Post on 04-Apr-2015
APOLLINAIRE
ET LES INTERPRETATIONS MUSICALES
Par Laurence et Priya
Yves MONTAND
1921-1991
les Saltimbanques
Dans la plaine les baladinsS'éloignent au long des jardinsDevant l'huis des auberges grisesPar les villages sans églises
Et les enfants s'en vont devantLes autres suivent en rêvantChaque arbre fruitier se résigneQuand de très loin ils lui font signe
Ils ont des poids ronds ou carrésDes tambours des cerceaux dorésL'ours et le singe animaux sagesQuêtent des sous sur leur passage
LEO FERRE
Charles AZNAVOUR
DALIDA
JACQUES BREL
Marie Laurencin
Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la SeineEt nos amoursFaut-il qu'il m'en souvienneLa joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeureLes mains dans les mains restons face à faceTandis que sousLe pont de nos bras passeDes éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Le pont Mirabeau suite
L'amour s'en va comme cette eau couranteL'amour s'en vaComme la vie est lenteEt comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeurePassent les jours et passent les semainesNi temps passéNi les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Marc Robine
Les Sapins
Les sapins en bonnets pointus (reprise à la fin)De longues robes revêtusComme des astrologuesSaluent leurs frères abattusLes bateaux qui sur le Rhin voguent
Dans les sept arts endoctrinésPar les vieux sapins leurs aînésQui sont de grands poètesIls se savent prédestinés
A briller plus que des planètesA briller doucement changésEn étoiles et enneigésAux Noëls bienheureusesFêtes des sapins ensongésAux longues branches langoureuses
Les sapins beaux musiciensChantent des noëls anciensAu vent des soirs d' automneOu bien graves magiciensIncantent le ciel quand il tonne (reprise à la fin à la suite du vers 1)
Des rangées de blancs chérubinsRemplacent l'hiver les sapinsEt balancent leurs ailesL' été ce sont de grands rabbinsOu bien de vieilles demoiselles
Sapins médecins divagantsIls vont offrant leurs bons onguentsQuand la montagne accoucheDe temps en temps sous l' ouraganUn vieux sapin geint et se couche
Patrick Hamel
Rosemonde par Patrick Hamel
Rosemonde (Patrick Hamel) Longtemps au pied du perron de
La maison où entra la dameQue j'avais suivie pendant deuxBonnes heures à AmsterdamMes doigts jetèrent des baisers
Mais le canal était désertLe quai aussi et nul ne vitComment mes baisers retrouvèrentCelle à qui j'ai donné ma vieUn jour pendant plus de deux heures (2 fois)
Je la surnommai RosemondeVoulant pouvoir me rappelerSa bouche fleurie en HollandePuis lentement je m'en allaiPour quêter la Rose du Monde (2 fois)