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Les
❍ TEST D’ORIENTATION ❍ ZOOM MÉTIERS ❍ BIEN CHOISIR SA FILIÈRE Action menée dans le cadre de la convention de coopération signée le 23 décembre 2008 entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et la Fédération Syntec avec le concours des fonds collectés au titre de la taxe d’apprentissage.
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L’AVENIRest en numériquesur Passinformatique !
Les métiers d’avenir
Les fi lières et formations qui y conduisent
Les conseils et astuces pour bien réussir son stage ou son projet
Un blog pour partager vos expériences
www.passinformatique.com
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LES TIC - 3
Imaginer des robots et des logiciels pour toutes et tous, rendre les objets intelligents, contribuer au développement durable, amélio-rer le confort des personnes dépendantes et des malades, changer
la vie des citoyens, mais aussi développer des applications pour téléphones, dépanner des ordinateurs, créer des sites, gérer des équipes, mener des programmes internationaux sur les 5 conti-nents, diffuser l’intelligence dans le monde entier, découvrir de nouvelles idées… Le numérique, c’est tout cela et bien plus. Le sec-teur rassemble près de 80 métiers différents, dans des spécia-lisations allant des jeux au web, en passant par la recherche, la sécurité, la vente.
A raison de 40 000 recrutements par an, vous avez donc toutes les chances de trouver votre bonheur ! Car non seulement il y a presque trois fois moins de chômage dans le numérique que dans l’ensemble des autres secteurs, mais en plus, les salaires sont intéressants… Et pour cause : les entreprises manquent de cerveaux, ce qui les incite à proposer de bons avantages pour attirer à elles les meilleurs candidats. Dans l’informatique et les télécommunications, il n’est pas rare de commencer sa carrière à
2 000 euros par mois avec un Bac +2, et de la terminer à 8 000 euros si l’on a poussé jusqu’au Bac +5, voire plus.
Alors tentez votre chance. Vous en particulier, mesdemoiselles, car les employeurs tentent l’impossible pour vous convaincre de les rejoindre : des équipes mixtes, c’est pour les entreprises deux fois plus de chances d’inventer l’avenir. Pourtant, malgré les efforts des recruteurs et les progrès des dernières années, les femmes restent mino-ritaires dans les métiers du numérique : elles occupent à peine 20 % des postes de techniciens et d’ingénieurs, et moins de 5 % des postes de direction ! Féminiser les métiers est devenu une priorité pour le secteur.
Pour arriver sur le marché du travail avec une première expérience, très appréciée des employeurs, pensez à l’alternance. Des BTS (Brevets de technicien supérieur) aux mas-ters et diplômes d’ingénieurs en passant par les licences et DUT (Diplômes universi-taires de technologie), de plus en plus de formations dans les métiers de l’informatique font une place de choix à l’alternance.
Au fi nal, pourquoi ne pas profi ter de votre séquence d’observation en milieu profes-sionnel pour découvrir le numérique ? Comme son nom l’indique, ce stage vous per-mettra d’observer des professionnels en action pendant quelques jours, et ainsi de mieux comprendre en quoi consiste leur métier. Sous la responsabilité d’un profession-nel, vous pourrez même effectuer vous-même quelques missions et peut-être ainsi découvrir votre vocation !
Guy MAMOU-MANIPrésident de Syntec Numérique
Ila vie des citoyens, mais aussi développer des applications pour téléphones, dépanner des ordinateurs, créer des sites, gérer des équipes, mener des programmes internationaux sur les 5 conti-nents, diffuser l’intelligence dans le monde entier, découvrir de nouvelles idées… Le numérique, c’est tout cela et bien plus. Le sec-teur rassemble près de 80 métiers différents, dans des spécia-lisations allant des jeux au web, en passant par la recherche, la sécurité, la vente.
A raison de 40 000 recrutements par an, vous avez donc toutes les chances de trouver votre bonheur ! Car non seulement il y a presque trois fois de trouver votre bonheur ! Car non seulement il y a presque trois fois moins de chômage dans le numérique que dans l’ensemble des autres secteurs, mais en plus, les salaires sont intéressants… Et pour cause : les entreprises manquent de cerveaux, ce qui les incite à proposer de bons avantages pour attirer à elles les meilleurs candidats. Dans l’informatique
INVENTERLE MONDE DE DEMAIN
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ÉDITO
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« Action menée dans le cadre de la convention de coopération signée le 23 décembre 2008 entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et la Fédération Syntec avec le concours des fonds collectés au titre de la taxe d’apprentissage. »
Fédération Syntec – 3, rue Léon Bonnat – 75016 Paris – Tél. : 01 44 30 49 00Publication : La Fédération Syntec mandatée par Syntec numériqueConception, rédaction, réalisation et diffusion : Groupe Studyrama-VocatisPhotos couverture : ©fotolia.com, ©iStockphoto.comImpression : PURE Impression Produit réalisé à partir de papiers certifi és, blanchis sans chlore, issus de forêts gérées durablement : Papier FSC 100 % recyclé - Normes : ISO 9001 - ISO 14001 - (ISO 12647 en cours) - Labels : Imprim’vert et Print Environnement - Bâtiment (HQE) - Bilan Carbone
ÉDITOInventer le monde de demainGuy Mamou-Mani - Président du Syntec Numérique ............................ 3
INTRODUCTIONQuoi de neuf dans le numérique ? ................................................... 5
TEST D’ORIENTATIONDécouvre les métiers faits pour toi ! ............................................6-7
FICHES MÉTIERS CONSEILLER ET EXPERTISER• Consultant en conduite du changement ....................................... 8• Ingénieur sécurité ................................................................................. 9
CONCEVOIR ET DÉVELOPPER• Architecte de service d’information ..............................................10• Développeur .........................................................................................11
CONDUIRE DES PROJETS INFORMATIQUES• Directeur de projet .............................................................................12• Chef de projet ......................................................................................13
ADMINISTRER ET EXPLOITER• Responsable d’exploitation ..............................................................14• Administrateur de réseau .................................................................15
FORMER, ACCOMPAGNER ET AIDER• Superviseur de hotline .......................................................................16• Assistant aux utilisateurs ..................................................................17
COMMERCIALISER LES PRODUITS ET SERVICES INFORMATIQUES• Ingénieur commercial ........................................................................18• Directeur commercial ........................................................................19
ENSEIGNER ET FAIRE DE LA RECHERCHE• Formateur en informatique .............................................................20• Chercheur en informatique ..............................................................21
ZOOM ALTERNANCE« Choisir l’alternance, c’est choisir l’expérience »Philippe Tavernier –
Président de la commission « social » de Syntec Numérique................22
ZOOM HANDICAP« Tous les emplois sont accessibles aux personnes handicapées »Laurent Baudart – Délégué général de Syntec Numérique ...................23
ZOOM INTERNATIONAL« L’international, une expérience incroyable »Philippe Tavernier –
Président de la commission « social » de Syntec Numérique.........24-25
CALENDRIERQuand choisir ? ................................................................................26
CONCLUSIONDes métiers pleins d’AvenirMichael Hayat –
Délégué aux affaires sociales de Syntec Numérique .........................27
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SOMMAIRE
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QUOI DE NEUFDANS LE NUMÉRIQUE ?
Pôle emploi publie chaque année une enquête sur les besoins des
entreprises. Cette année, presque 30 000 informaticiens étaient recherchés. Les employeurs avouent d’ailleurs avoir
du mal à trouver le candidat idéal : il n’y a pas assez d’informaticiens
qualifi és en France ! ❍
Depuis 15 ans, le secteur du numérique a créé
700 000 emplois, et on estime à 450 000 le
nombre de postes qui seront encore créés d’ici 2015.
Au total, plus d’un million d’emplois
auront donc vu le jour en 20 ans grâce aux ordinateurs,
aux téléphones portables, aux jeux vidéo et à
Internet. ❍
En août dernier, il y avait 31 400 demandeurs
d’emploi inscrits à Pôle emploi dans le secteur
des systèmes d’information et de télécommunica-
tion. Un chiffre qui s’élevait à 32 900 en août 2010.
Avec 1 500 demandeurs d’emploi de moins cette
année, le chômage a donc baissé de
4 % en un an. ❍
Le gouvernement avait lancé en 2008 le plan France Numérique
2012, qui devait favoriser l’accès des Français aux services infor-
matiques. Un programme qui touche à sa fi n et qui doit être bientôt
remplacé par le plan France Numérique 2020. Les priori-
tés pour ces prochaines années : les téléphones mobiles, la télévision
numérique, la télémédecine, l’éducation, les transports intelligents,
l’énergie, l’Internet très haut débit et les technologies 3D ! ❍
Parmi les étudiants qui ont décroché en 2010 un diplôme Bac +4 ou plus
dans la fi lière informatique, télécommunications et technologies multi-
média, 9 sur 10 ont déjà trouvé un poste. Un chiffre bien
plus élevé que l’année dernière (7 sur 10), qui prouve la bonne santé de
l’emploi numérique. D’après l’APEC (Association pour l’emploi des cadres),
c’est même l’un des secteurs les plus dynamiques.
A noter qu’une très grande majorité (94 %) des
jeunes diplômés ont déniché leur emploi grâce à
un stage. ❍
83 % des entreprises du secteur
informatique ont annoncé
qu’elles avaient l’intention d’augmenter les salaires cette année. En 2010,
elles n’étaient que 70 % à avoir fait cette
promesse. A l’heure actuelle, le salaire d’un
informaticien dans une SSII (Société de ser-
vices en ingénierie informatique), s’élève à
3 000 euros brut par mois en moyenne. Les
offres d’emploi pour les jeunes
diplômés leur proposent environ
2 500 euros brut par mois. ❍
Petit tour d’horizon des salaires dans
le numérique*
● Superviseur de hotline : entre
30 000 et 35 000 euros
par an avec 2 ans d’expérience
● Directeur de projet : entre 55 000 et 70 000 euros par an
avec au moins 5 ans d’expérience
● Administrateur de réseau : entre 26 000 et 30 000 euros par an pour
les débutants
● Responsable de service informatique : entre 35 000 et 40 000 euros
par an avec 2 ans d’expérience
● Technicien réseau : entre 22 000 et 26 000 euros par an pour les
débutants
● Ingénieur avant-vente : entre 40 000 et 50 000 euros par an avec 3
à 5 ans d’expérience
* Source : Étude de rémunération 2010 - Hays
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INTRODUCTION
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6 - LES TIC
Je préfère1 Soigner mon travail dans le détail. 2 Laisser parler mon côté «Artiste».
Je préfère3 Dire aux autres ce qu’ils doivent faire. 4 Vérifi er par moi-même que tout est «OK».
Je préfère5 Ecouter les autres. 6 Faire passer mes idées.
Je préfère2 Faire preuve de créativité. 3 Etre à la tête d’une équipe.
Je préfère4 Organiser précisément mon travail. 5 Aider mes amis lorsqu’ils sont en diffi culté.
Je préfère6 Avoir de l’infl uence sur les autres. 7 Faire des recherches pour un exposé.
Je préfère1 Garder la tête froide en cas de stress. 3 Décider pour le groupe.
Je préfère2 Laisser libre cours à mon imagination. 4 Savoir à l’avance ce que j’ai à faire.
Je préfère3 Mobiliser les autres autour de mes idées. 5 Entraîner les autres dans mon délire.
Je préfère4 Défi nir les rôles de chacun dans un travail collectif. 6 Soigner la présentation et les apparences.
Je préfère5 Rendre service à mes proches. 7 Approfondir mes connaissances.
Je préfère1 Etudier les situations dans leur ensemble. 4 Comprendre comment fonctionnent les appareils.
Je préfère2 Suivre mon instinct dans les situations diffi ciles. 5 Privilégier la communication en cas de confl it.
Je préfère3 Me projeter dans le futur. 6 Convaincre les autres.
Je préfère4.Vérifi er les différentes étapes d’un projet. 7 Aborder les problèmes sur le versant intellectuel.
Je préfère1 Etablir des plans d’actions avec précision. 5 Echanger et partager avec les autres.
Je préfère2 Trouver des solutions en partant de zéro. 6 Infl uencer mon entourage.
Je préfère3 Que les autres suivent mes recommandations. 7 Apprendre ce que je sais aux autres.
Je préfère1 Donner mon avis sur les sujets que je maîtrise. 6 Infl uencer les autres coûte que coûte.
Je préfère2 Me démarquer en étant original(e). 7 Partager mes pensées avec les autres.
Je préfère1 M’attacher à trouver des solutions concrètes. 7 Transmettre mes connaissances.
PRÉSENTATION DU TESTCe test a été conçu pour te permettre d’identifi er facilement les métiers de l’informatique qui te ressemblent le plus.
COMMENT RÉPONDRE ?Pour chaque couple de 2 affi rmations, sélectionne à chaque fois celle qui te correspond le plus.
Pour découvrir ton profi l...
Pour identifi er les métiers de l’informatique qui te correspondent le plus, il te suffi t de compter le nombre de réponses 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 que tu as sélectionnées et de te rendre à la page résultats (page suivante). Reporte-toi ensuite à la rubrique (ou aux différentes rubriques) pour laquelle (lesquelles) tu as obtenu le(s) score(s) le(s) plus élevé(s).
TEST D’ORIENTATION
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LES TIC - 7
1 Conseiller et expertiserPrécis(e) et attentif/ve aux détails, tu sais prendre le temps d’étudier les situations dans lesquelles tu te trouves avant de passer à l’action. Ta façon de penser est « rationnelle ». Pour toi, ce qui compte, ce sont avant tout les faits... et ce que l’on peut en tirer ! Tu aimes résoudre les énigmes, proposer des solutions et apporter des réponses.Les métiers associés : Auditeur informatique, Consultant eBusiness, Expert en sécurité informatique...
2 Concevoir et développerCréatif/ve et inventif/ve, l’un de tes points forts est incontestablement ta capacité à penser de manière « décalée ». Tu aimes partir de zéro pour imaginer de nouvelles choses et proposer des façons de faire nova-trices. Ton imagination et ton originalité, alliées à ta capacité à les exprimer, te permettront à n’en pas douter de participer à la conception de solutions véritablement innovantes !Les métiers associés : Développeur, Webdesigner, Intégrateur web, Webmaster...
3 Conduire des projets informatiquesDoté(e) d’un tempérament de meneur/se, tu aimes être celui/celle qui fi xe les règles et qui explique aux autres comment faire. Lorsque des décisions sont à prendre, tu aimes avoir ton mot à dire ! Convaincant(e), tu as également la capacité à expliquer aux autres le pourquoi et le comment de tes décisions. L’objectif pour toi, c’est avant tout que les autres te suivent.Les métiers associés : Directeur de projet(s), Chef de projet...
4 Administrer et exploiterTon point fort ? La rigueur ! D’ailleurs, tu sais t’organiser de manière effi cace pour mener chacune de tes tâches à bien. Lorsqu’il faut mettre les choses en ordre, classer, organiser, veiller au bon fonctionnement d’un système, c’est sûr, on peut compter sur toi ! Tu sembles avoir de réelles capacités pour « gérer » d’une façon générale, qu’il s’agisse de dossiers ou de situations délicates.Les métiers associés : Administrateur de bases de données, Ingénieur systèmes et réseaux, Responsable de trafi c...
5 Former, accompagner et aiderAttentif/ve aux autres, tu disposes d’un grand sens de l’écoute. Lorsque la situation l’exige, tu es d’ailleurs souvent le/la premier(e) à leur venir en aide. Doté(e) d’un sens pédagogique aiguisé, tu as également la capa-cité à te mettre à la portée des autres pour leur permettre de mieux comprendre ce que tu souhaites leur faire passer. Tu as le tempérament idéal pour accompagner les autres et leur enseigner de nouvelles choses.Les métiers associés : Formateur en informatique, Superviseur de hotline, Assistant aux utilisateurs...
6 Commercialiser les produits et services informatiquesHabile pour manier les mots, tu sais te montrer persuasif/ve lorsque que tu veux vraiment obtenir quelque chose de précis. D’ailleurs, c’est généralement ainsi que tu parviens à t’affi rmer dans tes relations aux autres et à faire valoir tes intérêts ! Dynamique et plein(e) de ressources, ton « sens de la vente » te permet de convaincre les autres et de faire passer tes idées avec une facilité déconcertante.Les métiers associés : Ingénieur avant-ventes, ingénieur commercial, Vendeur en micro informatique...
7 Enseigner et faire de la rechercheScientifi que dans l’âme, tu aimes réfl échir, t’interroger et penser à des problèmes complexes. Pour toi, il est passionnant de faire des expériences et de constater les résultats qui en ressortent ! Tu as besoin de tout tes-ter par toi-même de façon à satisfaire ta curiosité intellectuelle. Même si tu aimes passer du temps seul(e), cela ne te dérange pas pour autant d’être parfois au contact des autres.Les métiers associés : Chercheur en informatique, Enseignant en informatique...
DÉCOUVRE LES MÉTIERS FAITS POUR TOI !Pour consulter les fi ches métiers associées à la rubrique qui te concerne, scanne simplement
le QR Code correspondant à l’aide d’un lecteur de QR Code sur ton téléphone portable.
RÉSULTATS
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8 - LES TIC
CONSULTANTEN CONDUITE DU CHANGEMENT
MÉTIERS - CONSEILLER ET EXPERTISER
Retrouvez tous les métiers du secteur sur www.passinformatique.com
1• Le consultant en conduite du changement travaille seul. VRAI / FAUX
2• Le métier exige un diplôme d’ingénieur. VRAI / FAUX
3• Il sera diffi cile d’intégrer cette fonction directement après les études.VRAI / FAUX
4• C’est un travail uniquement informatique. VRAI / FAUX
5• Le métier exige des compétences en psychologie. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
2 questions à un proManon, consultante en conduite du changement chez IBM.
Quelles qualités faut-il avoir dans ce métier ?
La qualité principale est l’empathie. Il faut également être diplo-
mate, enthousiaste, optimiste, faire preuve de rigueur et de mé-
thode.
Pouvez-vous donner un exemple de mission qui vous est confi ée ?
J’ai travaillé récemment pour le ministère de la Justice sur un projet
de transformation de données papier en données informatiques.
Ma mission a été de former, d’accompagner et de rassurer les gens
qui avaient l’habitude de travailler avec des livres et qui doivent
désormais utiliser l’ordinateur.
Réponses : 1 - FAUX. 2 - FAUX. 3 - VRAI. 4 - FAUX. 5 - VRAI.
Que fait-on dans ce métier ?Une entreprise décide de changer son système informatique,
d’introduire de nouveaux logiciels, de réorganiser ses équipes de
travail ou de fusionner avec une autre entreprise ? C’est là que
le consultant en conduite du changement intervient. Travaillant
généralement pour un cabinet de conseil ou une SSII (société de
services en ingénierie informatique), il accompagne les salariés de
l’entreprise face à ces nouveautés. Il doit comprendre les problèmes
qu’impliquent ces changements dans la manière de travailler des
salariés et faire en sorte que la transition se fasse dans les meil-
leures conditions possibles. Un consultant en conduite du chan-
gement doit beaucoup communiquer avec les différents acteurs
d’une entreprise.
Quelles études pour y arriver ?Pour devenir consultant en conduite du changement, Il faut géné-
ralement pouvoir justifi er d’un diplôme de niveau Bac +4/+5 et
d’une première expérience concluante.
• Diplôme d’école d’ingénieurs
Après l’obtention d’un Bac S, les jeunes intéressés par ce métier
peuvent entrer dans une école d’ingénieurs pour cinq années
d’études. Il peut être intéressant de suivre un double cursus en
management social et en ressources humaines. Ce sera apprécié
par les recruteurs et vous permettra d’accéder à la fonction sans
forcément avoir beaucoup d’expérience.
• Autres diplômes
Le métier exige davantage des qualités personnelles (écoute, em-
pathie, réactivité…) qu’un diplôme. Vous pouvez par conséquent
y accéder avec de multiples formations dans le domaine des res-
sources humaines, de la communication ou de la psychologie :
formation universitaire, DUT, école de commerce, etc.
Les autres métiers du secteurUn consultant en conduite du changement communique beaucoup
avec l’entreprise qui l’emploie ou pour laquelle il est en mission. Il
peut être amené après quelques années d’expérience à se spécia-
liser et devenir un consultant senior, à avoir des responsabilités de
management en devenant directeur qualité, ou devenir ingénieur
architecte fonctionnel pour les profi ls plus techniques.
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LES TIC - 9
MÉTIERS - CONSEILLER ET EXPERTISER
INGÉNIEURSÉCURITÉ
Retrouvez tous les métiers du secteur sur www.passinformatique.comRetrouvez tous les métiers du secteur sur www.passinformatique.com
2 questions à un proSylvain, ingénieur sécurité à l’Institut des sciences de l’ingénieur
de Toulon.
Quelles sont vos missions au quotidien ?
J’ai la charge de deux axes principaux de travail : la signature d’une
part, qui permet de garantir l’authenticité de la personne et des
données transmises ; le chiffrement d’autre part, qui est le fait
d’assurer la divulgation de documents, par exemple dans l’échange
d’e-mails.
Quelles-sont les qualités requises pour devenir ingé-nieur sécurité ?
Il faut savoir s’adapter aux demandes des clients, aux contraintes et
aux réglementations, être très réactif et être rigoureux et métho-
dique dans son travail du quotidien.
1• Il est possible de devenir ingénieur sécurité avec un diplôme Bac +3. VRAI / FAUX
2• Un ingénieur sécurité travaille uniquement sur Internet.VRAI / FAUX
3• Pas besoin d’expérience pour être embauché comme ingénieur sécurité.VRAI / FAUX
4• Un ingénieur sécurité doit être organisé dans son travail. VRAI / FAUX
5• Un ingénieur sécurité travaille depuis son ordinateur personnel.VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - VRAI. 2 - FAUX. 3 - FAUX. 4 - VRAI. 5 - FAUX.
Que fait-on dans ce métier ?L’ingénieur sécurité doit veiller à la sécurité des systèmes informa-
tiques : faire en sorte qu’un e-mail envoyé ne puisse être intercepté
ni modifi é, s’assurer qu’un réseau d’ordinateurs ne puisse être pira-
té, etc. Il doit préserver la confi dentialité d’informations.
Il doit identifi er les points faibles dans un système de sécurité infor-
matique et mettre en place des solutions de sécurité. Il y a donc
une part de travail de routine, qui consiste à analyser le niveau de
vulnérabilité d’un système informatique, et une part de réaction,
qui consiste à devoir agir dans les meilleurs délais en cas d’attaque.
La plupart des ingénieurs sécurité travaillent en équipe dans une
SSII (société de services en ingénierie informatique), sous la respon-
sabilité d’un responsable sécurité.
Quelles études pour y arriver ?Pour devenir ingénieur sécurité, un Bac +5 en école ou à l’université
est recommandé, mais un Bac +3 professionnalisant peut suffi re.
• Licence professionnelle Informatique
Il faut d’abord avoir obtenu un Bac +2 (BTS, DUT, DEUST, L2) pour
accéder à cette formation. Elle dure un an, avec un enseignement
riche en stages ou se déroulant en alternance, un mode d’appren-
tissage de plus en plus apprécié.
• Diplôme d’école d’ingénieurs
C’est la voie la plus logique et la plus courante pour accéder à
ce poste. L’école d’ingénieurs s’intègre après l’obtention du Bac
(fi lière scientifi que recommandée). Pour être embauché comme
ingénieur sécurité à l’issue des cinq ans d’études, il faut avoir ef-
fectué un stage dans ce domaine d’activité.
• IUP/Master 2 Informatique et sécurité
Un moyen de justifi er d’un Bac +5 sans passer par une école
d’ingénieurs.
Les autres métiers du secteurUne société d’informatique regroupe un ensemble de métiers. Au
quotidien, l’ingénieur sécurité aura ainsi l’occasion de collaborer
avec un chef de projet, en charge du management des équipes de
travail, un directeur des études, qui coordonne les projets, des ingé-
nieurs de production, des ingénieurs support client et des archi-
tectes applicatifs.
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10 - LES TIC
ARCHITECTEDE SERVICED’INFORMATION
MÉTIERS - CONCEVOIR ET DÉVELOPPER
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2 questions à un proLudovic, architecte réseau et système de contrôle commande.
Quelles sont les principales qualités pour exercer votre métier ?
Il faut être très méthodique et avoir beaucoup de curiosité, car
c’est un métier qui évolue énormément. La technique ne suffi t
pas : il faut aimer chercher les innovations !
Comment résumer vos fonctions principales ?
Mon métier consiste en deux grandes phases. Une phase de réa-
lisation, où l’on construit et programme le système. Et une phase
de conseil : le client nous consulte pour un problème, et nous
devons lui trouver des solutions adaptées.
1• Il suffi t d’avoir le bac pour être architecte de service d’information. VRAI / FAUX
2• Le Master MIAGE peut se préparer en alternance. VRAI / FAUX
3• L’architecte de service d’information confi e des tâches au développeur. VRAI / FAUX
4• Un architecte de service d’information travaille seul. VRAI / FAUX
5• L’architecte de service d’information doit répondre aux demandes des clients. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - FAUX. 2 - VRAI. 3 - VRAI. 4 - FAUX. 5 - VRAI.
Que fait-on dans ce métier ?L’architecte de service d’information est responsable de la
conception et de l’évolution des systèmes d’informations, qui
regroupent l’ensemble des moyens de traitement et de diffusion
de données. Sa mission : analyser les systèmes et comprendre
les besoins des utilisateurs pour réaliser un nouveau système à
la pointe de la technologie. L’architecte de service d’informa-
tion met au point un plan de développement qu’il transmet
aux développeurs et intégrateurs, chargés de réaliser le système
imaginé. Ce métier implique donc une connaissance globale de
l’informatique ainsi que du fonctionnement des entreprises.
Quelles études pour y arriver ?Il faut généralement un bac +5 pour être architecte de service
d’information.
• Le Master MIAGE (Méthodes informatiques appliquées à la
gestion des entreprises)
Il se prépare en trois ans à l’université, après avoir obtenu un
Baccalauréat scientifi que puis un Bac +2 (BTS ou DUT infor-
matique, ou Maths spé par exemple). L’admission dans la for-
mation se fait sur concours et sur entretien. L’enseignement
se concentre autour des technologies de l’information (pro-
grammation, bases de données, théories informatiques) et se
compose également de cours d’économie, de comptabilité et
de gestion de projet. De nombreux stages sont aussi au pro-
gramme. Il est également possible de suivre le Master MIAGE
en apprentissage, en alternant périodes de cours et périodes en
entreprise.
Les autres métiers du secteurL’architecte de service d’information n’est pas le seul respon-
sable du bon fonctionnement des systèmes informatiques de
traitement ou de diffusion de données. Le chef de projet, les dé-
veloppeurs et les intégrateurs travaillent en étroite collaboration
avec lui et s’assurent de la réalisation des missions confi ées par
les entreprises clientes. Autres spécialistes : l’expert ou le conseil-
ler en systèmes et services d’information.
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LES TIC - 11
MÉTIERS - CONCEVOIR ET DÉVELOPPER
DÉVELOPPEUR
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2 questions à un proFlorent, développeur, réalise des applications web.
En quoi consiste votre métier ?
Je suis chargé de recueillir puis d’analyser les besoins de mon
client, afi n de lui fournir une solution informatique. Une fois le
programme ou le logiciel créé, je gère également le suivi et la
maintenance.
Quelles sont les qualités essentielles pour devenir développeur ?
La maitrise des outils informatiques, mais aussi un grand sens de
l’adaptation, pour satisfaire au mieux les besoins du client. Un bon
sens de la communication est également important pour le travail
en équipe.
1• Les BTS et DUT peuvent se préparer en alternance. VRAI / FAUX
2• La programmation n’a pas de secret pour le développeur. VRAI / FAUX
3• Le développeur réalise des sites web. VRAI / FAUX
4• Pas besoin d’être bon en mathématiques pour exercer plus tard le métier de développeur. VRAI / FAUX
5• Le développeur sait réaliser des logiciels. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - VRAI. 2 - VRAI. 3 - VRAI. 4 - FAUX. 5 - VRAI.
Que fait-on dans ce métier ?Le rôle du développeur ? Participer à la réalisation d’applications
informatiques. Sous la supervision d’un chef de projet, le déve-
loppeur conçoit la partie technique de logiciels ou de sites Inter-
net. Sa principale tâche : réaliser sur commande des sites ou des
logiciels, utilisables et aptes à la navigation. Son arme : les lignes
de code. Un savoir-faire bien spécifi que, qu’il doit compléter par
des qualités d’analyse et d’organisation, atouts indispensables
pour que le site ou le logiciel soit complet et fonctionne correc-
tement.
Quelles études pour y arriver ?Il faut au minimum un Bac +2 pour devenir développeur.
• Les Brevets de technicien supérieur (BTS)
Il existe deux BTS spécialisés en informatique qui préparent
à la carrière de développeur : le BTS Informatique de gestion,
option DA (Développeur d’application) ou le BTS IRIS (Infor-
matique et réseaux pour l’industrie et les services techniques).
Ils comprennent chacun des matières professionnelles, comme
l’architecture des sites ou le génie logiciel, et des enseignements
généraux, comme les mathématiques ou la gestion d’entreprise.
Pour y entrer, il est nécessaire d’avoir un bon dossier scolaire, et
il est recommandé d’avoir décroché un Bac scientifi que ou STI
(Sciences et techniques de l’ingénieur).
• Les Diplômes universitaires de technologie (DUT)
Préparés dans les départements techniques des universités,
plusieurs DUT préparent aussi au métier de développeur : DUT
Informatique, DUT STID (Statistique et traitement informatique
des données), DUT SRC (Service et réseaux de communication)…
Les autres métiers du secteurLe développeur n’est pas le seul à prendre part à la réalisation d’un
site Internet ou d’un logiciel. Son superviseur, le chef de projet,
participe aussi à la création d’applications informatiques : il gère
plusieurs projets et s’assure que les productions techniques soient
réussies. Autre alternative : l’administration de réseau, de système
ou de bases de données. Différence majeure avec le développeur :
le développeur crée, alors que l’administrateur gère les fonction-
nements informatiques.
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12 - LES TIC
MÉTIERS - CONDUIRE DES PROJETS INFOR MATIQUES
DIRECTEURDE PROJET
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2 questions à un proMarc, directeur de projet dans une grande entreprise.
Quelles sont les qualités requises pour devenir direc-teur de projet ?
Il faut être bon stratège, avoir une vision d’ensemble des choses
et assumer la responsabilité d’une mission. Il faut savoir négo-
cier, bien communiquer et posséder des capacités en mana-
gement. Et puis bien sûr, il faut aussi posséder de très bonnes
connaissances techniques.
Est-ce un poste à responsabilités ?
Oui, en tant que responsable d’un projet dans sa globalité, il faut
savoir réagir vite face à l’imprévu et faire preuve d’une grande résis-
tance au stress. Un directeur de projet est très sollicité, je dois com-
poser avec des horaires fl exibles et de nombreux déplacements.
1• Un directeur de projet peut travailler à l’étranger. VRAI / FAUX
2• Un directeur de projet travaille sous la responsabilité d’un chef de projet. VRAI / FAUX
3• Un jeune diplômé peut être engagé directement à ce poste. VRAI / FAUX
4• Un directeur de projet doit être bon communiquant. VRAI / FAUX
5• Un directeur de projet travaille uniquement pour une SSII. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 – VRAI. 2 – FAUX. 3 – FAUX. 4 – VRAI. 5 – FAUX.
Que fait-on dans ce métier ?C’est le poste à responsabilités par excellence. Le directeur de
projet est ce qu’on appelle un capitaine d’industrie, capable
de piloter plusieurs gros projets à la fois, du début à la fi n :
négociation d’un contrat, signature, suivi complet jusqu’à
l’achèvement du projet. Le directeur de projet doit gérer une à
plusieurs équipes de développement, faire en sorte que le bud-
get fi xé ne soit pas dépassé et que le projet se fasse dans les
délais. Il travaille pour une SSII (Société de services en ingénie-
rie informatique) ou pour une grande entreprise. Il peut être
amené à intervenir à l’international.
Quelles études pour y arriver ?Il y a encore quelques années, un directeur de projet pouvait
être recruté à l’ancienneté avec un diplôme de niveau Bac +2/3,
mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le Bac scientifi que assorti
de cinq années d’études est la règle, et ce ne sera même pas
suffi sant pour intégrer ce poste, qui nécessite d’avoir déjà fait
ses preuves pendant une dizaine d’années dans la conduite de
projet, en qualité de chef de projet par exemple.
• Diplôme d’école d’ingénieurs
Au choix : un diplôme d’une prestigieuse école généraliste (Po-
lytechnique, Centrale, Les Mines…) avec une spécialisation en
informatique en fi n de formation, ou alors un diplôme d’une
école d’ingénieurs spécialisée en informatique.
• Master Informatique
L’autre voie pour décrocher un Bac +5 est la fi lière
universitaire : trois ans pour obtenir la Licence, puis deux
ans pour obtenir le Master.
Les autres métiers du secteurLe directeur de projet travaille en étroite collaboration avec des
chefs de projet, qui sont hiérarchiquement juste en-dessous
de lui. Le poste nécessite de beaucoup communiquer avec les
différents acteurs ayant la charge du bon déroulement d’un
projet, ainsi qu’avec les clients. Un directeur de projet peut être
amené à évoluer vers la fonction la plus haute d’une entreprise,
celle de directeur général.
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LES TIC - 13
MÉTIERS - CONDUIRE DES PROJETS INFOR MATIQUES
CHEF DE PROJET
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2 questions à un proKarine, chef de projet junior pour le projet Sirius 2.
En quoi consiste votre métier ?
Sirius 2 est un système d’élaboration d’information du trafi c
routier en Ile-de-France. Il permet d’indiquer aux usagers des
informations sur les panneaux en bord de route. En tant que chef
de projet junior, je participe aux différentes phases du projet :
défi nition des besoins, conception informatique et mise en
œuvre du système d’information.
Quelles sont les qualités requises ?
Il faut savoir encadrer et motiver une équipe, être méthodique,
rigoureux, autonome et posséder un bon sens de la communica-
tion.
1• Un BTS Informatique permet d’accéder directement au poste de chef de projet. VRAI / FAUX
2• Il faut être bon communiquant dans ce métier. VRAI / FAUX
3• Un chef de projet expérimenté peut devenir consultant. VRAI / FAUX
4• Un diplôme d’école d’ingénieurs est obligatoire pour accéder au métier. VRAI / FAUX
5• Le chef de projet est en contact direct avec les clients. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - FAUX. 2 - VRAI. 3 - VRAI. 4 - FAUX. 5 - VRAI.
Que fait-on dans ce métier ?Au sein d’une entreprise, le chef de projet a un rôle de chef d’or-
chestre. A lui de tirer le meilleur d’une équipe dont il a la charge,
de contrôler l’avancement d’un projet au quotidien et de satisfaire
le client. Son premier travail consiste à bien défi nir le projet qui lui
est confi é : que veut exactement le client ? Comment est-ce fai-
sable ? Avec quel budget et en combien de temps ? Ensuite, il doit
gérer son équipe et faire en sorte de ne pas dépasser le coût et le
temps fi xés au départ. Enfi n, c’est à lui de contrôler la qualité du
travail et de s’assurer que le client ait obtenu ce qu’il souhaitait.
Chef de projet est donc un métier de contact, qui peut s’exercer
au sein d’une SSII (Société de services en ingénierie informatique).
Quelles études pour y arriver ?Plus le chef de projet a une grande équipe de travail sous sa res-
ponsabilité et plus le poste nécessite de l’expérience. Il est en re-
vanche tout à fait possible d’être embauché dès la fi n des études
en tant que chef de projet junior. Encore faut-il bien choisir sa
formation et justifi er d’un diplôme de niveau Bac +5.
• Diplôme d’école d’ingénieurs
Cinq années d’études après le Bac (fi lière S) sont nécessaires
pour obtenir ce diplôme. Idéalement, un jeune souhaitant accé-
der au métier de chef de projet a tout intérêt à se spécialiser
dans l’informatique au cours de son cursus en école d’ingénieurs.
Un stage dans ce domaine d’activité constitue également un
vrai plus sur le CV du futur candidat.
• Master pro Informatique
La voie universitaire peut aussi permettre d’accéder à ce poste, à
condition d’aller jusqu’au niveau Master 2 (cinq ans après le Bac)
et d’avoir validé un stage dans ce domaine de travail.
Les autres métiers du secteurUn débutant accède généralement à la fonction en tant que chef
de projet junior, à la tête d’une petite équipe. Puis il peut gravir les
échelons pour devenir chef de projet, directeur de projet, voire in-
génieur d’affaires ou consultant. Le chef de projet côtoie au cours
de ses missions divers techniciens et ingénieurs informatiques. Il
n’est pas rare enfi n qu’il soit amené à travailler pour des projets
à l’international.
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14 - LES TIC
RESPONSABLE D’EXPLOITATION
MÉTIERS - ADMINISTRER ET EXPLOITER
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1• Responsable d’exploitation nécessite un diplôme d’ingénieur. VRAI / FAUX
2• Un responsable d’exploitation a la charge de résoudre les pannes. VRAI / FAUX
3• Mieux vaut avoir préparé son DUT ou son BTS en alternance pour devenir responsable d’exploitation. VRAI / FAUX
4• Un responsable d’exploitation est en contact direct avec les clients. VRAI / FAUX
5• Un responsable d’exploitation peut être promu chef de projet. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - FAUX. 2 - VRAI. 3 - VRAI. 4 - FAUX. 5 - VRAI
2 questions à un proGhislaine, chargée de la surveillance réseaux sur des distributeurs
bancaires.
Quelles tâches devez-vous accomplir ?
Nous gérons une application qui traite les données en prove-
nance des distributeurs bancaires. Ces données permettent aux
banques de débiter les comptes des clients et d’avoir des statis-
tiques précises.
Avez-vous aussi la responsabilité des pannes ?
Oui, nous avons une application pour réagir en temps réel sur le
distributeur défectueux et rétablir le service, en coordination avec
les techniciens d’exploitation.
Que fait-on dans ce métier ?Le rôle d’un responsable d’exploitation est de gérer le bon fonc-
tionnement de la production informatique d’une entreprise. Il
contrôle les systèmes et les réseaux informatiques, à l’aide
d’applications et de données qu’il reçoit et qu’il est en mesure
de déchiffrer et d’analyser. Il est le garant de la fi abilité d’un
système et de la sécurité des données. En cas de panne, il doit
réagir rapidement, afi n de détecter le problème et y remédier.
Le responsable d’exploitation travaille avec des techniciens
d’exploitation, qui ont chacun leur spécialité et qui sont sous sa
responsabilité. Il est aussi en relation avec les technico-commer-
ciaux de son entreprise.
Quelles études pour y arriver ?Il est possible d’accéder au poste de responsable d’exploitation
avec un Bac +2, mais les jeunes ayant validé un Master sont
également appréciés des recruteurs.
• BTS/DUT Informatique
Les candidats ayant privilégié des études courtes de type BTS
(Brevet de technicien supérieur) ou DUT (Diplôme universi-
taire de technologie) en informatique peuvent théoriquement
postuler dans une entreprise en tant que responsable d’exploi-
tation, mais il faudra néanmoins justifi er de quelques années
d’expérience dans le domaine de l’informatique, ou au moins
avoir validé un stage spécifi que.
• Licence professionnelle informatique
Même principe qu’avec le BTS et le DUT : l’accession au poste
avec un diplôme de niveau Bac +3 ne se fait généralement
qu’après quelques années d’expérience.
• Master Informatique
Plus de 300 masters professionnels ou recherche offrent aux
étudiants la possibilité de se spécialiser dans un domaine plus
spécifi que de l’informatique, comme l’informatique décision-
nelle, les réseaux, la bio-informatique, etc.
Les autres métiers du secteurResponsable d’exploitation est un métier de contact, qui néces-
site d’être en bonne coordination avec les techniciens d’exploi-
tation d’une part et les technico-commerciaux d’autre part. Au
cours d’une carrière, il est possible d’évoluer vers des postes à
plus fortes responsabilités, comme chef de projet, architecte
technique ou directeur des systèmes d’information.
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LES TIC - 15
MÉTIERS - ADMINISTRER ET EXPLOITER
ADMINISTRATEUR DE RÉSEAU
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2 questions à un proAdrien, administrateur systèmes et réseaux.
En quoi consiste votre travail au quotidien ?
J’ai la charge d’une vingtaine de clients, notamment un portail
Internet destiné aux jeunes, qui leur permet d’avoir des informa-
tions sur l’actualité des stars et de créer leur propre blog. Mon
rôle est d’installer le site sur les serveurs hébergeurs, puis de
m’occuper de sa surveillance et de sa maintenance.
Est-ce un métier purement informatique ?
Pas seulement. L’aspect humain importe également, pour expliquer
les problématiques aux clients et comprendre leurs besoins, afi n de
mieux les servir.
1• L’administrateur de réseau est en contact direct avec le client. VRAI / FAUX
2• L’administrateur de réseau est titulaire d’un Bac +4 minimum. VRAI / FAUX
3• L’administrateur de réseau peut évoluer vers un poste d’ingénieur. VRAI / FAUX
4• Le métier nécessite des connaissances en mécanique. VRAI / FAUX
5• Le métier nécessite des connaissances en statistiques. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - VRAI. 2 - FAUX. 3 - VRAI. 4 - FAUX. 5 - VRAI.
Que fait-on dans ce métier ?Au sein d’une SSII (Société de services en ingénierie informatique),
l’administrateur de réseau doit s’assurer qu’un réseau fonctionne
correctement et qu’il est accessible dans de bonnes conditions
aux utilisateurs. Mais sa première tâche consiste à mettre en place
ce réseau pour un client. Puis c’est à lui d’en assurer la mainte-
nance, de le surveiller et de faire en sorte que ses utilisateurs s’en
servent de manière optimale. Au quotidien, l’administrateur de
réseau occupe donc une fonction de pure manipulation technique
et informatique, et une fonction de relation clients : expliquer le
système qu’il a mis en place ou qu’il a modifi é, écouter les be-
soins, mais aussi opérer une surveillance graphique des ressources
(contrôler le taux de fréquentation par exemple).
Quelles études pour y arriver ?Administrateur de réseau est un métier accessible avec un grand
nombre de diplômes, à partir de Bac +2 et jusqu’au niveau Bac +5.
• BTS Administrateur systèmes et réseaux
C’est la voie la plus classique pour intégrer ce poste. Il est tout de
même préférable de pouvoir en plus justifi er de quelques années
d’expériences en informatique pour espérer taper dans l’œil des
recruteurs.
• Licence et Master 1 Informatique
La fi lière universitaire est également possible, à condition de
s’engager rapidement dans une spécialisation « Systèmes et
réseaux ».
• Diplôme d’une école d’ingénieurs
Un jeune issu d’une école d’ingénieurs spécialisée en informatique
aura toutes les chances de pouvoir accéder à la fonction d’admi-
nistrateur de réseau dès la sortie de l’école, surtout si un stage
dans ce secteur a été validé au cours des cinq années d’études.
Les autres métiers du secteurAvec quelques années d’expérience et si nécessaire une formation
interne en entreprise, un administrateur de réseau peut s’élever
au poste d’ingénieur systèmes et réseaux, ou expert systèmes et
réseaux. Si l’aspect contact avec le client lui plaît davantage, il peut
également s’orienter vers un poste de technico-commercial.
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16 - LES TIC
SUPERVISEURDE HOTLINE
MÉTIERS - F O R M E R , A C C O M P A G N E R E T A I D E R
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2 questions à un proSylvie est superviseur de hotline chez un fournisseur d’accès Internet
depuis quatre ans.
Quelles sont les qualités essentielles d’un superviseur de hotline ?
La rigueur et l’organisation sont indispensables à la gestion d’une
équipe. Ensuite, je pense qu’il est nécessaire de posséder un grand
sens du service et de grandes facultés d’adaptation, pour faire face
à toutes les demandes et avoir à cœur la satisfaction de la clientèle.
Quel est l’aspect que vous préférez dans votre métier ?
Sans aucun doute l’aspect humain, tant dans le management de
l’équipe que dans le rapport et le service rendu au client.
1• Le superviseur de hotline travaille seul. VRAI / FAUX
2• Il est nécessaire de poursuivre de longues études pour être superviseur de hotline. VRAI / FAUX
3• Le superviseur de hotline est un spécialiste de l’informatique. VRAI / FAUX
4• Le superviseur de hotline s’occupe de projets sur le long terme. VRAI / FAUX
5• Il faut être manuel pour exercer le métier de superviseur de hotline. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - FAUX. 2 - FAUX. 3 - VRAI. 4 - FAUX. 5 - FAUX.
Que fait-on dans ce métier ?Chargé d’animer une équipe d’assistants aux utilisateurs, le super-
viseur de hotline est un manager au service de la satisfaction de sa
clientèle. Il doit encadrer ses collaborateurs dans leur mission d’aide
et de résolution des problèmes informatiques. Il établit pour cela
les plannings, prévoit des formations, ou encore assiste les techni-
ciens sur des cas diffi ciles. Il est aussi responsable de la qualité du
travail fourni : il produit des statistiques qui indiquent les résultats
obtenus et défi nit les procédures à appliquer (types d’appel, trai-
tement des incidents au cas par cas, temps moyen consacré aux
interventions). Le superviseur de hotline traite également avec le
service commercial et le service marketing du centre d’appels, du
fournisseur ou de l’entreprise qui l’emploie.
Quelles études pour y arriver ?Il faut au minimum un Bac +2 pour être superviseur de hotline.
• Les BTS (Brevets de technicien supérieur)
Les BTS IRIS (Informatique et réseaux pour l’industrie et les ser-
vices techniques) et Informatique de gestion peuvent permettre
aux débutants, forts d’une première expérience pratique, d’en-
dosser les responsabilités d’un superviseur de hotline. Ces fi lières
spécialisées en informatique s’intègrent sur dossier et sont très
demandées : mieux vaut avoir au préalable suivi un bac S ou un
bac technologique au lycée.
• Les DUT (Diplômes universitaires de technologie)
Là aussi, l’entrée se fait sur sélection. Il est donc également
conseillé d’avoir suivi au lycée une fi lière scientifi que et d’avoir
multiplié les bonnes notes. Le DUT Informatique, le DUT Réseaux
et télécommunication, le DUT Services et réseaux de commu-
nication permettent chacun d’accéder au métier de superviseur
de hotline.
Les autres métiers du secteurLe superviseur de hotline peut évoluer vers des postes qui l’en-
tourent directement, comme directeur de centre d’appels, ou
formateur d’assistants aux utilisateurs. S’ouvrent aussi à lui les
fonctions plus techniques de l’assistance informatique, comme
technicien d’intervention ou technicien de maintenance.
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LES TIC - 17
MÉTIERS - F O R M E R , A C C O M P A G N E R E T A I D E R
ASSISTANTAUX UTILISATEURS
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2 questions à un proAntoine est devenu assistant aux utilisateurs après l’obtention
d’un BTS IRIS.
Quelles sont selon les qualités d’un bon assistant aux utilisateurs ?
Il faut absolument savoir garder son calme face aux situations déli-
cates et être capable de faire preuve d’un grand sang froid. Autre
qualité indispensable : la capacité d’écoute et d’analyse. Les clients
ne maîtrisent pas toujours le jargon informatique, il faut savoir
malgré tout cerner leur problème.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir assistant aux utilisateurs ?
Ce métier donne une vision d’ensemble de l’informatique. Je le
considère comme un tremplin pour évoluer vers d’autres fonctions.
Autre attrait : le goût du challenge. Pas toujours facile de répondre
aux problèmes !
1• L’assistant aux utilisateurs se déplace sur le terrain. VRAI / FAUX
2• Les outils de l’assistant aux utilisateurs sont le tournevis et le fer à souder. VRAI / FAUX
3• L’assistant aux utilisateurs travaille par téléphone. VRAI / FAUX
4• L’assistant aux utilisateurs traite directement avec la clientèle. VRAI / FAUX
5• Les problèmes informatiques n’ont pas de secret pour l’assistant aux utilisateurs. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - FAUX. 2 - FAUX. 3 - VRAI. 4 - VRAI. 5 - VRAI.
Que fait-on dans ce métier ?Un ordinateur qui « plante », une imprimante qui ne fonctionne
plus, une application qui échoue, ou des diffi cultés se connecter…
Ces petits problèmes informatiques ne sont pas de taille à faire
peur à l’assistant aux utilisateurs. A distance, ce professionnel
résout les incidents en tous genres. Sa méthode : établir un
diagnostic, puis décider soit d’intervenir directement en prenant
la main, soit de dépêcher sur place un technicien compétent. Un
métier à 100 à l’heure, où la technique seule ne suffi t pas et où
une bonne gestion du stress et de grandes capacités relationnelles
sont requises.
Quelles études pour y arriver ?Pour être assistant aux utilisateurs, il faut généralement avoir obte-
nu un diplôme de niveau Bac +2 en informatique.
• Les BTS (Brevets de technicien supérieur)
L’idéal ? Le BTS Informatique de gestion ou le BTS IRIS (Informa-
tique et réseaux pour l’industrie et les services techniques). Pour
les intégrer, il est préférable d’avoir suivi au lycée un Bac scienti-
fi que ou technologique, et d’avoir obtenu de bons résultats dans
les matières scientifi ques.
• Les DUT (Diplômes universitaires de technologie)
Le DUT Informatique ou le DUT Services et réseaux de com-
munication sont des voies logiques pour accéder à ce métier.
Professionnalisants, ils sont appréciés des recruteurs et peuvent
également permettre l’accès à d’autres fonctions du secteur in-
formatique.
Les autres métiers du secteurL’assistant aux utilisateurs travaille en collaboration avec les tech-
niciens réseau, qui se rendent directement chez le client lorsque
le problème informatique nécessite une intervention sur place. Il
travaille sous la supervision d’un responsable de service de hotline.
Ces deux fonctions représentent des possibilités d’évolution pro-
fessionnelle pour l’assistant aux utilisateurs, souvent débutant, qui
acquiert ainsi l’expérience nécessaire pour endosser de nouvelles
responsabilités.
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18 - LES TIC
INGÉNIEURCOMMERCIAL
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2 questions à un proThierry, ingénieur commercial, est en charge du développement
commercial d’applications informatiques liées aux technologies
mobiles.
Quelle est votre principale mission ?
Je m’occupe de la commercialisation de produits mobiles pour les
salles de cinéma : vous commandez vos tickets par SMS, puis les ré-
cupérez sur une borne ou auprès de la caissière avant votre séance.
Quelle est la richesse du métier d’ingénieur commer-cial ?
S’appuyer sur des compétences techniques, pouvoir travailler dans
un monde innovant et pouvoir enfi n créer le besoin auprès de nos
clients, en les faisant rêver.
1• Le Bac suffi t pour être ingénieur commercial. VRAI / FAUX
2• L’ingénieur commercial réalise des ventes.VRAI / FAUX
3• L’ingénieur commercial doit posséder des compétences informatiques. VRAI / FAUX
4• L’ingénieur commercial ne traite pas avec la clientèle. VRAI / FAUX
5• L’ingénieur commercial aide à la réalisation du chiffre d’affaires de l’entreprise. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - FAUX. 2 - VRAI. 3 - VRAI. 4 - FAUX. 5 - VRAI.
Que fait-on dans ce métier ?La mission de l’ingénieur commercial : développer le chiffre d’af-
faires de la société de service informatique, de l’éditeur de logi-
ciels ou de l’entreprise de distribution de matériel informatique qui
l’emploie. Afi n de décrocher des contrats, l’ingénieur commercial
mène des actions de prospection : il démarche les entreprises ou les
particuliers qui pourraient avoir besoin des produits et services mis
en vente par sa société. Il réalise et applique un plan de prospection,
qui identifi e les besoins des clients potentiels. Les premières prises
de contact effectuées, à lui ensuite d’entamer les négociations et
de réaliser les ventes. Attention toutefois : le rôle de l’ingénieur
commercial ne s’arrête pas sitôt la signature de nouveaux contrats.
Il a aussi la responsabilité d’effectuer le suivi de la clientèle et de
veiller à ce que les engagements pris soient bien respectés.
Quelles études pour y arriver ?Il faut généralement un diplôme de niveau Bac +4/5 pour exercer
le métier d’ingénieur commercial.
• Les écoles d’ingénieurs
Sélectives, les écoles d’ingénieurs recrutent leurs étudiants sur
dossier ou sur concours, après deux années d’enseignement post-
Bac. Si les classes préparatoires ne sont pas obligatoires pour inté-
grer chacune de ces écoles, mieux vaut avoir réussi brillamment
son BTS (Brevet de technicien supérieur) ou son DUT (Diplôme
universitaire de technologie) pour passer les épreuves de sélec-
tion. En trois ans, ces formations techniques enseignent à leurs
élèves un savoir complet et précis, très apprécié des recruteurs.
• Les écoles de commerce
Accessibles soit après le Bac, soit après deux ans d’études supé-
rieures, les écoles de commerce ont des exigences variables en
fonction de leur réputation. Leur point commun : en cinq ou trois
ans, elles offrent des formations générales qui pourront permettre
aux élèves de postuler à de nombreuses fonctions, y compris le
métier d’ingénieur commercial.
Les autres métiers du secteurExpérimenté, l’ingénieur commercial pourra évoluer vers le mana-
gement dans le domaine commercial : responsable de compte, chef
de département, ou encore directeur commercial.
MÉTIERS - COMMERCIALISER LES PRODUITS ET SERVICES INFORMATIQUES
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LES TIC - 19
MÉTIERS - COMMERCIALISER LES PRODUITS ET SERVICES INFORMATIQUES
DIRECTEURCOMMERCIAL
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2 questions à un proMarc est devenu directeur commercial après dix ans d’expérience
dans le secteur informatique.
Quelles sont les qualités essentielles au métier de directeur commercial ?
Le directeur commercial doit être un fi n négociateur, capable d’une
grande force de conviction. Et ses aptitudes à diriger et animer
une équipe doivent être complétées par de solides compétences
techniques.
Comment êtes-vous devenu directeur commercial ?
Après mon diplôme d’ingénieur, j’ai intégré une société de services
informatiques en tant que développeur technique. J’ai ensuite
endossé, grâce à ma sensibilité marketing, les fonctions d’ingé-
nieur commercial, qui m’ont ensuite amené au poste de directeur
commercial.
1• Le directeur commercial travaille seul.VRAI / FAUX
2• Le directeur commercial est un professionnel expérimenté. VRAI / FAUX
3• Le poste de directeur commercial est exclusivement technique. VRAI / FAUX
4• Le directeur commercial possède de lourdes responsabilités. VRAI / FAUX
5• Le directeur commercial travaille par téléphone. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - FAUX. 2 - VRAI. 3 - FAUX. 4 - VRAI. 5 - FAUX.
Que fait-on dans ce métier ?Les responsabilités du directeur commercial sont multiples. C’est
d’abord à lui que revient la lourde tâche de défi nir et de conduire
la stratégie commerciale de l’entreprise qui l’emploie. Il fi xe donc
les objectifs commerciaux et désigne les axes prioritaires des ac-
tions à mener. Epaulé dans sa mission par les équipes de commer-
ciaux, le directeur commercial est également chargé d’encadrer et
d’animer la force de vente, avec un seul but : augmenter le chiffre
d’affaires et développer les portefeuilles de clients existants. Le
directeur commercial, enfi n, peut prendre part à des négociations
importantes, et doit être attentif aux stratégies et résultats obte-
nus par la concurrence.
Quelles études pour y arriver ?En plus de quelques années d’expérience professionnelle, il faut
au minimum un Bac +5 pour être directeur commercial. Deux
parcours sont possibles : l’école d’ingénieurs, technique, ou l’école
de commerce, plus généraliste.
• Les écoles d’ingénieurs
Elles recrutement le plus souvent à Bac +2, sur dossier ou sur
concours. Si les classes préparatoires sont conseillées, il est
possible d’intégrer une école d’ingénieurs avec un BTS (Brevet
de technicien supérieur) ou un DUT (Diplôme universitaire
de technologie) dont les spécialités correspondent. Attention
toutefois : les places sont chères et mieux vaut avoir obtenu
de bons résultats généraux. Les formations durent trois ans, et
contiennent une majorité d’enseignements techniques.
• Les écoles de commerce
Elles recrutent soit directement après le bac, soit après deux
années d’enseignement supérieur, en prépa, en BTS, ou à
l’université. Sélectives, les écoles de commerce attendent de
leurs élèves un bon niveau général. Elles préparent en trois ans
à l’ensemble des métiers du commerce.
Les autres métiers du secteurSuperviseur attitré des ingénieurs commerciaux, le directeur com-
mercial peut atteindre après quelques années de pratique les
postes de la direction générale.
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20 - LES TIC
FORMATEUR EN INFORMATIQUE
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2 questions à un proMickaël, formateur en informatique, intervient auprès de profession-
nels du secteur.
Comment résumeriez-vous votre travail ?
Ma mission : animer et transmettre. Animer des sessions de for-
mations pertinentes, et transmettre un savoir qui change tout le
temps.
Quelles qualités sont essentielles dans ce métier ?
Des bases techniques sont indispensables, mais il faut aussi être
curieux et se tenir au courant des innovations. Et il faut une bonne
capacité de communication, pour faire passer correctement ses
connaissances.
1• Le formateur en informatique travaille seul. VRAI / FAUX
2• Le formateur en informatique enseigne son savoir-faire. VRAI / FAUX
3• Il n’est pas nécessaire d’avoir des compétences techniques pour être formateur en informatique. VRAI / FAUX
4• Le Bac suffi t pour devenir formateur en informatique. VRAI / FAUX
5• Le formateur en informatique est un passionné de technologie. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - FAUX. 2 - VRAI. 3 - FAUX. 4 - FAUX. 5 - VRAI.
Que fait-on dans ce métier ?Aucune entreprise, de l’éditeur de logiciels au constructeur en pas-
sant par le fournisseur ou la société de services, ne peut se passer
des services du formateur en informatique. Dans un secteur où
l’innovation est permanente et où outils et technologies sont sans
cesse renouvelés, cet expert enseigne aux utilisateurs les pratiques
nouvelles et leur permet d’être toujours effi caces. Il peut s’adresser
soit à des spécialistes, techniciens ou ingénieurs, qui ont besoin de
rester au fait des avancées informatiques, soit à des particuliers,
qui sollicitent son intervention pour se familiariser avec leur nouvel
ordinateur, ou explorer de nouvelles applications.
Quelles études pour y arriver ?Selon le type d’intervention et selon que le formateur s’adresse
à un public de spécialistes ou non, le niveau de formation peut
être très variable. Il faut tout de même au minimum un Bac +2
pour exercer ce métier, et un diplôme de niveau Bac +4/5 pour
s’adresser à des techniciens et ingénieurs.
• Les BTS (Brevets de technicien supérieur) et les DUT (Diplômes
universitaires de technologie)
Diplômes professionalisants en deux ans, les BTS et DUT sont ap-
préciés des recruteurs. Ces fi lières sont sélectives : il est nécessaire
d’avoir un bon dossier scolaire pour y entrer. Parmi les mentions
qui permettent l’accès au métier de formateur en informatique :
le BTS IRIS (Informatique et réseaux pour l’industrie et les services
techniques), le BTS Informatique de gestion ou encore le DUT
SRC (Services et réseaux de télécommunications).
• Les écoles d’ingénieurs
Formation en trois ans, les écoles d’ingénieurs sont accessibles
après deux années d’études supérieures, sur dossier ou sur
concours. Si les classes préparatoires ne sont pas obligatoires,
mieux vaut toutefois avoir réussi avec brio son BTS ou DUT pour
espérer intégrer leurs rangs.
Les autres métiers du secteurSouvent technicien ou ingénieur de formation, le formateur en
informatique peut être amené, en fonction de ses compétences et
de son expérience, à gérer un service technique ou à prendre part à
des activités de recherche et développement.
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LES TIC - 21
CHERCHEUREN INFORMATIQUE
Retrouvez tous les métiers du secteur sur www.passinformatique.comRetrouvez tous les métiers du secteur sur www.passinformatique.com
2 questions à un proStéphanie, chercheur en informatique au sein du service Recherche
et Développement d’une grande entreprise de services informa-
tiques.
Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer le métier de chercheur en informatique ?
La ténacité, d’abord, parce qu’il faut être capable de s’accrocher et
de mener des recherches sur le long terme sans se décourager. Il
faut aussi avoir un bon relationnel, car le travail s’effectue souvent
en équipe.
Qu’est-ce qui vous a le plus séduite dans ce métier ?
L’innovation constante : en plus de la rigueur scientifi que, il faut
laisser libre cours à son imagination !
1• Il faut faire de longues études pour devenir chercheur en informatique. VRAI / FAUX
2• Le chercheur en informatique travaille sur le terrain. VRAI / FAUX
3• En plus de ses recherches, le chercheur en informatique peut donner des cours. VRAI / FAUX
4• Le chercheur en informatique traite directement avec les clients. VRAI / FAUX
5• L’inventivité est une qualité importante du chercheur en informatique. VRAI / FAUX
VRAI ou FAUX
Réponses : 1 - VRAI. 2 - FAUX. 3 - VRAI. 4 - FAUX. 5 - VRAI.
Que fait-on dans ce métier ?Chercheur en informatique : un métier au cœur de l’innovation.
Au sein d’organismes publics, chez un constructeur ou auprès
d’un éditeur de logiciels, le chercheur en informatique participe
ou anime des missions de recherche à la pointe des nouvelles
technologies. Il peut être spécialisé dans la recherche dite fonda-
mentale, qui comprend l’algorithmie, les systèmes électroniques,
l’interface homme-machine. Ou bien il peut mettre ses talents
au service de la recherche appliquée, qui s’attache à faire coïn-
cider ces mêmes disciplines avec des utilisations concrètes. Ex-
pert, le chercheur en informatique peut également être amené à
transmettre son savoir et enseigner dans des écoles, des centres
professionnels spécialisés ou des universités.
Quelles études pour y arriver ?Exigeant, le métier de chercheur en informatique requiert au
minimum l’obtention d’un diplôme de recherche, généralement
complété par un doctorat.
• Les Masters de recherche
Suivi à l’université ou au sein d’écoles d’ingénieurs, le pro-
gramme d’un Master de recherche s’articule autour de cours,
de travaux pratiques, et de la rédaction d’un mémoire de re-
cherche sur un sujet précis. Parmi les Masters qui préparent au
métier de chercheur en informatique : le Master Informatique
avancée et applications, le Master Sciences de l’information et
des systèmes, le Master Algorithmes et méthodes formelles, ou
encore le Master Mathématique et informatique des systèmes
complexes.
• Les Doctorats
Suite logique d’un Master de recherche, le Doctorat est le plus
haut grade de l’université. Son principe : trois années pour creu-
ser, analyser et produire une thèse sanctionnée par une soute-
nance, qui détaille et rend compte avec précision d’un projet
de recherche d’envergure. L’obtention de ce diplôme confère au
lauréat le titre de docteur.
Les autres métiers du secteurL’évolution professionnelle logique du chercheur en informa-
tique consiste à prendre en charge des projets de plus en plus
importants, ou à devenir chef de projets de recherche, ou encore
responsable d’un laboratoire, d’un service, ou d’un programme.
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22 - LES TIC
L’alternance, comment ça marche ?
C’est un mode de formation qui met la pratique au cœur de l’ap-
prentissage. L’élève passe une partie de son temps sur les bancs de
l’école, et l’autre dans une entreprise, sous la responsabilité d’un
salarié. Il existe deux types d’alternance : le contrat de profession-
nalisation et le contrat d’apprentissage. L’emploi du temps varie :
dans certains cas, l’alternant passe deux jours et demi en entreprise
et deux jours et demi à l’école, dans d’autres, deux semaines en
entreprise et deux à l’école… Tout dépend du centre de formation.
Quels sont les avantages de l’alternance ?
Premier avantage remarqué par les étudiants : le salaire ! Les alter-
nants touchent une rémunération calculée en fonction de leur âge
et de l’année de formation. Par exemple, un jeune en apprentissage
gagne un vrai salaire qui peut être très proche du SMIC selon les
cas. De plus, les droits d’inscription dans l’organisme de formation
sont payés par l’entreprise.
Et à part le côté fi nancier ?
Choisir l’alternance, c’est choisir l’expérience : en plus de décrocher
un diplôme, ceux qui suivent cette voie découvrent comment fonc-
tionne une entreprise, ils apprennent à travailler avec des collègues,
à respecter des délais, ils pratiquent leur métier dans des conditions
réelles… C’est pourquoi les employeurs apprécient de plus en plus
ces formations. D’ailleurs, 85 % des apprentis sont embauchés dès
la fi n de leurs études. En contrepartie, il faut savoir que l’alternance
demande beaucoup de travail, d’organisation et de sérieux pour
jongler entre les cours théoriques et les missions en entreprise.
Est-ce que tous les diplômes et tous les métiers
peuvent se préparer en alternance ?
Bac pro, Brevet de technicien supérieur (BTS), Licence, Master,
Diplôme universitaire de technologie (DUT), Diplôme d’ingénieur…
L’alternance concerne tous les niveaux de formation, jusqu’à
Bac +5. Les jeunes intéressés peuvent se renseigner auprès d’un
Centre d’information et d’orientation (CIO), d’une Mission locale,
de Pôle Emploi, ou encore d’un Centre de formation d’apprentis
(CFA).
Comment fait-on pour devenir alternant ?
Il faut envoyer des dossiers d’inscription dans les établisse-
ments qui proposent ces formations. L’idéal est d’y réfl é-
chir dès le mois de février et de commencer les demandes
en avril, pour une rentrée au mois de septembre suivant. Il
y a une sélection, qui se fait sur dossier scolaire, CV, lettre
de motivation et entretien. Dans certains cas, le candidat à
l’alternance passe aussi des tests écrits de culture générale, de fran-
çais, de maths… Il doit également trouver un employeur : certaines
écoles aident les étudiants à trouver une entreprise, mais ce n’est
pas toujours le cas, et sans entreprise, pas d’alternance ! ❍
« CHOISIR L’ALTERNANCE, C’EST CHOISIR L’EXPÉRIENCE »Apprendre les bases d’un métier à l’école et les mettre en pratique en entreprise : tel est le principe de l’alternance. Philippe Tavernier, président de la commission « social » de Syntec Numérique, explique le fonctionnement et les avantages de ces formations de plus en plus de-mandées.
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LES TIC - 23
Où en est l’emploi des handicapés en France ?
La loi impose aux entreprises d’avoir au moins 6 % de salariés
handicapés dans leurs rangs. Celles qui ne respectent pas cette
obligation doivent payer une amende à une association : l’Age-
fi ph, l’Association de gestion du fonds pour l’insertion profes-
sionnelle des personnes handicapées. Ces cotisations sont en-
suite utilisées pour favoriser l’emploi, par exemple en achetant
du matériel pour permettre aux personnes handicapées d’exer-
cer au mieux leur travail.
Quel type de matériel ?
Quand on pense handicap, on pense fauteuil roulant, mais il faut
savoir qu’il y a des types de handicap très différents : le handicap
sensoriel (perte partielle ou totale d’un sens comme la vue ou
l’ouïe), le handicap moteur (perte partielle ou totale de la mobi-
lité dans une partie du corps), le handicap mental, mais aussi les
maladies comme l’épilepsie ou le diabète. Souvent, les aménage-
ments de postes de travail sont minimes : un écran d’ordinateur
adapté, un téléphone muni d’un casque, ou des horaires souples
peuvent suffi re. Pourtant, si, en théorie, tous les emplois sont
accessibles aux personnes handicapées, leur taux de chômage
reste deux fois plus élevé que celui de l’ensemble de la popula-
tion française.
Comment l’expliquez-vous ?
Malgré leur bonne volonté, les entreprises ont du mal à trouver
des candidats, parce que plus des trois quarts des handicapés
qui cherchent un emploi ont un niveau inférieur au Bac : pour-
suivre des études dans notre système insuffi samment aménagé
est souvent diffi cile. Donc pour les postes qui exigent au mini-
mum un Bac +2, comme c’est le cas dans beaucoup de métiers
du secteur informatique, recruter des personnes handicapées
suffi samment qualifi ées est très compliqué.
Des mesures sont-elles prises pour y remédier ?
Les écoles et les universités font énormément d’efforts. Elles
créent des structures dédiées à l’accueil de leurs étudiants
handicapés et s’arrangent pour faire les aménagements néces-
saires à leur intégration. Cela peut aller de la construction de
rampes d’accès à un allongement du temps pour les examens,
qu’il s’agisse du Bac, d’un BTS (Brevet de technicien supérieur),
d’une Licence, d’un Master… Des associations peuvent vous
fournir les renseignements dont vous avez besoin.
Existe-t-il des aides fi nancières ?
Oui. Non seulement les étudiants handicapés peuvent bénéfi cier
des bourses du CROUS (Centre régional des œuvres universi-
taires et scolaires), comme les autres, mais ils ont aussi droit à la
PCH, la Prestation de compensation du handicap. Il s’agit d’une
aide personnalisée dont le montant est calculé en fonction des
besoins de celui qui la reçoit. Enfi n, les frais de transport peuvent
être pris en charge par une collectivité, comme la Région ou les
Conseils généraux par exemple. ❍
Trouver un emploi quand on est handicapé : mis-sion impossible ? Pas du tout. Accompagnement, fi nancement, associations, matériel adapté… De nombreuses aides existent, comme l’explique Laurent Baudart, délégué général de Syntec Nu-mérique.
« TOUS LES EMPLOIS SONT ACCESSIBLES AUX PERSONNES HANDICAPÉES »
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24 - LES TIC
Pourquoi partir à l’étranger pendant ses études ?
Pour la langue d’abord. La maîtrise d’une deuxième langue vivante,
en particulier de l’anglais, devient obligatoire dans le monde d’au-
jourd’hui et surtout dans le secteur numérique. Rien de tel que
l’immersion complète pour devenir bilingue.
Mais au-delà de l’aspect linguistique, il y a un autre avantage à ne
pas négliger : la richesse de l’expérience ! L’ouverture sur le monde,
la découverte de nouvelles cultures, les rencontres avec des étran-
gers… Sans même parler de l’atout que cela représente pour trou-
ver un emploi ensuite, c’est une expérience incroyable sur le plan
personnel.
Existe-t-il des programmes pour aider les jeunes
dans leurs démarches ?
Oui, au niveau européen, plusieurs programmes encadrent ce type
d’initiatives. Le plus connu est sans doute Erasmus. Il a été créé
en 1987 pour permettre aux étudiants à Bac +1 et plus de partir
effectuer un stage ou poursuivre leurs études pendant quelques
mois dans l’un des 31 pays membres (Allemagne, Grèce, Royaume-
Uni, Espagne, Pays-Bas…). Il comprend notamment une allocation
de 120 euros par mois.
De son côté, Erasmus Mundus s’adresse aux étudiants en
Master et Doctorat : grâce à ce programme, ils peuvent
décrocher un diplôme conjoint délivré par plusieurs pays. Là en-
core, des bourses sont disponibles.
Le programme Leonardo, quant à lui, est destiné aux élèves qui sou-
haitent partir à l’étranger avant le Bac pour un stage en entreprise
de deux semaines à dix mois. L’allocation peut s’élever à 500 euros
par mois et s’accompagner d’un supplément de 350 euros pour les
frais de voyage.
Et pour qui veut partir en dehors de l’Europe ?
A partir de la fac, il existe le réseau ISEP (International Student
Exchange Program), qui lie environ 250 universités dans près d’une
quarantaine de pays. Diverses associations se sont aussi donné
pour mission d’aider les jeunes à partir plusieurs mois à l’étran-
ger. C’est le cas par exemple de MICEFA (Mission interuniversitaire
de coordination des échanges franco-américains), qui propose des
séjours d’études d’un ou deux semestres aux Etats-Unis. Et pour les
2 500 étudiants français qui décident chaque année de découvrir
la Belle Province, la convention CREPUQ (Conférence des recteurs
et des principaux des universités du Québec) les aide à intégrer
un établissement là-bas. Sachez aussi qu’il est toujours possible de
partir seul, en dehors de tout programme, mais qu’il faut alors être
très attentif aux démarches à effectuer.
Y a-t-il des pièges à éviter ?
Oui. Avant tout, il faut faire attention à ce que cela va coûter.
On pense au prix du billet d’avion, mais on oublie souvent tout
ce qu’il peut y avoir derrière : éventuellement le logement, le coût
de la vie dans le pays d’accueil et le prix des études, très élevé aux
« L’INTERNATIONAL,UNE EXPÉRIENCE INCROYABLE »
ZOOM
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Peut-être plus que tout autre secteur, le numé-rique profi te et dépend de la mondialisation. Pour décrocher un job de rêve, avoir effectué un stage ou suivi une partie de ses études à l’étranger est un argument de choc. Mais où partir ? Combien ça coûte ? Comment faire ? Où se renseigner ? Président de la commission « social » de Syntec Numérique, Philippe Tavernier répond.
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États-Unis notamment. Cela peut varier de 9 000 à 36 000 euros
environ pour une année d’université, ce qui inclut les frais de scola-
rité, les livres et les dépenses de type loyer et nourriture.
Il faut aussi être conscient de ce que cela représente : partir ainsi,
cela veut dire se couper de ses amis et de sa famille pendant plu-
sieurs mois et devoir s’intégrer dans une école ou une entreprise
étrangère. On ne peut pas se décider sur un coup de tête, se dire
« Les US, c’est génial ! » : il faut y réfl échir logiquement, savoir
qu’il y a des démarches à accomplir pour le visa, pour l’inscription
dans l’établissement scolaire d’accueil… Et penser déjà au retour !
En rentrant, allez-vous continuer vos études ? Chercher un travail ?
Partir ailleurs ?
Tous les aspects du problème doivent être soigneusement étudiés.
C’est un projet à mûrement réfl échir : en général, il faut entamer
les démarches au moins six mois avant le départ et commencer à y
penser sérieusement bien avant cela.
Par quoi faut-il commencer avant de partir étudier ou faire un
stage à l’étranger ?
Par bien se renseigner ! Vous pouvez commencer par vous adres-
ser à votre établissement scolaire pour voir s’il participe à des pro-
grammes d’échanges et s’il pourra vous accompagner dans cette
aventure. Internet regroupe aussi de nombreuses informations sur
ce sujet. Vous avez également la possibilité de contacter les pro-
grammes cités plus haut. Parler de votre idée avec votre entourage
Retrouvez toutes les informations et contacts utiles sur www.passinformatique.com
est indispensable, et pourquoi pas avec des personnes qui ont tenté
l’expérience ? Elles pourront vous dire ce que ça leur a apporté, ce
qui leur a plu et déplu… Leurs conseils seront précieux. Après cela, la
deuxième étape sera le choix : choix des circonstances, de la durée,
du pays…
Justement, comment choisir le pays où partir ?
Cela dépend de plusieurs facteurs, notamment la raison du séjour.
Si le but est de décrocher un diplôme à l’étranger, il est intéressant
de s’assurer d’abord qu’il est reconnu ou qu’il a une équivalence en
France. Pour la plupart des pays européens, il n’y a aucun souci, car
il existe un système de transfert qui permet de connaître l’équiva-
lent français des cours suivis dans un autre pays. Hors Europe, c’est
un point qui peut poser problème. Le prestige de l’établissement
d’accueil joue aussi : vous avez l’occasion de passer un semestre à
Oxford ? Ne la refusez pas sous prétexte qu’il pleut trop en Angle-
terre !
Si vous partez pour un stage, alors c’est plutôt l’aspect profession-
nel qu’il faudra étudier : quelles sont les entreprises présentes dans
le pays qui pourraient vous accueillir ? Les stages proposés vous
intéressent-ils ? Quels types de missions vous confi era-t-on ?
C’est aussi une question de goût personnel : vous devez en profi ter
pour découvrir un pays qui vous fait envie. Enfi n, la langue a bien
sûr son importance. Evitez de partir à Berlin si vous souhaitez per-
fectionner votre espagnol ! ❍
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26 - LES TIC
QUAND CHOISIR ?
CALENDRIER
Pour certaines fi lières, vous avez encore un peu de temps devant vous avant de vous décider. Mais pour d’autres, c’est aujourd’hui que tout se joue ! Si l’erreur est permise et qu’il existe des passerelles pour qui change d’avis en cours de forma-tion, l’idéal est de bien s’orienter le plus tôt possible. Découvrez quand vous allez devoir choisir votre futur diplôme.
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QUOI ? QUAND CHOISIR ? POURQUOI ?
Seconde Dès la Troisième
Possibilité de Bac Technologique (Sciences et technologies industrielles ; Sciences et technologies de laboratoire ; Sciences et technologies de la gestion). Pour la fi lière générale, choix d'une option en Troisième (Recommandation : Initiation aux sciences de l’ingénieur ou Mesures physiques et informatiques)
Bac En Seconde La Première choisie déterminera le Bac (Recommandation : fi lière scientifi que)
Bac +2 En Terminale
Dossiers de voeux à remplir (Recommandation : BTS ou DUT pour les études courtes, spécialisation de type Informatique de gestion ; Informatique et réseaux pour l’industrie et les services techniques ; Informatique ; services et réseaux de communi-cation...)
Bac +3En Terminale ou à Bac +2
Dossiers de vœux en Terminale. Passerelles entre BTS/DUT et Licences (Recomman-dation : Licence professionnelle de type Automatique et informatique industrielle ; Systèmes informatiques et logiciels ; Réseaux et télécommunications...)
Bac +5En Terminale, à Bac +2 ou à Bac +3
L'entrée en école de commerce ou d'ingénieurs se décide dès a Terminale. Possibilité de passer par une classe préparatoire. A Bac +2, passerelles vers l'université pour un Master. Suite logique d'une Licence (Bac +3) : le Master (Recommandation : école de commerce ou d'ingénieurs ; Master Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises, Master Informatique en architectures logicielles ; Master Informatique parcours administration et sécurité des réseaux...)
Bac +8 A Bac +5Pour les Doctorats, sélection sur dossier à Bac +5 (Recommandation : Doctorat en informatique)
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LES TIC - 27
Le numérique a-t-il de beaux jours devant lui ?
Oui, ce sont des métiers pleins d’avenir. En 2011, le numérique a
recruté 40 000 personnes. Certaines offres visent à remplacer des
salariés qui s’en vont suite à un changement de secteur, à une
proposition d’emploi ailleurs, voire à un départ à la retraite… Mais
d’autres sont de pures créations d’emploi : plusieurs milliers de
postes naissent ainsi chaque année, pour travailler dans tous les
secteurs, du pétrole au stylisme.
Pourquoi choisir de travailler dans ce secteur ?
Il englobe énormément de métiers captivants et très variés. Mais
surtout, il assure le maintien à niveau des salariés. Je m’explique :
les technologies évoluent très vite. Grâce à la formation profes-
sionnelle, les personnes qui travaillent dans le numérique restent
toujours à la pointe de la technologie, ce qui, en plus d’être pas-
sionnant, permet de trouver plus facilement un emploi tout au long
de sa carrière.
Quels sont les métiers d’avenir selon vous ?
La télémédecine est en plein développement. Cela va très loin, des
consultations et paiements sur Internet aux opérations chirurgi-
cales à distance grâce à des caméras et à des bras robotisés.
Il ne faut pas non plus oublier la sécurité : aujourd’hui, la protection
des informations virtuelles est une préoccupation grandissante.
Avec le cloud computing, les programmes et les données que vous
utilisez chez vous sont stockés à l’autre bout du monde. Les proté-
ger est une priorité.
L’informatique embarquée s’impose aussi de plus en plus. Il s’agit
de programmes présents dans des objets, par exemple les fusées,
les voitures, les téléphones portables… On parle de domotique, de
réfrigérateurs qui analysent eux-mêmes leur contenu et qui font
tout seuls les courses sur Internet en fonction de ce qu’il manque !
On nage en pleine science-fi ction…
Pas tant que cela. Ces robots qu’on voit dans les fi lms, qui aident les
gens à entretenir leur maison, à porter des objets, à gérer leur vie…
Il y a des sociétés qui travaillent là-dessus aujourd’hui même. Il ne
s’agit pas juste d’aspirateurs qui font la poussière tout seuls, mais
bien d’automates capables d’accomplir des missions complexes.
D’autres pistes ?
Les jeux vidéo. Saviez-vous qu’ils génèrent dans le monde encore
plus d’argent que le cinéma ? Mais ne vous voyez pas déjà en train
de programmer le futur World of Warcraft : les hits de ce style ne
sont pas si nombreux. Toutefois, il y a plusieurs métiers passion-
nants dans ce domaine : infographiste, gestionnaire de réseau, etc.
De son côté, le cinéma est lui aussi un secteur d’avenir, avec le
développement de l’animation et des effets spéciaux : quand Ter-
minator 2 est sorti il y a 20 ans, tout le monde était stupéfait parce
qu’il y avait 2 minutes de trucages numériques. Aujourd’hui, c’est
quand il y a 2 minutes de prises de vue réelles qu’on trouve cela
bizarre ! ❍
DES MÉTIERS PLEINS D’AVENIRJeux vidéo, robots, animation, télémédecine, cryptage et sécurité informatique… Le futur est déjà à notre porte. Michael Hayat, délégué aux affaires sociales de Syntec Numérique, nous livre les secrets des métiers du futur.
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Action menée dans le cadre de la convention de coopération signée le 23 décembre 2008 entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et la Fédération Syntec avec le concours des fonds collectés au titre de la taxe d’apprentissage.
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