean -Luc P.E. Titulaire remplaçant Ecole élémentaire Nohic
9 LEBOUCHER Corinne P.E. Rééducatrice RASED Ecole élémentaire Sarlac - Moissac
10 SIMONET Hervé P.E. Directeur Ecole élémentaire J. Ferry - Valence d'Agen
11 RUBIO Sandra P.E. B.D. rattachée à l’I.A. Ecole élémentaire Chabrié - Moissac
12 COURTOT-RAUFFET Claude P.E. Adjointe classe d’adapt. RASED Ecole du Centre - Montauban
13 COLLEDANI Nathalie P.E. Adjointe élémentaire Ecole élémentaire J.Guesde - Montauban
14 QUILLET Lionel P.E. Conseiller pédagogique Circonscription Montauban 1
15 VALETTE Carine P.E. Adjointe SEGPA P.Darasse - Caussade
LA LISTE présentée par le SNUipp 82
1993 1996 1999 2002
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100SNUipp
SE
SGEN
Les précédentes élections en Tarn-et-Garonne. Né en 1992, le SNUipp est passé de 21,31 % des voix
(1 élu sur 5 à la CAPD ) aux élections de 1993 à 48,71 %
des voix et 3 élus en 2002.
Le SE recueillait 68, 77 % des voix ( 4 élus ) en 1993 et
45, 87 % ( 2 élus ) en 2002.
Le SGEN obtenait 9, 91 % en 1993 et 5, 43 % en 2002
après n’avoir pu présenter une liste en 1999.
La CAPDépartementale
( composée de 5 élus du personnel et de 5 représentants de l’administration ). La Commission Administrative Pari-taire Départementale est consultée sur :
⇒ toutes les opérations du Mouvement
⇒ avancement, promotions
⇒ listes d’aptitudes : direction, intégration dans le corps des PE
⇒ formation continue
⇒ changement de département
⇒ départs en stages spécialisés
Le CTPDépartemental
( composé de 10 représentants du personnel à partir des résultats des élections et de 10 représentants de l’admi-nistration). Le Comité Technique Paritaire départemental est consul-té sur la carte scolaire, le plan départemental de forma-tion continue, les questions d’hygiène et de sécurité, les divers règlements.
Le SNUipp 82
C’est une présence permanente et fiable.
C’est une information régulière par BOUT de CRAIE
et par notre site départemental.
C’est un travail explicatif retraites / décentralisation / AGCS / Sécu
C’est une aide spécifique Mouvement, Promotions,
changement de département…
C’est un syndicat au seul service de l’école et des collègues.
a besoin d’un syndicat de référence,
indépendant, pluraliste
La profession
et unitaire.
RESPECT des COLLEGUES
Elle avait 92 ans. Rosa Parks vient de s’éteindre à Détroit (USA), et c’est le monde entier qui lui rend
hommage aujourd’hui! Destinée hors du commun pour cette jeune couturière de couleur, qui, un jour de dé-
cembre 1955, en pleine Amérique ségrégationniste, a refusé de céder sa place à un blanc, dans un bus.
Le 1er décembre 1955, Rosa Parks dit “ non ! ” lorsqu’on lui demande de se lever, fatiguée et humiliée
de toujours céder, de toujours suivre sans protester les ordres des blancs.
Aujourd’hui, comme elle, refusons de céder aux consignes absurdes, aux diverses pressions que nous
subissons dans notre vie professionnelle, qu’elles viennent de l’administration, des élus locaux, des parents
d’élèves. Soyons forts et croyons dans notre pouvoir collectif pour rappeler, à chaque fois que cela est néces-
saire, nos droits fondamentaux qui sont le respect, l’équité de traitement et la transparence dans les décisions
qui nous concernent.
Rodolphe PORTOLES
L’affaire de Septfonds L’ ESSENTIEL DES FAITS
20 / 05 : Christine COLS, adjointe à l’école maternelle de
Septfonds, écrit à l’Inspecteur d’ académie pour lui révéler le
différend qui l’oppose au médecin scolaire du secteur. Elle indi-
que avoir refusé de faire passer à ses élèves de GS les
« évaluations » demandées par le médecin. Rappel : depuis des
années, ce genre de demande pose des problèmes dans beau-
coup d’écoles ; ces « évaluations » n’ont aucun caractère obli-
gatoire et chaque collègue de GS est libre de les faire passer ou
pas. Christine fait état des propos tenus par ce médecin qui re-
mettent en cause, auprès des parents, l’efficacité de sa pédago-
gie ! Le médecin informe la directrice de l’école qu’elle projette
de faire un rapport à l’IEN ! Des propos choquants sont tenus
concernant certaines familles d’origine immigrée !
07 / 06 : Lors de la CAPD premier mouvement, Rodolphe
PORTOLES pose le problème des pressions exercées sur les
enseignants-es de maternelle au sujet de ces évaluations ». Il
dit à l’inspecteur d’académie que le SNUipp 82 ne tolèrera pas
des attaques injustifiées sur des collègues qui les refusent.
15 / 06 : Christine est convoquée à l’inspection académique.
Elle est confrontée au médecin, au médecin chef du service, au
faisant fonction IEN Caussade, au secrétaire général de l’ins-
pection académique, à l’inspecteur d’académie. La tournure de
cette confrontation humilie profondément notre collègue qui se
sent en position d’accusée. Elle se retrouve dans l’incapacité
psychologique de continuer son travail et doit s’arrêter plu-
sieurs jours. Et aucun remplacement bien sûr. Les parents d’élè-
ves montrent leur mécontentement en manifestant à l’extérieur
de l’école.
21 / 06 : L’Inspecteur d’académie écrit à la directrice de l’école.
Il estime que « l’action entreprise par les parents s’est concré-
tisée par une entrave au fonctionnement de l’école. Elle est
constitutive d’ un trouble à l’ordre public pouvant faire l’objet
de poursuites pénales. Le mécontentement de ces parents peut
parfaitement être compris. L’action entreprise ne peut être ad-
mise. (…) Vous voudrez bien établir un rapport précis relatif à
cet événement et me le transmettre sans délai. »
Il lui demande aussi des éclaircissements par rapport à l’absen-
téisme des élèves, en particulier au niveau de la PS.
27 / 06 : « BOUT de CRAIE » publie un article révélant les
détails de l’affaire. En effet, il était hors de question pour le
SNUipp 82 de rester sans réaction par rapport au traitement in-
fligé à notre collègue. Le respect des collègues est une ques-tion de principe. 30 / 06 : Lors de la CAPD second mouvement, l’inspecteur d’a-
cadémie indique qu’il se sent diffamé par l’article et qu’il envi-
sage de poursuivre devant les tribunaux le rédacteur JL FRAN-
CERIES et Rodolphe PORTOLES en tant que directeur de no-
tre publication.
13 / 09 : L’affaire est évoquée lors de la CAPD. L’inspecteur
d’académie indique que pour lui l’affaire est close et qu’au-
cune suite administrative ne sera donnée à l’encontre d’aucune
des deux parties. Nous précisons dans le « BOUT de CRAIE »
qui en fait le compte-rendu que l’évolution du dossier a montré
que l’ IA n’a jamais eu la volonté d’étouffer l’affaire.
19 / 09 : Nos deux camarades sont assignés devant le Tribunal
Correctionnel de Montauban le 18 novembre en audience pour
le lancement de la procédure judiciaire conduisant à un procès
en règle 2 à 3 mois plus tard.
Le SNUipp 82 saisit la direction nationale qui met sur l’affaire
un cabinet d’avocats ; ceux-ci confirment l’appréciation de no-
tre syndicat : il n’y a pas de diffamation caractérisée mais une
critique syndicale d’ une action administrative.
La direction nationale soumet le problème au ministère. Le ca-
binet du ministre intervient auprès de l’inspecteur d’académie
pour lui demander de retirer sa plainte. De son côté la FSU 82
commence à sensibiliser les militants syndicaux et l’opinion
publique : tract dans la manif du 4 octobre, constitution en
cours d’ un Comité de Soutien départemental.
A ce jour , une procédure de conciliation entre l’inspecteur d’a-
cadémie et le SNUipp 82 se met en place. Les avocats des deux
parties sont en relation pour la formaliser. Notre syndicat sou-
haite qu’elle aboutisse ; non par crainte d’ un éventuel procès
mais parce que les problèmes de la profession et des collègues
requièrent toute notre énergie et qu’ils nous semblent bien plus
importants .
La défense des collègues est un devoir sur lequel nous ne transigerons pas. C’est le rôle premier d’un vrai syndicat.
Notre action a abouti : ni notre collègue de maternelle,
ni l’école de Septfonds ne seront l’objet d’une quel-
conque sanction administrative. Cette affaire montre que
le SNUipp 82 ne cède pas sur le respect dû aux collègues
et que nous nous opposons aux menaces et aux traite-
ments humiliants, d’où qu’ils viennent.
SAVOIR DIRE NON .... SI NÉCESSAIRE !
De trop nombreux sujets exigent de notre part un
“NON” résolu. Il n’est qu’à voir l’actualité quotidienne
des écoles et les nombreuses sollicitations dont notre
syndicat est l’objet de la part de collègues parfois en
désarroi complet. Les sujets sont variés, l’origine des
pressions ou agressions très diverse. Mais dans chaque
cas, elles exigent de la part de nos militants une même
réponse: NON.
Problèmes avec les élus locaux ? NON, ils n’ont pas tous les droits et surtout pas ceux
d’intervenir dans les questions pédagogiques ou qui
relèvent de la seule responsabilité des directeurs/
directrices et des maîtres.
Problèmes avec certains parents ? NON, ils ne peuvent pas tout se permettre, surtout pas
d’intervenir dans la pédagogie, de manquer de respect
aux enseignant-es ou de recourir à des menaces.
Problèmes avec certains IEN ? NON, la position hiérarchique ne permet pas tout, sur-
tout pas de décider de la répartition pédagogique des
classes, de l’utilisation des locaux qui relèvent exclusi-
vement des responsabilités de la direction de l’école et
de conseil des maîtres ou de confondre parfois inspec-
tion et démolition.
Suppression de l’ISSR, non paiement de frais de déplacements ? NON, l’admi-
nistration ne peut pas s’affranchir des textes ou les in-
terpréter uniquement dans son intérêt.
Enseignement les langues vivantes ? Enseigner les langues vivantes hors de sa classe pour
les personnels habilités ? NON, il n’y a aucune obliga-
tion à le faire; les échanges de service ne constituent
pas une obligation (décret 90 788 du 06/09/90 et NS 91
065 du 11/03/91), la possibilité est offerte de mettre son
expérience au service de l’école (BO du 18/04/02).
Stages de formation continue en dehors du temps de
travail, suspicions diverses et variées envers les collè-
gues, etc ... NON.
Face à des dérives permanentes ou le possible devient
obligatoire, ou les moyens pour les personnels fondent
comme neige au soleil, ou le simple respect des person-
nes devient un luxe et pourquoi pas un privilège, il est
de notre devoir de dire NON ! C’est un des rôles essentiels des représentants syndi-
caux. Interventions auprès de l’administration, des élus
locaux, des médias ou autres, ils sont amenés à interve-
nir sans relâche pour dénoncer l’inadmissible, défendre
les collègues, trop souvent isolés, face à ces attaques.
Ils s’appuient pour cela sur l’ensemble des militants et
adhérents et sur une recherche permanente de solutions,
dans le cadre du droit du travail et du respect des textes.
En soutenant les représentants du SNUipp82, défendez-
vous et pour cette fois sachez dire .... OUI !
Denis CHAUDAT
ECHANGER Chaque année les réunions d’infos syndicales du SNuipp 82 pour réflé-
chir et débattre avec la profession. Ici, 200 collègues à Bressols en mai
dernier à l’occasion du lundi de Pentecôte.
ENSEMBLE Salariés du public ou du privé, nos combats sont les mêmes. Le SNUipp
et la FSU travaillent à rassembler les organisations syndicales par delà
les différences. Ensemble, unis, nous sommes une force!
AGIR Pour les services publics, contre les menaces de démantèlement et de dé-
centralisation libérale menées sous l’égide de l’OMC et de l’AGCS.
SOMMAIRE
Page 1 : annonce élections
Page 2 : liste
Page 3 : respect des collègues
Page 4 : intégration/ promotions
Page 5 : Editorial
Page 6 : Profession de foi
Page 7 : modalités du vote
Page 8 : direction d’école
ENCART : guide pratique
A TRAVAIL EGAL, SALAIRE EGAL !
Intégration dans le corps des PE Reconstitution de carrière pour tous !
16 ans après l’accord désastreux de 1989, il reste 145 collègues instits dans
notre département qui n’ont pas encore été intégrés dans le corps des PE.
Alors qu’à chaque création d’ un nouveau corps de fonctionnaires, l’ancien
corps était assimilé au nouveau, sans aucune différence, le gouvernement
de l’époque invente 2 voies différents pour l’ intégration. L’une par liste
d’aptitude qui mène à une revalorisation au ralenti et au rabais ( il n’y a un
gain net de salaire qu’à partir du 10 ème échelon PE). L’ autre qui ouvre
droit à une intégration pleine et entière par reconstitution de carrière et qui
amène un gain net immédiat. Mais par concours! Des instits affirmés doi-
vent faire la preuve qu’ils sont capables d’enseigner !
En 1992, le SNUipp se crée et dénonce la tromperie, la lenteur de l’inté-
gration et les inégalités entre collègues qu’elle engendre. Le SNUipp mène
une lutte importante: manifs, grèves, le plus souvent au seul appel de notre
syndicat; parfois avec le SGEN. En 1995, le mécontentement des collègues
instits est si fort qu’il contraint le SE à rejoindre le SNUipp et le SGEN
pour revendiquer dans un accord commun la reconstitution de carrière
pour tous comme seul mode d’intégration, hors concours et étalée sur quel-
ques années.
En 1998, la lutte amène le ministre Allègre à rouvrir les négociations, mais
à la table du ministre le SE et le SGEN tournent le dos à l’accord intersyn-
dical de 1995 et se contentent d’une seule accélération du rythme d’inté-
gration par liste d’aptitude dont le terme est ramené à 2007. Certes, c’est
un plus, à mettre au crédit de la lutte impulsée par le SNUipp, sans laquelle
il n’y aurait pas eu de renégociation. Mais l’objectif de la reconstitution de
carrière pour tous, qui était à portée, est écarté. Le SNUipp ne signe pas cet
accord après une consultation de près de 20 000 collègues qui majoritaire-
ment s’en déclarent insatisfaits. Le signer, c’était accepter le maintien des
deux voies d’accès à l’intégration avec les inégalités salariales.
Depuis 1989 des dizaines de milliers d’instits ont été pénalisés:
- Certains par un départ à la retraite sans avoir été intégrés et ce n’est pas la
maigre hausse de leur pension par assimilation au corps des PE après 2007
qui changera grand chose pour eux.
- D’autres par un accès tellement tardif au corps des PE que beaucoup
d’entre eux sont partis ou partiront à la retraite sans atteindre le 11ème
échelon PE, ou même le 10ème, après 37 ou 38 ans de travail!
Un syndicat peut-il se satisfaire de cette situation ?
Nous pensons que cela n’est pas possible et le SNUipp continue à revendi-
quer la reconstitution de carrière pour tous.
Promotions Un seul avancement pour tous, celui au rythme le plus rapide. Nous revendiquons l'obtention d’un corps
des professeurs des écoles comportant 11
échelons avec l’indice terminal 782 ( ce-
lui de la hors -classe actuelle ) accessible
par tous.
Avancement unique pour tous. • Au rythme le plus rapide afin
d'avoir un meilleur déroulement de
carrière à tous les niveaux et la
garantie pour les instituteurs
d'accéder au 11ème échelon du
corps des PE.
Débloquer l’avancement des PE d’ori-gine sans pénaliser les anciens instits intégrés PE. • Le déblocage de l'engorgement des
promotions à partir du 8ème
échelon par l'extension de
l'avancement unique au rythme le
plus rapide pour tous, et dans un
premier temps, comme mesure
d'urgence l'élargissement des
possibilités de promotions.
Cela nécessite une dissociation entre
l'évaluation et la notation de l'enseignant
et /ou la remise en cause de la place de la
note dans les barèmes, notamment des
promotions, le SNUipp s'opposant au
salaire au mérite, injuste et arbitraire qui
introduit des éléments de division entre
les personnels.
Le SNUipp revendique le relèvement des
rémunérations en début de carrière avec
répercussion sur l'ensemble de la grille.
Transparence du
Mouvement
L’action du SNUipp82 pour un Mouvement transparent Nous avons obtenu :
- La suppression de la note dans le barème ( le désir d’ un changement de poste n’a
rien à voir avec la note « pédagogique »).
- La création d’un barème pour les PE2 sortants pour le second mouvement
Nous avons mise en place d’ un système d’auto-contrôle du premier Mouvement par
les collègues eux-mêmes grâce à :
⇒ La publication dans BOUT de CRAIE, avant la CAPD, du projet de Mouve-
ment avec uniquement les postes et les barèmes : par comparaison avec son
propre barème et avec les postes demandés chacun-e peut vérifier qu’il n’y a
pas d’erreur et que les postes non obtenus l’ont été par un barème supérieur.
⇒ La publication après la CAPD des résultats avec les noms et les barèmes.
T
Inspection Académique
de Tarn-et-Garonne
CAPD Bulletin bleu R. Portolès
Si j’exerce dans une école de 8 classes et plus :
A lire attentivement avant de voterA lire attentivement avant de voterA lire attentivement avant de voterA lire attentivement avant de voter Suivez les instructions communiquées par l’Inspection académique.
En cas d’hésitation, adressez-vous au SNUipp 82 au 05.63.03.57.81 ou par mail : snu82@snuipp.fr
Direction et fonctionnement de l’Ecole: compte-rendu de la réunion au ministère. Le SNUipp, le SE et le SGEN ont été reçus par le directeur-adjoint du Cabinet du Ministre Jeudi 20 Octobre. Le directeur de
cabinet a affirmé que le Ministre souhaitait que le dialogue reprenne sur la direction comme sur le fonctionnement de l'école,
que la crise durait depuis trop longtemps et entraînait des dysfonctionnements de l'école. Il a longuement évoqué la situation
de la direction d'école ainsi que l'évolution des missions (animation pédagogique, liaison collectivités territoriales,
intercommunalité, ...) et les nouvelles attributions (PPRE, EVS, scolarisation des enfants en situation de handicap, ....).
Le SNUipp a insisté sur l'urgence du dossier et l'ampleur du mécontentement qui conduit plus d'une école sur deux à suivre la
consigne de grève administrative. Nous avons rappelé que la question du temps constituait la revendication principale des
personnels et exigé l'ouverture de négociations qui débouchent sur des mesures concrètes. Après un long échange, le Cabinet a
proposé la mise en place de groupes de travail sur les points suivants : évolution des missions, conditions de travail
(attribution, temps, ...),école en milieu rural, milieu urbain difficile,formation des directeurs.
Le SNUipp propose au SE et au SGEN de réagir ensemble à ces propositions pour interpeller le ministère sur la nécessité
d’ouvrir de véritables négociations.
Notre souci d’expliquer à l’opinion publique la charge de travail des directrices
et des directeurs a trouvé un écho favorable dans la « DEPECHE » du 28 octobre.
«Non à la banalisation des 55 heures»
Urne
Comment et quand voter ?